SPECIAL 


SPECIAL 




N° 34 – mai 2003

Vice- Province Salésienne « Notre Dame d’Afrique »

Afrique Tropicale - Equatoriale

B.P. 1607 - Yaoundé – Cameroun

Tél. (237) 222.22.21 Fax : (237) 222.22.51. E-mail :< ans.yde@refinedct.net >


EDITORIAL


« Rassemblés comme des frères… »

Le rendez-vous des confrères de l’ATE à l’occasion de la retraite spirituelle a été un événement important pour notre province, parce que cela renforce la communion entre toutes les communautés de la province et donne à chacun de nous le sentiment réel d’une appartenance à un ensemble qui trouve de plus en plus sa cohésion, même si nous sommes conscients des défis qui se présentent devant nous dans les années à venir.


Les méditations qui nous ont accompagnés pendant 6 jours, autour du thème du « Notre Père » nous ont aidés à mieux découvrir le visage d’un Dieu Père de tous, mais aussi les conséquences que cette paternité implique dans le vécu de la fraternité au quotidien.


Ma reconnaissance au P. Mazzali qui par sa simplicité et son accompagnement spirituel ainsi que par sa disponibilité, a su nous mettre à l’aise pour profiter d’un temps mis à notre disposition, qui puisse nous conduire à mieux comprendre pourquoi Dieu doit être la priorité de notre vie.


Mais ce rassemblement pour certains participants ne s’arrêtait pas là. Par la suite, ils ont commencé une session des économes, dont la première journée a été animée par le P. Mazzali et le reste a été laissé au soins de notre économe provincial le P. Agustin Hernàndez, qui a soigneusement préparé cette rencontre. Un bravo à tous les économes des communautés de la province, qui ont assisté au grand complet, même l’un ou l’autre des nouveaux économes qui commenceront leur travail en septembre prochain. C’est une grande responsabilité que de prendre au sérieux cette formation pour un meilleur service de la gestion matérielle de nos communautés. Un aspect qui devient vital pour l’avenir de nos communautés.


Et finalement, et en même temps que cette réunion des économes, se tenait à Yaoundé, la réunion panafricaine de la Pastorale des Jeunes, accompagnée par le P. Antonio Doménech, et à laquelle ont participé une dizaine des provinces de l’Afrique et Madagascar. Les orientations issues de cette rencontre aideront à conduire l’action de nos communautés dans les cinq prochaines années à travers les directives de la CIVAM.


Il fait bon de constater que ces différents rassemblements des confrères contribuent à nous relancer avec courage dans la mission que nous devons accomplir dans nos églises respectives et à être plus efficaces et disponibles pour le service des jeunes.


Fraternellement en Don Bosco…. Miguel Angel OLAVERRI, sdb




1 LE PERE VALENTIN DE PABLO,

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CONSEILLER REGIONAL POUR L’AFRIQUE


En février 2003, le Père Valentin de Pablo était de passage à Yaoundé pour quelques jours. Le 20 février 2003, il répondait à nos questions.


- Père, depuis avril 2002, vous êtes Conseiller Régional pour l’Afrique. Vos premières impressions sur ces pays que vous commencez à visiter ?

- J’ai voulu faire une visite rapîde de la Région pour connaître les confrères, les lieux et avoir une première vision d’ensemble sur toute la Région. Aujourd’hui, je me trouve ici pour rencontrer les deux Conseils Provinciaux de l’AFO et de l’ATE. Je souhaite écouter les priorités, et connaître les défis de chaque Province. Ces quelques jours au Cameroun et en Guinée Equatoriale, représentent pour moi une étape très utile pour connaître la présence salésienne sur cette zone.

L’an dernier, nous avons organisé à Johannesbourg la première Conférence des Provinciaux de toute l’Afrique. C’était très important. Depuis cette réunion, la Région est entre les mains des Provinciaux. Durant le sexennat précédent, le Conseiller Régional réalisait la visite extraordinaire des Provinces. Il animait la Région avec des programmes de rencontres. Maintenant, c’est la Conférence des Provinciaux elle-même qui choisit les priorités d’animation de la Région. Des commissions ont été constituées pour cette tâche, telle celle de la Pastorale des Jeunes ou celle de la Formation. Le Régional préside la Conférence et convoque aux rencontres. Il aide les commissions, mais ce sont les Provinciaux qui cherchent les priorités et les orientations de réponse.


Douze cents salésiens dans 42 pays d’Afrique

- En ce moment, un certain nombre de vos programmes sont déjà prévus. Pouvez-vous nous en parler ?

- Nos Programmes sont ceux du Recteur Majeur et de son Conseil, et il y a aussi le travail du Régional avec les Provinciaux. Dans sa première réunion à Johannesbourg, la Conférence des Provinciaux a analysé les situations et choisi des orientations. Je pense que nous pouvons regarder l’avenir de l’Afrique salésienne avec confiance. Presque la moitié des confrères de la région sont autochtones. En Afrique en effet, nous sommes présents dans quarante-deux pays avec douze cents religieux. Presque la moitié de ces confrères, soit plus de cinq cents, sont originaires de la région. Ils sont les fruits du Projet Afrique. Nous avons donc les ressources suffisantes pour avancer.

Mais de grands défis nous attendent. La phase précédente a été celle de la grande expansion de ce Projet Afrique, et aujourd’hui nous avons à consolider nos présences. Nous sommes dans un moment très délicat qui demande une formation attentive des jeunes confrères à leur identité salésienne. Nous avons à préciser nos critères de discernement, et d’accompagnement. Un autre défi est celui des communautés salésiennes elles-mêmes. Elles sont l’expression du charisme salésien. A travers la communauté, le charisme se fait visible. Il se révèle à travers l’offre éducative, l’action évangélisatrice, le travail de promotion humaine. La qualité de nos communautés est à la base de notre épanouissement en Afrique. Nos communautés donneront leur témoignage grâce à l’apport de chacun

Recueilli par JB BERAUD




2 CAMEROUN YAOUNDE, MAISON PROVINCIALE

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Le retour de Gervasio

Gervasio Riloha est arrivé à la Maison Provinciale de Yaoundé, le 27 mars 2003. De retour de Nairobi, Kenya. Il sera ordonné prêtre le 24 mai 2003 à Malabo par Mgr Ildefonso Obama Obono, Archevêque.

Il a quitté Yaoundé ce 11 avril 2003, pour rejoindre sa Guinée Equatoriale natale. Pendant son séjour à notre Maison Provinciale, il s’est prêté aimablemnt à nos questions. Regards sur l’enseignement théologique au Kenya.


- Gervasio, tu reviens donc de Nairobi au Kenya, où tu viens de passer quatre ans pour étudier la théologie. Tes impressions ?

Il est clair que c’est une richesse de se trouver dans un autre pays. Vous y découvrez une autre culture, d’autres mentalités. Vous vous apercevez qu’il y a, bien sûr, une Afrique, mais avec une grande variété de différences entre chaque région.

Un des points qui m’a particulièrtement frappé, c’est l’ambiance des liturgies. Les célébrations eucharistiques sont animées très différemment de ce que j’ai vécu en Guinée Equatoriale. C’est beaucoup plus dynamique. Les chants naissent du terroir lui-même. Les gens sont créatifs. En Guinée, nous avons tendance à répéter ce que nous connaissons déjà.


Au Kenya, de nombreux habitants viennent de l’Inde. Qu’as-tu découvert sur le peuplement du pays ?

Les gens qui sont venus de l’Inde sont certainement doués pour le commerce. Ils sont très entreprenants et organisés.

La Congrégation avait d’abord envoyé des missionnaires italiens. Puis constatant cette présence indienne, elle a adressé des demandes aux Provinces de l’Inde. Les salésiens indiens sont actuellement nombreux et estimés dans les communautés et dans le pays.

Une petite difficulté peut-être ! Les populations venues de l’Inde ont tendance à se retrouver entre elles. Elles ne se mélangent pas forcément aux autres.


Combien êtiez-vous au Scolasticat de Théologie ?

Nous étions une soixantaine venus d’une vingtaine de pays, en majorité africains. Ce chiffre était beaucoup plus bas il y a quatre ans. Les plus nombreux étaient alors des indiens, des polonais, des italiens. Aujourd’hui, parmi nous, il y a aussi quelques salésiens latino-américains, philippins, sri-lankais, et certains sont venus de la Biélo-Russie.


Les cours vous sont donnés dans la maison salésienne où vous résidez ?

Non, nous étudions à l’Université catholique, qui dépend de la Conférence des Evêques d’Afrique de l’Est. Nous sommes au « Tangaza College ». La plupart d’entre nous sont religieux, de différentes Congrégations. Très peu de séminaristes diocésains sont avec nous. Dans l’école, la méthodologie est très forte. Tout est prévu, préparé. Tous les cours se font en anglais. Pour l’admission à l’école, un certificat de niveau universitaire est exigé.


Combien êtiez-vous au total ?

Environ 1500, venus de 70 Congrégations. Outre la Théologie, on peut étudier aussi les Sciences de l’Education, la Sociologie, la Vie religieuse.


Comment s’est fondée votre école ?

Elle est l’œuvre de plusieurs Congrégations. Deux salésiens en ont été Directeurs. Aujourd’hui, nous y avons un professeur, docteur en théologie. C’est le Père George Kocholical. Il est Indien. Il est Docteur en théologie systématique. Il enseigne aussi en écclésiologie. Parmi nos professeurs, certains sont religieux. D’autres sont laïcs. D’autres encore ne sont pas catholiques. Il y a par exemple une professeur baptiste qui enseigne la psychologie pastorale. Elle est kényane, et a étudié aux USA.

Recueilli par JB BERAUD

3 CAMEROUN YAOUNDE

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Conférences Théologiques

à l’Université Catholique d’Afrique Centrale


Le Campus de cette institution située à Nkolbisson a abrité du 25 au 27 mars dernier la 8° édition des Conférences Théologiques. Le thème choisi est particuliérement intéressant : «  La réception de Vatican II en Afrique : Quarante ans après ».

De brillants professeurs se succèdent : l’historien Jean Paul Messina, les abbés Antoine Babé, Marcus Ndogmo, Antoine Essomba, Messi Metogo, Pierre Tshisuaka. Ce Concile a connu la première participation d’ évêques noirs. Leur contribution fut souvent appréciée. On cite volontiers les riches apports de Mgr Jean Zoa, ancien archevêque de Yaoundé, qui se trouvait à la rédaction du document Gaudium et Spes.

Comment a été reçu ce Concile ? Les résultats ne sont pas les mêmes partout. Certains pays ont déjà réalisé de grands éfforts d’application. D’autres ont encore beaucoup à faire. La réception d’un Concile nécessite beaucoup de temps, mais les fruits en sont la croissance des communautés chrétiennes. L’Afrique doit se mettre résolument au travail pour que l’application de Vatican II soit éffective partout. Ce travail se fera en conformité avec le Magistère et avec toutes les composantes écclésiales. Les textes de ce Concile demandent un vrai changement de mentalité. A tous les niveaux, il est urgent de redécouvrir Vatican II.

Roland MINTSA sdb.


4 CAMEROUN YAOUNDE – MIMBOMAN

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Carême et catéchèse

« Un saint triste est un triste saint! » Notre communauté avec les chrétiens de la paroisse, les jeunes du centre professionnel et ceux de la Cité des jeunes, a réfléchi sur la lettre du Pape: « Avancez au large! »

Une catéchèse a été organisée pendant le temps de carême, pour aider les chrétiens à mieux préparer la fête de Pâques. Elle a été répartie en trois temps pour les communautés de zones. Nous nous sommes partagés les thèmes de la lettre de Jean Paul II:"Avancez au large!

Une question se pose à tous maintenant. Comment contempler le visage du Christ, comment repartir du Christ et comment être témoin de l'amour du Christ dans notre milieu de vie? Nous n'avons donné que des pistes pour que chacun s'efforce de vivre et d’être témoin de Jésus. Merci au Seigneur qui nous a donné le courage de parler, et de partager sa grâce et son amour.

Léon MUSAAS sdb


4.1

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4.1.1 CONGO – BRAZZAVILLE

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4.1.2 A « Brazza-Don Bosco travailler, c’est prier !

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« Fais bien ce que tu as à faire », aimait dire Don Bosco. La Communauté salésienne de la Cité Don Bosco relit son action dans le temps du Carême. Regards.

Nous avons essayé de sensibiliser les jeunes au temps du Carême par nos causeries du lundi en début de journée, ce moment que nous appelons «l’Accueil».


Annoncer l’Evangile

Ces causeries, de quinze à quarante-cinq minutes, rassemblent tout l’établissement en deux groupes d’une petite centaine de jeunes chacun. Elles sont l’occasion tout au long de l’année de créer un climat, d’assurer une cohésion et une formation humaine, pédagogique, religieuse et salésienne...

Plusieurs de ces lundis de Carême ont permis à ces jeunes de suivre une partie importante d’une vidéo sur Jésus, de sa comparution au Sanhédrin jusqu’à la Crucifixion et la Résurrection. Nous avons été étonnés de l’attention et de l’intérêt que ces jeunes de 17 à 23 ans venus de tous horizons, ont manifesté durant ces temps de vidéo religieuse.


Chantiers sur la Cité

La Cité Don Bosco est actuellement en pleins travaux de constructions, sous la houlette du Frère Roger Auvinet, notre économe. Rien de grandiose :

1-un bloc-toilettes (actuellement, il n’y a que deux WC pour les 200 jeunes et 1 pour les encadreurs),

2-l’achèvement d’un hangar resté à l’état de squelette depuis la guerre du 5 juin 1997,

3-la poursuite du mur d’enceinte.


Une communauté au service des jeunes

Les quatre sections du Centre professionnel (Mécanique automobile, électricité, menuiserie, et tournage-soudure), avec 195 jeunes en début d’année, fonctionnent normalement du lundi au vendredi, de 7h30 à 16h30. La communauté salésienne s’y investit dans l’encadrement pédagogique direct : Le Frère Pelayo assure 18 heures de cours en section électricité, le Père Pierre Chopin, 14 heures en français et formation humaine, -

Ronel, un de nos postulants, donne 12 heures de français aux classes de 1° année, et Jérémie, postulant à  « Brazza-St Charles », 9 heures en section électricité.

En plus, dans le cadre d’une formation conjoncturelle courte et spécifique pour ex-miliciens, nous avons accueilli, dans ces 6 derniers mois, 36 jeunes que l’on nous a présentés. Nous les recevons dans le cadre d’une organisation et d’un financement externes.


Stages en entreprises

La plupart des jeunes doivent faire deux stages chez des artisans ou dans des entreprises durant leur formation professionnelle à la Cité Don Bosco. Cette année, environ 135 jeunes feront de tels stages. Ils doivent les trouver eux-mêmes, avec notre aide et nos conseils bien sûr. Les encadreurs sont « missionnés » pour visiter ces jeunes sur leurs lieux de stage, à raison de deux fois par mois en moyenne. Frère Pelayo peut maintenant faire visiter allègrement Brazzaville à tout nouveau venu, tellement il a dû zigzaguer dans les rues et ruelles de la ville pour dénicher les chantiers ou lieux de stage de ses élèves !

A part cela, que dire ? Une interrogation nous reste. Dans le circuit de formation des salésiens en ATE, y-en a-t-il pour la relève dans les Centres professionnels ?

4.1.3 Raymond GILLET et la communauté salésienne

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4.1.4 CONGO – BRAZZAVILLE

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La Fête de la Jeunesse à Saint Charles Lwanga


Le vendredi 11 avril les jeunes animent le Chemin de la Croix. Ils traduisent en "lari" les textes du missel des dimanches.

Le samedi 12 avril, c’est le Concert sur la Paix. L'église est pleine. Nombreux sont les enfants et les jeunes. Après la prière de l'animateur, l'aumônier leur souhaite la bienvenue et les remercie d’être venus. Puis il commente brièvement le Message de S.S. Jean-Paul II :"Voici ta Mère !".

"Aux sons des "ngongi", des tam-tam, des guitares, des orgues, jeunes de Makélékélé, louez le Seigneur!" Les chorales des paroisses Kisito et St Charles Lwanga, nos « Kisitos », les Tambourinaires de l'Armée du Salut et les C.B.E. de l'Eglise Evangélique éxécutent des chants magnifiques, et des danses à la manière de David devant l'Arche. Une véritable campagne d'évangélisation ! Le curé les remercie et encourage à poursuivre cette animation priante.

Le dimanche des Rameaux, nous débutons la cérémonie au podium avec un groupe restreint car l'église est archicomble et aussi l'extérieur. Procession jusqu'à l'église et bénédiction des palmes. L'eau du bénitier ne suffit pas. Un acolyte nous accompagne avec un seau d'eau bénite. Chacun veut que cette eau le touche. Après l'homélie, c’est le "nsisani". Deux par deux, les groupements viennent déposer leur aumône dans leur panier. Tandis que les groupes se succédent, une "commission" compte l'argent. Et on annonce les montants. Les applaudissements fusent. Leur durée dépend de la consistance de leur quête. Vous allez me demander combien la Paroisse a récolté ! Ce n'est pas important. Considérez plutôt la "sainte" émulation, l'élan généreux de leur coeur et la joie d'aider leur paroisse.

"Hosanna au Fils de David !"

Vincent MUNSHYA

5 GABON : NOUVEAU DIOCESE A PORT-GENTIL

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Mgr Matthieu Madega,

premier évêque du cinquième diocèse gabonais

Le 19 mars 2003, Mgr le Nonce Apostolique au Gabon annonce la création d’un nouveau diocèse pour l’Eglise de ce pays. La région de l’Ogooué Maritime qui comprend Port-Gentil, Gamba, Omboué est la nouvelle entité ecclésiastique et Monseigneur Matthieu Madega en devient le premier évêque. Récit de notre correspondant sur place.


Le 19 mars dernier, solennité de Saint Joseph, le Père André Ndiomo, l’abbé Grandet et le Père Benoit Dieme descendent à Libreville, convoqués comme d’autres curés et ouvriers apostoliques de l’archidiocèse « pour une importante déclaration ». Comme nous venons de terminer la première phase d’installation du relais local de Radio Sainte Marie, les milieux paroissiaux sont donc toute ouïe, collés aux récepteurs de radio pour suivre en direct ce que le Nonce a à dire. Il s’agit de dispositions de sa Sainteté le Pape Jean-Paul II.. Elles concernent l’érection de Port-Gentil en diocèse, et la nomination de Monseigneur Matthieu Madega Lebouakehan comme premier évêque de ce cinquième diocèse de l’Eglise Catholique au Gabon. Nous n’avions même pas fini d’exulter de joie depuis qu’à Port-Gentil nous recevons la radio catholique de Libreville – avec possibilité d’émettre des tranches locales – que le second cadeau vient nous couper le souffle.

Et rassurez-vous, les choses vont vite par ici, au moins d’après les prévisions. Lors de l’investiture de Mgr Matthieu le 25 mai prochain, une semaine après les confirmations - qui auront lieu chez nous à Sainte Barbe – la nouvelle circonscription sera démembrée de la métropole dont elle dépendait jusqu’ici.


Cette consécration de la deuxième ville du Gabon fera suite à celle de Libreville, en septembre 1955, à celle de Mouila, en décembre 1958, à celle d’Oyem en mai 1969 et à celle de Franceville en octobre 1974.


5.1

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5.1.1 Qui est Monseigneur Matthieu Madega 

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Né le 6 juillet 1960 à Mbigou, diocèse de Mouila, il suit des études secondaires ecclésiastiques aux petits séminaires de Sindara et de Saint Jean à Libreville, au Collège Bessieux et de l’Immaculée Conception, de 1975 à 1983. Après ses études à l’Université Omar Bongo, il est envoyé à Rome pour y suivre des cours de philosophie et de théologie. Il est ordonné prêtre le 29 décembre 1991 dans sa ville natale. Il retourne à l’Urbanianum de Rome, puis à Strasbourg, où il obtient une maîtrise en Philosophie, en Théologie et en Droit Canon. Il est aussi diplômé de l’Institut d’études françaises de Touraine (Tours) et de la Chambre de Commerce de Paris. Au bout de quatre ans, il revient au Gabon et doit assumer le rectorat du nouveau Grand Séminaire national St Augustin de Libreville, en même temps qu’il enseigne philosophie et théologie. Le 18 mars 2000, soit trois ans avant les « événements de ces temps-ci », il est promu évêque titulaire de Zallata, auxiliaire de l’archevêque de Libreville. Outre le Nzebi, sa langue maternelle, et le français, il parle l’italien et connaît l’anglais, l’allemand et l’espagnol.


Pour Mgr Matthieu à qui incombe la tâche de poser les jalons du nouvel évêché, les décisions du pape sont certainement le fruit du dynamisme de la foi qui se développe dans ce pays, même s’il y a « du pain sur la planche » pour les Pasteurs et pour l’ensemble de l’Eglise dans cette capitale économique où sectes et fétichisme rivalisent d’ardeur, jusque dans les rangs des « bons catholiques ». Avec la venue de ce Pasteur que la population marigovéenne connaît déjà, il va falloir apprendre à « bâtir sur le Roc ». Oh non pas les maisons ! Celles-ci peuvent toujours reposer sur du sable comme partout dans cette île Mandji. C’est notre vie de foi que Mgr Matthieu va essayer, avec toute la famille de l’ex-doyenné, de fortifier par ses trois fonctions épiscopales d’enseignement, de gouvernement et de sanctification.

Père Alphonse OWOUDOU, sdb


Un salésien se souvient de son élève Mathieu Madega

Le Père André Ndiomo, curé de la paroisse « Sainte Barbe » nous précise : « Je l’ai eu comme élève à Sindara »

« J’ai été élève à Sindara, de 1968 à 1972. Je m’y trouvais avec Grégoire Assiéné, aujourd’hui sdb, et Thomas Monang, actuellement prêtre diocésain. Apollinaire Onanena, autre compagnon, était aussi avec nous.

Sindara était séminaire d’aînés. J’y ai fait de la 6e à la 3e. Sindara est un gros village à 30 kilomètres de la petite ville de Fougamou. Notre Directeur était le Père Nihouarn. Parmi nos enseignants, nous avons eu les Pères Noël Calvarin, François Laigo, Pierre Chopin, Laurent Bloyet, Rémy Laurendeau, André Voland. De 1977 à 1979, j’ai été dans cette même maison, cette fois comme stagiaire. Notre Directeur était le Père Henri Caniou. Le Père Paul Ebome faisait aussi partie de la communauté. Durant ce temps de mon stage, j’ai eu comme élève notre futur évêque Mgr Matthieu Madega.

Parmi nos élèves, d’autres aussi sont devenus prêtres. Je cite Justin Bouala, Jean-René Mezui, ainsi que Aloïse Mouanga, et Serge Pasquier, tous deux aujourd’hui décédés.

Recueilli par JB BERAUD

TCHAD : N’DJAMENA

Une équipe rayonnante - AL SALAM ALEK UM


Au moment où nous mettons sous presse, nous recevons un long message de N’Djamena. Un correspondant anonyme nous retrace tous les événements depuis janvier 2003. Nous le remercions bien vivement, et l’invitons à laisser sa signature la prochaine fois. Nous l’invitons aussi à nous adresser avant le 15 de chaque mois les dernières nouvelles recueillies. Une façon simple de « vivre la communion ! »


Que le vent qui traverse nos murs et la grande cour vous transmette nos salutations.

Tout d’abord nos excuses pour le long silence. Il importe ici de faire un récapitulatif de nos activités passées durant ces derniers mois.


La « St Jean Bosco » avec Mgr Vandame

Au mois de janvier, Don Natalino a pris part à la rencontre des Directeurs qui a eu lieu à Pointe Noire au Congo. Il en est revenu tout rechargé et plein de zèle comme toujours.

La Saint Jean Bosco n’est pas passée inaperçue. Les préparatifs se sont déroulés durant de longues heures : décoration de la maison et de la chapelle communautaire. Tous sans exception sont au four et au moulin.

Mgr Vandame, Archevêque de N’djamena, après avoir répondu présent chez nous le 25 décembre, nous honore une fois de plus de sa présence en ce grand jour. Etaient aussi invités les religieux, religieuses, prêtres et parents des confrères salésiens de la place.

La Sainte Messe est célébrée par Monseigneur, accompagné de ses collaborateurs salésiens et du doyen de notre zone. La « Mangiare », repas familial, est accompagnée de musique, d’histoires et de rire. Tout terminé, viennent les « snap shuts » puis la diaspora.

Le dimanche suivant, c’est le tour du Centre de Jeunes. Moments d’explosions et

détonations de joie. Après un nettoyage complet de l’enceinte, tout est prêt. La messe est célébrée par don Natalino qui insiste sur l’importance de l’animation dans la cour. Puis, suivent : jeux, danse, repas, spectacle, concours, remise de prix aux plus méritants, mot du soir suivi du chaleureux « Bèrè », « à demain ».


6 Centre de Jeunes et Semaine de la Femme

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Le traditionnel « presbyterium » a lieu cette année à Bakara ; centre de retraite, voisin du Grand séminaire. Don Agustin prend part à ce rassemblement qui pour lui est toujours fort enrichissant. : « C’était admirable de voir l’archevêque faire la vaisselle et le nettoyage »

Le 16 février, Don Natalino part en Italie pour deux mois. Nous le souhaitions vivement car sa santé devenait fragile. Il lui fallait du repos et aussi, prendre contact avec des personnes bienfaitrices.

Pendant ce temps, Ludovic, directeur adjoint du Centre prend les commandes du bateau, soutenu par la communauté.

L’activité majeure est les jeux d’ACARSI, qui rassemble les établissements de la ville dans le cadre d’une compétition artistique, sportive et culturelle. C’est un moment pour nous de lutte contre la violence en milieu scolaire, après l’assassinat sur notre ville de professeurs par des élèves.

Le mois de mars se révèle haut en couleurs avec la Semaine de la Femme que le Centre a organisé en lien avec la Journée Internationale de la Femme. Le thème est « Femme et santé de la reproduction ». Au programme, sport, cuisine, exposition, spectacle, film débat, formation EVA. Grande réussite de toutes ces manifestations féminines avec le soutien sympathique de tous les jeunes du Centre.


Mission en « Pastorale familiale »

Don Agustin part pour Bahili; vers le sud du pays, pour une session de formation en Pastorale Familiale. Avec son équipe, il doit installer une section de Pastorale Familiale dans cette localité. Ce séjour lui a plu; malgré la grande chaleur qui force les personnes à dormir dehors; tandis que les chambres deviennent de véritables fours. Mission accomplie, il retourne au bercail. Quelle joie de le voir arriver !

Fin mars, Simplice fait une retraite avec les enfants de la petite chorale de la paroisse à Atrone, chez les sœurs de l’Assomption. Les deux jours ssont bénéfiques pour les enfants. Dans les causeries avec leurs accompagnateurs Patrice et Alfonso, ils comprennent ce qu’est le Carême et ce que l’on attend d’eux comme jeunes choristes.

Le temps est partagé entre les chants, la prière, les jeux, le dessin et bien sûr les repas.

Le boum de joie est le coup de fil de Don Natalino qui nous annonce son retour.

Le 9 avril, il est là. Arrivée vers 5 h du matin. Réveil général et accueil.

Notre « père » est de retour. Sur les visages, on peut voir ce large sourire qui va jusqu’aux oreilles. Il nous raconte tout, et nous, si contents de l‘écouter, nous restons suspendus à ses lèvres.


Messe Chrismale 2003 sur la Paroisse des salésiens

Du 10 au 13 avril, Ange Ghislain fait une sortie avec les Kemkoguis (cops monde), dans un village éloigné. Une bonne expérience pour lui.

Bain au fleuve, repas ensemble dans le même plateau, la boule (couscous ou encore fufu), les jeux, les chants, la prière, les causeries éducatives et l’orientation vers de nouveaux groupes, pour continuer après les Kemkoguis. A pied ils sont allés, à pied ils sont revenus. Nous les avons accueillis avec des coups de sifflets, stoppant la circulation, chantant et jouant du tam-tam. Don Natalino qui les attendait depuis plusieurs heures sous un soleil de 41° à l’ombre, exprime toute sa joie de voir les enfants revenir à la maison.

Pour la célébration des rameaux, notre paroisse a été sollicitée par la télé cette année. Et la Messe Chrismale a été célébrée aussi dans notre paroisse par Mgr l’Archevêque. Que de bénédictions !

Comment pourrions nous terminer sans vous annoncer cette bonne nouvelle ?

Nous avons mangé des fruits de notre jardin. Entre autres, pastèques, bananes, tomates, carottes et en attente, papayes, mangues et citron. Nous prions pour que le soleil sous lequel la communauté propose de faire cuire un œuf sur et sous le sable, ne détruise pas ces belles plantes.

QUE LA LUMIERE ECLATANTE DE PAQUES BRILLE A JAMAIS DANS NOS CŒURS UNIS A CELUI DU FILS DE L’HOMME.

Auteur : X. ANONYME
Auteur supposé : Simplice TCHOUNGANG



6.1

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6.1.1 MALI Des nouvelles de Denis Soro

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Réguliérement, Denis, fidèle à tous ceux qu’il a côtoyé à Yaoundé durant quatre ans, nous fait part de ses découvertes de jeune prêtre.


Je viens de rentrer d'un premier week-end de camp avec les enfants de 8 à 17 ans. Une

belle expérience! Il n’y a que de rares occasions d’avoir de telles activités, et elles produisent toujours une grand joie chez les enfants et chez leurs animateurs. Il y avait 39 enfants, 4 animateurs, une religieuse et moi. Nous avions aussi deux « mamans » pour nous faire la cuisine. Le camp avait pour thème : « L'épanouissement de l'enfant dans le groupe ». Par ailleurs comme nous avons fait les sept kilomètres de route en marchant comme des pèlerins, trois carrefours nous ont permis de réfléchir et de partager sur le message du Pape pour le carême : « Il y a plus de bonheur a donner qu'à recevoir ».. Bien évidemment le partage était à la portée des enfants ! Nous avons été tous heureux de l'expérience aussi bien de la route que
de notre séjour durant le camp qui a duré vendredi, samedi et dimanche. Nous ne sommes rentrés que hier soir et déjà ce matin je commence la préparation pour la Journée Paroissiale des Jeunes ( JPJ ). Ce sera le Week-end prochain, du 4 au 6 avril à 30 km de Sikasso. Là, aussi, nous irons à pied et le thème de la marche sera en ce temps de carême, autour de l'Exode, tout comme le peuple hébreu.


Denis SORO, 1 avril 03


INTERNET :

NOTRE MENSUEL « @te.media » SUR LE « WEB » 


Le site salésien « www.salesien.com » de PARIS, Province de France, publie depuis plusieurs mois des nouvelles d’Afrique. En particulier, les pages qui concernent l’ATE y sont renouvelées régulièrement grâce aux apports de « @te.media ».


La dernière présentation mise à jour début avril 2003 reproduit plusieurs articles d’ « @te.media ». Nous avons relevé les suivants.

Cameroun : Ont été repris les textes de J.-M. Mindja « Journée Mondiale de la femme », C.Bellanga « En famille à Kribi », L.Musaas « Un visage souriant », et C. Tchawa « Le décès de Sœur Christine ». Tous ces articles sont dans « @te.media » N° 33 d’avril 2003.

La Centrafrique est représentée par « Nouvelles de Bangui » paru en « Dernière heure N°33 » et « Colonie de Vacances différente » de Désiré Djeckam ( N° 29 )

Le Congo se signale par le « 1er Festival théâtral de Pointe-Noire », et par des nouvelles envoyées par Vincent Munshya ( N° 33 )

Du Gabon, on découvre la « Session sur les techniques d’évaluation » ( N° 33 )

Du Tchad, le Site Internet a gardé « Un saint au service des jeunes » ( N° 32 )

Chacun de nos pays est très bien présenté avec sa carte géographique en couleur. Le site est intéressant à suivre et permet des « ouvertures faciles » sur d’autres Provinces, ainsi que sur le site central sdb de Rome et sur toutes les informations du Vatican. Découvrez-le et envoyez des nouvelles à @te.media. Elles pourront être lues dans le monde entier.

La Rédaction de « @te.media »




7 L’ordination sacerdotale de Francesc Macia

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aura lieu à Sabadell ( Espagne ) le dimanche 6 juillet 2003


L’ordination sacerdotale de Frédéric Mbayani

8 aura lieu à Pointe-Noire ( Congo Brazaville ) le dimanche 27 juillet 2003

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L’Inde aussi lit « @te.media »

« Thank you Fr.for your news. Regards,

Fr. Darryl D'Souza sdb,

Provincial Delegate for Social Communication SDB West E-zine April 4, 2003



EN BREF EN BREF EN BREF EN BREF EN BREF


Yaoundé : Journée sacerdotale
Le jeudi 10 avril 2003, cette journée placée en préparation à la Semaine Sainte, se déroule à Mvollyé, au Centre Jean XXIII.
Une bonne centaine de prêtres répondent à l’invitation du Père Joseph Akonga Essomba, administrateur diocésain. Quelques salésiens sont présents aussi. L’équipe paroissiale de Mimboman est là, avec les Pères José Miguel Prieto, Antoine Tanguy, et Artur Bartol. De la Maison Provinciale sont venus Grégoire Kifuayi et Jean Baptiste Beraud.

La réflexion est placée cette année sous le signe de la « Charité ». Le Père Albert Ottou, responsable diocésain de la Caritas, fait part de l’organisation actuelle de Caritas, sur le plan paroissial, diocésain, national et mondial. Il en rappelle aussi les fondements théologiques. Suivent des carrefours sur les différentes pratiques des secteurs, un temps de réconciliation et le partage fraternel d’un sympathique repas de fête.

Ces journées sont toujours des « signes d’Eglise » importants, et pour nous, religieux, l’occasion de renforcer des liens apostoliques avec des prêtres de paroisses, de mouvements, de séminaires ou d’universités, avec qui nous sommes appelés à collaborer.

( La Rédaction )

Vatican : cinq salésiens à la Curie Romaine

L’Osservatore Romano du 1er avril 2003 publie les différents organismes de la Curie Romaine et leurs membres. On y relève les noms de cinq salésiens.

1 - Congrégation « Doctrine de la foi » : Mgr Angelo Amato, Secrétaire.

2 – Comité pontifical des Sciences historiques : Dom Cosimo Semeraro, Secrétaire.

3 – Bibliothèque apostolique vaticane : R. P. Raffaele Farina, Préfet

4 – Librairie Editrice vaticane : Dom Claudio Rossini, Directeur

5- Typographie polyglotte vaticane : R P Elio Torrigiani, Directeur Général.

( La Rédaction )

Libreville : les premiers jeunes

Le 2 avril dernier, le "Centre de jeunes Don Bosco Mikolongo" a démarré. A l'invitation de Frère Serge, une trentaine de jeunes du quartier sont venus visiter les terrains de foot sur la concession et les ont adoptés. Ils mettent maintenant de l'animation chaque soir tandis que de notre côté, nous aménageons le terrassement de la zone qui jouxte la résidence. car les pluies y entament déjà de larges espaces. Les gradins, en cinq niveaux sur un dénivelé de 6 mètres nous permettrons de disposer d'un site remarquable pour des activités de jeux, et de théâtre. ( Henri CANIOU )

8.1

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8.1.1 Libreville Le Père Gilles Delalande

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vient de rentrer le 10 avril. Il s'est aussitôt replongé dans la pastorale paroissiale. Nous espérons que sa santé continuera à s’améliorer. ( Henri CANIOU )



9 Vers le Père

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Madeleine DISNER est décédée le Dimanche des Rameaux 13 avril 2003. Nièce du Père Germain LAGGER, Madeleine, fille de Hanni, sœur du Père Germain, est morte d’un cancer après deux ans de maladie. Elle laisse son mari, Jean-Luc, sa fille Emilie, 16 ans, son fils Gabriel, 14 ans. Infirmière, assistante sociale, Madeleine a été accompagnée à ses obsèques par de nombreuses personnes âgées ou même malades. Témoignage de son rayonnement que nous confions nous aussi au Seigneur Ressuscité.







Pour notre prochain numéro 35 de « Juin, Juillet, Août 2003 »,

adressez-nous vos articles avant le 15 mai 2003


( Les textes qui nous arriveraient après le 15 mai ne pourront pas être publiés dans ce numéro. Ils devront attendre celui de septembre 2003 )


Faites–les parvenir au Père Jean Baptiste Beraud ,

Maison Don Bosco, BP 16 07 Yaoundé

ou à ans.yde@refinedct.net


Utiliser l’adresse électronique, c’est nous faciliter notre travail.





BON ANNIVERSAIRE MAI 2003


04 NDONG Pedro 22 NGUEMA Faustino

09 OLAVERRI Miguel Angel 26 SILVERANS Désiré

15 JORGE Vicente 27 BIYOGUE Virgile

18 MPASSI Ludovic 28 AYOMA Christian

20 GANGOSO José 30 MACIA Francesc









@te.media

Salésiens de « Don Bosco »Direction : Miguel OLAVERRI

Maison Provinciale Administration : Augustin HERNANDEZ

B.P 1607 Rédaction :Jean Baptiste BERAUD

YAOUNDE (Cameroun) Roland MINTSA

Tel : (237) 222.22.39

Edition espagnole : José Antonio VEGA












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