Icône endommagée


Icône endommagée





N° 31 – janvier février 2003

Vice- Province Salésienne « Notre Dame d’Afrique »

Afrique Tropicale - Equatoriale

B.P. 1607 - Yaoundé – Cameroun

Tél. (237) 222.22.21 Fax : (237) 222.22.51. E-mail :< ans.yde@refinedct.net >


EDITORIAL

Tu peux compter sur moi… Je compte sur toi… !


Nous étions presque tous les confrères responsables des communautés de notre Province, réunis à Pointe Noire au Congo.

Un partage qui en dit long sur nos vies s’est tissé au fil des jours. Construire la fraternité n’est pas une mince affaire mais nous voulons croire qu’il est possible d’avancer vers une fraternité plus forte, véritable, et solide. Mais que faisons-nous de nos fragilités… ?

Je vous livre cette belle réflexion d’Anthony Bloom, moine orthodoxe, qu’un confrère a bien voulu me partager. Je vous la transmets aussi en toute simplicité :



A moins de regarder une personne et de voir la beauté en elle, nous ne pouvons l’aider en rien.

On n’aide pas une personne en isolant ce qui ne va pas chez elle, ce qui est laid, ce qui est déformé.

Le Christ regardait toutes les personnes qu’il rencontrait : la prostituée, le voleur, et voyait la beauté cachée chez eux.

C’était peut-être une beauté déformée, abîmée, mais elle était néanmoins beauté.

Il faisait en sorte, que cette beauté rejaillisse.


C’est ce que nous devons apprendre à faire envers les autres. Mais pour y parvenir, il nous faut avant tout avoir un cœur pur, des intentions pures, l’esprit ouvert, (ce qui n’est pas toujours le cas) afin de pouvoir écouter, regarder, et voir la beauté cachée.

Chacun de nous est à l’image de Dieu, et chacun de nous est semblable à une icône endommagée.


Mais si l’on nous donnait une icône endommagée par le temps, par les événements, où profanée par la haine de l’homme, nous la traiterions avec tendresse, avec révérence, le cœur brisé.

Peu nous importerait qu’elle soit abîmée, c’est au malheur qu’elle soit abîmée que nous serions sensibles

C’est à ce qui reste de sa beauté, et non à ce qui est perdu, que nous attacherions de l’importance.

C’est ainsi que nous devons apprendre à réagir envers chacun.


Pourquoi ne pas voir en chacun de nos confrères et de nos communautés abîmées, ce qui reste de leur beauté ? Nous gagnerions en qualité de vie et de « signifiance ». Je vous invite à écouter, regarder, et voir la beauté cachée, avec le cœur de Don Bosco notre Père et modèle.


Fraternellement… P. Miguel Angel Olaverri, sdb


1 SPECIAL CONSEIL PROVINCIAL

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2 Le compte à rebours

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3 Visite du Conseiller Régional

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4 En Famille Salésienne à Kribi

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5 Du 25 au 28 décembre 2002, la Famille salésienne s’est retrouvée dans la maison de Bibambwé pour refaire ses forces. Cette année les trois communautés du Cameroun étaient présentes, la Maison provinciale, Mimboman, et Ebolowa. Aux salésiens, s’étaient joints coopérateurs et postulants de Yaoundé et d’Ebolowa. La légère chaleur n’a fait qu’augmenter l’envie des uns et des autres d’apprécier la douceur des eaux de la plage. Les moments inoubliables restent les célébrations eucharistiques. La Famille salésienne prend donc forme même si beaucoup reste à faire. Qui n’a pas pas pu apprécier les beaux chants entonnés par Jean Marc, coopérateur d’Ebolowa ou ceux de Maman Marguerite de Mimboman Tous se sont sentis en famille et ont manifesté leur joie.

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