ATE MEDIA AVRIL 2002


ATE MEDIA AVRIL 2002



N° 24 – avril 2002


Vice-Province Salésienne "Notre Dame d'Afrique"

Afrique Tropicale - Equatoriale

B.P. 1607 - Yaoundé – Cameroun

Tél. (237) 2.22.22.21 Fax : (237) 2.22.22.51. E-mail :< ans.yde@refinedct.net >

EDITORIAL


Le Christ est mort et ressuscité pour nous. Alléluia !


En ce froid matin du Dimanche des Rameaux à Rome se tient le rendez-vous de milliers de jeunes venus accueillir la Parole du Christ à travers la voix du Pape Jean Paul II.


Un sentiment d’universalité se dégage de toute la foule réunie sur la place St. Pierre. A nos côtés des pèlerins tchèques expriment leur émerveillement devant cette foule de jeunes brandissant des drapeaux de toutes couleurs et nationalités. Ils sont si fiers de nous communiquer pourquoi ils sont là qu’on sent immédiatement la force d’une Eglise soutenue par le Christ malgré toutes ses faiblesses.


La cérémonie est belle, rythmée, recueillie et fortement participative. Les énormes écrans de télévision transmettent à toute la foule l’image de cet homme âgé, fatigué, handicapé physiquement parlant, mais bien dans sa tête et dans son cœur. C’est simplement émouvant de voir la force de l’Esprit à travers ses paroles. Des paroles inspirant la confiance, l’amour, le courage de vivre en Eglise, pour transmettre à la société le Christ plus vivant que jamais, mais un Christ nécessairement crucifié.


« Très chers jeunes, seulement en Jésus-Christ, vous trouverez le sens de votre vie. Seulement en Jésus-Christ vous trouverez la lumière sur votre chemin. Seulement en Lui, vous deviendrez ses témoins crédibles, et vous serez en compagnie des hommes, sel de la terre, et lumière du monde ». Ainsi ouvre le Pape la cérémonie des Rameaux.


Son homélie, d’une beauté extraordinaire invite les jeunes à l’audace : « Vous, jeunes, avec votre enthousiaste et attentive participation à cette solennelle célébration, vous montrez que vous n’avez pas honte de la Croix. Vous n’avez pas peur de la Croix. Qui croit en Jésus crucifié et ressuscité porte la Croix en triomphe, comme preuve irréfutable que Dieu est amour ». Le silence est total, les caméras de télévision transmettent les images captivantes des jeunes qui boivent littéralement les paroles chaleureuses de Jean Paul II.


Les longs moments de la Passion, chantée entièrement comme dans un musical préparé spécialement pour les jeunes, subjugue la foule. Miracle d’une liturgie préparée à la perfection, source d’éducation et de célébration joyeuse de la foi.



Suivent les intercessions en polonais, en arabe, en français, en swahili, en philippin, en portugais et en allemand. Et le Pape de conclure :

« Aide-nous Seigneur, à prendre le large et à avancer en eaux profondes ».


Et il convoque les jeunes à Toronto en Juillet prochain.


A vous tous, chers confrères et amis, je souhaite aussi une grande joie dans la certitude que le Christ est toujours fidèle sur notre chemin. Je vous invite à rester en communion avec nous en cette première semaine d’Avril où nous aurons les élections du Recteur Majeur et de tout le Conseil Général ici à Rome.


La Vie est plus forte que la mort ! Alleluia !


P. Miguel Angel OLAVERRI, sdb





ME VOICI, SEIGNEUR




Le soleil décline tout doucement vers sa demeure,

La nuit de son manteau couvre peu à peu le jour,

Et me voici, Seigneur, à tes pieds, les yeux fixés sur toi.

Toi, l’époux que mon âme desséchée cherche nuit et jour.

Je suis indigne de t’épouser, de toucher ta scintillante robe,

Prends pitié de moi, de ma laideur.

Laisse-moi te regarder, te contempler !

Dans le pain, ta présence réelle au milieu de moi, que j’ignore !

Fais qu’un jour, ce jour où mon âme s’élèvera vers toi

Je te découvre, ô mon sauveur, mon maître.

Maintenant, que je te sache dans le pain !

Ouvre mes yeux aux merveilles que j’attends !


Eynem MAGUERGUE, novice salésien




1 Noviciat salésien Don Rinaldi, Gbodjomé, Togo, 18 février 2002

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1.1 SPECIAL : REGARDS SUR LE CG XXV

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Ouverture : Le Dimanche 25 février s’est ouvert à « Rome - La Pisana » le 25e Chapitre Général des Salésiens.


Participants : Le CG XXV réunit 231 salésiens qui représentent 16 805 confrères présents dans 128 pays du monde. Les Conseillers généraux sortants et les Provinciaux y participent de droit. Les autres ont été élus dans leur Province. Quelques invités complètent cette assemblée.

Les capitulaires viennent des cinq continents : 2 d’Australie, 6 de cinq pays d’Afrique, 55 de 17 pays d’Amérique, 40 de 8 pays d’Asie, et 128 de 19 pays d’Europe. L’âge moyen est de 52 ans. Le plus âgé des participants a 74 ans et le plus jeune en a 27.


Un message du Père Miguel Olaverri

daté du 28 février 2002 nous apprend : 

« Hier est venu nous donner le mot du soir le Supérieur Général des Carmes, le Père Macisse qui a été durant 7 ans président de l'Union des Supérieurs Généraux des Religieux. Il a parlé sur les défis de la vie religieuse actuelle

Aujourd'hui c'est la Mère Antonia Colombo qui est venue pour la "buona notte". Elle nous a expliqué le cheminement suivi par les FMA en préparation à leur Chapitre Général qui s’ouvrira en septembre.

Cet après-midi nous avons fait une célébration au tombeau de don Vecchi. Moment émouvant pour tous. Demain matin, le Cardinal Maradiaga préside notre eucharistie»

Le Père conclut en nous disant qu’il est un peu fatigué. Il faut en effet attendre parfois longuement son tour pour avoir accès à un ordinateur et d’autre part le supérieur de l’ATE reste un joueur assidu… des matchs de foot-ball qui ont lieu chaque jour de 14h 00 à 15h 00.


Communication : La Commission Capitulaire pour la Communication a été établie. Elle est formée de 7 membres. Parmi eux, pour l’Afrique, Grégoire Assiéné, délégué de l’ATE ( ANS – Rome, 1er mars 2002 )

2 Débuts mouvementés Le dimanche 3 mars 2002, vers 11h 00, à Yaoundé, le Père Guy capte la nouvelle de l’accident du Père Luc Van Looy, Vicaire du Recteur Majeur.

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Le Père Martinelli à la présidence du CG25 : Ce 4 mars 2002, le Père Luc Van Looy, « serein et de bonne humeur », a nommé son remplaçant à la présidence du CG25 pendant la période de son absence, en désignant le Père Antonio Martinelli en tant que Conseiller Général le plus âgé.

La date de l’élection du 9° successeur de Don Bosco : Le 7 mars, l’assemblée a décidé que les élections du nouveau Recteur Majeur et de son Conseil se dérouleraient du 2 au 8 avril 2002.

Le retour du Père Van Looy : Ce 16 mars, le Père Luc Van Looy a quitté la Clinique Pie XI où il a été opéré, et peu après il a repris son rôle à la présidence du CG XXV

Recueilli par la Rédaction



L’ ATE EN MARCHE





CAMEROUN - YAOUNDE

MAISON PROVINCIALE


3 Le voyage marathon du Père Agustin

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Le Père est allé le 20 février 2002 à Rome pour une Rencontre avec les Provinces Fondatrices de l’ATE. L’occasion était propice à l’occasion du CG XXV qui débutait quelques jours après. Le Père n’a pas eu le temps de « tourner en rond ». Récit.


Je suis arrivé hier soir chez moi, à Salamanca… L’avion a démarré de Yaoundé avec une heure de retard. En arrivant à Douala, surprise. Dans la salle d’attente, je trouve Désiré Silverans…Nous avons attendu jusqu’à trois heures du matin dans cette salle, puis encore trois autres heures dans l’avion. Finalement, nous sommes partis à 7h 00 du matin…

Jeudi dernier, 21 février, j’étais à Paris, le vendredi à Rome. Samedi, nous avons eu la réunion avec les Provinces fondatrices de l’ATE. Elle s’est bien passée. Tous ont apprécié le travail réalisé. Je prépare maintenant le budget qui m’a été demandé.

Dimanche 24 mars, j’étais à Rome, lundi à Paris, mardi et la matinée de mercredi à Bruxelles, l’après-midi à Paris, et hier, jeudi à Madrid puis à Salamanca. Lundi 4 mars, j’irai à Madrid, pour diverses affaires, envois d’achat, comptes à la Province de Madrid, visite à Silvano, dont la maladie progresse… Le vendredi 8 mars, j’ai rendez-vous à Salamanca avec un ophtalmologue. Le dimanche 10, j’irai à Paris pour être le lundi à Bonn. Ensuite, retour à Paris pour rentrer le 13 à Yaoundé. C’est un vrai marathon !

Agustin HERNANDEZ PORTAL


YAOUNDE – MIMBOMAN

Quand le dialogue interreligieux est dans la rue


Le Père Antoine Tanguy, sdb, raconte :  « C’était le jour de la fête du mouton pour les musulmans. Pour eux, cette fête rappelle l’histoire d’Abraham qui a cru qu’il pouvait rendre gloire à Dieu en offrant son fils Isaac. Pour des musulmans, leur récit sur Abraham est très proche du nôtre. Je voulais connaître le programme de leur journée et leur souhaiter leur fête. Sortant de Mimboman, je suis allé à la Mosquée d’Essos, près du marché ». Récit et souvenirs.



- Père Tanguy, c’est donc à Oyem, au Gabon, que vous avez, il y a quelques années, vécu de nombreuses rencontres avec des musulmans ?

  • Oui, il y a de cela cinq ou six ans, lorsque j’étais à Oyem, j’allais régulièrement

rencontrer des musulmans. Souvent même j’étais invité chez eux. L’imam était sur la rue, devant sa porte. Je stoppais ma voiture. On discutait. Ces contacts sont importants. Il faut d’abord dialoguer. L’imam m’invitait à rencontrer les dignitaires. Nous allions à la prière. Il y avait un magasin tenu par des musulmans. Lorsque j’y passais, les gens disaient :« C’est le Père Tanguy ! C’est ce Père qui vient prier chez nous ! »

Ces échanges ont amené de jolis gestes entre nous. L’imam connaissait notre travail au Centre salésien. Pour la fête de Don Bosco, il me parle un jour des enfants de l’Ecole coranique. Il souhaite que ces jeunes « de chez eux » apportent quelque chose aux enfants de Don Bosco. Il m’a remis cette année-là 10 000 cfa pour acheter des lots pour nos enfants afin de mieux célébrer avec eux notre saint Fondateur.

La rue permet vraiment beaucoup de contacts. Je disais à ces amis musulmans le seul mot d’arabe que j’avais appris au Maroc, au cours d’une colonie de vacances : « Barakalaoufic », c’est à dire « Merci », ou encore « La bénédiction d’Allah soit sur toi. ».

C’est un peu comme en breton : « Dou ho penigo » « Que Dieu vous bénisse ! »

Quand je repense à ces rencontres, je constate qu’aujourd’hui cela fait partie de l’évangélisation. Chaque fois qu’il visite un pays, Jean Paul II ne manque jamais de rencontrer les musulmans partout où ils sont. Il les salue et cherche à dialoguer avec eux.

Pour moi, chaque fois que dans la rue, devant une mosquée, je parlais avec l’imam, j’avais l’impression qu’entre un homme de Dieu comme lui en dialogue avec le prêtre que je suis, nous arrivions à mettre en commun non seulement des préoccupations religieuses, mais aussi le souci des populations d’Oyem.


- Vous continuez donc maintenant à Yaoundé l’action menée hier à Oyem. Vos impressions sur cette rencontre ces jours-ci avec les musulmans de Yaoundé ?

- Je cherchais l’imam pour lui souhaiter une bonne fête. Comme je ne l’avais pas rencontré dans la mosquée, j’ai demandé : « Il habite loin ? ». « Non, à côté ! » m’a-t-on répondu, mais ( souriant ) lorsqu’on dit « à côté », ici, c’est toujours un peu loin. Alors quelqu’un m’a conduit vers lui, et j’ai trouvé l’imam entouré de trois ou quatre dignitaires. J’ai appris ensuite que parmi eux se trouvait l’un de ses interprètes pour la langue française. Deux journalistes étaient là aussi. Ils se faisaient expliquer le sens de la fête du jour.

L’imam leur a parlé d’Abraham. Un des journalistes se tourne vers moi : «  Et pour vous, Père, est-ce que Abraham est aussi un personnage ? »

« Bien sûr, c’est le chef de file !». Nous discutons un peu avec les journalistes, puis l’imam demande à un jeune d’aller chercher le repas. Le ramadan est terminé. Ils ont eu la prière le matin. Ils peuvent maintenant manger. Pour les chefs, la nourriture préférée et recommandée ce sont les reins et le foie. Alors arrive devant nous tout un plat de petits morceaux de viande avec des fourchettes. On peut prendre avec les doigts ou avec la fourchette.

C’est ainsi que j’ai eu la joie de partager ce plat et de boire le thé chaud avec cet homme et ses amis au jour de leur Fête, la joie en pleine ville de manger sous un arbre et de dialoguer comme autrefois ces gens qui s’étaient retrouvés sous le chêne de Mambré.


Yaoundé, mardi 12 mars 2002, recueilli par JB BERAUD




1- Dans vos diocèses vos évêques publient des textes.

Ce sont souvent des pages très riches des «  Signes des temps ».

Merci de nous les adresser.


2 - Par des bulletins, des tracts, vous programmez des activités, des fêtes.

Merci de nous faire parvenir ces « papiers ».

LA REDACTION de @te.media ans.yde@refinedct.net


CAMEROUN – EBOLOWA

4 La parité « Hommes-Femmes en question

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En différents endroits les Centres de Jeunes Don Bosco regroupent aujourd’hui jeunes filles et jeunes gens dans des Comités « Justice et Paix ». Suivant les enseignements de l’Eglise, ils travaillent à donner aux uns et aux autres le sens de leur responsabilité dans la société. L’exposé ci-dessous ne manquera pas de leur poser des questions. Les intertitres sont de notre publication.

LA REDACTION de @te.media


5 La Commission nbsp; Justice Paix et Développement du Diocèse d’Ebolowa Kribi est très active. Le 23 février 2002, elle a tenu au Centre Professionnel « Don Bosco d’Ebolowa, une plate-forme à l’intention des Associations féminines et mixtes sur le thème « La parité Hommes-Femmes en politique 

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6 Cette plate-forme s’inscrit dans la série des causeries éducatives que la Commission a engagé avec le soutien du projet canadien « pro-démocratie 

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Trois intervenants avaient été sollicités : le Docteur Lucien Ayissi, philosophe, chargé de cours à l’Université de Yaoundé 1, Mme Béatrice Elom, journaliste, présidente de la « Fondation pour les femmes africaines », de M. Pierre Bihina Mbarga, chef de service des programmes et de l’information à la CRTV-Sud.

Mme Agnès Magaly Biakeu, deuxième adjoint au Maire de la commune rurale d’Ebolowa, était chargée de modérer ce débat dont l’actualité n’est plus à démontrer en ce moment où l’heure est au renouvellement des organes de base du parti RDPC et aux préparatifs des prochaines élections municipales.


Domination masculine

Pour le Docteur Lucien Ayissi, il existe un contraste au Cameroun entre « la majorité démographique des femmes et leur minorité politique. »

Au quotidien les femmes servent surtout à animer la galerie politique et, pendant les élections, à offrir leurs suffrages. «  Elles sont donc politiquement une quantité négligeable »,

au moment même où les hommes ont le beau rôle et assument la plupart des responsabilités dans un système marqué par l’hégémonie masculine. Cette domination des hommes à l’échelle sociale et politique semble reproduire, selon le Docteur Ayissi, la domination de l’homme dans l’ordre domestique où le mari tient également le beau rôle. Pour résoudre « cette crise de parité »qui marque ainsi les rapports politiques dans la cité et assurer à la femme un accès progressif à une plus grande représentativité politique, l’intervenant propose aussi bien chez l’homme que chez la femme , une véritable « révolution culturelle ».Cette révolution culturelle devra par l’éducation « libérer les mentalités de leur ancrage à l’ordre phallocratique. »


Vers un engagement politique de la femme

A la suite du Docteur Ayissi, Mme Béatrice Elom a constaté pour le déplorer qu’au Cameroun les femmes représentent 51% de la population. Elles sont nombreuses dans les partis politiques , mais elles n’y jouent que les seconds rôles : faire la cuisine, danser, servir de décor pendant les cérémonies publiques. Au niveau de l’Etat, la représentativité politique des femmes est faible : à peine deux Ministres, deux secrétaires d’Etat et plus rien. Dans ce contexte, s’est demandé l’intervenante, quel Cameroun, quel Etat et quelle démocratie voulons-nous construire ? Achevant son propos, Mme Elom a invité les femmes à se présenter comme candidates au même titre que les hommes, dans la perspective des prochaines élections.


Position traditionnelle ou confusion des genres ?

Enfin, ramant à contre-courant des deux premiers intervenants, M. Pierre Bihina Mbarga est parti du constat du déséquilibre « hommes – femmes » dans la salle elle- même de la réunion, un déséquilibre significatif en faveur des hommes. Il en a tiré la conséquence qu’en société hommes et femmes ont des rôles distincts, les hommes étant destinés naturellement aux activités « extérieures » au domiciles conjugal et les femmes aux activités « intérieures »

La femme n’a pas autant de capacité que l’homme ; elle ne peut donc être son égale. Son rôle est d’encadrer les enfants, qui sont d’abord ses enfants. Voilà pourquoi elle doit être écartée des cercles politiques. C’est en ce sens, estime l’intervenant, qu’aucun des apôtres de Jésus-Christ, qui étaient, selon lui, ses ministres et son gouvernement, n’était une femme. Cela signifie que la charge de la gestion des problèmes politiques revient à l’homme qui ne saurait de bon gré la concéder, fut-ce pour l’équivalent d’une once à la femme.

Un débat très enlevé a suivi les trois interventions. La commission « Justice et Paix » se propose de poursuivre la réflexion en zone rurale. Les localités d’Ambam, Bimengue, Fnamngal et Minkane ont été choisies à cet effet.


Jean Maurice Emmanuel NOAH

Coordinateur de la Commission diocésaine « Justice et Paix »

EBOLOWA

7 Mobilisation contre les MST

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Le samedi 23 février 2002, le Centre Professionnel Don Bosco s’est vu littéralement envahi par des jeunes des différents établissements de la ville. Tous ces étudiants avaient été sélectionnés pour recevoir une formation de « Pairs – Educateurs ».


Dès leur arrivée, les participants sont salués par le responsable général de l’AFVP, « Association Française des Volontaires du Progrès ». Ce mot de « Bienvenue » est suivi de la présentation du planning de la session. Deux animatrices, l’une de l’AFVP et l’autre de la Croix-Rouge camerounaise, dirigent les exposés.

La définition, le rôle et les qualités d’un « Pair - Educateur » sont précisés avec soin. Les participants sont appelés à informer et à éduquer les personnes de leur milieu sur les « Maladies Transmissibles Sexuelles », MST/SIDA et leurs conséquences. Les animatrices insistent sur les conséquences sociales, économiques, et psychologiques de cette maladie.

Une pause a lieu à 11h 10. Les travaux reprennent à 13h 00 avec des exposés sur les modes de transmission, de prévention et sur les techniques de sensibilisation. Une évaluation permet de s’assurer que le message est passé. La session se termine avec la distribution du matériel de travail. Les deux animatrices qui ont dirigé la formation suivront l’action de tous les jeunes participants.

Christophe TCHAWA



BULLETIN SALESIEN

Faites- nous parvenir vos réactions sur le N°1

Avez-vous essayer de l’utiliser avec des groupes ?


EBOLOWA

7.1 Dans la Famille salésienne, les Coopérateurs

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Un jour, le Père Fabien Lijot commence à Ebolowa l’association des coopérateurs salésiens. Mais il doit s’absenter et le groupe reste quelque temps sans aumônier.


C’est alors que le Seigneur nous envoie le Père Emmanuel Kipulu. A son arrivée dans la paroisse, le Père Emmanuel reçoit plusieurs charges. Vicaire paroissial, il est aussi coordinateur de la Pastorale des jeunes, aumônier du «  Rosaire » et délégué aux coopérateurs salésiens.

Le mercredi 13 février 2002, il invite à une « première rencontre » de prise de contacts tous les membres coopérateurs, anciens et nouveaux. Vingt et une personnes, toutes engagées sur la paroisse, répondent à son appel.

Après la prière, le Père présente brièvement la vie de Don Bosco, souligne l’importance des coopérateurs dans l’entourage salésien et parle de leur mission. Il précise que les membres adhérents seront invités à une formation accélérée sur les méthodes de travail et sur la pédagogie de Don Bosco avec les jeunes, ainsi que sur d’autres projets salésiens.

Le groupe apprécie cette réunion. Tous se sentent très animés. Le Père donne alors la parole à Madame Rina. Elle a été coopératrice en Italie. Elle commente à son tour la mission exigeante de l’Association fondée par Don Bosco pour travailler à l’évangélisation des jeunes.

La rencontre se termine par l’élaboration du programme de l’année. Un thème est choisi. Les jours et heures des rencontres sont décidés. Il reste à se mettre au travail et à prier le Maître de la moisson.

Francis MVONDO, coopérateur salésien


CENTRAFRIQUE - BANGUI  GALABADJA


Un Carême profondément vécu

Le carême est un temps fort pour les chrétiens. La communauté salésienne de Galabadja a invité les paroissiens à le vivre sérieusement.

En ce temps, l’Eglise rappelle aux chrétiens le développement des « 4 P » (Pénitence, Prière, Partage et Pardon). Sur cette même lancée, les salésiens encouragent les prières des mouvements et fraternités. Les fidèles participent au Chemin de croix. La messe est dite chaque mardi dans les différentes communautés de base à tour de rôle. L’argent des quêtes est reversé à « Caritas » et à « Saint Vincent de Paul » pour les familles les plus démunies de la paroisse.


Un président pour les Supérieurs Majeurs de Centrafrique

Pendant le temps du Carême l’ Eglise reste en recherche. Et parfois l’ Esprit Saint fait des démarches inattendues.

Du 15 au 17 mars 2002, s’est déroulée l’ Assemblée Générale des Supérieurs Majeurs de Centrafrique.

Un point du programme prévoyait la nomination d’un nouveau président pour trois ans. Le résultat de l’élection paraît incroyable mais vrai : le nouvel élu n’est même pas Provincial. Le Père Albert Vanbuel a été désigné par ses pairs. Il représentait le Père Provincial au nom des salésiens en RCA. Le Père Albert n’a pas osé refuser, étant donné que la vie consacrée en RCA est vraiment en recherche de solidarité avec l’ Eglise locale.

L’ Assemblée avait choisi comme thème : " Autorité dans la société nouvelle ". Le Père Jean Marie Bulumuna, vice-provincial des O.M.I. à Kinshasa, avait préparé les participants par un exposé sur ce sujet.

Que Dieu soit là avec le souffle de son Esprit !

Albert VANBUEL



7.2 TOGO GBODJOME

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7.3 La Saint Jean Bosco au noviciat

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7.4 Au noviciat salésien Don Rinaldi, la fête du fondateur des salésiens est devenue une journée annuelle attendue par toute la population environnante. Croquis.

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En ce 3 février 2002, nous célébrons l’anniversaire de la mort de notre saint patron

Jean Bosco. C’est sa fête.

Tous les enfants des patronages des neuf villages voisins sont invités. Les novices vont les chercher. La messe est animée par les enfants eux-mêmes. Elle est célébrée par l’abbé Jean qui prépare le Père Martin au sacerdoce.

A l’heure du repas, chaque groupe a son endroit réservé. Puis suit la grande animation. Chaque village présente son programme : Kpogan, Agbair, Agbata, Dagué, Amedé, Hurvé, Togokmé, Kjota, Gbodjomé, Agbodan. Théâtre, danses, chants illustrent la vie de Don Bosco.

Vient ensuite la grande Kermesse avec plus de vingt jeux : tennis, fouille des sandales, ballon prisonnier, course en sacs, course à la bouteille, mots croisés, basket, chasse au trésor.

Tous les enfants sont heureux. A 17h 30, la fête se clôture. Le Père Maître offre aux animateurs un petit cadeau d’encouragement pour leur mission d’engagement auprès des jeunes.

Berthollet NKOUNKOU, novice salésien

8 Une nouvelle force nous est donnée

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Le début d’un noviciat laisse toujours de profonds souvenirs. L’un des novices de la promotion 2001-2002 retrace ces premières heures.


Les novices des deux Provinces ont fait leurs premiers pas au soir du 18 septembre 2001. Quelques jours plus tard, du 23 au 29 septembre, ils entrent en retraite que leur prêche le Père Maître Emilio : « C’est un temps favorable ! Le Seigneur passe avec sa grâce ! » Des résolutions sont prises : disponibilité, ouverture, abandon au Seigneur, dialogue avec Lui, discernement, écoute, attention en compagnie de Marie.

Après un long trajet de six mois, les novices sortent pour aller se ressourcer au Monastère des Sœurs Clarisses. Du 11 au 15 février, ils prennent le temps de faire un examen de conscience, demander à Dieu de progresser encore. Il faut un temps de silence pour bien répondre à l’appel de Dieu, bien discerner si le Seigneur m’appelle sur les chemins de Don Bosco. Le cadre est bon, éloigné du monde. Il nous permet de prendre un nouveau souffle pour terminer ce que nous avons commencé.

La retraite est guidée par le Père Guillermo, assisté du Père Maître Emilio et l’assistant Paul. Le prédicateur nous aide à réfléchir sur « la communauté et la mission ». Nous sommes au grand complet, les dix-neuf novices. La retraite se déroule dans la sérénité. Nous vous portons dans nos prières et nous nous soutenons les uns les autres.

Berthollet NKOUNKOU


8.1 Félicitations au Bulletin Salésien

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Le premier numéro du Bulletin salésien publié par les salésiennes de l’AFO et les salésiens de l’ATE a suscité de nombreuses réactions. Un novice s’exprime.


En lisant le premier numéro du Bulletin salésien, j’étais très content. Enfin s’est réalisé le rêve que moi-même je nourrissais en entrant dans la Congrégation pour notre Province. Je crois que cette publication est un moyen efficace pour éduquer et éveiller la conscience des jeunes. Il l’est aussi pour évangéliser. J’en suis vraiment fier et vous encourage. J’espère avec ma petite expérience de journalisme, participer dans la mesure du possible à la vie de ce Bulletin. Je suis aussi heureux que le poème du jeune de Sarh de notre « Lien Journal » soit également repris dans le Bulletin.

Comme premier numéro, il est magnifique. Mon souhait est que le Bulletin salésien traite des problèmes qui minent la jeunesse en proposant des solutions concrètes. Qu’il consacre aussi une place à la promotion de la littérature des jeunes auteurs. Car ici au noviciat, il y a de potentiels poètes et écrivains. Si, avec le temps, la Province peut penser à une Maison d’Editions pour les œuvres salésiennes en Afrique, ce sera extraordinaire.

Eynem MAGUERGUE, novice salésien


Les Jeunes et la Confession


Point n’est besoin d’être un grand observateur pour se rendre compte qu’aujourd’hui le sacrement de Réconciliation est en crise chez les jeunes. A l’approche de Pâques, Daniel se pose des questions.

Ils communient au cours des messes mais c’est à peine si on les voit aller se confesser. Comment expliquer cette désaffection du sacrement de Pénitence ? Sont-ils maintenant sans péché ? « Non ! », nous dit Saint Jean, car si nous disons : « Nous n’avons pas de péché, nous nous égarons nous-mêmes et la vérité n’est pas en nous. » ( I Jean 8 ).

Aujourd’hui encore, certains jeunes ignorent que la confession nous fait bénéficier de la miséricorde de Dieu et du pardon des péchés. Ils se refusent à fréquenter la confession comprise dans l’Eglise comme une cure spirituelle. D’autres oublient que cette dernière corrige en nous les faux pas, soigne les blessures, procure la purification de l’âme, apporte une augmentation de vie divine dans le but de nous introduire dans l’amitié de Dieu et provoque de nouveaux efforts vers la perfection. Sans entrer en détails, ils portent à croire qu’aujourd’hui les jeunes négocient les ambiguïtés en avançant des raisons échappatoires telles que « le prêtre est pécheur ». Alors à quoi bon aller s’agenouiller devant lui ?

D’autres encore disent qu’ils sont peu disponibles pour la confession. On les voit seulement à l’approche des grandes fêtes liturgiques comme Noël, Pâques… Dans ces conditions, je me demande pourquoi ils vont recevoir l’Eucharistie, ce pain devenu Corps du Christ par l’entremise du prêtre « pécheur ».

En marche vers Pâques, faisons comprendre aux jeunes que par la confession, quelque soit le degré de sainteté du prêtre, c’est Dieu qui pardonne. Cela est d’autant plus vrai que le pardon quotidien demandé à Dieu est appelé à devenir visible par la démarche confessionnelle auprès du prêtre. Ainsi, nous reconnaîtrons que par la confession, rien même pas le péché ne

peut nous éloigner de Dieu.

Daniel BOUBELO, novice salésien




EN BREF


Yaoundé : Sortie communautaire pour la Maison Provinciale.


La communauté de la Maison provinciale a réalisé une sortie communautaire du dimanche des Rameaux 24 mars au mercredi 27 mars 2002. Départ sous des trombes d’eau vers Douala le 24 après-midi. Arrivée plus sereine à la Procure des Spiritains en soirée.

Lundi, visite à Limbé et Buea où l’évêque est visiblement heureux d’une cordiale conversation avec notre groupe.

Mercredi, route de l’ouest vers la pittoresque cité de Nkongsamba. Route touristique parsemée de souvenirs en tout genre, y compris les réserves boisées qui ont servi hier de décors à tel ou tel film de « Tarzan ». Bananeraies à perte de vue. Repas économique au choix : lièvre, sanglier ou antilope.

Trois jours sympathiques d’échanges fraternels où chacun apprécie mieux son voisin et où se renouvellent de sérieuses amitiés.


Rome : Benoit Nzié recherche des documents pour sa thèse


« Ma thèse a pour titre « l'oralité dans l’enseignement religieux au Cameroun. »

J'ai déjà eu des colloques avec mon maître de thèse. Il me faudrait des documents au niveau de la Conférence épiscopale, de l’Etat, et des écoles.

S'il y a des fascicules et autres documents susceptibles d'être envoyés par e-mails,

merci beaucoup »









CEUX QUI NOUS QUITTENT


En ce Vendredi Saint 29 mars 2002, au moment où nous mettons sous presse, nous apprenons le décès à Madrid de notre confrère coadjuteur Silvano Ordoñez. Il s’est éteint ce matin à 4h 30. Il avait 63 ans. Silvano a passé 30 ans en Afrique. Il fut l’un des salésiens qui subit l’emprisonnement de Macias en Guinée Equatoriale pendant la triste période de la persécution. Nous porterons son souvenir auprès du Seigneur dans la messe célébrée à son intention dans chaque communauté.


Ce 3 mars 2002, Mademoiselle Marlyse Eba Fotso est décédée à Yaoundé. Agée de 24 ans, Marlyse était la sœur de Mireille, employée à la Maison Provinciale Don Bosco. Une messe dans notre chapelle a regroupé des amis de la famille ainsi que des membres de notre communauté.


Madame Anne Moukoue, tante de Léonie Deugoué, secrétaire à la Maison Provinciale, est décédée ce vendredi 22 mars 2002, à l’âge de 68 ans. Au seuil de la Semaine Sainte, nous assurons toute la famille de nos prières.



Merci de nous adresser vos articles pour notre numéro 25 de mai 2002 avant le 15 avril


Faites–les parvenir à Jean-Baptiste Beraud, Maison Don Bosco, BP 16 07 Yaoundé

ou à ans.yde@refinedct.net


Utiliser l’adresse électronique, c’est nous faciliter notre travail.







Bon Anniversaire :


En avril

le 2 Juan Francisco Nuñez le 20 Anselmo Perez

le 3 Pergentino Borupu le 30 Alphonse Owoudou

le 6 Pascal Tuyisenge le 30 Ferdinando Ricci

le 8 Foster Cerda le 30 Pelayo Obama

le 12 Carlos Nguema










@te.media

Salésiens de « Don Bosco »

Maison Provinciale

B.P. 1607

YAOUNDE (Cameroun)

Direction : Miguel Olaverri

Administration : Agustin Hernandez

Rédaction : Jean Baptiste Beraud Tél. :(237) 222.22.39

Maquette – Diffusion – Secrétariat : Guy Ollivry





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