Editorial


Editorial




N° 22 – février 2002


Vice-Province Salésienne "Notre Dame d'Afrique"

Afrique Tropicale - Equatoriale

B.P. 1607 - Yaoundé – Cameroun

Tél. (237) 2.22.22.21 Fax : (237) 2.22.22.51. E-mail :< ans.yde@refinedct.net >

LE 8ème SUCCESSEUR DE DON BOSCO ( 1931 – 2002 )


Le mercredi 23 janvier 2002, nous apprenions son décès. Un long calvaire de souffrances, de silences, d’impossibilité totale de communiquer s’achevait pour le Père Juan Vecchi, dans l’infirmerie de l’Université de la Congrégation à Rome. De lourdes semaines douloureuses prenaient fin pour ce salésien, la veille de la Saint François de Sales.


Fils d’immigrés

Son élection comme Recteur Majeur le 20 mars 1996, avait permis de rappeler à l’Eglise et au monde que déjà en 1875, Don Bosco avait envoyé ses premiers missionnaires en Argentine. Cent vingt ans après, le fils des immigrés italiens Maria et Albino, septième enfant de la famille, revenait de ces « terres latino-américaines » vers le « pays de ses ancêtres ». Les messagers venus de Turin avaient planté profond.

Dès son jeune âge, Juan est conquis par les salésiens de sa paroisse et de son école. Il a écouté plus d’une fois le récit de son grand père parti d’Italie en 1898 avec la toute petite Maria, deux ans, celle qui sera sa maman. Faut-il chercher ailleurs l’attention qu’il gardera constamment pour tous les « déplacés » de notre époque ?


Formateur de missionnaires

Prêtre à 27 ans, ses qualités d’enseignant et de directeur spirituel le font désigner rapidement pour des tâches délicates de formation. Directeur du Séminaire salésien de Fortin Mercedes, dans la Province la plus australe du pays, au seuil de la Patagonie, il revient ensuite à Viedma, sa ville natale.

Devenu « Conseiller général pour la Pastorale des Jeunes » de 1977 à 1990, il donne toute sa mesure en suscitant une nouvelle impulsion à cette tâche éducative. Véritable visionnaire au sein de cette époque en pleine transformations sociales et technologiques, il assure renouveau et continuité à l’action pédagogique de la Congrégation. D’excellents observateurs modernes, tel le jeune organisme « Vidimus Dominum », n’hésitent pas à dire que bien au delà de la sphère salésienne, son action a fait prendre conscience des coopérations désormais nécessaires entre les divers Ordres religieux.


Aux dimensions du monde

Collaborateur, durant de longues années, du Père Egidio Vigano, au sein du Conseil Général de la Congrégation, il partagea avec lui son amour de l’Eglise et de l’Histoire chrétienne des régions andines d’où ils venaient tous deux. Cette passion des « vastes espaces » les enthousiasma l’un et l’autre, lorsque le « Projet Afrique » se présenta à la Famille Salésienne. En février 1998, lorsque don Juan Vecchi, Recteur Majeur, vint à Yaoundé et à Abidjan, la réponse à qui lui demandait ce qu’il attendait de ces deux nouvelles Provinces jaillit de suite : « J’attends qu’elles puissent nous donner le « Don Bosco africain ».

Le neveu du coadjuteur Zatti parti à 17 ans de son Italie natale, choisissait à son tour le « grand large »

Jean-Baptiste BERAUD


MONSEIGNEUR ANDRE FERNAND ANGUILÉ ( 1922 – 2001 )


Monseigneur Anguilé, archevêque émérite de Libreville est décédé le lundi 10 décembre 2001. Il laisse une Eglise Gabonaise bien enracinée, optimiste, suffisamment inculturée, et d’une réelle ouverture missionnaire. Les sœurs salésiennes et les salésiens lui doivent beaucoup pour leurs diverses implantations au Gabon. Regards sur une vie.



André Fernand Anguilé naît le 15 mai 1922 à Libreville. Il devient servant de messe à Saint Pierre, sa Paroisse d’origine. Son désir de servir Dieu se confirme de plus en plus jusqu’au Grand Séminaire Libermann de Brazzaville au Congo, en 1947. Trois ans plus tard, le 2 juillet 1950, il est ordonné prêtre à la Cathédrale Sainte Marie de Libreville. L’année suivante, il est affecté à la paroisse St Louis à Port-Gentil. Il retrouve sa paroisse d’origine à Libreville quelques années plus tard comme vicaire et bras droit du Père Gervain, auquel il succèdera comme curé en 1956. Son sens de l’initiative et l’efficacité de sa façon d’organiser la mission attirent l’attention de la hiérarchie qui lui confie en 1960 la Direction de l’Enseignement Catholique. Il est le premier ecclésiastique Gabonais à recevoir une telle responsabilité.


L’Abbé Anguilé est nommé évêque le 29 mai 1969. Le 1er août suivant, en la fête de Saint Alphonse de Liguori, à Kampala en Ouganda, il est sacré par le Pape Paul VI. C’est la toute première visite d’un pape dans le continent noir. Officiellement intronisé par Mgr Adam, son prédécesseur, en la Fête de l’Assomption, il dirige pendant 29 ans l’Eglise et l’Archidiocèse de Libreville, jusqu’à sa retraite en juin 1998. Depuis lors, comme archevêque émérite, il continue de contribuer à la consolidation de l’œuvre de Dieu dans l’Eglise du Gabon, tout en assistant de ses conseils, de ses prières et de sa longue expérience, son successeur, Mgr Basile Mvé Engone, sdb, ainsi que tous les ouvriers apostoliques, ses amis d’hier.


Sa dernière visite à Port-Gentil date de Pentecôte 2000, fête paroissiale à Saint Louis. Déjà tous peuvent constater les efforts de cet homme de Dieu pour tenir ferme contre le poids de l’âge, le diabète et les complications rénales. Il y a quelques mois, Mgr Anguilé, souffrant, est évacué en France pour des soins intensifs. Revenu à Libreville, il est interné à la polyclinique Chambrier pour le suivi médical, avec des séances de dialyse à la clinique Owanga. L’illustre pasteur s’éteint le lundi 10 décembre 2001 à 23 heures, cinq mois avant son 80ème anniversaire. Il laisse une Eglise Gabonaise bien enracinée, suffisamment inculturée et optimiste, avec un esprit d’ouverture missionnaire que toutes les Congrégations présentes dans l’Archidiocèse racontent avec fierté et gratitude. Comme le disait le jeune Anicet Kassavi dans un sondage que nous avons réalisé en vue de notre émission Radio : « Nous venons de perdre un pasteur unique en son genre, mais son souvenir et son esprit restent gravés dans nos cœurs ».

Alphonse OWOUDOU, sdb,

aumônier diocésain des jeunes à Port-Gentil


TRAGEDIE DE GOMA : UN APPEL DES SALESIENS


Le Père Antonio Martinelli, chargé des Relations Publiques des Salésiens de Don Bosco

publie un appel à toutes les Autorités pour une prompte intervention face au drame de cette région martyrisée par « dix années de guerres, de camps de réfugiés, de rivalités politiques, d’exploitation financière, d’expropriation des richesses du sous-sol, d’épidémies dévastatrices, auxquelles s’est ajoutée la catastrophe de l’explosion du volcan. »

Le texte mentionne la présence sur place depuis 20 ans des équipes salésiennes et aujourd’hui du VIS. Il en appelle à un sursaut de tous pour la « dignité des personnes »



1 CAMEROUN - EBOLOWA

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2 QUAND LA « VIE SPIRITUELLE EST MISE EN RECETTE

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3 Pierre Célestin ONA ZUE, salésien, est stagiaire à Ebolowa. Ses 27 « printemps sont florissants d’imagination. Si « chez nous, la sainteté consiste à être toujours joyeux personne n’avait encore songé à l’exprimer avec un tel humour… et d’aussi profondes convictions.

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4 Nous vous communiquons l’intégralité de la « potion à vous procurer pour vous mettre « en marche vers les autels NDLR )

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5 TOUSSAINTYL © 100 mg

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6 CAMEROUN – YAOUNDE

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7 CENTRAFRIQUE - BANGUI

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8 Proche des familles, la Communauté St Jean de Galabadja

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9 Au Centre professionnel, des jeunes et des familles se transforment

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10 Ceux qui nous quittent

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