Album du centenaire Janvier 2011


Album du centenaire Janvier 2011

1 Pages 1-10

▲back to top

1.1 Page 1

▲back to top
Il était une fois, Don Bosco au coeur de l’Afrique.
! Dans la plus belle clairière qui puisse exister dans cette
zone. Terres lointaines et pourtant toujours plus proches. Là
bas on respire la paix et on ne s’y crée pas de problème. Un
autre aurait dit, là bas hakuna matata!
! Dans cette contrée peuplées par de groupes d’une
gentillesse indescriptible, sont arrivés six fils de Don Bosco.
Appelés d’abord pour la mission éducative auprès des enfants
de ceux qui étaient arrivés sur ces terres, à la suite de l’élan
lancé et commencé par Léopold II plusieurs années avant.
! Après plusieurs années encore, dans cette même contrée
est née une ville, que l’on a d’abord appelée Elisabethville. C’est
avec M. Emile Wangermée que cette ville paisible est née. De
là partira aussi toute la mission salésienne en RD Congo.
Cette ville est la capitale du cuivre de ce pays! Venez la visiter
vous vous retrouverez sur les traces des premiers fils de Don
Bosco au Congo.
©Commission Provinciale de Communication Sociale 2011
1

1.2 Page 2

▲back to top
IL ÉTAIT UNE FOIS L’AFRIQUE CENTRALE...
Lorsqu’en 1908 la Belgique prit en main l’administration de l’Etat Indépendant du
Congo, jusque-là gérée, en son nom propre, par le roi Léopold II, elle en fit la Colonie
du Congo belge. Le gouvernement commençait par indiquer sur carte les noms des
centres qui justifieraient la création d’écoles pour Africains. Pour le Sud-Katanga, le
choix tomba sur Bunkeya, le seul centre important en ce moment. Pour la gestion des
écoles à fonder le Gouvernement fit appel à des congrégations enseignantes, entre autres
celle des Salésiens. Jusqu’à la veille de leur départ pour l’Afrique, en octobre 1911, leur
destination était Bunkeya. Entre temps le Gouverneur Wangermée venait de fonder
Elisabethville comme nouvelle capitale du Katanga. Il y retenait donc les Salésiens à
leur arrivée, le 10 novembre 1911. Début 1912, à l’emplacement de l’actuel Institut
Imara, ils lançaient une école professionnelle pour enfants noirs et une école primaire
pour enfants blancs.
2

1.3 Page 3

▲back to top
Mgr De Hemptine, Général Gaston Geenen, Ir Jules Cousin
En 1914, juste avant le début de la guerre de 1914-1918, fut décidée
l’école primaire pour noirs au village de Kiniama, à proximité du confluent de
la Kafubu/Luapula. Cette école devait fournir des élèves à l’école
professionnelle d’Elisabethville. En 1917, les Salésiens commencèrent un centre
d’alphabétisation à la cité de Kamalondo, à l’endroit de l’actuel Kitumaini.
On y donnait des cours du soir aux militaires et employés. En 1923, ce centre
fut laissé aux Bénédictins qui y créeront dans la suite l’école Saint Boniface,
car entre temps, en 1921, les Salésiens avaient fondé, à l’emplacement de l’actuel
village de Kafubu, une autre œuvre. Selon la présentation faite aux supérieurs
en Italie, celle-ci devait être un petit séminaire ; dans l’idée de Mgr de
Hemptinne elle devait signifier l’abandon d’une activité salésienne en ville que
celui-ci voulait réserver aux Bénédictins ; présentée au gouvernement, l’oeuvre
devait être une section de formation agricole dépendante de l’école
professionnelle d’Elisabethville ; pour le responsable salésien sur place, le père
Joseph Sak il s’agissait de préparer la future préfecture du Haut-Luapula. La
fondation de la Kafubu fut suivie de celle de la « mission » de Shindaika
(1923), supprimée après deux ans, et de celle de Kilobelobe (1925) qui devint
simple succursale.
3

1.4 Page 4

▲back to top
Mgr Joseph Sak (Haut-Luapula) Mgr De Hemptine (Lubumbashi
En 1925 fut érigée la préfecture apostolique du Luapula Supérieur
avec Sakania comme siège épiscopal. En réalité la résidence épiscopale
restait à la Kafubu. C’est ainsi que la Botte de Sakania fut détachée de
la préfecture apostolique du Haut Katanga. Les fondations missionnaires
de Kiniama et de Kafubu faisaient désormais partie de Sakania. En
1926 on se mit encore à déplacer l’école professionnelle d’Elisabethville à
la Kafubu. Selon la présentation faite au gouvernement, c’était pour
éloigner cette école plutôt bruyante et destinée aux noirs située dans la
zone réservée aux blancs et dans un environnement résidentiel. Pour le
préfet apostolique de Sakania cette école servirait fortement dans le
lancement de la préfecture naissante.
Communauté d’Imara en 1916
Cité de travailleurs à la Kafubu en 1924
4

1.5 Page 5

▲back to top
P. Schillinger et Fr Maus en apostolat à la Kafubu vers 1920
Actuelle avenue Sendwe: Hôtel de ville, palais de justice et
hôpital Sendwe dans le fond
Rond point-bâtiment Grana-actuelle avenue Kasai
5

1.6 Page 6

▲back to top
Que des confrères sur cette photo! Mais l’album du centenaire est d’abord un hommage rendu aux confrères qui se sont dépensés
pour faire de l’Afrique Centrale ce qu’il est aujourd’hui, mais aussi une reconnaissance pour ce qui ont posé les bases de ce que sera
cette Province demain. Les photos-famille comme celle-ci, sont en même temps aussi des exercices de reconnaissance ou
d’identification de confrères. Plus tu en reconnais beaucoup, plus tu es de la famille, essaie d’abord et évalues-toi, toi-même!
6

1.7 Page 7

▲back to top
Le Collège Imara-St François de Sales 1920, C’est la maison du centenaire dans l’histoire de Salésiens de Don Bosco.
7

1.8 Page 8

▲back to top
- Première maison du gouverneur
- Arc des vainqueurs
- Paillotte du parc Imara-Tuendelee
- Avenue Lomami
- Un camion à Lubumbashi
8

1.9 Page 9

▲back to top
Le roi Albert visite Elisabethville (Lubumbashi) en 1928, Au cours de cette visite il avait même inauguré le
complexe hospitalier qui portait son nom.
9

1.10 Page 10

▲back to top
A partir de ce moment, pendant trente ans l’œuvre salésienne à Elisabethville
va se limiter à l’école pour enfants blancs appelée désormais Collège Saint François
de Sales ayant le statut d’école officielle congréganiste. On y complétait
progressivement les cycles d’enseignement. A partir de 1956, l’école ouvrait aussi ses
portes à la jeunesse africaine et depuis 1960 la population scolaire s’est africanisée en
un clin d’œil. C’est au sein de cette école que se créa la station radiophonique de
Radio-Collège. Au départ il s’agissait d’une simple permission de contact
radiophonique obtenue en 1943 en vue de sortir la mission de Kakyelo de son
isolement en saison de pluie. Progressivement cela devint une vraie station
radiophonique pour laquelle fut bâti un bâtiment approprié en face du Collège.
Radio-Collège dut arrêter ses émissions en 1967. C’était dans le contexte de la
rébellion de Schramme. La station de T.V. qui s’était jointe entre temps put continuer
à fonctionner pendant quelque temps au sein du Collège Saint François de Sales.
Dans le bâtiment de Radio-Collège fonctionnait aussi, jusqu’en 1967, une cantine
scolaire, appelée « Sois-Prêt » d’abord pour le Mouvement Scout et en suite au
service de la jeunesse estudiantine en général. Au Collège fut fondé aussi, en 1947, le
mouvement Kiro lequel a fini par encadrer un grand nombre de jeunes de
Lubumbashi. Avec les années la chapelle du Collège s’était développée comme
chapelle publique ouverte aux fidèles de la ville.
C’est à partir de la guerre de 1940-1945 qu’on connut l’augmentation
progressive et rapide de la population des cités de Lubumbashi : Kenya, Katuba,
Bel-Air, Ruashi. La création d’une école professionnelle s’imposa. Ainsi en 1955,
sur la zone neutre, les Salésiens fondèrent l’école professionnelle officielle congréganiste
appelée actuellement Institut Technique Salama. Avec les années cette école a vu
augmenter progressivement le nombre de ses élèves, de ses bâtiments et de ses sections,
jusqu’à créer la section supérieure d’informatique nommée Esis (2002). A l’ombre de
cette école se créa aussi, en 1989, le centre Safina qui se développa progressivement,
avec sa bibliothèque et sa salle de conférence, en centre de formation spirituelle et
culturelle, pour les grands jeunes de Lubumbashi.
Dans un même contexte de croissance démographique et de diminution des
effectifs bénédictins, en 1955, Mgr de Hemptinne confia aux Salésiens la cure
pastorale de la paroisse Saint Amand à la Ruashi, moyennant une convention de 25
ans. Avec les années, cette paroisse va donner naissance à d’autres paroisses : Marie
Auxiliatrice, Saint Joseph, Notre Dame des Pauvres, les succursales de Saint
Hubert, de Kebumba etc. Dans la suite, l’archevêque enlèvera les paroisses de Saint
Amand et de Saint Joseph aux Salésiens. .
En 1959, la province salésienne de Belgique-Congo-Rwanda-Burundi fut
scindée en trois. Les Salésiens du Congo-Rwanda-Burundi formèrent une province
autonome avec le siège du provincial à l’avenue Mama Yemo à Lubumbashi, dans
les bâtiments de Radio Collège. Avec les années, on y développa une procure ainsi
que le Centre des moyens de communication nommé La Colombe. A partir de la
création de la province salésienne d’Afrque Centrale, les Salésiens se sont davantage
intéressés aux œuvres parascolaires au service des jeunes : les plaines de jeux et les
patronages, avec « Tujenge » comme organe responsable, et l’action de la catéchèse et
des média, avec La Colombe comme animateur. Les Salésiens ont prêté aussi, lorsque
la demande se faisait, leur collaboration dans les services diocésain et interdiocésain
du secrétariat, de l’enseignement catholique, de Caritas, du tribunal ecclésiastique et
de la pastorale des jeunes. Le Père Piero Gavioli produisit une série considérable de
brochures « Mbegu » pour l’animation pastorale des jeunes.
La même année, dès qu’il eut pris la charge pastorale de son diocèse, en 1959,
Mgr Cornelis tenta d’augmenter et de diversifier les ouvriers pastoraux, entre autre
en cherchant des prêtres fidei donum. Mais les Salésiens furent aussi sollicités. Il
confia ainsi au diocèse de Sakania, administré par les Salésiens, le soin pastoral des
missions de Kasenga (1959) et de Kashobwe (1960), d’expression bemba. Avec la
modification des limites des diocèses, en 1977, ces missions allaient être attachées au
diocèse de Kilwa-Kasenga. Entre temps elles furent administrées par les Salésiens.
10

2 Pages 11-20

▲back to top

2.1 Page 11

▲back to top
Couvent Imara 1920-1930.
Fin de messe à la chapelle d’Imara.
11
Les Salésiens d’Imara en 1913, avec leurs élèves.

2.2 Page 12

▲back to top
Collège Imara 1912, Les élèves
Collège Imara 1917, Les élèves
Collège Imara 1952
Collège Imara 1962
12

2.3 Page 13

▲back to top
Collège Imara 1920
13

2.4 Page 14

▲back to top
Scaloni Francesco 1914
Sak Joseph 1911-1924
P. Mariage 1911
Fr. Ferraris 1911
P. Sak 1911
Fr. Maus 1911
P. Schillinger 1911
Fr. Verboven 1911
14

2.5 Page 15

▲back to top
A Elisabethville aussi, bientôt appelée Lubumbashi, les Salésiens
furent sollicités. Avec l’indépendance, en 1960, on commença à connaître le
phénomène de la jeunesse délinquante. Des associations civiles, comme le
Lions Club, le Rotary Club, Joie et Lumière et d’autres firent appel aux
Salésiens pour se charger de la gestion d’un Cité des jeunes. Sa création fut
lancée en 1964, à proximité de la Kenya. On y alla tenter à mettre les
jeunes au travail et à leur fournir une saine distraction. Une œuvre
semblable, la Maison des Jeunes, sera fondée en 1969, à la Ruashi, à
proximité de la paroisse Saint Amand. Ce centre a contribué
considérablement à la création de l’artisanat des batteurs de cuivre et des
céramistes dans cette cité.
De 1960 jusqu’aux environs de 1978, la région connut une pénurie
de vocations tandis que la population allait toujours croissant. Le nouvel
archevêque, Monseigneur Kabanga, suivait la ligne de son prédécesseur.
Afin de prêter main forte dans la pastorale des paroisses, autour de 1970,
les Salésiens vont ainsi se charger des paroisses de la Kenya : Sainte
Marie, Saint Cyprien, Saint Benoît, qui jusqu’alors avaient été dirigées
par les Bénédictins. Les Salésiens vont aussi se charger de la paroisse de
Kasungami jusqu’alors succursale de Saint Martin de Katuba et
administrée par des abbés fidei donum du diocèse de Bruges. Cette paroisse
va engendrer celle de Kalebuka.
Progressivement, au fur et à mesure de l’augmentation des prêtres
diocésains, ceux-ci vont reprendre en mains ces paroisses. Un peu plus tard,
autour de 1975, un Salésien, faisant fonction de vicaire dominical à
Tabacongo, sera à la base de la paroisse Maria Bikira mwenye huruma.
Un autre, autour de 1990, commencera à mettre les bases de la paroisse
Saint Marc de Kalubwe en y construisant l’église. Un autre encore érigera
l’église de Saint Abraham à la commune Kampemba.
A partir des années 1970 aussi, les Salésiens ont commencé à
prendre soin des prisonniers de la Kasapa, et spécialement des enfants
prisonniers pour lesquels ils ont fini par créer pour eux l’œuvre de Magone,
à proximité de la Cité des Jeunes, ainsi qu’une autre œuvre semblable au
sein de la Maison des Jeunes de la Ruashi.
Dans les années 1980, suite au départ en 1975 des Sœurs de la
Charité du pavillon Notre Dame de Lourdes au sein de l’Hôpital
Universitaire, le monde ecclésiastique sentait fort le problème des soins
médicaux. Ainsi, en 1986, les Salésiens ont fondé leur polyclinique don
Bosco devenue par la suite polyclinique Afya. A proximité de cette œuvre
surgit aussi le Home Zanin comme maison d’accueil d’étudiants en
médecine.
15

2.6 Page 16

▲back to top
Depuis quelques années les Salésiens connaissaient aussi le problème de la formation théologique de leurs jeunes religieux.
Après plusieurs expériences moins intéressantes d’insertion dans d’autres instituts, ils finirent par créer leur propre institut de
théologie à côté de la polyclinique don Bosco, face à la paroisse Saint Paul. Cet institut devait héberger les candidats salésiens
au sacerdoce des pays francophones d’Afrique. Le Théologicum Saint François de Sales, comme on l’appelle, permet, en quatre
ans, l’obtention d’un baccalauréat en théologie, l’équivalent d’un graduat. La collaboration de cet institut avec les autres instituts
de la ville comme le grand séminaire Saint Paul et l’Institut Malkia, donnera lieu aux journées bibliques de Lubumbashi ainsi
qu’à l’organisation de conférences de formation chrétienne. Il y a aussi l’échange de professeurs. La bibliothèque du Théologicum
répond aussi au besoin de nombreux chercheurs universitaires de Lubumbashi surtout pour les riches collections de sa section
africaniste dénommée CEDEKA (Centre de documentation sur le Katanga et les régions avoisinantes).
! Au début des années 1990, le problème des enfants à risques a surgi. Les Salésiens se sont sentis appelés à s’y intéresser.
Un ensemble d’œuvres vit le jour : celle de Bakanja-Centre, encore à l’ombre de la Cité des Jeunes ; celle de Bakanja-ville au
centre-ville pour les enfants qui y sillonnent ; celle de Chem-Chem (Ruashi), pour la formation agricole ; celle de Jacaranda, sur
le circuit de la Munama, également pour une telle formation. Ces différents centres sont chapeautés par l’œuvre Maman
Marguerite.
! La création et la suppression des œuvres salésiennes à Lubumbashi s’est faite d’une façon assez pragmatique en suivant la
conjoncture du moment ; en répondant aux besoins de la population, de l’Eglise et de la Congrégation. C’est dans ce souci,
profitant de la célébration du centenaire de la présence salésienne en Afrique centrale que le provincial et son conseil ont trouvé
nécessaire d’offrir à la population un lieu de culte et de dévotion mariale appelé « Cité mariale » sur le plateau de Karavia. Le
terrain est encore vide, on espère y implanter un sanctuaire marial et une communauté animatrice.
Texte de Père Marcel Verhulst,sdb-afc
16

2.7 Page 17

▲back to top
Une province, une maison....quelle est cette maison?
17

2.8 Page 18

▲back to top
Chaque construction commence toujours avec une première brique...
18

2.9 Page 19

▲back to top
19

2.10 Page 20

▲back to top
20

3 Pages 21-30

▲back to top

3.1 Page 21

▲back to top
21

3.2 Page 22

▲back to top
Confrères à reconnaître...
22

3.3 Page 23

▲back to top
23

3.4 Page 24

▲back to top
24

3.5 Page 25

▲back to top
25

3.6 Page 26

▲back to top
26

3.7 Page 27

▲back to top
27

3.8 Page 28

▲back to top
28

3.9 Page 29

▲back to top
29

3.10 Page 30

▲back to top
30

4 Pages 31-40

▲back to top

4.1 Page 31

▲back to top
100 ans
AFC
janvier
2011
Des hommes,Une terre et une histoire...
Album du Centenaire de la présence salésienne en RD. Congo 1911-2011
31

4.2 Page 32

▲back to top
Oeuvres Don Bosco RDC
Avenue Ruwe, 1870
Lubumbashi-Katanga
R3D2C
Commission Provinciale de Communication Sociale