Salesian Bulletin (Canada) July-September 2012, Bulletin Salésien (Canada) Juillet-Septembre 2012

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SEPTEMBER


2012




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Éditeur
PAUL COSSETTE
s.d.b.


Édition électronique :
INTERSCRIPT Sherbrooke


Distribution :
PRÉPARATIONS
POSTALES DE L’ESTRIE


Dépôt légal :
Bibliothèque nationale
du Canada
ISSN 261085


Envoi de publication
Enregistrement
no 40007764


BULLETIN
DE LA
FAMILLE
SALÉSIENNE
CANADIENNE


SOMMAIRE


Salésiens et Salésiennes
Coopérateurs et coopératrices
Volontaires de Don Bosco (V.D.B.)
Anciens, Anciennes et Amis de Don Bosco :
Tout un monde, toute une FAMILLE
ont été suscités par SAINT JEAN BOSCO
pour répondre aux appels des jeunes
dans un esprit de service et d’amitié.
À la suite de leur Père, ils ont à cœur
la destinée et le bonheur des JEUNES.
Ils les aident à réussir leur avenir.


Fondé en 1877 par saint Jean Bosco, le Bulletin Salésien, porte-voix de la
pensée du grand éducateur et de ceux qui se reconnaissent en lui et continuent
sa mission, est publié dans 58 éditions en 29 langues. Le Carrefour Salésien,
bulletin salésien pour le Canada, est membre de l’Association Canadienne
des Périodiques Catholiques (A.C.P.C.).


Page couverture : Une centaine de jeunes (3 groupes) du Bosco Bicycle de Sherbrooke
en visite à l’Abbaye Saint-Benoît-du-Lac cet été.
Les Bénédictins célèbrent en 2012 le centenaire de leur monastère.


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ET


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Dieu existe-t-il ? ................................................................................. 3


Don Bosco dans le monde ................................................................. 4


Nouvelles canadiennes ...................................................................... 7


Nouvelles des Ancien/nes du Salésien ............................................... 16


March for Life – Ottawa ..................................................................... 18


Le feu doit se propager....................................................................... 20


140e anniversaire des FMA ................................................................ 22


Salésien Coopérateur béatifié ............................................................. 23


The Real Madagascar ......................................................................... 24


FMA – Sœurs Jubilaires 2012 ............................................................. 27


Bulletin Salésien – Rencontre de Rome .............................................. 28


Nos défunts – La Famille salésienne................................................... 31




3


« Ce que tu as caché aux sages et aux savants,
tu l’as révélé aux tout-petits...»
(Matthieu 11, 25)


Dieu existe-t-il, oui ou non ?
Il en avait assez de chercher
Il voulait en avoir le cœur net.


Il alla trouver un mathématicien
qui a passé des jours et des nuits
à pianoter sur son grand ordinateur
Sans pouvoir mettre Dieu en équation.


Il se rendit alors chez un philosophe
qui a plongé son nez dans des livres
Il en avait toute une bibliothèque
Mais n’y trouva aucun raisonnement satisfaisant.


Il alla trouver un savant éminent
puis un poète, un musicien, un voyant
Chacun a développé sa petite idée
Mais aucun n’a pu le convaincre
Dieu ne se laisse enfermer
dans aucune pensée humaine.


En rentrant chez lui, bredouille
il vit des enfants jouer dans la rue.
Près d’eux enfin, il a découvert
la sagesse et la spontanéité,
la science et la proximité de Dieu.


Bernard Hubler




DON BOSCO


DANS


LE


MONDE


Uruguay : DON BOSCO SUR LES
GRANDES SCÈNES
DU CARNAVAL


En février dernier, la compagnie de théâtre
Texas a mis en scène « Aristophanes », une
pièce de théâtre comique et parodique,
utilisant les traits essentiels de la figure du
saint turinois. On le présente en opposition
avec des scènes s’inspirant du célèbre film
« The Millionnaire ». C’était un chant d’espé -
rance pour une société qui progresse du
point de vue économique mais qui connaît
un rapide déclin dans le domaine des valeurs.
La troupe a joué sur de nombreuses scènes
du carnaval de l’Uruguay, durant le mois de
février.


Sierra Leone : DON BOSCO FAMBUL
RECEIVES GOLD MEDAL


On April 27, Independence Day in Sierra
Leone, the Salesian community from Don
Bosco Fambul was received in the presidential
residence by the president of Sierra Leone,
Ernest Bai Koroma. They received the Presi -
dential Gold Medal in recognition of their
role in addressing issues affecting under -
privileged and disadvantaged children.


The ceremony was broadcast live by
national television. During the press confe -
rence, Bro. Lothar Wagner said : “This award
honors our work and encourages us to make
our social-pastoral work even more effec -
tive.” He added that this award was parti -
cularly directed at the 97 members of the
staff, volunteers and the Salesians who work
every day for the young...


Pérou : « RADIO DON BOSCO »
OUVRE SON SITE


Depuis janvier, « Radio Don Bosco » émet
depuis son nouveau site Internet. Le jour du


Espagne : DON BOSCO SUR TWITTER
Le 31 janvier, fête de la Saint Jean Bosco,


sur Twitter, le nom « San Juan Bosco » est
entré dans les dix premiers mots utilisés de
tout le pays et d’autres pays de langue espa -
gnole, comme la République Dominicaine,
le Venezuela et même le Brésil ! De nom -
breux anciens élèves ont écrit, sur Twitter,
leurs récits des années passées dans les
écoles salésiennes. Ils ont envoyé leurs vœux
à leurs anciens camarades et aux salésiens.
Et de nombreux jeunes, qui fré quentent
actuellement les œuvres salésiennes, ont
raconté ce qu’ils vivaient. Même les presti -
digitateurs et les illusionnistes ont utilisé le
réseau pour célébrer le jour de leur patron.


Nigeria : POUR SERVIR
LA RÉCONCILIATION,
LA JUSTICE ET LA PAIX


Suite aux différentes explosions provo -
quées par le groupe fondamentaliste isla -
mique « Boko Haram », devant des lieux de
cultes chrétiens, la présence salésienne dans
le pays est maintenant dans une situation
d’alerte. Les musulmans apprécient l’effort
éducatif des salésiens, surtout dans le
domaine de l’éducation technique, et de
l’orientation au travail. Toutes les écoles
salésiennes accueillent des étudiants et
également des enseignants musulmans, qui
apprécient souvent le Système préventif de
Don Bosco. Dans les écoles et dans les
centres de jeunes, les idées religieuses ne
sont jamais imposées, on recite les prières
chrétiennes et musulmanes en signe de
respect et de tolérance.


4




lancement du site, l’émission « la musique
jeune comme toi » avait déjà 881 amis et
714 fans sur son profil Facebook. Ses émis -
sions sont aussi écoutées en Corée du Sud,
en France, en Italie, aux États-Unis, en
Espagne et dans toute l’Amérique latine. Au
Pérou, de nombreux oratoires branchent
leurs haut-parleurs sur « Radio Don Bosco »,
les samedis de 15 h à 21 h. Une radio écou -
tée par des centaines de jeunes chez eux,
leur permettant de se sentir proche de la
grande Famille salésienne.


Haïti : LES SŒURS SALÉSIENNES
Dans un pays où l’analphabétisme est


encore fort répandu, les sœurs développent
des formes d’éducation très variées : édu -
cation informelle, formation professionnelle,
activités génératrices de revenus, confé ren -
ces, loisirs, sports, écologie. Il y a huit écoles
maternelles, treize écoles primaires, trois
écoles secondaires, une école normale, trois
écoles professionnelles, sept centres de
jeunes à caractère professionnel, cinq centres


5


d’alpha bétisation et de promotion sociale,
six internats ou foyers, sept patronages pour
enfants ou ados, catéchèse et animation
pastorale, cantine scolaire et un dispensaire
ouvert au public. Ces œuvres touchent
direc tement dix-huit mille jeunes.


Espagne : « BOSCOVISIÓN »,
DES PRODUCTIONS POUR
LE MONDE DES JEUNES


La maison de production « Boscovisión »
a produit, depuis l’an 2000, une quarantaine
de courts-métrages sur les thèmes relatifs au
monde des jeunes. Toutes les histoires ont
une coloration chrétienne. Avec les idées
des jeunes des maisons salésiennes, le père
Fernández, directeur de Boscovisión, pré -
pare différents scénarios, puis quinze jeunes
volontaires l’adaptent à leur langage. Des
clips sont alors tournés avec des jeunes du
réseau et hors réseau salésien, durant l’an -
née scolaire et l’été. L’ensemble des courts
métrages fait partie d’une collection appelée
« Trotamundos ».


Le Père Esteban Ortiz, supérieur de la Région Interamérique (centre), a visité les œuvres
américaines et canadiennes salésiennes de février à mai. Photo : Avec la Famille saléskenne à Surrey, B.C.




NOUVELLES


CANADIENNES


SHERBROOKE


VOYAGE EN EUROPE DE L’EST
Du 11 au 21 mai dernier, une trentaine


d’élèves de 4e et 5e secondaire du Séminaire
Salésien de Sherbrooke ont participé à un
voyage culturel et historique en Europe de
l’Est. Sous la supervision des enseignants de
5e secondaire, Mme Julie-Andrée Turgeon et
M. Shawn Young et de Mme Sophie Jobin
et de Mme Shirley Brochu, les jeunes ont
visité l’Allemagne, la Pologne, la Répu bli -
que tchèque et la Hongrie pour retracer les
principaux événements de la Seconde Guerre
mondiale. Sans contredit, des moments inou -
bliables pour tous !


Photos : Shirley Brochu




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Le Salésien
bat au rythme de son 50e anniversaire !
Les anciens, anciennes, leur famille et leurs amis
sont conviés à une journée mémorable.


Une foule d’activités au progamme :


1er SEPTEMBRE 2012


10 h – Tournoi au Club de golf de Sherbrooke
Formez votre quatuor avec d’autres anciens
de votre promotion et aspirez aux grands honneurs.


16 h à 18 h – Portes ouvertes au Salésien
Redécouvrez votre école en compagnie des
enseignants et enseignantes qui vous ont marqués.
Ils seront sur place pour revivre 50 ans d’histoire avec vous !


17 h – Ouverture du site
(débarcadère d’autobus)


18 h 30 – Cocktail et spectacle extérieurs
Animés par Marie-Christine Proulx et Josée Cloutier
avec le maître sommelier Philippe Lapeyrie.


22 h – Revisitez 50 ans d’histoire en images
Avec la projection multimédia TABLEAUX
avec l’Orchestre du Septième Art sur place.


2 SEPTEMBRE 2012


11 h – Messe du 50e


À la salle Père Décarie avec l’archevêque Luc Cyr
et le provincial salésien Thomas Donne.


50ansdhistoireavecvous.com


1962-2012
50




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MONTRÉAL


PAROISSE
MARIE-AUXILIATRICE


NOUVEAUX COOPÉRATEURS
Le jour de la Pentecôte, le 27 mai, avait


lieu à la paroisse Marie-Auxiliatrice, secteur
Rivière-des-Prairies à Montréal, la promesse
de neuf nouveaux membres. Ils deviennent
ainsi associés de plein droit à l’Association
des salésiens coopérateurs (SC), troisième
groupe de la Famille salésienne – branche
laïque – fondé par saint Jean Bosco lui-
même en 1876. Deux autres, en mission en
Haïti à ce moment-là, ont prononcé leur pro -
messe en la fête du Sacré-Cœur le 15 juin.
C’est au cours de l’eucharistie paroissiale
que la cérémonie fut célébrée. La messe fut
présidée par le P. Richard Authier, celui-là
même qui avait assuré leur formation de près
de deux ans ; il était accompagné à l’autel
par le P. Roméo Trottier, délégué national
des SC, et le P. Tito Iannaccio, vicaire, ainsi
que par le diacre Pierre Biello, lui-même
coopérateur. Après la communion, comme
le prescrit leur Projet de Vie Apostolique
(PVA), tous ceux ayant déjà fait la promesse
en firent le renouvellement annuel. Durant
la cérémonie, on remit à chacun des nou -
veaux membres un exemplaire du PVA, le
certificat d’appartenance et l’épinglette de
membre.


M. Herman Lopez Castro, conseiller mon-
dial de la Région Interamérique, de Guada -
lajara, Mexique, était présent pour l’occasion
ainsi que les membres du conseil provincial.
Un repas fraternel fut ensuite offert par les
membres de l’Association aux nouveaux
Coopérateurs et leurs invités ainsi qu’aux
autres membres de la Famille salésienne.




9


TORONTO


HOLY LAND PILGRIMAGE
From April 16-26, the Easter season came


to life in a profound way for Fr. Mike Pace
and 28 pilgrims who visited the Holy Land.
Participants came from St. Benedict Parish
in Toronto and their friends from Trinidad
and New York, as well as Missione Maria
Ausiliatrice in Montreal, Daily Eucharist
at the holy sites brought the key events of
salvation history into vivid and inspiring
focus. We were blessed with an exceptional
Christian tour guide who led us knowled -
geably through the Annunciation and life of
the Holy Family in Nazareth, the Visitation
in Ein Karem, the Nativity in Bethlehem,
Jesus’ ministry in Tiberias and his first
miracle in Cana, Stella Maris in Haifa, the
Jordan River baptismal site, the Mount of
the Beatitudes, Capernaum, Mount Tabor
and the Transfiguration, Qumran and the
Dead Sea, Jesus’ Passion Sunday route into
Jerusalem, the Upper Room, his agony in
Gethsemane, the Via Dolorosa, and finally
to Calvary and his burial as commemorated
at the Church of the Holy Sepulchre. We
then ventured into Jordan to visit Mt. Nebo
and Petra.


Of course, no Salesian pilgrimage to the
Holy Land would be complete without
paying homage to our men in formation at
Ratisbonne. I visited there on the Feast of
St. George, April 23. Br. Jim Zettel, Fr. Eric
Wyckoff and Br. Sean McEwen were in top
form, having themselves just returned from
a study tour of Petra. I had the privilege
of presiding mass with the community and
joining them for dinner.


On one church door in Jerusalem, there
reads a sign : if you enter here a tourist, you
will leave as a pilgrim ; if you enter here a
pilgrim, you will leave a holier one. May
this ring true for all who had the blessing
and privilege of this experience.


Fr. Mike PaceCarring the cross Via Dolorosa.


Group at Church of the Visitation, Ein Karem.


Fr. Eric Wyckoff, Fr. Mide Pace and Br. Jim.




SHERBROOKE


THÉÂTRE
9e saison des Coups de cœur


de la Troupe Opsis du Salésien
(suite )


Jeudi 26 et vendredi 27 avril :
Ti-coq de Gratien Gélinas.


Mise en scène de
Nicolas Duquette.
Par les Finissants.


Vendredi 4 et samedi 5 mai :
Les huit femmes de Robert Thomas.


Mise en scène de
Nicolas Duquette.


Par les élèves
de 3e et 4e secondaire.


Jeudi 12 et vendredi 13 avril :
Rêves de Wajdi Mouawad.


Mise en scène de
David Tardif.


Par les élèves de 2e secondaire.







Photos : Alain Léonard




SaléStar 201218 mai Granada




SHERBROOKE


BOSCO BICYCLE
ÉTÉ 2012


Depuis 1985 pendant le mois de juillet,
90 jeunes du 1er cycle fréquantant le
Séminaire Salésien vivent une expérience de
croissance humaine et chrétienne en se ser -
vant du vélo comme moyen de locomotion !
Le trajet des lacs (Sherbrooke, North Hatley,
Katevale, Fitch Bay, Newport – USA, St-Benoît-
du-Lac, St-Étienne de Bolton, Waterloo,
Valcourt, Racine, St-Denis-de-Brompton)
leur a été proposé ; un défi de 240 km en
5 jours...


Sous la direction des pères Alain Léonard
et George Harkins et de M. Vincent Bernier,
ils étaient aussi accompagnés par l’équipe
des moniteurs : Vincent Halde, Marjolaine
Simard, Jason Argouin, Jeremy Cool, Philippe
Arsenault et Charles Gagné-Deland.


Le Salésien est fier d’offrir à ses élèves
cette opportunité de renforcer des liens
d’amitié, de vivre une expérience de défis
remplie d’aventures, de plein-air, de jeux et
de découverte de soi-même dans le cadre
d’un camp d’été.


Texte et photos : Alain Léonard






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Jacob Burns (trophée Antoine Desrosiers), Chloé Saluzzo (trophée Père Pierre Décarie),
Marie-Andrée Jauron (trophée Gérard Lapeyrie), Julien Thibault (trophée Gaétan Marcil),


Adèle Desgagné (trophée Père Maurice Petit), Loïka Nadeau (trophée Don Bosco) et Jason Argouin (Élève-athlète).


M. Raymond Lepage, Paul Mercier-Ross
et Camille Sasseville.


Émilie Oliver, Steve Groleau
et le père George Harkins, s.d.b.


Athlètes de l’année (2e cycle)


SHERBROOKE


Athlètes de l’année (1er cycle)


Élèves par excellence au 1er cycle et au 2e cycle


GALAS 2012 au Salésien




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NOUVELLES
DES ANCIEN/NES


DU SALÉSIEN


MÉLISSA BOUTIN (2007) a réalisé tout un
exploit à la prestigieuse compétition inter -
nationale de concours complet équestre
Fair Hill International CIC, à Elkton, au
Maryland : devant l’élite des cavaliers de
cette discipline extrême, elle a raflé la
première place dans la difficile division
« Avancée ».


Sa première expérience à l’inter natio -
nal a débuté l’été passé, alors qu’elle était
la seule Québécoise sélectionnée pour
représenter le Canada aux Championnats
nord-américains, jeunes cavaliers, sur le
parcours de Lexinton, au Kentucky.


Son objectif ultime est de participer aux
épreuves équestres des Olympiques de
Rio de Janeiro, au Brésil, en 2016.


Mélissa a été intronisée au Temple de
la renommée des Spartiates 2012
pour ses
exploits en équitation.


TRISTAN MALAVOY (’90), auteur, com -
positeur, interprète, a été reçu « Ambas -
sadeur culturel »
lors de la soirée Saléstar
au Granada de Sherbrooke le 18 mai.
À titre de rédacteur en chef national de
l’hebdomadaire Voir, déjà, il signe chaque
semaine une chronique. Il a publié des
nouvelles, trois recueils de poèmes, en
plus d’avoir participé à divers collectifs.


Mélissa (centre) avec son entraineure Anne Grimard
du centre équestre Équilibre et Marie-Josée Pariseau,


enseignante en éducation physique au Salésien.


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PIERRE DUCLOS (’70), est directeur gé -
néral de la SÉBIQ (Société des écoles du
monde du Baccalauréat International du
Québec et de la francophonie) depuis 2
ans. Il s’agit d’une association d’établis -
sements qui offrent les programmes de l’lB
(International Baccalaureate). « Nous assu -
mons le support aux écoles qui implantent
et développent ces programmes. Nous
effec tuons la formation des enseignants,
coordonnateurs et direction d’écoles pour
le bac international et organisons les visites
d’écoles qui sont effectuées régulièrement.
C’est un poste pour le développement de
l’éducation internationale très intéressant. »
Web : www.sebiq.ca
Courriel : pierreduclos©sebiq.ca


Baptême


• Karine Dubé-Roberge et OLIVIER CRO -
TEAU
(’99) ont présenté leur fille Aurélie
au baptême le 10 juin en l’église Notre-
Dame-de-Protection (Sherbrooke). Parrain :
GUILLAUME CROTEAU (’97). Célébrant :
P. Alain Léonard sdb.


Naissance


• Virginie et GREGORY CHARRON (’97)
annoncent la naissance de leur 3e enfant,
Romain (né le 2 février).


Le 4e gala d’excellence du Réseau du
sport étudiant du Québec dans les Cantons-
de-l’Est a souligné, lundi, les efforts de nom -
breux athlètes, entraîneurs et institutions.
Cette année, le RSEQ a également nommé
le père Georges Harkins comme membre
honoraire.


« Étudiez fort, jouez fort et priez fort » a
lancé le Père Harkins en acceptant l’hon -
neur qui lui a été décerné. Cet ancien
directeur des sports du Séminaire Salésien
est un des grands bâtisseurs et une véritable
inspiration pour le monde du sport étudiant
de la région. Le père Georges a implanté
une tradition sportive au Séminaire Salésien
et sa contribution au développement de
milliers de jeunes étudiants-athlètes sur une
période s’échelonnant sur plusieurs décen -
nies est inestimable. C’est avec beaucoup
d’humilité et de sagesse que le père Georges
a accepté cet honneur. « Je pense qu’il faut
se donner pleinement car ça va améliorer
notre qualité de vie. Ce que l’on sème quand
on est jeune est important car nous allons
ensuite récolter, un jour. Et je peux vous
dire, aujourd’hui, que ça fait chaud au cœur »
a expliqué le père Georges Harkins au
journal.


Le père Georges Harkins a été nommé à
l’unanimité comme 24e membre honoraire
du RSEQ Cantons-de-l’Est.


François Jeanson (’79)
Le Journal de Sherbrooke
le mercredi 23 mai 2012


Le RSEQ
honore le
P. Georges


Harkins


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Each day as we move towards the bicen -
tenary of Don Bosco’s birth in 2015, the
Salesians recite a prayer asking God to “help
us to respond with generosity to the voca -
tion we have received from God so that we
may... collaborate... with the whole Church
in creating a civilization of love”.


One concrete expression of this colla -
boration is our commitment to the Culture
of Life. From May 9-11 2012, the Salesian
Youth Movement attended Canada’s Natio -
nal March for Life in Ottawa. Our group
of 34 represented 7 Toronto high schools,
7 Catholic parishes and 1 Pentecostal church.
We were among the 19,500 Canadians who
raised their voices for those who can’t. The19,500 persons gathered.


NATIONAL MARCH FOR LIFE


MAY 9-11 2012, OTTAWA


Salesian Youth Movement with Bishop DeAngelis (Peterborough) at St. Patrick Basilica.




19


Sadly, Canada continues to have no law
on abortion with the procedure permitted at
any time during pregnancy. Statistics suggest
that close to 120,000 abortions occur in our
country every year. It’s also unfortunate that
whenever the issue is raised publicly whether
formally through government private mem -
bers bills or even in casual conversation, the
topic is dismissed. It’s uncomfortable. We
need respectful dialogue and events like the
March for Life to demonstrate that there is a
sizeable segment of the population willing
to walk the talk literally and serve as a public
witness for those without a voice...


As a Salesian, as a Catholic, as a human
being, I believe the March For Life helps to
keep alive Don Bosco’s dream of forming
good Christians and responsible citizens
today. Accompanying our youth to the
March for Life is a indispensable way to
respond with generosity to the vocation we
have received from God so that we may...
collaborate... with the whole Church in
creating a civilization of love.


Fr. Michael Pace, SDB, Pastor
St. Benedict Church, Toronto, ON


event brings to the public forum an uncom -
fortable but necessary voice in favor of the
dignity of human life at all stages, from
natural conception to natural death.


In addition to the march through the streets
of Ottawa on Thursday May 10, there were
prayer vigils, the celebration of bilingual
masses and other faith gatherings that took
place throughout the week in the nation’s
capital.


A number of bishops attended the event,
including Toronto’s Cardinal Collins, Ottawa’s
Archbishop Prendergast S.J., and Montreal’s
new Archbishop Lepine. Our group attended
mass with Bishop DeAngelis of Peter bo -
rough, who injected humour and warmth to
his exhortation to be a people of life.


It was moving to hear women and men
who take to the stage following the march,
as part of the Silent No More Campaign
http://www.silentnomoreawareness.org.
They shared their stories of living through an
abortion, coming to regret the choice and
sharing the psychological, emotional and
spiritual impact it has had on their lives...


Archbishop Terrence Predergast greets Salesian Youth Movement




20


LE FEU DOIT SE


PROPAGER
Répondre aux besoins des


« jeunes pauvres et abandonnés »
en tension salvifique GLOBALE,


avec prévoyance et regard ouvert
sur l’ensemble de l’univers des jeunes.


Les débuts de l’Oratoire sont émouvants :
« À la maison il se prêtait à toute sorte d’oc -
cupations. N’étant pas en mesure de prendre
des gens à service, avec sa mère il faisait
toute sorte de travaux domestiques. Pendant
que Marguerite s’occupait de la cuisine, sur -
veillait la lessive, reprisait le linge et réparait
les habits usagés, il s’occupait de tous les
autres petits travaux. En ces premières années,
Don Bosco, qui faisait vie commune avec
les jeunes, quand il restait à la maison il
était prêt à tout service. Le matin il insistait
pour que les jeunes se lavent les mains et le
visage, et c’était lui qui peignait les plus
petits, leur coupait les cheveux, nettoyait


les habits, mettait en ordre les lits défaits,
balayait les pièces et la petite chapelle. Sa
mère allumait le feu et lui allait puiser de
l’eau, il tamisait la farine de maïs, il enlevait
les scories du riz. Parfois il écossait les
haricots et épluchait les pommes de terre.
C’était encore lui qui souvent préparait la
table pour ses pensionnaires et remettait
en ordre la vaisselle et aussi les marmites
de cuivre, qu’il se faisait prêter, en certains
jours, par quelque voisin bénévole. Selon le
besoin, il fabriquait ou remettait en état
quelques banquettes pour que les jeunes
puissent s’asseoir ; il fendait aussi le bois.


Pour épargner les frais du tailleur il cou -
pait et cousait les pantalons, les caleçons,
les vestes, et avec l’aide de sa mère en deux
heures l’habit était prêt » (Memorie Biogra -
fiche III, 359).


L’histoire nous montre que l’engagement
de don Bosco commence avec les jeunes
rencontrés dans les années ’40, des migrants
en grande partie, abandonnés à eux-mêmes.
Son apport initial est surtout pastoral, mais
bien vite il s’élargit à une action de charité,
d’assistance, d’éducation et formation glo -
bale, pour répondre à tous leurs besoins
matériels et spirituels, temporels et éternels.
Le « feu de charité » qui le pousse à œuvrer
pour le « salut des âmes », l’oriente vers une
action concrète, religieuse, et en même
temps civile et morale.


La « portion » de l’espérance


En 1849, don Bosco fait imprimer un
« Avis Sacré » sur lequel il écrit : « La portion
de la société humaine, sur qui est fondée
l’espérance du présent et de l’avenir, la por -
tion qui mérite les plus grandes atten tions
est, sans doute, la jeunesse. Celle-ci, édu quée
convenablement, sera source d’ordre et de
moralité, si non il y aura vice et désor dre.


CONNAÎTRE DON BOSCO
PASCUAL CHÁVEZ VILLANUEVA




21


Seule la religion est capable de commencer
et accomplir la grande tâche d’une vraie
éducation» (Memorie biogra fiche III, 605).


Tout en donnant aux jeunes les instru -
ments formatifs indispensables pour en faire
des « bons chrétiens et honnêtes citoyens »,
il vise à régénérer la société et la culture.
Son parcours n’est pas celui des philosophes
et des idéologues. Don Bosco n’est ni un
pen seur ni un révolutionnaire, mais un
formateur. Il commence par répondre aux
exi gences immédiates des jeunes qu’il ren -
contre. Ainsi après le catéchisme il passe à
l’Oratoire dominical, puis à la « maison »
avec laboratoires et école secondaire, à
l’apostolat de la presse, à la fondation de la
Société Salésienne et des Filles de Marie-
Auxiliatrice, à l’ouverture de Collèges et
Hospices hors Turin, aux missions, à l’Union
des Coopérateurs, au soin des vocations,
jeunes et adultes...


L’esprit et le cœur


Avec le temps et les changements de la
situation sociale, l’idée de « jeunes pauvres
et abandonnés » s’élargit à des groupes
plus larges. À la pauvreté économique et
à l’aban don éducatif des jeunes accueillis
les premières années, s’ajoute la perception
d’autres pauvretés affectives, éducatives,
sociales, culturelles, morales, religieuses,
spirituelles... Entre 1841 et 1888 la société
mondiale se transforme sous la pression du
progrès, du commerce, de l’industrie, du
désir de rachat populaire, des idéologies, des
lois, des ambitions politiques et natio nalistes,
du colonialisme, des migrations. La jeunesse
pauvre et abandonnée augmente à tous les
niveaux et dans tous les coins du monde.
Pour « sauver » ces jeunes, le caté chisme
et la pastorale dominicale ne suf fisent plus :
il faut une action formative globale qui
s’enracine dans l’esprit et dans le cœur.


Un projet bien structuré
Don Bosco élargit les horizons, varie les


propositions, amplifie les sphères d’activités.
L’Oratoire dominical reste l’expérience de
référence exemplaire, mais cela ne suffit
plus. Pour rejoindre un nombre plus grand
de jeunes et pour leur donner les instru ments
formatifs nécessaires dans les nouveaux
scénarios, il s’élance dans des entreprises
plus vastes, se basant surtout sur la demande
d’instruction scolaire et professionnelle.
Même l’empirisme éducatif des premières
années et la conduction familiale de la mai -
son sont repensés par un système édu catif
organique, adapté aux nouvelles œuvres,
qui intègre expérience historique et nou -
velles exigences : les années ’70 et ’80
sont caractérisés, pour don Bosco, par des
réflexions qui produisent des documents de
grande valeur pédagogique. L’organisation
même des œuvres requiert une réglemen -
tation plus avisée : en 1877 on imprimera le
« Règlement » pour les externes et celui pour
les Maisons, qui se révèlent comme de vrais
projets éducatifs et pastoraux adaptés à des
œuvres complexes et à des communautés
éducatives bien variées.


Comme le levain dans le monde
Dans ce même temps, au niveau ecclé -


sial, il y a un nouveau modèle de croyant
qui émerge, témoin actif et partie prenante,
qui demande une spiritualité adéquate à sa
mission dans le monde, des parcours for ma -
tifs et pastoraux adaptés. Cela aussi pousse
don Bosco à l’action : de la préoccupation
pour former de bons chrétiens et honnêtes
citoyen, il passe à un objectif plus ambitieux :
il faut les doter de moyens pour une mission
charitable, apostolique et de témoignage
dans le social. Ses conférences reprises dans
le « Bollettino » des années ’80 révèlent clai -
rement cette ouverture. Les Coopérateurs et
les anciens-élèves sont vus désormais dans
cette perspective militante. ■




22


140e Anniversaire


DE L’INSTITUT DES FILLES
DE MARIE-AUXILIATRICE


Qui sommes-nous ? Des disciples de Don
Bosco et Marie-Dominique !


Jean Bosco, né près de Turin en 1815, a
été appelé très jeune par Dieu pour con sa -
crer toutes ses énergies aux jeunes peu gâtés
par la vie. Il a fondé, deux congrégations :
les salésiens (salésiens en l’honneur de
François de Sales qu’il admirait beaucoup)
et, avec Marie-Dominique Mazzarello, née
en 1837 elle aussi dans le nord de l’Italie, les
Filles de Marie-Auxiliatrice, plus con nues
dans nos pays sous le nom de salésiennes de
Don Bosco.


Ces deux congrégations se sont répan -
dues dans le monde à une vitesse incroyable :
la façon d’aimer de Don Bosco et de Marie-
Dominique continue à battre dans les cœurs
de milliers de salésiens et salésiennes, laïcs
(salésiens coopérateurs, ancien(ne)s élèves,
etc.) et jeunes qui travaillent avec eux...


Notre souhait le plus cher ? Aider les
jeunes à devenir pleinement eux-mêmes,
ouverts à Dieu et aux autres. Une de nos
devises ? « Servir le Seigneur dans la joie ! »


Un institut mondial


Nous sommes en 1864. Marie-Domi ni que
Mazzarello a 27 ans. Don Bosco a emmené
ses garçons dans son village de Mornèse
et elle a ainsi l’occasion de le voir et de
l’écouter. Son cœur bat très fort : « Don
Bosco est un saint, je le sens ! », s’exclame-
t-elle.


Elle et ses amies constituaient déjà un
groupe engagé dans leur paroisse, consacré
à l’éducation de quelques fillettes.


Et quand Don Bosco décida de « faire
pour les filles le bien que les salésiens fai -
saient pour les garçons », tout naturellement,
il pensa à Marie-Dominique et à son groupe
de jeunes filles simples et ferventes... Elles
deviennent religieuses en 1872 et prennent
le nom de « Filles de Marie-Auxiliatrice » car
Don Bosco les veut un « monument vivant
de sa reconnaissance à l’Auxiliatrice », la
Vierge Marie qui n’a cessé de l’aider dans
ses entreprises au service des jeunes...


Aujourd’hui, nous sommes plus de 14 000
salésiennes vivant dans des communautés
réparties dans les cinq continents.


Nous voulons donner toute notre vie au
Seigneur et aux jeunes, avec une attention
particulière pour celles et ceux qui ont moins
de chance de réussir dans la vie.


Notre supérieure générale actuelle est
Sœur Yvonne Reungoat, une Française qui a
vécu en Afrique.


Nos différences culturelles ne nous empê -
chent pas d’être très unies, heureuse de for -
mer une grande famille au niveau mondial
et de vivre d’un même esprit !...


2012


1872


e




23


dans les écoles d’État. À 24 ans, il était déjà
assistant universitaire à Padoue ; à 34, pro -
fesseur extraordinaire d’économie politique
à l’Université de Pise ; à 37, pro fesseur ordi -
naire de cette même Université.


Pour lui, catholique tout d’une pièce, ce
fut une grande victoire que d’avoir obtenu
une chaire dans une Université d’État, dans
une époque où les doctrines matérialistes
dominaient dans les académies et la politique
cédait souvent aux dérives anticléricales.


Giuseppe Toniolo dédia son esprit et sa
pensée à l’économie politique, à la socio -
logie et à la statistique. Par sa compétence
dans ces arguments, très appréciés dans
la réflexion sociopolitique de l’époque, il
put contraster l’hégémonie des doctrines
marxistes et positivistes, en présentant l’élé -
ment éthique comme facteur intrinsèque et
nécessaire de l’économie et introduisant un
souffle spirituel dans la matière.


La doctrine sociale de l’Église trouvera
dans Toniolo un théoricien très habile, qui
ne s’arrêtera pas au domaine de la théorie
pure, mais descendra au milieu des gens
pour se faire l’animateur et l’organisateur
d’un mouvement magnifique, qui introduira
la pensée et la pratique chrétienne dans le
milieu ouvrier.


Dans sa vision, l’ouvrier et le travailleur
devaient avoir la certitude de ne pas être
que des instruments, à utiliser jusqu’à être
consommés pour finir ensuite au milieu de
la ferraille ; ils devaient pouvoir se sentir,
également grâce au travail, pleinement
hommes, et plus encore, fils de Dieu.


Dans la situation actuelle de crise éco -
nomique mondiale, il apparait très utile de
puiser encore une fois à la profondeur de la
pensée du bienheureux Giuseppe Toniolo,
salésien coopérateur.


ANS


BÉATIFICATION DE


Giuseppe Toniolo,
SALÉSIEN COOPÉRATEUR


Le 29 avril, dans la Basilique Saint-Paul-
hors-les-murs à Rome, a eu lieu la béatifi ca -
tion du prof. Giuseppe Toniolo (1845-1918),
économiste et sociologue, activiste d’Action
Catholique, organisateur des Semaines socia-
les catholiques en Italie. Contemporain de
Don Bosco, après l’avoir connu person nel -
lement, il devint salésien coopérateur.


Don Bosco et le bienheureux Toniolo
se rencontrèrent à Pise au mois de mai 1887.
Le premier était déjà connu comme édu -
cateur des humbles et pédagogue, et le
deuxième s’imposait comme maitre et guide
des catholiques italiens dans le domaine
social. À l’occasion de la rencontre, alors
que Don Bosco demanda en plaisantant
au professeur de lui enseigner l’économie,
Giuseppe Toniolo insista pour que le saint
envoie les salésiens à Pise, où il enseignait et
vivait. Les salésiens n’arriveront à Pise que
plus tard, mais Toniolo fut si impres sionné
par cette conversation qu’il décida de
devenir membre des salésiens coopé rateurs.


Né à Trevise en 1845, grâce à ses talents
et à l’application dans l’étude des pro blèmes
économiques et sociaux, Giuseppe Toniolo
fit une carrière rapide comme professeur




24


Madagascar is the land of extremes and
we first saw it in 2010. My husband and I
had volunteered, through VIDES Canada, to
help the Salesian Sisters at their schools in
Betafo and Manazary. We were shocked, at
the time, by the extreme poverty, the lack of
resources and the overall difficult conditions
in which the Malagasy people and the
Sisters lived and worked. When we returned
home, we were compelled to share what we
had witnessed with our brothers and sisters
in Christ. The response from our local com -
munity and their generosity towards the poor
people of Madagascar was overwhel ming.


We returned to Madagascar in the spring
of this year 2012. We were very eager to
visit the good Sisters and all the friends we
had made during our last visit ; but we were
also very curious to see what was accom -
plished through the benefactors’ generosity.


The children enjoying food from their new garden.


Richard enjoying some of the children’s company.


Maria Lee and a group in the garden.


THE REAL MADAGASCAR




25


People still live in mud huts (if they’re
lucky), shacks, behind a few planks, or
simply hidden behind filthy rags. Parents
living in cities are often unable to care for
their children, so sometimes they are aban -
doned, “rented” or traded. There is no food
or medicine and so people die untreated,
often of simple things like diarrhea or res -
piratory diseases ; but also of diseases that
I thought had disappeared long ago, like the
plague and leprosy.


While the Salesians are doing what they
can to alleviate the suffering ; the economic
downturn afflicting the richer countries
means that donations have diminished, and
so poverty has becomes an even heavier
burden for the people afflicted.


The real Madagascar is not filled with
cute Disney characters. It is a place that
needs a lot of help. I am saddened by the
plight of the Malagasy people ; but at the
same time I’m really encouraged and proud
to see the difference our community has
made in their life.


I thank God for all the wonderful things
He has graced my life with ! Even though,
I’m very grateful to Him, sometimes I wonder
why it is them and not me.


I would also like to take this opportunity
to thank everyone in our wonderful com mu -
nity for their kindness, their time and their
great generosity !


Maria and Richard Lee
Montreal


It was a marvelous revelation to see how was
achieved done with the money receiced. My
husband and I were deeply moved !


There are now brand new showers and
toilets for the students at the Sisters’ school
in Betafo. A water tower was built and it
proudly displays a plaque thanking our
community. This water cistern guarantees
a continuous daily flow of water for the
students, the personnel and the Sisters. There
is now plenty of water for the vegetable
garden that supplies food for the poorer
students and their families. This cistern now
uses only one pump instead of two and this
saves on electricity. The savings are being
re-invested into new projects that get the
students involved. For example, older students
are learning to tend small vegetable patches.
Chickens, ducks, rabbits, pigs and a milk
cow were also bought and the students are
learning to take care of them as well. The
pigs have delivered many piglets already ;
while the cow is now pregnant and every -
one is praying for a “lady” cow. The children
can certainly use more milk to strengthen
their bones, teeth and improve their eyesight.


The Roncalli Foundation and VIDES have
helped to build a wall, which protects the
vegetable garden that supplies food for the
canteen, from theft and vandalism. This wall
turned out to be an extra protection for
the children, personnel and Sisters from the
hurricane that devastated the area this year.
It also helped to preserve the produce from
the garden and the farm animals.


The school in Fianarantsoa has finally
been able to repair their buildings. The
repairs were imposed by the local govern -
ment and they had put the school under
threat of closure. It is operating now and
students and Sisters are very happy and
proud to be in such lovely new buildings.


If you wish to donate or
be a volunteer yourself contact
Sr Jeannine Landry FMA
jeanninefma@videscanada.ca
416.803.3558
www.videscanada.org




Quelques réflexions du Recteur majeur
SUR LES JMJ DE MADRID


26


appartenance à l’Église. Les JMJ ont montré
qu’elles étaient une authentique manifes -
tation de foi et d’Église, ainsi qu’une voie
significative, de « nouvelle évangélisation »,
précisément, parce que les Journées Mon -
diales de la Jeunesse ne sont pas avant tout
un simple événement, sans doute specta -
culaire, mais un parcours de foi, avec une
incroyable force d’appel. Elles représentent
une occasion d’effectuer la découverte de
plus en plus précieuse de la valeur de la
synergie, non seulement afin de surmonter
l’isolement dans lequel les jeunes peuvent
se trouver pour vivre leur vie et témoigner la
foi, mais surtout afin d’amener les disciples
du Seigneur Jésus vers des objectifs com -
muns, de telle façon que soit confirmée
l’identité donnée par Jésus à ses disciples :
« être le sel de la terre, la lumière du monde,
la ville construite sur une montagne ». Cela
sera possible dans la mesure où ils feront,
quant à eux, des béatitudes leur carte d’iden -
tité et seront guidés par la pauvreté, affamés
de justice, doux, purs dans leur cœur, pas -
sionnés pour la paix. Évidemment toutes les


Je veux partager avec vous mes réflexions
sur les Journées Mondiales de la Jeunesse,
qui se sont déroulées à Madrid du 16 au
21 août 2011. S’il est une expression capable
de, bien définir ce qui a été vécu ces jours-
là, on peut dire, je pense, qu’il s’est agi d’un
festival de la foi, et non d’un simple « hap -
pening » ou d’un concert rock. En arrivant,
de tous les continents, vraiment de chaque
coin de la terre, avec des races, des langues,
des cultures et des contextes de vie très
différents, ces jeunes, au nombre de deux
millions, s’unissaient en un groupe dont
le profil était de constituer « une nouvelle
génération ». Une génération constituée par
des jeunes normaux, joyeux, pacifiques,
géné reux, remplis de rêves, enthousiastes,
porteurs d’espérance et d’avenir, compé -
tents, appelés à être non pas de simples
consommateurs de produits, de sensations
ou d’expériences, ni des spectateurs de cette
page d’histoire du monde, mais bien plutôt
des protagonistes de l’actuel processus de
transformation de l’humanité, des disciples
de Jésus, fiers de proclamer leur foi et leur




27


personnes, soit dans leur vie privée, soit dans
les groupes et les mouvements, ont une sen -
si bilité qui leur est propre, une vision de la
réalité qui leur est propre, une manière de
concevoir et de vivre la foi, une spiritualité
qui leur est propre et, donc, une manière,
qui leur est propre, de comprendre et de
réaliser la « nouvelle évangélisation » aujour-
d’hui. Sans nier l’importance et le besoin de
la voie kérygmatique, je suis convaincu que
sans éducation il n’y a pas d’évangélisation
qui vaille et soit capable de justifier l’espé -
rance personnelle ; que de nos jours on ne
peut pas aider à faire mûrir les jeunes sans
l’insertion de l’Évangile dans la culture ; que
le langage religieux doit correspondre à la
culture des jeunes d’aujourd’hui pour éviter
que le message ne soit incompréhensible et
insignifiant et, donc, stérile. Je conclus en
affirmant la grande valeur des JMJ, qui chez
les jeunes réveillent les sentiments d’enthou -
siasme, d’ouverture prophétique, de courage
et de joie dont a besoin n’importe quelle
société capable de nourrir le rêve d’être à
même de générer, du sens pour l’existence
et de la qualité de vie. Je réaffirme égale -
ment les perspectives pastorales qu’offrent
des Journées Mondiales de la Jeunesse com me
celles de Madrid : le monde d’aujourd’hui
ne peut pas être évangélisé sinon par l’action
bienfaisante de personnes ayant pu vivre
une profonde expérience spirituelle qui a
transformé leur vie, de personnes ayant fait
l’expérience de la grâce de la communion
qui conduit les participants jusqu’à former
un seul cœur et une seule âme, de per sonnes
alimentées par la Parole et par l’Eucharistie,
et soutenues par la prière, jusqu’à devenir
un modèle culturel alternatif.


JMJ 2013
RIO DE JANEIRO,


BRÉSIL


Les Filles de Marie-Auxiliatrice
(Sœurs Salésiennes)


Sœurs Jubilaires
5 août 2012


50e


Sr. Pierrette Carpentier


Sr. Pauline Cossette


Sr. Anita Durocher


Sr. Marie Thérèse Labranche


25e


Sr. Françoise Fontaine




28


Dans les jardins du Vatican


La rencontre des Directeurs des diffé rentes
éditions du Bulletin Salésien (BS), réunis
à Rome (17-20 mai), s’est terminée par un
double rendez-vous : la visite à l’Osservatore
Romano, le quotidien du Vatican, et à la
Typographie Vaticane, et la définition de
quelques engagements opérationnels com -
muns. Très actifs dans l’organisation et le
déroulement du congrès furent principa le -
ment le conseiller général de la commu nica -
tion sociale, le P. Filiberto Gonzalez Plasentia
et son équipe, le P. Bruno Ferrero, directeur
du BS italien, le P. Julian Fox, coordonnateur
du site www.sdb.org, Les PP. Michael Mendl
et Roméo Trottier repré sen taient les États-Unis
et le Canada respecti vement.


Intense était le travail des directeurs du
BS. Les journées de jeudi et vendredi ont vu
une suite d’interventions thématiques, de
présen ta tions d’expériences de certains BS,
de tra vaux de groupe et de débats dans la
salle. Outre une attention renouvelée à la
continuité et fidélité du BS à son identité et
ses finalités, telles qu’elles étaient voulues
par son fondateur Don Bosco, une attention
particulière a été prêtée à la présence du BS
sur l’Internet.


« Nous ne pouvons pas continuer à penser
le Bulletin salésien, organe de communi ca -
tion lancé par Don Bosco lui-même, seule -
ment comme un moyen ’traditionnel’ ; il est
nécessaire qu’il évolue. – a affirmé le salé -
sien coadjuteur Jesus Garcia qui a présenté
le thème ’En marche vers un journalisme
numérique institutionnel, défis et oppor tu -
nités pour le Bulletin salésien’. – Les desti -
nataires évoluent, leurs manières d’utiliser
les produits de communication évoluent,
ceux qui réalisent chaque Bulletin Salésien
évoluent… Avec Don Bosco et notre temps ».


Le directeur du BS de l’Italie, Don Bruno
Ferrero, a fait une présentation remarquable
qui a mis en lumière l’histoire, la finalité et
surtout l’identité du BS. De son intervention,
je retiens les paroles suivantes « Il (le BS) a
135 ans, mais conserve une étonnante vita -
lité. Le mérite en revient entièrement à son
inventeur qui avait une vision stupéfiante
et aigüe de l’avenir. …Don Bosco fut un
communicateur né, d’une race irrésistible.
En communication sociale, il se transfor -
mait lui-même, devenant plus moderne que
ses idées, il inventait des pédagogies. Il
démon trait avoir bien compris la civi lisation


BULLETIN SALÉSIEN :
RENCONTRE DE ROME




29


indus trielle dont il était, au début du moins,
ennemi. Et comme tous les grands com -
municateurs, il attirait et effrayait à la fois.
Cent vingt-quatre ans après sa mort, cet
effet continue. ...Selon l’intuition de Don
Bosco, le BS n’est pas une simple chronique
d’événements, mais divulgue l’esprit de la
Congrégation, à travers le récit de faits et
d’œuvres, plus qu’à travers une diffusion
d’idées démontrées de manière spéculative.
Il offre une lecture de la réalité contem po -
raine du point de vue salésien et accueille
les provocations du monde des jeunes et du
monde ecclésial en vue d’un projet éducatif
et pastoral plus global. »


Dans l’un de ses ouvrages, le père Pietro
Stella écrit, « On peut dire que le BS, les
nombreuses circulaires envoyées… déter -
mineront la découverte mondiale de Don
Bosco, homme extraordinaire. Jusqu’en 1874,
les Salésiens constituaient une Con grégation
au niveau régional. Après cette date, parti -
culièrement après 1880, les jeunes recom -
mandés à Don Bosco par des ecclésiastiques
et des laïcs se firent plus fréquents et les
demandes d’ouverture de maisons se multi -
plièrent dans différentes villes et nations »
(Stella, Don Bosco, 1968). Notons que si on
fait aujourd’hui la somme des tirages des BS,
on calcule plus de 8,5 millions de copies
par an dans le monde.


Revenons au congrès. Le rythme de tra vail
a été ralenti samedi matin, mais seule ment
en apparence. À l’occasion d’une visite gui -
dée à l’Osservatore Romano, à la Typogra -
phie et aux Jardins du Vatican, les directeurs
du BS ont eu l’opportunité de rencontrer le
père Sergio Pellini, sdb, directeur général de
la Typographie Vaticane – maison d’édition
de « L’Osservatore Romano » – et monsieur
Carlo De Cicco, vice-directeur du journal du
Vatican. On a présenté l’histoire, la structure


Les pères Trottier, Gonzalez, Mendl.


L’atelier francophone.


En assemblée générale.


Les pères Gonzalez et Ferrero.




30


d’organisation et le processus de renou vel le -
ment entrepris par « L’Osservatore Romano».
Puis les participants ont pratiquement fait le
tour de l’État du Vatican à pied, marchant
près de 2 heures, accompagnés d’un guide,
dans les jardins du Pape derrière la Basilique
St-Pierre Une occasion unique de prendre
de splendides et mémorables photos…


Dans l’après-midi on a élaboré les con -
clusions opérationnelles. Les années à venir
verront les BS engagés sur des thèmes com -
muns, comme le Chapitre Général 27, le
bicentenaire de la naissance de Don Bosco
selon le cheminement indiqué par le Recteur
Majeur (histoire, pédagogie et spiritualité du
saint), le Projet Europe et le pèlerinage de
l’urne de don Bosco sur le vieux continent.


Sur le front de la communication numé -
rique, à la lumière de quelques expériences
déjà en cours, un pas ultérieur a été recom -


mandé vers la communication numérique,
en instituant un « Webulletin salésien », en
prêtant attention à l’identité, et à la relation
avec l’édition imprimée et à la cible, se
dirigeant avec détermination vers le web
sémantique en synergie et en syntonie avec
les sites Internet institutionnels. Cette pré -
sence sur l’Internet est certainement un défi ;
à présent la grande majorité des BS sont
présents sur l’Internet, mais leur présence est
presque toujours statique.


Les directeurs du BS ont intérêt à partager
la richesse des différentes éditions réalisées
dans le monde, en accentuant davantage
le dialogue entre eux et en établissant un
réseau de collaboration et enfin à pro mou -
voir une animation plus intense auprès des
salésiens, les sensibilisant au besoin de la
diffusion du BS.


(Extraits d’ANS et adaptés – R.T.)


Le Recteur Majeur préside l’eucharistie.




PRIONS POUR NOS DÉFUNTS


• Mme Florence Harrington Authier, 90 ans
décédée le 7 mai, mère du P. Richard
Authier sdb, Montréal.


• Geneviève Paradis, 31 ans, décédée le
7 mai, ancienne du Salésien (’98).


• M. Paul Masiello, 91 ans, décédé le
11 mai, frère du P. Jean Masiello sdb,
Tampa, Floride.


• M. David McCormick, 69 ans, décédé le
29 mai, frère du P. Richard McCormick
sdb, New Rochelle, N.Y.


• Mme Annette Boudreau Boisvert, 90 ans,
décédée le 2 juin, mère de Luc Boisvert
(’73) et de Denis Boisvert (’76), respon -
sable des sports au Salésien ; grand-
mère de Raphaël Breton Boisvert (2008),
ancien du Salésien.


• Mme Rolande Labelle Jolicœur, 98 ans,
décédée le 9 juin à Montréal, mère de
Robert Jolicœur, prètre, professeur au
Séminaire Salésien dans les années
1980.


• M. Louis-Philippe Dorion, 83 ans,
décédé à Laval le 21 juin, oncle de
Pierre Larocque, Salésien Coopérateur,
Montréal.


• Mme Patricia Monsarrat Authier, 77 ans,
décédée le 18 juillet, tante du Père
Richard Authier sdb, Montréal.


31


LA FAMILLE SALÉSIENNE
À la suite de Saint Jean Bosco l’Esprit


Saint a suscité 30 groupes de baptisés qui
réalisent sa mission, selon des voca tions
spécifiques, mais formant ensemble la
FAMILLE SALÉSIENNE. Parmi ces groupes :


SDB : Salésiens de Don Bosco


C’est le nom que donna Don Bosco à
ses jeunes collaborateurs en 1854, parce
qu’il admirait beaucoup saint François de
Sales et sa manière de vivre l’Évangile.
Environ 15 500, ils essaient de travailler sur
les 5 continents à l’éducation intégrale des
jeunes dans 130 pays.


FMA : Filles de Marie Auxiliatrice :
Salésiennes


Religieuses « actives », elles pratiquent
la même démarche pastorale et éducative
que les Salésiens. Elles sont 14 090. Avec
Don Bosco, Marie-Dominique Mazzarello a
fondé cette congrégation en 1872 en faveur
des filles des milieux populaires.


COOP: Salésiens Coopérateurs


Le Coopérateur est un(e) chrétien(ne),
laïc ou prêtre, s’engageant dans une mission
auprès des jeunes et des pauvres selon
l’esprit de Don Bosco, au service de l’Église
locale. Au Canada, ils sont plus de 100.
Dans le monde, environ 35 000.


ADB : «Anciens» de Don Bosco


Regroupés dans la Confédération mon -
diale des ADB, ils appartiennent à la Famille
Salésienne au titre de l’éducation reçue.


VDB : Volontaires de Don Bosco


Institut Séculier internationnal, il compte
plus de 1 300 personnes : consacrées (par
des vœux), vivant dans le monde (mais
pas en communautés), elles exercent une
profession, dans un engagement social.




CARREFOUR SALÉSIEN
135, rue Don-Bosco Nord
Sherbrooke, QC J1L 1E5
(Canada)


sdbsem@videotron.ca


CARREFOUR SALÉSIEN
est publié tous les trois mois
par les Salésiens de Don Bosco.


Envoi de publication
Numéro de contrat : 40007764


IMPRIMERIE H.L.N. INC.
SHERBROOKE, QUÉBEC


Date de parution – Septembre 2012


www.donboscocanada.org


S.V.P. NOUS INFORMER SI VOUS CHANGEZ D’ADRESSE.


www.donboscocanada.org