Salesian Bulletin (Canada) October-December 2012, Bulletin Salésien (Canada) Octobre-Decembre 2012

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DON BOSC
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Carrefour


Bulletin


OCTOBRE
NOVEMBRE


OCTOBER
DECEMBER


2012




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Éditeur
PAUL COSSETTE
s.d.b.


Édition électronique :
INTERSCRIPT Sherbrooke


Distribution :
PRÉPARATIONS
POSTALES DE L’ESTRIE


Dépôt légal :
Bibliothèque nationale
du Canada
ISSN 261085


Envoi de publication
Enregistrement
no 40007764


BULLETIN
DE LA
FAMILLE
SALÉSIENNE
CANADIENNE


SOMMAIRE


Salésiens et Salésiennes
Coopérateurs et coopératrices
Volontaires de Don Bosco (V.D.B.)
Anciens, Anciennes et Amis de Don Bosco :
Tout un monde, toute une FAMILLE
ont été suscités par SAINT JEAN BOSCO
pour répondre aux appels des jeunes
dans un esprit de service et d’amitié.
À la suite de leur Père, ils ont à cœur
la destinée et le bonheur des JEUNES.
Ils les aident à réussir leur avenir.


Fondé en 1877 par saint Jean Bosco, le Bulletin Salésien, porte-voix de la
pensée du grand éducateur et de ceux qui se reconnaissent en lui et continuent
sa mission, est publié dans 58 éditions en 29 langues. Le Carrefour Salésien,
bulletin salésien pour le Canada, est membre de l’Association Canadienne
des Périodiques Catholiques (A.C.P.C.).


Page couverture : Mgr Luc Cyr, archevêque de Sherbrooke, a présidé l’Eucharistie
pour les 50 ans du Séminaire Salésien le 2 septembre (voir page 15).
Photo : Vincent Bernier


LE
BU


LL
ET


IN


SA
LÉSIEN DANS


LE
M


O
N


D


E


Année de la Foi 2012-2013 ............................................................... 3


Don Bosco dans le monde ................................................................. 4


Nouvelles canadiennes ...................................................................... 8


50 ans d’histoire... avec vous ............................................................. 14


Nouvelles des Ancien/nes du Salésien ............................................... 17


Deuxième année de préparation au bicentenaire ............................... 18


A spring of water welling up .............................................................. 20


Nouvelle Bienheureuse salésienne..................................................... 22


Connaître Don Bosco : sa pédagogie .................................................. 24


Salesian summer camps ..................................................................... 27


La Légion d’Honneur pour Mère Yvonne............................................ 28


Première Sainte amérindienne ........................................................... 30


Nos défunts – La Famille salésienne................................................... 31




3


... L’Année de la foi sera célébrée à travers le monde du 11 octobre
2012 au 24 novembre 2013. À l’heure où notre Église fait face à des
choix difficiles et à des situations exigeantes, je vous invite à accepter
l’invi tation de Benoît XVI qui, en cette période, désire que les per -
sonnes baptisées approfondissent leur foi et réfléchissent à la nouvelle
évangélisation. J’ai la certi tude que cette Année de la foi est un temps
de grâce qui nous est offert pour nourrir notre intimité avec Dieu, mais
aussi pour découvrir comment Jésus Christ peut toucher les personnes
qui croisent notre route.


Comme les femmes qui, après la Résurrection, coururent porter la
Bonne Nouvelle aux disciples, acceptons que la foi nous pousse à la
rencontre du monde pour y parler de l’amour sans limite qui fait sortir
des tombeaux de la peur, de l’isolement et de la mort. Dès maintenant,
acceptons en Église le défi de la redécouverte et de la proclamation
joyeuse de notre foi afin d’être dans nos milieux des témoins crédibles
et des acteurs énergiques de la nouvelle évangé lisation...


Fraternellement,


† Luc Cyr
Archevêque de Sherbrooke


L’ANNÉE FOI


Ouvrir à tous la porte de la foi.


D
E LA


2012
2013




DON BOSCO
DANS


LE
MONDE


pauvreté et l’impact de la criminalisation ».
Ont participé au débat les collaborateurs
et les représentants du Programme de
l’ONU pour la lutte au SIDA (UNAIDS),
le Pro gramme des Nations Unies pour le
Déve loppement (UNDP), le Comité des
ONG en matière de VIH/SIDA, le Projet
Sero, le Centre pour les études cliniques
et compor te mentaux sur le VIH et le Centre
du Hunter College pour la santé commu -
nautaire et urbaine.


Les interventions présentées, suivies par
une riche confrontation avec le public, ont
touché des thèmes tels que : « Les adoles -
cents : VIH, pauvreté et criminalisation » ;
« UNAIDS : la réponse des Nations Unies
à la criminalisation du VIH » ; « Une pers -
pec tive personnelle : la non-divulgation et
la détention pour VIH » ; « Les sanctions
légales : la réclusion d’adultes et la Loi
des États-Unis », « La Commission globale
UNDP/UNAIDS sur le VIH et la Loi ».


Le père Brennan est co-Président du
Comité des ONG en matière de VIH/SIDA
avec statut de consultant auprès des Nations
Unies. Pour cette année, le Comité a décidé
de collaborer sur trois importants domaines
d’action :
1. Soutenir les personnes infectées et/ou


atteintes, demandant l’accès universel à
la prévention, aux médicaments, à l’assis -
tance et au support à long terme.


2. Éduquer l’opinion publique à l’idée que
le VIH n’est pas un crime et s’engager à
réduire la violence et la discrimination
juridique vécues par les personnes atteintes
par le virus.


3. Travailler pour les droits de tous, en
garantissant que le statut du VIH ne soit
pas un obstacle à la jouissance pleine des
droits universaux de l’homme.


ANS


États-Unis : UN SALÉSIEN
À LA CONFÉRENCE
INTERNATIONALE
SUR LE SIDA 2012


La XIXe Conférence internationale sur
le SIDA a eu lieu à Washington du 22 au
27 juillet. 29 000 personnes, au total, ont
participé aux sessions, débats, laboratoires
et dialogues informels qui se sont déroulés
dans le cadre de la conférence : « Changer
les choses ensemble » (Turning the Tide
Together). Le salésien père Tom Brennan a
contribué à organiser et à modérer une table
ronde au cours de la conférence.


Des chercheurs célèbres, des experts de
santé publique, des politiciens, des mem -
bres des communautés le plus frappées par
le VIH, les autorités et les activistes civils
se sont réunis pour chercher des canaux
d’action efficaces, en mesure d’exploiter tôt
et bien les récents progrès scientifiques dans
le traitement du VIH et dans la prévention
biomédicale. Comme fruit de la XIXe con -
férence, on peut mentionner la sensation
croissante de pouvoir enfin arriver à des
soins et à un vaccin en peu de temps. Une
opportunité qui appelle encore une fois
toutes les parties intéressées dans la lutte
contre le SIDA à agir ensemble, si on entend
vraiment changer le cours du VIH et du
SIDA dans le monde entier.


Au cours des travaux, le père Brennan a
modéré une table ronde sur le thème de
la criminalisation à cause du VIH, intitulée :
« Le VIH est-il un crime ? Race, sexualité,


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Italy: ADMA AT SEVENTH WORLD
FAMILY MEETING


At the Seventh World Family Meeting in
Milan, May 30-June 3, the Association of
Mary Help of Christians (ADMA) presented
good practices and new ideas for the benefit
of families. About a million people from all
over the world took part in the meeting,
which celebrates the family’s fundamental
role in society.


Tullio Luca, president of ADMA, com -
mented : “Through our contribution we want
to present our experience of family, which
connects with the central place of the Word
of God and the sacraments... The fruits
which we have experienced over so many
years are the daily renewal of love between
the spouses, the joy of a family who share
the path of faith and education, the human
and Christian growth of the children.”


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elles, se trouvent isolées comme dans un
ghetto à cause des violences subies. Elles
ont des problèmes psychologiques et phy -
siques importants et, même quand elles
réussissent à retourner en famille, elles sont
exclues et marginalisées parce que leur pré -
sence est une honte. Au Sri Lanka, déchiré
par une guerre civile qui a duré 25 ans, le
conflit commencé en 1983 s’est terminé en
2009. Il a produit plus de 280 mille réfugiés
de guerre, en grande partie des jeunes.
Garçons et filles nés pendant la guerre ont
été entraînés à combattre. Une fois la guerre
finie, le gouvernement cherche des orga -
nismes non gouvernementaux pour s’en
occuper. Les Salésiennes et Salésiens en font
partie. Dans la « Maison pour les filles
soldats et anciennes soldats » de Vavuniya,
gérée par les FMA, il y a environ cent
soixante-treize filles. Parmi elles, soixante-
dix-sept fréquentent les cours (VI à XIII)
quatre-vingt sont orphelines. La plus jeune
qui a trois ans est à la maternelle. Une fille
étudie à l’Université, vingt suivent les cours
professionnels et deux le cours de physio -
thérapie. Une dizaine parmi les plus grandes
travaillent. Le rendement scolaire des filles
se ressent beaucoup des conséquences de la
guerre ; aussi pour toutes il existe un système
de tutorat, beaucoup souffrent de troubles
psychiques Iiés à une dépression. D’autres
ont des blessures de guerre mal soignées qui
les suivront toute la vie. Les initiatives des
FMA s’appliquent à soutenir la santé phy si -
que et psychique, l’éducation et la formation
spirituelle.


Au Sri Lanka, treize salésiennes se répar -
tissent sur trois communautés, et s’occupent
surtout de la promotion de la femme. Les
salésiens ont dix implantations, écoles tech -
niques, centres de jeunes, etc. où travaillent
cinquante-et-un salésiens. Les enfants sol -
dats sont surtout pris en charge à Murunkan.


Sri Lanka : LE DRAME DES ENFANTS
SOLDATS CONTINUE


Les petites filles soldats représentent 40 %
des mineurs employés dans la guerre. À
peine capturées, elles font la plonge pour les
soldats, cuisinent, vont chercher les provi -
sions. D’autres deviennent les esclaves des
soldats qui abusent d’elles ; d’autres ont un
rôle actif dans la guérilla en combattant, ou
avec une mission d’espionnage.


Les problèmes de ces jeunes femmes ne
sont pas terminés avec la fin de la guerre !
Une fois revenues dans leur village, ces
filles, souvent avec leurs enfants derrière





Le cardinal Rodriguez Maradiaga et mon -
sieur Muller ont intervenu sur la respon sa -
bilisation des jeunes et sur la création d’un
milieu favorable aux jeunes pour contribuer
à la transformation de la société dans la
pers pective salésienne. L’initiative était docu-
mentée dans une vidéo et par la suite rendue
disponible en DVD grâce à la pro duction de
Missions Don Bosco de Turin.


Les salésiens sont extrêmement recon -
naissants à monsieur Miguel Rimarachin,
membre du personnel de l’ONU, qui au
cours des années a toujours été un colla -
borateur excellent et qui a soigné de nom -
breux détails de cette initiative. ANS


États-Unis : LES SALÉSIENS À L’ONU :
RESPONSABILISER
LES JEUNES POUR
CHANGER LA SOCIÉTÉ


En préparation du bicentenaire de la
naissance de Don Bosco, les salésiens ont
organisé un évènement dans le Quartier
général de l’ONU à New York, pour pré -
senter la contribution que les salésiens offrent
aux Nations Unies dans le monde entier.
À l’organisation de l’initiative, qui avait lieu
le lundi 24 septembre, ont généreusement
collaboré la Mission de l’Observateur per -
manent du Saint-Siège et la Mission perma -
nente du Honduras près l’ONU.


L’initiative, intitulée « Responsabiliser les
jeunes pour qu’ils soient les agents du chan -
gement dans le déracinement de la pauvreté »
ont vu les interventions du car dinal salésien
Oscar Rodriguez Maradiaga, archevêque de
Tegucigalpa et Président de Caritas Inter -
nationalis, et de monsieur Jean Paul Muller,
salésien coadjuteur, Économe général de la
Congrégation salésienne.


Le Président du Honduras, monsieur Por -
firio Pepe Lobo, et l’archevêque Domi nique
Mamberti, Secrétaire du Saint-Siège pour les
Rapports avec les États, étaient présents en
qualité d’hôtes d’honneur.


L’ambassadeur du Vénézuéla, Jorge
Valero, ancien élève d’une école salésienne
au Vénézuéla, témoigna de son expérience
positive en relation à l’éducation reçue dans
sa jeunesse.


6


TWO NEW SALESIAN DEACONS
Bro. James Zettel, from the Toronto region,


was ordained deacon with his classmates at
the Church of the Nativity in Bethlehem by
Latin Patriarch Fouad Twal of Jerusalem on
June 9. Bro. Zettel is starting his fourth year
of theological studies at the Ratisbonne
Institute in Jerusalem.


On May 24 Bro. Miguel Suarez was
ordained a deacon at the Marian Shrine
(Stony Point, N.Y.) by Bishop Emilio Allué,
SDB, from Boston. Bro. Suarez is about to
start his final year of theological studies at
Immaculate Concep tion Seminary in South
Orange, N.J.


P. Thomas Brennan, Cardinal Rodriguez
et M.J.P. Muller à l’ONU de New York




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England: SALESIAN PAST PUPILS
AT LONDON OLYMPICS


At least 6 Salesian past pupils took part in
the 2012 Olympic games in London. Ruben
Dario Limardo Gascon
(SDB university,
Lodz, Poland), a Venezuelan fencer, won
a gold medal in men’s individual épée.
Another fencer, Daryl Homer (Salesian HS,
New Rochelle) of the USA, lost in the
quarterfinal round of the saber competition.
Marcos Chuva (Salesian School, Manique)
represented Portugal in the long jump.
Maria Elisa Antonelli (São José Institute,
Resende, Brazil) was part of the Brazilian
beach volleyball team. She has said, “If I
have got where I am, I owe a lot to the
Salesians.” She and her doubles partner
were eliminated on August 4. Swimmer
Cesar Augusto Cielo Filho (Don Bosco
College, Americana, Brazil) won a bronze
medal in the 50-meter freestyle ; in addition,
he was world champion in this event in 2009
and 2011, and at the 2008 Olympics he won
the gold in a record time of 21.30 seconds.
But the past pupil who made the biggest
splash in London wasn’t a swim mer—it was
film-maker Danny Boyle (Thorn leigh Salesian
College, Bolton, England), who, in the words
of the New York Daily News, “conjured” the
“five-ring extravaganza” of an opening pro -
gram for the Games on July 27.


Cesar Augusto Cielo Filho


A
N


S


Canada: SALESIAN ORDAINED
IN HALIFAX


Fr. Sean McEwen, 39, a former member
of the New Rochelle Province who now
belongs to the Southern Africa Province, was
ordained a priest in his home parish in
Halifax, Nova Scotia, on June 23. Fr. McEwen
served as a Salesian Lay Missioner in the
1990s in Alabama, Sierra Leone, and Bolivia.
He decided to “stay with Don Bosco” and
entered the seminary in 2002, professed
vows in 2004, and moved to South Africa in
2006. He studied theology at the Ratisbonne
Institute in Jerusalem and now takes up his
Salesian priestly ministry in South Africa.


M.M.


India: MOBILE COMPUTER CENTRE
FOR THE NEGLECTED ONES


It was a dream of the Salesian community
of Chitradurga to impart computer literacy to
many in and around Chitradurga who other -
wise cannot afford it. A mobile computer
centre, the first of its type in India, was
inaugurated on 30 January 2012, when the
red ribbon across the entrance of a bus was
cut. The bus will serve as a computer class
room with 10 Laptops, supported by solar
energy. It is designed to be taken to different
schools and tuition centers for educating
children in this electronic medium. Mr.
Manjunath, the DDPI of Chitradurga, the
chief guest inaugurating the event, thanked
Don Bosco Institution for thinking of the
poor and taking this Great step to impart
computer education to the neglected ones
.
He also appreciated the Salesians for such
planning ahead. The mobile computer bus is
now in action in Government Schools and
tuition centers under the direction of CHITRA,
the Salesian development organi zation.




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Du 19 au 24 août, plusieurs confrères
salésiens du Canada et quelques-uns des
USA se sont retrouvés au Manoir d’Youville
à Châteauguay pour leur retraite spirituelle
annuelle. Elle était prêchée par le P. John
Puntino, SDB, directeur de la communauté
salésienne de Toronto-Hamilton et avait pour
thème, Journeying toward 2015: Knowing
and imitating Don Bosco today / En marche
vers 2015 : connaître et imiter Don Bosco
aujourd’hui. Des méditations et conférences
bien articulées et pertinentes pour notre vie
et mission salésiennes d’aujourd’hui.


RETRAITE SPIRITUELLE


MANOIR D’YOUVILLE
CHÂTEAUGUAY


Notre eucharistie de clôture, présidée par
le P. Provincial, Thomas Dunne, fut célébrée
au sanctuaire de la Bienheureuse Kateri
Tekakwitha à Kanahwake, assez près du lieu
de retraite. Kateri sera canonisée à Rome par
le Pape Benoît XVI le 21 octobre, dimanche
des missions, devenant ainsi la première
sainte Amérindienne de l’Amérique. Sa tombe
se trouve dans ce modeste sanctuaire et fait
l’objet de pèlerinages provenant de partout.


R.T.


Eucharistie de clôture à Kanahwake


NOUVELLES
CANADIENNES




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SURREY, B.C.


YOUNG
CAGLIERO


VOLUNTEERS
SEND OFF


On July 1st the Salesian Coo perators
and Alumni held a send off luncheon
for our 10 youthful Cagliero Volunteers
in the Don Bosco Youth Center after
the Sunday Mass. They and their
families participated in this wonderful
event of encouragement and entrust -
ment.


Fr. John Basso and Bro. Jim Zettel with Cooperators


SDBs, Cooperators and Alumni


Le groupe de retraitants
à Châteauguay (suite)


❖ ❖ ❖




TORONTO


FIRST GOSPEL ROADS
The week of July 28th-August 4th 2012


was a dream come true for all Toronto
Salesians! After my first exposure to Gospel
Roads in Stony Point, NY in 2011, I’ve been
so excited to be part of the team working to
bring this wonderful program to Canada.
The week exposed us to many organizations
dealing with social justice issues in the city
of Toronto. What struck me the most was
that all of these issues were present in my
own city. We live day-by-day, passing by
people needing our help, yet we sometimes
don’t know how to approach them with
grace. Doing service work at home has
opened my eyes and heart. It was a fun
week, spent with many wonderful people
who became family. It was also a powerful
week where we united to feed the homeless,
pray for unborn children, and share laughter
with children, youth and young adults with
disabilities. Finally, it was a week spent in
the true spirit of Don Bosco. We learned
more about social justice themes and how
to be involved, shared our personal faith
journey, prayed together and adored our
Lord, and built a home full of love, joy
and Salesian spirit. We lived Don Bosco’s
Oratorian Criteria of Home, School, Church
and Playground. I feel greatly blessed to
have been part of the first Gospel Roads in
Toronto. I’m also grateful to have met all the
people who have been part of the journey. It
has been a blessing to live out this Salesian
Week, and I’ll always remember a great
thought someone has shared with me in the
past: The Gospel Road hasn’t ended, but has
only begun!


Gabrielle Ene


10


Site Canadian Food For Children


Consolata Chapel last mass


Halle basket




Gospel Roads is an amazing programand it definitely encourages a youthmovement. The program empowers youngparticipants through witness talks, educa -tion and prac tical service to serve ourLord, Jesus Christ everyday in all aspectsof life.


Mattia Guarraggi


As a young team leader,
this experience


was able to grow to a
nother level, by


watching my work team
grow and learn


from the same experie
nces. In a way, it


allowed me to experie
nce the light of


Christ in more than on
e manner; a truly


beautiful expe rience to b
ehold.


Andre Violante


Gospel Roads was a fantastic week filledwith joy, laughter, prayers, friendship andlove. GR has taught me that it’s ok to bedifferent and having the ability to help theless fortunate is a gift from God that mustbe used. GR opened my eyes and lead meto see the real world, the part of the worldthat has been carefully hidden fromsociety but most of all it has shown methat there are millions of ways to helpthese people and that I can make a dif -ference in my own small way.


Natasha D’Mello


GR Team building at Centre Island




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MONTRÉAL


FÊTE DU 5 AOÛT
CHEZ LES FMA


1 La fête des Sœurs Jubilaires (FMA) a
eu lieu à l’église St-Dominique Savio de
Montréal. Le Père Richard Authier en était
le célébrant assisté des Pères Salésiens :
Morand Wirth, Roméo Trottier, John Puntino
et Paul Cossette.


2 Les Sœurs Jubilaires, lampes allumées,
s’engagent à porter la lumière du Christ à
notre monde. (P. John Puntino, S. Françoise
Fontaine, S. Pauline Cossette, S. Pierrette
Carpentier, P. Richard Authier, S. Marie-
Thérèse Labranche, S. Anita Durocher,
Fr. Bernard Dubé et S. Elizabeth Purcell,
Supérieure provinciale.)


3 La fête du 50e Anniversaire de profession
religieuse se poursuit dans la joie avec la
coupure du gâteau.


4 S. Françoise Fontaine (25e anniversaire)
accompagnée de S. Elizabeth Purcell.


1


2


3
4




13


LAGACÉVILLE, N.B.


RENCONTRE DES
ANCIENNES DES FMA


Neuf Sœurs Salésiennes ont participé à la
rencontre annuelle de la famille salésienne
avec nos Anciennes Élèves de Lagacéville
le dimanche, 26 août. La rencontre se fit à
l’église et dans la salle de Lagacéville. Tout
débuta par la messe où nous avons eu la
joie de saluer beaucoup de gens. À la salle,
la présidente, Mme Patricia Rousselle, nous
adressa un mot chaleureux de bienvenue
tout en nous faisant un court résumé de
leurs activités de l’année. Ensuite Sr Alphon -
sine Roy anima l’heure de formation sur
le thème de Mère Mazzarello avec chant
et diaporama en ce 140e anniversaire de
l’Institut
. En petites équipes nous avons
partagé sur quelques passages de ses lettres


en nous demandant ce que Mère Marie
Dominique voulait nous dire aujourd’hui.
Après le repas nous avons vécu un moment
récréatif par des jeux, rallye... où nous avons
ri de tout notre cœur.


Quelle joie de voir comment l’éducation
salésienne reçue au cours des 51 années de
présence continue à germer dans les familles
de nos anciennes et dans leur vie !


Sr Alphonsine Roy FMA


« ... Cette rencontre annuelle est une belleoccasion pour revivre des moments de joieet de recharger nos batteries afin de gardervivant le charisme de Don Bosco cheznous... »


Patricia Rousselle




14


50 ANS D’HISTOIR
E..


.


AVEC VO
US




15


Parmi les concélébrants, 5 anciens élèves : Laurent Paré (prêtre), Guy Fortin (diacre),
P. Luc Lantagne, P. Bruno Demers o.p. et P. Alain Léonard.


SHERBROOKE


LE SALÉSIEN CÉLÈBRE
50 ANS D’HISTOIRE


Un demi-siècle d’histoire, ça se fête. Et
c’est ce qu’a fait le Séminaire Salésien à
l’occasion du 50e anniversaire de sa fonda -
tion en offrant à la population sherbrookoise
comme aux anciens, aux élèves actuels et
à leurs proches une célébration grandiose.
Parmi les nombreuses activités, la projection
extérieure géante (sur les murs du gymnase)
de «Tableaux, 50 ans en images», une pro -
jection audiovisuelle présentant un regard
sur le Salésien au fil de ses 50 ans d’exis -
tence, mais aussi de la participation active
de la communauté salésienne à la vie de
Sherbrooke.


La première journée (1er septembre) était
consacrée aux retrouvailles d’anciens et
d’anciennes des 50 dernières années, avec
tournoi de golf, portes ouvertes, cocktail et
une soirée de spectacle se terminant par la
projection déjà mentionnée.


La 2e journée (dimanche, 2 septembre)
Mgr Luc Cyr, archevêque de Sherbrooke,
présidait l’Eucharistie de 11 h avec une
douzaine de concélébrants. En fin d’après-
midi avait lieu l’inauguration de la murale
du 50e, une mozaïque composée de quel -
que 500 plaques illustrées par des élèves sur
le thème « Ma passion au Salésien », puis
assemblées par l’artiste peintre émailleur
Bernard Séguin Poirier qui était présent lors
de l’événement. La soirée se terminait par la
projection (en reprise) de « Tableaux, 50 ans
en images ».




16


Photos :
Vincent Bernier




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NOUVELLES
DES ANCIEN/NES


DU SALÉSIEN


• Depuis le lancement de son premier album,
en 2010, le quatuor GREENWOOD mené
par les frères JOÉ et KIM BOISVERT fait
belle figure sur les scènes de la province
et est en voie, de devenir un véritable
ambassadeur du blues rock d’ici. S’ils ont
été finalistes de la première édition du
concours Sherbrooklyn, c’est surtout en
récoltant le titre de Révélation de l’année
au Gala Lys Blues 2011 qu’ils ont senti la
reconnaissance de leurs pairs, une récom -
pense chaudement accueillie par ses fans
de blues de la première heure.


FÉLIX MARQUIS (2011), jeune pianiste
de 18 ans, a terminé 1er (93 %) lors de la
finale nationale du Concours de Musique
du Canada à Toronto en juillet. Une bourse
de 400 $ lui a été remise par Yamaha.


• Jessie Gagnon et MATHIEU PROVEN CHER
COITNOIR
ont présenté au baptême leur
fils, William, le 28 août à l’église de St-
Roch de Sherbrooke. Célébrant : P. Alain
Léonard.


• Le Gala Forces AVENIR réconnaît et honore
l’engagement de jeunes citoyens conscients,
actifs et responsables. Parmi les finalistes,
un ancien (2006) du Salésien (Catégorie
Personna lité).


Finissant en médecine, MARC-ANTOINE
MARQUIS
s’est démarqué par son impli -
cation auprès de ses pairs. Au cours de
son passage à l’UdeS, il a agi à titre de
vice-président de la Fédération médicale
étudiante du Québec et président de la
délégation étudiante du comité de l’agré -


ment du programme de médecine. Ses
efforts au sein de ce comité ont entre autres
permis de renforcer la confi dentialité des
dossiers étudiants et d’encourager la pré -
vention du harcèlement lors des stages. Il
a également fait partie du groupe d’en -
traide de la promotion 2012, qui assure
une aide psychologique de première ligne
aux individus qui vivent des moments
difficiles dans leur vie personnelle.


D’où lui vient cette volonté d’aider les
autres ? « J’ai vraiment eu la piqure lorsque
j’ai fait un voyage humanitaire au Mexique
en secondaire quatre. À partir de ce mo -
ment, ma motivation a été d’améliorer le
bien-être de mes collègues ou de autres
citoyens en général que ce soit à court
terme avec des réalisations concrètes ou
bien avec des objectifs à long terme »,
explique le futur pédiatre.


Être nommé finaliste dans cette caté -
gorie motive encore plus le jeune homme
à s’impliquer. « Je suis content d’être nom -
mé puisque ça donne de la crédibilité
à mes convictions et ça me conforte que
je suis sur le bon chemin », souligne l’étu -
diant qui n’exclut pas l’idée d’aller tra -
vailler dans le Grand Nord canadien ou
encore de participer à médecin sans fron -
tière dans l’avenir.




Le 16 août, le Recteur Majeur s’est rendu
à Colle Don Bosco pour présider l’eucha -
ristie à l’endroit où naquit le petit Giovanni
Melchiorre devenu pour tout le monde :
Don Bosco. La célébration a marqué offi -
ciellement le passage de la première à la
deuxième année de préparation au bicen te -
naire de sa naissance ; du premier thème (la
connaissance de son histoire) au deuxième :
la connaissance de sa pédagogie. L’homélie
offre des éléments intéressants pour la
réflexion et l’action de l’éducateur salésien.


« Après nous être engagés, l’année der -
nière, à le connaître d’une manière plus
approfondie, à l’aimer d’une manière plus
intense et à l’imiter d’une manière plus
fidèle dans le don total de lui-même à Dieu
et dans sa disponibilité sans réserves aux
jeunes, – a affirmé le Recteur Majeur en
introduisant son homélie – nous sommes
invités, cette année, à le contempler comme
éducateur et donc à approfondir, à adapter
et à faire nôtre son Système Préventif ».
L’homélie s’est poursuivie à la première
personne, avec les paroles de Don Bosco.


VERS LE BICENTENAIRE
DE LA NAISSANCE DE DON BOSCO


2e ANNÉE DE PRÉPARATION :


18


Don Bosco a parlé de son expérience
éducative fondée sur « la vraie joie, la joie
qui nait dans le cœur de celui qui se laisse
guider par le Seigneur ». Une joie lointaine
du péché, qui « naît de la paix du cœur » ;
une joie qui confie dans la Providence de
Dieu : « C’était une des nombreuses leçons
de vie que j’avais apprises de ma mère ».


On souligne quelques éléments caracté -
ristiques de l’action de Don Bosco :


• la joie de la rencontre avec les jeunes :
« J’attendais mes jeunes le dimanche matin
à Valdocco ; pour moi, c’était une fête ! » ;


• le témoignage de son sacerdoce au moyen
de l’éducation : « je suis devenu éducateur
des jeunes parce que j’ai été prêtre pour
eux » ;


• la créativité finalisée au bien des jeunes :
« Je n’ai qu’un seul désir : vous voir heureux
en ce monde et dans l’éternité ».


CONNAISSANCE
DE SA PÉDAGOGIE





19


Dans l’expérience de Don Bosco, la joie
et l’allégresse sont devenues un chemin
de sainteté et une ambiance de famille par -
tagés avec les jeunes. Il fait référence aux
deux jeunes, Domenico Savio et Francesco
Besucco, desquels Don Bosco écrivit les
biographies. Une joie qui, unie à l’enga ge -
ment (étude) et à la religion (piété), construit
le milieu éducatif et ne détourne pas de la
réalité : « Quand j’ai commencé mon action
à Valdocco, j’avais un rêve : créer un climat
de famille pour tant de jeunes qui étaient
loin de chez eux à cause de leur travail et
qui peut-être n’avaient jamais savouré un
geste de véritable affection. La joie aidait à
créer ce climat. Elle permettait de surmonter
toutes les gênes causées par la pauvreté et
redonnait la sérénité à tant de cœurs ». Pour
Don Bosco, la joie, fondée dans le Christ,
« était une chose profondément sérieuse ! »
et il voulait que ses jeunes le sachent. Dans
cette perspective, la cour, les fêtes, le théâ -
tre, la musique, le chant, les prome nades
d’automne ont une grande importance et
font de l’éducateur un enseignant et un
élève.


Le but de « La Jeunesse Instruite », livre de
formation chrétienne imprimé en 1847, était
exprimé dans les premières pages : « servir le
Seigneur et rester joyeux ». La joie de Don
Bosco n’était pas inconscience ou super fi -
cialité, elle débouchait dans l’optimisme,
dans la confiance amoureuse et filiale dans
un Dieu provident. « Je ne me contentais pas
de ce que les jeunes soient joyeux ; je vou -
lais aussi qu’ils répandent autour d’eux ce
climat de fête, d’enthousiasme, d’amour de
la vie : je les voulais aussi constructeurs
d’espérance et de joie. Missionnaire des
autres jeunes par l’apostolat de la joie. Un
apostolat contagieux ».


Vitrail Don Bosco – Addis-Abeba (Éthiopie)


POUR LES PERSONNES
QUI VOUS SONT CHÈRES


Dans notre communauté de Sherbrooke,
nous sommes quatre (4) prêtres et nous
célébrons l’eucharistie chaque jour. Nous
acceptons vos intentions de messe pour les
défunts ou toute autre intention (anniver -
saire, problème particulier, action de grâce,
intention d’une personne vivante qui vous
est chère, etc.). Vous pouvez, si vous le
désirez, demander une date précise (elle
sera respectée si disponible).


Je répondrai par lettre à toutes les
demandes, spécifiant la date de célébration.


Donc préciser votre adresse complète
(avec code postal), et les intentions pour
lesquelles vous désirez que les messes soient
célébrées.


L’offrande ordinaire est de 10 $/messe.
Faire chèque à : Salésiens de Don Bosco.


Faire parvenir à :
Père Roméo Trottier sdb,
Séminaire Salésien
135, rue Don Bosco Nord
Sherbrooke QC J1L 1E5


En plus, notre eucharistie communautaire
de chaque mardi durant toute l’année 2012
sera célébrée pour tous ceux et celles qui
nous auront fait parvenir des intentions de
messes. Priez pour notre œuvre auprès de la
jeunesse.


INTENTIONS DE MESSES





20


My name is Joseph Marquez and I am a
lay missionary with Vides Canada. In August
2012 I had the privilege to volunteer in Brazil
and work with underprivileged children.
This was my fifth missionary experience. In
the past, I also served in Mexico, Argentina,
Peru, and Palestine. In Brazil, I was sent to a
city called Linhares which is about 10 hrs
north of Rio De Janeiro. We began our work
at 7:30 a.m. each day and we served over
200 children in the community. My primary
responsibilities were to teach English, help
with after school assignments, and look after
the children as they engaged in a number
of activities such as Capoeira (Brazilian
martial arts), dancing, arts and crafts, Jiu
Jitsu, and outdoor games and sports such as
futbol (soccer). Every morning I woke up
with a sense of joy and wonder because
I thoroughly enjoyed my time with the
children and I was excited to see what God
had in store for me that day.


Professionally, I work as an investment
advisor at a bank and I utilize my vacation
time to participate on these trips. I cannot
adequately express in words the tremendous
joy I feel when I serve overseas in the Sale -
sian communities to help improve the lives
of the children. Below is my story of where
it all began.


On December 21, 2000 I made a deci sion
that forever changed my life. That deci sion
was to develop a personal relationship with
Jesus Christ. At that time, I did not know the
magnitude of my decision or the impact it
will make in my life. For me, I just wanted to
feel something different than the brokenness
that I was accustomed to. ... I wanted to
know what it was like to feel true joy, to be
at peace, and be fully alive—the way I saw
these characteristics exhibited in others.


A SPRING
OF WATER


WELLING UP




21


I was told by a friend whom I had just
met in University that the Lord promises all
these good things – alluding to the verse in
John 4:14 “Whoever drinks the water I give
him will never thirst. Indeed, the water I
give him will become in him a spring of
water welling up to eternal life
.”


At that time, I did not know what the
verse meant exactly. It sounded quite abstract
but I figured it was worth the effort of
knowing who this character Jesus was, for
He alone had the power to satisfy the
deepest yearnings in one’s soul and revo -
lutionize the human heart.


As I look back, I realize how faithful the
Lord has been with His promise... and trans -
formed my life into a well spring of joy, love,
and fulfillment.


The decision to follow Jesus was the best
decision I have ever made for it opened my
eyes to the reality of the life I was meant to
live in Christ and enabled me to experience
the true joy I had longed for, ... the joy that
comes from the heart of service.


Joseph


Sr Jeannine Landry FMA
VIDES Canada Director


178 Steeles Ave E.
Markham, ON L3T 1A5




22


Le 25 août 1969, à Sucua (Ecuador), le
petit avion qui transportait en ville sœur
Maria Troncatti s’écrasait quelques minutes
après l’envol, à la limite de cette forêt qui a
été pour presque un demi-siècle sa « patrie
du cœur », l’espace de son don infatigable
parmi les « shuar ». Sœur Marie vit son der -
nier vol : celui qui la porte au Paradis ! Elle a
86 ans, tous dépensés dans un don d’amour.
Elle écrivait : « Je suis chaque jour plus heu -
reuse de ma vocation religieuse mission -
naire ».


Elle était née à Corteno Golgi (Brescia)
le 16 février 1883 et dans sa nombreuse
famille elle grandit joyeuse et travailleuse
dans les champs et dans le soin de ses petits
frères, dans un milieu chauffé par l’amour de
parents exemplaires. Assidue à la caté chèse
paroissiale et aux Sacrements, l’ado lescente
Maria mûrit un profond sens chrétien qui
l’ouvre aux valeurs de la vocation religieuse.
Cependant, par obéissance à son papa et
au Curé, elle attend d’être majeure avant
de demander l’admission chez les Filles de
Marie Auxiliatrice et elle émet sa première
profession en 1908 à Nizza Monferrato, en
prenant, dès la première profession, comme
programme de vie « la charité, même au
risque de me broyer »
.


Pendant la première guerre mondiale
(1915-18) sœur Maria suit des cours d’as -
sistance sanitaire à Varazze et travaille
comme infirmière de la croix rouge à l’hô -
pital militaire : une expérience qui lui sera
très pré cieuse au cours de sa longue activité
mis sionnaire dans la forêt amazone de
l’orient équatorial. Elle part en effet pour
l’Équateur en 1922, sans jamais faire retour
dans sa patrie
, et elle est envoyée parmi les
indigènes shuar, où elle commence, ensem -
ble avec deux autres consœurs, un travail
difficile d’évangélisation et d’éducation
,


SALÉSIENNE BÉATIFIÉE
LE 24 NOVEMBRE 2012


MARIA TRONCATTI
(1883-1969)


Missionnaire, géante de l’amour
envers les derniers


La vocation d’une
FMA missionnaire




23


« Un regard au Crucifix me donne vie et
courage pour travailler », voilà la certitude
de foi qui soutient sa vie et sa mission. Dans
chaque activité, sacrifice ou danger, elle se
sent soutenue par la présence maternelle
de Marie Auxiliatrice. Un missionnaire de
ce temps, le P. Giovanni Vigna, nous a laissé
ce témoignage sur sœur Maria Troncatti :
« C’est l’incarnation même de la simplicité
et de la ruse évangélique. Quelle délicatesse
maternelle pour la conquête des cœurs ! À
chaque problème elle trouve une solution
qui résulte toujours être la meilleure. Elle
n’oublie jamais qu’elle a à faire avec des
êtres faibles et pécheurs. Je l’ai vue traiter la
nature humaine sous tous ses aspects, aussi
les plus misérables : elle les traitait avec cette
supériorité et gentillesse qui étaient en elle
une chose spontanée et naturelle. Ce qui me
surprend c’est qu’en tout cela elle restait
femme, de manière exquise. Je dirai d’autant
plus vierge qu’elle était d’autant plus mère ».


Don Pascual Chávez


aux milieux des risques de tout genre, parmi
lesquels ceux causés par les animaux de la
forêt et par les tourbillons des fleuves qu’il
faut traverser à gué ou sur de fragiles « pas -
serelles » de lianes, ou bien sur les épaules
des indigènes. Dans la forêt équatoriale
elle annonce et témoigne à tous l’amour
du Père
. Elle est la « madrecita », toujours
prompte pour aller à la rencontre pas seule -
ment des malades, mais de tous ceux qui
ont besoin d’aide et d’espoir. Macas, Sevilla
Don Bosco, Sucua... voilà les « miracles »
encore vivants de l’action de sœur Maria
Troncatti : infirmière, chirurgienne et ortho pé -
diste, dentiste et anesthésiste... Mais surtout
catéchiste et évangélisatrice, riche de mer -
veilleuses ressources de foi, patience et amour
fraternel. Son œuvre pour la pro mo tion de
la femme shuar fleurit en de centaines de
nouvelles familles chrétiennes fondées pour
la première fois sur un choix libre et per -
sonnel des jeunes époux.




LES JEUNES, MAîTRES
DE DON BOSCO
ET DES SALÉSIENS


Cette extraordinaire « communauté qui se
raconte », et qu’est la Famille Salésienne,
naît d’un songe à la saveur évangélique de
Marc 9,36-37 : « Prenant alors un enfant,
Jésus le plaça au milieu d’eux, l’embrassa, et
leur dit : “Celui qui accueille en mon nom
un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il
accueille. Et celui qui m’accueille ne m’ac -
cueille pas moi, mais Celui qui m’a envoyé” ».


Les jeunes ne sont pas seulement « desti -
nataires » mais élément dynamique essentiel
pour la Famille Salésienne. L’histoire salé -
sienne démontre que le travail parmi les
jeunes pauvres et abandonnés, destinataires
privilégiés, attire les bénédictions de Dieu,
tout en étant source de fécondité charis ma -
tique et religieuse, de fécondité vocation -
nelle, de régénération de la fraternité dans
les communautés ; il est le secret de la fraî -
cheur et du succès de nos œuvres.


Don Bosco est interpellé par Dieu à
travers les jeunes : ceux enfermés dans les


prisons de Turin, ceux rencontrés dans les
rues, sur les places et les prés des banlieues
turinoises, ceux qui frappent à sa porte pour
avoir du pain et un abri, ceux rencontrés
dans les écoles populaires de la ville où il
est appelé pour son ministère.


« Alors Jésus appela un petit enfant ; il le
plaça au milieu d’eux, et il déclara : “Amen,
je vous le dis : si vous ne changez pas pour
devenir comme les petits enfants, vous n’en -
trerez point dans le Royaume des cieux” »
(Matthieu 18,2-3). Des phrases difficiles à
prendre à la lettre, surtout par ceux qui sont
quotidiennement exaspérés par le vivre
ensemble avec des tyrans en modèle réduit.
Les enfants ont-ils vraiment quelque chose à
nous apprendre ?


Don Bosco apprend des jeunes : certains
points caractéristiques du Système Préventif
sont le fruit de sa fréquentation du monde
des jeunes et du fait de partager leur vie,
leurs sentiments, leurs aspirations ; certains
aspects propres à la spiritualité des jeunes
selon Don Bosco proviennent de sa connais -
sance de l’esprit des jeunes et de sa décou -
verte des hauteurs auxquelles ils peuvent
atteindre ; certaines caractéristiques charis -
ma tiques de l’esprit salésien proviennent
vraiment de sa syntonie avec le monde des
jeunes.


Ce que nous enseignent les petits


Le métier d’éducateur peut être une con -
damnation à l’esclavage et à la névrose ou
un voyage enthousiasmant qui enrichit et
transforme. Un des éléments qui fait la dif -
férence, c’est la disponibilité à apprendre.
Habituellement les éducateurs pensent à
ce qu’ils peuvent enseigner à leurs destina -
taires. Peut-être, une fois de temps en temps,
devraient-ils se demander ce qu’ils peuvent
apprendre d’eux.


CONNAÎTRE DON BOSCO
PASCUAL CHÁVEZ VILLANUEVA


24




Le métier d’éducateur ne consiste pas à
s’éreinter dans un débordement d’activités ;
c’est un cheminement spirituel : une suite
d’expériences qui dévoilent, peu à peu, le
sens profond de la vie et de la personne. Et
sur ce cheminement, on est souvent conduit
par de petites mains potelées, sales de
Nutella, qui viennent d’abîmer sans retour
les peintures et décorations de l’oratoire-
patronage, refaites récemment et à grands
frais.


Faire l’éducateur est une école où l’on
apprend plus que ce que l’on réussit à
enseigner. À condition, bien sûr, de vouloir
le faire. II sera facile de découvrir que regar -
der les enfants vaut mieux que regarder la
télévision ou naviguer sur Google. C’est plus
instructif.


Voici certaines choses que peuvent nous
apprendre les jeunes.


La croissance permanente. Les jeunes
« forcent » les éducateurs à se connaître à
fond : ils ont un talent extraordinaire pour
percer à fond les rôles tenus par les per -
sonnes et dévoiler l’essentiel. On peut mentir
aux adultes avec quelque chance de succès :
mentir à un enfant est impossible. Les enfants
remarquent les émotions avec une intensité
et une sensibilité plus grandes que les nôtres
et les manifestent avec une spontanéité
absolue.


Cela provoque chez les éducateurs un
sens accru de la responsabilité et la néces -
sité d’une capacité toujours plus grande
d’autocontrôle. Leur esprit aussi est stimulé.
Chaque jour, la vie avec les jeunes les place
face à des choix, des défis, des problèmes et
des difficultés. À tout moment de la journée,
un éducateur est contraint de développer
promptitude d’esprit, intelligence du cœur,
inventivité. ➜


25




L’attention. « Attention ! » Les enfants
désirent la présence de l’éducateur. Non pas
quelqu’un « qui est là » simplement : ils
réclament une totale attention, une pleine
attention, qui ne porte aucun jugement, qui
n’attend rien en retour. Une présence qui
réchauffe, qui fait devenir important et fait
sentir que vous valez quelque chose. Être
présent signifie être disponible : je suis ici
pour toi. Une attention pure, qui n’envahit
ni ne dirige mais qui est intensément pré -
sente, et c’est tout. Nous, nous effleurons
tout le monde, nous ne sommes plus atten -
tifs aux gens, pas même à ceux que nous
aimons.


Le respect et la patience. En réalité, les
enfants ne sont jamais tels que nous les avons
rêvés ou attendus. Ils se révoltent contre nos
attentes qui les empêchent de grandir selon
les lois internes de leur être. Ils ont leur
rythme propre, leur projet intérieur propre,
des inclinations originales. Don Bosco disait :
« Laissez aux jeunes l’entière liberté de faire
ce qu’ils aiment le plus... Et, puisque chacun
fait avec plaisir ce qu’il sait pouvoir faire,


moi, je me base sur ce principe, et mes élè -
ves travaillent tous, non seulement active -
ment mais avec amour » (MB, XVII, 75).


Il disait à ses collaborateurs : « Donnez
tout loisir aux élèves d’exprimer librement
leurs pensées ». Et il insistait : « Écoutez-les,
laissez-les beaucoup parler ». Il en a donné
lui-même l’exemple en premier : « Malgré
ses nombreuses et lourdes responsabilités,
il était toujours prêt à accueillir dans sa
chambre, avec un cœur de père, les jeunes
qui lui demandaient une entrevue parti cu -
lière. Et il voulait que les jeunes le traitent
avec une grande familiarité, ne se plaignant
jamais de l’indiscrétion avec laquelle ils
l’importunaient parfois. Il laissait à chacun
une entière liberté pour poser des questions,
exposer ce qui leur pesait, se défendre,
s’excuser... II les recevait avec le même res -
pect dont il usait pour les personnes de
qualité. Il les invitait à s’asseoir sur le sofa,
tandis qu’il restait à son bureau et les écou -
tait avec la plus grande attention comme si
tout ce qu’ils exposaient était de la plus
grande importance. Parfois il se levait ou
faisait quelques pas avec eux dans la pièce.
Après l’entretien, il les accompagnait jus -
qu’à l’entrée, leur ouvrait lui-même la porte
et les congédiait en leur disant : – Soyons
toujours amis, hein » (MB, VI, 438-439).


Le bonheur et la gratitude pour la vie.
Les jeunes sont l’investissement le plus
impor tant dans le domaine de la réalisation
et du bonheur personnel. Ils représentent
une tâche ardue parfois, mais ils sont aussi
une bénédiction. La vie avec les jeunes peut
être une tâche pénible, mais quel bonheur
profond peut générer une jeune personne
qui mûrit en se fiant à nous avec toute la
confiance du monde !


26


Photos pages 25-26 : Alain Léonard




SALESIAN CAMPS SALÉSIENS
MONTRÉAL TORONTO


HAPPY DAYS CAMP SUMMERDAZE CAMP




Le 5 juillet à Rome à l’Ambassade de
France près le Saint Siège, a eu lieu une
cérémonie spéciale : la remise de la médaille
de Chevalier de la Légion d’honneur à mère
Yvonne Reungoat, supérieure générale des
FMA.


La décoration a été conférée par son
Excellence monsieur Bruno Joubert, Ambas -
sadeur de France près le Saint Siège, en base
au décret de l’ancien Président de la Répu -
blique française Nicolas Sarkozy et sur la
proposition de l’ancien ministre Alain Juppé.
Le décret qui nomme mère Yvonne Reun -


goat Chevalier de l’Ordre national de la
Légion d’honneur a été signé le 6 avril 2012.
« Je suis heureux – écrit le ministre – que soit
reconnu le dévouement et l’engagement de
toute une vie au service de l’éducation des
jeunes les plus pauvres, je tiens également à
souligner votre rôle éminent à la tête de la
Congrégation des sœurs salésiennes et votre
contribution au rayonnement de notre pays
dans la Rome Pontificale ». La Légion d’hon -
neur est la plus haute décoration instituée
après la Révolution française. Actuellement,
elle récompense selon différents grades, les
mérites éminents acquis au service de la
nation. La cérémonie qui a eu lieu dans la
Villa Bonaparte, siège de l’Ambassade, a vu
la présence de quelques Cardinaux et digni -
taires français à Rome ; le Conseil général,
les secrétaires personnelles de Mère Reun -
goat, les supérieures des Maisons du Centre,
le Recteur de la Faculté pontificale de
Sciences de l’Éducation Auxilium et d’autres
personnalités.


« Nous nous réjouissons de cette déco -
ration conférée par la République française,
qui rejaillit sur toutes les salésiennes fran -
çaises et du monde entier préoccupées à
porter les valeurs évangéliques aux jeunes
en croyant à la contagion des valeurs qu’elles
soient républicaines ou salésiennes » est-il
écrit sur le site des FMA.


FÊTE DE LA RECONNAISSANCE
MERCI MÈRE YVONNE... ET FILLES DE MARIE AUXILIATRICE


Mère Yvonne Reungoat
DÉCORÉE DE LA LÉGION D’HONNEUR




29


Apprends-moi
à prier


Un homme vivait en ermite dans sa
montagne consacrant sa vie à la prière et
au silence. Il reçut un matin la visite d’un
jeune homme. « Chéir (ce qui veut dire en
arabe celui qui sait, vieux ou sage), « Chéir,
apprends-moi à prier ». L’ermite, qui était
alors en méditation ne leva même pas les
yeux. Et le jeune homme repartit tristement.


Il revint le lendemain. « Chéir, apprends-
moi à prier ». Mais sa demande n’obtint pas
plus de réponse que la veille.


Cependant, il tenait à sa question et revint
le troisième jour. L’ermite préparait alors
son maigre repas : peut-être aurait-il plus
de chance. « Chéir, apprends-moi à prier ».
Mais sa demande n’eut pas plus d’écho.
« Ma ques tion est-elle donc sans intérêt que
jamais tu ne l’entendes ? » Alors l’ermite leva
les yeux. Son regard était plein de bonté...
mais, comme les autres jours, il garda le
silence.


Encouragé par ce regard, il revint le jour
suivant, espérant enfin une réponse. « Chéir,
apprends-moi à prier ». Et devant le silence
persistant de l’ermite, la colère l’envahit.


Alors l’ermite enfin lui adressa la parole :
« Je n’ai pas répondu car je voulais savoir si
ton désir était grand... Car ton désir est déjà
une prière. Dieu n’attend rien d’autre, sinon
que tu le cherches. »


Conte soufi


UN ACTE DE
GRATITUDE


Le cycle de catéchèse de cette année
entièrement consacré au thème de la foi,
prend le départ avec un acte de gratitude
dans les rencontres du Saint Père Benoît XVI.
Dans un moment où l’Église est doulou reu -
sement prise dans les méandres de l’incom -
préhension du monde et des péchés de ses
fils, le Pape nous aide à « ne pas nous laisser
vaincre par le mal, mais à vaincre le mal par
le bien » (Rm 12,21) et nous renvoie à
l’essentiel, à ce qui compte vraiment, à cette
foi qui nous fait connaître Dieu, nous fait
espérer en Lui et nous fait aimer de son
amour. La gratitude vers le Pape devient
double, si on considère le thème de la foi
qui n’est pas le fruit d’une programmation
faite sur une table de réflexion, mais qui
s’inspire de la mémoire de deux événements
capitaux d’une grande importance pour la
foi elle-même : le cinquantième anniversaire
de l’ouverture du Concile Vatican II (1962)
et le vingtième anniversaire de la publi ca -
tion du Catéchisme de l’Église Catholique-
«CEC » (1992)
.


Méditer sur la foi en ce temps « de la nou -
velle évangélisation », c’est réaliser un triple
don
: pour les croyants c’est illuminer l’esprit,
rafraîchir le cœur et raviver l’élan mission -
naire ; pour les non-croyants, c’est relancer
la question de Dieu dans un monde qui ne
peut certes l’extirper, mais tend à l’oublier ;
pour les croyants d’autres religions, c’est
honorer tout ce qui est objet de leur plus
profondes convictions et montrer le plein
accomplissement...


Don Roberto Carelli




30


CANONISATION
LE 21 OCTOBRE 2012


KATERI TEKAKWITHA (1656-1680)


PREMIÈRE SAINTE
AMÉRINDIENNE


Benoît XVI a signé en décembre le décret
reconnaissant les miracles attribués à sept
bienheureux (4 femmes et 3 hommes). Parmi
ces prochains canonisés figure Kateri (Cathe-
rine) Tekakwitha, qui sera la première sainte
amérindienne. Née en 1656 à Ossernenon
(Auriesville), N.Y., elle était fille d’un chef
mohawk et d’une algonquine catholique,
baptisée et éduquée par des missionnaires
français. La variole la priva à quatre ans de
sa famille, et elle-même resta défigurée et
handicapée des suites de l’infection. Adop -
tée par un parent chef d’une tribu voisine,
elle affermit sa foi et fut baptisée par un
missionnaire à l’âge de vingt ans. Margi na -
lisée et menacée par sa famille, qui ne com -
prenait pas sa con ver sion, elle échappa à
leur persécution et fonda à Kahnawake, près
de Montréal, une communauté d’indiens
chrétiens, vivant dans la prière, la pénitence
et la cure de malades. Elle mourut en 1680,
invoquant Jésus, après avoir fait vœu de
chasteté l’année précé dente. La tradition
affirme que ses cicatrices disparurent pour
faire place à un beau visage, et qu’à son
enterrement de nom breux malades furent
guéris. Pie XII la proclama vénérable en
1943 et Jean-Paul II bienheureuse en 1980.
Elle occupe une place particulière dans la
dévotion des amérindiens catholiques du
Canada et des États-Unis.


Ô Dieu, qui, entre toutes les mer veilles
de l’univers, donna le jour, sur les berges


du Mohawk et du St-Laurent, à cette fleur,
ce pur et tendre lys, Kateri Tekakwitha,
nous Te prions accorde-nous la faveur
dont nous L’avons implorée. Que nos


cœurs s’ouvrent et par tagent son Amour
et sa Foi en Jésus notre Sauveur.


Amen, B.L.




PRIONS POUR NOS DÉFUNTS


• Magalie Huberdeau, 19 ans, décédée le
20 août, ancienne du Salésien (2010).


• Mme Desneiges Lapointe Robert, 98 ans
décédée le 26 août, mère de M. Yves
Robert, professeur au Salésien.


• Mme Alice Dion Asselin, 103 ans,
décé dée le 29 août, tante du P. Luc
Lantagne sdb, Montréal.


• M. Mario Fabi, 89 ans, décédé le 1er sep -
tembre, père de Normand, René, Yves
et Marie-Josée Fabi ; oncle de Christian
et Antoine Fabi, anciens du Salésien,


• P. James B. Curran sdb, 91 ans, décédé
le 3 septembre en Floride.


• M. Paul Eric Johnson, décédé le 4 sep -
tembre, frère de S. Roberte Johnson fma
et de S. Estelle Johnson fma.


• Mme Jacqueline Caron Stocco, 70 ans,
décédée le 18 septembre, mère de Sergio
et Marco Stocco, anciens du Salésien ;
grand-mère de Raphaël Stocco, étudiant
au Salésien.


• P. Italo Rufo sdb, 82 ans, décédé le
19 septembre à Rome.


• M. Paul Lacharité, 65 ans, décédé le
26 sep tembre, frère de Sr Patricia Lacha -
rité fma, missionnaire au Kenya, et Mme
Sylvia Lacharité, salésienne coopéra -
trice, Sherbrooke.


31


LA FAMILLE SALÉSIENNE
À la suite de Saint Jean Bosco l’Esprit


Saint a suscité 30 groupes de baptisés qui
réalisent sa mission, selon des voca tions
spécifiques, mais formant ensemble la
FAMILLE SALÉSIENNE. Parmi ces groupes :


SDB : Salésiens de Don Bosco


C’est le nom que donna Don Bosco à
ses jeunes collaborateurs en 1854, parce
qu’il admirait beaucoup saint François de
Sales et sa manière de vivre l’Évangile.
Environ 15 500, ils essaient de travailler sur
les 5 continents à l’éducation intégrale des
jeunes dans 130 pays.


FMA: Filles de Marie Auxiliatrice :
Salésiennes


Religieuses « actives », elles pratiquent
la même démarche pastorale et éducative
que les Salésiens. Elles sont 14 090. Avec
Don Bosco, Marie-Dominique Mazzarello a
fondé cette congrégation en 1872 en faveur
des filles des milieux populaires.


COOP: Salésiens Coopérateurs


Le Coopérateur est un(e) chrétien(ne),
laïc ou prêtre, s’engageant dans une mission
auprès des jeunes et des pauvres selon
l’esprit de Don Bosco, au service de l’Église
locale. Au Canada, ils sont plus de 100.
Dans le monde, environ 35 000.


ADB : «Anciens» de Don Bosco


Regroupés dans la Confédération mon -
diale des ADB, ils appartiennent à la Famille
Salésienne au titre de l’éducation reçue.


VDB : Volontaires de Don Bosco


Institut Séculier internationnal, il compte
plus de 1 300 personnes : consacrées (par
des vœux), vivant dans le monde (mais
pas en communautés), elles exercent une
profession, dans un engagement social.


Joyeux Noël
et une


Bonne Année
2013




CARREFOUR SALÉSIEN
135, rue Don-Bosco Nord
Sherbrooke, QC J1L 1E5
(Canada)


sdbsem@videotron.ca


CARREFOUR SALÉSIEN
est publié tous les trois mois
par les Salésiens de Don Bosco.


Envoi de publication
Numéro de contrat : 40007764


IMPRIMERIE H.L.N. INC.
SHERBROOKE, QUÉBEC


Date de parution – Décembre 2012


www.donboscocanada.org


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