Actes_1967_248.ACG


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48. ANNÉE
MAI 1967
N.248
ACTES DU CONSEIT SUPERIEUR
DE LA SOCIETË SALESÉNNE
SOMMAIRE
I Lettre du Recteur Majeur
nLRcfaooaéunvnxsraoééctvcnioaoroamtnvitoiaponenrtioto<mà,nrdi:eDsuss.ieap-duove.nrdL-asaaaienbDsriséÏ;eti.nuo-nxvditacceetfaiston{ttinpoeS6nnuqya.pu2iré-eterisoine.noRuupssnr.aod-vteiaqmtuiaoeRnn.dé-ednnaontvRslatsli'néoloaqnvîucadistlii.ebo-nren.osRat-rnées-
II Dispositions et normes
Concessions
paroissiaux.
ordinations.
p--ouDrRoliedcsimuomerndesininotantraieomqnesün.sto-.poDuer sltainaptrioofnessseiotnrepüôgt ideeussereevetnluess
III Communications
Le responsable du Bureau Central des
la naissance de sant François de Sales.
de Marie Auxiliatrice.
M- issCioenn.te-naiIreV.deCeIanteBnaasiirleiqudee
IV Activités du Conseil Supérieur et initiatives d'intérêt général
V Salésiens défunts

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I. LETTRE DU RECTEUR MAJEUR
Bien chers Confrères et Fils,
Turin, le 30 aaril L967
Au retour d'une visite très brève, mais riche en rencontres fécondes
et cordiales, dans la Péninsule Ibérique, et avant d,entreprendre un
autre voyage rapide en Amérique Latine, j'ai voulu adresser quelques
mots à chacun d'énffe vous.
Plusieurs confrères m'ont écrit pour exprimer leur reconnaisance
à propos de la dernière letrre centrée sw le Dialogue. Dans certaines
Provinces on a même remis un exemplaire à chaque confrère. Tout
cela me réjoüt, car l'intérêt que vous portez à ce sujet prouve que vous
voulez prolonger concrètement les idées et les directives contenues dans
cette lettre.
Les futurs déplacements que j'ai inscrits sur mon agenda ont le
même but: établb un contact direct avec les Provinciaux et leurs
conseillets, avec les Directeurs.et les confrères, et aussi avec les situa-
tions particulières et les problèmes locaux. ces rencontres devront con-
tribuer à faire déboucher dans le concret ce qui a été acquis par la con-
frontation constructive de points de vue. c'est cela le dialogue! c'est lui
qui contribue à la compréhension muruelle, à la solidarité résolue, gé-
nérzuse et agissante entre Ie Centre et la Périphérie, enme les Supé-
rieurs et les Confrères.
La rénouation: sa uraie signification
Je voudrais m'arêter cette fois-ci sur un de ces mots que l,on
brandit souvent au nom du Concile: << rénovation ». Il s'agit bien
d'un mot clé.
Je dois dire que le Chapire Général lui
fidèle du
core sur f
icoencqilue'il-conetsietnrte. venu
plusieurs
fois
sauursscie-moet netcepllausécehno-

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4
Mais, comme tant d'autres mots qui ont été à Ia mode à un mo-
ment donné de l'histoire (liberté, démocratie, progrès, et d'auttes), ce
mot a subi lui aussi les interprétations et les applications les plus di-
verses, pour ne pas dire les plus fantaisistes et les plus antithétiques
utilisé aux fins de vues personnelles, peu soucieuses de vérité, ce mot
de Réruouatioru a fini par perdre sa signifcation première'
On a dit que la Rénouation voulue par le Concile ne consiste pas
à faire un travail de bulldozer qui défonce et renverse tout ce qu'il
trouve sur son passage afin de tout refaife à partir des fondations.
Le processus de rénovation est une entreprise vitale. Délicate, com-
plexe, difficile, elle exige intelligence, courage, prudence et lucidité'
Ell. ," réalise dans cet équiJibre auquel nous inüte constaglment le
Saint Père.
La rénovation conciliaire ( et celle de la congégation ) est avant
tout une oeuvre constructive. Elle est un ensemble d'énergies posi'
tives. Elle ne veut pas être un tornade qui détruit tout un passé. Elle
esr un prinremps, qui loin de détruire la nature hivernale lui infuse
une sève nouvelle et des forces nouvelles. EIle est un retour de nou-
velles fleurs, promesses de fruits abontants. Ainsi la rénovation est-
elle pour l'Eglise et la Congrégation une nouvelle et féconde vitalité
qui porte en elle d'une part une capacité de regarder en arrière (une
iapacité de ressourcement) et d'autre part un souci attentif à déceler
les << signes des temps >>.
Qui laisse de côté un de ces deux pôles tombe ou dans un conser-
vatisme sénile ou dans un modernisme factice et destructeur. La vrai
Rénouation, au sens plénier du mot, consiste en une synthèse du passti
et du présent en vue de l'avenir.
Rénouation dans l' équilibre
Comme I'a dit récemment la Conférence des Evêques d'Autriche,
c'est parce que la rénovation est une chose vivante et en constructioll
qu'il lui est impossible de s'installer dans une position moyenne faite
de modération. EIle est, au contraire, constamment soucieuse d'adapta-

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-5-
tion. S'il lui arrive d'abandonner quelque chose, parce que cela s,est
avéré déformé ou stérile, elle cherche aussitôt à le remplacer par un
élément nouveau répondant aux exigences du temps.
La Conférence Épiscopale dit aussi que le Concile s,est ouvert d,une
part aux nouveles méthodes d'étude de la Bible, tout en réaffirmant
d'autre part que les évangiles ont un caractère historique et Iivrent
Ia vérité sur la vie du Seigneur.
Le Concile parle du sacerdoce universel des fidèles, mais en même
temps il souligne le sacerdoce ministériel du prêtre. S,il parle du pro-
grès, c'est pour en montrer aussi l'équivoque. Dans le domaine liturgi-
que, il exige la réforme de ce qui, par suite des changemnts du contexte
culturel, est devenu incompréhensible. s'il a Établi l'ancien droit litur-
gique des évêques, il en a aussi indiqué les limites. parlant de la collé-
gialité des évêques il y intègre le primat du pape. Dans cette collégialité
le pape n'est pas seulement << primus inter pares >> mais << primus supra
pares )>.
Il est évident que celui qui se contente d,enlever sans remplacer,
ne rénove pas mais détruit et crée du vide.
Le souci d'un éqüilibre ilynamique er constructif doit être à la base
de toute rénovation. Il en découlera une réalisation harmonieuse, inté-
grale et ordonnée. Elle ne sera pas à la merci d'une quelconque initia-
tive ou interprétation, mais suivra pas à pas l,impulsion donnée par
ceux qui en ont le pouvoir et la charge.
Il vous sera facile de tirer les conséquences concrètes de ces prin-
cipes en tenant compre des exigences locales. Je me dispenserai donc
d'entrer dans les détails. Mais j'ai une autre chose importante à vous
dire.
Rénouation « da dedans »>
La rénovation exigée de nous aujourd'hui par l,Eglise et Ia Congré-
gation est d'ordre personnel et spirituel. Elle part du dedans. Hors de
cette condirion indispensable il n'y a que prétention et activité en l,air.
Le Concile ne cesse de le répéter, Paul VI et la hiérarchie ne se

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lassent pas de revenir suf ce principe, notre chapitre Géncjral l'a dit
d'une manière claite et forte. Nous pourrions relire tout le décret .. Per-
fectae caritatis »> sur la renouveau de la vie religieuse, ou bien les
autres décrets sur la formation et la vie du prêtre, ou encore celui sur
les Missions... Qu'il sufi.se d',une citation qui nous met directement en
cause en tant que religieux. Elle est une softe de résumé dc tous ces
Frincipes de base:
<, Comme la vie religieuse est ordonnée avant tout à ce que ses
adeptes suivent le Christ et s'unissent à Dieu par la profession des con-
seils évangéliques, il faut bien voir que les meilleures adaptations ar:-x
exigences de notre temps ne produiront leur efiet qu'animés paf une
rénovation spirituelle. A celle-ci on doit toujours attribuer le rôle prin-
cipal même dans le développement des activités extérieures ,>. (?erte'
ctae Caritatis, n. 2; trad. Ed. du Centurion).
A ce texte conciüaire nous pourrions joindre les paroles que Paul vi
adressa aux membres du chapitre Général: « celui qui verrait dans
le Concile comme un relâchement de I'Eglise dans ses devoirs inté-
rieurs à l,égard de sa foi, de sa tradition, de son ascèse, de sa charité, de
son esprit de sacrifice et de son adhésion à la parole et à la croix du
christ, comme une acceptation indulgente de la fragile et changeantc
mentalité relativiste d'un monde sans principes et sans fins transcen'
dantes, comme un christianisme plus commode et moins exigeant, celui'
se tromperait! Le Concile vise à une discipline plus raisonnable, à une
manière plus moderne pour l'Eglise d'entrer en contact avec l'âme
humaine er avec Ia société d'aujourd'hui. cela toutefois n'est pas au
détriment, mais bien à I'avantage de son intime fidélité au christ et
de son généreux témoignage! >> (Actes d.u 19. Chapitre Gértéral' p' 273)'
Il semble être de mon devoir et conlorme aux exigences, face à la
confusion et aux troubles qui nous entourent, de vous inviter à Éflé-
chir aux paroles que Ie Souverain Pontife a adressé aux Fils de Don
Bosco. Nous nous rappellerons aussi le ton gfave et inquiet du message
que les membres du 19. chapitre Général ont adressé aux salésiens du
monde entier: ils dénonçaient le danger d'une rénovation purement
structurelle et extérieure, t, pir", le danger d'une rénovation qui recou-

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7
vrirait en fait un courant de relâchement et de destruction. Voici quel-
ques lignes de ce message: <( Tous ces changements extérieurs, ces
orientations nouvelles, si excellentes qu'elles soient, ne seront rien si
nos âmes de religieux apôtres ne sont pas elles-mêmes profondément
renouvelées. C'est à un renouveau de conscience religieuse et aposto-
lique que, en cette heure importante, nous appelons toute la Congré-
gation, depuis le plus humble novice jusqu'au confrère le plus vénérable,
les prêtres tout autanr que les coadjuteurs et les abbés. Et l'essentiel de
ce renouveau, le voici: raviver en nous le sens de notre consécration
religieuse au Christ Jésus er à Dieu notre Père. Acquérons une plus
nette conviction de ces vérités qui fondent et animent notre vie con-
crète » (Actes, p. 298).
P,énouation pratique
Si ce sont les principes que chacun en toure loyauté doit admet
tre, nous ne devons pas craindre d'en tirer aussi les conséquences.
En réalité, cette rénovation << du dedans )>, comment la vivons-nous?
La méditation, par exemple, qui est I'aliment substantiel et irrem-
plaçable de notre spirituaüté, comment la faisons-nous? spécialement
maintenant qu'un livre personnel devrait la rendre plus attrayante et
plus profitable.
De plus, en dehors de ce temps résérvé à la méditation, trouvons-
nous un moment dans la journée pour lire? Trouvons-nous un moment
pour cette lecture tonique et substantielle qu'est la Bible? Reconnais-
sons-le loyalement: I'usure invitable que le travail, souvent épuisant,
exerce sur l'âme, les difficultés que nous rencontrons dans notre minis-
tère, une insensible accoutumance à la mentalité du monde avec lequel,
du fait même de notre ministère, nous avons un fréquent contact,...
tout cela constitue autant d'occasions et de motifs d'affaiblissement de
notre vie spirituelle, comprise comme une recherche de Dieu et comme
une union d'amour à sa volonté.
Malheur à nous, si cette Éalité qui incite à la dispersion ne nous
fait pas sentir la nécessité de cette aide que Dieu seul peut donner, si

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cette situation ne nous porte pas à chercher dans le contact pemonnel
avec Dieu cette parcelle de sa toute-puissance, comme disait A. Carrel,
supplée à notre fuagiltté et à notre faiblesse.
Nous devons réagir contre cette tendance qui voudtait réduire
toute la piété à la seule et simple célébration liturgique. N'oublions
pas ce que le Concile a clairement recommandé: << La vie spirituelle
n'est pas enfermée dans la participation à la seule liturgie' Car le chré-
tien est appelé à prier en commun: néanmoins, il doit aussi entrer dans
sa chambre pour prier le Père dans le secret, et, même, enseigne l'Apô-
tre, iI doit prier sans relâche » (Constitution de la sainte liturgie .§a-
crosanctam Concilium, n. l2). Si cela vaut porrr le simple chrétien,
que dire d'une âme consacrée?
Sans la méditation qui fait vivre Dieu en nous et approfondir
ses mystères, la sainte messe et toute la liturgie risquent de se réduire à
un certain esthétisme, à une certaine mise en scène, alors qu' ils de-
vraient déborder de toute la richesse des mystères divins.
Enfin le principe traditionnel d'ascèse résumé dans la formule << Con-
templata aliis tradere )> reste plus que jamais au coeur de toute activité
apostolique. Nous en avons tous les jours Ia preuve, en bien et, mal-
heureusement, aussi en mal. Je pense en ce moment, avec une vivc
émotion, à tant de nos confrères, prêtres ou coadiuteurs qui, iustement
parce qu'ils vivent profondément et animent substantiellement leur
sacerdoce ou leur consécration, réussissent à susciter dans leur milieu,
souvent dificile et même hostile, des attitudes de générosité constante
et agissante, et même des collaborations précieuses et ardentes pour
leur apostolat.
Rénouation sans faux comPrornis
Il arrive souvent, hélas, d'apprendre que tel con{rère, jeune ou
moins jeune, est en plein découragement, que tel autre nous a quittés,
Brillants et actifs, ils étaient admirés pour ce qui paraissait être du
zèle sacerdotal.
Cela ne signifie pas qu'il faille frapper d'ostracisme toute innova-

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o
tion en matière d'apostolat et qu'il faille refuser les moyens qui nous
sont offerts aujourd'hui pour porter l'Évangile au monde et conduire
les hommes au Christ.
L'erreur réside dans le fait que souvent ce qui ne devait être qu'un
instrument destiné à mettre en contact Ie Christ avec les hommes soit
devenu en fait une occasion d'évasion au détriment de I'activité pro-
prement apostolique. Le moyen s'est alors iubstitué à la fin. Le but a
été perdu de vue. On s'est dispersé dans des activités stériles. On a eu
l'illusion de faire du bien. En fait on n'a rien fait, ni pour soi, ni pour
les autres.
Pour illustrer ce qui vient d'être dit, on pourrait citer deux auteurs
de spirirualité: <<La présence au monde du chrétien comme tel (a for-
tsiiàt rpiadseàI'yaprôetnredre-
prêtre
présent
on laic)
le Christ
n'est d'aucune valeur si elle ne réus-
lui-même» (§Talgrave). On encore:
<< Notre apostolat ne peut se contenter d'une présence vague et inutile
dans le monde contemporain, d'une présence qui n'apporte rien au dé-
veloppement de la foi et à la pratique de la morale chrétienne » (Co-
losio ).
Nous devons donc dire que la << présence » du salésien, engagé dans
une activité qui n'est pas touiours apostolique, se doit d'être marquante
et
de
-l'obépiossuarqncueo,i
qpua'se?lle-
géniale, pourvu qu'elle soit
sache agir avec mesure et en
dans les limites
temps opportun
et de la manière qui convient.
Une telle présence pourra alors témoigner d'une lucidité et d'une
déôision téelle et sincère au service d'orientations vraiment apostoliques.
C'est cela qui est demandé au salésien. En quelque situation que ce soit,
il aura à présenter du prêtre ou de I'homme de Dieu une image com-
plète, sans dégradations ni retouches.
Certaines crises, douloureuses pour tous, peuvent paraître quel-
quefois incompréhensibles. Mais à regarder au fond des choses, on
s'aperçoit que tel ou tel s'est peu à peu éloigné de l'eau vive de la
Source et a ainsi ûni par se désécher: d'apôtre qu'il était, il est devenu
professeur, constructeur, conférencier, homme d'affaires. L'idéal surna-

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turel s'est progressivement estompé, puis efiacé devant les propositions
prestigieuses et vénéneuses du monde: l'argent, le plaisir, la überté
sans entraves, et puis... brusquement c'est la rupture officielle. Celle-ci,
en réalité, n'est que le dernier acte d'une lente décadence du sens
apostolique.
Combien il est donc important, mes chers Confrères, que nous nous
préoccupions jour après jour d'alimenter substantiellement notre âme
ayant recours aux moyens que l'Eglise et Don Bosco mettent à notre
disposition. Dans notre
eau de sorce limpide et
intérêt et aujourd'hui plus
tonique, et non une eau de
cqiuteernjaemfuaeisla-tée.
une
On raconte qu'un aumônier militaire se plaignait auprès de son co
lonel d'avoir tout fait pour intéresser ses soldats: cinéma, bar gratuit,
sports, concours,... et d'autres attractions. Mais sans succès' Après un
moment de réflexion, le colonel demanda à l'aumônier: << Et si vous
essayiez de parler un peu de religion à mes hommes?..' »>. Cette sug-
gestion, oprès les réflexions précédentes, nous inüte à fake un utile
examen de conscience sur la qualité de notre <( présence >> dans les milieux
de jeunes et d'adultes, auprès des hommes ou des femmes.
l,a rénouation que ftoas denandent les laïcs
A ce sujet, je me permets de dire encore quelques mots. La rénova-
tion << du dedans »>, ce sont les chtétiens, nos jeunes, qui l'exigent, avec
le ton direct qui leur est propre.
Écoutez quelques réponses que des larcs de toute catégorie ont four-
nies à une enquête qui demandait: << Comment voudriez-vous le prêtre
de demain? ».
Ils ne demandent pas que le prêtre de demain (et cela vaut déia
poui le prêtre d'aujourd'hui) sache, par exemple, jouer de la guitare
éléctrique, qu'il sache par coeur la ii. d,, monde du football, qu'il se
mette en civil comme tout le monde, ou, comme on a pu le dire non
sans ironie, qu'il campe dans une auto pour se rendre plus facilement
d'une rencontre à une autre. On demande bien autre chose au prêtre!

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_ 11 _
Une dame, député au parlement de son pays, dit.textuellement:
<< Que le prêtre connaisse les moeurs des hommes de noffe civilisation,
qui n'est srirement pas chrétienne. Qu'il ne les adopte pas, qu'il ne les
fasse pas siennes, qu'il n'essaie pas de les justifier, qu'il ne s'embour-
geoise pas, qu'il ne joue pas non plus au prolétaire, gu'[ ne fasse pas
de politique. S'il est vrai qu'il est un prêtre de nore temps, il n'est pas
vrai qu'il doive être un homme de notre temps )>.
Un pro{esseur d'université dit de son côté: « Que le prêtre n'ignore
pas les aspects de la vie contemporaine et qu'il ne méprise pas les pos-
sibilités qu'elle ofire. Qu'il n'en air pas pour autant l'obsession du mo-
derne. Qu'il soit cultivé, mais qu'il sache que ce n'est pas par la culture
que I'on gagne les âmes; mieux vaut l'amour, la compréhension, l'inrui-
tion, choses qu'aucun livre ne saurait donner >>.
Une autre personnalité politique répond: << Que le prêtre soit intelli-
gemment ouvert à ce qui est nouveau, sans pour autant abandonner la
sagesse de la tradition. Qu'il soit convaincu, en théorie et en pratique,
de la première place à donner à la contemplation et la prière »>.
Voici enfn la réflexion d'un journaliste: << Plus le clergé a le souci
de sa vie spirituelle et de son action pastorale, plus il augmente son
influence sur la société. Seul le prêtre, par I'exemple de sa vie et la
rigueur de ses impératifs, peut nous sauver de la progressive désinté-
gration des moeurs ,>.
Ces citations n'ont pas besoin de commentaire. Elle méritent, à mon
avis, qu'on y réfléchisse. Les laïcs demandent avant tout un sacerdoce et
une consécration (je pense aux coadjuteurs) qui soient vécus en pro-
fondeur et qui soient attentifs aux signes des temps. Les laics de-
mandent à chacun de nous de nous rénover, oui, mais selon l'esprit du
Concile, selon les directives de la hiérarchie et de Ia Congrégation.
Les jeunes sont encore plus exigeants et sans ménagements à notre
égard. Les élèves d'une de nos terminales, dont tous les professeurs
sont des prêtres, ont été invités à répondre en toure franchise à cette
question: << Comment voudrais-tu ton professeur? »>. Une des réponses
les plus intéressantes donnait ceci: << Je voudrais que mon professeur
soit toujours prêtre et entièrement prêtre. Je voudrais qu'au-delà de sa

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-L2-
préoccupation d'ême professeur il ait celle d'être notre « véritable ami ».
Je préférerais avoir un bon pro{esseur laïc, pour que le prêtre püsse
remplir auprès de nous ce qui lui revient en tant que prêtre »>.
Nous devons être reconnaissant à ces jeunes gens qui nous avouent
qu'ils ont besoin d'une << amitié sacerdotale » et exigent que le salésien
soit avant tout et essentiellement le ministre de Dieu et l'éducateur
qui les aide à édifier en eux un christianisme solide et convaincu.
Rénouation et responsabilité des Supérieurs
Je ne peux conclure sans adresser un mot à ceux auxquels il incombe
en premier lieu de promouvoir en chacun des confrères et en chaque
communauté cette authentique rénovation.
Les Supérieurs locaux, Provinciaux et Directeurs, ont un rôle
irremplaçable auprès de leurs confrères. Ils ont, de ce fait, une lourde
rréesnpoovnastiaobnilitpéer-sonennelplea.roIlless'eagt iet nd'aocutevsri-r
dans la réalisation de cette
une mentalité, de l'accordet
avec la voix du Concile et du Chapitre Général. Il s'agit aussi de mettre
en pratique les exigences de cette authentique rénovation: dans la vie
en commun, dans la prière communautaire, dans le respect et I'estime
des voeux, dans le travail d'éducation fait en équipe, dans la manière de
diriger les confrères, dans le ministère sacerdotal, dans tout notre
apostolat.
Il revient en premier lieu au Supérieur, par le poids de son propre
exemple, d'éclairer, de guider et d'encourager. Il lui revient aussi,
quand il le faut, de metre les limites aux excès et aux caprices, n'ont
rien à voir avec la vraie rénovation. Ils risquent au contraire de la vider
de son contenu et de I'anéantir.
J'admets que cela n'est pas un travail facile pour les Supérieurs.
Oui, il faut une bonne dose de sagesse, d'ouverture, de prudence et de
beaucoup de courage. Je dirai que cela entralne aussi un grand sacrifice
car le Supérieur doit souvent aller à conre courant pour accomplir le
service particulier que l'Eglise exige de lui en ce moment.
Mais les intérêts de l'Eglise et de la Congrégation valent bien ces sa-

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_13_
critces. Les Supérieurs sauront donner ce signe concret de l'amour sin-
cère et efiectif qu'ils vouent à leur confrères, et avant tout à Jésus-
Christ, chef vivant de l'Eglise qui se renouvelle.
Rénoualion de notre consécration à Dieu
Venons-en à la conclusion. Aujourd'hui tout nous invite à metffe
rapidement et sérieusement en pratique notre rénovation spirituelle.
caNocomtuiopsnoesaanpnorteesstthoeliriqrreoumnes.plCacçeeattttbeelerlsuémv-isiorneq,uecisentttoeeusssseépncetuirermlilteéetpetroot uncrsemcdoeeuttrrraéegveeisn-eroentuorovtrrisee
un réajustement qui corresponde aus signes des temps. L'Eglise et la
Congrégation demandent cela instamment à chacun de nous.
Souvenons-nous de ce qui a été avec tant d'autorité pat Jean
XKII. Son courage, son enthousiasme, ses initiatives et ses directives
souvent imprévisibles trouvent leur explication dans son << Journal d'une
âme »>.
Toute I'oeuvre de pape Jean, qui a conquis la difficile humanité de
notre temps, a ses racines dans sa spiritualité cristelline et profonde,
dans sa vie de foi.
I1 faut que tous, jeunes et moins jeunes, désireux d'une activité
renouvelée et rénovatrice, nous nous convainquions de la réalité et de
la puissance de cette loi. C'est ainsi que nous rendrons vivant le Con-
cile, c'est ainsi que nous répondrons au grand appel du Chapitre Géné
ruL.
Au cours des retraites mensuelles et trimestrielles, au cours de
la retraite annuelle, revoyons avec courage et avec un sens plus aigu
de nos responsabilités, comment et de quelle manière nous ferons passer
cela dans les faits.
Souvenons-nous du dialogue, qui eut lieu, il y a exactement cent
ans, entre Don Bosco et le ministre Ricasoli de Elorence. A cette occa-
sion, notre père, en présentant sans ambages ni hésitations toutes les
dimensions de son sacerdoce, transmettait du même coup à nous, ses
tls, l'empreinte à reproduire fidèlement. Que Don Bosco, prêtre tou-

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-1.4-
jours et prêtre entièrement, prêtre partout, nous donne la force et la
lumière de vivre en une parfaite cohèrence notre sacerdoce et notre
consécration pour aporter notre contribution positive, si humble soit-
elle, à Ia construction de I'Eglise dans le monde.
Deux centenaires
Avant de terminer cette lettre je voudrais vous faire part de deux
nouvelles qui vous serons certainement agréables et utiles.
Au mois d'août on célébrera le 4. centenaire de la naissance de
saint François de Sales. Nous qui nous sentons si étroitement attachés
à la personnalité et à l'esprit de l'évêque de Genève nous ferons en
sorte de rappeler comme il se doit cet événement. Vous trouverez dans
ce numéro des « Atti )>, sous la rubrique intitulée <. Communications »,
diverses initiatives pour célébrer dignement ce centenaire.
La variété des célébrations dans les diverses parties de la Congré-
gation seront, j'en suis sûr, un hommage fidèle au saint dont nous
portons le nom et dont saint Jean Bosco voulait surtout que nous parta-
gions l'esprit. Ces fêtes seront également pour nous l'occasion de re-
garder avec un intérêt renouvelé vers notre saint patron, dont la pro-
fonde intuition et le discernement nous aideront à pénétrer les déci-
sions du Cor,cile.
Le 9 juin 1968 aura lieu à Turin le centenaire de la consécration
de la Basilique Marie Auxiliatrice. Chaque Salésien sait ce que repré-
sente ce sanctuaire pour la Congrégation et pour toute notre Famille
spirituelle. Nous connaissons bien ce qui relie intimement Don Bosco
à la Vierge Auxiliarice. Nous savons tout ce qu'a fait Don Bosco pour
édifier ce monument, de combien d'interventions extraordinaires la Ba-
silique a été l'otigtrne et le témoin, pour la gloire de Marie et pour
appuyer l'oeuvre et la sainteté de Don Bosco.
Rappelons-nous que la Basilique de Maria Auxiliatrice est l'<< Alma
Mater »> de la Congrégation. EIle est non seulement le centre d'où est
partie la dévotion mariale prêchée par les fils de Don Bosco à travers
le monde, elle est aussi un centre de rayonnement apostolique d'où,

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-15-
depuis d'un siècle, partenr chaque année des apôtres et des mission-
naires sur toutes les routes du monde emportant la bénédiction de la
Reine des Apôtres.
Le centenaire devra signiÉer, pour la Congrégation et pour toute Ia
Famille salésienne, un renouveau de ferveur mariale dans la lumière et
I'esprit du Concile.
Dans le décret sur l'apostolat des laics on lit en conclusion du pre-
mier chapitre: << Tous doivent avoir envers Elle (la Vierge Marie) une
vraie dévotion et confier leur vie et leur apostolat à sa sollicitude ma-
ternelle >>. (Apostolicam Actuositate, n. 4). La Constitution sur l,Eglise
dit de son côté: .< Que les fidèles se souviennent qu'une véritable dé-
votion ( à la Vierge Marie ) ne consiste nullement dans un mouvement
et éphémère de Ia sensibilité, pas plus que dans une vaine crédulité;
la vruie dévotion procède de la vraie foi, qui nous conduit à reconnaj-
ire la dignité éminente de la Mère de Dieu, et nous pousse à aimer
cette Mère d'un amour filial, et à poursuivre ses vertus ,, (De Ecclesia,
n. 67 ). << A ravers I'honneur rendu à sa Mère, le Fils, pour qui tout
existe et en qui il a plu de faire habiter toute plénitude, peur être
comme il se doit connu, glorifié et obéi dans ses commandements >>
(De Ecclesia, n. 66).
Les initiatives qui seronr prises pour célébrer dignement I'anniver-
saire s'inspireront de ces pensées et directives du Concile.
Chaque Province, chaque Maison, chaque Confrère voudra être
attentivement présent au frlial hommage rendu à celle qui a entouré de
son affection et de ses conseils notre père et toute notre Famille.
Je conte ces pages à la Vierge Auxiliatrice: que, par I'intercession
de notre patron céléste et bien-aimé père, Elle dispose vos esprits et
vos coeurs pour le bien de votre âme et de celles ront vous êtes les
guides et les pasteurs.
Priez beaucoup pour moi et pour nos Supérieurs du Conseil.
Je vous assure de mon affectueux souvenir << in fractione panis »>.
Votre dévoué en Jésus-Christ,
Luigi Ricceri prêtre
Recteur Majeur

2.6 Page 16

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DISPOSITIONS ET NORMES
Concessions pour lës ordinations
La S. Congtégation des Religieux, en date du 18 février 1967, a
concéde au Recteur Majeur de la Société de saint François de Sales,
pour l'année 1967-L968, la faculté d'admetme au diaconat les sous-
diacres ayant terminé la troisième année de théologie (expleto tertio
anno ç111sus theologici ) et d'admettre au sacerdoce les diacres en cours
de quatrième année (progrediente quarto anno s. theologiae).
Les PP. Provinciaux qui auraient l'intention de ptofiter de cette con-
cession peuvent en faire la demande au Recteur Majeur en spécifiant
les motifs de leur requête.
Destinatioru et dépôt des reuenus paroissiaux
Afin de répondre au souhait réit&é d'avoir une interprétation
objective de I'art. 373 des Réglements, il est ptécisé ce qui suit, en
attendant les accotds plus complets sur la Paroisse contée aux Salésiens:
- l'a1.373 (concernant la destination des revenus paroissiaux):
étant mis à part ce qui est Prescrit par le can. 630 S 3 et 4, le reste
des revenus est mis à la disposition de la Maison salésienne selon ce
est prescit au cart. L473, ou selon les éventuelles dispositions de
l'Ordinaire du lieu.
- Quant au dépôt des revenus paroissiaux: en vertu du même can.
630 § 4,Ies revenus doivent être déposés auprès de l'autorité salésienne
compétente, selon ce qui est dit à I'art. 170 des Réglements.
- Ces fevenus sont ceux dont peut user la Communauté, ou ceux

2.7 Page 17

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-17-
qui doivent rester à la disposition du Curé, ou ceux qui sont destinés
à l'entretien de l'église.
On ne laissera habituellement à la disposition du Curé que la somme
d'argent qui est nécessaire pour faire face aux dépenses journalières et
urgentes.
Cela dit, voici quelques éclaircissements:
1. Le Droit Canonique fait Ies distinctions suivantes au sujet des
revenus paroissiaux:
a) ceux qui d'une manière ou d'une autre ont été destinés à la
Paroisse: ces biens relèvent de l'Evêque.
b) ceux qui, sans équivoque, ont été destinés à tel ou tel confrère
personnellement, qu'il soit Curé ou Directeur: ces revenus restent à la
disposition de la Maison salésienne (Cf. can. 580 § 2).
c) ceux qui ont été accompagnés d'une intention, par exemple:
<< Pour les pauvres de la paroisse )>, <( Pour les écoles paroissiales >>,...
ces dons seront administrés, sous la vigilance du supérieur salésien, par
le Curé, qui respectera I'intention du donateur.
/) les dons faits pour la construction ou la restauration ou
l'équipement de l'église: l'administration en revient au supérieur salé-
sien, si I'église est la propriété des Salésiens; elle sera sous Ie contrôle
de l'Evêque, si l'église appartient au diocèse,
2. Les dons proviennent d'un éventuel bénéfice, du salaire
diocésain, de la congrue, des droits d'étole,... La Maison en disposera
selon ce qui est dit à I'art. 1473 du Droit Canonique, en tenant compte
du personnel ataché à la paroisse, de la rénumération des services
partoraux fournis par des prêres extérieurs à la communauté, des frais
d'entretien et de fonctionnement et d'autres occasions de frais, sans
exclure les frais qu'entralne la préparation du personnel attaché à la
paroisse.

2.8 Page 18

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-18-
Le Curé tiendra une comptabilité claire de tous les revenus.
Il en contera de dépôt à I'autorité salésienne compétente qui se
conformera à ce qui dit aux art. 162 et 170 des Réglements.
Puisque chaque Maison doit présenter une administration unifiée
et que I'argent dépassant les besoins journaliers doit être déposé à la
banque, le Curé, comme le Directeur, ne peut se drspenser de déposer
I'excédent journalier de l'argent soumis à son administration ainsi que
toutes les sornmes reçues à quelque titre que ce soit.
Pour favoriser une plus étroire collaboration entre Oratoire et Pa-
roisse, il convient que la Paroisse, si elle le peut, assume en tout ou en
partie les frais de fonctionnement de l'Oratoire. Qrl'il y ait cependant
un accord préétabli entre le Drecteur, le Curé, le Ptéfet et le Directeur
de l'Oratoire, sur la gestion de l'argent, selon les besoins et dans les
formes voulues, et sur les comptes-rendus périodiques à faire auprès de
I'unique administration de la Maison.
Tant le Curé que le Directeur de l'Oratoire doivent tenir une admi-
nistration régulière de leurs gestions, qui resteront toujours sous le
contrôle du Directeur et qui seront périodiquement enregistrés pat la
adminisration unique de la Maison.
3. Documents requis pour la profession religieuse et les ordinations
Quelques Provinciaux se sont plaints de n'avoir pas reçu à temps
les documents des abbés attestant les professions religieuses ou les
ordinations. Nous nous permettons de rappeler aus Secrétaires provin-
ciaux quelques règles à ce sujet:
A) Profession religieuse
Après chaque profession religieuse on remplira:
1. la soucbe destinée aux archives de la Province où s'est f.aitela profes-
sion.
2.7e prernier aolet doit être expedié au Secrétaire général pour les
archives de la Congrégation.

2.9 Page 19

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-19-
3. le second uolet doit être envoyé au Provincial dont dépend originai-
rement Ie profès.
Ces éléments doivent êre remplis et datés après la profession, non
avant. Ils doivent être munis de la signature autographe et bien lisible
du profès. On les fera parvenir le plus rapidement possibile à leurs de-
stinations.
B) Les ordinations
Deux formulaires sont prévus pour les ordinations:
1. Le premier est fait d'une souche qui doit être conservé aux ar
chives de la Province a eu lieu l'ordination, et d'un formulaire
comportant une double documentation:
a) I'attestation du Provincial qui a admis le clerc à I'ordination;
b ) Ia déclaration du Directeur du scolasticat et celle du Délégué du
Provincial attestant que Ie clerc a reçu un ordre.
Les deux documents doivent comporter la date et la signature au-
tographe (et non une signature-tampon). Ils seront envoyés au Secré-
taire gén&al pour les archives de la Congrégation.
Il est aussi rappelé le Provincial que doit conserver dans ses archives
les testimoniales de l'ordre reçu délivrées par la curie diocésaine. Le
Provincial en question est celui de la Province d'otigine du confrère.
Pour cela, le Provincial qui a admis aux ordres un confrère fera envoyer
ces testimoniales aussitôt qu'il les aura reçues de la curie aux divers
Provinciaux dont dépendent originairement les clercs.
Qu'on ne tarde pas à envoyer aussitôt après l'ordination, sans atten-
dre les testimoniales de Ia curie, le formulaire qui est à expédier au Se-
crétaire général de la Congrégation.
2. Le deuxième formulaire sert à informer le curé de la paroisse
d'origine du clerc qui a reçu le sous-diaconat, afrn d'en permettre l'en-
registrement dans le registre des baptèmes, selon ce qui est dit aE can.
470,2 cf. can. 1011.
La souche dûment remplie reste aux archives de la Province est
situé le scolasticat.

2.10 Page 20

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20
Ridirnensionarnento
Toutes les Provinces sont invitées à activer le ftavatJ, de réflexion
et de programmation en vue du réajustement. Il s'agit d'une sérieuse
révision de nos oeuves et de notre activité.
Etant donné que l'eficacité de notre apostolat en dépend, cet efiort
de réajustement ne peut pas être abandonnée à une mise en place su-
perÊcielle et improvisée. Un plan de réajustement bien érudié est un
important service rendu à la Province et à la Congrégation.

3 Pages 21-30

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3.1 Page 21

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COMMUNICATIONS
Le responsable du Bureau Central des Missions
Le Recteur Majeur a charyé Don Francesco Lâconi, ex-Provincial
du Moyen Orient, du Bureau Central des Missions, récemment ctéé
par le 19. Chapitre Général. Ce Bureau dépend directament du Supé-
rieur chargé des missions. I1 lui revient d'organiser, de coordonner et
de promouvoit les intérêts missionnaires de l'ensemble de la Congréga-
tion. Cf. Actes du Chépitre Général, p. l9l, 490.
Centenaire de saint François de Sales
Diverses manifestations marqueront le 4. centenaire de la naissance
de saint François de Sales:
lieu-à
Une cérémonie commémorative solennelle
notre Athénée Pontifical de Rome.
du
centenaire
aura
-
nom-
Des cérémonies analogues auront üeu dans tous les scolasticats.
Le Recteur Nlajeur et le Conseil Supérieur se rendront, au nom
de toute la Congrégation, en pélerinage à Annecy.
des-jeunLeess,
Maisons salésiennes les plus proches organiseront en
de nos Coopérateurs, de nos Anciens Elèves, de nos
faveur
parois-
siens, des pélerinages sur les lieux liés à la mémoire de saint François
de Sales (Annecy, Trévise,...).
Sain-t,
Les Maisons d'édition
sa biogtaphie, les lettres
salésiennes
apostoliques
publieront les oeuvres du
commémoratives de Pie X
et de Paul VI, publiés respectivement l'une à I'occasion du 3. cente-
naire de la mort, I'autre pour le 4. centenaire de la naissance de saint
François de Sales.

3.2 Page 22

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-22-
tuel-le,
Les Confrères
des lectures à
profiteront de la méditation, de la lecture spiri-
table, des retraites, pour approfondir la doctrine
spirituelle de saint François de Sales.
daeilles--uairns'OtO) FnnleramsanpeçinpottcrirsioadfeodennencdeSrirseaalleiaesacfuteus(tpseIialalelr'éssdtpeudisdreietaulraadtilceivtlseéiesrdapepeutpbsodalrieéitnsstlaedJneadanrornsecnBtlroaoinsssecrope.divrieutuesasalioitnéut
François de Sales.
les
m- anCifheasqtauteioMnsaiqsouni
célébrera le centenaire
sembleront le plus en
de notre saint Patron par
accord avec l'implantation
et le caractère de I'oeuvre.
Centenaire de la Basilique de Marie Auxiliatrice
Le 9 juin 1868 vit la consécrarion de la Basilque Notre Dame
Auxiliatrice. Nous annonçons dès à présent ce grand événement. Le
programme précis des diverses manifestations solennelles qui se dérou-
leront au cours de 1968 sera donné plus tard.
La plus belle expression de cette commémoration devra éüdem-
ment consister dans une nouvelle floraison de la dévotion envers la
Vierge Auxiliatrice, dans notre Famille religieuse et parmi les chrétiens.
Les manifestations extérieures et traditionnelles ne pourront pas
manquer. Il y aura les pélerinages à la Basilique de Turin. Les Maisons
qui en ont Ia possibilité voudront bien dès maintenant inscrire ce péle-
rinage dans la cadre de leurs activités.
Il est prévu de constituer à l'occasion du centenaire une documen-
tation sur le culte de la Vierge Auxiliatrice dans nos oeuvres salésien-
nes et dans I'Eglise. Nous invitons les PP. Provinciaux de bien vouloir
faire parvenir à Turin ( au Consigliere degli Apostolati Sociali ) ou à
Rome (Don D. Bertetto, P.A.S.) tout le matériel, écrits ou photos, qui
présenterait quelque utilité pour la constitution de cette documentation.

3.3 Page 23

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ACTIVITÉS DU CONSEIL SUPÉRIEUR
ET INITIATIVES D'INTERÊT GÉNÉRAL
De janvier à mars tous les membres du Conseil Supérieur se sont
retrouvés â Turin. Outre I'expédition des afiaires courantes, de nom-
breuses séances ont été également consacrées à l'étude des problèmes
exposés par les divers Supérieurs Régionaux. Cela a permis au Conceil
de se faire une idée d'ensemble relativement exacte des activités de la
Congrégation, de la siruation des diverses oeuvres et des difficultés sou-
levées par les décisions du dernier Chapitre Général.
L'examen de la situation a permis de constatet la volonté qui
anime les confrères dans toutes les Provinces d'entrer dans les exigences
postconciliaires.
Les problèmes d'ordre général qui influent sur nos milieux et les
difficultés propres à notre congrégation retinrent, comme d'habitude,
l'attention du Conseil. Mais la constatation de ces dificultés a aussi
confirmé la nécessité et l'urgence de continuer le travail de rénovation,
selon les directives et le rythme établis au cours des précédents pro-
grammes.
Pour mieux réaliser ce qui a déja été ainsi établi et afin de ne pas
disperser l'attention et les efiorts des confrères, auflrne nouvelle ini-
tiative n'aété décidée par le Conseil. Notre attention, cette année, en ce
qui concerne le réajustement, doit se concentrer sur le personnel des mai-
sons de formation et la pastorale des jeunes,
Après la mi-mars, les Supérieurs Régionaux sont repartis pour leurs
visites. Depuis leur entée en charge, il y a environ deux ans, ils ont
cherché à établir les premiers contacts avec les Provinciaux et les Di-
recteurs. Il ne leur pas a été possible de prendre un contacr direct avec

3.4 Page 24

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_24_
les oeuvres mêmes des diverses Provinces. Une telle option était com-
mandée par la nécessité de mettre en oeuvre les décisions du Chapire
Général en commençarft par rencontrer ceux qui dans les diverses Pro-
vinces ont la responsabilité des décisions locales.
Avec la visite cornmencée au mois de mars, une attention plus im-
médiate sera donnée aux maisons et à une rencontre plus large avec les
confrères. Les Supérieurs Régionaux verront avec eux de façon plus
détaillée leurs problèmes de vie religieuse et d'activité pastorale. La Éali-
sation de ce projet demandera évidemment beaucoup de temps et devra
être repris au cours d'autres visites.
A en juger les nouvelles qui parviennent au Recteur Majeur, on
peut dire que le travail de réajustement est en bonne voie, qu'il répond
à I'attente des Supérieurs et des Confrères, qu'il produit déja les avaîta-
ges que l'on espérait de la nouvelle structure du Conseil Supétieur.
Pedant que le Supérieurs Régionaux son occupés dans les diverses
parties de la Congrégation par leur activité ordinaire, le Recteur Majeur
et quelques Supérieurs du Conseil ont, de leur côté, ajouté quelques
déplacements à leur activité au Centre.
Don Ricceri s'est rendu en Allemagne, en Espagne et au Potugal.
Il s'est promis d'aller en Amérique Latine au cours du mois de mai. Le
Bulletin Salésien et I'A.N.S. (Agence des Nouvelles Salésiennes) four-
niront les informations concernant les faits extérieurs de ces déplace-
ments.
L'intention du Recteur Majeur est de rencontfer personnellement les
confrères, de porter par sa présence et sa parole l'encouragement de la
Congrégation, de donner une orientation ferme à la mission actuelle de
toutes les forces actuellement en oeuvre dans les divers secteurs de
l'activité apostolique des Salésiens. Pour cela, autant qu'il le peut, le
Recteur Majeur a tenu à réduire au minimum les manifestations exter-
nes. Il a tenu à rencontrer les Provinciaux et leurs Conseils, 1es Direc-
teurs afin de traiter avec eux des questions d'importance spitituelle
l'activité apostolique des Salésiens. Pour cela, autant qu'il le peut, le
Recteur Majeur a tenu à qéduire au maximum les manifestations extetnes.

3.5 Page 25

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-25-
Il a tenu à renconrer les Provinciaux et leurs Conseils ainsi que les
Directeurs afin de traiter avec eux des questions d'importance spirituelle
et pastorale qui se posent maintenant à nos oeuvres à la suite des
décisions prises au cours du Chapime Général. Les sujets les plus fré-
quemment évoqués tournent autour des nouvelles structures instituées
par le Chapitre Général: le Conseil provincial, le Vicaire ptovi'rcial,
le Directeur et son Conseil; sur le sens authentique du renouveau; sur
l'actualité et le sens de notre vocation salésienne.
Le Recteur Majeur porte évidemment une attention particulière aux
maisons de formation. La présence du Successeur de don Bosco au mi-
lieu des jeunes confrères ne manque pas d'avoir une répetcussion sur
leur formation.
Don Bellido, notre Catéchiste Général, a présidé ne session organi-
sée à I'intention des maîtres de novices des Provinces d'Europe. La
rencontre eut lieu à Caselette, du L7 au 29 avril. Au cours de session
d'<< aggiornamento » ont été discutés les problèmes de la vocation reli-
gieuse et de la formation, tels qu'ils se posaient dans le contexte du
noviciat et tels qu'ils se posaient maintenant à la lumière du Concile et
du Chapitre Général ainsi que sous les données nouvelles des sciences
pédagogiques et ascétiques.
L'Econome gén&al, Don Pilla, a présidé à Buenos Aires, ( du 4 au
7 avril), et à Caracas, (du 12 au 15 avril), deux rencontres des Econo-
mes provinciaux de l'Amérique du Sud et du Nord. On y a traité des
exigences économiques et administratives internes à la Congrégation
et du rôle de l'Econome provincial, de l'administration des maisons,
des devoirs du Directeur et du Préfet, de certains problèmes économi-
ques et financiers.
Don Pianazzi, notre Conseiller pour la formation, continue ses vi-
sites aux scolasticats: janvier en Espagne, mars en Allemagne et en
Italie, mai en Amérique du Sud et du Nord.
De telles rencontres doivent permettre, après avoir pris connais-
sance de la siruation locale et après avoir entendu l'avis de confrères,
de procèder à la réorganisation des études décidée pat le Chapitre Gé-
néral.

3.6 Page 26

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_26_
Don Scrivo a prêché la retraite des Directeurs du Chili. Il s'est
ensuite rendu à Madrid, du 26 au 30 avril, où il participé au Conseil
international des Délégués de la Pastorale des Jeunes.
Il n'est pas facile de suivre les initiatives qui ont été prises dans les
diverses Provinces en faveur de l'<< aggiornamento >> et du renouveau
spirituel des confrères. Nous invitons à faire part aux << Atti »> des
expériences qui ont été lancées pour que cette chronique puisse éga-
lement présenter un inventaire utile et servir d'encouragement en échan-
geant entre nous nos expériences.
Signalons tout d'abord que la revue des Coadjuteurs s'est renou-
velée. << Convergenze rr, tel est son nouveau titre, paralt tous les deux
mois, en italien. La nouvelle revue se veut internationnale par la source
de ses informations et I'origine de ses correspondants. Prix de I'abbon-
nement pour la France: 1000 Lires.
Trois session pour coadju"teurs (l'une en Italie, une autre au Véné-
zuéla, et une autre au Brésil) ont traité de sujets presque identiques: le
religieux laïc selon Ie Concile; le Coadjuteur dans le pensée du Chapitre
Général; la mission du Coadjuteur dans le monde contemporain.
Les Provinciaux d'Italie se sont réunis pour réfléchir ensemble sur
la retraite annuelle, sur la manière de la rendre plus adaptée à la men-
talité et aux exigences de notre temps. Peu après, en fin avril, devait
avoir lieu à Arricia, près de Rome une rencontre des prédicateurs des
retraites pour cette année.

3.7 Page 27

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YI. CONFRÈRES DEFUNTS
Nous nous permettons de rappeler l'invitation faite aux Provinces
I'envoyer au Secrétariat de la Congrégation une courte notice sur les
con{rères qui viennent de décéder. La rubrique qui suit est encore in-
complète faute d'informations sufisantes.
M. Louis Marie And.aeza
f 'k le 2.12.7950, à Barcelone, le 8.3.1967, à l'âge de 16 ans et après 9 mois
de noviciat.
Fit sa profession religieuse << in articulo mortis »>, cinq jours avant sa
mort. Il se distingua durant son noviciat par son obéissance, sa piété,
sa joie et une grande estime pour sa vocation de coadjuteur. Il donna
l'exemple d'une grande énérgie chrétienne au cours de sa longue mala-
die.
Le P. Herbert Barnber
* le 24.9.1908, f à Chertsey (Grande Bretagne) le 28.1.L967, à l'âge de 58
ans, après 40 ans de vie religieuse et J2 années de sacerdoce.
A toujours été un prêtre exemplaire et un homme d'une bonté at-
trayaîte. Il était un prédicateur et un confesseur recherché qui mani-
festa un souci particulier des vocations sacerdotales.
M. lules Baron
t * le 15.9.1905, à Bogota (Colombie), le 14.2.1967,1'âge de 61 ans, après
38 années de vie religieuse.
Confrère exemplaire, particulièrement par l'amour qu'il témoignait
à la Vierge Marie. Il mourut d'un cancer qu'il supporta héroîquement
durant de longues années.

3.8 Page 28

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-28-
Le P. Pascal Bibbo
*' le 16.6.1915, T à Naples, le 13.4.1967, à l'âge de 51 ans, après 35 de vie
reügieuse et rT ans de sacerdoce.
Professeur apprécié pour son dévouement et sa compétence prodi-
gués au milieu des jeunes dont il sut promouvoir la {ormation spiri-
tuelle et intellectuelle selon le plus pur esprit salésien.
M. Emmanuel Castillo
t * le 29.1.1907, à Lima (Pérou), le 2.2.L966, à l'fue de 59 ans, après 32
années de vie religieuse.
Fut durant de nombreuses années sacristain de l'église du Sacré
Coeur à Magdalena del Mar, puis à la Basilique de Marie Auxiliatrice
à Lima. II se distingua par son humilité, son ardeur au travatJ., sa dispo-
nibilité, sa fidélité aux exigences de la vie religieuse, son attachement à
la Congrégation.
M. Alt'red Cauchi
I 'x le 2L.5.187L, à Sliema (Malte), le 1,0.2.1967, à l'âge de 95 ans, après 57
années de vie teligieuse.
Compétant dans son métier de typographe, droit et simple dans
sonson comportement, profond et solide dans sa piété, fidèle à ses enge-
ments de religieux, fut un salésien de la meilleure tradition. Aimé de
tous, il sut, grâce à son indéfeaible bonne humeur, s'attirer parti-
culièrement la sympathie des jeunes.
M. Jean Caaagnino
*- le 12.3.1878, T à Turin, le 20.2.L967, à l'âge de 88 ans, après 40 ans de
vie religieuse.
A l'âge de 45 ans il abandonna son commerce pour se consacrer
plus entièrement au Seigneur. Il continua à déployer, pedant 40 ans son
ardeur au travail au sein de la Congrégation. Réservant désormais à la
prière une place de choix, il consacrait les premières heures du jour
à servir la messe. Le soir, après son ttavar1, il donnait libre cours à la
méditation des mystères du rosaire.

3.9 Page 29

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-29-
Le P. Georges Delecroix
t "^ le L4.12.1902, à Bruxelles, le t2.1.1967, à l'àge de 64 ans, aptès 44 ans
de vie religieuse et ,7 années de sacerdoce.
Fut pendant 37 ans missionnaire av Katang^. Ayant retourner
en Belgique pour refaire sa santé, il n'attendait que le moment il
lui aurait été permis de reprendre ce travail auquel il avait donné le
meilleur de lui-même. Missionnaire itinérant, directeur, inspecteur des
écoles diocésaines du Sakania, partout il se dépensa sans compter, se
montrant exigeant dans le ttavail autaît envers les autres qu'envers lui-
même, sachant aussi faire preuve de bonté et accorder un sourire qui
reflétaient sa profonde piété et une vie religieuse pleinement vécue.
Le P. François Gamez
f 'k \\e 28.8.L911, à Guadalajara (Mexque), le 8.12.L966, à l'âge de 55 ans,
après 37 années de vie religieuse et 24 de sacerdoce.
I1 exerça la majeure partie de son apostolat à Guadalajara, il se
dévoua sans mesure aux déshérités, aux soufirants, aux Anciens Elèves,
tout en enseignant les mathématiques et Ie Droit Canonique à I'Univer-
sité Autonome de Guadalajara,
Le P. Noël Griglio
ll 'x le 20.12,1899, T à Reci{e (Brésil) le 19.1.7967, à l'fue de 67 ans, après
ans de vie religieuse et 25 années de sacerdoce.
Il entra au juvénat d'Ivréa, vers 30 ans. Caractère indomptable
il déploya une grande activité missionnaire dans le << Nordeste » bré-
silien, à Cajaseiras, Fortalezaet Bahia.
Le P. François Van Galen
* le 28.3.L913, T à Bogotà (Colombie), le 20.L2.1966, à l'âge de 55 ans,
aptès )5 années de vie religieuse et 26 années de sacerdoce.
Il se dévoua dès son triennat, püs plus tard comme prêtre, auprès
des malades des hôpitaux d'Agua de Dios et de Contratacron. Chargé
d'une paroisse il sut allier le zèle pour la liturgie au dévouement auprès
des pauvres.

3.10 Page 30

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-30-
Le P. Aurelio Guadagnini
t vie
r'ek l_igleie2u6s.e2.1e8t764,9
à Turin le 4.1,2.1966,
de sacerdoce.
à
l'âge
de
92
arrs,
après
75
années
de
ll était, au Valdocco, I'unique survivant à avoir connu don Bosco.
Oublieux de lui-même, attentif aux autres, il laisse le souvenir d'une
vie de bonté, de simplicité, de pauvreté et de sacri.ûce. Pendant ses 30
années d'activité en Autriche, en Allemegne et en Italie, Don Guada-
gnini s'attira la sympathie de tous et sut, per son optimisme et sa bonté
paternelle, donner un témoignage attirant de la vie religieuse et salé-
sienne.
M. Paul Hartntann
I x le 20.6.1904, à Marienhausen (AJlemagne Fédérale), le t5.2.1967, à
fâge de 62 ans, après 33 années vie religieuse.
Il est mort à Marienhausen, il avait passé toute sa vie salésienne.
A ses qualités de travailleur infatigable et d'horticulteur compétent, il
joignait des dons exceptionnel de pédagogue. Une longue maladie de-
vait finalement purifier ce bon religieux qui offrit ses sou.ffrances pour
le bien de sa Maison et de la Congrégation.
Le P. Primo Inlanti
f ". le 20.4.1909, à Alessandria (Italie) le 6.2.1967, à l'âge de 57 ans, après
35 années de vie religieuse et 24 de sacerdoce.
Près avoir été missionnaire pendant 10 ans en Tharlande, sa santé
l'obligea à revenir dans sa patrie. Bien que se sachant condamné il
fit preuve d'une grande sérénité et d'une grande disponibilité, se
prétant volontiers au ministère sacerdotal et la formation des enfants
de choeur.
Le P. Oscar Linsbauer
* Ie )0.2.191.2, T à Johnsdorf (Autriche), le 18.2.1967, à l'âge de J{ qns,
t après 34 années de vie religieuse 20 de sacerdoce.
Un infarctus a mis soudainement fin à une vie de travail et de
souffrances d'un confrère dont on peut dire qu'il ne cachait pas son
amour pour la Vierge Marie, son attachement pouf Don Bosco et son
dévouement auprès des jeunes.

4 Pages 31-40

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4.1 Page 31

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-31 -
M. Ambroise Mariani
* L6.5.1905, T à Banpong (Thailande) \\e t9.1.1967, à l'âge de 61 ans, après
37 années de vie religieuse.
Il partit aussitôt après son noviciat en Thaïlande; il devait y rester
jusqu'à sa mort. InÉrmier, sacristain... et bout-en'train, il savait susciter
partout la sympathie et manifester son souci des âmes.
Le P. Guy Mazzone
*'le 6.6.1907, t à Catania (Sicile), \\e 53.L967, à l'âge de 59 ans, après 36 années
de vie religieuse et 26 de sacerdoce.
Apôtre infatigable, tant au milieu des jeunes qu'avec les Anciens
Elèves qu'il aimait d'un coeur de père. Il mourut des suites d'une in-
tervention chirurgicale. Ceux qui l'ont connu témoignent de son zèle
sacerdotal et de sa simplicité toute salésienne.
M. Antioco JvIura
* Ie 29.1.1883, T à Frascati (Italie), le 17.1".1967, à l'âge de 8-1 aus, apii's
17 années de vie religieuse.
Malgré une santé précaire, ce confrère nous laisse I'exemple d'une
vie de travail et de dévouement, de fidélité joyeuse aux engagements
de la vie religieuse, d'attachement à Don Bosco et à ses premiers suc-
cesseurs, de piété intense nourrie par de nombreuses lectures tirées
de l'histoire de I'Eglise, des papes, et saints.
Le P. Robert Pettinati
t * le 24.8.1926, à Talnepantla (Mexique),le 5,4.7967, à lâge de 40 ans,
après 22 années de vie religieuse et 14 de sacerdoce.
Le Seigneur I'a soudainement rappelé à lui' Il fut un plêtre exem-
plaire qui mit toutes ses forces au service de ceux qui le rencontrèrent.
Il fut Econome, membre du Conseil provincial, Directeur, et enfin
dicecteur spirituel des Filles de Marie Auxiliatrice, On sentait en lui
un Salésien attaché à Don Bosco, à ses Supérieurs, aux Règles de notre
Congrégation.

4.2 Page 32

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-32-
Le P. Lucien Pigruoni
- *-1. 1.6.1906,_T à Valparaiso (Chili), le 31.1.L967, à l'âge de 60 ans, après
4J années de vie religieuse et 4J ânnées de sacerdoce.
Formé à I'inoubliable école de Don Berruti, il déploya son acrivité
salésienne à travers les charges diverses de conseiller professionnel, de
professeur d'instruction religieuse, de directeur et de curé. Sa dispari-
tion a été douloureusement ressentie.
Le P. André Qaiéureux
. t de
v'i.el.re.liLg4ie.9u.1se93e8,t
7
Celles (Belgique), \\e
mois de saieidoce.
).4.L967,
à
l'âge
de
28
ans,
après
l0
Un cancer insidieux mina sa vie exubérante. Sa vie de prêtre fut
une longue et généreuse préparation à la mort. Trois jours avanr de mou-
rir il confiat à son Provincial: << J'offre ma vie pour la Congrégation, pour
la Province, pour que vous ayez beaucoup de bons confrères. J'étais
heureux dans la Congrégation »>.
Le P. Jean Rollo
. I de
."
vie
19.24.5.1920,
religieuse t 19
à Turin, le D.4.1967,
années de sacerdoce.
à
l'âge
de
46
aas,
après
29
années
La vie sacerdotale de Don Rolfo fut marquée taît pat un dévoue-
ment généreux auprès des jeunes de I'Oratoire que par les soufirances
d'une longue maladie. Zélé dans son activiré apostolique, incapable de
se ménager, strict tant envers lui-même qu'envers les autrês, il savait
aussi faire preuve d'une exquise délicatesse d'âme. Conscient de sa
fit de sa maladie une offrande sereine et aimante à la volonté de Dieu.
Le P. Jobn Ryan
. t .* 1e..4.5.190i, è Londres, le 5.2.1967, à l'âge de 6) ans, après 39 années
de vie religieuse et J0 de sacerdoce.
Il vécut les années les plus fécondes de son activité salésienne
en Australie. Il y dépensa ses forces et son ardeur de prêtre. Sa santé
l'obligea à revenir en Angleterre où, au milieu de ses souffrances, il
se prépara à renconrer Ie Seigneur.

4.3 Page 33

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-3)-
Le P. Salaatore Sciuto
f * le 2.4.7883, à Catania (Sicile), le 2.2.1967, à l'âge de 8J ans, après 65
années de vie religieuse et 56 années d sacerdoce.
Don Sciuto fut atteint très tôt de surdité. Désirant néanmoins ne
pas êre en reste, il orienta une grande partie de son activité à susci-
ter f intérêt des jeunes pour les classiques latins. Il laisse de nombreuses
publications et une solide réputation en un domaine Don Bosco
lui-même appliqua son attention d'éducateur.
Le P. Umberto Sebastiani
* le 20.5.L884, T à Arborea (Italie), le 19.2.1967, à l'âge de 82 ans, après
60 années de vie religieuse et 5L années de sacerdoce.
C'est au cours de ies études au grand séminaire qu'il fut attiré
par la figure de Don Bosco et l'idéal salésien. Sa vie de religieux fut
faite de simplicité et de sérénité, de tavail et de générositè sacerdotale.
On en eut la preuve quand, pendant la guerre, il accueillit à Saint Tar-
cisius de Rome un grand nombre de victimes.
L'abbé Secilio Sousa
"- 28.9.1936, t à Belo Horizonte (Brésil), le 14.2.1966, à fâge de 30 ans,
après l0 années de vie religieuse.
Ses dons autant que son dévouement le firent aimer de ses élèves
Cinque longues années de souffrances et d'interventions chirurgicales
purifièrent la patience et la résignation de ce jeune religieux.
Le P. Cbarles Torello
*" te 8.9.1886, T à Rome (Itatie) le 13.2.1967, à l'âge de 80 ans, après 60 de
vie reügieuse et 47 années de sacerdoce.
Il fut de ces premiers Salésiens qui en L933 s'établtrent à Latina,
colonie nouvellement implantée dans les Marais Pontins. Missionnaire
et pionnier, Don Torello devint aussi, par ses manières cordiales, sa
bonne humeur, sa générosité sans bomes, surtout par sa foi solide et
par son infatigable activité pastorale, le patriarche d'une population
ammassée là pour construire une cité qui risquait de n'être que terrestre.

4.4 Page 34

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-34-
Le P. Carruelo Tuscano
* le 14.5.1922, T à Biella (Italie), le 1.6.4.1967, à l'âge d 44 ans, après 26
années de vie religieuse et 16 années de sacerdoce.
Personnalité à la fois riche et délicate: il avait le don d'attirer Ia
sympathie des jeunes qui surent goûter avec lui aux richesses de la mu-
sique et de I'art. Il fut également pour ces jeunes le prêre auquel ils
aimaient se conÉer.
Le P. Daniel Zurita
* le 31.1.1908, T à Puebla (Mexique), 126.3.1967, à l'âge de 59 aos, après
42 années de vie religieuse et J3 années de sacerdoce.
Econome provincial, Directeur, fondateur du « Bulletin Salésien >>
au Mexique, Délégué national des Coopérateurs et des Anciens Elèves...,
à travers ses multiples charges il se dépensa infatigablement à réorgani-
ser la Province du Mexique. Il eut un grand souci des vocations: près
d'une centaine se réclament aujourd'hui de son ardente activité apostG.
lique. I1 donna de plus I'exemple d'une grande force d'âme par la ma-
nière dont il supporta une douloureuse in-ûrmité.

4.5 Page 35

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1o Elenco 1967
N. COONOME A NOMB
1 Coad. ANDUEZÂ Lutgl Marta
2 Sac. BAMBER Erberto
3 Coad. BARON Gtullo
4 Sac. BIBBO Pæquale
5 Coad. CASTILLO Emnuele
6 Coad. CAUCHI Alfredo
7 Coad. CAVAGNINO Glownnt
8 Sac. DELACROIX Gtorgto
9 Sac. GAMEZ Fmncæco
l0 Sac. GRIGLIO Natale
ll Coad. HARTMANN Paolo
12 Sac. INFANI Prtmo
13 Sac. LINSBAUER Oser
14 Sac. MAIER Aususto
15 Sac. MANOIONE Salvatore
16 Coad. MARIANI Ambrogto
17 Sac. MAZZONE Vtto
l8 Coad. MURA Antloco
19 Sac. PETTINAI Robeno
20 Sac. PIGNONI Luclano
2l Sac. QTIIEVREUX Ands
22 Sac. ROLFO Gtownnt
23 Sac. RYAN Glovanrü
24 Sac. SCIUTO Sa]væore
25 Sec. SEBASTIANI Umberto
26 Ch. SOUSA Sedllo
27 Sac. TORELLO Culo
28 Sac. TUSCANO Camelo
29 Sac. ZURITA Danlele
DATA
DI NÆCTA ISPMOBh
tt-r2-t950 Barcelom (Spagm)
2+-9-1908 Ingleæ
I 5-9.1905 Bogotâ (Colom.)
l6-6.19 l 5 CampanoÆal.
29-t-t90? Peru
?.1.5-1871 Ingleæ
t2-3-18?8 Centmle
t4-12-1902 Afrlca Centmle
28-8-t 91 r Méxlco
zo-t2-1899 Recife @mstl)
20-6-1904 Kôln (Gerrunla)
204-1909 Nowrcæ
30-12-t9tz Austrla
6i-1883 Austrla
28-1 1.l6EE Stcula
16-5-1905 Thallandia
6-6.1907 Stola
29.1-1883 Romm
24.E-1926 Méxlco
t-6-1906 Chlle
t+-9-r938 Belelo Sud
2+-5-t920 Centmle
4.5.t903 Ingleæ
?.4-1883 Slola
20-5-188,t Romm
28-9.1936 Belo Horlz. @r.)
8-10-1886 Romam
14-5-1922 Nowre
3l-1.1908 Mêrlco
tocerrrÀ E DATA Dr uonrs rrÀ
Bsrcelona
8-3-1967 16
Cherey tlng.) 28-l-1967 58
Bogotâ
14-2.1967 6l
Napo[
134.1967 5l
Ltm (Perû) 2.11.1966 59
Sllema (Melta) 10-2..196? 95
Torlno
20.L1967 88
Bruxelles (Belelo) l2-1-1967 64
Gudalajam(Mex.) 8-12-1966 55
Recife
L9.l-1967 67
Marlenhausen(Get,) 15-2.'67 62
Alesandda (Iâ1,) 6.2.1967 57
Johnsdorf (Aus.) l8-2-1967 54
'W'len (Austrla) 3-4-1967 83
Randæzo tltalta) 14-3-1967 ?E
Banpong (fharl.) l9-1-1967 6l
Catanla (IrÂltÀ) 5.3.196? 59
Fruetl (Ibllâ) 17-1.1967 8+
Ialnepantla (Méx.) 5-4.1967 40
Valpamlso (Chtle) 3t-1.1967 60
Cællæ (Belelo) 3.4-1967 28
Torlno
134-1967 +6
Londm flng.) 5-2-1967 63
CatÀnta Utqlta) ll-2.1967 83
Arbore (Iaüa) 19-2.L967 Ez
B.Horlzzonte l+.11.1966 30
Roro
l3-L1967 80
Blella (Ialla) 16-4-1967 44
Puebla (Méxtco) 26-3-1967 59

4.6 Page 36

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