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1.1 Page 1

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Les jeunes du Centres de Jeunes de N’djamena en excursion à Maroua (Cameroun)
2. Edito
S 3. Fête de travail et de Dominique Savio à Mimboman
4. A KRIBI, Rencontre Nationale 2009 du MSJ au Cameroun
O 5. Communiqué final du MSJ
6-7.Le 1er mai , belle Rencontre historique du monde ouvrier et de l’Eglise
M 8-9. Histoire de la Famille Salésienne: ANA MARIA LOZANO DIAZ (1883-1982)
9. Fête de Marie Dominique MAZZARELLO chez les F.M.A
10. Chronique de la Fête de Dominique Savio (CONGO Brazza)
M 11. MSJ DOLISIE 2009 Brazza
12. De la Chorado à la Saint Dominique (BANGUI-Damala)
A 13. Du livre au théâtre: Don Quichotte de la Mancha (GUINEE-EQUATORIALE/Malabo)
14. 2ème Edition du festival "FESTA MELOM"(TCHAD-Doba)
15-16. Il était une fois à Maroua…/Formation des pairs éducateurs (TCHAD-N’djamena)
I 16. Confirmation à Paroisse St Joseph /Tournoi Marie Auxiliatrice (TCHAD-Sarh)
17. BENOIT XVI, apôtre de la réconciliation et de la paix en Terre Sainte (Jérusalem)
R 18. Visite du Régional au Postnoviciat de Lomé (Togo)
19. Ordinations presbytérales, diaconales et professions perpétuelles
20. Lettres et Invitations
E 21. Lettre ouverte à DEBY et aux Rebelles
22. Anniversaires

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VOICI JUIN,
Lorsque Juin arrive, cela se passe comme dit la Parole de Dieu :
« Seigneur, Tu fais toutes choses nouvelles… »
Tout est nouveau. Les examens des étudiants leur laissent une autre si-
tuation. Il y a les réussites. Il y a les échecs. De toute façon, le chemin n‟est plus
le même.
Dans les écoles, chaque génération termine une classe. Après les vacan-
ces, elle passera dans une autre. Mais tel ou tel ne passera pas dans la classe
supérieure. Il lui faudra recommencer son année.
Avec Juin, « atemedia » s’arrête lui
aussi pour quelques semaines
Il attend pour le 15 août les premiers ef-
forts de quelques correspondants courageux et
conscients d’appartenir à une Famille qui fête
150 ans d’existence. Les vacances elles aus-
si, « font pour chacun toutes choses nouvel-
les ». C’est une richesse de pouvoir les partager.
Ce numéro de Juin 2009 parle beaucoup
des Fêtes de Dominique Savio, de Marie Domi-
nique. La joie et la confiance, l’esprit de famille,
la prière se sont épanouis partout. Ici ou là, a
fleuri la Fête de la Paix. Enfants et Jeunes ont
été créatifs pour la célébrer.
De grandes journées sont annoncées
Toutes les ordinations sont program-
mées. Des familles et des villages se réunissent
pour préparer cet événement attendu depuis des
années. De jeunes hommes vont être prêtres du
Christ pour un monde où chaque jour, « toute
chose est nouvelle ». Saurons nous avec eux
regarder avec enthousiasme ces « nouveautés » ?
Nous sommes assez peu habitués à scruter les
« Signes des temps ». Le pessimisme, le « ce
n’est plus comme avant », le « ils n’ont plus de
morale » empêchent trop souvent les baptisés,
les apôtres, ceux du clergé ou celles et ceux de la vie
religieuse, de regarder les présences de Dieu dans tant
de gestes de chaque jour.
Jésus Christ n’est jamais dans nos principes. Il
est dans la vie des femmes et des hommes de ce
temps. Il est en nous quand nous prenons du temps
pour les écouter ou les regarder vivre.
Ebolowa prépare en ce moment la Fête de ses
« 25 ans ». Il valait la peine, hier vendredi 22 mai, de
partager avec les jeunes de l’Institut Technique Don
Bosco leur « Journée Portes ouvertes ». De passage
parmi eux, j’ai été accueilli par des filles et des gar-
çons apprentis en mécanique, menuiserie, électroni-
que, électricité. Ils sont heureux de leur école. Ils ai-
ment leur métier. Ils savent l’expliquer à quelqu’un
qu’ils n’ont jamais rencontré. Ils t’invitent à regarder
dans le détail ce qui les intéresse pour leur avenir. Ils
aiment Don Bosco. Ils savent s’aider. Ils aiment ap-
prendre à prier.
Au moment où l’on nous demande le « Retour
à Don Bosco », il peut être bon de retourner simple-
ment parler avec des jeunes. En les rencontrant, tu
n’auras pas de mal à Le rencontrer Lui. Essaye ! Tu as
le temps ! C’est Juin.
Jean Baptiste BERAUD
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1.3 Page 3

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Cameroun
LA FETE DU TRAVAIL 2009
AU CENTRE PROFESSIONNEL
DON BOSCO DE MIMBOMAN
La 123e Fête internationale du travail au Cameroun, et
au Centre Professionnel Don Bosco de Mimboman, s’est célé-
brée dans la joie et l’allégresse.
En prélude à cet évènement, l’Amicale du person-
nel dudit établissement a organisé le mercredi 29 avril 2009
une rencontre de football, qui a opposé les enseignants du
CPDBM à leurs homologues du collège bilingue Shakespeare,
et qui s’est soldée par un score de parité d’un but partout. Ce fut
pour les deux établissements un moment de grande joie, d’exal-
tation de l’amitié et de fraternité mutuelle.
Le vendredi 1e mai, jour d’apothéose, tout le personnel,
vêtu de t-shirts blancs, s’est rendu à la Maison Provinciale de
l’A.T.E pour une conférence. Pen-
dant plus de deux heures d’horloge,
le Père José Maria Sabé, le conféren-
cier, nous a entretenu sur le thè-
me : « L’expérience du travail par
Don Bosco ». Au cours de son expo-
sé, le Père Sabé passera en revue : le
contexte biblique du travail ; la tradi-
tion de l’Eglise du travail ; l’expé-
rience et la spiritualité du travail de
Don Bosco ; les valeurs du travail à
éduquer. Son riche exposé a été suivi
d’une série de questions-réponses.
Vers 11 heures, tout le personnel présent à la conféren-
ce fit un tour au centre Ville où une foule bigarrée de travail-
leurs des secteurs public et privé, vêtus de leurs plus beaux
atours, trépignaient dans l’effervescence de l’ambiance carna-
valesque de la fête, sous un soleil torride et caniculaire.
Vers 14 heures, nous nous sommes retrouvés au Centre
autour d’un repas fraternel. Après le mot du Directeur, le Père
Natalino Parodi et la bénédiction du repas, chacun se servit.
Dans une ambiance bon enfant, l’on communia ensemble jus-
qu’à 18 heures. Ce moment d’intense plaisir restera gravé dans
les mémoires des uns et des autres.
BEDIEHIDE Octave Christian Enseignant au
C.P.D.B.M.
FETE DE DOMINIQUE SAVIO DU 06
AU 10 MAI 2009
Pendant cinq (5) jours consécutifs, la solennité de
Saint Dominique Savio s’est célébrée de manière spéciale à
l’Oratoire, dans la communauté Salésienne de Mimboman.
Le programme des festivités élaboré et coordonné par
le Père Jean Baptiste NGUYEN en cette circonstance, était
dense et riche en activités spirituelles, sportives, culturelles,
artistiques, en jeux de sociétés et attractions diverses.
Tout commence le mercredi 06 mai 2009 avec les dif-
férentes célébrations eucharistiques organisées par les trois
secteurs d’activités. À 6 heures, pour les paroissiens, une
messe est dite par le Père Yann et concélébrée par les pères
Fernando et André Frantz ; à 7heures 30, ce sera le tour des
élèves, apprentis et apprenants du Centre professionnel, avec
le père Natalino Parodi ; enfin à 18 heures celle de la Cité
des jeunes, animée par la chorale « les Anges Gardiens » de
Nkol-fulu. Ce même mercredi, on assista à partir de 15 heu-
res au tournoi des jeux de société (Damier, Ludo, Baby-
foot….).
Le jeudi 07 mai dans l’après-
midi, une course de vitesse
et un concours de bande
dessinée sur Dominique Sa-
vio occupèrent les jeunes qui
rivalisèrent d’adresse et de
prouesse.
L’après-midi du vendredi 08
fut consacré à la projection
du diaporama de Dominique
Savio et à une conférence
sur la vie de ce jeune Saint.
Le lendemain à 15 heures,
un film de Dominique Savio fut projeté suivi d’un concert
religieux géant animé par trois chorales de jeunes : les Amis
de Dominique Savio (A.D.S), Michel Magon et les « Anges
Gardiens» de Nkol-Fulu.
La clôture de cette semaine de festivités en l’honneur
de Dominique Savio se fit par une messe dominicale à 9heu-
res 30 et une kermesse de 14 heures 30 à 18 heures. Cette
semaine restera gravée dans les mémoires des jeunes qui ont
saisi cette opportunité non seulement pour s’amuser et frater-
niser ; mais aussi et surtout pour s’édifier et méditer sur ce
modèle juvénile de sainteté.
Tous nos remerciements à tous ceux qui ont œuvré
pour la réussite totale de cet événement.
Père André Frantz SAINT PREUX DABEL, SDB
ANNEE 10,N°92
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1.4 Page 4

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A KRIBI, LA RENCONTRE NATIONALE 2009 DU MSJ
Du 1er au 3 mai 2009, a eu lieu à Kribi la Ren-
contre nationale du Mouvement Salésien
des Jeunes (MSJ)
Le Mouvement Salésien des Jeunes est une expérience
de vie en groupe, de vie associative et d’engagements
éducatifs particuliers dans différents milieux (Centre de
jeunes-oratoire, école, paroisse, territoire) qui partage les
valeurs de la "spiritualité salésienne des jeunes".
Placé sous le thème : « Avec Don Bosco et Marie Domi-
nique, continuer une histoire qui dure : Jeunes apôtres,
Jeunes protagonistes, Jeunes pour les jeunes.», le MSJ
édition 2009 a réuni 62 jeunes fil-
les et garçons venus des Cités de
jeunes de Mimboman, de Marie
Dominique, d’Ebolowa, de l’Insti-
tut Technique Don Bosco d’Ebolo-
wa et de la Paroisse Mvog-Ada
anglophone.
Salésiennes et salésiens ont tour à
tour présenté les aspects de la vie
de Don Bosco, Marie Dominique,
Dominique Savio et Laura Vicuña,
invitant les jeunes à vivre leur vie à la lumière de ces
saints et bienheureux. A la suite de différents exposés,
des travaux en carrefours se sont déroulés, suivis de mi-
ses en commun.
Outre les exposés et travaux en carrefours, plusieurs acti-
vités ont ponctué cette rencontre. Au programme, une
présentation des Cités par un power point, des chants et
des sketches, une soirée culturelle, les baignades à la
mer, la célébration pénitentielle, les célébrations eucha-
ristiques. La session MSJ 2009 s’est achevée par une
célébration
eucharisti-
que, à la fin
de la quelle
a été lu le
communi-
qué final.
DES JEUNES
DONNENT LEURS IMPRESSIONS
Comment as-tu trouvé le MSJ et qu’as tu retenu
pour ta vie et celle des autres ?
ALINE : Tout a été bon : la formation, la nourriture.
J’ai retenu que les jeunes doivent s’engager et avoir
des objectifs dans leur vie. Je suis engagée à la chorale
et au cop’ monde.
**************************************
ROLAND : Ce qui va m’ai-
der dans ma vie c’est ma
façon de vivre en commu-
nauté, vivre avec les autres
et comprendre la parole de
Dieu. Ces saints représentent
une grande image, ce n’est
pas seulement les personnes
âgées qui peuvent être saints
mais aussi les jeunes. Avec
Dominique, je veux m’enga-
ger dans ma vie de foi et pour la transformation de la
société. J’ai trouvé bien la vie en groupe. Comme
message à rapporter aux jeunes d’ Ebolowa, je vais
partager avec eux la vie de Laura, Dominique et Ma-
rie Dominique afin qu’ils découvrent des aspects de
ces personnages.
********************************
CELESTINE :
Etre des apôtres des jeunes, c’est ce que j’ai retenu du
MSJ. Ces saints sont des modèles qu’il faut suivre.
Pour être apôtre, je vais me sacrifier pour les jeunes
parce que ce n’est pas facile de les aborder. Je vais
essayer de les amener à prier ensemble, à faire de bon-
nes actions pour les autres, à nous aider à vivre ensem-
ble, à comprendre les problèmes des autres jeunes.
Texte & Photos MagEy
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1.5 Page 5

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COMMUNIQUE FINAL KRIBI du 1er Mai au 3 Mai 2009
Nous, jeunes du Cameroun, venant des présences salé-
siennes de notre pays, Ebolowa Centre des jeunes et
Institut Technique Don Bosco, Mimboman Cité des
jeunes, Mimboman Cité Marie Dominique, et de la
Paroisse Saint Joseph Anglophone Mvog-Ada, ve-
nons de passer du Vendredi 1er Mai au Dimanche 3
Mai à Kribi, les Journées nationales du Mouvement
salésien des jeunes, placé sous le thème : « A la suite
de Don Bosco et de Marie Dominique, avec Domini-
que Savio et Laura Vicuña : jeunes apôtres des jeu-
nes, jeunes protagonistes, jeunes pour les jeunes ».
Pendant trois jours nous avons réfléchi sur ces thè-
mes :
Avec Don Bosco et Marie Dominique, continuer
une histoire qui dure : «Jeunes apôtres, jeunes
protagonistes, jeunes pour les jeunes»
Revoir les faits marquants de la vie de
Laura Vicuña et de Dominique Sa-
vio.
Relire et méditer les paroles de Laura
Vicuña et de Dominique Savio.
Après les mises en commun de nos diffé-
rents travaux en équipe nous avons réfléchi
sur ces thèmes et dégagé ce qui suit :
Pour que les jeunes soient sauvés, il
faut aller à leur rencontre, les com-
prendre, s’engager à travailler avec eux, en
amis, et croire en eux.
Marie Dominique et Don Bosco sont d’abord
profondément enracinés en Dieu. La fécondité
de leur travail apostolique repose sur cette rela-
tion avec Dieu.
Nous jeunes, avons désormais des modèles en
matière d’éducation des jeunes d’aujourd’hui.
Pour assurer la continuité de ce que nous avons
reçu de nos fondateurs, nous voulons avec cou-
rage susciter auprès des jeunes le sens de la res-
ponsabilité et de la justice, le goût de l’effort, la
crainte de Dieu, le témoignage de la vie chré-
tienne.
Nous voulons au sortir de cette édition de MSJ 2009
fonder notre avenir sur des valeurs évangéliques
dans nos familles, à l’école, dans nos centres de jeunes
par l’amitié, la solidarité, le travail bien fait et un en-
gagement plus constant aux occupations de chaque
jour.
Nous affirmons aux générations futures que nous voulons
leur laisser comme souvenir de notre existence, le sens de
l’engagement au quotidien pour une vie chrétienne solide,
le sens de la piété par une amitié personnelle avec Jésus,
l’esprit de service. Nous leur disons aussi qu’avec Don
Bosco et Dominique Savio, nous faisons toujours ce que
nous avons à faire dans la joie.
Nous nous permettons de faire nôtre les résolutions de
Saint Dominique Savio par des objectifs concrets dans nos
vies :
Je me confesserai très souvent et recevrai la com-
munion autant de fois que mon confesseur le per-
mettra.
Je veux sanctifier les jours de fête
Mes amis seront Jésus et Marie
Plutôt mourir que de pécher
Vivre au quotidien
la joie
Avec Laura nous voulons
militer et lutter pour le
respect de la dignité hu-
maine, concrètement par
des prises de positions
pour les personnes mena-
cées :
Assumer la vie comme un don, la développer avec
promptitude, et découvrir Jésus en chaque homme.
Au terme de notre séjour à Kribi, nous rendons grâce à
Dieu pour le partage, les échanges de nos expériences, les
amitiés nouées. C’est avec une conscience renforcée que
nous sortons de ses journées de MSJ du Cameroun.
Nous disons merci au Père José Antonio Vega, Provincial,
au Père Benoit Nzié, à nos bienfaiteurs et à tous nos enca-
dreurs.
Nous rentrons dans nos différents lieux avec cette mission
« d’évangéliser nos amis jeunes », c'est-à-dire parler de
Jésus à travers notre vie et notre façon de faire.
Nous sommes conscients de la grandeur de cette mission.
Chers encadreurs vous pouvez compter sur nous.
Fait à Kribi
le dimanche 3 Mai,
quatrième Dimanche du temps de Pâques
Les participants
ANNEE 10,N°92
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1.6 Page 6

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L’EGLISE ET LA QUESTION SOCIALE
LE 1er MAI, BELLE RENCONTRE HISTORIQUE
DU MONDE OUVRIER ET DE L’EGLISE
Dans toutes nos églises, les paroissiens sont heureux de se retrouver chaque année pour célébrer le
1er mai, la Fête liturgique de « St Joseph, travailleur ».
Le 1er mai n’a pas été d’a- fait intervenir la troupe militaire. Les
bord une fête de l’Eglise. Un des 11 morts de Fourmies restent aujourd-
plus lointains 1er mai que l’on ’hui encore mobilisateurs des conscien-
connaisse a été le 1er mai 1886 à ces. La nouvelle s’est répandue partout.
Chicago aux Etats-Unis.
Des chrétiens ouvriers, aidés par des
aumôniers du travail, réfléchissent eux
"Les martyrs de Chicago" aussi dans leurs syndicats. Des prêtres
et des religieuses découvrent la vie
Des centaines de travailleurs insalubre des banlieues. Certains pa-
descendent dans les rues réclamer un trons catholiques et protestants se pro-
meilleur traitement. Ceux qui détien- noncent eux-mêmes contre les salaires
nent le pouvoir font tirer sur la foule. de misère proposés par de grandes fir-
C’est le massacre ! Depuis cette date, mes en pleine
les travailleurs se souviennent des croissance in-
« martyrs de Chicago ».
dustrielle et tou-
Il y a eu d’autres dates. Cer- jours plus avides
taines ont fait obtenir quelques amé- d’accumuler des
liorations de vie. On peut citer 1890 : capitaux.
« La grève des omnibus de Londres
aboutit à la réduction de la journée de
travail à douze heures… ». Cela nous
paraît incroyable …Un peuple entier
a dû se mobiliser face à tous les ris-
ques d’une nouvelle tuerie, pour ob-
tenir de travailler moins de 12h 00
par jour.
Grâce à la persévérance de
quelques meneurs sérieusement en-
Suite au massacres de
FOURMIES, l’Encyclique de
Léon XIII
gagés au service de leurs frères, des
groupes de femmes et d’hommes se
dressent face à tous les abus de diri-
geants d’entreprises toujours insatia-
bles d’argent. « En cette même année
1890, on signale la célébration du 1er
mai pour la première fois dans une
vingtaine de pays. »
Et puis il y a une date qu’il
peut être bon de retenir. C’est celle
du 1er mai 1891. Ce jour- là, les tra-
vailleurs d’une petite ville ouvrière
du nord de la France, Fourmies, se
mettent en grève et réclament d’être
mieux traités. Le pouvoir, incapable
de reconnaître les droits les plus élé-
mentaires de ses propres citoyens,
Il est bon de retenir cette da-
te du 1er mai 1891. Car, tout de suite
après elle, il faut inscrire dans nos
cœurs celle du 15 mai 1891. C’est en
effet 15 jours après cette fusillade de
Fourmies que le Pape Léon XIII lance
son Encyclique « Rerum Novarum ».
Il fait souligner lui-même dans le titre :
« Encyclique Rerum Novarum sur la
condition des ouvriers ». C’est la pre-
mière fois qu’un Pape parle ainsi ou-
vertement des travailleurs pour défen-
dre leurs droits et pour que leur dignité
de fils de Dieu soit respectée. Personne
ne s’attendait à ce qu’un Pape prenne
la parole sur de tels problèmes. Il se
dresse contre ces réactions de dirigeants de
pays qui massacrent à Fourmies ou à Chicago
pour des manifestations dont lui-même, Léon
XIII, sait reconnaître la part de légitimité.
L’Eglise rappelle avec une vigueur inattendue
qu’elle est toujours attentive à l’homme.
Il nous faut regarder le texte de près.
Le Pape fait d’abord allusion aux
transformations en cours dans la société. De-
puis le moyen âge jusqu’à l’époque indus-
trielle, un équilibre social s’était peu à peu
forgé. Mais ce système s’est effondré. Les
organismes où se
regroupaient arti-
sans et travailleurs
ont disparu. L’in-
dustrie s’est déve-
loppée très vite.
Pour avoir une
idée de ces trans-
formations profon-
des, on peut rappe-
ler qu’en 1889,
deux ans avant
cette Lettre du Pape, une exposition interna-
tionale sur les nouveautés de ces bouleverse-
ments industriels se tient à Paris. C’est à cette
occasion que sera dressée la fameuse tour
Eiffel, comme symbole d’une nouvelle épo-
que.
Une phrase de Léon XIII nous donne
la mesure du débat engagé avec la pensée
habituelle des responsables politiques et éco-
nomiques de l’époque. Le Pape déclare :
« Les travailleurs isolés et sans défense se
sont vu, avec le temps, livrés à la merci de
maîtres inhumains et à la cupidité d'une
concurrence effrénée. Une usure dévorante
est venue accroître encore le mal. Condam-
née à plusieurs reprises par le jugement de
l'Eglise, elle n'a cessé d'être pratiquée sous
une autre forme par des hommes avides de
gain et d'une insatiable cupidité. À tout cela,
il faut ajouter la concentration entre les
mains de quelques-uns de l'industrie et du
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ATEMEDIA 92

1.7 Page 7

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commerce devenus le partage d'un
petit nombre d'hommes opulents et de
ploutocrates qui imposent ainsi un
joug presque servile à l'infinie multitu-
de des prolétaires. »
Le mot « prolétaire » paraissait
pour certains comme un scandale dans
la bouche du pape. Il n’y avait guère
que les communistes à parler de
« prolétaires ».
Au rythme des anniversaires
Depuis cette première Encycli-
que de Léon XIII sur la question socia-
le, Rome en a publié bien d’autres au
rythme des anniversaires. En 1931, Pie
XI
lance sa Lettre « Quadragesimo an-
no », « quarante ans » justement après
celle de Léon XIII pour la reprendre et
la mettre à jour.
Deux phrases clés vont toucher
cette fois le cœur des travailleurs qui,
entre temps ont vu leurs groupes de
réflexion chrétienne augmenter, et naî-
tre de nouveaux mouvements d’évangé-
lisation parmi les travailleurs. La JOC,
Jeunesse Ouvrière Chrétienne, voit le
jour en Belgique, avec l’abbé Cardijn,
futur Cardinal, en 1925.
L’une des phrases de Pie XI
sera reprises dans toutes les revues chré-
tiennes et journaux de l’époque : « La
matière inerte sort ennoblie de l’atelier,
tandis que les hommes s’y dégradent. »
L’autre est celle où il lance son
célèbre appel : « Les premiers apôtres,
les apôtres immédiats des ouvriers se-
ront des ouvriers… » Cette phrase est
de bien des manières une « première »,
la charte irréversible de la place des
laïcs dans l’évangélisation. Elle va pren-
dre toute sa dimension mondiale avec
Vatican II.
Désormais une autre étape est
prête pour l’Eglise. Après Léon XIII et
Pie XI, un troisième Pape prend le re-
lais, Pie XII. Devant le manque de res-
pect général des classes aisées face aux
travailleurs, et devant la multiplication
des massacres, Pie XII perçoit le geste à
faire. La fête du 1er mai ne peut plus être
désormais seulement une journée de
revendication, encore qu’il soit souhai-
table qu’elle le reste. Les chrétiens ont
déjà tellement marqué le mouvement et
les organisations ouvrières qu’il est possi-
ble maintenant de « baptiser » cette jour-
née. Le 1er mai 1955, Pie XII proclame ce
jour Fête de Saint Joseph, travailleur. Si
certains ont encore tendance parfois à
interpréter ce geste comme une
« récupération », l’idée que l’Eglise est
aussi pour la promotion des travailleurs,
pour la dignité des plus petits et des plus
pauvres, ne cesse de gagner du terrain
dans les mentalités. Bien des syndicalistes
de tout bord n’hésitent plus à aller s’ou-
vrir de leurs problèmes au pape ou aux
évêques. Des prêtres sont invités à dialo-
guer avec les organisations ouvrières. Des
laïcs chrétiens sont élus à des postes de
haute responsabilité dans les syndicats les
plus engagés. La Fête de St Joseph, tra-
vailleur, a contribué largement à permet-
tre à des chrétiens de s’engager dans ce
rude combat pour la Justice et les Droits
de l’homme auprès de leurs frères non
croyants. Elle a amené nombre de mili-
tants ouvriers à découvrir cette richesse
d’une Eglise que personne ne leur avait
jamais révélée. Par sa vocation profonde,
l’Eglise n’est pas d’abord au service des
puissants de ce monde. Elle est née pour
les plus petits.
Pie XII accueille les travailleurs
Comme pour bien marquer son
engagement, Pie XII, deux ans après ce
1er mai 1955, recevait lui-même des tra-
vailleurs du monde entier, chez lui, au
Vatican. C’était le Dimanche 25 août
1957, il accueillait sur l’immense place St
Pierre, 30 000 jeunes ouvriers venus de
tous les continents. Avec eux, il inaugu-
rait pour l’Eglise et la transformation des
sociétés, la 1re assemblée de la Jeunesse
Ouvrière Chrétienne Internationale. L’A-
frique s’y trouvait largement représentée.
La longue marche de l’Eglise
dans sa rencontre avec le monde du
travail s’est poursuivie avec tous les
Papes qui se sont succédés. La parole
de Dieu de cette eucharistie nous dit
dans la Lettre aux Colossiens : « Mettez
l’amour au-dessus de tout. » Vous êtes
des travailleurs, mettez votre amour pour
soutenir les droits de l’homme. Sous tou-
tes les latitudes, chrétiens, prêtres, évê-
ques sont debout pour défendre l’hom-
me. Parfois les gens disent devant un
chrétien qui agit pour ses frères : « Mais
nous le connaissons. Il est de notre
quartier » Ils sont en train de dire com-
me dans l’Evangile : « N’est-il pas le
fils du charpentier ? » L’Eglise doit être
présente au monde à travers chacun de
nous. A nous aujourd’hui de découvrir
l’importance de cette action là où nous
sommes. A nous de prier Joseph le tra-
vailleur pour que l’Esprit de Dieu nous
fasse imaginer de nouvelles pistes apos-
toliques nécessaires à l’évangélisation
des femmes et des hommes de notre
temps.
Jean Baptiste BERAUD
Rions un peu
En classe, un enfant n'écrit pas. La
maîtresse lui demande pourquoi. Il
répond: J'ai pas de crayon! Elle ex-
plique qu'on ne dit pas "J'ai pas" et
elle fait conjuguer à toute la classe:
JE n'ai pas de crayon, TU n'as pas
de crayon, IL n'a pas de crayon,
NOUS n'avons pas de crayons,
VOUS n'avez pas de crayons, ILS
n'ont pas de crayons. Un enfant se
lève alors et demande: Mais alors,
où sont passés tous les crayons??
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ATEMEDIA

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Histoire de la Famille Salésienne
ANA MARIA LOZANO DIAZ ( 1883-1982)
Le 24 avril 2008, a été introduite la cause de Sr Ana Maria Lozano Diaz, 2e supérieure générale
des Filles des Sacrés Cœurs de Jésus et Marie, fondées par le Père Luis Variara. Le dimanche 26 avril
2009, la communauté chrétienne d’Ekié s’est unie à toute la Congrégation pour fêter ce 1er anniversaire.
Ensemble, nous avons cherché à connaître un peu plus l‟histoire de Ana Maria Lozano Diaz. .
Le premier lieu géographique
cité dans les récits qui touchent la
vie de Ana Maria Lozano est ce-
lui de Boyaca. C’est le nom d’une
vallée colombienne inscrit dans
l’Histoire du pays en souvenir
d’une grande victoire militaire
pour la liberté de la nation en
1819.
Aux origines, des familles
profondément chrétiennes
La ville de Tunja est la
capitale de la région dont l’en-
semble se situe à plus de 2000
mètres d’altitude. A 30 km de
Tunja se trouve la localité de Tu-
ta. C’est ici que Eduardo Lozano,
celui qui sera le père de Ana Ma-
ria, passe son enfance et sa jeu-
nesse. Ses ancêtres, originaires de
Boyaca sont connus pour leurs
racines traditionnellement chré-
tiennes.
A quelque distance de
Tuta, il y a Sogamoso. Là, vit une
jeune fille, Maria Teresa. Elle
aussi est née dans une famille
profondément religieuse. Elle
étudie au collège de la Présenta-
tion. Son père, don Joaquin Diaz,
l’emmène en vacances à Tuta. Là
vont se connaître et s’estimer Ma-
ria Teresa et Eduardo. Ils com-
prennent très vite que Dieu les
invite à fonder un foyer. Cepen-
dant, Maria Teresa repart avec
son père à Sogamoso.
Quelques jours plus tard,
Eduardo vient les voir et demande no et toute sa famille quittent la ferme
en mariage la jeune fille. Les pa- et vont vivre à Tuta. Peu de temps
rents pensent qu’ils ne connaissent après leur arrivée dans cette nouvelle
pas assez ce jeune homme. Ils ins- ville, le papa est nommé Maire de la
crivent Maria Teresa comme inter- municipalité. A la paroisse, il est dési-
ne dans un collège à Bogotà, la ca- gné pour jouer de l’orgue et diriger la
pitale de la Colombie.
chorale.
Peu de temps après, cepen-
Vers cette époque, Joaquin, le
dant, ils reconnaissent la valeur papa de Maria Teresa, meurt. Son
d’Eduardo, et lui donnent leur esti- épouse, restée seule, demande qu’on
me. Finalement le mariage a lieu à lui confie une de ses petites filles. Isa-
Sogamoso et les jeunes époux vont belita part avec elle à Sogamoso.
vivre à Cuitiva, puis près de Tunja,
où Eduardo loue une ferme pour
Une maman éducatrice
cultiver le blé.
Le foyer de Maria Teresa et de
Unis pour donner la vie
Eduardo est très uni. Joies et peines se
Dans ce hameau de campa- succèdent. Ils ont onze enfants, mais
gne, arrive leur premier enfant, Isa- six vont hélas, mourir très jeunes.
belita, gracieuse et pleine de bonté.
Toujours attentive à ses en-
Ana Maria, sa jeune
« J’ai froid aux mains. Je fants, Maria
sœur, née un an après veux me réchauffer. » « Prends ce Teresa s’appli-
elle, le 24 septembre balai et nettoie la cour ! » Anita se que à bien les
1883, est pleine de met au travail. Puis heureuse : former. Elle les
vie, elle aussi. Mais « Maman, j’ai chaud ! » «Bon, tu initie à l’ordre,
la situation à la ferme vois, quand tu as froid, tu prends un à la piété, à l’é-
n’est pas toujours balai et tu nettoies autour de toi. » tude. Elle leur
facile. Le papa
enseigne à lire,
Eduardo doit souvent s’absenter à écrire, les fait participer aux travaux
pour des achats ou des ventes à de la maison, leur fait découvrir la
Tunja. La jeune maman reste seule prière, l’attention aux personnes âgées.
dans la maison isolée au milieu des
Elle a des trouvailles pour for-
vastes prairies.
mer leur caractère. Un jour, Anita lui
Eduardo, conscient de ces dit : « J’ai froid aux mains. Je veux me
difficultés, invite sa propre ma- réchauffer. » « Prends ce balai et net-
man, la grand’mère de Ana Maria, toie la cour ! » Anita se met au travail.
à venir auprès de sa petite fille Ani- Puis heureuse : « Maman, j’ai
ta.
chaud ! » «Bon, tu vois, quand tu as
En 1884, vraisemblable- froid, tu prends un balai et tu nettoies
ment au début de l’année, M. Loza- autour de toi. »
Page 8
ATEMEDIA92

1.9 Page 9

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La maman, assez exigeante,
veut que ses petites soient bien édu-
quées. Cela lui donne parfois un peu de
dureté.
Le papa semble plus proche
d’elles. Plus tard, Ana Maria, devenue
Supérieure de la Congrégation dira
parfois à ses religieuses : « A la mai-
son, nous disions que Papa était notre
maman et que maman était notre pa-
pa. »
La lèpre rôde dans la région
Anita a environ six ans lorsque
revient sa sœur Isabelle. Enfin, toutes
deux peuvent se connaître. C’est la
grande joie. Mais cela ne va pas durer.
La grand’mère Natalia ne peut rester
seule. C’est au tour de Anita de partir
quelque temps à Sogamoso.
De retour à la maison, un soir,
Anita voit ses parents se retirer pour
parler seuls. Quand ils reviennent, elle
note qu’ils ont pleuré. Qu’y a t il ?
Eduardo vient de découvrir
qu’il a au-dessus du genou une tâche
rouge dont l’emplacement reste insen-
sible. Il a compris. Il a la lèpre.
Lui et son épouse gardent le
secret. Mais un beau jour, l’abbé Leo-
nidas Peñuela, curé de la paroisse, ap-
pelle Eduardo : « Je suis vraiment pei-
né. Mais tu ne peux plus continuer
comme organiste. Des gens sont venus
me dire que tu as la lèpre. »
La famille se voit obligée de
quitter Tuta. Elle part à Sogamoso. Là,
un ami très proche invite Eduardo à
venir se soigner à Tamara, où le climat
semble meilleur pour les lépreux.
Pendant ce temps, à Sogamo-
so, la grand’mère Natalia voit sa santé
s’aggraver. Isabelita est de nouveau
envoyée près d’elle. La santé de Nata-
lia baisse rapidement. Elle meurt. Isa-
belita, profondément touchée, est af-
fectée à son tour, et meurt quelque
temps après. Elle a 12 ans. On imagine
Page 9
la peine de Anita. Très affectée, elle dépérit elle aussi. Sa vie est mena-
cée. Elle est au bord de la mort. La maman fait prier et la soigne bien.
Le papa Eduardo, vient alors chercher toute la famille pour aller
vivre à Tamara, où des amis lui procurent un logement.
(A suivre au prochain numéro)
Note : La lèpre du papa amènera prochainement la famille à
Agua de Dios. C‟est là que parents et enfants rencontreront un jeune sa-
lésien de 22 ans qui arrive d‟Italie. Il se nomme Luis Variara.
Jean Baptiste Beraud
(D’après des notes en espagnol des HH SS CC)
Fête de Marie Dominique MAZZARELLO
Le samedi 23 mai, les Filles de Maries Auxiliatrices de Mimboman ont
célébré leur Sainte Fondatrice, Marie Dominique MAZZARELLO.
Cette fête a réuni les sa-
lésiens de Don Bosco du théolo-
gat, les sœurs de Variara, les
membres des familles des sœurs,
quelques jeunes et ami (es).
La rencontre a débuté
par la prière. Animée par ordi-
nateur assisté (Power Point), les
invités ont médité sur quelques
aspects de la vie de Marie Domi-
nique. Vers la fin de la prière, les
sœurs ont mimé le début de la
naissance de leur œuvre de Mim-
boman. Puis, le Père KIFUAYI
Grégoire, directeur du théologat
salésien interviendra pour clôtu-
rer par la bénédiction.
A la fin de la prière, tous
les invités étaient conviés aux
agapes fraternelles riches en me-
nus. Ces agapes seront suivies
des jeux qui ont réjoui les invi-
tés.
La rencontre a pris fin
par l’action de grâce et le mot de
remerciement de la directrice de
la communauté des sœurs.
Texte & Photos: MagEy
ATEMEDIA

1.10 Page 10

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CONGO Brazza
Chronique de la Fête de Dominique Savio
A l’école Père Lucien Yhuel
C’est sous cette optique que les
élèves de l’école catholique Père Lu-
cien Yhuel ont célébré les festivités
marquant la Dominique Savio. Au
niveau de l’école, les élèves ont com-
mencé la fête dès la semaine du 20
avril avec les mots du matin sur la vie
de Dominique Savio et les enseigne-
ments que l’on
peut en tirer.
Cette démar-
che est renfor-
cée par des
cours sur la vie
de Dominique
Savio dans le
cadre de l’en-
seignement religieux et une projection
cinématographique sur sa vie. Dans le
souci de valoriser la deuxième couche
de l’école, certaines activités au pro-
gramme de la fête ne concerneront que
les élèves du CEI et du CE2. Les gar-
çons ont joué au football et les filles
aux jeux de Nzango. Les garçons du
CE2B sont sacrés champions au terme
de ce mini tournoi qui a compté huit
équipes et la coalition des CE2 réussi-
ra à s’imposer sur leurs cadettes du
CE1 avec beaucoup de difficultés aux
Nzango. Cette fête a été également une
occasion pour l’école de présenter
officiellement les deux jeux de mail-
lots dont elle a été bénéficiaire de la
part du Père Miguel Olaverri, curé de
Saint Jean Bosco de Pointe Noire.
A Saint Charles Lwanga
Le dimanche 10 mai 2009, les
Amis de Dominique Savio de la pa-
roisse St Charles Lwanga ont soufflé
leur quinzième bougie. Heureuse coïn-
cidence, car Dominique atteint le som-
met de la vie chrétienne à l’âge de 15
ans. Ce mouvement d’enfants sous la
protection de Dominique Savio voit le
jour en Janvier 1994 dans un projet de
Ghislain Mahoukou, ancien ADS de la
paroisse St Jean Bosco de Pointe Noi-
re, venu à Brazzaville pour le prénovi-
ciat, et avec le soutien du supérieur de
la communauté, le Père Yvon Réaudin
et du Conseil Pastoral des Jeunes
(C.P.J).
Les célébrations marquant cet
anniversaire, ont
commencé par
une neuvaine à
Dominique Sa-
vio. Cette dé-
marche spiri-
tuelle est suivie
par une semaine
culturelle riche
en activités. Il serait difficile d’oublier
la réalisation de certaines activités tel-
les que la semaine de formation intense
aux douze futurs membres du groupe,
l’adoration du jeudi 7 mai où l’on a
noté la participation de plusieurs cen-
taines de jeunes et d’adolescents, la
conférence débat du vendredi
8 mai sous le thè-
me « Dominique, un pragma-
tique et non un théoricien de
la doctrine chrétienne ». Cel-
le-ci est animée par le salé-
sien Christophe, accompa-
gnateur du groupe. Le same-
di 9 mai est organisé un
concert de musique religieu-
se, avec des poèmes et réci-
tals. Cette soirée est rehaus-
sée par la chorale des ADS
de la Paroisse St Pierre Cla-
ver de Bacongo, et des ADS
de la Paroisse Notre Dame
du Rosaire, également de
Bacongo, venus soutenir les
ADS et les autres groupes
jeunes de saint Charles.
Le dimanche 10 mai est l’apo-
théose, car ce jour, le groupe se verra
Page 10
grandir en nombre avec la consécration de
douze nouveaux membres au Cœur Imma-
culé de Marie. La célébration eucharistique
commence à 9h 30 sous la présidence du
Père Vincent Munshya. Elle est riche en
couleurs et en signes. Dans son homélie, se
basant sur le texte de la vigne et du vigne-
ron, le Père Léon Musaas présente Domi-
nique Savio comme produit fini du systè-
me préventif de Don Bosco. A cet effet, il
invite les futurs consacrés au Cœur de Ma-
rie et le groupe en général à suivre l’exem-
ple de leur patron en se faisant des apôtres
partout où ils se trouvent. Après la messe,
les ADS ont offert à manger et à boire à un
large public réuni sur la Place des Fêtes de
la paroisse. Après un bon repas et de belles
prestations offertes par les élus du jour, a
lieu une série de jeux pour l’assistance et
les enfants présents. C’est après la tombée
de la nuit que la « Dominique 2009 du 15e
anniversaire » s’achève avec la remise de
petits souvenirs aux participants des diffé-
rents jeux.
Tous, se séparent satisfaits, non pas
parce que l’on
rentre avec un
souvenir, mais
pour avoir dé-
couvert que la
sainteté est une
réalité si facile
et si proche de
nous.
Christophe TCHAWA
ATEMEDIA 92

2 Pages 11-20

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2.1 Page 11

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MSJ Dolisie 2009
Les jeunes venant des présences salésiennes du Congo - Brazzaville se sont retrouvés pour le Mouve-
ment Salésien des Jeunes (MSJ National), du 1er au 5Avril 2009 à la paroisse Notre Dame de Fatima de
Dolisie, troisième ville du pays
Sous le thème « jeunes Apô-
tres des jeunes, jeunes protagonis-
tes, jeunes pour les jeunes », l’évè-
nement était placé sous la direction
du père Benoît NZIE, délégué provin-
cial pour la pastorale des
jeunes au niveau de l’A-
TE. Celui-ci était assité
par les pères Pierre Ce-
lestin ONA ZUE, Léon
MUSAAS, des confrères
en stage Christo-
phe TCHAWO, Michel
MAKO, Fernand SAN-
ZE et Simplice
TCHOUNGANG, tous
salésiens de Don Bosco ;
et d’une religieuse de la
congrégation des Sacrés Cœurs de
Jésus et Marie, la sœur Suzarine
MOUNKALA BALOSSA. De la pré-
sence salésienne de Pointe Noire
(Paroisse Saint Jean Bosco) sont ve-
nus soixante douze (72) jeunes et cin-
quante un (51) jeunes des présences
salésiennes de Brazzaville (Paroisse
Saint Charles Lwanga et Cité Don
Bosco de Massengo).
Déroulement du MSJ
Durant quatre jours, les partici-
pants ont suivi avec attention quatre
exposés sur des thèmes différents,
suivis des carrefours et débats. Après
l’ouverture des MSJ par le Père Bé-
noit NZIE, celui-ci a commenté le
message du recteur Majeur adressé
aux jeunes, exposant ainsi trois évè-
Page 11
nements marquants : l’appartenan-
ce au Christ pour tous les jeunes,
l’appel de Don Bosco à le suivre
et l’enthousiasme avec dynamis-
me en milieu jeunes.
Le deuxième thème
développé par les Pères P.C et
Léon, a présenté deux grandes
figures de l’Eglise : Don Bosco et
Marie Dominique Mazarello ; la
première est « l’initiateur, l’inspi-
rateur, le fondateur et le guide »
de la mission partagée avec les
adultes qui prône le salut des jeu-
nes. La deuxième est la « co-
fondatrice des F.M.A », exemple
d’une véritable vocation chrétien-
ne basée sur la charité et la séréni-
té de cœur.
Au troisième thème, les parti-
cipants se sont penchés sur les
vies et résolutions de Dominique
Savio et Laura Vicuna, exposées
pendant deux jours par les salé-
siens Simplice et Michel, le pre-
mier jour et Fernand et Christophe
le deuxième jour. Les deux jeunes,
fruits de la spiritualité salésienne ont
permis aux participants de réfléchir
davantage et d’approfondir leur en-
gagement à suivre le Christ et de
cheminer vers la sainteté.
A l’issu de ces différents échan-
ges fructueux, les participants n’ont
pas pu contenir leur joie et ont prou-
vé leur satisfaction, avant de pren-
dre plusieurs résolutions mention-
nées dans un communiqué final
sanctionnant les travaux, lu à la
messe de clôture.
Dans les derniers moments d’é-
changes, un seul souhait pour les
participants de Dolisie 2009 : se re-
trouver dans deux ans pour revivre
le même évènement.
Romuald BIAYOKA, Ccss
Centre des Jeunes Don Bosco de
B/Z
Rions un peu
C'est une conversation entre une
maîtresse d'école et Toto :
Toto :
- Madame, madame, est-ce que
je peux être puni pour quelque
chose que je n'ai pas fait ?
La maîtresse :
- Mais bien sur que non Toto, on
ne va pas te punir pour quelque
chose que tu n'as pas fait.
Toto :
- Eh bien, ça va alors... je n'ai
pas fait mes devoirs hier !
ATEMEDIA

2.2 Page 12

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Centrafrique-Damala
De la Chorado à la saint Dominique
Le Centre de Jeunes a abrité respectivement la chorado (Chorégraphie des Adolescents) 2e édi-
tion et la fête de Saint Dominique Savio, le samedi 25 avril 2009 et le samedi 09 mai 2009. Ce sont des
fêtes aux couleurs d’arc-en-ciel. En effet La causerie, le concours de danse, les chants, le concert n’ont
pas manqué ce rendez-vous.
LA CHORADO
La chorado a dé-
marré ce samedi 18 avril
par la sélection des groupes
de danse. Certains groupes
sont éliminés à cause des
critères d’âge et d’habille-
ment. Le samedi 25 avant
l’installation de la sonorisa-
tion, les groupes et les supporters
affluent vers le centre.
Tout commence par la priè-
re d’ouverture dite par le P. Jean-
Pierre MUHIMA. Le présentateur,
un des animateurs, DONDOUBA
Magloire invite les groupes à pré-
senter leur danse à tour de rôle. Les
applaudissements et les encourage-
ments n’ont pas manqué ce rendez-
vous.
Pour la circonstance les
membres du jury sont des jeunes qui
ne sont pas du centre. Ce sont des
artistes en herbe qui évoluent à l’Al-
liance Française de Bangui, Mary
YOLOGAZA (camerounaise) et
Prince Virgile (centrafricain). Ils ont
fait un travail remarquable et appré-
cié.
Chorado a permis aux ado-
lescents d’exprimer leurs talents à
travers les danses. Les gagnants
dans les catégories fille et garçon ne
sont pas contestés.
LES FESTIVITES DE SAVIO
Ce vendredi 08 mai, un Po-
werPoint sur la vie de Dominique SA-
VIO marque le début des festivités de
la vie de cet adolescent. PALIKE Cé-
dric, un animateur au centre, présente
Savio aux enfants en sango (langue
nationale) pour une meilleure compré-
hension. C’est avec envie que les par-
ticipants suivent cette présentation.
Le samedi 09 mai, le foot
ball, les chants et les danses sont au
programme. Le foot a opposé les élè-
ves de l’école Don Bosco de Galabad-
ja et les enfants de l’Oratorio. Les
chants et les danses sont exécutés par
les danseuses de la chapelle St Martyr
de la paroisse St Jean de Galabadja et
les Roses de Don Bosco.
Au moment où les joueurs
s’apprêtent pour commencer le
match et les animateurs installent
les instruments, une petite pluie blo-
que tout. La tristesse se lit sur les
visages des enfants, mais pour un
temps. La pluie s’arrête et les choses
reprennent. Quelques minutes plus
tard, la pluie reprend et c’est la dé-
ception totale chez les participants.
Quand la pluie s’arrête les activités
commencent.
Au foot, l’école Don Bos-
co s’impose à l’équipe de l’Orato-
rio par un score de 2 à 1. C’est sur
un terrain un peu inondé que le
match s’est joué sous l’arbitrage du
Fr. Jean-Pierre DUTEL. Les élèves
se sont mobilisés pour soutenir les
leurs.
Etant donné que les presta-
tions ne peuvent se faire en plein
air, tout se passe dans la mini-salle
polyvalente. Les danseuses, les
Roses de Don Bosco et la Mini-
Troupe théâtrale Don Bosco tien-
nent les spectateurs en haleine à
travers les danses, des chants et le
skecth. Il est à noter que la salle est
quasi-pleine.
Malgré les intempéries,
c’est avec joie que les enfants se
sont séparés.
Fr. RAS
ANNEE 10,N°92
Page 12

2.3 Page 13

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Guinée-Equatoriale Malabo
DU LIVRE AU THÉÂTRE :
Don Quichotte de la Mancha
C´est précisément et fort opportunément le 23 avril, Journée mondiale du livre et du droit d´auteur
(le 23 avril 1616, disparaissaient William Shakespeare et Miguel de Cervantes Saavedra), que la Troupe
théâtrale “Saltimbanquis” de Don Bosco-Éla Nguema a présenté pour la première fois le fruit de son der-
nier travail semestriel : une comédie musicale de “El hombre de la Mancha ” inspirée du chef d‟œuvre de
Miguel de Cervantès, El Ingenioso Hidalgo Don Quijote de la Mancha (1605), un des classiques littéraires
les plus lus au monde.
Après avoir été, lors de la présen-
tation de « Jesús Super Star », très ovation-
née l´année dernière par le public du Centre
de jeunes et celui du Centre culturel espa-
gnol, la troupe que conduit notre confrère et
directeur de communauté, Jose Miguel
PRIETO, fait son come back dans une mise
en scène des aventures de Don Quichotte.
En effet, Don Quichotte, personnage imagi-
naire, est un Hidalgo (gentilhomme de la
noblesse) obsédé par la chevalerie. Cheva-
lier errant et illuminé, il part combattre le
mal à travers l’Espagne sur son che-
val Rossinante. Sancho Panza son écuyer,
lui, est un paysan obsédé par la nourriture.
Tout en se remplissant la panse, il sait que
son maître est fou mais décide de l’aider à
protéger les opprimés et à retrouver sa Dul-
cinée.
Un quart d´heure passé dans la mi-
journée du jeudi 23, jour du livre, le po-
dium du polideportivo du Centre des jeunes
Don Bosco d´Elà Nguema, dans un décor
hors du commun, était fin prêt pour servir
sur un plateau théâtral la recette livresque
de Miguel de Cervantes Saavedra.
L´auditoire a été sélectionné : ce ne sont
que les élèves du second cycle du Collège
espagnol et leurs professeurs, qui prendront
part à l´événement inédit.
L´entrée en scène des comé-
diens en herbe se fait sur
fond musical et, sans doute
du fait de la présence de cer-
tains de leurs camarades par-
mi les acteurs, avec de longs
applaudissements. Pour cette
première représentation qui
entre dans le cadre des festi-
vités marquant la Journée
mondiale du livre et du droit
d´auteur, seules quelques
séquences de l´œuvre dévoileront en
substance aux élèves le contenu du livre.
Les comédiens, non seulement séduisent,
mais aussi et surtout communiquent un
respect pour l´œuvre. Les rôles secondai-
res ne sont pas négligés. Aussi bien les
acteurs principaux que les figurants, tous
font vivre au public la mésaventure de
Don Quichotte. Les rideaux se referment
sur la série de séquences sélectionnées
pour l´occasion sous une salve
d´applaudissements.
Une deuxièment représentation
a lieu le dimanche 26 après la messe de
19 heures. Cette fois-ci encore, le public
est sur le volet. Des invitations gratuite-
ment acquises auprès de JoseMi, sont
exigées à l´entrée. Elèves, professeurs,
religieux et religieuses, paroissiens, per-
sonnel du Centre culturel espagnol et de
l´Ambassade d´Espagne en Guinée équa-
toriale, amis et connaissances, prennent
part au premier long-métrage théâtral de
la pièce. Particularité de cette deuxième
présentation : elle a lieu en soirée et,
l´obscurité donne l´occasion de «jouer»,
ou mieux de commander les lumières.
Une fois de plus, la représentation est
suivie avec attention. Les comédiens,
avec leur maquillage et leurs tenues de
circonstance et, avec le concours des
jeux de lumières, dépassent la simple
répétition en incarnant leurs personnages
respectifs. Qu´il est merveilleux le théâ-
tre, surtout lorsqu´il nous fait lire à tra-
vers des scènes.
Paul II Clark TEGUE, sdb.
Un adolescent a tenté de commettre un
hold-up et réclamé la caisse d'un café
internet à Winston-Salem (Caroline du
Nord, sud-est), avec pour arme de poing
pointée sous son tee-shirt ... une banane,
a indiqué mardi la police.
Maîtrisé par le patron du café et un
client, le jeune homme de 17 ans a été
arrêté. Avant l'arrivée de la police sur
les lieux, le voleur s'est précipité pour
faire disparaître son arme en mangeant
la banane, a expliqué à l'AFP le major
Brad Stanley de la police du comté.
Inculpé de tentative de vol à main ar-
mée "avec une arme dangereuse", le
jeune homme a été incarcéré. Les poli-
ciers ont pris des photos de la pelure de
banane en avertissant le délinquant, sur
le ton de la plaisanterie, qu'il aurait pu
être aussi inculpé pour destruction de
preuve. 2009 AFP
Page 13
ATEMEDIA 92

2.4 Page 14

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Tchad Doba
2ème Edition du festival de la paix dénommé
"FESTA MELOM"
"Ce qui nous unit est plus fort
que ce qui nous divise"
Au regard des problèmes qui
minent nos pays en matière de paix et qui
font mal aux jeunes, le centre Don Bosco
de Doba a organisé la 2ème Edition du
festival de la paix dénommé "FESTA
MELOM". L’objectif est de conscientiser
les jeunes sur la paix, la fraternité et la
réconciliation à travers la chanson, le
théâtre, la danse.
Le FESTA MELOM s’est dé-
roulé du 1 au 3 mai 2009. "Ne touche
pas à la paix !", tel était le thème retenu
pour cette 2ème Edition par la commission
des jeunes.
Tout a commencé, dans la matinée du 1
mai, par un concours de rédaction sur la
paix. On pouvait retrouver parmi les par-
ticipants, des élèves du cours primaire,
des collégiens, des lycéens et même cer-
tains diplômés sans emploi de la ville.
L’ambiance était calme mais riche en
réflexion vu le sérieux que chaque parti-
cipant a pu mettre dans son travail ; les
résultats en témoignent mieux. A 11h00,
il fallait mettre fin à cette première activi-
té pour se retrouver l’après midi avec la
conférence-débat, le ciné forum et bien
d’autres activités prévues en ce jour. Le
temps qui menaçait déjà dans la matinée,
plongeait tout le monde dans la crainte ;
et justement vers 13h15, une grande pluie
accompagnée de violents vents battait son
plein : l’hypothèse selon laquelle la pluie
gâte toujours les beaux moments sem-
blait se confirmer. Il était 16h15 quand
les nuages s’éclaircissaient laissant le
temps aux vifs soulagements tant de la
part des artistes que des spectateurs.
Trente minutes suffisaient pour que tou-
tes les installations soient mises au point ;
ainsi commença la soirée avec la projec-
tion des photos de l’année sur proshow
gold, la conférence-débat autour du thè-
me « La gestion des conflits dans nos
rapports et dans nos milieux de vie »
animée par le Père Pierre Chopin dit
"PIAM".
Echange et Partage
Après un long temps de
partage et d’échange le Père Cho-
pin exhortait les jeunes à s’engager
avec détermination dans la recher-
che de la paix, condition sine qua
non pour une prospérité et un épa-
nouissement total. Un jeune c’est
celui qui, même dans les moindres
détails quotidiens, agit avec honnê-
teté, franchise et lucidité. Soyez
donc des jeunes avides de paix.
Justement après cette conférence,
les activités ont été bouclées par la
communication de la suite du pro-
gramme précédée par la projection
du film "Va, vis et deviens". Le
rendez-vous était donc pris pour le
lendemain.
Dans le programme de ce
2 mai, on pouvait noter l’ouverture
du spectacle (danses chants et co-
médie). Déjà à 8h, une équipe d’a-
nimateurs mettait en place la sono-
risation. Vu le travail qu’il y avait à
faire au niveau des installations qui
d’ailleurs s’achevaient vers 15h00,
la soirée avait
connu un petit
retard. Au lieu de
15h30 comme
prévu dans le pro-
gramme, tout a
commencé vers
15h45 sans pour-
tant gâter la flam-
me de paix qui
brulait les cœurs
des artistes mais aussi de tout ce
public qui a effectué le déplace-
ment pour chanter et partager la
paix. Etaient présents à cette céré-
monie d’ouverture, le responsable
du centre, l’inspecteur de l’ensei-
gnement général de la région, le
délégué de la jeunesse et des sports,
le curé de la paroisse cathédrale et
bien d’autres personnalités comme les re-
présentants de la direction des impôts de la
région. Après les divers mots de bienvenue
adressés par ces personnes, le tour revenait
à tous les artistes locaux, externes ainsi
qu’aux animateurs pour l’exécution de
l’hymne du festival intitulé : "Inventons un
monde de paix". C’est la fête qui annon-
çait ses couleurs avec le passage sur scène
des artistes venant de Sarh, Ndjamena,
Bébedja sans oublier les locaux. On a
chanté, dansé, crié avec un seul et même
objectif faire de la paix une réalité en de-
venant son artisan. Une ambiance hyper
chaude qui a permis à tout le public de la
ville de vibrer autour de ce thème : "Ne
touche pas à la paix." Il était 19h15 quand
tout s’arrêtait. C’était tout pour ce jour et
le rendez vous était une fois encore pris
pour le lendemain.
Place aux artistes
Nous sommes donc au dimanche,
troisième jour de notre festival. Dès le ma-
tin, après la messe dominicale, les artistes
locaux ainsi que ceux d’ailleurs s’étaient
retrouvés dans l’amphi du centre culturel
de la paroisse pour un échange fraternel.
L’objectif était celui de favoriser un bras-
sage entre les
artistes locaux et
ceux des autres
villes présents en
ce festival. Ce fut
un grand moment
d’échange et de
partage sur les
joies et les diffi-
cultés
ren-
contrées dans
leur double fonction (élève-artiste) ainsi
que leur vision d’avenir.
A 14h 15, c’était déjà la fête qui
reprenait son allure avec l’animation musi-
cale qui d’une certaine manière se présen-
tait comme une cloche rappelant l’heure du
rendez vous. Après une heure d’ambiance
populaire, la place revenait au grand
concours de composition musicale sur la
ANNEE 10,N°92
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2.5 Page 15

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paix. Treize groupes avaient participé à ce
concours présentant chacun son originalité
tant dans l’ambiance, le style, la forme que
dans le contenu. Une heure après cette com-
pétition, les groupes invités reprenaient le
podium pour un méga boom qui n’a pas
laissé le public indifférent. Danses et cris
par ici, éclat de voix par là, cela dépeignait
une réalité pacifique qui a régné durant ce
festival pour la paix. « Puisse cette même
paix devenir une réalité dans nos milieux
de vie pour qu’il soit possible à tous
de vivre en frère car, il nous est
plus facile de parler le même lan-
gage que de passer notre temps à
nous admonester. Ce qui nous unit
est plus fort que ce qui nous divi-
se ». disait un jeune artiste.
Il était 20h30 quand toutes les acti-
vités prenaient fin avec la remise
des attestations, des prix et bien
d’autres lots prévus pour les partici-
pants. Chacun pouvait retourner chez
lui en ayant comme simple refrain :
nous voulons la paix comme cadeau.
Bye et à la prochaine édition.
MAT Jerry
N'Djamena
Il était une fois à Maroua…
Les jeunes de Don Bosco de N’djaména
ont effectué une sortie détente, d’instruc-
tion et de découverte du 3 au 5 Avril der-
nier à Maroua, la région de l’extrême
Nord du Cameroun. Une sortie qui a vu
la participation effective de 39 jeunes
conduit par Rigobert. L’objectif était de
découvrir une autre vie, une autre ville,
un autre pays et surtout permettre aux
amis de Don Bosco de se détendre en-
semble dans un autre cadre qui sort du
cocon quotidien.
Plusieurs visites ont été réalisées pendant
ce bref séjour et en un temps record : Les
visites du stade, du marché artisanal, de
la paroisse saint Jean et l’ascensions du
mont Makabaye, 2ème sommet le plus
haut de Maroua, (environ 700 m) sans
oublier en dernier lieu la visite nocturne
de la ville de Maroua bye night.
Le fait d’atteindre le sommet du mont
Makabaye nous a suggéré des éléments
de réflexion et nous a inspiré des idées
nouvelles. L’optimisme, le courage, le
chemin à prendre ensemble, voilà en quoi
consiste la vie de l’animateur salésien.
Avoir un élan qui puisse nous conduire
jusqu’au plus haut sommet : au sommet
de la vie, de la foi, de la moralité. L’ami
de Don Bosco est donc celui qui sait aller
au-delà des frontières et des barrières
comme si l’on faisait le passage de
N’Djaména pour Maroua. Aller au-delà
de ses convictions personnelles et vaincre
les peurs et le pessimisme quotidien com-
me si l’on devait gravir une haute monta-
Le centre des Jeunes de N’dja-
mena offre à 35 jeunes la for-
mation des pairs Educateurs.
gne. Aller à la rencontre de l’autre, d’u-
ne autre culture, d’un autre mode de vie
comme si l’on achetait les objets d’art au
marché artisanal de Maroua pour en
garder de beaux souvenirs.
Au-delà de toutes ces découvertes, cette
sortie a été une occasion favorable pour
reconstruire entre nous des liens de fra-
ternité, une occasion de rencontre entre
les jeunes des différents groupes et Ani-
mateurs du Centre.
Tout est bien qui fini bien. Le moment
était court, trop court. L’envie était si
grande de demeurer sur la montagne de
Makabaye et avoir une vision plus large
sur le paysage de la ville et pourquoi pas
bâtir un Centre Don Bosco là sur la
montage. Mais il fallait revenir, il fallait
revenir à sa tâche quotidienne et rejoin-
dre les nombreux jeunes et enfant de
N’Djaména et nous sommes revenus
comme prévu le 5 Avril avec un visage
resplendissant et plein de joie et de sou-
rires aux lèvres comme celui du Christ et
des disciples lors de la descente du mont
Tabor. Un ressourcement physique, spi-
rituel et psychologique pour aborder le
troisième trimestre.
Ngaro, animateur du Centre
Pendant les congés de Pâques der-
nier, le Centre des Jeunes de
N’djamena a lancé à l’intention
des jeunes la formation des Pairs
Educateurs en son sein. Ont pris
part à cette formation : les anima-
teurs et jeunes de différents grou-
pes du Centre.
Cette formation qui est
rendu possible grâce à l’équipe du
CEDIAM (Centre Diocésain d’In-
formation et d’Accompagnement
des Malades) s’inscrit dans l’ac-
complissement des objectifs du
PEPS (Projet Educatif et Pastoral
des Salésiens) de l’année en cours
(2008-2009).
Cependant deux grands thèmes
attirent notre attention au cours de
cette formation qui a durée trois
jours : « Les techniques d’appro-
ches » et « Life Skills » ou com-
pétences de vie. L’intervenant
DJEKOSGADJIMBAYE Patrice
attire surtout l’attention des parti-
cipants sur « les Techniques d’ap-
proches » qui est un élément im-
portant et fondamental dans les
relations ou rencontres interper-
sonnelles ; mais aussi de dévelop-
per les compétences de vie qui
sont regroupées en 10 valeurs. Car
sans elle selon lui, l’on ne sera pas
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ATEMEDIA 92

2.6 Page 16

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mûr, compétant pour diri-
ger les autres.
A cette formation
s’ajoute une animation
EVA (Education à la Vie
et à l’Amour) quelques
jours après qui a égale-
ment durée trois jours.
Durant ce temps d’anima-
tion, l’équipe d’animation
EVA de la sœur KHATI
Berna a permis aux jeunes de discu-
ter sur les problèmes de la sexualité,
de débattre sur ce qu’ils compren-
nent de la sexualité. Des projections
de Films sur les comportements des
filles et garçons dans la sexualité ont
appuyé l’éclaircissement des diffé-
rentes questions des jeunes.
Alors chers lecteurs, que
peut-on retenir de ce temps ?
Pour les jeunes et animateurs qui
ont suivi cette formation, c’est
un moment très important pour
leur vie ; car pour former les au-
tres il faut d’abord être formé
disent-ils. Béoundam Olivier,
animateur
Rirons un peu
Toto mange très sale-
ment, alors son père
s'écrie :
- Mon fils, tu manges
comme un goret ! Sais-
tu au moins ce qu'est
un goret?
- Ouais p'pa ! c'est le
fils d'un cochon...
Sarh
Confirmation à la paroisse
St Joseph de Kassaï
Dieu, nous ne le voyons pas, mais grâce
aux sacrements, les chrétiens savent qu’Il
est là, présent, vivant au milieu
d’eux. « Le sacrement est le signe de la
présence de Jésus ressuscité. Et pour un
chrétien, un sacrement est une rencontre
avec Dieu qui l’aime. Cette rencontre le
transforme, le remplit de joie. Son amour
pour Dieu grandit, devient plus fort. Grâ-
ce aux sacrements, le chrétien comprend
mieux de quel amour Dieu l’aime et ce
que Dieu attend de lui. Son amour pour
les autres va être plus fort, plus vrai. En
effet le sacrement n’est pas donné pour le
chrétien tout seul ; il l’envoie vers les
autres. Celui qui est pardonné doit annon-
cer que Dieu est pardon ; celui qui est
confirmé reçoit la force de l’Esprit Saint
pour aller annoncer la Bonne Nouvelle de
Jésus-Christ. Raison pour laquelle, après
la confirmation qui a déjà eu lieu au Vi-
cariat « Saint Joseph le travailleur » de
Maïbo dont le premier responsable est le
Père Cremon, confrère infatigable, l’é-
vêque de Sarh, Monseigneur Edmond
sera à la Paroisse Saint Joseph de Kas-
saï, tenue par les Salésiens de Don Bos-
co le 31 Mai 2009 pour administrer ce
sacrement. Les confirmands ont com-
mencé leur retraite ce 15 Mai au Grand
Séminaire de Sarh, situé sur le territoire
paroissial de Kassaï en présence du Père
Curé Bergadano.
siens. Si nous avons aujourd‟hui des
salésiens parmi nous, c‟est grâce à
Don Bosco qui disait que « Sans la
Vierge Auxiliatrice , il ne pouvait
rien faire… » Que cette compétition
se déroule dans le calme, la paix et
surtout la joie. Qu‟elle nous permette
de développer l‟esprit de « fair
play » et de la fraternité. A toutes les
équipes, je dis bonne chance et
que la meilleure équipe puisse rem-
porter ce trophée à la fin de
ce « Tournoi Marie Auxiliatrice
2009 ». Je vous remercie ».
Tournoi de Marie Auxiliatrice
Il a débuté ce Mercredi 13
Mai et prendra fin le 24 Mai
2009 au Centre de Jeunes
Don Bosco. Ce tournoi organi-
sé à l’intention des adolescents
de 8 à 15 ans se joue entre 8
équipes, réparties en
deux poules. Voici un extrait
du discours du président d’orga-
nisation Monsieur Noubata Fir-
min, animateur au Centre
de Jeunes Don-Bosco de Sarh,
avant le premier match d’ouver-
ture: « Chers amis, chers en-
fants, chers jeunes. Nous sommes ce soir
ici, pour le début du championnat dédié
à Marie Auxiliatrice, la Mère de Jésus,
la Madone de Don Bosco et des salé-
Photo Mag (Archive 2000)
Régis Stève Béssafi (SDB)
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ATEMEDIA 92

2.7 Page 17

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BENOIT XVI, APOTRE DE LA RECONCILIATION ET DE LA PAIX
EN TERRE SAINTE
Le mardi 12 Mai 2009, Sa Sainteté le Pape Benoit XVI a célébré une Messe solennelle au Mont Gethséma-
ni sur l‟esplanade apprêtée par les Franciscains située en face de la grande Eglise „‟Toutes les nations‟‟
consacrée à la mémoire du Jeudi Saint.
C’était en effet, la première
apparition publique du Pape et le dé-
but de son pèlerinage en Terre Sainte
après son périple en Jordanie. La
Messe était prévue à 16h30. Mais dès
11h00, l’enceinte de l’esplanade est
prise d’assaut par des chrétiens de
Jérusalem : des religieux et des laïcs,
des anglicans et des membres des
Eglises d’Orient ainsi que de nom-
breux pèlerins spécialement venus
des quatre coins du monde pour voir,
écouter et se nourrir du message du
Successeur de Pierre et Pasteur de
l’Eglise Catholique Romaine. On es-
time à environ cinq mille personnes
le nombre des participants à ce grand
rendez-vous.
Ouverte par un discours pastoral
du Patriarche de Jérusalem Monsei-
gneur FOUAD, la Messe est digne-
ment célébrée et chantée en Eglise
avec son Pasteur. La joie et l’espéran-
ce se lisent sur les visages des fidèles
qui, malgré les heures d’attente et
de fatigue sous un soleil de plomb,
participent activement et chaleureu-
sement à cette célébration eucharis-
tique mémorable. L’homélie du
Pape s’articule autour de trois axes
principaux. D’abord, le Pape Be-
noit XVI a tenu à clarifier l’objet
de sa visite en Terre Sainte. Il pré-
cise qu’en tant que Successeur de
Pierre, il vient proclamer le Christ
Ressuscité, conforter la foi de ses
frères et sœurs chrétiens et invo-
quer sur eux la consolation, don du
Paraclet, l’Esprit Saint. Ensuite, il
tient à marquer sa profonde solida-
rité et celle de l’Eglise Universelle
toute entière à l’endroit de l’Eglise
qui est à Jérusalem. L’Eglise de
Jérusalem, précise le Pape, est mar-
quée par des frustrations et de nom-
breuses souffrances que beaucoup
endurent et qui résultent de ce
conflit et des divisions de cette ter-
re. Enfin, il invite Juifs, Musulmans
et Chrétiens de la Terre Sainte à
devenir les premiers promoteurs
d’une culture de la Réconciliation
et de la Paix. Cela est possible,
mentionne-t-il, mais à condition de
favoriser l’universalisme, le respect
de l’autre, le dialogue et l’entente
mutuelle. La peur, l’étroitesse, la
violence et l’injustice sont des obs-
tacles à la Réconciliation et à la
Paix. Pour finir il affirme : ‘’En
Terre Sainte, il y a de la place pour
tout un chacun’’.
Sur le lieu historique où Jésus a
pleuré et prié pour l’unité, à la veil-
le de sa Passion, il y a plus de deux
mille ans, Benoit XVI a tenu à se
faire à la fois le porte-parole et l’é-
cho de ce message qui a toute son
actualité en Terre Sainte aujourd-
’hui et mériterait d’être pris sérieu-
sement en considération. Aussi, à
la veille de la Pentecôte , deman-
dons à Dieu le Père de nous accor-
der par les mérites de la Passion et
de la Résurrection de son Fils Jé-
sus, la Réconciliation et la Paix ,
dons de l’Esprit qui renouvelle la
face de la Terre.
BIYOGHE BI-NYAR
OLLAME Virgile Octave, sdb
Rions un peu
3 gosses viennent chez le pâ-
tissier-boulanger et lui deman-
dent s'il a des tartes au
concombre. Il dit qu'il n'en a
pas. Le lendemain, ils sont 6
gosses à lui demander la mê-
me chose, puis 12, 25. Quand il
voit 50 gosses lui demander
des tartes au concombre, le
boulanger dit qu'il en aura le
lendemain. Il passe toute la nuit
à faire des tartes au concombre
et le lendemain, quand les gos-
ses viennent lui demander s'il a
des tartes au concombre, il dit:
Oui, j'en ai! Mais les gamins se
contentent de répondre: N'est-
ce pas que c'est dégueulasse?
ANNEE 10,N°92
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2.8 Page 18

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Lomé
Visite du régional au sein de la communauté
du postnoviciat de Lomé
Parti de Kandi (Bénin) le
mercredi 06 mai 2009 dans la mati-
née, c’est finalement aux environs de
17h45 que le Régional est arrivé au
sein de la communauté du postnovi-
ciat de Lomé pour entamer sa visite
extraordinaire. Une cérémonie d’ac-
cueil à été prévue pour la circonstan-
ce. Durant sa visite le Régional aura à
rencontrer d’une manière personnelle
chacun des confrères de la commu-
nauté, le groupe Valdocco, les confrè-
res de l’ATE, les pré-stagiaires, l’as-
sociation des parents des salésiens
Togolais, le conseil des étudiants,
l’association
Don
Bosco
(collaborateurs et bienfaiteurs de la
Maison Don Bosco de
Lomé. Vivement nous lui
souhaitons un bon séjour
au sein de notre commu-
nauté.
Fête des oratorios
Pour marquer la
fête de Dominique Savio,
la maison don bosco a
organisé le samedi 09
mai 2009 la traditionnelle fête des
oratorios qui a regroupé près d’un
millier de jeunes et enfants venus
pour la circonstance. Tout a com-
mencé par une messe présidée par
le Régional le Père Guillermo Ba-
sanes qu’assistaient les Pères Adol-
phe et Roberto. A la fin de celle-ci
les manifestations sportives ont pris
place. Les jeunes et enfants pou-
vaient en découdre aux différents
sports et courses prévus pour la cir-
constance. La soirée culturelle et la
remise des prix sont venus clôturer
cette belle journée festive avec les
jeunes et enfants de nos oratorios.
Fête de Marie Dominique
Mazzarello
Le mercredi 13 mai 2009,
toute la communauté du postnovi-
ciat de Lomé s’est rendue chez les
sœurs salésiennes d’Ablogame pour
marquer avec celle-ci la fête de Ma-
rie Dominique Mazzarello Mère et
Cofondatrice des FMA. La manifes-
tation a débutée par une messe célé-
brée par le Régional Père Guillermo
Basanes. Le repas et les réjouissan-
ces populaires sont venus mettre un
terme à cette soirée festive.
MAKON Marcel
Chers confrères et ami (es),
Vous tous qui avez donné le coup de pouce au
bulletin d’information de notre province @temedia
durant l’année pastorale 2008-2009, la commission
provinciale de communication par ma plume vous est
reconnaissante. C’est un devoir pour nous de faire sou-
der notre esprit de famille à donner réponse à ce p’tit
devoir qui nous a été confié, p’tit soit- il mais qui mon-
tre combien nous aimons notre famille.
Les qualités que Dieu nous a données, met-
tons les au profit pour la construction familiale
car « la famille est le lieu où l’on apprend à accueillir
l’autre dans sa différence. S’accueillir mutuellement
en famille, sans se sentir menacé par les qualités de
l’autre, et sans avoir honte de ses défauts est une attitu-
de fondamentale. » (Les évêques de l’Ile Maurice)
Voilà ce que devrait nous caractériser, nous qui
prétendons être les héritiers de Don Bosco et ses enfants.
Ces vacances que nous aurons dans un proche délai nous
permettront de recharger nos batteries même si nos vacan-
ces ne sont qu’un changement d’activités, pour nous per-
mettre l’an prochain de continuer par la grâce de Dieu nos
différents engagements.
Que la Vierge Auxiliatrice intercède pour nous
auprès de son Fils pour que son Esprit Saint puisse nous
donner vie pour répondre à notre mission. Avec ma
prière.
Florent Papin
Page 18
ATEMEDIA 92

2.9 Page 19

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Ordinations Diaconales, Presbytérales et
Professessions Perpétuelles
Le dimanche 31 mai 2009 à partir de
8 heures 30 à la Paroisse Notre Dame
de Fatima d’Ebolowa
Léon MUSAAS
Ordinations diaconales
Profession Perpétuelles
Ordinations
presbytérales
Le 18 juillet 2009 à 10 heures à la
Paroisse Marie Auxiliatrice de
Mimboman
P. Alain MACHIA MACHIA
P. ADJEKHAM. NGALEU
Etienne Désiré
P. SIANDJIKOUZOU Adrien
Le 26 Juillet 2009
A la Paroisse St Jean de Galabadja
A la paroisse Marie Auxiliatrice de
Parakou le samedi 08 août 2009
à 9h00 ( Bénin )
P. Dieudonné OTEKPO
P. Paul ADJIBODE
ANNEE 10,N°92
P. Franck AMETEPE
Père Jésus Benoît Badji, sdb
Le samedi 18 juillet 2009
à la paroisse Marie Reine de l’univers de
Tamba.
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2.10 Page 20

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LETTRES ET INVITATIONS
Lettre aux lecteurs,
Cher ami salésien, lecteur de atemedia,
Tu reçois chaque mois cette petite revue men-
suelle de l’ATE. Tu es salésien en ATE ou au dehors.
Il y a un correspondant dans chaque maison de l’A-
TE, ce qui ne t’empêche pas à l’occasion de nous
faire parvenir les détails d’un événement ou d’une
rencontre qui t’a marqué. Si tu es hors du Cameroun,
par exemple pour tes études, tu as pu noter combien
les quelques lettres qui nous ont été adressées ont été
appréciées dans la revue. Les nouvelles que nous
avons reçues de vous de Rome, de Séville ou de Jé-
rusalem, sont une richesse unique pour toute la Pro-
vince. Nous souhaitons vivement que vous vous ai-
diez mutuellement à en prendre conscience. De notre
côté, vous avez noté que notre Bulletin vous est en-
voyé fidèlement. Apprenons à partager ce que nous
vivons. C’est un encouragement pour tous. C’est aus-
si un vrai « retour à Don Bosco ». Le CG 26 ne nous
demande pas des efforts compliqués. Encore faut-il
vouloir agir !
Nous vous en remercions, JB B
Lettre aux correspondants
Cher correspondant,
Atemedia termine son année 2008-2009. Vous avez
rédigé régulièrement ou quelquefois, des nouvelles que
vous nous avez fait parvenir. Tous ensemble, nous avons
participé à faire connaître à la Famille salésienne mondiale
ce que Don Bosco réalise en ATE. Le Père Julian Fox,
membre du Conseil Mondial de la Communication à Rome
nous a demandé tous les numéros de atemedia depuis la
première parution. La collection fait désormais partie du
patrimoine « numérique » des « Mémoires de la Congréga-
tion ». Merci à tous ceux qui ont ainsi participé à rédiger
ces « Actes des Apôtres d’aujourd’hui ». Ce N° de juin
2009 est le dernier pour cette année. Merci déjà à toutes les
personnes « de bonne volonté » d’écouter le Message du
Père Pascual Chavez qui ne cesse de nous demander de
voir dans les « Communications » une priorité capable de
nous assurer un « vrai retour à Don Bosco » et à nous met-
tre sur un chemin de sanctification. Bonnes vacances. Nous
attendons vos premiers « papiers » pour le 15 août. Ils ser-
viront pour le N° de septembre. Adressez-les à Florent
Ngoumbeti.
Fraternellement à tous, JB BERAUD
INVITATION POUR LES 60 ANS
DE SACERDOCE
La Communauté de la Maison Provinciale de Yaoundé,
dont je fais partie, a choisi le dimanche 28 juin 2009 pour la
célébration de mes 60 ans de sacerdoce. (Lyon, 29 juin 1949
Yaoundé, 28 juin 2009). Je lui en exprime ici ma reconnais-
sance.
Je vous invite dès maintenant à la Messe d’action de grâ-
ces qui aura lieu ce 28 juin 2009, à 9h 30 à la Paroisse Notre
Dame Auxiliatrice de Yaoundé-Mimboman. Je remercie le Père
Fernando, curé, et le Père Natalino, Directeur de l’œuvre, de
leur gentillesse. Ils ont accepté tout de suite la demande de notre
Communauté.
Les personnes qui voudraient faire un geste « à l’occa-
sion », sont invitées à participer aux bourses d’études des jeunes
salésiens de la Province.
Bien uni à vous tous, Jean Baptiste Beraud
Contact et renseignements :
Père Benoît Nzié, Directeur de la Maison Provinciale.
Page 20
ATEMEDIA 92

3 Pages 21-30

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3.1 Page 21

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LETTRE OUVERTE
A Mr DEBY, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DU TCHAD,
ET A Mrs LES REBELLES
Messieurs,
Je ne sais par où commencer.
J’ai horreur de tout ce qui se
passe au Tchad.
exprimer
Je viens par cette lettre vous
mon indignation face à ces interminables guerres
qui font tant de victimes et de mal à notre pays,
qui font de notre pays un Etat à l’éternel
recommencement.
Je suis né un an après le coup d’Etat qui a renversé
Ngarta.
Aujourd’hui, j’ai l’âge de Jésus des chrétiens.
A 3 ans, à califourchon sur le dos de ma mère encein-
te,
nous avons couru esquivant les balles
jusqu’à Koundoul.
Depuis ce jour, à chaque décennie, nous sommes en
cavale.
Vous savez Monsieur le Président et Messieurs les
Rebelles pourquoi cette guerre !
Vous, monsieur le Président défendez la Patrie ,
l’Intérêt national !
D’aucuns disent intestinal !
Vous, Messieurs les Rebelles, vous voulez faire partir
celui qui s’est installé par les armes !
Et vous pensez qu’il a assez sucé et que c’est votre
tour !
Et le peuple Tchadien dans tout ça ?
Moi, mon seul problème, j’en ai marre de la guerre !
La guerre devient notre identité remarquable
Elle nous accable partout où nous sommes.
Vraiment, Monsieur le Président et
Messieurs les Rebelles,
J’en ai vraiment marre de la guerre !
J’en ai marre de voir les hommes tomber sous des
balles !
Je ne suis pas stupide, je sais comme
tous les autres tchadiens,
qu’il y a des gens qui tirent les ficelles
Et nous dansons comme des marionnettes
Je crois que nous sommes assez intelligents pour
leur dire d’arrêter
et pour les envoyer au diable !
Pour jeter les fusils qui les nourrissent et nous
tuent pour vivre,
Vivre pleinement des richesses humaines
et matérielles de notre pays.
Monsieur le Président et Messieurs les Rebelles,
peut-être le ton colérique
de ma lettre vous aura choqué, je vous prie de
m’en excuser !
Je souhaite à tous les miens assez de lucidité
pour qu’advienne le Tchad de mes rêves,
Un Tchad de paix stable, de compréhension
et de bon vivre !
Votre compatriote MagEy
"...
Partir
Tu me pousses
Des cris de douleur
Des saignées de tes guerres
Tu m’enfantes à l’exil
Venir
Sitôt que mes pieds te foulent
Tu me contrains à partir
Terre natale
Terre fatale
A ton ombre que repose ma pierre tombale."
Extrait d’un poème de MAGUERGUE Eynem
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ATEMEDIA

3.2 Page 22

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Anniversaires des mois juin-juillet-août 2009
Juin
S. MPAMA Patrick le 02
S. MBA MEBIAN Vicente le 03
S. FUMTCHUM Rigobert le 05
P.LAGGER Germain le 05 juin
S.NGOUMBETI Florent Papin le 06
S. ADJOR Norbert le 07
S. DELUH Jude Brunel le 07
P. PALENZUELA Luis Javier le 07
OBIANG NDONG Crépin le 09
S. EDOU MEIE Arsène le 10
SHE NKOA Jean-Baptiste le 11
ISSENE Levy le 13
S. MAKON Marcel le 14
S. NGOA Jean Romain le 14
P. RILOHA Gervasio le 16
L. SANZE Fernand le 17
P.LABRADO Pablo le 18
S. TARNAGDA Jean-Baptiste le 24
P. LOZANO Jesus le 25
S. MOUKOKO Yves Martial le 26
P. MUHIMA Jean-Pierre le 29
Juillet
L. TANGA Bienvenue Aimé le 02
S GATE Vincent le 03
P. BANO Pietro le 4
S. LOUZOLO Jérémie le 05
ATANGANA NKOU Engelbert le 07
S. BESSAFI Régis, Steve le 07
BAKOUALA NTESSA Vauthier le 12
S LAOUMI Olivier le 12
P. NGUEMA Miguel Angel le 13
S. POLA Jean Mathieu le 15
S. ONDOUA Serge le 18
ONDOTEME Moïse le 22
D. ZILLY Xavier le 22
S. BOUETOUTEMIO Davy le 24
N. BIYOGHO Sylvère le 25
S. MVONDO Francie Gérard le 25
D. MACHIA Alain le 26
S. TEGUE Paul II Clark le 26
P. HÜBNER Jan le 28
S. BEKOUROU Siméon le 30
Août
P. BARTOL Arture le 03
P. KOLPURATH Dominic le 04
S. RIVECHE Rosendo le 05
P. SABE José Maria le 07
S. EDOU Alphonse le08
P. MUSAS Léon le 08
P. GRUPELI Vicente le 10
L. MAGUERGUE Eynem le 24
P. BRAGADO José le 27
S. FOTSO Brice le 27
P. CANIOU Henri le 28
L. MONTERO Léoncio le 29
BINDZI ONANA Fidèle le 30
P. BAGGIO Alcide le 31
P. BERAUD Jean Baptiste le 31
PELAYO GERONA Justo German le 31
@temedia Salésiens de Don Bosco Maison Provinciale
B.P. 1607, YaoundéCameroun
Directeur de publication
P. José Antonio VEGA
Administration
P. José María SABE
Délégué à la communication
P. Jean-Baptiste BERAUD
Maquette-Mise en pages
MAGUERGUE Eynem
Rédacteur en chef
Florent Papin NGOUMBETI
Rédaction
P. Roland MINTSA, André ElA ENAM
Jésus Benoît BADJI
DATES A RETENIR
12 JUIN-à Turin
Ordination diaconale :
Raimundo ONDO
9 AOUT-à N’DJAMENA
Profession perpétuelle :
Eynem MAGUERGUE
16 AOUT-à LIBREVILLE
Profession perpétuelle :
Virgile BIYOGHE
30 AOUT- à LOM E
Premières professions
6 Novices
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ATEMEDIA