Atemedia91


Atemedia91

1 Pages 1-10

▲back to top

1.1 Page 1

▲back to top
@temedia
Mensuel d´informations
de la Province ATE Notre Dame D’Afrique 10ème année
S 2. Edito
3. Echos salésiens Mimboman :Triduum de Pâques 2009
O 4-5. Les Salésiens à Ebolawa, une belle histoire
6. Retraite spirituelle
M 7. Homme et femme il les créa…(Albert MBEDI
8-9. Pour servir à l’histoire de l’ATE: Les carnets du Père OCHABA
M 9. Le COMIDE en Session
10. Festa-Siriri, 1ère Edition
A 11.Malabo, Pascua en los pueblos 2009
12-13. Bata, spécial Pâques de jeunes 2009
I 14. Sarh, Don Bosco grandit
15. Etranger, Le centre d ’études théologique de Sevilla en excursion
R 16. MSJ Cameroun 2009
E 17. Lettres aux Correspondants et Quelques Brèves
18. Anniversaire

1.2 Page 2

▲back to top
IL EST RESSUSCITE!
NOUS L'AVONS VU!
Le temps de Pâques nous fait revenir chaque
année sur la rencontre du Christ Ressuscité avec les
pèlerins d’Emmaüs.
Savons-nous regarder dans nos vies l’accom-
pagnement quotidien du Seigneur avec nous ? Nous
restons bien comme les deux disciples sur le che-
min : « Leurs yeux étaient empêchés de le reconnaî-
tre ». Nous nous exerçons peu à « voir l’Invisible »
Sans doute, sommes-nous trop compliqués !
Une lecture attentive de ce numéro de notre mensuel
pourrait déjà nous y aider.
Des jeunes ont donné le temps de leur semaine
sainte à Malabo, pour la « Pasqua en los pueblos »,
« Faire la Pâques avec les populations dans les villa-
ges ». Ils s’étaient bien préparés. Ils ont aidé les fa-
milles à vivre les différents moments de la semaine
sainte, le triomphe des Rameaux, le martyre de la
Passion , le service du lavement des pieds, la jour-
née de l’Eucharistie et du sacerdoce, la joie éclatan-
te de l’ « Alleluia pascal ». Leur approche a été par-
ticulièrement attentive auprès des jeunes qu’ils ren-
contraient. Ils ont vécu exactement le parcours des
deux disciples sur le chemin, à l’auberge. Ils ont
chanté eux aussi : « C’est bien toi, Marie de Maga-
dala, qui l’a vu la première. Mais nous aussi, nous
l’avons vu, Ressuscité ». Les Actes des Apôtres ne
sont pas d’hier. Ils se vivent bien aujourd’hui.
Il faut relire aussi dans ces pages le témoigna-
ge de cette fillette de Centrafrique qui proclame de-
vant ses parents et face à quelques –unes des plus
hautes autorités locales : « Nous voulons une école
et un pays qui soit beau, où l’on s’aime, et où il y ait
la paix ». Nous risquons de passer à côté de tels
faits, sans même voir qu’une toute petite fait dé-
jà entendre la voix du prochain synode sur « la
Justice , la Paix et la Réconciliation ». Non, ils
ne sont pas « trop petits » pour révéler qu’ « Il
est Vivant ».
Merci à ceux qui nous ont rédigé ce numé-
ro 91 de atemedia. De Séville à Ebolowa, de
Sarh à Bata, ils nous offrent le témoignage que
cherchait déjà Don Bosco. Ceux d’Emmaüs
L’ont bien rencontré. Des enfants et des jeunes
eux aussi savent Le voir.
Jean Baptiste BERAUD
Page 2
ATEMEDIA

1.3 Page 3

▲back to top
Cameroun
ECHOS SALESIENS A MIMBOMAN
TRIDRUUM DE PAQUES 2009!
J S Le eudi aint, jour de la Sainte Cène du Seigneur Jésus où se
mense de paroissiens, de la communauté salésienne,
de
certains prêtres et du diacre Stéphane du théologat saint Au-
gustin. La veillée pascale a été ponctuée par quatre grands mo-
ments :
nouent le drame du Christ et le rêve de la rédemption, la messe était
présidée par le Père Natalino PARODI, accompagné des Pères Jean
Baptiste BERAURD, Paul EBOME, Guy OLLIVERI, Fermando
RICCI, Yann HUBNER, André Frantz SAINT PREUX et Jean Bap-
tiste. Dans l’homélie, le Père Natalino insistera sur quatre points :
Communauté, Communion, Sacrifice et Eucharistie.
Après l’homélie, il mettra en pratique l’un des Mystères principaux
de la célébration du Jeudi Saint: le Lavement des Pieds. La serviette
nouée à la taille, il se mit à laver les pieds des responsables des Com-
munautés Ecclésiales de Base. Ce geste traduit le commandement du
Seigneur Jésus sur la Vraie Charité Fraternelle et le simple Signe du
Mémorial.
Après la messe, une agape fraternelle a été offerte en l’honneur de la
famille salésienne, aux responsables des Communautés de Base,
surtout aux prêtres de la maison provinciale (certains prêtres ainsi
que les frères Roger AUVINET et Pierre Claver ACBETIAGAN et
de Don Bosco á Mimboman.
La bénédiction du feu auquel le cierge pascal est allu-
mé ;
La liturgie de la Parole, au cours de laquelle le Père
André Frantz SAINT PREUX DABEL en s’inspirant
de l’Intrumentum Laboris du 2e Synode Africain décla-
rera : « La Fête de la Résurrection de Jésus en 2009
illumine le thème : ‘ l’Eglise-famille de Dieu au service
de la Réconciliation , de la Justice et de la Paix ’, qui
nous semble plus adapté à la maîtrise des graves pro-
blèmes de société, auxquels nous sommes confron-
tés » ;
La profession de foi à Dieu Tout Puissant et la bénédic-
tion baptismale des fidèles ;
La liturgie eucharistique, moment le plus important de
la veillée qui rend présent le Christ Ressuscité.
L V S e endredi aint, l’ESANI,
Père André Frantz ST. PREUX DABEL, sdb
rite d’inculturation sera présidé par
le curé, Père Fernando Ricci en pré-
sence d’une immense foule de pa-
roissiens. Etymologiquement, le mot
"ESANI" vient du verbe (San) qui
signifie gambader, sautiller, exalter
dans la joie. L’ESANI chez les Beti
du Centre-sud Cameroun est une
danse rituelle, une pantomime guer-
rière. C’est une danse triomphante, la
danse des héros.
La danse du ESANI, Ph, MagEy
Après ce rituel, on assistera à la célébration de la Parole et à une
représentation de la passion de Jésus Christ faite par les jeunes de la
cité. Puis suivront la communion et la vénération de la Croix par les
fidèles.
L S S e amedi aint, la matinée était consacrée à la confession et à
la communion des malades dans les 10 communautés de Base. Vers
20 heures, débutera la veillée pascale en présence d’une foule im- La passion du Christ jouée par les Jeunes du Centre, Ph/MagEy
ANNEE 10,N°91
Page 3

1.4 Page 4

▲back to top
LES SALESIENS A EBOLOWA, UNE BELLE HISTOIRE
L’ ATE fête ce 31 mai 2009, les 25 ans de l’œuvre
salésienne d’Ebolowa.
En avant-première, cette recherche histori-
que de Paul EBOME ( Ndlr)
Les salésiens français de la Province de Paris étaient déjà
présents au Cameroun, par les arrivées des Pères Tisse-
rand à Somo, le 8 juin 1966, Alain Vandame à Nyamanga
en 1969 et Guy Ollivry à Lablé en septembre 1977 dans
le Diocèse de Bafia.
A la suite de l’appel de Jean Paul II d’envoyer des missionnaires en Afrique, le Chapitre Général 23
des Salésiens réunis à Rome en 1980 lance le « Projet Afrique ». Il est proposé à toutes les Provinces salé-
siennes d’Europe d’ouvrir des présences en Afrique. La Province salésienne italienne de Ligure Toscane
se voit confier cette partie sud du Cameroun.
L’appel de l’Evêque de Sangmelima
Une lettre de 1982, portant le N° 227/82, est adres-
sée par Mgr Pierre Célestin Nkou, évêque de Sang-
melima,
Au Révérend Don Elio Torrigiani
Provincial salésien
Province de Ligure-Toscane
16151 GE- SAMPIERDARENA
« Révérend et cher Père,
Je vous remercie de tout cœur pour votre dernière
lettre datée du 26-1-82 qui me donne des nouvelles
encourageantes. Vous avez décidé de nous envoyer
trois salésiens pour notre centre de Développement
Rural (une école agricole). Deux correspondances
du Père Tohill sont venues confirmer cela, merci
infiniment. Vers la fin d’avril je compte venir en
Italie et en France, pour concrétiser notre future
collaboration et saluer vos trois confrères. Je vous
assure de ma collaboration et de ma fraternelle priè-
re pour vous-même et pour toute la Congrégation.
Fraternellement en notre Seigneur.
Pierre Célestin Nkou, évêque de Sangmelima ».
( Ndlr Le Père Tohill était à l’époque le
Conseiller mondial pour les Missions)
Nouvel évêque pour le diocèse
Les premiers salésiens italiens vont donc arriver à
Sangmélima en 1982. Ils sont trois : les Pères Giovanni Boc-
chi, Giovanni Rizzato et le Frère coadjuteur Giuseppe de
Marchi. Ils logent avec le Père Serge, diocésain, à Lobo-si et
peu de temps après, le Père Bocchi est nommé curé de la
paroisse St Joseph.
Comment de Sangmélima, vont-ils arriver à
Ebolowa ?
C’est que, entre temps, Monseigneur Nkou meurt et
Monseigneur Jean Baptiste Ama lui succède. Une conven-
tion entre le Diocèse de Sangmelima et la Province Salésien-
ne de Ligure Toscane va alors être signée. Le texte intégral
nous en a été conservé : « Le 27 octobre 1983, s’est tenue au
palais épiscopal de Sangmelima, une réunion comportant
d’une part l’évêque de Sangmelima , S.E. Mgr Jean Baptiste
Ama et son Vicaire Général, Mr l’Abbé Raphaël Marie Ze ;
et d’autre part Don Elio Torrigiani, supérieur provincial et
ses confrères Jean Boccchi, Jean Rizzato et Joseph de Mar-
chi, représentant la Province salésienne de Ligure Toscane. »
Il a été décidé ce qui suit :
Les Salésiens, voyant le changement intervenu à la
tête du Diocèse par la disparition de Mgr Pierre Célestin
Nkou, jugent opportun de réexaminer, sur de nouvelles ba-
ses, leur insertion dans le Diocèse de Sangmelima. Tout en
maintenant la demande initiale de Mgr Pierre Célestin
Page 4
ATEMEDIA

1.5 Page 5

▲back to top
Nkou, à savoir, l’animation rurale dans le diocèse, ils précisent que leur action portera spécialement sur les points qui
suivent :
1. Ils s’installent dans une paroisse dont ils prennent la charge pastorale, et graduellement l’éducation de
la jeunesse et la promotion rurale
2. Le Diocèse de Sangmelima de son côté, met à la disposition des Pères salésiens, la paroisse de Nko’o-
vos avec toutes ses dépendances, dont ils prendront possession dans les meilleurs délais.
Cet accord intervenu entre le diocèse de Sangmelima et la Province salésienne de Ligure Toscane est valable
pour une période renouvelable de 5 ans.
Fait à l’Evêché
Sangmelima, le 27 octobre 1983
Don Elio Torrigiani
+ Jean Baptiste Ama
Il y a 25 ans
Auparavant , à Nko’ovos, à Ebolowa, l’équipe de prêtres diocésains
composée des Abbés Maturin Samba et Faustin Azama était sur le
point d’être affectée ailleurs, pour laisser la Paroisse au Père Carlos
Castenuevo de Bimengue, mais qui malheureusement sera victime
d’un accident mortel de circulation sur l’axe Yaoundé Ebolowa. On
comprend mieux alors le sens de la convention et l’envoi par Mgr
Ama des salésiens à la paroisse de Nko’ovos, car bon nombre de
chrétiens avaient mal compris ces changements à un moment, il faut
bien le reconnaître, si difficile. Les salésiens prennent donc posses-
sion de la paroisse le 20 novembre 1983.
En 1983, le Père Bocchi est curé et responsable de la communauté. Le Père Rizzato est vicaire et s’occupe
aussi des 39 villages confiés à la paroisse. Il y commence rapidement des projets d’adduction d’eau, les dispensaires,
et il fait des latrines à Bityli et à Atoveng.
Entre temps le Frère Joseph est rentré au Chili, d’où il était parti heureux de participer au « Projet Afrique »
car le projet de l’école d’agriculture n’était pas encore au point à ce moment. Va donc être envoyé pour le remplacer,
le Père Alcide Baggio. Il sera surtout chargé des jeunes d’où son nom de « Fata Bongo », le « Père des enfants ». Les
salésiens vont se mettre aussitôt au travail. Ils seront en partie aussi aidés par des volontaires italiens qui vont venir
pendant toutes les vacances. C’est ainsi que vont voir le jour la menuiserie et une maison de passage qui est l’actuelle
maison des Sœurs Venerini dans l’ancien terrain de basket.
Premières colonies de vacances et premières constructions
De 1983 à 1988, l’équipe salé-
sienne reste la même. Le Père Bocchi est
curé. Sont avec lui en communauté les
Pères Rizzato, et Baggio.
En 1988, le Père Rizzato
construit un nouveau bâtiment d’A-
bang pour loger les premiers gar-
çons, apprentis au Centre du Bois.
En 1985 est organisée la première
colonie de vacances avec un groupe d’a-
nimateurs parmi lesquels Benoît Nzie,
alors Grand Séminariste à Nkolbisson.
Benoît, devenu prêtre salésien est au-
jourd’hui Directeur de la Maison Provin-
ciale de Yaoundé.
Le 18 juin 1990 à Sangmeli-
ma, entre Mgr Jean Baptiste Ama,
évêque et les Salésiens représentés
par le Père Paolo D’Alessandro, est
signé « le bail de location d’un ter-
rain pour une période de 60 ans » qui
stipule ce qui suit : « Ce terrain est
cédé aux Salésiens de Don
Bosco pour qu’ils réalisent des
œuvres inscrites et poursuivies
par la Congrégation Salésien-
ne, notamment un Centre pour
la Formation Professionnelle
des jeunes dans le secteur du
bois »
Paul EBOME, sdb
ANNEE 10,N°91
Page 5

1.6 Page 6

▲back to top
RETRAITE SPIRITUELLE
Du 13 au 18 avril 2009, une trentaine de salésiens, en provenance du scolasticat de théologie, de
la Maison Provinciale, d’Ebolowa, de Pointe Noire, ont participé à la retraite prêchée par le Père Da-
niel Federspiel chez les Filles de Notre Dame du Sacré Cœur, à Yaoundé. Le Père Daniel qui a participé
aux deux derniers Chapitres Généraux, est Maître des Novices de la Province salésienne FRB.
Le Père a présenté, d’une manière intéressante et très libre, les thèmes suivants, fruits du CG 26 :
Lundi : Les jeunes rencontrent les jeunes
Mardi : Repartir de Don Bosco (sainteté)
Mercredi : Evangéliser (vie fraternelle)
Jeudi : Nécessité d’appeler (chasteté)
Vendredi : Pauvreté évangélique (pauvreté)
Samedi : Nouveaux fronts d’action (obéissance)
Chacun peut reprendre ses notes et faire bénéficier de sa réflexion ses frères de communauté.
La dernière soirée a été marquée par la reconnaissance aux religieuses de la Maison. Orchestre, chansons et
danses leur ont exprimé la joie du Ressuscité. Finalement, le chant de la Samaritaine a transmis au Père Daniel l’a-
mitié de tous, suite à son premier séjour en Afrique. Le Père Provincial, le Directeur et l’Econome du scolasticat
de théologie participaient à cette rencontre festive.
Chaque couplet ci-dessous, qui évoque
tel ou tel exposé du Père Prédicateur, s’enchaîne
par la ritournelle :
« Il y a longtemps que je t’aime.
Jamais je ne t’oublierai »
Mon âge me dit que descendre l’escalier,
C’est plus facile que de le remonter.
J’me suis trompé. « C’est bien plus difficile
De redescendre, m’a expliqué Zachée. »
J’ai cru qu’ Jésus avait pendant trente ans
Mené, profonde, une vie bien cachée.
C’est une erreur, Daniel l’a révélée.
Ton catéchisme, tu peux recommencer.
Parlé : « Suite au CG 26, un Directeur rentre un soir.
Sa maison a été complètement vidée, et ses frères sont partis »
« Prends tes affaires, va chercher du travail »
A dit Marg’rite…. Directeur a trouvé
Maison vidée. Mais ils ont laissé un mot :
« Cherchons travail… Retour à Don Bosco. »
JB Beraud
Le coadjuteur, on l’avait oublié.
On n’ parlait plus que des Pères salésiens.
Notre retraite la barre a redressée.
Au mot du soir, ils y sont tous passés.
A Kénitra, les jeunes musulmans
Sont tout heureux d’ connaître Don Bosco.
Pour les comprendre, vaut mieux lire le Coran,
Se faire iman, décide Bienvenido.
Le Père Daniel, contemplant le masque offert par le Théologat en
guise de remerciement
Page 6
ATEMEDIA

1.7 Page 7

▲back to top
« Homme et femme il les créa »
Compréhension de la doctrine de l’Eglise sur le mariage et la sexualité
Eduquer à la lumière
de l’Evangile
Dans le souci éducatif et pastoral
de former de bons chrétiens et
d’honnêtes citoyens, nous porte-
rons une attention particulière à ce
sujet de morale sexuelle et familia-
le. Des jeunes de notre société et
de notre Eglise ont besoin de repè-
res et d’éducateurs sûrs qui les gui-
dent selon la lumière des valeurs
de l’Evangile du Christ et l’orien-
tation du Magistère.
Nous souhaitons que ces quelques
idées donnent envie à l'honnête
homme que nous voulons interpel-
ler ici de savoir, de s'informer
avant de juger. Nous ne pouvons
que lui conseiller une lecture cour-
te mais combien nourrissante de
ces quelques pages.
C’est dans le sillage de ces quel-
ques lignes que le salésien Albert
MBEDI-BANZOUZI, étudiant
finissant à l’Ecole Théologique
saint Cyprien de Ngoya (Yaoundé)
présente son mémoire de fin de cy-
cle en vue de l’obtention du bacca-
lauréat en Théologie. Le travail a
été dirigé par le père ITURRIA
Mariano, moraliste, professeur de
pastorale, catéchèse, curé de parois-
se et provincial des Missionnaires
des Sacrés-Cœurs (m.ss.cc.).
Former les jeunes à une sexualité
assumée et responsable
Un travail qui porte sur les valeurs
du mariage et de la sexualité se ba-
sant sur ce qu’il y a d’essentiel à
connaitre et à faire connaitre, selon
la compréhension qu’en donne la
doctrine et le Magistère Catholique.
Il ne passe pas outre la brûlante et
actuelle question sur l’usage du
préservatif… et le rôle combien
important qu’ont les éducateurs et
les parents pour aider les plus jeu-
nes à s’engager sur le chemin sensi-
ble de la sexualité ; en s’y enga-
geant, savoir se conformer aux lois
qu’exige l’amour charnel et surtout
se montrer responsable pour assu-
mer les conséquences. Une façon de
former à la maturité en vivant une
sexualité assumée et responsable. Une
ouverture à la lecture des documents
de l’Eglise sur l’éducation à l’amour et
à la sexualité ; la morale chrétienne et
familiale… qui ne sont pas sans intérêt
dans notre pastorale auprès des jeunes.
Juste une vingtaine de pages recou-
vrant quelques titres qui soulignent des
aspects combien importants de la théo-
logie, du catéchisme de l’Eglise, de la
philosophie et de l’anthropologie de
façon succincte, pour donner forme à
une réflexion qui ne laisse personne
indifférent de nos jours.
MBEDI, Albert
Théologat saint Augustin, Yaoundé.
« À vous, jeunes, qui presque spontanément vous trouvez en syntonie avec ces nouveaux moyens de communication, revient en
particulier le devoir d’Evangélisation de ce « continent digital ». Sachez prendre en charge avec enthousiasme l’annonce de l’É-
vangile à vos contemporains ! Vous connaissez leurs peurs et leurs espoirs, leurs enthousiasmes et leurs déceptions : le don le
plus précieux que vous puissiez leur faire est de partager avec eux la « Bonne Nouvelle » d’un Dieu qui s’est fait homme, a souf-
fert, est mort et est ressuscité pour sauver l’humanité. Le cœur humain aspire à un monde où règne l’amour, où les dons soient
partagés, où s’édifie l’unité, où la liberté trouve son sens dans la vérité et où l’identité de chacun soit réalisée dans une commu-
nion respectueuse. À ces attentes la foi peut donner réponse : soyez-en les hérauts ! Le Pape est à vos côtés avec sa prière et avec
sa bénédiction. »
Extrait: Message du Pape Benoît XVI à l’occasion de la 43ème journée mondiale des communications sociales, le 24 mai
2009. "Nouvelles technologies, nouvelles relations. Promouvoir une culture de respect, de dialogue, d’amitié." Du Vatican,
le 24 janvier 2009, fête de Saint François de Sales.
Page 7
ATEMEDIA

1.8 Page 8

▲back to top
POUR SERVIR A L’HISTOIRE DE L’ATE,
LES CARNETS DU PERE OCHABA
Le Père Joseph Ochaba, ( 1920 – 2009 ), salésien de la Province de France, était originaire de Slo-
vaquie. Il est venu comme missionnaire au Gabon, à Sindara, d’octobre 1976 à septembre 1978. Il est décé-
dé le 22 janvier 2009, dans sa 89ème année, après 68 ans de vie religieuse et 58 ans de prêtrise.
La Maison Provinciale de Paris nous a fait parvenir quelques pages de ses souvenirs. Une partie de
ce texte a été publiée dans notre précédente édition « atemedia » d’avril 2009. Nous en donnons ici la
deuxième et dernière partie. Les titres et intertitres sont de notre rédaction. JBB
…Je prends donc
dans la maison, ma part à l'ensei-
gnement et aux services réservés aux
prêtres. Je suis même allé avec notre
Père Directeur, le Père Caniou, me
présenter à l'évêque du lieu, Mgr de
Lamoureire, à Mouila. Il m'a donné
les pouvoirs pour les confessions et
les prédications.
Je participe aussi à tout
ce qu'exigent l'entretien et la marche
de la maison de ce Petit Séminaire.
Je m'y suis bien rôdé et mis au cou-
rant des habitudes de l'institution. Je
me sens à l'aise.
Dérapage sur la route
Les jours passent avec
leurs événements plus ou moins im-
portants. Ainsi nous avons la journée
des "Portes ouvertes" avec, pour la
conclure, dans la soirée, un méchoui.
C'est la première fois que j'assiste à
un rôti de mouton. L'animal préparé,
empalé sur une longue broche munie
d'une manivelle, est posé au-dessus
du feu. La broche, soutenue par deux
piquets en "Y" plantés en terre de
part et d'autre du foyer, est tournée
continuellement par le servant. On
humidifie de temps à autre le mou-
ton, en train de rôtir, avec une sauce
bien pimentée. Tous les participants
l'apprécient bien.
Un jour du mois de
février en 1977, le Père Directeur me
demande de conduire à Fougamou un
des élèves, pour y prendre le car et
rejoindre sa famille. Au retour, je
suis seul dans la voiture, une Land
Rover que je n'ai pas l’habitude de
conduire. Je me rappelle la recomman-
dation : « Sur une portion de route
"tôle -ondulée", il ne faut pas conduire
trop lentement ». Je roule donc à vive
allure. Dans un tournant assez pronon-
cé, je manque de heurter la paroi ro-
cheuse. Je panique et pour éviter le
rocher je donne un coup de volant trop
brusque, la voiture franchit le bord
opposé de la route et fait un saut dans
le ravin. En tombant, l’avant du véhi-
cule brusquement arrêté au fond du
ravin, fait capoter la voiture sur son
toit. Heureusement que je suis éjecté au
moment du choc, autrement j'aurais été
écrasé.
« Les sœurs à mon secours »
Éjecté, je me retrouve
adossé à un gros rocher et je constate
l'amas de tôle froissée devant moi. Je
me rends compte que la voiture est
inutilisable. Je cherche comment me
sortir de là. Je réussis à escalader le
bord du ravin et à atteindre la route.
Mais je suis désorienté, je ne vois pas
de quel côté peut se trouver Sindara.
Un groupe d'africains passe par-là. Je
leur demande la direction de Sindara,
mais ils continuent leur chemin sans
me répondre. En regardant la route
avec plus d'attention, je reconnais les
traces de ma voiture avant l'embardée.
Je peux ainsi déduire la bonne direc-
tion. Je me suis mis en route en mar-
chant sur la chaussée. En réfléchissant,
je me rappelle que c'est le jour et l'heu-
re où les sœurs de Fougamou doivent
passer par-là, venant du dispensaire de
Sindara pour rentrer chez elles. Me sentant
fatigué et mes pieds nus brûlés par le sable,
je m'assois sur une grosse pierre au bord de
la route. Je suis pieds nus parce qu'une de
mes sandales est restée sous la voiture et
donc irrécupérable, j'ai enlevé l'autre aussi.
J'attends ainsi le passage des sœurs, pour
les prier de me conduire à notre maison à
Sindara.
En voyant arriver leur voitu-
re, je me place au milieu de la route pour
les arrêter. Lorsque la voiture s’arrête, une
sœur en sort et commence à se lamenter.
Elle voit ma chemise déchirée et ensan-
glantée sur mon dos ; ce que je ne peux
voir moi-même. Ne sentant pas de douleur,
je ne sais même pas que je suis blessé. On
me prend en voiture, mais au lieu d'aller
vers Sindara on me conduit à Fougamou, à
l'hôpital. Cet hôpital n'a qu'un seul méde-
cin, un militaire français. En y arrivant on
m'apprend que le médecin est absent, en
réunion à Mouila. Que faire ? Les sœurs
infirmières sont dans l'embarras. A ce mo-
ment, quelqu'un vient annoncer que le doc-
teur est de retour. Pour une raison quel-
conque, il a dû quitter la réunion avant la
fin.
Radioscopie et hôpital
Sans tarder il vient donc voir
de quoi il s'agit. En voyant les blessures, il
fait une radioscopie et constate que plu-
sieurs de mes côtes sont brisées. Il ordonne
de m'hospitaliser et de me bander tout le
thorax par un pansement, de façon très
serrée. On avertit le Père directeur de notre
maison qui vient aussitôt me voir et juge
Page 8
ATEMEDIA

1.9 Page 9

▲back to top
qu'il est préférable de m'envoyer dans
un hôpital parisien. Il fait les démarches
nécessaires pour mon rapatriement et
mon admission dans un hôpital.
Quelques jours plus tard,
je me trouve à Paris, à l’Hôpital
"Claude-Bernard », dans le 19e arron-
dissement. Ils y font toutes les analyses
et les radios nécessaires pour connaître
mon état. Finalement, après avoir tout
vu et examiné, ils constatent que mes
côtes sont déjà bien soudées. Même si
elles sont entrecroisées, les médecins
renoncent à l’intervention chirurgicale.
Ils demandent seulement que je fasse,
durant un certain temps, de la rééduca-
tion respiratoire. Puis voyant que mon
état est satisfaisant, ils jugent que je peux
retourner en Afrique.
De retour à Sindara, je
reprends mon poste et mon travail de
tous les jours. Au cours d'un des derniers
mois de l'année scolaire nous avons la
visite du Père Provincial. Dans l'entretien
particulier avec lui, comme c'est la coutu-
me, à l'occasion de ces visites dans nos
maisons, il m'annonce que j'aurai un au-
tre poste, en France. Je dois prendre tou-
tes les dispositions pour mon retour en
Métropole. Durant les vacances scolaires,
j'aurai à me présenter à Paris, dans la
Maison provinciale où je recevrai mon
obédience.
De retour en France
Le 12 août 1978, j'arrive à
l'aéroport de Paris, puis à la maison
Provinciale, rue Crillon, où je reste
quelques jours, afin de m'habituer aux
nouvelles conditions. C'est vrai que je
n'étais pas encore vraiment "déshabitué"
par mon si court séjour en Afrique, de
deux ans à peine, d'octobre 1976 au 19
août 1978, avec une interruption pour
un séjour de plusieurs jours dans l'hôpi-
tal parisien. Le Père Provincial, après
entente avec le Père Boucher, me donne
mon obédience pour le Prieuré de Bin-
son, pour succéder, à l'économat, au
Père Volant André qui a pris ma place
au petit séminaire de Sindara.
Joseph OCHABA, sdb
Yaoundé- Maison Provinciale LE COMIDE EN
SESSION
Du 24 au 27 mars 2009, s’est déroulée à la Maison Provinciale de
Yaoundé , une Session COMIDE, organisée par M. Marc, venu spé-
cialement de Belgique, le Père José Maria SABE, Econome Provin-
cial, et M. Clément, délégué au bureau de Développement.
Plusieurs salésiens, et de nom-
breux enseignants laïcs de menuiserie,
mécanique, électricité, informatique, soit
une bonne vingtaine de personnes, sont
venus apporter les différents problèmes
des Ecoles Professionnelles et Techni-
ques de l’ATE. De la RCA , étaient venus
les délégués de Bangui. Du Congo, ceux
de Brazzaville et de Pointe Noire. Du
Gabon, ceux de Oyem. Du Cameroun,
ceux de Yaoundé-Mimboman, d’Ebolo-
wa, et du Bureau de Développement qui
siège à la Maison provinciale.
Le compte-rendu de ces journées
précise qu’il s’agissait d’une « Session
de formulation du projet programme
2011-2013 »
Le texte souligne : « Le proces-
sus PSP (Planification Stratégique Parti-
cipative) que nous propose COMIDE
pour l’élaboration du Projet Programme
2011-2013 vise la consolidation de
notre présence auprès des défavorisés,
les marginalisés et les plus pauvres. Le
processus PSP veut réaliser 5 objectifs
pour le développement des Centres
Professionnels Don Bosco:
1-Augmenter l’accès dans
nos Centres professionnels surtout
pour les plus défavorisés, par l’ouver-
ture de nouvelles sections, l’agrandis-
sement de la capacité d’accueil, l’ou-
verture de cantines scolaires, la publi-
cité …
2- Améliorer la qualité des
formations dans nos Centres, par la
conception de manuels pour la facilita-
tion des enseignements, la mise à jour
des équipements et la formation des
enseignants
3- Faciliter l’accès des jeu-
nes au marché de l’emploi, par la
relation aux entreprises ou l’aide à l’au-
to emploi
4- L’intégration sociocultu-
relle de l’œuvre, par les ac-
tions des Centres
de jeunes et actions culturelles
5-Renforcer la capacité de
gestion des œuvres, par la formation
des gestionnaires et des personnes qui
portent la responsabilité de l’œuvre »
Les travaux réalisés au cours de la
session vont être présentés prochaine-
ment au Conseil Provincial. Celui-ci à
son tour, précisera ses demandes à CO-
MIDE, qui aura à les proposer lui-même
au Gouvernement belge pour de possi-
bles financements.
JB Beraud
Page 9
ATEMEDIA

1.10 Page 10

▲back to top
Centrafrique-Damala
Festa-Siriri, Ière édition
Instaurer la paix durable est la préoccupation du peuple centrafricain. Pour ne pas rester en
marge, les Salésiens de Don Bosco (sdb) ont organisé ce samedi, 21 mars 2009 un festival dé-
nommé Festa-Siriri,Ière édition, placé sous le thème : « Enfants, unissons-nous pour bâtir la paix en Centrafrique. », au Centre
de Jeunes Don Bosco - Damala, pour exhorter les enfants des écoles primaires de Bangui-Nord, à la paix. Festa, diminutif de
festival et Siriri, en sango (langue nationale) veut dire la paix. Alors la combinaison des deux donne "Festival de la paix". Les
activités sportives et culturelles ont été au centre de ce festival qui a duré toute une journée.
Ouverture du Festival
Le festival a regroupé trois éco-
les : Saint Kisito, Néhémie et Don Bosco
de Galabadja. Dès 7 h, les élèves affluent
vers le centre tout joyeux dans leurs te-
nues, accompagnés de leurs encadreurs.
Les chansons battent leur plein.
Après la prière et le lever des couleurs,
suivis de L’hymne national, ‘’La Renais-
sance’’ et l’hymne du festival, ‘’La
Paix’’ (l’hymne du festival est exécuté
par les Roses de Don Bosco, un groupe
de danse crée par Edvin MALONGA,
sdb), les discours sont présentés respecti-
vement par le directeur de la communau-
té, le P. Jean-Pierre MUHI-
MA, le responsable du cen-
tre de jeunes, Kévin KOU-
HALAM et une fillette de
Roses de Don Bosco,
LEAOU Luisa au nom des
enfants. Le père affirme
que : « Nous
sommes
convaincus qu’à travers les
activités sportives et cultu-
relles les ennemis peuvent devenir des
amis. C’est pourquoi, nous avons choisi
cette journée pour parler de la paix aux
enfants, nos cadets. » Kévin ajou-
te : « Chers enfants, vous êtes la Républi-
que centrafricaine de demain, c’est dans
cette optique que nous avons voulu vous
rassembler aujourd’hui pour vous dire
que sans la paix la RCA ne peut pas se
développer. » Luisa signifie aux pa-
rents : « Chers parents, si nous avons
formulé le thème de notre festival :
‘’Enfants, …la paix en Centrafrique.’’
C’est pour vous dire que nous sommes
des enfants centrafricains. Nous vou-
lons une Centrafrique de famille. Que
nos familles soient des berceaux d’hu-
manisation. Que notre humanité nous
rappelle nos aïeux. Nos aïeux ne vous
ont pas appris la haine. Mais aujourd-
’hui vous êtes divisés. Cette division
nous fait honte…Laissez-nous rêver
une Centrafrique meilleure que celle
d’aujourd’hui… »
Les Compétitions
La clôture du Festival
Etait présents à ce Festa-Siriri,
Mme AGOUINDOUKOUA Albertine,
du Ministère Réconciliation Nationale
et du Suivi des Actes du Dialogue Na-
tional, M. TEFRA Hervé-Faustin, Dé-
légué d’Antenne Régionale de la Ré-
conciliation Nationale de Bamingui,
SELEMBOE Max, chef d’Antenne de
la Réconciliation du 8e arrondissement,
Les élèves (filles et garçons) le Représentant de l’UNESCO,…sans
entrent en compétition à travers diffé- oublier de nombreux journalistes et des
rentes activités à savoir danses moder- parents d’élèves.
nes et traditionnelles, dictée-questions,
Le bilan qui se dégage s’avè-
mathémati-
re positif en ce sens que les enfants ont
ques, football, manifesté la joie durant tout le déroule-
relais 4 x 100, ment du festival. Aucun cas de bagarre
sketchs,
n’a été signalé. Cela serait dû à la sen-
concours de sibilisation que les enseignants ont faite
danses,
dans leurs écoles respectives. Même si
concours de les paroles comme ‘’vous êtes battus’’,
Miss… Pen- ‘’vous êtes les derniers’’ sont lancées à
dant les activi- l’endroit des enfants perdants, ils ré-
tés, le sérieux pondent tout simplement : « Pour
des uns et l’étonnement des autres se Nous, c’est la paix. », « Ca ne fait
font remarquer. En effet, les enfants rien. »…
s’expriment comme des adultes; Néan- Vive Festa-Siriri pour que vive la
moins quelques uns découvrent de nou- paix en Centrafrique !
velles choses d’autant plus que c’est la
première fois qu’ils participent à une
Fr. RAS, sdb
pareille manifestation. Si-
gnalons en passant que « Chers parents, si nous avons formulé le thème
l’école Don Bosco de Gala- de notre festival : ‘’Enfants, …la paix en Cen-
badja, habituée à ce genre trafrique.’’ C’est pour vous dire que nous som-
d’activités, a raflé des prix. mes des enfants centrafricains. Nous voulons
une Centrafrique de famille. Que nos familles
soient des berceaux d’humanisation. … »
ANNEE 10,N°91
Page 10

2 Pages 11-20

▲back to top

2.1 Page 11

▲back to top
Guinée-Equatoriale Malabo
“PASCUA EN LOS
PUEBLOS- 2009”
(Vivre pleinement le Triduum pascal tout en faisant une expérience de don de soi dans les villages de la
côte Est de l´île de Bioko : voilà en substance l´objectif que, cette année encore, se sont donnés les anima-
teurs et jeunes du Centre de jeunes Don Bosco d´Ela Nguema (Malabo). Envoyés « deux par deux » dans
les différents villages dont il (Juan Francisco NUÑEZ) a la responsabilité, et, en collaboration avec les
catéchistes et les villageois, les jeunes se sont faits protagonistes des célébrations qui fondent leur foi chré-
tienne.)
Al comienzo de este mes de
abril, el grupo de Animadores del
Centro Juvenil Salesiano Don Bosco
de Malabo- Guinea Ecuatorial, ten-
ían una serie de sesiones para la pre-
paración de la "Pascua rural". Así, el
Miércoles Santo, día 8 del mismo, los
jóvenes se repartieron en diferentes
grupos, según el número de pueblos.
Era alrededor de trece. Los pueblos
que no tenían la asistencia juvenil, se
ocupaban las hermanas: Misioneras
de los Sagrados Corazones de Jesús y
de María- Basakato de la Sagrada
Familia (Bioko Norte) y Las Hijas de
María Auxiliadora- Elá Nguema
(Malabo).
Según el programa establecido por
el equipo de animación, al llegar a
sus destinos, deben buscar al cate-
quista; se presentan a las autorida-
des; saludan y recorrer el pueblo
para interesarse por los enfermos,
ancianos y los niños; convocar al
pueblo sobre los oficios del día
siguiente- JUEVES SANTO, a
una hora temprana, antes de ir a
trabajar para tener un ratito de
oración.
Jueves santo: Preparaban como es
debido, la oración matinal. Se unían
espiritualmente a la Misa crismal
del Sr. Arzobispo con todos los
sacerdotes en la Catedral de Mala-
bo. Luego, la tarde, adornaban la
capilla para los Santos Oficios: Ce-
na del Señor, Amor fraterno, comi-
da compartida. También se hizo el
gesto de “Lavatorio de los pies”.
Viernes santo: Muerte de
Jesús. En la cruz está nuestra salva-
ción…No tocaban las campanas.
Hubo oración matinal. La prepara-
ción de las cruces (estaciones) del
Vía- crucis por el pueblo. La colec-
ta del día era para la Tierra Santa.
En los Oficios del mismo, las ideas
claves son: la liturgia de la Palabra,
Oración Universal, Adoración de la
Cruz y Sagrada Comunión.
Sábado santo: Durante Sábado San-
to, los pueblos meditaban la Pasión
y la muerte de Jesús. En
la Vigilia Pascual, prepa-
raban la hoguera, adorna-
ban la Iglesia con cantos
de fiesta y aleluya. ¡Ha
resucitado y ahora vive
entre nosotros!
Domingo de Re-
surrección: La adoración de los
pueblos donde no llegaba el sacer-
dote, se hacía en una hora tempra-
na para poder organizar el regreso.
Al terminar, despedidas del pueblo,
autoridades, enfermos… No se
admitía regalitos, ni ofrendas a los
Animadores, porque no había espa-
cio en la camioneta. Los jóvenes
agradecían públicamente la acogi-
da y la fe compartida en estos días,
animándoles a seguir el camino del
Señor y vivir con alegría la expe-
riencia de Cristo Resucitado, ahora
vive entre nosotros.
El Lunes de Pascua, todos
los jóvenes, animadores, compart-
ían experiencias vividas haciendo,
así mismo, la revisión de todo.
Nexo: Al término de cada
día, los jóvenes tenían una re-
flexión personal de lo que han vivi-
do; rellenando su libreta de trabajo.
Querubín NNEME y Arturo.
Page 11
ATEMEDIA

2.2 Page 12

▲back to top
Guinée-Equatoriale Bata
Special Pâques des jeunes 2009
La paroisse "Maria Auxiliadora" en colaboration avec le Centre des jeunes de Bata a organisé les 9, 10, 11 et 12
avril dernier la traditionnelle Pâques des jeunes. “Le Christ est toujours vivant”, voilá ainsi formulé le thème-
slogan retenu pour cette année.
Quatre-vingt-cinq jeunes à la
Pâques des jeunes édition 2009
La Pâques 2009 n’a pas man-
qué à sa tradition. Voilà pratiquement
16 ans que l’oeuvre salésienne de
Bata organise ce genre d’évènement.
Pour ceux à qui cela sonne nouveau,
la Pâques des jeunes est un moment
de rassemblement des jeunes de 14 à
20 ans, de diverses paroisses de la
cité de Bata, pendant le triduum pas-
cal pour réfléchir et partager leurs
expériences vécues dans les groupes
de jeunes, catéchèse ou autres asso-
ciations à caractère religieux.
Cette année, ils étaient envi-
ron 85 jeunes à vivre cette expérien-
ce. Au lieu de profiter des congés de
Pâques pour se divertir, aller à la pla-
ge, en boîtes, ces jeunes ont plutôt
choisi de venir passer le tridium pas-
cal dans les locaux du Centre des jeu-
nes.
À leur arrivée le jeudi Saint à
10h00, comme prévu dans le pro-
gramme, ils se mirent tout de suite à
la disposition des animateurs, et sur-
tout des coordinateurs qu’étaient les
salésiens. Premier temps fort, le ras-
semblement dans la grande salle pour
recevoir les lignes directives et
le matériel préparé à l’occasion.
S’en suivit une projection d’un
PowerPoint méditatif qui avait
pour objectif de preparer les
jeunes à vivre ces moments dans
une ambiance de prière et ac-
compagner le Christ dans ses
derniers jours.
En plus des célébrations
liturgiques propres au triduum
pascal auxquelles ils participè-
rent activement, étaient pro-
grammés des sous-thèmes de
réflexion à travailler en équipes
de vie et à partager en comun
dans le grand groupe.
Les moments les plus fort
de la Pâques des jeunes
Les moments les plus
forts furent l’animation par les
jeunes du grand chemin de croix
du vendredi saint et la messe de
nuit du samedi au cours de la-
quelle ils participèrent active-
ment par des chants preparés et
merveilleusement executés sous
la conduite du P. Pergentino. La
soirée se poursuivit par une fête
pour célébrer la resurrection du
Christ. Les chants, les jeux divers et
autres dynamiques ponctuèrent la soir-
ée. La fête se poursuivit dans les dor-
toirs jusqu’ au petit matin, car person-
ne ne voulait rater l’occasion de se
nouer des nouvelles amitiés avant la
cérémonie d’au revoir prévue pour le
matin après le petit déjeûner. Le di-
manche de Pâques, malgré la fatigue
qui se laissait entrevoir sur les visages
de tous, ce fut la séanse des photos
souvenirs et de la colecte des numeros
de téléphones .
C’est dans cette ambiance et
sous une pluie battante comme à
l’arrivée, qu’ils quittèrent les lieux
pour retrouver leurs domiciles fami-
liaux, non sans se dire "à l’année pro-
Par Bienvenu TANGA
“Le Christ est toujours
vivant”
ANNEE 10,N°91
Page 12

2.3 Page 13

▲back to top
Fruits de la Pâques des jeunes
Rencontrer Dieu à travers le
prochain
La particularité de la
Pâques juvenile de cette année fut
justement l’opportunité donnée à
tous les jeunes désireux d’y parti-
ciper, l’occasion de rencontrer
Dieu à travers le prochain, dans
les équipes de vie, les rencontres
personnelles et surtout dans le
sacrement de la réconciliation. Il
était étonnant de voir
l’engouement dans cet exercice
spirituel toujours tant bien que
mal exécuté. Les sentiments re-
cueillis tant dans les partages per-
sonnels qu’après la célébration
pénitentielle, furent tous positifs
et pleins d’espoir. L’exemple le
plus marquant fut ce jeune qui,
après sa première comunion, il y
a environ 6 ans, n’a jamais remis
les pieds à l’église. Invité par ses
amis à la Pâques des jeunes, il
avoue être très
particulièrement
touché et pris la
ferme résolution
de réintégrer un
groupe de foi de
la paroisse et sur-
tout de participer
régulièrement
aux célébrations dominicales. Un
autre s’engagea à revoir sa maniè-
re de se comporter pour mieux
être témoin du Christ mort et
résuscité au milieu de ses amis.
Partager, servir et se donner
pour les autres
En général, à la question
de savoir “quel était leur engage-
ment après cette rencontre?”, tous
se dirent prêts à partager, servir et
se donner pour les autres, afin
de mieux suivre le Christ. Cer-
tains parents rencontrés le len-
demain se dirent très satisfaits
de l’expérience vécue par leurs
enfants, car on note un com-
portement positif la soirée
même de leur arrivée à la mai-
son. D’autres plutôt se dirent très con-
tents de la rencontre qui pour eux, vient
à point nommé, car cela évite à leurs
enfants de se retrouver dans les boîtes
de nuit et les
milieux par-
fois dangereux
pour leur édu-
cation. Ils sou-
haitèrent que
l’expérience
se fasse aussi
bien pendant
les congés de Noêl que pendant les
grandes vacances.
Terminons en soulignant le grand travail
abattu par les animateurs durant ces 04
jours. Ils se sont toujours donnés au tra-
vail et à l’accompagnement des groupes,
en prenant une part active dans la réali-
sation des tâches quotidiennes assignées
à leurs groupes respectifs. C’est la rai-
son pour laquelle fut organisée pour eux
dans l’après-midi de Pâques, une petite
sortie afin de partager un pot dans un
restaurant de la ville. Le P. Ludovic eut
un mot de remerciement à leur endroit
au nom de toute la communauté.
Bienvenu TANGA
Page 13
Rions un peu!
Toto dit à son père
- Papa, j'ai eu zéro parce-que je ne savais pas où est le col du fémur !
Le père
- Tu dois réviser ta géographie !
ATEMEDIA

2.4 Page 14

▲back to top
Tchad-Sarh
A Sarh, Don Bosco grandit
« Le travail, rien que le travail…pour l’éducation des jeunes Sahrois : bref aperçu sur la genèse de Sarh là où
œuvrent les Salésiens de Don Bosco depuis presque une dizaine d’années»
Les Salésiens ou membres de la
famille salésienne qui arriveront un jour à
Sarh, pourront se rendre compte une fois fou-
lée la terre Sahroise qu’à l’entrée même de la
ville, il y’a de gros arbres exceptionnels: ce
qui fait que Sarh est considérée comme la
ville verte. Selon nos investigations, déjà en
1897, Emile Gentil (explorateur français) était
de passage vers ce côté du Tchad à travers le
fleuve Chari. Son objectif était d’atteindre le
Lac-Tchad et d’y planter le drapeau français.
IL signera un traité de protectorat avec le chef
ou « Mbang » Gaourang à Massénia en octo-
bre 1897. Ce dernier (Emile) revient quelques
années plus tard. Il s’arrête à Kokaga (un des
villages de cette ville) et y fait baptiser la ville
tout entière FORT-ACHAMBAULT, le 16
Août 1899: nom donné en mémoire d’un jeu-
ne lieutenant mort de malaria en route vers le
Tchad, dans les marécages de l’Oubangui -
Chari (actuel R.C.A). Ce fortin était situé
entre deux villages : Kokaga et Gaye. Le
premier blanc séjournant à Kokaga d’après
nos recherches fut BRETONNET en mars
1899, il avait construit un campement juste à
l’entrée du village Kokaga à l’endroit de
l’actuel cimetière européen (non loin de la
communauté des Jésuites). Le 31 juillet
1973, dans le cadre de la révolution culturel-
le initiée par l’ancien président François
Tombalbaye, la ville
est baptisée SARH,
qui signifie lieu de
regroupement.
C’est dans cette ville
verte du Tchad que
les « fils de Don-
Bosco » essayent
de travailler dur pour l’éducation et la
formation des jeunes. En plus des ensei-
gnements et des formations que les en-
fants et les jeunes reçoivent au niveau de la
Paroisse saint Joseph de Kassaï, du Vica-
riat saint Joseph de Maïbo et du Centre des
Jeunes Don Bosco, les salésiens Régis et
Privat dispensent des cours au Lycée-
Collège saint Charles Lwanga (de la Com-
pagnie de Jésus) et animent l’émission
« Carrefour des Jeunes » à Radio – Lotiko
(du diocèse de Sarh)
« Le champ à labourer est vaste, mais les ouvriers sont
peu nombreux… »
L’œuvre Salésienne de Sarh, n’est pas
la plus petite de la Province A.T .E comme on
peut l’imaginer ; car elle comporte une Parois-
se, un Centre de Jeunes et le Vicariat de Maïbo
qui s’étend sur plusieurs villages. Le Père SA-
BE (économe provincial) et Monsieur Clément
du Bureau de développement de la Province de
l’Afrique Tropicale Equatoriale peuvent en
témoigner. Arrivés à Sarh le Vendredi Saint
pour repartir le Lundi de Pâques, ces deux per-
sonnalités de la province ont vu et ont touché
du doigt la réalité de Sarh. Raison pour laquel-
le, nous pouvons nous permettre de dire qu’à
Sarh : « Le champ à labourer est vaste, mais
les ouvriers peu nombreux… »
Durant toute la semaine Sainte, plu-
sieurs activités ont eu lieu au sein de la Paroisse
Saint Joseph de Kassaï et au Vicariat Saint
Joseph le Travailleur de Maïbo : récollections,
retraites, chemin de croix… Ces activités ont
été assurées à 90%
par les « fils de Régis (sdb) en émission « Carrefour Jeunes » Radio Lotiko(Sarh)
Don Bosco » qui
ne sont qu’au nombre de quatre . Il s’agit
le Sacrement de baptême au sein
du Père BERGADANO (Curé de la Pa- de la Paroisse de Kassaï et à Maïbo. Toute-
roisse de Kassaï et premier responsable de fois, comme la Providence accompagne en
l’œuvre Salésienne de Sarh), du Père général les Salésiens de Don Bosco et en
Ignace – Privat – FOUDA (directeur du particulier ceux de Sarh; en plus du Père
Centre de Jeunes Don-Bosco, vicaire de la FOUDA, et du Père BERGADANO, une
Paroisse de Kassaï et économe de la Com- partie de ces catéchumènes ont été baptisés
munauté Salésienne de Sarh), du Père par le Père SABE (en visite à Sarh) et par
CREMON (responsable du Vicariat Saint le Père Bertrand (Supérieur des Jésuites)
Joseph le Travailleur de Maïbo et de Sarh. A Maïbo, Père CREMON a été
« aumônier » de la prison centrale de épaulé par l’Abbé Fidèle (formateur au
Sarh) puis de Régis – Stève – BESSAFI grand séminaire de Sarh.)
(stagiaire).
Pendant la fête de Pâques de
cette année 2009, presque 300 personnes
(garçons, filles et des gens âgés) ont reçu
Régis – Stève – Béssafi (SDB)
Page 14
ATEMEDIA

2.5 Page 15

▲back to top
Le Centre d´Études Théologiques de Sevilla
El pasado 25 de marzo, el Centro de Estudios Teológicos de Sevilla realizó su tradicional convivencia-
excursión en Córdoba, cuyo objetivo era de ensanchar los lazos entre los distintos estudiantes, alejándose
por un tiempo de las faenas académicas.
Journée de Convivialité à Cordoue
La visite Provincial de l’ATE
Le mercredi 25 mars, jour de
l´Annonciation, le Centre d´Etudes Théologiques Los días 6 y 7 del mes de abril, el
(CET) de Sevilla a tenu sa traditionnelle journée de Padre Inspector, José Antonio
convivialité à Cordoue.
Vega, estuvo en el Teologado San
L´objectif de cette journée était de nous éloigner Isidoro de Sevilla donde visitó a
los hermanos Davy y Emile, estu-
pour quelques heures de la pression des études afin
diantes de Teología en la Inspec-
de passer une journée ensemble et de nous connaître
toría Mª Auxiliadora de Sevilla.
davantage, ce que le rythme habituel ne permet pas.
A ce propos, plusieurs ont répondu à l´appel lancé
par le doyen des étudiants. Professeurs, Personnel
administratif, étudiants laïcs, Grands séminaristes,
Franciscains, Capucins, Dominicains, Maristes, Cla-
rétains, Religieux du Sacré-Cœur, Filles de Marie
Auxiliatrice et Salésiens étaient tous de la partie.
Arrivés à Cordoue aux environs de 11h, nous nous
sommes dirigés aussitôt vers le Grand Séminaire où,
en famille, nous avons célébré la solennité de
l´Annonciation, messe présidée par le Père Luis-
Fernando Álvarez, directeur du CET.
Après l´Eucharistie, nous avons entamé la grande
visite. Les principaux lieux touristiques visités ont
été : la Cathédrale (très connue comme la Mecque,
pour l´avoir été pendant les siècles de la domination
arabe et, aujourd´hui, est le symbole de
l´interculturalité et le reflet de la fusion des arts ara-
be et chrétien), le jardin botanique des rois chré-
Dans le cadre de sa visite aux
étudiants de la province en Eu-
rope, nous avons reçu du lundi 6
au mardi 7 avril, la visite du
provincial.
Arrivé à la station ferroviaire de
Santa Justa de Séville le lundi 6
dans la matinée, le P. José Anto-
nio a été reçu à son arrivé par
Davy et Emile qui s´y étaient
rendus pour l´accueillir. Dès sa
sorite du hall de la gare, il a reçu
le souhait de bienvenue du di-
recteur de la Communauté du
Théologat, le P. Miguel-Ángel
Álvarez avec qui il faisait
connaissance pour la première
qu´avec les confrères. Un espace
de temps a été aussi réservé aux
informations diverses sur l´état
de la province.
La seconde journée de la visite a
commencé par la célébration
eucharistique communautaire
qu´a présidée le P. José Antonio.
Et après le petit déjeuner, il s´est
entretenu avec le Père Francisco
Ruiz Millán, Provincial de Sévil-
le.
L´après-midi de ce jour a été
marqué par la promenade à tra-
vers les rues de Séville et le ra-
fraîchissement que nous avons
pris en compagnie des confrères
tiens, le pont romain qui abrite la statue de Saint fois.
de l´AFO. Par la même occa-
Raphael et la tour défensive de la Calahorra.
Fidèles à la tradition qui consiste sion, nous avons pu admirer les
Extenués par autant de tours, nous nous sommes à prendre soin des détails lors- processions de Semaine sainte
dirigés par la suite vers le collège salésien de Cor- que nous recevons un hôte de ce de Séville. Voilà, en bref, com-
doue où nous avons partagé tous ensemble le repas gabarit, un apéritif a été servi ment s´est déroulée la visite du
mis à notre disposition par le Secrétaire du CET qui, pour la circonstance, et le repas P. José Antonio parmi nous. Il
en de telles circonstances, met en exergue son talent a été lui aussi soigné. L´après- était 21h 45 lorsqu´il reprenait le
culinaire.
midi de ce premier jour de la voyage vers Madrid.
C´est aux environs de 19h que nous avons entamé le visite a été consacré aux entre-
chemin de retour vers Séville, avec nos objectifs tiens personnels, tant avec le
accomplis.
directeur de la communauté
Emile MEFOUDE,sdb
ANNEE 10,N°91
Page 15

2.6 Page 16

▲back to top
AVEC DON BOSCO ET MARIE DOMINIQUE,
CONTINUER UNE HISTOIRE QUI DURE.
ANNEE 10,N°91
Frais de Participation : 7000 FCFA
JEUNES APOTRES
JEUNES PROTAGONISTES
JEUNES POUR LES JEUNES
PROVINCE DE L’A.T.E – DELEGATION DE LA PJ
MOUVEMENT SALESIEN DES JEUNES 2009
Page 16

2.7 Page 17

▲back to top
LETTRE AUX CORRESPONDANTS
Yaoundé, samedi 11 avril 2009
Chers tous,
Saintes Fêtes de Pâques. Vous venez de recevoir le atemedia d’avril 2009. Merci particulièrement à
Florent et à Eynem Maguergue. Ils essayent d’améliorer constamment ce mensuel de notre Province. Pour
boucler l’année 2008-2009, il ne nous reste que deux numéros à réaliser : celui de mai, et celui de juin-
juillet-août.
A chacun de nous de préparer de suite pour le 20 avril au plus tard, les textes que nous voulons pas-
ser dans le numéro de mai. Il suffira ensuite de songer à un nouvel envoi avant le 15 mai, pour des articles
à publier dans le numéro de juin. Tous les correspondants que nous sommes pourront alors se mettre en
vacances jusqu’au 15 août où nous aurons à songer au numéro de septembre. Bon travail à tous, donc, puis
bonnes vacances. Repérez autour de vous les rencontres à raconter, les réflexions des enseignants, des élè-
ves, des gens du quartier, les événements locaux, les joies et les peines de la communauté salésienne, de la
communauté éducative… Il y a finalement beaucoup de sujets qui peuvent inspirer un correspondant.
Bonnes Pâques. Bon travail de correspondant, puis bonnes vacances,
JB Beraud
QUELQUES BREVES
L’UNESCO, la Bibliothèque du Congrès et d’autres partenaires ont lancé la Bibliothèque
numérique mondiale. (www.wdl.org)
)L’UNESCO et 32 institutions partenaires ont lancé aujourd’hui la Bibliothèque numérique mondiale, un
site internet proposant un éventail unique de matériels culturels provenant de bibliothèques et d’archives
d’un peu partout dans le monde. Le site offre manuscrits, cartes, livres rares, films, enregistrements sono-
res, illustrations et photographies. L’accès à ces ressources est libre et gratuit.
Source http://portal.unesco.org
Titre : XAVIER THÉVENOT, PASSEUR VERS L'AUTRE, PASSEUR VERS DIEU
Auteur : Yves de Gentil-Baichis
Description : Alors que la morale était devenue une discipline désuète, Xavier Thévenot (1938-
2004), salésien de Don Bosco, l'a complètement transformée quand il enseigna la théologie morale
à l'Institut Catholique de Paris. Elle devenait alors une recherche du bonheur pour des hommes am-
bigus et complexes. Quel était le secret de son succès ?
De l'adolescent farceur à l'éducateur lucide, du théologien moraliste au combat contre la maladie,
Yves de Gentil-Baichis dessine le visage de cet homme exceptionnel, à la pensée tout à la fois enra-
cinée dans la tradition de l'Église et attentive aux recherches de l'anthropologie contemporaine. Un
authentique passeur d'humanité
Globalement, 776 millions d’adultes sont analphabètes, 75 millions d’enfants ne sont pas scolarisés,
et des millions d’autres quittent l’enseignement sans avoir acquis les compétences de base en lecture,
écriture et calcul.
Source http://portal.unesco.org
Page 17
ATEMEDIA

2.8 Page 18

▲back to top
Anniversaires du mois
@temedia Salésiens de Don Bosco
Maison Provinciale B.P. 1607, Yaoundé—Cameroun
P.OLAVERRI Miguel Angel le 9 mai
L. AGBETIAFAN P. Claver le15 mai
P. MPASSI J. Ludovic le 18 mai
ABAGA Raphaël le 20 mai
P. GANGOSO José le 20 mai
S. BIYOGUE Virgile le 27 mai
N. ESSINDI Martial le 27 mai
L. MAKO Michel le 31 mai
Directeur de publication
P. José Antonio VEGA
Administration
P. José María SABE
Délégué à la communication
P. Jean-Baptiste BERAUD
Maquette-Mise en pages
MAGUERGUE Eynem
Rédacteur en chef
Florent Papin NGOUMBETI
Rédaction
P. Roland MINTSA, André ElA
ENAM
Jésus Benoît BADJI
Page 18
ATEMEDIA