Avril


Avril

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MAGAZINE DES NOUVELLES DES OEUVRES SALESIENNES EN AGL
Janvier - Avril 2010

1.2 Page 2

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Par fratriRaphaël
Par Samedi 20 Février 2010, trente- consigne a été bien comprise et fut mise en praƟque
fratri sept membres de la Famille par les parƟcipants.
Salésienne du Rwanda, Vice UƟlisant la méthode parƟcipaƟve, la sœur Geneviève
Province de l’Afrique des Grands Lacs a saƟsfait la curiosité de ses auditeurs qui voulai-
(AGL) se sont réunis dans la commu- ent connaître le déroulement de ce deuxième syn-
nauté du ScolasƟcat de Kabgayi pour ode pour l’Afrique, qui s’inscrit dans la conƟnuité du
la deuxième récollecƟon trimestrielle premier qui s’est tenu à Rome du 10 avril au 8 mai
de ceƩe année pastorale. Elle fut animée par sœur 1994.
UWAMARIYA Geneviève de la CongrégaƟon des
Six membres de l’Église catholique au Rwanda y ont
Sœurs de Notre Dame de Namur et avait comme sujet
parƟcipé. Il s’agit de trois Évêques qui ont parƟcipé
: « L’Église en Afrique au service de la réconciliaƟon,
comme Pères synodaux et de deux religieuses et deux
de la jusƟce et de la paix : Vous êtes le sel de la terre,
laïcs qui ont parƟcipé comme auditeurs. Elle nous a
vous êtes la lumière du monde ». C’était le thème
partagé son expérience au Synode qui a enrichi sa
du Synode pour l’Afrique qui s’est tenu à Rome du 4
vie chréƟenne et religieuse. Avec les mots du Pape
au 25 Octobre 2009 auquel elle a parƟcipé comme
Benoît XVI, elle nous a dit : « L’Afrique est le pou-
auditrice et y avait donné un témoignage concret sur
mon spirituel pour une humanité qui, dans le monde
la réconciliaƟon suite au génocide qui a eu lieu au
d’aujourd’hui, semble en crise de foi et d’espérance.
Rwanda en 1994. Ses deux conférences
ont permis aux parƟcipants de savour-
er la richesse du contenu de ce Synode
où les Pères synodaux ont prié, réfléchi
et fait des proposiƟons concrètes pour
la vie de l’Église en Afrique.
Dans son mot d’introducƟon, le Père
Gabriel NGENDAKURIYO, supérieur
provincial, nous a présenté le désir du
conseil provincial : « que les retraites et
les récollecƟons soient désormais des
moments de silence et de méditaƟon
et non un temps d’échange des nou-
velles de nos communautés ». CeƩe
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1.3 Page 3

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Mais ce poumon court le risque d’être infecté par le amine la qualité de ses relaƟons avec son prochain.
double virus du matérialisme et du fondamentalisme Elle nous a donné quelques quesƟons pour orienter la
religieux ».
méditaƟon personnelle : Quel est mon témoignage ?
« Le synode ne concernait pas uniquement les Afric- Suis-je concerné par le thème de réconciliaƟon ? Suis-
ains », nous a-t-elle dit car, « aux assises du synode je un bâƟsseur de la paix… ?
ont pris part les délégués venant d’autres conƟnents Le moment fort de la journée fut la concélébraƟon
et d’ autres religions ». « Toutes leurs intervenƟons eucharisƟque présidée par le Père Camiel SWERT-
ont contribué au bon déroulement du synode » a-t- VAGHER, vicaire provincial.
elle précisé.
En donnant le mot du soir, le Père provincial a insisté
Elle a souligné aussi la présence des femmes (mariées sur ceƩe exhortaƟon : « Sachons, mes frères et sœurs,
et consacrées). « Les travaux en carrefours étaient que le pardon est nécessaire dans la vie chréƟenne,
un moment de partage fraternel d’expériences de car elle libère l’offenseur et l’offensé ».
vie chréƟenne : Évêques, prêtres, consacrés et laïcs
donnaient des témoignages frappants et dignes de
louange et tant d’autres reconnaissaient de n’avoir pas
toujours été la lumière du monde et le sel de la terre,
Voilà une très belle récollecƟon qui nous a aidés à
bien cheminer avec Jésus Christ pendant ce temps
fort du carême.
» a-t-elle affirmé.« Êtes-vous justes ? » a-t-elle réitéré
pour interpeller nos consciences afin que chacun ex-
N K OUVELLES DE
ABGAYI
Oh!
ver
Quel bonheur de se trou-
entre frères! (ps 132,1).
En date du 26 et 27 Mars, frère Diomède Havyarimana, éco- » ont commémoré ensemble cet
le scolasƟcat Don Bosco de Ruli nome de la communauté et le len- événement le 27 Mars 2010.
Par Vénuste, sdb était dans demain c’était l’anniversaire du P.
Comme notre commu-
la joie à Camille, directeur de la commu- nauté de Kabgayi est ouverte aux
cause de nauté.
jeunes, ceux-ci étaient au courant
deux évé-
Ces deux confrères ont de la situaƟon et voilà que le soir
n e m e n t s vu Abraham depuis longtemps de la journée fesƟve quelques je-
i m p o r - ; le premier a aƩeint 54 ans et unes animateurs et animatrices
tants : le le deuxième a accompli 58 ans . de l’oratorio font une surprise. Ils
26 c’était Concernant le déroulement de la sont venus, des bougies allumées
l’anniversaire de naissance du fête, les deux « cochons de fête et de belles fleurs en mains, et
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1.4 Page 4

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voici qu’ils avancent vers le bureau du Père Camille jeunes et un confrère prenaient librement la parole
et du Frère Diomède en chantant “Happy birthday pour exprimer la joie qui habitait leur cœur. Vu que
to you”.
le temps pressait, ceƩe ambiance n’a duré qu’une
Les deux confrères étaient un peu surpris heure et les jeunes s’en sont retournés chez eux.
mais pleins de joie. CeƩe surprise a fait que toute Quant à la communauté, elle est restée dans ce cli-
la communauté s’est rassemblée à l’instant même mat de fête qui s’est prolongé jusqu’à 20h30’.
pour accueillir la bénédicƟon que les jeunes ap-
Quand on festoyait, l’un des confrères prit
portaient dans notre communauté. Celle-ci, dans la parole et s’exlama : ”Quelle coïncidence!»
l’allégresse, a organisé des agapes fraternelles où Nous vous présentons ici le discours tel qu’il l’a pro-
nous avons siroté un verre de bière.
noncé sous forme de poème :
Pendant ce moment de communion, un des
QUELLE COÏNCIDENCE !
Ce jour est sans doute une coïncidence
Où nos aînés ici présents commémorent leurs dates de naissance
Tout en suivant ceƩe vie d’exigences ;
Sans se lasser vis-à-vis de l’obéissance.
En effet, durant ce moment de jouissances,
Nous ne restons pas sourds à ceƩe perƟnence
Mais au contraire, nous tenons à donner l’importance
A ceƩe opportunité d’essence et d’existence de ceƩe présence.
P›ÙÛãã›þ-ÃÊ® —› Û ÖÙÊÄÊđ›Ù —ƒòƒÄユ› ֛ėƒÄ㠑›ã㛠ʑ‘çÙٛđ› :
Il y a un confrère plein de bienveillance et de mouvance,
Qui se donne corps et âme à la bonne gouvernance
D’une bonne humeur, il est débordant d’espérance ;
Chez lui ne dominent que travail et tempérance.
Il y a un autre confrère versé dans le domaine des finances,
Qui coordonne les affaires économiques avec compétence
Chez lui on peut en déduire la stricte observance ;
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En toute humilité, il mérite une récompense.
L’occasion comme celle-ci nous éloigne du monde des apparences,
En vue de faire un examen de conscience
Sur la vie qui passe et conƟnue une autre séquence ;
Afin de bien tenir avec vigilance.
Embrassons ensemble cet événement d’ambiance,
D’avoir été tenus par l’Immanence
Gratuitement et non suite à la puissance,
Confions-nous à Lui avec confiance.
Bonne fête à tous
Lisez AGL NEWS
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LA FÊTE DE DON BOSCO À NGOZI
DU 30 JANVIER AU 31 JANVIER 2010
Par P. Kakule Kipasa ChrisƟan,sdb
Nous avons célébré la fête l’autorité ecclésiasƟque du lieu. Nous revêƢmes les
de don Bosco avec l’Evêque ornements pour la célébraƟon. Les deux chorales
du diocèse de Ngozi, quelques de l’école se mirent ensemble pour chanter et an-
prêtres, quelques religieux et imer la célébraƟon. Un finaliste de la secƟon liƩé-
religieuses, les professeurs, les raire du nom de Serge, expert en musique, avait
jeunes, les voisins et les enfants composé pour la circonstance un nouveau chant de
(amis de la maison).
Don Bosco inƟtulée : « Umweranda Yohani Bosiko
Tout commença par la neuvaine préparée : qui se traduit : saint Jean Bosco ». Le chant nous
par les élèves. Après la prière, un mot du soir clari- servit d’entrée parce que connu par tous. Quatre
fiait certains passages de la lecture spirituelle Ɵrée prêtres de la maison, le chancelier de l’Evêque, et
des Mémoires biographiques de Don Bosco. Le 30 deux autres prêtres du diocèse de Ngozi entourèrent
janvier, le neuvième jour, après les acƟvités spiri- l’Evêque pour la célébraƟon. Nous prîmes les lec-
tuelles, nous nous dirigeâmes tous vers la grande tures du dimanche, les oraisons du saint, de même
salle bien pleine. La fête commença par le tambour que les intercessions. Dans son homélie, l’Évêque
tradiƟonnel. Après ceƩe cérémonie d’accueil, nous invita les jeunes à l’amour de la vie, la protecƟon de
savourâmes les talents et créaƟvités des élèves. Au l’environnement et l’horreur du péché, surtout en
programme : les pas de danses : rock, rap, zouk ma- ce temps durant lequel le Burundi se prépare aux
chine, kirimba, reggae, sans oublier la tradiƟonnelle élecƟons présidenƟelles. Quelques proverbes bu-
danse la Salsa aimée par tous les élèves. Outre les rundais concréƟsèrent son homélie. Sur une bande-
différentes danses, il y avait aussi les saynètes (soit role verte accrochée au mur, l’animateur liturgique
pour imiter quelques professeurs, soit le Direct- de la communauté avait inscrit ceƩe maxime de
eur de l’internat et d’autres personnes connues de Don Bosco : « Jouez, criez, dansez, sautez… mais ne
l’insƟtuƟon). Tout prit fin à 23 heures. Les jeunes se péchez pas ». Maxime qui sera répétée par les je-
reƟrèrent et se couchèrent en silence.
unes après le déjeuner. Nous prîmes notre déjeuner
dans nos deux réfectoires : celui de la communauté
Le lendemain maƟn, le dimanche, jour de
et celui des élèves.
la dite fête, nous célébrâmes deux messes com-
me d’habitude. A 10 heures, la sœur sacrisƟne de
Les professeurs, les prêtres, les religieux et
l’Evêque arriva avec les habits liturgiques de Mon- religieuses entourèrent Monseigneur l’Évêque dans
seigneur l’Evêque de Ngozi. Je fis connaissance avec le réfectoire de la communauté. Une décoraƟon
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inhabituelle ornait le réfectoire. Des fleurs arƟfi- demain c’était le jour des interrogaƟons. Beaucoup
cielles, des plantes arƟficielles, quelques guirlan- optèrent pour une stratégie. Ils se déclarèrent mal-
des, et d’autres peƟtes choses servant à la déc- ades pour récupérer un peu.
oraƟon tournaient dans tous les sens. Autour des
Les choristes étaient aussi bien servis. Deux
photos de Don Bosco, (il y en avait trois) les décora- chorales, avec un effecƟf de plus ou moins deux
Ɵons aƫraient l’aƩenƟon de tous ! Nos armoires cent jeunes, internes et externes, avaient animés
et étagères étaient couvertes par différent Ɵssus : la messe. Un peƟt synthéƟseur, amplifié à fond in-
rouge, blanc, jaune… Quelques bouteilles accom- troduisait et accompagnait les mélodies. L’organiste
pagnèrent les mets. Beaucoup se servirent à toutes ne demeura pas inaperçu. A chaque chant, un style
les bouteilles, d’autres par contre n’hésitèrent pas parƟculier était à noter : reggae, disco, béguine,
à faire un peƟt choix, et d’autres s’absƟnrent et rap…. Même au chant de Kyrie, qui souvent se
préférèrent de l’eau. C’est ça la liberté des enfants chante en chœur seulement. C’est ça la jeunesse.
de Dieu. Après ceƩe acƟvité vitale si importante,
Parlons maintenant des ouvriers. La Don
certains religieux et religieuses se reƟrèrent en re-
Bosco, c’est une fête de l’œuvre. Tous les ouvriers
merciant la communauté. Quelques professeurs
y étaient invités. Le 30 janvier, je vis les macheƩes
ayant les leçons à donner firent de même.
bien aiguisées. J’entendis des coups de macheƩe
Chez les élèves : une fête extraordinaire sur les jarrets, les cuisses, les côteleƩes des bêtes
! D’abord les externes : tous étaient au rendez- mortes. Les discours des nouveaux bouchers suiv-
vous, sauf certains qui confessent un Dieu anƟ- aient le rythme onomatopéique des macheƩes sur
fête ! Juste après les externes, un groupe des amis les os. A chaque coup il y avait une parole qui en
de la maison pénétrèrent aussi au réfectoire. En occasionnait d’autres. Même ceux qui se sentaient
tout dernier lieu, ce fut le groupe de tous les in- faƟgués du travail quoƟdien, ce jour-là, ils furent
ternes, autour de 15 heures. Ils prirent leur repas tous en bonne santé, mais pour regagner le lit le
avec joie. A 16 heures, nous prîmes notre peƟte lendemain : vive la don Bosco. On tournait avec
bouteille pour la circonstance. L’émeƩeur en ondes sa ou ses bouteilles en main. A chaque rencontre
du nom de MECHACK était bien équipé : un laptop, avec la même personne, une nouvelle salutaƟon
deux appareils photos, une caméra pour filmer les vous retenƟssait dans vos oreilles. Avec beaucoup
différentes chorégraphies, des CD, MP3 et autres d’explicaƟons sur le foncƟonnement de la maison,
choses pour l’animaƟon. Rien n’appartenait à la les souvenirs des salésiens prêtres, missionnaires,
maison. Quelle organisaƟon et quelle surprise. Les qui jadis travaillaient ici à Burengo.
jeunes dansèrent et cela jusqu’à 21 heures. Ils pro-
. Des choses à dire, il y en a. Arrêtons par ceƩe affir-
longèrent donc la fête, mais oublièrent que le len-
maƟon : Don Bosco est connu à Burengo !
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1.8 Page 8

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NEWS FROM KAMULI for the day. Parents came in great num-
ber to witness to the success of their
children and the hall was packed to the
1. ICT CÊçÙݛ….®Ä ƒ ‘ÊÄヮěÙ!
full. The programme included Holy Mass,
many speeches, songs, local and modern dances,
KFW, a German Bank supporƟng Private acrobats and finally the graduaƟon, followed by a
Technical School in Uganda, has closed up its 5 convenient lunch. Thanks to the Br Principal and
years cooperaƟon with Kamuli by providing a con- staff for preparing these students to this great mo-
tainer fully equipped with 10 computers connected ment. Thanks to the parents who supported their
with Internet and self powered by 18 solar panels children in their educaƟon. They graduated in all
installed on the roof of the computer itself.
trades and departments, for short courses, skill
This project is meant to benefit the locality by “put- training and UNEB CraŌ and Junior CraŌ.
Ɵng people on the web”, even the most remote,
3. MÊãÊÙ V›«®‘½› ۑ«ƒÄ®‘ ‘çà —Ù®ò®Ä¦ ½®‘›Ä‘›
and giving them a chance to communicate. Second-
ly, the project will help all our students to familiar-
In 2010 St Joseph’s VocaƟonal Training Cen-
ize with ICT, internet and computers. Lastly, it could tre opened a new course in Motor vehicle mechanic
also be an income generaƟng source, by opening it (MVM) and driving. The course lasts two years for
to the public and offering packages courses.
those who wish to take the UNEB exams, but also
offers the possibility to others who wish to get the
Students welcome the project with a 32 teeth driving license alone in few months. A second hand
smile…www. We are now on the web!
Toyota car has been acquired for the purpose and
2. Gك—çƒã®ÊÄ
duly equipped. All over the compound traffic signs
On 19th March, day of St Joseph, the 302 have been placed to direct the traffic and teach
students who graduated from
St Joseph’s VTC in Kamuli had
their day of graduaƟon. It
was the first graduaƟon cer-
emony since 2007, when the
UNEB programme was intro-
duced. Students came back
to their old school to receive
their cerƟficate and wear the
famous gown of the gradu-
ate.
Fr Kizito – EducaƟon
Secretary of the Diocese -
and Fr Kalinaki –Parish priest
– were the guests of honour
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“potenƟal drivers” their skill. Many young men run 6. F›ƒÝã Ê¥ DÊÄ BÊÝ‘Ê 2010
to the office to get enrolled to this course that has The Feast of Don Bosco was a special event this
now become the most popular and crowded course year…but for us Salesians it is always a special day.
of the school (aŌer building & concrete pracƟce!). And we all try to make it great for our dear Father
Be careful when you enter our compound now: Don Bosco! Students of the VocaƟonal School (300)
look leŌ and right….or you may be knocked down were all present, all children of the sponsorship
by a red Toyota driven by a reckless driver!
programme were around (527), band players and
4. MçÝ®‘ Gƒ½ƒ
acrobats performed. Savio Club organized sport
The KBB (Kamuli Brass Band) organized a gala in all the four weekends of the month of Janu-
Music Gala in which all band players and learners ary for under 12, under 14, under 18 and senior,
performed in front of their parents in different mu- with the finals on the day of Don Bosco: Sunday
sic pieces and in different groups. Band players and 31st January.
learners in KBB are about 60 and all their parents AŌer the Holy Mass, football matches started enliv-
in full aƩendance came to see their child perform. ened by a skilful commentator and music DJ. Band
Some families especially giŌed in children and mu- and acrobats performed in the breaks…the whole
sic had 5 band players! Happiness is at home in day was fun-packed!
such “musical families”.
BeauƟful prizes were given to winning teams…and
A great word of thanks to the music masters: Kaisu- all went home happy and enriched by the day.
ka, Talibita, Mukembo, Mukopi, Waiswa and Muga- 7. B½›ÝݮĦ Ê¥ 㫛 ěó Bʃٗ®Ä¦
ya. Prices were given to the best players and most
faithful aƩendance to the band pracƟce. Gourmet A renovated boarding for more than 200 boarders
lunch served at the end of the gala!
has been completed in Kamuli this year. The 150
boarding boys are now enjoying the facility and
5. Gƒã›Ä¦ƒ ƒ‘ÙʐƒãÝ ®Ä »ƒÃç½®
having sound sleeping nights. The renovaƟon was
The acrobats from Gatenga had a tournee in Ugan- sponsored by Manos Unidas, a Spanish NGO that
da last December accompanied by Br Sokoni. They has done much for the Salesians in Uganda.
performed in Bombo, Namugongo and Kamuli with The boarding for boys only (girls have their board-
great success and skillful performances. In Kamuli ing with the sisters a ki-
they performed in front of the 300 children of the lometre away from the
sponsorship programme and entertained them school) was blessed by
for more than two hours. Our liƩle acrobats from Fr Gabriel, our Provin-
Kamuli had a lot to learn from these professional cial, in visit to Kamuli
“body twisters”. Indeed it was a good sharing expe- with his Council on the
. rience from both countries. Thank you to Br Sokoni eve of the Feast of Don
and the acrobats of Gatenga (and their Oratory) for Bosco
such great idea.
By Fr Gianni Uboldi
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Nouvelles du Grand Séminaire de Nyakibanda Dimanche 14 mars 2010,
Nous voici à la fin du deux-
une forte délégaƟon de
ième trimestre de l’année aca- soixante séminaristes s’est rendue à l’Université
démique 2009-2010. Nous NaƟonale pour la visite annuelle qui figure dans
comprenons peƟt à peƟt qu’un la convenƟon du programme de jumelage entre
voyage de mille kilomètres com- ces deux insƟtuƟons.
mence toujours par un pas. Après la messe, une conférence a été donnée
Depuis le début de l’année aca- par les diacres sur le thème de la protecƟon
démique, il y a seulement deux de la vie. Ils ont alors échangé sur certains su-
Par fratriRaphaël séminaristes qui ont abandonné
volontairement leur cheminement vocaƟonnel
jets d’actualité : l’avortement,
l’homicide, l’eugénisme…
l’euthanasie,
au Grand Séminaire.
Jeudi 18 mars 2010, nous, séminaristes,
L’équipe formatrice se porte à merveille, et diocésains et religieux, de la troisième année,
les séminaristes ne cessent de prier pour les sommes allés à Gikonko chez la doctoresse Uta
Évêques et les prêtres durant ceƩe année sacer- E. DULL pour le test du VIH Sida. C’est dans le
dotale, afin qu’ils réalisent correctement et avec but de donner à l’Église des serviteurs ayant une
joie ce que le Seigneur aƩend d’eux et pour leur bonne santé que la Conférence Épiscopale du
témoignage évangélique , incisif et toujours plus Rwanda a fixé ceƩe obligaƟon. Les résultats ont
fort, dans le monde d’aujourd’hui.
été bons pour tous les 52 grands séminaristes.
Dans le cadre de la pastorale, une casseƩe au-
Jeudi 25 mars 2010, à la solennité de
diovisuelle sur le sacerdoce se prépare et des l’AnnonciaƟon, nous nous sommes rendus ,
conférences se donnent sur ce même thème. séminaristes et formateurs, à Kibeho en pèle-
rinage. Nous avons parƟcipé à une concélébra-
Le 3 mars 2010, nous avons reçu la dé- Ɵon eucharisƟque présidée par l’Abbé Antoine
légaƟon du ministère qui a en charge la gesƟon KAMBANDA, recteur du Grand Séminaire. Dans
des affaires de la communauté des pays de l’Est son homélie, le recteur a exprimé le vœu que
de l’Afrique. Ils nous ont parlé des bienfaits de ceƩe solennité soit pour nous une invitaƟon à
ceƩe communauté et nous ont demandé d’être suivre l’exemple de la Vierge Marie afin que nous
leurs avocats auprès de la populaƟon qui ignore soyons de bons témoins de l’évangile au sein de
les avantages de ceƩe organisaƟon.
la société. A tous (séminaristes, formateurs et
Jeudi 4 mars 2010, nous avons accueilli pèlerins) il a souhaité la grâce d’imiter le « OUI
Monseigneur Smaragde MBONYINTEGE, Évêque » de la Vierge Marie pour être des serviteurs
du diocèse de Kabgayi, qui était accompagné par fidèles de Dieu.
quarante et un prêtres de son diocèse. Ils ont Après la messe, le Père Eugène, Palloƫn, vice
voulu visiter le Grand séminaire saint Charles recteur du sanctuaire, nous a donné une belle
Borromée de Nyakibanda durant ceƩe année conférence sur les appariƟons de Kibeho.
sacerdotale. C’était une journée d’allégresse.
Prions le Seigneur afin qu’il se serve du
. Dimanche 7mars 2010, Les légionnaires Grand Séminaire de Nyakibanda pour former
de l’Université NaƟonale du Rwanda à Butare des prêtres dignes, et fidèles à leur mission
sont venus en visite au Grand Séminaire. Le
thème du jour était centré sur la parƟcipaƟon
de la Vierge Marie dans l’œuvre du salut.
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2 Pages 11-20

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2.1 Page 11

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Le nouveau passeport Congolais : Par P. Kakule ChrisƟan
Après mon
affectaƟon à Ngozi,
une véritable aventure
parut,
com-
je pris, avec l’accord de mon supérieur, la décision de me pour nous donner quelque
me procurer le nouveau passeport congolais. En fait, règlement de police, il fut accueilli
à entendre mes compatriotes, on se demandait si on par une grande acclamaƟon et de-
pouvait vivre sans ce document. Les « bruits » étaient manda des excuses en jurant que
nombreux et chaque citoyen ayant ce document avait ceƩe situaƟon ne se reproduirait
quelque chose à dire selon ses préférences liƩéraires. plus. Il ferma la porte de la cabine
Au mois de juillet, nous reçûmes des informaƟons sur sur ses talons et l’avion décolla.
les modalités pour l’obtenƟon dudit document. Ayant
Dans l’avion on nous servit du sucre, de la
encore mon visa d’établissement pour deux ans, cela crème, du pain, mais sans thé ni café. Cela se fit autour
ne n’inquiétait guère dans un premier temps. Mais de 15 heures. Je pensais que cela était notre goûter.
avec ma nouvelle nominaƟon au Burundi, et surtout Quelques minutes après nous vîmes une charreƩe sur
les on-dit, je finis par donner foi à la rumeur populaire. laquelle étaient déposés quelques plats bien couverts.
Ayant donc reçu la permission de mon supérieur, je pris On nous servit du riz et du poisson, avec une servieƩe,
l’avion à Goma via Kisangani pour aƩerrir à Kinshasa, un cure-dent, du sel et du piment. Au moins avec ce
la capitale du Congo. Juste avant l’embarquement, une menu on pouvait meƩre quelque chose dans son es-
situaƟon bizarre se produisit à l’aéroport internaƟonal tomac.
de Goma. Les pilotes avaient remarqué qu’il y avait des
bagages non idenƟfiés dans la soute, ce qui poussa un
Nous aƩerrîmes à Kinshasa vers 17 heures. En
des pilotes à s’adresser aux passagers en français. Il sortant de l’avion, nous vîmes des affiches souhaitant
dit : « Mesdames et messieurs, veuillez vous présenter la bienvenue aux différentes naƟons de la SADEC.
avec vos valises ».
Nous remplîmes les formalités et nous sorƢmes de
l’aéroport. A l’extérieur, nous vîmes toutes sortes de
Ce qui n’était pas facile parce qu’un bon nom- commerçants et commerçantes, vendeuses de pois-
bre de bagages était déjà dans l’appareil. Il donna son salé grillé je ne sais avec quelle huile, vendeurs de
l’ordre aux transporteurs de reƟrer ces bagages de cartes téléphones …. On se demande si on doit payer
l’appareil pour que chacun idenƟfie son bagage en toutes ces cartes. Nous vîmes encore quelques enfants
montrant son Ɵcket. Bonne idée mais difficile à meƩre ayant toutes sortes de marchandises: sauterelles, che-
en praƟque. Déjà des passagers répliquèrent, « Nous nilles, manioc, bananes, cacahouètes, cigareƩes… et
ne comprenons rien, parlez en swahili, ou en mashi, tout cela sur un peƟt carton.
ou en nande, ou dans une autre langue de la région ».
Le pilote qui connaissait un peu de lingala, opta pour
Je pris un taxi jusqu’à Masina. Le chauffeur me
ceƩe dernière, pensant que tous, nous comprenions montra ses tarifs selon les desƟnaƟons ; il me donna
ceƩe langue. Avant qu’il n’eût fini de parler, quelques ses coordonnées et gagna ma confiance. Je vis toutes
femmes répliquèrent : « CeƩe langue s’en est allée sortes de moyens de locomoƟon et voitures sur la
avec l’ancien régime ! ». Finalement il monta dans son voie carrossable. Certains bus n’avaient même pas de
poste de pilotage et nous montâmes avec nos bagages porƟères. Les passagers sont assis sur des banqueƩes
dans l’avion. Ce qui donna une mauvaise impression du en planche ; il n’y a pas de vitres, on peut entrer de
Congolais. Quelques hôtesses prirent certains bagages partout et sorƟr de partout. Je vis aussi un train, di-
11 et les déposèrent dans la soute. Lorsque le pilote réap- sons quelques containers en déplacement, les pas-

2.2 Page 12

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sagers étaient partout : au-dessus, étrangères (que d’aucuns ne tar- de l’argent de plusieurs citoyens mal
dedans, à côté et même sur la « dèrent pas à bapƟser le ministère informés. J’appris qu’une religieuse
tête » dudit train. Un nouveau code des affaires étranges). Très tôt, vers venait de confier son argent à un
de la route me surprit, on ne klax- 6 heures, je vis une file indienne de certain Patrick, mais qui au fond
onne pas, mais on s’injurie, on ne Congolais qui étaient là depuis des était un pseudonyme et que ce Pat-
montre pas la direcƟon à prendre semaines. Certains avaient perdu rick était le secrétaire parƟculier du
avec le clignotant, mais on dépasse tout espoir de retrouver leurs noms ministre des affaires étrangères !
comme on veut et on tourne où on affichés parce qu’ils ne voyaient pas Pour ma part, je me précipitai sur
veut. Arrivé à Masina, je vis mes clair dans ceƩe situaƟon. Au vrai les adresses données, je confiai
confrères et le chauffeur parƟt pour sens du terme, il y avait du tout. Je mon dossier à un homme sérieux
ses courses.
ne vis aucune personne digne, mais qui m’aida à reƟrer mon passeport
. Le lendemain, je pris la di- des malins, habillés en tenue de je trois jours plus tard.
recƟon du ministère des affaires ne sais quel ministère s’emparèrent
Fin de l’histoire
GATENGA : GARE AU COCHON!
Mercredi 31 mars 2010. Le Frère Hubert
Cependant, après cinq minutes l’homme sup-
et le Frère Pascal se rendent à Musha en voiture. plie de s’arrêter. « Je ne Ɵens plus dans ceƩe puan-
Jusqu’ici, rien de spécial. Mais ils ont avec eux un teur. D’ailleurs, que vont penser mes proches quand
passager insolite : un cochon ! Sachant que ce pas- j’arriverai avec ceƩe odeur sur mon corps et dans
sager ne resterait pas les paƩes croisées, ils l’avaient mes habits ? Je préfère prendre un taxi-bus ». Bref,
enfermé dans un sac. Évidemment le cochon n’était rentrée à Gatenga, la voiture est restée toute la nuit
pas content d’être prisonnier ; il s’est débaƩu si fort les porƟères grandes ouvertes, mais le lendemain
qu’il s’est dégagé. Le Frère Hubert étant chauffeur, la puanteur n’avait pas disparu. Il a fallu la laver à
le Frère Pascal a eu toute la peine du monde pour grandes eaux et force savon pour qu’on puisse de
empêcher que le cochon ne leur Ɵenne compagnie nouveau y prendre place.
sur le siège arrière. Mais Musha n’était pas la fin de L’histoire n’est pas encore finie. Comme ils ont roulé
leur calvaire, car là le cochon était échangé contre toutes vitres ouvertes, le Frère Hubert a aƩrapé un
un autre, un mâle, dans le but d’améliorer la race rhume carabiné. Il a dû passer les fêtes pascales au
porcine à Gatenga. Vous pouvez vous imaginer dans lit, ou presque. De mauvaises langues ont prétendu
quel « parfum » nos deux confrères ont voyagé, sa- qu’il avait aƩrapé la grippe porcine. Mais rassurez-
chant que le coffre de la « Rava » forme un tout avec vous, chers confrères, tout est rentré dans l’ordre. Le
l’habitacle. Pour essayer de diminuer tant soit peu Frère Hubert est de nouveau plein de vie.
l’odeur pesƟlenƟelle, ils étaient obligés de rouler Depuis lors, un plaisanƟn a collé sur une des vitres de
toutes vitres ouvertes. En cours de route un homme la Rava un dessin de cochon barré d’un X de couleur
leur demande un « liŌ ». Nos confrères lui disent : rouge, à l’instar du dessin d’un fusil barré : weapons
« D’accord, mais nous avons déjà un cochon dans la prohibited, traduisez : no pigs please.
voiture ». « Pas de problème » fit l’homme.
12

2.3 Page 13

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News from Namugongo of CALM and we believe that a BIG
reward awaits you in heaven. Je-
Last Ɵme, I was talking about a “enough” is.
sus Christ said, “whatsoever you
historical event that took place at
Namugongo , which was the open-
ing of the Don Bosco Chapel with
the Nuncio as the main celebrant.
Great things happen when God mix-
es with man and so we thank God
that we had yet another chance of
being visited by the Archbishop of
Kampala Archdiocese, Dr. Cyprian
Towards the end of last
year, 22 children from our centre
sat for the PLE and this year, we
got the results and 20 passed in
secondary grades with the best
having 13 points, one was in third
grade and one in the fourth grade.
We give thanks to Almighty God
do to the least of my brothers
and sisters, that you do unto me”
(Mathew. 25:40).
We managed to host the
provincial council and it was a very
good sign that we are not alone
but we have a serious backing
from the provincial and his coun-
cil. We appreciated and we call for
Kizito
more visits. We also hosted Don
Lwanga,
Bosco Bombo, for volley ball and
who
football, hosted Don Bosco Kamuli
came
for football. During these interac-
and cel-
Ɵons, one could tell how young
ebrated
people are very much interested
mass
in meeƟng their fellow
with the
young people of
children
Don Bosco com-
of Na-
muniƟes to
mugon-
share talents
go on
and other
31st January 2010, the
things. One
feastday of Don Bosco. It
of the visits
was a very happy day and he
was on Eas-
promised that he would be
ter when the
coming over to celebrate mass
children from
with the children on that day ever
Bahkita in Bombo
year. We pray that nothing comes
where brought to inter-
in between and it is made a real- who had
act with the children at CALM.
ity. However before that, the chil- this realized and all of them were It was a very nice moment for all
dren were treated to a lot of fun either placed in secondary schools the children, they played, danced
and enjoyment at the beginning of or in vocaƟonal training centres to together, showing off very many
the year when they went to Aero further their studies. We are very different skills and I am sure it was
beach in Entebbe. It was a day of appreciaƟve to all people who a very good learning opportunity
swimming, dancing, playing, and are going out of their way to offer for all the children. I call upon all
above all eaƟng. The children leŌ what they have for the children Salesians to conƟnue being there
early in the morning; they really of CALM to have a bright future for the young people, and we shall
had enough of everything, though and hope in life. Be assured of the have many more happy young
actually we can’t describe what prayers from the children and staff people around us like they were
13

2.4 Page 14

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land.
The director of CALM, Most Rev. Fr. Richard
Jozwiak is from Poland, and every year we have
a volunteer who comes from Poland and stays
with the children for a year helping them in
many fields of life. Polish people are taken as the
fathers, mothers, brothers, sisters, friends of the
children at CALM and they do a lot to ensure that
the children at CALM live a life worthy living with
all the basic needs assured. Last year (2009) 15
children went to Poland with one of the uncles
with Don Bosco.
and Fr. Richard,
and they had
Saturday April the 10th, 2010, was
the chance of
a very sad day for the community of Na-
performing
mugongo and the country of Poland. Po-
for the first
land lost the president, the first lady and
lady (now de-
very many officials in the army, in the poliƟ-
ceased) in the
cal wing, historians, in a plane crash which
presidential
took place in Russia. The most unfortunate
palace with
thing is that these people were going for
many other
the commemoraƟon of a massacre in which
children from
thousands of Polish officers were killed, 70
Poland. May we please join the people of Poland
years ago. Surprisingly, Poland lost very important of- in praying for the souls of the people who died, and
ficials when they were just about to reach the same for the people of Poland, that the good Lord may
. place! Namugongo was touched mainly because it take charge of the whole situaƟon and console them.
is in a very close relaƟonship with the people of Po- May their souls rest in peace By Joseph Wandera
UN CHANGEMENT FORCÉ DACTIVITÉS SCOLAIRES : LA GRÈVE AU BURUNDI
Sans doute avez-vous eu des échos sur ceƩe y ont même ajouté une peƟte phrase que je transcris:
malheureuse aventure de la grève au Burundi.
« Les examens se feront à la maison à cahier ouvert :
Nous entendîmes que la grève allait commenc- le bol d’haricots, promenade, téléphone… ». C’était un
er. Le préfet des études n’hésita pas à rassembler les vendredi. Le samedi, le programme s’adapta à la nou-
professeurs avec le Directeur de l’école pour élaborer le velle programmaƟon scolaire. Un peƟt travail manuel,
calendrier des examens. A la différence du premier tri- 6 heures d’études, mouvements d’acƟon catholique,
mestre, toutes les proposiƟons étaient favorables aux les répéƟƟons des différentes confessions religieuses,
professeurs. En tout cas, ils savaient que les examens mise en place des bancs pour l’examen, film et repos.
n’auraient pas lieu. Après ceƩe rencontre, l’horaire fut CeƩe programmaƟon n’était pas mise en applicaƟon
affiché sur un tableau d’affichage nouvellement mis en par les élèves. L’étude était devenue une causerie. Ils
place par un salésien. Nous vîmes le rassemblement des nous disaient : « Comment étudier sans assurance de
élèves qui regardaient l’horaire sans le copier. Certains passer les examens ». Ou encore : « On a dit que lundi
14

2.5 Page 15

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il n’y aura pas examen, alors laissez-nous tranquilles. film jusqu’à 22 heures. Une assistance faƟgante pour
Si nous échouons c’est notre affaire et si nous réus- nous autres. Le lendemain, le Directeur n’hésita pas
sissons c’est notre affaire, donnez-nous à manger et à les renvoyer chez eux avec la consigne de suivre
cela nous suffit ».
les informaƟons à la radio. Chose facile à dire, mais
Le dimanche, le directeur de l’internat difficile pour certains élèves pauvres qui ont juste le
n’accepta aucune autorisaƟon de sorƟe. Quelques minimum vital. C’est une dépense de plus pour cer-
élèves lui dirent alors : « Aujourd’hui c’est non, de- taines familles pauvres, sans compter les dépenses
main nous l’aurons toute la journée ». Le diman- occasionnées par le transport, le loyer, la nourri-
che soir, je me permis de donner un mot du soir ture…
d’encouragement. Tous m’acclamèrent en disant :
Bon gré mal gré, ils parƟrent tous ce jour-là.
«Tu es encore nouveau. Tu ne connais pas la grève au Le départ des élèves occasionnant le vol, le lende-
Burundi ». Après le mot du soir, ils vaquèrent à leurs main nous nous mîmes à déplacer les matelas pour
acƟvités ; parce que la programmaƟon prévue en ces les protéger. Les élèves ont été remplacés par les
heures était l’étude, les élèves inventèrent la leur : or- hirondelles dans les dortoirs. Une spécialité de nos
dre dans les affaires classiques, taillage des crayons, dortoirs est que nous avons des portes et fenêtres
couvrir les cahiers… A 22 heures, tous se rendirent au par lesquelles on peut passer même si elles sont fer-
dortoir. Nous éƟons déjà habitués au demi-sommeil, mées. C’est pourquoi les hirondelles ont vite trouvé
mais ce jour là, ils restèrent au lit jusqu’aux heures in- un endroit de repos. Outre les hirondelles, les taupes
diquées. Après la cloche, au lieu de se diriger vers les ont envahi notre domaine. Dès le début, nous som-
salles de classe, ils allèrent nombreux à la chapelle. mes collés à nos téléphones portables pour meƩre en
Sans uniforme, sans stylo, ils nous disaient : « Vous praƟque la décision du gouvernement. Mais jusqu’à
verrez vous-mêmes si c’est faux».
maintenant, aucune résoluƟon praƟque n’a été prise,
Le Directeur accompagné de quelques pro- et comme conséquence, on vaque à d’autres acƟvi-
fesseurs et de ses confrères se dirigea vers le lieu tés : promenade, informaƟque, sports, voyages…
du mot du maƟn. Les élèves chantèrent l’hymne na- Quant aux élèves des environs, il y a eu chez eux un
Ɵonal à pleine voix. Le Directeur s’adressa aux élèves, changement de statut. Plusieurs se perfecƟonnent
mais ces derniers connaissaient plus d’informaƟons en basket ball, d’autres en foot ball, volley ball, sans
sur la grève que quiconque. Toutes les portes étaient oublier le groupe des musiciens sans instruments qui
ouvertes pour la sorƟe. Quelques jeunes élèves me voit son jour. Ce groupe évolue au niveau de la com-
déléguèrent auprès du P Économe, pour lui dire posiƟon, du play back et de la chorégraphie.
qu’ils avaient mangé du riz le maƟn pour rien. Ici à Une dernière nouvelle de la grève, le drapeau de
Ngozi, quand il y a examen, les élèves prennent du l’école a perdu la moiƟé de son Ɵssu. Il m’est dif-
riz le maƟn. Ceci est une habitude. A 12 heures, tous ficile de dessiner le drapeau burundais si je ne re-
étaient là pour le déjeuner. Après, c’était la sorƟe. La garde que celui qui se trouve dans notre enceinte. Et
. plupart n’allaient pas loin. Ils étaient « staƟonnés » le alors, quand recommenceront les cours ? QuesƟon à
long de la grand’ route, qui un avocat à la main, un suivre. Merci et à la prochaine
autre une canne à sucré, un autre encore son télé-
phone portable, et beaucoup de bavardage. Ils regar-
Par P. Kakule ChrisƟan, sdb
daient les passants et les voitures… A 18 heures, ils
étaient au réfectoire pour le souper. Après, c’était le
15

2.6 Page 16

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Chapitre provincial 2
Par Raphaël, sdb
en praƟque les
qu’un chapitre est une célébra-
lignes d’acƟon
Lundi 12 avril a débuté à Kimihu- Ɵon et une fête. En présentant
des
cinq
rura (Kigali) le deuxième chapitre
provincial de l’AGL (Afrique des
les confrères, il a aussi défini
leurs responsabilités. L’Anglais
et le Français étaient nos langues
Grands Lacs).
de communicaƟon.
thèmes du CG
26 pendant ces
trois dernières
années.
C’est dans la joie pascale que 22
confrères capitulaires se sont
rencontrés pour célébrer cet
Le premier
représentants des
jour, les
branches
Les capitulaires ont trai-
té les grandes orientaƟons qui
événement autour du Père Ga-
briel NGENDAKURIYO, provin-
cial.
de la Famille salésienne ont
adressé aux capitulaires un mot
d’encouragement pour ceƩe
concernent la nature, le but et
l’esprit de notre mission dans
la région des Grands Lacs, afin
rencontre qui avait pour objecƟf d’en promouvoir l’adaptaƟon et
Avant le discours de définir les direcƟves et orien- l’efficacité.
d’ouverture solennelle des taƟons de nos oeuvres afin de
travaux de
Le sommet
ce chapitre,
de ceƩe ren-
nous avons
contre était
invoqué
la célébra-
l’Esprit Saint,
Ɵon eucharis-
afin qu’il
Ɵque quoƟdi-
nous assiste
enne durant
durant ces
laquelle nous
importantes
offrions à
assises.
Dieu ce temps
fort de la vie
Dans
de notre cir-
son mot
conscription
d’ouverture,
salésienne et
le Père provincial a souligné
l’importance d’un chapitre dans
la congrégaƟon salésienne et a
rester fideles à notre vocaƟon
dans l’esprit de Don Bosco.
nous lui demandions son assis-
tance.
remercié les personnes qui ont
contribué à sa préparaƟon. Il a
Chaque jour, les capitu-
laires avaient des moments de
Toutes les commissions pro-
vinciales ont eu l’occasion de
donné quelques orientaƟons en
différenciant un chapitre d’autres
moments de prière et de médi-
travailler en commission. Ils
étaient réparƟs en trois groupes
de travail afin de voir dans quelle
présenter a l’assemblée leurs
réalisaƟons et leurs perspecƟves
d’avenir.
taƟon. Il a poursuivi en précisant mesure les confrères avaient mis
Chaque maƟn un des se-
16

2.7 Page 17

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crétaires procédait à la lecture du procès- ver-
bal du jour antérieur et chaque soir, après le
souper, le bureau de coordinaƟon se réunissait
pour préparer le programme du lendemain.
Des fois, tenant compte de l’importance de
certains thèmes, l’horaire subissait des modi-
ficaƟons et cela permeƩait aux capitulaires de
broyer et de ruminer différents éléments qui
aident la Vice-Province à prospérer.
Les confrères étaient contents d’avoir
parƟcipé à ce chapitre provincial qui leur a
permis de connaître le foncƟonnement de la
province et de toutes ses oeuvres. C’était une
circonstance qui a permis aux capitulaires de
rompre la monotonie de leurs communautés
afin de définir les voies et moyens qui aideront
la province à rayonner le charisme salésien
dans notre région.
Jeudi 15 avril, le Père Provincial, après
avoir remercié tous ceux qui, de près ou
de loin, ont contribué à la réussite
de ce deuxième chapitre provin-
cial, l’a déclaré clos. Un repas
de fête fut offert aux capitu-
laires.
C’est ainsi que notre
. deuxième chapitre provincial
a été clôturé dans un climat de
joie et de fête
17

2.8 Page 18

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L’Oratoire de Gatenga
L’Oratoire de Gatenga ne cesse de vivre le ici présents. Chers jeunes, je sais que le scouƟsme
choix de notre fondateur St Jean Bosco « les jeunes tend toujours vers une finalité, vers un résultat global.
pauvres et abandonnés ». N’a-t-il pas dit lui-même Le comportement que vous affichez dans notre so-
:« J’ai promis à Dieu que ma vie jusqu’à son dernier ciété rwandaise témoigne de l’éducaƟon reçue dans
souffle sera pour les jeunes pauvres et abandonnés». ce mouvement. Le mouvement scout veut que vous
Depuis que l’année pastorale a commencé, pas soyez des hommes capables , honnêtes là où vous
mal d’ événements ont eu lieu. En date du 28/02/10 êtes, à l’école , au marché , au stade , à l’église , dans
, s’est tenu au Centre de jeunes de Gatenga une l’armée, dans les médias, dans les milieux de la culture
réunion de la pastorale des jeunes dont le frère Jean , dans les hôpitaux ,….. L’esprit qui doit vous animer,
est le coordinateur . Le comité pastoral a planifié les c’est de donner quelque chose à d’autres jeunes, de
acƟvités comme suit : « le 07/03/10 rencontre des chercher à les former à l’esprit d’équipe pour ne pas
Scouts de Kigali au Centre ; le 14/03/10 récollecƟon les perdre dans l’individualisme, car notre pays a be-
pour les groupes sporƟfs et culturels , le 21/03/10 rec- soin de bons citoyens et des bons chréƟens .Dans tout
ollecƟon pour les chorales , le 06/06/10 concert musi- groupe humain, il y a des problèmes, des difficultés ;
cal et danse moderne ; le 26/06/10 fesƟval culturel ; il est nécessaire de les surmonter et de les corriger.
du 16/07 au 18/07/10 conférence-débat sur les mala- Donnez- vous des conseils et surtout de bons conseils
dies, la sexualité reproducƟve et la foi en Christ ; le qui engagent le développement de la personne. Chers
22/08/10 concours de chants ; le 18/09/10 rencontre scouts, dans vos responsabilités, visez la promoƟon,
sporƟve à Kimihurura ; le 25/9/10 rencontre sporƟve la valorisaƟon et l’épanouissement du monde autour
à Gatenga avec Kimihurura ; le 24/10/10 ciné forum ; de vous. Ne soyez pas isolés, mais sachez que c’est
du 08/11/10 au 30/11/10 plaine des jeux et compé- dans la fréquentaƟon des autres unités, même celles
ƟƟons sporƟves dans le Centre ; le 22/11/10 Grande qui ne sont pas du Rwanda, que l’on progresse et que
messe de la clôture de l’année pastorale ( Christ Roi ) l’on s’affirme. Chers jeunes, l’âge dans lequel vous
Toutes ces acƟvités sont organisées avec des thèmes êtes maintenant, est très propice pour que chacun
différents.
se réconcilie avec Dieu et les autres ; une réconcilia-
Ɵon génératrice de jusƟce et de paix. Un scout, c’est
. Le rassemblement de tous les scouts de Kigali
quelqu’un qui a détruit le mur de la séparaƟon , de la
a permis au frère Jean Sokoni d’ adresser ceƩe parole
haine . Il est disponible à rendre service. Soyez per-
de circonstance aux jeunes scouts :
sévérants et fidèles à votre mouvement »
« Chers scouts , nous voici rassemblés ici au Centre
de jeunes de Gatenga ; ceƩe acƟvité montre un en-
Par Fr Jean Sokoni, sdb
gagement entrepris depuis longtemps par vous tous
18

2.9 Page 19

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...Will be ordained deacon
on 8th May in Nairobi
(Utume)
19

2.10 Page 20

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La communauté salésienne de Rango garde son dy- certains éléments dogmaƟques qui font parƟe de
namisme dans la propagaƟon du charisme salésien à notre foi. C’est ainsi qu’à Rango nous préparons de
travers ses acƟvités pastorales.
bons chréƟens et d’honnêtes citoyens.
Par Raphaël, sdb Un championnat de football a été
Dimanche 21 février2010, les chréƟens de
organisé au niveau de la paroisse Rango ont offert beaucoup de choses (argent et nour-
pour préparer la fête de Don Bosco. Les riture) pour les vicƟmes du tremblement de terre en
six écoles catholiques, primaires et secon- HaïƟ. C’était une réponse à l’appel lancé par l’Évêque
daires, de notre paroisse y ont pris part. du Diocèse de Butare, Monseigneur Philippe RUKAM-
La meilleure équipe et la seconde ont BA.
gagné leurs prix.
Dimanche 14 mars 2010 a eu lieu dans notre
Au niveau de notre Centre des jeunes, un con- communauté, la rencontre des prêtres (diocésains
cours a été organisé pour sƟmuler les jeunes à cher- et religieux) du doyenné élargi de Butare. C’était un
cher et à savoir quelques éléments de la vie salési- jour de joie. Monseigneur Jean Marie Vianney GA-
enne. Les dix lauréats ont reçu de beaux cartables et HIZI, Vicaire général du Diocèse de Butare prononça
chaque parƟcipant a reçu un beau stylo.
le discours au nom de l’Évêque empêché suite à son
Le 31 janvier2010, les fesƟvités ont été organ- voyage en Europe. Il insista sur l’unité de l’équipe sac-
isées dans la grande salle paroissiale après une messe erdotale du doyenné afin d’agir avec efficacité.
solennelle célébrée par le Curé.
Pendant les quatre derniers dimanches de ce
Vendredi 5 février2010, la communauté a organisé la temps de carême, les parents et parrains de baptême
fête de Don Bosco pour les élèves et les enseignants ont suivi une catéchèse spéciale pour la préparaƟon
du Centre des jeunes. Le Père Directeur a présidé la au sacrement de Baptêmes des bébés qui aura lieu le
messe. Le thème du jour fut celui-ci : « Nous voulons dimanche de Pâques, 4 avril 2010. Ils ont été préparés
voir Jésus ».
par le soussigné, qui poursuit ses études théologiques
au Grand Séminaire de Nyakibanda.
Le 17 février 2010, mercredi des cendres, les
élèves de nos six écoles catholiques de Rango ont
Prions pour la communauté salésienne de
. parƟcipé à la messe durant laquelle a eu lieu la céré- Rango-paroisse qui a le devoir de combiner deux pro-
monie de l’imposiƟon des cendres. Ce fut un mo- grammes pastoraux, celui de la province et celui du
ment opportun pour le Père Curé de leur enseigner diocèse, sans toutefois léser ni l’un ni l’autre
20

3 Pages 21-30

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3.1 Page 21

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L’ANNÉE SACERDOTALE - SAINT JEAN MARIE VIANNEY
(LE SAINT CURÉ DARS : 1786-1859)
Ouverture : L’Année Sacerdotale a été ouverte par son enfance dans la ferme de son père, durant la péri-
le Pape Benoît XVI le 19 ode troublée de la RévoluƟon française.
Juin2009, Solennité du Sacré 1806 : Jean Marie Vianney a 20 ans accomplis ; ayant
Cœur de Jésus, à l’occasion manifesté son vif désir de devenir prêtre, il commence
des 150 ans de la naissance sa formaƟon auprès de l’Abbé Belley, au presbytère
au ciel du Curé d’Ars. A ceƩe d’Ecully.
occasion, le Pape a proclamé
Saint Jean Marie Vianney « Patron de tous les prêtres
du monde » ; jusqu’alors, il n’était que « Patron de tous
les Curés ».
13 août 1815 : Après une formaƟon longue et sou-
vent difficile, Jean Marie Vianney est ordonné prêtre
à Grenoble ; il est alors nommé vicaire à Ecully, et c’est
de là qu’il sera envoyé comme Curé d’Ars : « il n’y a pas
Le but de l’Année Sacerdotale était de « faire percevoir beaucoup d’amour de Dieu dans ceƩe Paroisse, vous
de plus en plus l’importance du rôle et de la mission du l’y meƩrez », lui dit son Evêque en l’y envoyant.
prêtre dans l’Eglise et dans la société contemporaine,
comme aussi la nécessité d’accroître la formaƟon per-
manente des prêtres et celles des séminaristes ».
Son message : Jean Marie Vianney, homme de prière
; « Je vous aime, ô mon Dieu, et mon seul désir est de
vous aimer jusqu’au dernier soupir de ma vie », disait-
Thème et objecƟf : « FIDELITE DU CHRIST, FIDELITE il à Jésus HosƟe. De longs moments devant le Taber-
DU PRETRE » ; l’Année Sacerdotale est lancée afin nacle, une véritable inƟmité avec Dieu, un abandon to-
de favoriser « la tension nécessaire des prêtres vers tal à la volonté de Dieu, un visage transfiguré…, autant
la perfecƟon spirituelle dont dépend par-dessus tout d’éléments qui touchaient ceux qui le rencontraient et
l’efficacité de leur ministère » ; autrement dit, ceƩe laissaient percevoir la profondeur de sa vie de prière
Année Sacerdotale veut contribuer à promouvoir un et de son union constante à Dieu.
engagement de renouveau intérieur de tous les prêtres
Quelques unes de ses paroles pourraient encore illus-
afin de rendre plus incisif et plus vigoureux leur témoi-
trer ce message :
gnage évangélique dans le monde d’aujourd’hui.
-On n’a pas besoin de tant parler pour bien prier ; on
Vie et ministère du Saint Curé d’Ars, son message et
sait que le bon Dieu est là dans le Tabernacle, on lui
quelques unes de ses paroles :
ouvre son cœur, on se complaît en sa présence ; c’est
8 mai 1786 : Jean Marie Vianney naît à Dardilly, près de la meilleur prière celle-là.
Lyon en France. Il est le 4ème de 6 enfants ; il passera
21

3.2 Page 22

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- Le bon Dieu sait d’avance qu’après vous être confes- - Le Saint Curé d’Ars avait pour l’Immaculée Concep-
sé, vous pécherez de nouveau, et cependant, Il vous Ɵon de la très sainte Vierge Marie une très vive dévo-
pardonne.
Ɵon ; en 1836, il avait consacré sa paroisse à Marie
. - Un bon pasteur, un pasteur selon le cœur de Dieu, conçue sans péché ; aussi a-t-il accueilli avec tant de
c’est là le plus grand trésor que le bon Dieu puisse ac- joie et de foi la définiƟon dogmaƟque de 1854 « Ma-
corder à une paroisse, et un des plus précieux dons rie est l’Immaculée ConcepƟon »
de la miséricorde divine.
- Mon Dieu, accorde-moi la conversion de ma Propos recueillis par P. Kabadugaritse Joseph,sdb
paroisse ; je consens à souffrir ce que vous voulez,
tout le temps de ma vie.
Q盽Øç›Ý փÙʽ›Ý —ç PƒÖ› B›Äʱã XVI ½ÊÙÝØç’®½
—ÊÄă®ã „ ½’E¦½®Ý› çě ƒÄĝ› ݃‘›Ù—Êヽ› :
- Le Saint Curé d’Ars enseignait surtout ses parois-
siens par le témoignage de sa vie. A son exemple,
les fidèles apprenaient à prier, s’arrêtant volon-
Ɵers devant le Tabernacle pour faire une visite à
Jésus-EucharisƟe.
- Par ses longues permanences à l’Eglise devant
le Tabernacle, il fit en sorte que les fidèles com-
mencent à l’imiter, s’y rendant pour rendre vis-
ite à Jésus, et qu’ils soient en même temps sûrs
d’y trouver leur curé disponible pour l’écoute et
le pardon. Par la suite, la foule croissante des pé-
nitents qui venaient de la France enƟère le reƟnt
au confessionnal jusqu’à seize heures par jour. Ars
était devenu le grand hôpital des âmes.
- Le Saint Curé d’Ars sut aussi habiter tout le ter-
ritoire de sa paroisse : il rendait visite de manière
systémaƟque à tous les malades et aux familles.
22