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@TEMEDIA
Mensuel d´informations
de la Province ATE Notre Dame D’Afrique
9 ième année
Sommaire
Edito
01
CG 26 Nouvelle Pentecôte
Actualité
02
Lettre du Père Guillermo Basañes
L’ATE en marche
Cameroun—Yaoundé, Théologat 03
Kondengui
Ce que nous faisons à la prison
Centrafrique—Galabadja
06
Pâques des jeunes
Tournoi de l’amitié
Damala
07
CHORADO : 1ère Edition!
Congo—St Charles Lwanga
08
La pause pascale à Brazzaville
Gabon—Oyem
10
Les Anciens de Don Bosco
d’Oyem: C’est parti!
Guinée-Equatoriale
11
Ensemble, vers la fête de Pâques
Tchad—Sarh
12
Premier Forum National des Jeunes
Togo—Lomé
13
« Je vous donnerai une force…
Et vous serez mes témoins »
Journée des vocations:
Appel et confiance
Histoire de l’ATE
14
Aux origines de l’ATE, Sindara.
Première période 1964-1977
Culture
15
Daniele Mitterrand. Présence et souvenirs
Retraite à Edéa
Divers
16...
Chers confrères:
Je suis revenu dans la Province, après le temps dédié à la
récupération de ma santé et au Chapitre Général.
J’ai apprécié votre préoccupation pour ma santé dégradée
dernièrement par deux calculs. Ils étaient la cause de difficultés
rénales et d’infections. Je suis rentré en bonne santé, plein de
force, et je crois que, surmontées las causes du mal, ma santé sera
comme elle était habituellement. Je vous remercie de l’intérêt mani-
festé dans vos lettres et votre accompagnement dans la prière.
Le Chapitre a été un événement pentecostal dans la vie de
la Congrégation. Les miracles ne sont pas dans le texte, mais dans
les cœurs bien disposés à se réviser, à changer et à agir.
C’est un Chapitre Général où nous avons expérimenté l’universalité
de la Congrégation. Le groupe des confrères asiatiques est consis-
tant : indiens, vietnamiens, philippins, coréens, birmans…De même
les groupes provenant de l’Amérique centrale et du Sud. .L’Europe
diminue numériquement, et en même temps la présence des
confrères africains augmente (11 au total)
Cette réalité universelle des visages et couleurs se manifeste en
même temps dans des sensibilités culturelles, dans la façon d’envi-
sager la mission et la réalité des jeunes. La Congrégation réalise un
travail remarquable dans le monde entier.
Le CG 26 a voulu relancer notre engagement d’être salé-
sien et religieux authentique dans le quotidien et dans la mission :
-Une connaissance, l’amour et l’imitation de Don Bosco
dans le monde actuel
-Une identification plus radicale dans le suivi de Jésus
jusqu’à la sainteté.
-Un cœur généreux dans le travail, et orienté vers l’évan-
gélisation des plus pauvres.
-Une vie de service engagée dans la pauvreté évangélique
avec un amour authentique,
-Un appel à transmettre le charisme salésien, à joindre
d’autres forces qui travaillent pour les jeunes.
-Une préoccupation pour susciter des vocations, pour an-
noncer le Royaume parmi les jeunes pauvres.
-L’orientation de notre action locale et provinciale là où les
jeunes ont besoin de nous.
(SUITE DE L’EDITO EN PAGE 17)
1

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Actualité
Elu nouveau Conseiller pour l’Afrique et Madagascar, durant le C G 26, le Père Guillermo Luis Basañes
adresse aux confrères salésiens sa première circulaire.
Direzione Generale Opere Don Bosco
Via della Pisana, 1111 – 00163 Roma
Le conseiller pour la Région Afrique-Madagascar
Région, 08 / 1
Aux confrères de la Région Afrique-Madagascar
Luanda , 24 Avril 2008
Très chers confrères,
Une salutation affectueuse à chacun, en mon nom personnel et de manière particulière au nom du Rec-
teur Majeur. Cela fait pratiquement un mois que le CG26 me choisissait comme Conseiller Régional pour la
Région Afrique-Madagascar. Je saisis cette occasion pour vous exprimer ma reconnaissance pour les innombra-
bles signes de fraternité manifestés à mon égard et pour les abondantes prières offertes à mes intentions et pour
cette nouvelle mission. Je vous en remercie et j’espère que ces prières ne cesseront pas, spécialement dans les
communautés de formation de notre Région.
Cela me touche de penser à notre très vaste continent et surtout à l’immense moisson de jeunes et d’en-
fants que la Divine Providence nous confie dans la Région. Mais je suis plein de confiance et de joie en pensant
que je pourrai trouver dans chaque pays et dans chaque Province, des maisons et des confrères qui seront mes
maisons et mes confrères ; comme justement Jésus nous le promet (Mt 19, 29). Et les statistiques indiquent au-
jourd’hui : 1.364 confrères et 179 maisons.
J’ai commencé par ceux qui étaient plus près: le jour de la clôture du Chapitre, je retrouvais à l’UPS
plus de quarante salésiens et salésiennes de l’Afrique-Madagascar se trouvant à Rome. Ce fut un moment signi-
ficatif de famille qu’il voulurent organiser d’eux-mêmes.
Je désire ardemment pouvoir vous retrouver tous bientôt et partager avec vous les richesses de la forte
expérience du CG26 que nous venons de vivre. En ces jours, vos Provinciaux et Délégués au CG26 commen-
cent déjà à transmettre et à communiquer directement dans chaque Province et dans les maisons cet événement
capitulaire, événement que le Recteur Majeur appelle événement de Pentecôte.
J’espère pouvoir vous confirmer bientôt le calendrier de ma première visite à toute la Région, à com-
mencer à partir de fin juin 2008 – après nos travaux dans le Conseil Général – jusqu’au mois de novembre. À
partir de Rome je voudrais aussi, ensemble avec d’autres Conseillers, visiter les présences salésiennes du Nord
de l’Afrique, à savoir Maroc et Tunisie.
On prépare déjà le programme des rencontres de nos commissions régionales. Nous prévoyons la pré-
sence de Conseillers du nouveau Conseil Général. Ainsi, dans la Commission de Pastorale des Jeunes (Dakar,
26 au 30 septembre) sera présent le Conseiller pour la Pastorale des Jeunes, le P. Fabio Attard; dans la Commis-
sion de Formation (Nairobi, 21 au 26 de octobre), le P. Francesco Cereda. Cette dernière Commission compte
déjà sur un nouveau coordinateur : le Supérieur d’AGL, P. Gabriel Nguendakuriyo, qui fut choisi par les Pro-
vinciaux de la Région pour ce service. Ces rencontres des Commissions seront sans doute des moments très
stratégiques pour notre vie et notre mission régionales dans ce sexennat 2008-2014 qui débute.
Dans la rencontre de la CIVAM (Nairobi, 30 octobre au 2 novembre) nous centrerons notre attention sur
le projet d’animation et de gouvernement du Recteur Majeur et de son Conseil pour le sexennat, et son applica-
tion dans notre Région. Pour ce motif les Délégués à cette CIVAM 2008 devront être des confrères ayant une
connaissance suffisante de la réalité de leur Province.
Je conclue en vous rappelant que nous sommes à un mois de la solennité de Marie Auxiliatrice. C’est à
Elle que nous nous confions, c’est à sa protection que je vous confie.
En Don Bosco, très reconnaissant,
P. GUILLERMO LUIS BASAÑES
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1.3 Page 3

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L’ATE en marche...
Cameroun—St Augustin
Dans le dernier numéro de l’ATE média,
nous avons présenté la prison d’une manière ponc-
tuelle. Nous voulons parler un peu de notre pasto-
rale à la prison de Kondengui. Depuis deux ans, la
communauté saint Augustin a pensé élargir son
champ pastoral. Avant nous, plusieurs congréga-
tions et instituts religieux collaboraient, chacun sui-
vant son charisme. Ils sont actifs dans plusieurs
quartiers de la prison. Nous croyons que notre pré-
sence chez les mineurs spécialement est salutaire.
Ce quartier malgré la présence de plusieurs reli-
gieux catholiques ou protestants, était assez délais-
sé.
Aujourd’hui, les vrais adorateurs adorent le
vrai Dieu en Esprit et en Vérité. Qu’est- ce que nous
faisons au juste à la prison ? Nous sommes chez les
mineurs, d’abord pour la catéchèse, l’écoute et l’é-
change d’expériences diverses.
Outre cela, nous travaillons pour établir une
relation jadis défectueuse entre parents et enfants
détenus. C’est un des domaines les plus difficiles.
Deux cas à remarquer : il est des enfants qui sont
emprisonnés sans que les parents le sachent et d’au-
tres dont les parents en sont vraiment conscients.
Dans le premier cas, nous faisons l’effort d’informer
les parents et dans le deuxième cas, nous cherchons
la réconciliation vraie. Notre difficulté reste la ren-
contre avec les parents. Certains préfèrent parler au
téléphone, et rien de plus. Jusqu’à la veille des sa-
crements de leurs enfants, nous n’avons pas eu la
chance de les rencontrer. Nous étions- nous-mêmes,
catéchistes, accompagnateurs et des parents. Heu-
reusement qu’on sait trouver les parrains sur place
dans la prison même.
Parce que les mineurs, comme tout adoles-
cent, sont caractériellement difficiles, parfois incor-
rigibles et apparemment irrécupérables... Notre pré-
sence est comme la rencontre de Jésus avec la sama-
ritaine ou de Pierre et Jean avec l’impotent de nais-
sance (cfr Jn. 4. Act. 3, 1-10). Tous les anciens que
nous avons rencontrés travaillant dans la prison
nous ont demandé de tenter notre chance avec les
mineurs. Comme s’ils rêvaient depuis longtemps la
présence salésienne ! Nous, confiants dans le Sei-
gneur et comme paraphrasant le Christ à la samari-
taine: « Croyez nous, les vrais adorateurs rencontre-
ront Dieu, non chez les mineurs, mais dans les mi-
neurs » (cfr. Jn 4, 21).
Comment les enfants se retrouvent ils à la
prison ? Généralement ce sont des enfants de qua-
torze ans et plus. Qu’ont-ils fait ? Les causes sont
multiples ; le vol, vol aggravé, viol, vagabondage
surtout nocturne, complicité de vol… les autres
c’est à cause de l’émigration, du Nord vers le centre
3

1.4 Page 4

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Cameroun—St Augustin
Cameroun (les Nanga Boko). Ils sont les plus nom-
breux. N’ayant personne à Yaoundé sauf la rue, ils
se livrent à des pratiques indésirables qui par après
les conduisent à la prison. Ce sont ceux- là que la
police ramasse. La rafle se passe surtout au mo-
ment de grandes fêtes comme Noël, nouvel an et
certaines fêtes nationales.
Un autre travail que nous faisons, consiste à
entrer en contact avec les avocats des enfants. Sur-
tout lorsqu’il se trouve que tel ou tel dossier est blo-
qué par faute de moyen financier. Là nous interve-
nons en essayant de faire notre mieux.
Nous faisons l’effort d’établir un contact avec les
autres jeunes de l’extérieur, par exemple avec des
groupes d’action catholique et des associations d’
adultes. A ceux là, nous parlons d’abord de la pri-
son, puis nous les invitons à passer une journée d’a-
mitié avec les enfants détenus. Quelles sont les dé-
marches dans ce cas ? Il faut avoir la liste, la faire
signer chez le Régisseur de la prison moyennant une
lettre de demande que nous écrivons nous- mêmes.
Nous leur demandons de se munir chacun de
leur carte d’identité. Pour ceux qui en manquent,
nous expliquons clairement leur cas chez le Régis-
seur. Les échanges entre les groupes de l’extérieur
et les enfants détenus, ont contribué beaucoup à la
revalorisation de la personne de ces enfants, à la
prise de résolution pour un changement radical.
Sans changement pas de salut (Cf. Am 5, 4- 7).
Nous sommes aussi attentifs à la créativité, à la
science, à la culture des enfants. Certains sont vrai-
ment très doués, ils produisent des articles ou des
réflexions. Nous essayons de les aider à publier, ou
à mettre leurs articles à la portée du public.
Tout cela est possible parce qu’il règne vrai-
ment un climat de confiance et d’amour avec les
autorités pénitentiaires, les responsables de la po-
lice comme de la communauté catholique et entre
les enfants et nous.
Sans oublier bien sûr la forte confiance que
nous nous faisons entre nous, comme salésiens et
notre souci de bien travailler ensemble.
Léon MUSAAS, sdb
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Centrafrique—Galabadja
Dans le week-end qui a suivi la fête de Pâques,
les jeunes de la paroisse Saint Jean de Galabadja se sont
retrouvés pour célébrer à leur manière et entre eux, la
résurrection du Christ. Ce rassemblement juvénile se
fera autour du thème : « Jeunes, Christ est ressuscité,
recevez sa paix et soyez ses témoins ! ».
Arrivés dans la soirée du samedi 29 juin vers 18
heures, les jeunes de la paroisse ont écouté le mot d’ou-
verture que leur a adressé le Frère Eynem Maguérgue.
L’installation faite dans les bâtiments de notre école pri-
maire paroissiale, les délégués de chacun des groupes
représentés, passeront tour à tour pour présenter leur
mouvement ou leur fraternité. Après avoir soupé, une
vidéoconférence sera lancée sur le thème du bonheur.
C’est le film « Pursuit of Happiness » (Poursuite du Bon-
heur) de Will Smith qui étayera plus l’argumentaire in-
troductif du présentateur.
Le dimanche 30 à partir de 06 h 30, la réflexion
commencera avec la causerie que donnera le Frère Paul.
Pour une pareille occasion, il n’y aura rien de mieux que
le Message du Pape Benoît XVI à l’endroit des jeunes
chrétiens du monde, pour faire l’objet d’une réflexion
approfondie. Avec les jeunes de la Paroisse saint Jean de
Galabadja, qui ne feront pas le déplacement de Sidney en
juillet prochain pour célébrer autour du Pape la XXIIIème
Journée Mondiale de la Jeunesse (J.M.J. – 2008), un
commentaire suivi d’un carrefour, creuseront les huit
axes du message du Saint Père. Le questionnaire soumis
à la réflexion des groupes, insistera davantage sur l’enga-
gement concret au sein de la Paroisse et dans la vie chré-
tienne de chacun. Cette causerie qui sera interrompue de
temps en temps par des animations diverses, séparée du
travail en carrefour par le petit déjeuner, et enfin séparée
de la mise en commun par le déjeuner de midi, dévoilera
le profond désir des jeunes de trouver leur place et de
marquer leur présence dans la communauté paroissiale.
Une forte pluie nous empêchera de livrer le match de
football programmé, même si certains fanatiques n’hési-
teront pas à entrer sous la pluie pour courir après le bal-
lon rond. Tout s’achèvera avec la messe de 17 h, célébra-
tion eucharistique au cours de laquelle un représentant
des jeunes de la paroisse lira les clauses de la Pâques des
jeunes.
Nzoni matanga ti Pâques ti a maséka ! Joyeuse
Pâques des jeunes !
Paul II Clark TEGUE, sdb
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1.6 Page 6

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Centrafrique—Galabadja
Nous avons organisé pendant le mois de mars,
au Centre de jeunes Don Bosco de Saint Jean de Ga-
labadja, le tournoi de l’Amitié.
Dans la journée du 28 février, le nombre des
équipes est arrêté avec en liste 12 équipes. Une ré-
union a lieu ce même jour avec la participation de tous
les capitaines, pour situer les modalités de ce tournoi.
Selon le règlement, il est à souligner que les matchs se
jouent chaque samedi et dimanche dans la matinée à
partir de 9h 30 et 15h 00 dans l’après-midi. Au vue de
la petitesse du terrain de football, l’effectif sur le ter-
rain est limité à 8 joueurs.
Ce tournoi se déroule en 4 phases, à savoir :
les éliminatoires, les quart de finale, les demi-finales
et la finale ; avec l’accompagnement de 10 anima-
teurs, de 5 arbitres, de 3 personnes qui assurent la so-
norisation et de 2 commissaires de matchs, sans ou-
blier les 2 frères salésiens qui nous assistent. À 15h
00, le coup d’envoi de ce championnat prévu pour le
02 mars 2008 a été effectif avec la présence des 2
équipes sur le terrain à savoir : St Dominique SAVIO
et les JEFFAS de St Jean. Ce match s’achève sur le
score de 1 but partout sous le regard de tous les spec-
tateurs venus des différents coins de notre localité.
Après le 1er tour de ce tournoi, 8 équipes sont
qualifiées pour les quart de finale. Le 2ème tour a connu
son 1er coup de sifflet le 23 mars pour finir le 24 mars.
Concernant la demi-finale, le coup d’envoi a eu lieu le
28 avec la participation des équipes qualifiées. Finale-
ment, les 2 équipes qui seront en finale sont l’AS de
BOYMADJA et l’équipe Jeunesse Sport.
Il est aussi à signaler la mésaventure qui s’est
produite lors de cette demi-finale : un joueur de l’é-
quipe Paris Galabadja V, qui est même le capitaine de
cette équipe, s’est fracturé le bras droit en voulant
faire de l’acrobatie. Dieu merci, l’équipe salésienne de
Don Bosco de St Jean est là par sa présence pour régu-
lariser l’état de ce jeune.
La finale programmée pour le 06 avril 2008,
n’a pas eu lieu, compte tenu d’un phénomène naturel,
la pluie qui s’est abattue toute la journée. C’est dans
l’après-midi du 12 avril 2008 à 15h 30 que ce match a
été joué. Elle s’est finalisée par la victoire de l’équipe
Jeunesse Sport par les tirs aux buts avec le score de 4
buts contre 2. Le trophée est remis ce même jour à 18h
00 par le Père salésien Dominique avec la participa-
tion des 2 frères salésiens et des animateurs. Une pe-
tite cérémonie pour la fin de ce tournoi est faite le di-
manche 13 avril 2008 en présence de tous les anima-
teurs.
Ce qui nous paraît important dans ce tournoi,
c’est ce temps d’amitié qui a regroupé plus de 200 jeu-
nes de différentes localités. Notre Centre de jeunes qui
depuis plus d’un an a perdu sa flamme, se voit à nou-
veau prendre un élan pour jaillir. Nous espérons que
par ce tournoi, notre Centre retrouvera sa chaleur et
son dynamisme.
Jean Ford KENONDJE
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1.7 Page 7

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Centrafrique—Damala
Nonobstant la saison pluvieuse qui semble
parfois nous mettre en difficulté en ce qui
concerne la réalisation de certaines activités, on
trouve quand même des moments propices pour
émoustiller nos jeunes . Le samedi 5 Avril 2008,
le Centre de jeunes Don Bosco de Damala a orga-
nisé en son sein un concours de danse intitulé
« Chorado ». Au départ, nombreux sont les jeu-
nes qui ne comprennent pas trop bien ce que le
mot veut exprimer. Alors, la question se résume
comme suit : Qu’est-ce que Chorado ? Chorado
veut tout simplement dire, Chorégraphie des ado-
lescents.
Comme cela se fait dans tous les centres
éducatifs salésiens, l’important n’est pas d’organi-
ser les activités pour mettre les jeunes dans une
ambiance merveilleuse, mais le mieux est de
toujours laisser un message qui reste indélébile en
eux et non l’ambiance de l’activité qui n’est qu’é-
phémère. Pour cette année le thème de Chorado
était le suivant : « Qu’est-ce que le sida ? »
Pour mieux transmettre notre message sur
ce thème nous avons fait appel à un organisme
intitulé « PSI : Population, Service, Internatio-
nal ». Cet organisme se donne corps et âme sur la
sensibilisation contre le VIH dans la ville de Ban-
gui. Dans cet organisme on trouve des docteurs et
d’autres personnes bien formées pour informer
nos jeunes concernant le VIH. C’était quasiment
14 heures quand nous avons enclenché notre
journée. Les cris de joie fusaient de partout, et le
centre se remplissait peu à peu de jeunes. Il y a eu
au total au moins la présence de 450 jeunes qui
sont venus de tous les arrondissements de Bangui.
La joie était si grande que les jeunes nous
ont adjuré d’organiser une seconde édition l’année
prochaine. Cette activité nous a aussi permis de
faire connaître davantage Don Bosco dans notre
quartier et dans toute la ville de Bangui à travers
la radio Centrafrique. Nous avons mis un terme à
cette activité vers 19h 45 sous une pluie très vio-
lente. Nous rendons grâces à Dieu pour la réus-
site de cette activité et nous encourageons aussi
ceux qui veulent organiser ce genre d’activités à
ne pas hésiter, car la musique et le sport sont deux
grandes activités qui nous permettent aujourd’hui
de rassembler les jeunes, pour les écouter et leur
parler.
Nadège YASSIBINGUI, Animatrice
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1.8 Page 8

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Congo—St Charles Lwanga
La pause pascale au sein de l’oeuvre sa-
lésienne de Saint Charles Lwanga de Brazza-
ville ne fut qu’une confirmation du
« changement d’activités » toujours préconisé
dans le jargon salésien en lieu et place des va-
cances. Cette pause s’est caractérisée par plu-
sieurs activités culturelles et socio caritatives.
Nous citerons le séminaire d’initiation en infor-
matique sur le traitement de texte, organisé par
le Centre des jeunes pour ses collaborateurs im- vront un cachet particulier le samedi 05 Avril
médiats, les animateurs, qui durera deux semai- 2008 avec la messe des jeunes et des enfants
nes. Le souci était de répondre à l’un des objec- dans notre paroisse. Ce fut l’un des souhaits de
tifs du PEPS du Centre des jeunes et ainsi per- la pastorale des jeunes de Saint Charles lors de
mettre à nos animateurs d’être en phase avec les l’élaboration de leur PEPS d’avoir une messe
évolutions des nouvelles technologies. Ce sémi- mensuelle pour les enfants et les jeunes. Cette
naire était animé par Miatouka-Ntama Teddy messe a un accent spécial, car elle marque la
Fabrice
clôture de l’année du cardinal Emile Biayenda,
Cette initiative est suivie par la descente le premier Cardinal du Congo Brazzaville, as-
des catéchumènes de notre paroisse entouré par sassiné en 1977. Cette célébration qui a vu la
leurs catéchistes l’abbé Christophe et Ya Japhet participation de tous les groupements de jeunes
dans les quartiers desservis par la paroisse pour de la paroisse, a été animée par la chorale des
apporter la joie de Pâques aux malades et parta- animateurs plus connus sous le nom des amis de
ger avec ces derniers les fruits de leurs efforts la joie. Le célébrant, P. Jean Pierre MUHIMA,
de carême. Cet exercice dura deux jours et plus
de quatre vingt domiciles ont été visités. Cet
apostolat se termina avec une grande satisfac-
tion des catéchumènes et des malades visités,
car d’aucuns ne cachent pas leur joie de décou-
vrir et de vivre l’espérance, la paix, la recon-
naissance et le partage qui peuvent exister en
des personnes malades et âgées.
Les activités de la pause pascale rece-
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1.9 Page 9

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Congo—St Charles Lwanga
aumônier des jeunes, reviendra sur les vertus Biayenda et qui l’a conduit à la mort comme, ce
que le cardinal laisse aux jeunes en héritage. fut le cas pour son maître, le Christ qui a aimé
Le dimanche 06 Avril 2008 a lieu au jusqu’à l’extrême et en est mort et qui, pour
stade Félix Eboué une messe pontificale prési- cette raison est vivant. Nous sommes convain-
dée par Mgr Louis Portella Mbuyu évêque de cus que le Cardinal aussi est vivant, car il a été
Kinkala et président de la C.E.C (Conférence jusqu’au bout. La même invitation sera lancée à
Episcopale du Congo). Il est accompagné par l’assistance, car nous serons et resterons vivants
ses pairs dans l’épiscopat, par plus de 80 prêtres dans la mesure où nous aussi, nous aimerons de
et 16 diacres. Cette célébration a un double as- manière authentique. Mgr exhorte l’assistance
pect : elle marque la clôture de la 36e assemblée des fidèles présents à voir en la figure du cardi-
plénière ordinaire des évêques du Congo sur le nal, qui a donné sa vie pour les siens, un appel à
thème : « Le prêtre dans la société et l’Eglise au un dépassement de soi et à s’accepter les uns les
Congo » et la clôture de l’année sainte consa- autres que l’on soit du Sud ou du Nord, de l’Est
crée au cardinal Emile Biayenda, en souvenir de ou de l’Ouest : tous nous sommes Congolais. La
son martyre. Celle-ci a été précédée par une vie et l’œuvre de notre cardinal doivent être une
neuvaine de prière organisée dans tous les dio- interpellation pour nous. Qu’avons-nous fils de
cèses du pays et accompagnée par une série de notre Pays ? Sommes nous fiers d’être Congo-
manifestations liturgiques et culturelles.
lais ? Le Cardinal nous a donné un message et
Dès le début de la célébration eucharisti- sa fécondité la plus crédible et visible sera la
que, l’assemblée est gratifiée de trois allocu- conversion du peuple Congolais.
tions : la première de l’ordinaire du lieu qui ac-
L’Eucharistie s’achève avec la lecture de
cueille l’assistance et situe le contexte de la cé- quelques communiqués, parmi lesquels la publi-
lébration ; la seconde est la conclusion de l’as- cation des noms des nouveaux recteurs des deux
semblée des évêques délivrée par le S.G de la grands séminaires et le 125e anniversaire d’é-
dite assemblée; et la troisième est du Nonce vangélisation du Congo, qui aura lieu en Sep-
Apostolique qui fait part d’une correspondance tembre prochain.
de Sa Sainteté Benoît XVI à l’occasion de l’évè-
nement.
Christophe TCHAWA, sdb
Dans son homélie en trois langues
(Français, Lingala et Kituba), le célébrant, s’ap-
puyant sur les textes du jour, revient sur les ver-
tus du Christ qu’a incarné le bon Cardinal Emile
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1.10 Page 10

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Gabon—Oyem
Le samedi 16 février 2008 s’est tenue à Li-
breville, la première réunion des Anciens de Don
Bosco d’Oyem présents à Libreville.
Cette réunion était modérée par Moïse
MEYO M’OBIANG, initiateur de ladite rencontre et
ancien coordinateur du Centre Don Bosco d’Oyem.
Un seul point était inscrit à l’ordre du jour: la
création de l’Association des Anciens de Don Bosco
d’Oyem. Le modérateur a d’abord remercié les uns
et les autres pour avoir répondu présents à l’invita-
tion qui leur a été adressée. Il a ensuite demandé à
chaque membre de bien vouloir se présenter en dé-
clinant son nom, prénom et la période de son pas-
sage chez les Salésiens. C’est dans l’ambiance des
retrouvailles que les anciens présents à cette réunion
se sont livrés à cet exercice.
Après la phase des procédures de bienséan-
ces et de civilités, le tour est revenu à l’examen du
point inscrit à l’ordre du jour. A ce sujet, le modéra-
teur n’a pas manqué de souligner que l’idée date de
2004 et vise comme toutes les autres associations
des anciens et selon les statuts de la Confédération
Mondiale des Anciens de Don Bosco à « conserver,
approfondir et appliquer les principes de l’éducation
reçue ; traduire ces valeurs dans la vie familiale,
professionnelle et socio-politique ; contribuer à la
création d’une société plus juste ; programmer des
activités de formation permanente ; réserver aux
jeunes des occasions particulières de rencontres ;
promouvoir les valeurs de la dignité de la famille ;
aider les jeunes à prendre place dans le monde du
travail et de la culture ; renforcer la communion ac-
tive avec toute la Famille salésienne. Aussi, nous a-
t-il rappelé que c’est dans ce cadre que devraient
s’inscrire toutes les activités que nous aurons à or-
ganiser.
Pour finir, il a été proposé de mettre en place
un bureau pour bien asseoir la structure. Ce bureau
est composé de six membres à savoir : deux coordi-
nateurs : Kenneth Lionel ABA et Moïse MEYO
M’OBIANG ; deux secrétaires : Christelle
NSTAME OBIANG et Martin Evrard NDOUMBE-
NENI ; deux trésoriers : Emeline MENGUE M’O-
BIANG et Jaurès MBOURY NZUE.
C’est à l’unanimité que nous nous sommes
convenus de la tenue d’une réunion chaque dernier
samedi du mois et d’un taux de cotisation mensuelle
de mille francs CFA (1000 FCFA) pour la caisse de
soutien aux membres. Sur ce, la prochaine réunion a
été programmée pour le samedi 29 Mars 2008 au
même endroit et à la même heure.
La réunion qui a commencé le 16/02/2008 à
14h 30 a rassemblé 23 anciens et la séance a été le-
vée à 18h 00 après une collation de retrouvailles.
Christelle NTSAME
« Je vais assez bien, malgré la chaleur. Je pense que ça va aussi chez vous.
Malgré mes temps bien occupés, j’ai fait de mon mieux pour vous adresser ce signe
de vie. Rien de particulier, sinon que nous sommes dans les préparatifs du Forum national
qui aura lieu ici à Sarh. Du 9 au 14 avril, 1500 jeunes de tous les diocèses de Sarh, ainsi que
leurs accompagnateurs seront ici et notre Centre de Jeunes est retenu comme le lieu d’hé-
bergement en plus des autres lieux. Merci et à la prochaine. »
10

2 Pages 11-20

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2.1 Page 11

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Guinée-Equatoriale—Malabo
Le samedi 1er mars de l´année en cours, la vé à la méditation personnelle a été remplacé par
famille religieuse de Malabo s´est réunie à l´adoration au Saint Sacrement, question d´offrir
la « Casade Oración » des Missionnaires Verbum sans attendre, et en direct, toutes nos résolutions au
Dei pour une journée de prière, de réflexion et de Seigneur. La célébration eucharistique présidée par
méditation. L´objectif de cette journée était d´aider notre confrère Paco, est l´acte qui a mis fin à tous
les religieux que nous sommes à nous préparer di- ces grands moments de réflexion, de méditation et
gnement aux fêtes pascales qui s´approchent.
intériorisation.
De cette façon, tout a débuté par la prière
Et tout comme le dit le refrain espagnol :
des Laudes que la communauté qui nous accueillait « después de la misa, la mesa », cette journée de
a pris soin de bien préparer. Ensuite s´en est suivie prière, de réflexion et de méditation s´est achevée
la présentation du thème qui nous réunissait : par un repas fraternel auquel ont contribué tous les
« Voyez la générosité de notre Seigneur Jésus- participants. C´est ainsi qu´a pris fin le second ras-
Christ ». Ce dernier a été présenté par Sœur Jesu- semblement le plus important de tous les religieux
sa, missionnaire Verbum Dei.
et religieuses de l´île de Bioko.
Pour introduire son propos, elle a commencé
par nous lire le message de Carême de sa Sainteté
Benoît XVI, duquel elle s´est amplement inspirée
pour préparer notre journée de réflexion et de médi-
Les « Saltimbanquis »
et « Jesucristo Superstar ».
tation.
La semaine sainte, à Elá Nguema, a été mar-
Mettant en relief l´invitation que nous fait le quée par la présentation de la pièce théâtrale, « Je-
saint Père à accorder un soin spécial à l´aumône, la sucristo Superstar ». Cette œuvre a été préparée
Sœur Jesusa nous a dirigé la question sui- par la troupe théâtrale « Los Saltimbanquis »
vante : « Comment pratiquer l´aumône en tant que mise sur pied par notre confrère José Miguel Prieto.
religieux ? ». Le Christ, a-t-elle remarqué, s´offre
Afin de vivre avec intensité la semaine
continuellement sur l´autel pour nous ; de la même sainte, la pièce de théâtre « Jesucristo Superstar »
façon, nous devons, nous aussi, nous offrir à nos a été présentée trois fois de suite à divers publics.
frères. Mais de quelle manière ?
Mais ces trois représentations n´ont pas pu assouvir
Quelques lignes nous ont été indiquées : en la soif de spectacle des différents spectateurs.
faisant parler le Christ à travers et par notre pré-
Toutefois, à travers la mise en scène et
sence dans l´Église ; en étant un don « gratuit » pour l´illumination prévue à cet effet, les différents parti-
nos communautés, et enfin, en accomplissant avec cipants sont parvenus à vivre et à suivre musicale-
générosité et joie notre mission, tout en en faisant ment, le récit de la Passion, Mort et Résurrection de
une offrande continuelle et toujours renouvelée.
notre Seigneur.
Après l´exposition du thème, le temps réser-
Emile MEFOUDE, sdb
11

2.2 Page 12

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Tchad—Sarh
Du 9 au 14 avril 2008, s’est tenu à
Sarh le premier Forum National des Jeunes
de tous les diocèses du Tchad. Etaient pré-
sents à Sarh 1500 jeunes (garçons et filles) et
quelques 200 accompagnateurs (religieux, re-
ligieuses, abbés, laïcs engagés). Cette ren-
contre a été une occasion pour ces jeunes
chrétiens de professer une fois de plus leur foi
chrétienne de façon solennelle en présence de
tous les Evêques du Tchad qui ont accepté de
laisser leurs multiples occupations pour rester
auprès de ces délégués de chaque diocèse et
paroisse, car comme le soulignait saint Jean
Bosco : « Il faut parfois être jeune avec les
jeunes… »
Le centre de jeunes Don Bosco de Sarh
a été retenu comme un des sites d’héberge-
ment pour ce premier Forum National des
Jeunes de tous les diocèses du Tchad. C’est
ainsi que la plupart des jeunes qui ont fait ce
déplacement au nom de leurs frères et sœurs
ont trouvé bon accueil dans ce dit centre.
L’assistance salésienne pendant ces
moments a été bien renforcée puisque tous
les salésiens de Sarh, les animateurs du centre
de jeunes Don Bosco de Sarh et le Père Phi-
lippe Rossignol, directeur de la communauté
salésienne de N’djamena, venu à Sarh pour la
première fois, étaient là jour et nuit pour
causer, discuter, échanger et partager leurs
expériences avec ces jeunes. L’hymne du Fo-
rum National des Jeunes a été composé et mis
en exécution par P. Ignace Fouda, sdb, choi-
si avant ce Forum National des Jeunes
par ses frères dans le sacerdoce comme res-
ponsable du service « loisir et animation ».
A la fin de ce premier Forum National
des Jeunes de tous les diocèses du Tchad, les
jeunes ont pris plusieurs résolutions dont cel-
les de combattre le SIDA, de faire sortir le
Tchad du « démon » de la guerre. Ils ont de-
mandé à leurs bergers de penser au second
F.N.J pour les années à venir.
A cause du Forum National des Jeunes
(FNJ) de tous les diocèses du Tchad, qui a eu lieu
du 9 au 14 Avril 2008 à Sarh, la journée mondiale
pour les vocations qui devait être célébrée le diman-
che 13 Avril de cette année a subi un report.
C’est ainsi que le dimanche 20 Avril 2008,
tous les jeunes, garçons et filles des quatre paroisses
de la ville de Sarh se sont retrouvés au grand sémi-
naire saint Luc de Sarh pour prier, chanter, remer-
cier le Seigneur pour ses bienfaits. Certains reli-
gieux, religieuses, abbés de Sarh ont rehaussé de
leurs présences cette manifestation.
Tout à commencé à 8h 00 avec une prière
et la présentation de la lettre du Pape Benoît XVI,
sur la journée mondiale pour les vocations, par
l’Abbé Grégoire, recteur du grand séminaire saint
Luc. A suivi la célébration de la messe présidée par
Monseigneur VANDAME, ex. Archevêque
de N’Djamena et parrain spirituel du dît séminaire.
Retenons qu’au cours de la messe, en parlant des
vocations, Monseigneur VANDAME a précisé
que Dieu appelle tous les hommes sans distinction,
Il utilise les hommes malgré leurs faiblesses pour
conduire leurs frères et sœurs, annoncer sa Bonne
Nouvelle. C’est de cette même manière, que Jésus a
appelé des hommes pécheurs à sa suite : les pre-
miers apôtres n’étaient pas des saints. Mais il leur a
fait confiance, car il n’était pas venu appeler des
saints ; mais des pécheurs. Les religieux, les reli-
gieuses, les jeunes des groupes de vocations qui es-
sayent de voir si souvent leurs erreurs et leurs fautes
et qui risquent de se décourager dans leur marche à
la suite du Christ, doivent savoir que ce qui compte
aux yeux du Seigneur n’est pas le fait de se pencher
chaque fois du côté de ses manquements, de ses in-
capacités, mais le plus important est de rester dispo-
nibles à l’appel de Jésus.
Après le repas de midi, partagé ensemble
avec ces jeunes des différentes groupes de recher-
ches, la parole a été donnée aux religieux, religieu-
ses… de présenter leurs familles religieuses. La so-
ciété de Saint François de Sales a été présentée par
le confrère Régis Stève BESSAFI, qui a conduit la
délégation des jeunes du groupe de recherche de la
Paroisse salésienne saint Joseph de Kassaï.
Régis BESSAFI, sdb
12

2.3 Page 13

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De l’étranger...
TOGO : Gbodjomé—Noviciat
Chaque année, les jeunes du diocèse d’Ané- vous serez mes témoins ».
ho, diocèse dans lequel se situe notre noviciat, se
réunissent autour de l’Evêque, immédiatement après Le mariage, « prison »
les célébrations de Pâques. Cette année, cette ren- ou rayonnement d’amour
contre s’est tenue du 28 au 29 mars 2008 à la Pa-
L’autre thème vient du diocèse, élaboré dans
roisse « Saints Martyrs de l’Ouganda » de Kpémé à le cadre de la préparation des jeunes vers le sacre-
une trentaine de kilomètres de Lomé, au bord de ment de mariage : « Noblesse du sacrement de ma-
l’océan atlantique. Il est à noter que cette rencontre riage … » Le but visé est de briser le mystère en-
a pris une connotation particulière car c’était pour tretenu autour du mariage chrétien catholique, mys-
les jeunes l’occasion de rencontrer de façon beau- tère qui freine les jeunes à faire un pas… Car, aux
coup plus manifeste l’évêque d’Aného nouvelle- dires des différents conférenciers qui se sont succé-
ment nommé. C’est donc à Kpémé que près de 2000 dés sur le podium, il n’est pas rare d’entendre chez
jeunes venus des quatre coins du diocèse se sont ré- les jeunes que le mariage catholique est une prison
unis. Pour le compte de la Paroisse saint Mathieu de ou est réservé aux personnes ayant déjà vécu une
Gbodjomé tenue par les Salésiens, une délégation de bonne partie de leur vie ; faisant ainsi de ce sacre-
24 jeunes a été envoyée à cette manifestation sous la ment une simple formalité pour être en règle avec
direction du stagiaire salésien et de quelques novi- l’Eglise. Les différentes conférences se sont tenues
ces.
dans un climat détendu, tournant parfois en un jeu
A Kpémé, tous les Jeunes du diocèse étaient de questions-réponses. Elles ont été à vrai dire des
conviés.
espaces où les jeunes ont exposé les grands problè-
mes de leur temps… Chômage, dépravation des
La marche de la Croix des Jeunes
mœurs, incompréhension, conflits de générations…
Le 28 mars à 17 heures tout commence par Les deux catéchèses de l’évêque, prononcées le ven-
une grande marche dans la ville avec au devant de la dredi et le samedi sont aussi allées dans ce sens.
foule en liesse, la Croix des Journées Diocésaines de D’un ton à la fois paternel et juvénile, Monseigneur
la Jeunesse. Cette croix a parcouru en une année Isaac Jogues Gaglo a fustigé sans y aller par quatre
toutes les paroisses du diocèse selon la coutume. chemins, certains agissements des jeunes de notre
Monseigneur Isaac Jogues, qui pour la première fois temps… « Soignez surtout votre habillement, car
rencontre la jeunesse de son diocèse comme évêque, c’est par l’aspect extérieur qu’on vous juge à pre-
va pouvoir implanter cette croix dans l’enceinte mière vue… Le reste ne vient qu’après … »
même de la mission catholique aux environs de 19
Après un repas de fête pris ensemble le sa-
heures. Cette marche a été une vraie démonstration medi à midi, les Journées Diocésaines de la Jeu-
de force d’une jeunesse prête à prendre en mains les nesse de cette année 2008 se sont clôturées ce 29
grands défis du monde actuel.
mars à 18 heures après la messe présidée par l’évê-
Les deux thèmes retenus pour cette manifes- que entouré d’une trentaine de Prêtres. Rendez-vous
tation sont présentés. L’un vient de Rome prévu a été pris pour avril 2009.
dans le cadre des JMJ qui se tiendront l’été prochain
Patrick MPAMA, sdb
en Australie : « Je vous donnerai une force… Et
13

2.4 Page 14

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Histoire de l’ATE
( SUITE et FIN DE « SINDARA »)
Comme le veut Don Bosco, Sindara aura
aussi formé de « vrais chrétiens et d’honnêtes ci-
toyens » Plusieurs vont occuper de hauts rangs dans
la Fonction Publique, l’Armée et les Entreprises de
la place. Certains auront acquis des talents de
grands musiciens.
Dans l’annuaire chrétien du Gabon, Sindara
restera une pépinière de vocations. Des grains se-
coués de l’Épi « Notre Dame des Trois Épis », et
tombés en terre auront porté du fruit et un fruit qui
demeure.
Après ce bilan, ce serait ingrat de ne pas
mentionner les pionniers de cette œuvre de voca-
tions. Chronologiquement, on peut noter:
De 1964 à 1965, le P. François Laigo est le
premier directeur salésien de l’œuvre
Avec lui, se trouve le P. Joseph Brillon, mais
il ne peut s’acclimater, et doit rentrer en France dès
la fin de la première année scolaire. Signalons au
passage la présence de Monsieur Jean Marie Bar-
dou, Volontaire du Progrès, en poste avant l’arrivée
des salésiens. Il quittera en 1965.
De 1965 à 1971, le P. Marcel Nihouarn
devient le deuxième directeur salésien
Avec lui, se trouvent :
De 1965 à 1966, le P. François Laigo, M.
Olivier Guillou, Abbé Laurent Bloyet et Basile Mvé
comme postulant.
De 1966 à 1967, le P. François Laigo, Paul
Ebome comme postulant. Le Frère Georges Hart-
man, spiritain, est chargé de la menuiserie. Les Ab-
bés François Brière et Paul Mouillez auraient dû
aussi faire partie de l’équipe, mais à la rentrée sco-
laire, ils sont envoyés au collège Bessieux et au petit
séminaire El Poverello de Mouila comme coopé-
rants .
De 1967 à 1968, le P. François Laigo qui
désormais donne beaucoup plus de son temps à la
paroisse. Le P. Michel Lutte, belge, Paul Ebome,
postulant.
De 1968 à 1969, le P. Lutte et les Abbés
Noël Calvarin et Basile Mvé, deuxième salésien de-
puis 1967. En 1969, un troisième gabonais devient
salésien à Dormans, Paul Ebome.
De 1969 à 1970, les P. Henri Caniou, Pierre
Chopin, l’Abbé Yves Bernard, comme Volontaire
du Progrès.
De 1971 à 1977, le P. Henri Caniou de-
vient le troisième directeur
Avec lui, se trouvent :
De 1971 à 1972, le P. Chopin, et l’Abbé
Yves Bernard
De 1972 à 1973, le P.Chopin, Jean Pierre
Dutel, coadjuteur, au titre de volontaire du Progrès
et un autre jeune au même titre, Jean Hafner.
De 1973 à 1974, le P. Chopin, Jean Pierre
Dutel, Jean Hafner ainsi que deux autres volontaires
du Progrès, Marc et Raymond. Ce dernier était spiri-
tain.
De 1974 à 1975, le P.Chopin, l’Abbé Fabien
Lijot, Jean Pierre Dutel, Jean Hafner et Raphaël
Martinez qui va construire à Sindara village, la cha-
pelle St Raphaël.
De 1975 à 1976, le P. Chopin, Joseph Ocha-
ba, Raphaël Martinez, Jean Pierre Dutel, Jean Haf-
ner. De 1976 à 1977, le P. Chopin, Joseph Ochaba.
De 1977 à 1979, le P. Paul Ebome est le
quatrième directeur
Avec lui se trouvent :
De 1977 à 1978, le P. Ochaba, les abbés Fa-
bien Lijot et André Ndiomo. Alain Lagosse, coopé-
rant séminariste.
De 1978 à 1979, le P. André Volant, les ab-
bés Lijot et Ndiomo. Michel Mayimou, professeur
laïc béninois.
N.B. Il n’est pas compté comme pionnier,
mais il faut savoir qu’un salésien repose dans le ci-
metière catholique de Sindara. Il s’agit de Michel
Sagez, mort hydrocuté dans les chutes de la Samba,
en amont de la Ngounié. Michel était jeune confrère
en coopération au séminaire de Loango à Pointe
Noire. Il était venu passer quelques jours de va-
cances. Mais le Seigneur a fait Sa volonté. On au-
rait voulu rapatrier sa dépouille en France, mais
ses parents ont insisté pour que Michel repose en
terre de mission.
Paul EBOME, sdb
14

2.5 Page 15

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Culture
Ce 2 avril 2008, l’Institut des Relations Interna-
tionales du Cameroun (IRIC), a vu son grand amphi-
théâtre se remplir de tous ses étudiants. Mme Danielle
Mitterand est venue leur dire son engagement humani-
taire, ses combats pour l’eau, pour l’éducation. La
présidente de la fondation « France-Libertés » leur a
présenté son dernier livre.
« Je lis beaucoup. Je ne me sens pas diplo-
mate. J’écoute des témoignages ». L’ex-première
dame de France parle à son auditoire avec simplicité.
Lorsqu’elle lance : « J’ai un défaut, c’est mes 83
ans ! », un tonnerre d’applaudissements l’invite à
continuer son exposé.
Un monde de guerres
En substance, elle déclare : « Nous vivons dans
un monde qui arrive à une échéance. Il y a des guerres
partout. La guerre de l’eau pourrait être une des plus
graves. Il faut faire la guerre à la pauvreté, au chô-
mage. On en connaît les causes. Qu’est ce qu’on at-
tend ? On voit des gens très riches, et d’autres très
pauvres. Mais qu’est-ce que la richesse ? Je suis allé
dans des régions très pauvres. J’y ai vu des gens heu-
reux. Ils avaient peu, mais partageaient tout. Je me
suis demandé : « Et si nous commencions ce processus
du partage ! Nous aurions une autre idée de la ri-
chesse ! »
Quelqu’un pose une question : « Comment est
née votre Fondation France-Libertés ? » « C’est en
dialoguant avec François, mon mari, Président de la
République. Il était préoccupé. « Il faudrait, disait-il,
imaginer un contre-pouvoir. Un équilibre en face de
tout pouvoir est nécessaire. Le pouvoir politique ne
peut pas tout faire. C’est important ! » Et c’est là qu’il
m’a suggéré de créer une association humanitaire. Ce
regard sur les besoins des personnes permet de préci-
ser des orientations politiques. Il était persuadé qu’il
faut garder le souci de l’homme. Nous avons alors
commencé la Fondation. Elle a maintenant 25 ans.
Elle nous a permis d’agir et de réfléchir. Elle a évolué
avec le temps. Nous avons multiplié de petites initiati-
ves. A leur échelle, elles ont changé le monde ! Et el-
les ont donné des idées aux politiques.»
Voix des sans voix
Mme Pauline Biyong, directrice du journal « La
Cité » lui demande : « Vous arrivez dans un pays où
nous sommes dans un moment crucial. Que nous
conseillez-vous pour négocier ce passage entre des
jeunes qui se voient sans espoir et une classe diri-
geante qui semble loin de leurs préoccupations ? Com-
ment voir les choses d’une autre façon ? ». Mme Da-
nielle esquisse une réponse en insistant : « Durant 14
ans, j’ai parlé pour ceux qui étaient sans voix. »
« Et le Tibet ? » lance un auditeur. « Je vous ai
parlé de notre lutte pour l’eau. Nous travaillons pour
que tous aient l’eau indispensable à la vie de tout
homme. Or, regardez la carte. C’est sur les plateaux du
Tibet que se trouvent toutes les sources des grands
fleuves qui arrosent la Chine. Il faut de la confiance
entre les peuples. »
De grandes amitiés spirituelles
Elle évoque son amitié constante avec
le Dalaï Lama. Puis, lorsque je lui rappelle ses liens
avec Sœur Emmanuelle, l’amie des « petits chiffon-
niers du Caire » : « Oui, je me souviens très bien !
Sœur Emmanuelle avec qui j’avais beaucoup partagé,
m’avait signalé le renouvellement de ses vœux reli-
gieux qu’elle ferait au Caire un matin lors d’une messe
à 7h 00. Je lui avais dit : « J’y serai ! » Ce jour-là, je
devais me trouver à l’Elysée pour midi. François y
recevait un Chef d’Etat. Je suis allé au Caire. J’ai as-
sisté à la messe avec Sœur Emmanuelle à 7h 00. J’ai
pris ensuite le petit déjeuner avec la communauté. Puis
l’avion m’a ramené à Paris. A midi, j’étais avec Fran-
çois pour accueillir notre hôte. C’est un de mes meil-
leurs souvenirs ! »
Jean Baptiste BERAUD, sdb
15

2.6 Page 16

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Spiritualité...
Du lundi 24 au dimanche 30 mars 2008, le
Père Alphonse Owoudou nous a prêché la retraite. Im-
pressions.
S’appuyant sur ses recherches en psy-
chologie, et sur le Doctorat qu’il prépare, le
Père Alphonse, Professeur à Lomé, nous a fait
profiter de ses observations toujours précises et
précieuses sur les adolescents et les jeunes de
notre temps. Comme Don Bosco, il écoute
beaucoup, il aime dialoguer. Il invite à parler.
Chaque jeune fille, chaque garçon est digne
d’être accueilli. « Le Royaume est déjà parmi
vous », n’est pas seulement un mot de la Bible.
C’est la réalité la plus intime de chaque per-
sonne. Alphonse fourmille d’exemples et de
témoignages. Sa lecture de la Parole de Dieu
prend un nouveau relief au prisme de ses ap-
profondissements intellectuels et de sa proxi-
mité spirituelle en Son Seigneur.
Les scientifiques psychologues les plus
avancés de notre époque sont toujours revisités
par ce Pasteur de Jeunes, avec un regard bien-
veillant. Et tel qui à première lecture pourrait
paraître si loin de toute évangélisation, surgit
soudain sous cette nouvelle réflexion comme
un éclairage lumineux pour les nouveaux
fronts de la mission. Aimer notre temps, esti-
mer les femmes et les hommes d’aujourd’hui!
Il est agréable de percevoir ces signes authenti-
ques de la présence de Don Bosco sur cette
terre d’Afrique, dont on connaît encore si peu
tout ce qu’elle a à donner au monde.
HUMBLE
CHANSONNETTE
de RECONNAISSANCE
Sur l’air
« Il y a longtemps que je t’aime… »
Chacun aura compris, les allusions des
couplets sont à retrouver dans les textes soi-
gneusement établis par le prédicateur
« St Luc, disait Alphonse en subs-
tance, c’est tous ceux qui sont perdus, la bre-
bis, la drachme, le fils. ». Alphonse les re-
cherche toujours. Ce sont « les plus loin. »
Venant de loin, sur les routes anciennes,
Le fils prodigue enfin est retrouvé.
« Satellisons » sur nouvelles antennes,
Et n’oublie pas qu’il puisse se doucher.
« St Luc, disait aussi Alphonse, c’est
les Samaritains »
Entrait en fête la famille africaine,
De Samarie, ils venaient transformés.
« Portons du vin à la Samaritaine ,
Comme à Cana, son eau fait la clarté. »
« Lorsque j’étais à Port-Gentil, je sou-
haitais faire des études de Communication.
Ensuite, orienté sur les Sciences de l’Educa-
tion, j’ai choisi la Psychologie. Je ne regrette
pas cette obéissance. » Heureuse obéissance
bénéfique pour nous tous !
Constructivistes, avec nos postmodernes,
Va-t-on vraiment chercher à discerner ?
Former standard « Europ’ Terre africaine ?»
A Don Bosco, il vaut mieux retourner.
Constitutions ! O rois de nostalgie !
Adolescents, comme des sans papiers !
« Cherchez recettes en la psychologie »,
C’est des miracles, si c’est bien appliqué.
Le Fondateur avait fait un grand rêve :
Le Coadjuteur, type « désencombré » !
CG 26 le joli songe achève :
Au Grand Conseil, ose le faire entrer !
Merci, Alphonse, pour ta vie salésienne,
Pain et travail, paradis assuré,
Chez Don Bosco, ta bell’ terre africaine
Est toujours prête à se renouveler.
Samaritains, Saint Luc, Samaritaine,
Regardons bien le soleil se lever.
Christ est présent en Famille africaine,
Et Notre Dame vient pour l’accompagner.
Jean Baptiste BERAUD, sdb
16

2.7 Page 17

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Divers
Ils nous ont
précédés...
Le Père André Ndiomo
Heureux de lire les articles du Père Paul
Ebome sur Sindara, le Père nous adresse quel-
ques précisions. Nous communiquons son texte
au Père Paul Ebome, et vous livrons ici les ré-
actions du Père André. Il est possible que d’au-
tres lecteurs aient d’autres détails historiques à
nous apporter. Ainsi s’enrichit le patrimoine
historique de notre jeune ATE. Merci à André
pour son courrier.
JBB
« Tout d'abord un grand merci pour l'Ateme-
dia Je viens de le lire avec beaucoup d'intérêt
( ndlr. l’article sur Sindara ) et de nostalgie:
histoire oblige ! Mais j'y ai perçu quelques peti-
tes erreurs. Je viens apporter un rectificatif et
ajouter quelques précisions.
Les prénoms des abbés Mounanga et Ma-
kita étaient respectivement Aloys et Jean-
Claude.
D'autre part, il y a eu d'autres prêtres ca-
merounais… Ce sont Assoumou Tobie et Abes-
so Casimir. Le premier était promotionnaire de
Mgr Madega. Casimir est prêtre comme To-
bie dans le diocèse d'Ebolowa -Kribi. Il faut
ajouter à cette liste des abbés, mon demi-frère
Apollinaire Onanena, actuellement en France.
En cherchant, on pourrait en trouver d'autres.
Encore une fois, merci… à la communauté Pro-
vinciale ! »
Père André Ndiomo,
Ebolowa, 11 avril 2008
Le Père Morand Wirth
« Encore une fois bravo pour ce numéro plein
de vie et de jeunesse! »
Père Morand WIRTH, UPS,
Rome, 13 avril 2008
Alphonse MAKO
Lundi 21 avril 2008, à Bangui, Mr. MAKO
Alphonse s’en est allé vers la maison du Père.
Il était le papa de notre confrère coadjuteur
Michel MAKO qui travaille actuellement dans la
communauté de Pointe-Noire.
Mr Alphonse était malade depuis un certain
temps. Dans le courant de l'année, notre confrère s’est
rendu au pays assister son papa lorsque la situation
s’aggravait.
Au nom du Provincial, nous présentons tou-
tes nos condoléances au confrère et à toute sa famille.
Nous invitons les communautés de la Vice–
Province ATE à avoir une intention de prière particu-
lière pour notre papa Alphonse MAKO, au cours des
célébrations eucharistiques.
Miguel Angel NGUEMA, sdb
————————————————————
Suite et Fin de L’EDITORIAL
Le CG 26 a réfléchi aussi sur certaines struc-
tures et certaines tâches. Celle du Vicaire Général,
chargé en même temps de la Famille Salésienne de-
vra être aidée avec une coordination plus soignée de
tous les Délégués mondiaux. Les trois dicastères de
la mission (Pastorale des Jeunes, Communication et
Missions) doivent aussi travailler en synergie plus
visible entre eux et avec les régionaux.
Tout cela n’est pas une grande nouveauté si
nous contemplons Don Bosco et si nous méditons
attentivement nos Constitutions. Le CG 26 fait un
choix de qualité. Nous ne devons pas nous perdre
dans la vie superficielle, dans ce qui n’est pas la vie
religieuse ou ce qui n’est pas générosité dans la mis-
sion évangélisatrice selon le système préventif. Nous
devons être ce que Dieu nous a appelé à être, et ré-
pondre à cet appel, qui nous confie la mission la plus
aimée de Dieu, les jeunes et les pauvres.
En attendant les documents du Chapitre,
nous pouvons profiter des documents que nous
avons reçus, les discours du Recteur Majeur et du
Pape pour la lecture en commun, personnelle ou
pour le partage communautaire.
Mes salutations.
José Antonio Vega Diez
17

2.8 Page 18

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Divers
09– P. OLAVERRI Miguel Angel
10- P. PHAM VAN HUU Joseph
15– L. AGBETIAFAN Pierre Claver
18– S. MPASSI Ludovic
20– P. GANGOSO José
27– S. BIYOGUE Virgile
ESSINDI Martial
29– BETSEM Fabrice
31– L. MAKO Michel
@temedia
Salésiens de Don Bosco
Maison Provinciale
B.P. 1607,Yaoundé—Cameroun
Directeur de publication
P. José Antonio VEGA
Administration
P. José María SABE
Délégué à la communication
P. Jean-Baptiste BERAUD
Rédacteur en chef
André Young ELA ENAM
Rédaction
P. Miguel Angel NGUEMA
Jésus Benoît BADJI
Florent Papin NGOUMBETI
Le 29 mars 2008, Antoine Musenga, Président de la Fédé-
ration de la République Démocratique du Congo annonce à la Fé-
dération mondiale des Anciens Elèves de Don Bosco, le décès du
Révérend Père Oscar KILUFYA, membre du Bureau Fédéral repré-
sentant les Anciens Elèves de Don Bosco, Salésien Prêtre, décès
survenu en Afrique du Sud le samedi 29 mars 2008. Des confrères
et d’autres membres de la Famille salésienne qui l’ont connu reçoi-
vent avec tristesse cette nouvelle. Quelques jours plus tard, le Père
Vincent prend part aux obsèques. Il nous livre ses impressions.
C'est samedi dans la nuit que j'ai appris le décès du Père Os-
car Kilufya KAashiwa, sdb et directeur à Imara (AFC) survenu en
Afrique du Sud. C'est ainsi que j'ai anticipé les vacances.
Mercredi 2 avril 2008 je me suis rendu à Kinshasa. Bon
accueil chez les confrères de Kingabwa. Le jeudi, avec le Père Paul
Maliani,sdb, j'ai l'avion pour Lubumbashi. Aussitôt, nous nous som-
mes inclinés sur la dépouille exposée en la chapelle d'Imara. La
veillée était bien organisée. Plusieurs groupes se sont succédés pour
l'animation.
Le matin, la dépouille a été transférée à la cathédrale. A mi-
di, la célébration eucharistique présidée par S.E. Mgr Floribert
SONGASONGA, archevêque de Lubumbashi, assisté de S.E. Mgr
Gaston RUVEZI, évêque de Sakania Kipushi et de plus de cent prê-
tres. Une assistance nombreuse. Et présence des autorités adminis-
tratives, politiques (gouverneur, vice gouverneur, secrétaire de l'As-
semblée provinciale, maire de L'shi...). Une célébration émouvante.
L'abbé Evariste MAFUTA, grand ami du Père Oscar a fait l'homé-
lie.
Les mots de circonstances ont été prononcés. Tous se sont
attelés à la figure du Père. Il a vécu dans la simplicité. Son sourire
est inoubliable: accueillant, tolérant, généreux, sympa, réconciliant,
pacifique ... Bref, la plupart avoue avoir vu, rencontré un véritable
fils de Don Bosco. Beaucoup de gens l'ont pleuré et le pleurent en-
core et le pleureront toujours. Le protocole a dû interrompre le dé-
pôt des gerbes de fleurs, tellement il y en avait. Un long cortège
s'est ébranlé vers le cimetière de la Kafubu (à plus ou moins 15 km
de la ville).
Jamais on a vu tant de monde pour un enterrement. Ce cor-
tège a suscité bien de questions à son passage. Jamais on a vu un tel
enterrement. Pour moi, Oscar est plus qu'un confrère: un ami, un
frère. Nous avons passé de bons moments ensemble: à Imara, à Sa-
kania, à Kinshasa. Il reste à jamais gravé dans ma mémoire.
" Maître Oscar, Petit, Webo, Mwaice... tu pars sans partir.
Tu nous précèdes dans ce Royaume de paix, de joie et de bonheur
éternel. Tu partages la Pâque avec le Christ: - Comment rendrai
grâce au Seigneur... J'élèverai la coupe du salut - repose en paix".
Vincent MUNSHYA, sdb
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