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@TEMEDIA
Mensuel d´informations
de la Province ATE Notre Dame D’Afrique
9ième année
Sommaire
En route vers le noviciat
2
Gabon: St Jean Bosco à Oyem
3
Cameroun
5
Prison de Kondengui:
Une mère accouche de 15 fils
Centrafrique
7
Centre de jeunes au petit trot
Tchad
8
Témoignage
Combats à Ndjaména
Tchad
9
Pâques 2008 à Ndjaména
ACARSIE 2008:
11
Les sourires reviennent !
Histoire de l’ATE
12
Sindara: 2ème période
Anniversaires
14
C’est sans doute la première fois que « atemedia »
ouvre ses colonnes à un enfant qui a vécu la guerre et qui en
parle. Le jeune salésien Rigobert a eu l’idée de se faire plus
proche de lui en le faisant parler.
Au moment même où se préparait le CG 26, et où les
capitulaires allaient affronter les questions clés de l’apostolat
d’aujourd’hui, la guerre n’était pas seulement dans les jour-
naux et autres médias à N’Djamena. Elle était bel et bien
dans la rue, avec les enfants et les jeunes qui s’y trouvent,
eux vers qui chaque jour la Famille salésienne se sent spé-
cialement envoyée. Ce jour-là, l’enfant recevait une balle, et
le séminariste salésien était rapidement à ses côtés. Leur
témoignage à tous deux reste cette fois consigné en direct
sur nos propres « Actes des Apôtres ».
Des « nouveaux fronts » surgis de quelle violence ?
Les « nouveaux fronts » recherchés et analysés par le
CG 26 sont déjà sous nos yeux réalité. Il faut écouter le mes-
sage de ce jeune garçon qui nous raconte par ses paroles et
ses photos ce qui se passe « en vrai », dans cette zone que le
monde entier ne connaît aujourd’hui que par quelques noms
sur une carte de l’Afrique : « Tchad, Soudan, Darfour… »
L’enfant porte un autre regard sur ces événements : « J’ai
entendu un coup de fusil,…je me suis rendu compte que j’é-
tais atteint. Je suis tombé sur la natte…Le sang coulait. Je
n’avais pas ressenti tout de suite la blessure de la main mais
celle du ventre. Mes petits frères commençaient à pleurer.
Les parents…m’ont conduit à l’hôpital le plus proche. Il n’y
avait pas de véhicule pour nous transporter. Finalement, un
monsieur charitable nous a conduits sur sa moto. Nous
avons été dans plusieurs hôpitaux…sous les coups des tirs
des armes à feu… Nous n’avons pas trouvé de soins parce
qu’il n’y avait personne… » L’enfant termine en demandant
d’arrêter les guerres.
1

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L’ATE en marche...
Le Christ Ressuscité et les problèmes de nos socié-
tés
Le mercredi 26 mars 2008, l’Eglise qui est à
Douala « prie pour les victimes des émeutes de fé-
vrier », écrit l’Effort camerounais, bimensuel de la
Conférence Episcopale Nationale. Ce jour- là, la ca-
thédrale Sts Pierre et Paul se remplit pour l’immense
foule des parents et des amis. Le nouvel Archevêque
Coadjuteur de Douala, Mgr Samuel Kléda, prononce
l’homélie : « Nous offrons ce sacrifice eucharistique
pour toutes les personnes…tuées lors de la grève ac-
compagnée des manifestations du 23 au 28 février
2008 dans notre pays… Devant la gravité des tristes
événements… qui ont laissé derrière eux tant de
morts…, il sied de demander au Christ Ressuscité de
nous accorder un esprit de sagesse et de discernement,
un esprit de service afin que les problèmes socio-
politiques qui sont à l’origine de ces manifestations
puissent trouver des solutions adéquates, et que ces
manifestations ne se reproduisent plus jamais… »
Comme l’enfant, l’Archevêque dénonce les
causes de nos difficultés. Comme lui, il termine en
demandant d’arrêter les vraies violences, celles qui
tuent. Et si tous nous osions parler ainsi ?
Jean Baptiste BERAUD, sdb
Cameroun - ATE
C’est aux environs de 21h00 qu’a eu lieu la pre-
mière rencontre qui consistait en une prise de contact
avec les encadreurs, Les Pères Miguel Angel, Ar-
mando, Jean Baptiste Nguyen, JM Sabe, et les préno-
vices eux-mêmes.
Nous primes la direction de Kribi le 16 en matinée.
En soirée de cette journée commence la mini-retraite
animée par le Père Miguel Angel sur le
thème : « Suivre Jésus-Christ sur les pas de Don Bos-
co ». Les jours suivants se déroulent dans une am-
biance de méditation, de réflexion et d’intériorisation,
jusqu'au mercredi. Au soir de ce mercredi après les
rencontres individuelles avec le Père Miguel Angel, la
soirée récréative initialement prévue a été reportée à
cause de la coupure d’électricité dans tout Kribi. Le
même soir nous accueillons avec joie le Père Maître
Joseph Elegbédé qui à son tour rencontre individuelle-
ment chaque prénovice dans la matinée. Dans la soi-
rée, il nous fait une brève présentation du Noviciat.
Le Père Anaclet ouvre la partie Formation de
cette session avec le thème : « Parcours de la forma-
tion Salésienne, objectifs et critères de chaque étape,
situation et défis en ATE ». Les jours suivants sont
marqués par les thèmes : « Le Discernement Vocation-
nel », « Saint François de Sales , Don Bosco », « Le
Salésien Coadjuteur », « Les éléments caractéristiques
de la pastorale Salésienne des jeunes, cadre et réfé-
rence ». Ces derniers thèmes sont animés par les Pères
Miguel Angel, Jean Baptiste Beraud , Anaclet, Frère
Roger Auvinet et Sœur Monique de la Congrégation
des Xavières .Tous les après midi de la phase de for-
mation sont marqués par le travail manuel, le net-
toyage des locaux, la détente en plage. Le mardi 26
Février, veille du départ, un Match de Foot Ball op-
pose les prénovices résidant au Cameroun et les for-
mateurs du même pays contre ceux de l’extérieur du
Cameroun, soit Oyem et N’Djaména. La victoire de
l’Equipe résidente au Cameroun marque sept buts
contre quatre. Dans la soirée, nous avons pu organiser
une autre soirée récréative. Chaque communauté pré-
pare un numéro. Une « fiesta » pas comme les autres !
La session des prénovices de l’A.T.E s’est dé-
roulée du 15 au 27 Février à Kribi au Cameroun. Au
total douze prénovices sont venus des trois prénovi-
ciats de la Province , Yaoundé au Cameroun, Oyem au
Gabon, et N’Djaména au Tchad.
L’arrivée officielle des délégations s’est produite
le jeudi 14 et vendredi 15, bien que la délégation de
N’Djaména ait foulé le sol camerounais une semaine
avant à cause de la situation politique du pays (Les
combats entre les rebelles et l’armée gouvernemen-
tale).
Toute chose ayant une fin, c’est le mercredi 27
février que nous quittons Kribi dans des conditions
difficiles vu la situation en cours à Yaoundé et à
Douala.
Remercions le Seigneur qui a permis tout cela.
Qu’en nous identifiant à Don Bosco nous soyons des
porteurs d’espérance, de vie et de joie à tous les jeu-
nes du monde !
Arnold OGOULA Y’ GOULA, Prénovice
2

1.3 Page 3

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Gabon - Oyem
cause de ce vacarme « Toujours Ndong Bosco, NDONG
Pendant le mois de janvier, nous pouvons dire Bosco…» Il s’est déroulé juste après la messe du diman-
que nos activités tournent autour de la fête de Don Bos- che jusqu’à midi. Puis, le jeu concours « Génie en
co, et ce n’est pas Oyem qui dira le contraire après toute herbe ». Ensuite la série des concerts du weekend du 31
une panoplie d’activités menées en honneur du Père et janvier au 02 février. Le vendredi c’était le concert des
Maître de la Jeunesse. Nous pouvons en noter quelques YO, c'est-à-dire : le rap, le Hip-Hop, Soul, RnB, Bo-
unes : L’initiative d’un tournoi de différentes disciplines lo….et le lendemain, le concert des chorales de 21h00 à
sportives (Volley-ball, Football et Basket) des écoles l’aube. Toutes les chorales invitées pour la première fois
secondaires de la commune au stade Don Bosco. Dix ont répondu présentes. La cours de Don Bosco était bi-
écoles ont été invitées, dont quelques unes ont été empê- garrée de jeunes. Chacune des chorales passait et appor-
chées, mais la majorité était présente au rendez-vous. tait son Originalité. Catholique, Protestante, Église du
réveil et même certains groupes de Gospel.
Signalons aussi, que pendant cette fête
nous avons eu la visite de la chorale Maria Auxiliadora
de la Paroisse Salésienne de Bata (Guinée Equatoriale)
accompagnée du Père Pergatino, Directeur de la commu-
nauté de Bata. C’est aussi une façon pour les deux com-
munautés de Bata et de Oyem de faire les MSJ à un autre
niveau, celui des chorales. Pour la petite histoire, la cho-
rale des jeunes de Bata (MAUX) avait invité sa sœur
saint François de Sales l’an dernier lors de sa fête Patro-
A la surprise de tout le monde, les grands favoris comme
le C.F.P Don Bosco, le Collège catholique d’Angone, le
Lycée d’état, et le Complexe D. Savio ont succombé de-
vant l’imbattable LY. PEO, un petit lycée privé, qui a
remporté le tournoi Don Bosco. Heureusement qu’à Don
Bosco, le plus important c’est la joie de se retrouver, de
partager et de jouer. Ils ont joué pendant un mois dans la
tranquillité et le fair-play. La seconde activité est le tradi-
tionnel « CROSS Don Bosco » qui sensibilise toute la
capitale provinciale du Woleu - Ntem. Bien que les ani-
mateurs assurent la présence dans les différents carre-
fours, et surtout la présence discrète des agents de la sé-
curité, de la communauté salésienne. Les jeunes sous les
couleurs de Don Bosco couraient sur les artères
d’Oyem. Certaines bouches disaient en demandant la
nale en mai (Marie Auxiliatrice) et cette année le tour
revenait à François de Sales( Oyem) à l’occasion de la
fête Patronale du Centre ( Don Bosco). Tout cela s’est
bien passé grâce au concours des communautés salésien-
nes. Malgré les difficultés que nous posent les frontières,
mais avec Don Bosco, on brise les frontières, le brassage
de cultures, l’accueil, l’hospitalité. N’est pas cela les
M.S.J ? Les deux chorales ont animé la grand messe du
03, solennité de Don Bosco, suivie d’un concert, puis
repas fraternel, Ceux-ci balbutient quelques mots en Es-
pagnol d’autres en français et le tout se termine par des
rires et des chants d’animation. C’est le même Don Bos-
co qui nous unit. Ensuite vient le moment des accolades
et des pleurs pour se dire au revoir. Nous souhaitons que
cette expérience se perpétue dans l’avenir…
3

1.4 Page 4

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Gabon - Oyem
Le Centre de Formation Professionnelle Don
Bosco, a souligné à sa façon la fête de Don Bosco. Pour
les stagiaires, la journée réservée pour fêter Don Bosco
était celle du vendredi 01 Février. Nous avons commen-
Le PDG de Coca-Cola en audience à Rome de-
cé la journée par la messe, tous ont répondu présents et mande au Saint-Père :
très enthousiastes et participatifs, surtout les nouveaux
qui découvrent Don Bosco pour la première fois, suivi
d’une partie de football, un tournoi interclasse, avec une
« Je vous offre 5 millions de dollars si dans votre prière
dominicale au monde, vous remplacez dans le Notre
Père "Donne-nous notre PAIN quotidien" par « Notre
COCA-COLA quotidien ».
équipe des encadreurs, et un autre tournoi des filles…. Le pape sourit et lui répond :
Les deux trophées sont remportés par la 1ere année. Puis Vous savez bien que ce n'est pas possible !
la kermesse, suivi du « Becto» repas et la remise des
prix. Tous les élèves rentrent avec un souvenir et cer-
tains se découvrent non seulement menuisiers mais aussi
Chantres.
Alors le PDG insiste et lui propose 50 Millions de dol-
lars.
Le pape réfléchit, se tourne vers son secrétaire et lui de-
mande :
« Quand s'achève le contrat avec les boulangers ? »
En ce qui concerne les encadreurs, Don Bosco
est aussi saint Patron de la formation professionnelle. La
Proposé par Ulrich MAKOUMBOU, sdb
tradition est de faire autour de la fête de Don Bosco, une
rencontre de tous les encadreurs oeuvrant dans la forma-
tion professionnelle. Fidèle à la tradition elle s’est tenue
le 7 février regroupant les 5 établissements profession-
nels de la place, dont le programme : Projection de l’é-
trenne 2008, suivi de réflexion et partage dans le sens de
faire une comparaison entre la méthode éducative salé-
sienne et la classique employée dans les différents ly-
cées. Les participants ont su noter les différences: « Don
Bosco vise l’intégralité ». Un cocktail offert par la com-
munauté compléta la rencontre.
Au niveau de l’oratoire, nous avons eu deux di-
manches pour célébrer l’ami des jeunes, Don Bosco. Le
17 février avait lieu la kermesse. Le 24 février c’était un
défilé, prestation et bal d’enfants, préparés minutieuse-
ment par les animateurs. A noter l’implication des amis,
des collaborateurs pour l’arbitrage, des mamans de la
paroisse pour l’accueil de jeunes de Bata. Et la réponse
positive participante des jeunes dans les différentes acti-
vités.
Jérémie LOUZOLO, sdb
4

1.5 Page 5

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Cameroun - Yaoundé
L’Eglise du Christ qui est à la prison centrale de
Kondengui, croît du jour au lendemain par la naissance
de nouveaux fils et filles de l’eau et l’Esprit Saint. Cha-
que année, elle a toujours accueilli dans son sein de nou-
veaux baptisés, filles et garçons adultes. Cette année elle
grandir et répondre à la responsabilité person-
a vu naître quinze mineurs dans la nuit de la veillée pas- nelle et communautaire. Prisonniers, devenez vos pro-
cale. Cette naissance est le fruit des efforts des catéchis- pres missionnaires, prenez en charge l’Eglise que vous a
tes de la prison de Kondengui et des salésiens de Don confiée Jésus Christ. L’accouchement qui s’avérait diffi-
Bosco.
cile dès le départ, a fait un bonheur pour tous. La joie de
voir les enfants accueillir l’Amour gratuit du Christ res-
suscité était l’élan de l’horizon spirituel et humain de
tous les autres mineurs qui ne sont pas restés indifférents.
« La gloire de Dieu c’est l’homme débout », l’effort à la
conversion, l’appel à la sainteté est pour tous les hu-
mains. Même en prison la sainteté est possible. Nous
sommes nés de Dieu et nous sommes à Dieu. Cela suffit
pour comprendre qu’il n’existe pas de prisonniers, mais
de personnes qui sont en prison.
Les deux groupes travaillent en esprit de collabo-
ration et dans le souci de voir un jour une mère accou-
cher dans de bonnes conditions. Les missionnaires du
Christ ont donné chacun le meilleur d’eux-mêmes. Les
sacrements à la prison ne sont pas une chose étrange, ni
une routine ni une habitude, mais vraiment une raison de
se laisser transformer personnellement par l’Esprit Saint,
donc le souci de rencontrer le Christ qui se donne à cha-
cun à travers les sacrements. C’est le vouloir
5

1.6 Page 6

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Cette dynamique change tout, car le mot pri-
sonnier fait peur, le prisonnier en lui- même est per-
çu comme l’incarnation du mal. « Que celui qui est
sans péché lui jette le premier la pierre », dit Jésus
aux juifs. Puis, après qu’il n’ait eu personne à jeter
la première pierre à la femme adultère, mais plutôt
le constat que ce soit le plus âgé à déguerpir, Jésus
confirme: « Moi non plus, je ne te condamne pas, va
et ne pèche plus » (Jn 8, 7. 10- 11).
Cameroun - Yaoundé
Souvent les gens ont peur d’entrer à la pri-
son. Même en étant là, la peur de les toucher, de
leur parler les possède. Les préjugés font bloc
comme le péché devant le Seigneur. Mais seule la
volonté, le courage et la confiance éclairés condui-
sent à la découverte de l’autre et poussent même à
chercher sa demeure; « Maître où demeures-tu ? »
« viens et vois » (Jn 1, 38- 39). Certaines personnes
préfèrent envoyer les choses aux prisonniers, d’au-
tres préfèrent amasser et donner à la Caritas parois-
siale pour les prisonniers. C’est bien, mais est-ce
qu’il existe un Dieu qui ne connaisse pas sa créa-
ture ? Qui est ce Dieu qui veut sauver l’homme sans
le connaître, sans le voir ? « L’homme ne vit pas
Dans ce monde, est passé un prophète puis-
sant qui a guéri par sa parole et ses actes. Quelque
fois il a opéré des guérisons à distance. Même alors,
c’est son action de guérison qui précédait sa pré-
sence, parce qu’il finissait toujours par arriver au
lieu. Jésus n’a jamais guéri seulement l’homme phy-
siquement, mais aussi intérieurement. Autrement
dit, Jésus n’a guéri que la personne humaine et rien
que la personne humaine. Car c’est pour l’homme
qu’il s’est incarné, c’est pour l’humanité qu’il s’est
fait Homme. N’ayez pas peur, soyez sans crainte,
venez et vous verrez, votre parole d’espérance vaut
plus que tout l’or du monde.
A l’Eglise de Kondengui, nous souhaitons
bonne fête. Mais nous comprenons, qu’il ne suffit
pas d’avoir des enfants. Le gros reste à éduquer, à
faire croître dans la crainte, l’amour de Dieu et de la
vie humaine. Avec le Christ nous prions : « Je te
prie, Père, qu’ils soient responsables et adultes dans
la foi, qu’ils sachent t’aimer et aimer la vie que tu
leur as donné, afin qu’ils sachent que tu es l’origine
de toute chose bonne »(Cf. Jn 17).
seulement de pain » dit Jésus au diable (Lc 4, 4).
Léon MUSAAS, sdb
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1.7 Page 7

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Centrafrique - Bangui, Galabadja
sur ceux de Damala par un score de 2 buts contre 1.
Paralysé et pratiquement inactif durant ces Après le football, place a été donnée à diverses pres-
deux dernières années pastorales, le Centre de jeu- tations.
nes de Galabadja renaît peu à peu de ses cendres.
Devenir animateur salésien
Comment donner une réponse efficace à quelques
besoins de notre milieu juvénile ? Telle est la préoc-
cupation qui motive les jeunes confrères salésiens et
les quelques anciens animateurs de notre quartier
populaire et populeux.
Depuis le mois d’octobre, des rencontres de
prise de contact et d’examen de la crise paralysante
du Centre se sont succédées. Après cet examen de la
réalité, il a fallu s’engager pour de vrai. Du zèle qui
caractérise le début de toute chose, nous sommes
entrés très vite, la crise paroissiale aidant, à une ti-
midité qui frise la léthargie. Grâce à Dieu, nous
avons vite fait de nous réveiller. Signalons dans nos
petits pas que nous avons organisé avec les jeunes le
31 décembre 2007, un « Réveillon Système préven-
tif ». Fêter avec les jeunes en leur évitant d’aller là
où il ferait la même chose avec des dérives préjudi-
ciables. Autour de notre « Père et Maître » Don
Bosco, le 31 janvier dernier, nous avons clôturé les
festivités menées en collaboration avec la Table jeu-
nes de la paroisse, par un modeste buffet vespéral.
Le dimanche 24 février, dans la poursuite de la dé-
sormais tradition mensuelle instaurée par notre
confrère Kévin (Directeur du Centre de jeunes de
Damala), nous avons honoré Marie Auxiliatrice à
travers une rencontre sportive et culturelle entre les
jeunes de nos deux Centres salésiens. Ce sont les
jeunes footballeurs de Galabadja qui l’ont emporté
En ce moment, se joue un tournoi de
« football-minime » baptisé : « Tournoi de l’ami-
tié ». Quatre dans la dizaine d’équipes enregistrées,
entrent en lice chaque week-end en vue d’un tro-
phée de vainqueur. Depuis le lundi 03 mars dernier,
a commencé la formation des animateurs. Cette for-
mation vise deux objectifs : rappeler quelques carac-
téristiques de l’animateur salésien et, actualiser ou
donner quelques éléments de la pastorale salésienne.
Cette formation qui se fera en neuf séances, s’éten-
dra sur deux mois (mars-avril) et aura lieu tous les
lundis de 16h 30 à 17h 30. Au menu du contenu des
trois modules qui composent cette formation, nous
avons : Devenir animateur salésien (les éléments
fondamentaux ; Assistance salésienne (ses fonctions
et sa mise à jour face aux nouvelles perspectives sur
le rapport éducatif) ; la notion de groupe ; la dyna-
mique de groupe ; la C.E .P. ; le P.E.P.S. ; etc.
Eynem Maguergue, Paul II Clark Tegue et Fernando
Ricci sont les principaux intervenants de cette for-
mation. Petit à petit, avec ses petits moyens, l’oiseau
fait son nid. Vivement que la Pâques qui pointe à
l’horizon, nous amène à rouler non seulement les
pierres de nos cœurs mais aussi, pour notre cas, les
pierres qui paralysent la pastorale juvénile de notre
milieu.
Paul II Clark TEGUE, sdb
7

1.8 Page 8

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Tchad - Ndjaména
suis allé sur la route, il n’y avait pas les gens qui circu-
laient sur la route. Alors j’ai fait demi-tour. A la maison,
je suis allé puiser de l’eau quand, étant à la pompe, j’ai
écouté des tirs d’armes, j’ai pris mon sceau vide et j’ai
fui pour la maison. Ma tante m’a donné de l’argent pour
acheter le riz et préparer. Je suis allé sur la route et j’ai
vu passer une voiture des rebelles. J’ai fui pour la mai-
son. J’ai fait entrer mes petits frères dans la maison. J’ai
entendu un coup de fusil, quand fuyant, je me suis rendu
compte que j’étais atteint. Je suis tombé sur la natte. La
balle est tombée nette devant la porte. Le sang coulait. Je
Ce que la guerre m’a
n’avais pas ressenti tout de suite la blessure de la main
mais celle du ventre. Mes petits frères commençaient à
laissé comme souvenir ! pleurer. Les parents m’ont couvert de pagne et m’ont
conduit à l’hôpital le plus proche. Il n’y avait pas de vé-
Elève au Lycée « la tolérance » en classe de hicule pour nous transporter, finalement, un monsieur
3ème, Ignabé BOURDANNEE est un jeune de l’oratorio- charitable nous a conduits sur sa moto. Nous avons été
centre de Jeunes de N’Djaména. Agé de 15 ans, il a dans plusieurs hôpitaux, ceci sous les coups des tirs des
connu les évènements du 02 février dernier comme un armes à feu et pourtant sans trouver des soins parce qu’il
drame. Ignabé vit avec papa.
n’y avait personne. Nous sommes revenus à la maison.
Aîné d’une famille de 8 enfants dont les parents vivent la Les parents m’ont demandé si la balle était entrée dans le
séparation depuis cinq ans. J’ai la joie de partager avec ventre. Je leur ai dit qu’elle était tombée devant la porte
vous quelques paroles échangées avec ce jeune qui es- d’entrée de la maison. On a enlevé le morceau de tissus
saye de retrouver son sourire malgré ses expériences obs- posé sur la plaie et on s’est rendu compte que la balle
cures dans sa famille et aussi pendant les évènements du avait juste laissée une blessure. Mon père est allé voir un
02 et 03 février dernier.
oncle, colonel docteur. Il est venu à la maison à 14h 00
Rigobert : Ignabé, bonsoir.
dans l’ambulance, il m’a fait une suture à quatre fils.
Ignabé : Bonsoir.
Rigobert : Tu étais là quand les rebelles sont entrés à
N’Djaména. Tu as été touché par une balle. Est-ce que tu
peux nous dire ce qui s ‘est passé et surtout ce qui t’est
arrivé ?
Ignabé : Le Vendredi 1er j’étais au Centre. Avec les
amis, on se demandait comment on va fuir si les rebelles
arrivent. Le Samedi matin, j’avais un devoir de EC. J’a-
vais déjà entendu que les rebelles arriveraient ce jour-là.
Alors je me suis dit est-ce que je dois aller ou non ? Je
8

1.9 Page 9

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Tchad - Ndjaména
Rigobert : Si tu devais dire quelque chose à ceux
qui font la guerre, que dirais-tu ?
Il y a autre chose à offrir que la guerre.
Ignabé : La guerre d’après moi n’est pas bien. Je
vois des jeunes comme moi et des plus jeunes en-
La fête de Pâques s’est célébrée dans
core dans l’armée. Moi je ne veux pas entrer dans une joie très immense ici à N’Djaména et plus particu-
l’armée. Un père qui laisse son fils entrer dans l’ar- lièrement à la paroisse Emmanuel d’Habbena : pa-
mée c’est tout comme s’il avait vendu son fils parce roisse animée par les Salésiens de Don Bosco.
que celui-ci vous apportera de l’argent alors que cet Aux sons des cloches, des belles voix de la chorale
enfant risque sa vie, il gaspille même sa vie. Il faut Paroissiale et des autres instruments de musique, sans
qu’il cesse de faire la guerre et d’entraîner les en- oublier la Communauté chrétienne toute entière ; Nous
fants dans la guerre. Il a autre chose à offrir aux annoncions la bonne nouvelle du jour, celle qui nous a
jeunes, l’école, les jeux et non la guerre.
donné d’avoir part à la vie éternelle : « Christ est sorti
Rigobert : Ce n’est pas la première fois qu’il y a la victorieux de la mort, il est vivant à jamais ».
guerre au Tchad. Penses-tu qu’un jour le Tchad aura La grand’Messe a commencé à 7h 30 par une grande
la paix ?
procession qui avait à sa tête les enfants de chœur en
Ignabé : Je ne pense pas qu’il y aura la paix parce aubes de fête eux aussi. Pendant la Messe Pascale pré-
que les tchadiens ne s’entendent pas. D’un côté il y sidée par le Père Curé, Augustin CUEVAS, et concé-
a les sudistes, de l’autre, les nordistes. On dégaine lébrée par le père Directeur, Philippe ROSSIGNOL, la
très rapidement le couteau même pour un moindre communauté chrétienne et paroissiale fut très contente
problème. Deux jours avant la guerre, semble-t-il, d’accueillir de nouveaux baptisés. Ils étaient au nom-
ils sont allés faire la paix, mais quelle paix ? Il y a bre de 94 néophytes à recevoir le baptême et la pre-
eu des accords mais semble-t-il, les rebelles vien-
nent encore. Je ne pense pas que je puisse vivre dans
la paix tant que je serai au Tchad. La paix sera peut-
être pour d’autres. Pour mes enfants ou mes petits
fils. Elle est pour d’autres générations.
mière communion. L’homélie de ce jour était beau-
coup plus centrée sur les nouveaux enfants de Dieu :
« Vous êtes devenus des hommes et des femmes nou-
veaux car, avec le Christ vous êtes mort et dans l’eau
du baptême vous êtes ressuscité à l’éternelle vie… ».
Rigobert : Merci Ignabé. Mais gardons confiance et
luttons chaque jour pour que la paix advienne. La
Pâques du Seigneur est offerte à tous.
Ignabé : Merci
Rigobert FUMTCHUM, sdb
9

1.10 Page 10

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Après la messe, la fête s’est poursuivie avec
les nouveaux baptisés dans leurs familles et surtout
dans les Communautés Ecclésiales de Base (CEB)
respectives. Il faut souligner que ces différentes
CEB effectuent un travail d’accompagnement très
important et ce sont elles qui devront assurer la
croissance spirituelle de ces néophytes.
Pour la Communauté Salésienne, la fête s’est
poursuivie dans la joie à la maison autour de la ta-
ble, avec un excellent repas que le Directeur-
Econome a préparé avec soin. Le repas était partagé
avec deux grands séminaristes (présents sur la pa-
roisse chaque week-end pour une expérience pasto-
rale) et un aspirant.
Le Christ, vainqueur de la mort, nous montre
le chemin vers une vie épanouie en plénitude. A no-
tre tour d’être les relais pour l’humanité sur ce che-
min de la vie en plénitude. Reprenons à notre tour
cette phrase de Saint Irénée : « La gloire de Dieu,
c’est l’homme Vivant » c’est le Christ qui nous
communique ladite vie.
Patrice AVODO, Prénovice
Tchad - Ndjaména
10

2 Pages 11-20

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2.1 Page 11

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Tchad - Ndjaména
Le Centre des jeunes Don Bosco de N’Djaména
fait bouger les jeunes de différents établissements scolai-
res du 7ème arrondissement de la capitale tchadienne.
De quoi s’agit-il, me demanderez-vous ? Ils s‘agit bel et
bien de l’Activité Culturelle, Artistique et Sportive dé-
nommée ACARSIE (3ème édition). Après un temps de
silence et de mécontentement suite aux évènements du 2
et 3 février dernier, les jeunes n’djaménois retrouvent
leur sourire à travers ACARSIE alors que les différents
centres de loisirs de la capitale hésitent encore à relancer
les activités. Lancée officiellement le 07 mars 2008,
ACARSIE 2008 est placée sous le thème : « La tolérance
est la porte de la paix ». C’est pourquoi, en prononçant le
mot de lancement, le père Philippe, directeur du Centre
avait interpellé les jeunes pour poser des actes pacifiques
et oublier les troubles qu’ils ont connu et regarder vers
l’avenir. C’est pourquoi il disait « Lorsqu’on ne fait que
pleurer, on finira par ne rien faire ».Les activités pro-
découvre que les jeunes tchadiens sont talentueux mais il
leur manque des cadres culturels et sportifs adéquats
pour pouvoir valoriser au plus grand degré ce talent semé
en eux. ACARSIE devient ainsi le lieu de rencontre
convivial par excellence.
Vive les Salésiens, vive ACARSIE, pour que vive la jeu-
nesse Tchadienne.
MBAÏNAÏSSEM Danepeur Bertrand,
grammées sont entre autre : danses traditionnelles et mo-
Animateur au Centre Don Bosco
dernes, Sketchs, poèmes, dissertation, musique, play-
back, Bandes dessinées, glouton, basket, football… Cette
compétition regroupe au total 13 établissements de la
capitale ; l’ambiance et la joie y règnent vivement et l’on
11

2.2 Page 12

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Histoire de l’ATE
Nous publions la suite du travail sur
l’Histoire de Sindara. Des Documents d’Archi-
ves, retrouvés par le Père Pierre Chopin, ont
été aimablement repris par le Père Paul Ebome,
pour compléter le plus possible les données
historiques. Voir aussi nos numéros d’Ate-
media N°78 de janvier 2008, N°79 de février
2008, et N° 80 de mars 2008. Nous remercions
toutes les personnes qui auraient d’autres do-
cuments historiques à mettre à notre disposi-
tion de nous les adresser,
JBB
En Février 1979, a lieu à Libreville, la
Conférence annuelle des évêques du Gabon. Un
des sujets traités, sera celui de l’Organisation
des séminaires au Gabon qui va entraîner la fer-
meture de Sindara en fin d’année scolaire 1978-
1979. La décision sera prise après une analyse
de la situation des vocations au Gabon.
Le petit séminaire ne serait plus le seul à
offrir l’accès à la prêtrise. A côté de cette voie
légendaire s’offre une autre voie: L’ACCOMPA-
GNEMENT DES VOCATIONS EN PAROISSE. On
donnait donc aux paroisses un rôle très primor-
dial dans la formation des futurs prêtres. Il reve-
nait aux paroisses d’organiser des sessions de
sensibilisation et de formation durant l’année.
Une équipe nationale est donc constituée pour
cette animation. C’est le Mouvement APPEL
dont le Père Henri Caniou sera le premier res-
ponsable.
La première voie reste ouverte, mais il
faut structurer les séminaires existants afin de
regrouper les forces surtout pour l’encadre-
ment. Il est donc décidé ce qui suit:
- maintien d’un seul petit séminaire moyen, pe-
tit séminaire de second cycle de la seconde à la
terminale: c’est St Jean de Libreville.
Autre chose est ce que l’on décide, autre
chose est ce que l’on fait par la suite.
Un riche bilan:
L’Œuvre salésienne de Sindara n’a pas
manqué à sa première vocation, celle de former
de futurs prêtres au service de l’Église. Et par-
tant de là, elle a eu aussi à former de « bons
chrétiens et d’honnêtes citoyens » comme le
souhaitait Don Bosco pour tous les jeunes qui
passeraient dans ses maisons. En parlant de
« futurs » prêtres, Sindara n’était qu’une pre-
mière étape qui pour certains va durer quelques
jours, semaines, mois et pour d’autres quelques
années, mais pas au-delà de cinq ans.
En parcourant les archives, plus de 350
jeunes sont passés à Sindara. D’emblée on s’a-
perçoit que les trois premiers salésiens came-
rounais ont été élèves à Sindara. Il s’agit de An-
dré Ndiomo, Grégoire Assiéné et Thomas Mo-
nang. Le premier nommé, André Ndiomo y re-
viendra comme stagiaire. Le deuxième et le troi-
sième salésiens y sont passés également, non
pas comme séminaristes, mais comme postu-
lants. Il s’agit de Basile Mve et de Paul Ebome.
Une fois salésiens, tous les deux y reviendront ,
le premier comme stagiaire, le second comme
dernier directeur de Sindara. C’est ce stagiaire
Basile Mvé, une fois prêtre en 1973, qui sera
- maintien d’un seul petit séminaire de premier nommé 7 ans après, tout d’abord comme évê-
cycle de la sixième à la troisième pour tout le que coadjuteur, ensuite comme évêque titulaire
Gabon, c’est Saint Kisito d’Oyem.
du diocèse d’Oyem, et finalement archevêque
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2.3 Page 13

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de Libreville.
que ce sont les « amis de l’abbé Akita » quand
Les pays qui ont eu une présence régu- Sindara passe. Quelques années après, André
lière de séminaristes à Sindara ont vu leurs rejoindra le Foyer Sacerdotal de Mouila pour être
clergés augmentés de quelques prêtres: les prêtre. André décèdera au cours du crash d’un
abbés Antoine Takoumbo, René Zock à Rim avion Antonov en mer, non loin des plages de
pour le Cameroun. Le Gabon sort un peu la tête Libreville . Justin Bouala, va s’orienter après Sin-
haute et c’est normal, car le séminaire est chez dara vers le Foyer Sacerdotal de Mouila pour être
lui. Nous citerons d’abord les abbés Timothée ordonné prêtre pour le compte du diocèse de
Modibo ordonné prêtre pour le diocèse de Fran- Mouila. Enfin Jean René Mezui M’Ella et Alain
ceville. Quelques années après, il deviendra le Soumbou seront pour le diocèse d’Oyem. Ce der-
deuxième évêque de ce même diocèse. Mathieu nier ordonné prêtre à 30 ans rejoindra la maison
Madega ordonné prêtre pour le diocèse de du Père 3 ans après, à la suite d’un cancer. Il di-
Mouila, pour être appelé plus tard d’abord sait tout en sentant venir sa mort: « Jésus est
comme évêque auxiliaire de Libreville puis mort à 33 ans, pourquoi pas moi, après trois ans
comme premier évêque de Port Gentil. Ensuite de ministère comme Lui ? »
viennent les abbés Ghislain Moanda, premier
prêtre issu du Foyer Sacerdotal de Mouila, Paul
Ibouanga pour le diocèse de Libreville. Sylves-
Ce serait un grand tort d’oublier Robert
Marie Ndjoni, même s’il n’a pas persévéré. Il aura
tre Mounanga qui sera pour le diocèse de Moui-
la passera lui aussi par le Foyer Sacerdotal.
été le premier religieux gabonais à prononcer
des vœux temporaires au monastère cistercien
La prêtrise de Sylvestre mérite qu’on s’y de Koutaba au Cameroun.
arrête un peu. Il est d’origine Mitsogo, une tribu
farouchement opposée à la religion chrétienne
et dépositaire du culte « Bouiti » avec sa fa-
Enfin au Congo Brazzaville, il faut compter
meuse plante « l’Iboga ». Sylvestre s’y est déjà l’abbé Toussaint Mikala, premier prêtre ordonné
initié avant son entrée au séminaire. Sa conver- ayant passé par Sindara. Après lui d’autres se-
sion au christianisme et le fait qu’il devienne ront ordonnés, ne passant pas par Sindara, mais
prêtre, sont aux yeux de sa tribu comme une directement par le Foyer Sacerdotal de Mouila.
haute trahison. Sa mort prématurée se révèlera
comme un assassinat.
André Makita pour le diocèse de France-
(A suivre)
Père Paul EBOME, sdb
ville, a lui aussi sa petite histoire. Au sortir de
Sindara, André s’engage dans la gendarmerie
nationale gabonaise. Une fois gendarme, il est
affecté au poste péage sur les deux ponts de
Kango où les gens de Sindara passent obliga-
toirement pour se rendre à Libreville. Que An-
dré soit de garde ou pas, ses camarades savent
13

2.4 Page 14

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Divers
02 P. NUNEZ Juan Francisco
03 P. BORUPU Pergentino
03 S. MEFOUDE Emile
07 S. DJABO Pascal
12 P. NGUEMA Carlos
18 OBIANG EDOU Yannick
30 OBAMA Pelayo
30 OWOUDOU Alphonse
30 P. RICCI Ferdinando
@temedia
Salésiens de Don Bosco
Maison Provinciale
B.P. 1607,Yaoundé—Cameroun
Directeur de publication
P. José Antonio VEGA
Administration
P. José María SABE
Délégué à la communication
P. Jean-Baptiste BERAUD
Rédacteur en chef
André Young ELA ENAM
Rédaction
P. Miguel Angel NGUEMA
Jésus Benoît BADJI
Florent Papin NGOUMBETI
CHAVEZ Pascual, Recteur Majeur, 60 ans
BREGOLIN Adriano, Vicaire du R.M. C.S. Fa-
mille Salésienne, (Vicaire du Recteur Majeur), 59
ans
MARANGIO Claudio (coadj.) Econome Général,
(Econome Provincial Turin), 43 ans
CEREDA Francesco C.S. Formation C.S. (CS
forrmation), 57 ans
KLEMENT Vaclav C.S. Missions (C.R. Asie Est
Océanie), 49 ans
GONZALEZ PLASENCIA Filiberto C.S. Commu-
nication Sociale Provincial Mexique Guadalajara
53 ans
ATTARD Fabio - C.S. Pastorale des Jeunes,
(Conseiller délégué à Malte), 49 ans
ORTIZ GONZALEZ Esteban - C.R. Inter-
Amérique, (C.R. Inter-Amérique), 62 ans
VITALI Natale C.R. A. L. Cône Sud, (Provincial
Chili), 52 ans
WONG André C.R. Asie-Est Océanie (Provincial
Philippines Nord), 55 ans
KANAGA Maria Ariokam C.R. Asie-Sud (Inde),
(Directeur de collège), 51 ans
BASAÑES Guillermo Luis C.R. Afrique Mada-
gascar, (Supérieur Quasi-Province Angola), 42
ans
FRISOLI Pier Fausto C.R. Italie Moyen Orient,
(C.R. Italie Moyen Orient), 52 ans
TURANSKY Stefan C.R. Europe Nord, (Provincial
Slovaquie), 51 ans
NUÑEZ MORENO José Miguel C.R. Europe
Ouest, (Provincial Séville-Cordoue), 44 ans
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