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@TEMEDIA
Mensuel d´informations
de la Province ATE Notre Dame D’Afrique
9ième année
Sommaire
Editorial
02
Tchad et Cameroun.
Des moments difficiles
Yaoundé
02
Le Centre professionnel vit
A Yaoundé, Don Bosco ouvre son 03
nouveau Scolasticat pour l’Afrique
Ebolowa
05
Témoignage
Nuit de l’excellence
06
Bangui
07
St Jean Bosco sur fond de crises!
Brazzaville
08
Fête de Don Bosco :
Former et informer
Pointe Noire
09
Réconciliation et engagement
Malabo
10
Le chemin à parcourir
Ela-Nguema en fête
11
N’djaména
12
Quels défis après la guerre?
Lomé
13
Ressourcement spirituel
Pelèrinage : 10ème Edition
Histoire de l’ATE
14
Aux origines de l’ATE, Sindara.
Deuxième période : Depuis 1977
Culture…
15
Les journées du film japonais
Ils nous ont précédés…
16
Papa Mega Joseph
1

1.2 Page 2

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Editorial...
Cameroun—Mimboman
L’ATE en marche...
L’ATE a beaucoup souffert ces derniers jours. Le
Tchad et le Cameroun ont traversé de grandes difficultés.
Nombre de personnes ont pris la parole.
Rigobert, jeune sdb, prend la peine de nous écrire
de N’Djamena : « Le 02 février dernier, un groupe de re-
belles a pris pendant plusieurs heures une partie de la ville
de N’Djamena… Sans trop s’attarder sur les raisons de
cette attaque qui a connu l’affrontement de deux forces
armées, retenons pour notre part que les conséquences de
ces journées sont énormes. Des pertes humaines considé-
rables ainsi que des actes de pillage. Ces pertes en vie hu-
maine surviennent au moment où la Congrégation Salé-
sienne est en train d’insister sur le thème de la Vie. Le
Directeur de l’œuvre, le Père Philippe, a pris l’initiative de
s’adresser aux différents groupes du Centre-Oratorio, afin
d’encourager les jeunes et les enfants qui traversent ces
moments difficiles pour semer en eux le désir d’espérer
tout en leur faisant voir l’intérêt qu’on doit accorder à l’é-
ducation scolaire et à l’éducation à la paix. Il a voulu re-
mercier les jeunes qui, grâce à leurs interventions face aux
pillards, ont réussi à préserver le Centre de Jeunes. Ceci
nous encourage à aller de l’avant dans notre acte de chari-
té pastorale auprès des jeunes, à être plus disponibles pour
eux, à vivre avec eux ces moments difficiles. »
Au Cameroun, face aux débordements qui ont tué
plusieurs jeunes, et détruit « des biens matériels »,le Car-
dinal Tumi, Archevêque de Douala, et le Conseil perma-
nent de la Conférence épiscopale ont lancé un appel pres-
sant : « … Préoccupés par la situation qui prévaut … dans
notre pays, nous nous adressons à vous , peuple de Dieu, à
vous aussi, leaders politiques, et à tous les hommes et
femmes de bonne volonté qui aiment ce pays et qui êtes
les amis de la paix et du dialogue… »
Au moment où la Société de St François de Sales s’inter-
roge particulièrement sur la formation des jeunes à la ci-
toyenneté, nous comprenons le souci des responsables des
Eglises, lorsqu’ils déclarent : « Nous condamnons ferme-
ment toute forme de violence d’où qu’elle vienne. » Y a-t-
il aujourd’hui un des 138 pays où travaillent les fils de don
Bosco, dans lequel ils n’aident pas patiemment chaque
jeune à renoncer à toute violence et à se former à la tolé-
rance et au respect des personnes ? Y en a-t-il un où ils ne
dénoncent pas avec la même vigueur les violences quoti-
diennes des sociétés sur ces jeunes, à travers le chômage,
le manque de préparation scolaire, le mépris d’un salaire
familial normal… ? Nombreuses sont déjà les élites politi-
ques qui sur les divers continents rendent hommage à ces
éducateurs inlassables.
Face à de tels événements, les paroles de toute
personne de bonne volonté, et celles d’un jeune salésien
ont toute leur place, elles aussi, auprès des courageuses
déclarations d’une Conférence Episcopale.
« Former de bons citoyens », les salésiens savent qu’ils
n’y renonceront jamais. Cette tâche va avec leur mission
de « former des chrétiens »
Jean Baptiste BERAUD, sdb
L’oeuvre a été d'abord très affectée par la
mort du Père Léopold, ami des jeunes. Nous aimions
bien l'appeler grand frère. Il le fut vraiment par sa
proximité et sa joie de vivre, et son amour pour nous
les jeunes. Il a su combler en peu de temps à Mimbo-
man nos attentes et nos coeurs d'une assurance et
d'une espérance généreuse. Nous garderons de lui,
l'image d'un digne fils de Don Bosco qui est passé
outre les médisances pour se donner avec amour pour
les jeunes.
Par ailleurs, le Centre Professionnel a décidé
de se « relooker » en ce mois de janvier. Pour la pre-
mière fois les formateurs ont pris du temps pour par-
ler de Saint Jean Bosco et du défi que les salésiens
ont à relever dans ce monde où le luxe et l'avoir pren-
nent plus de valeur que la foi et la raison d'aimer. En
outre l'Amicale du personnel a trouvé nécessaire
d'élire un nouveau bureau, avec pour objectif de vi-
vre un véritable esprit de communion et de faire table
rase sur toutes les intrigues qui hantent les coeurs.
Avec beaucoup de joie, nous avons fêté Don
Bosco. Une belle messe a été célébrée, durant la-
quelle le Père Natalino a insisté sur le devenir des
maisons salésiennes et la qualification de l'éducateur.
Ensuite nous avons eu une belle séance de spectacle
où les jeunes ont eu la possibilité d'exprimer par des
rythmes folkloriques leur joie d'être fils et filles de
Don Bosco. Le sport était au rendez-vous avec un
très beau championnat de football organisé par la Ci-
té des jeunes.
Belle innovation! Le Centre Professionnel a
une coopérative scolaire pour faciliter l'organisation
des activités post et péri scolaires. C'est lancé pour
une nouvelle aventure et que Don Bosco nous aide
à rencontrer le Seigneur.
Par ailleurs, pour marquer la fête de la jeu-
nesse, la coopérative scolaire a organisé avec finesse
une belle semaine d'activités. Durant celle ci, nous
avons eu de beaux moments de réflexions sur l'actua-
lité en cours. Ensuite, nous avons réalisé un grand
investissement humain parce qu'un environnement
propre est nécessaire pour un beau Festival et pour
clôturer la journée « Portes ouvertes » du 08 février
qui a été marquée d'un accent particulier, vu la parti-
cipation de toutes les filières de notre école. Un grand
bravo à la coopérative et à tout le staff des forma-
teurs.
Jean-Pierre TETANG
2

1.3 Page 3

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Cameroun—Yaoundé, Théologat St Augustin
La date du 5 janvier 2008 vient d’entrer dans
l’histoire de la Province de l’ATE (Afrique Tropicale
Equatoriale) dont le siège est à Yaoundé, au Cameroun,
et dans celle de la Congrégation Salésienne.
Cette journée a vu, en effet, l’inauguration du
scolasticat de théologie salésien St Augustin de Nkol-
Afeme à laquelle a été associée l’ordination diaconale
d’Eleutrio Evita, sdb, étudiant en quatrième année de
théologie.
La matinée commence par l’eucharistie présidée
par Mgr Christophe Zoa, évêque auxiliaire de l’Archidio-
cèse de Yaoundé. Devant lui ont pris place sur le vaste
espace de plein air face à la nouvelle chapelle, les multi-
ples délégations de la Famille salésienne, présentes au
Cameroun. Des salésiens coopérateurs côtoient les Sœurs
de Don Variara et les Filles de Marie Auxiliatrice.
Autorités politiques et traditionnelles, sont au
rendez-vous. Voisins, amis, ont répondu à l’invitation,
tout autant que les travailleurs du chantier qui ont eu le
temps de se familiariser avec Don Bosco et avec ses jeu-
nes étudiants théologiens. Des représentants des commu-
nautés religieuses de la ville, les collègues étudiants de
l’Ecole Théologique Saint Cyprien de Ngoya, les jeunes
et les enfants du quartier déjà habitués de la maison et de
ses vastes terrains de jeux, les salésiens des oeuvres les
plus proches, Yaoundé-Mimboman et Ebolowa partici-
pent à la fête.
Aux côtés de Mgr Zoa, concélèbrent le Père
Francesco Cereda, Conseiller Général de la Congréga-
tion Salésienne pour la Formation , venu spécialement de
Rome, le P. José Antonio Vega, Provincial de l’ATE et
tous les membres de son Conseil, les Directeurs des di-
verses communautés salésiennes, les curés des paroisses
où les confrères en formation ont des activités pastorales.
Un long mûrissement
Vers la fin de la messe, le Père Provincial prend
la parole. Il retrace l’historique de la nouvelle implanta-
tion.
« En 1989, un centre de formation des salésiens
se préparant au sacerdoce ouvre ses portes aux étudiants
des pays d’Afrique francophone, lusophone et hispano-
phone à Lubumbashi, en RDC, République Démocrati-
que du Congo. Une autre possibilité est offerte égale-
ment à Nairobi au Kenya pour ceux qui peuvent suivre
facilement les cours en anglais.
En octobre 1998, la situation politique de l’ex-
Zaïre étant devenue délicate, le Supérieur Régional d’A-
frique et Madagascar le P. Tallone, donne l’autorisation
afin que trois confrères venant de l’Afrique centrale et de
l’Afrique occidentale commencent les études de théolo-
gie à Yaoundé. Pendant cette année académique, ils vi-
vent dans la Communauté Salésienne de Mimboman et
suivent les cours à l’Ecole Théologique St Cyprien de
Ngoya.
L’année suivante, 1999-2000, la situation politi-
que reste inchangée en RDC et le nombre de nos étu-
diants passe de trois à quatre. Mais en avril 2000, ils vont
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1.4 Page 4

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habiter dans la nouvelle Maison Provinciale.
Le 23 juin 2001, une rencontre des deux Provin-
ciaux, les Pères Oliveras et Olaverri, avec les Supérieurs
de Rome, permet de mettre la situation au clair. Vu que
la ville offre de bonnes possibilités avec la présence de
l’UCAC (Université Catholique d’Afrique Centrale) et
l’Ecole Théologique St Cyprien de Ngoya., l’orientation
est prise d’ouvrir un Centre d’études théologiques à
Yaoundé et de prévoir une équipe de formateurs.
L’année 2001-2002 accueille cinq étudiants. En
2003-2004, quatorze fréquentent l’Ecole. En 2005-2006,
le nombre s’élève à 19.
Le 6 avril 2002, le P. Miguel Olaverri alors Pro-
vincial, demande au Recteur Majeur la permission d’a-
cheter le terrain. Plusieurs démarches sont faites dans
cette optique. Dès le début de mon mandat le 1er mars
2004, avec la collaboration de mon prédécesseur, j’ai
pris la décision de réaliser le plus vite possible cet achat.
C’est ainsi que le 9 juin 2004, nous concluons par l’ac-
cord de vente et d’achat d’un terrain de 3 hectares avec
MM. Onana Nzou Ernest et Manga Laurent Dieudonné,
ce dernier décédé récemment.
Le 26 juin 2006, Mgr Victor Tonye Bakot, ar-
chevêque de Yaoundé donne le Décret d’érection canoni-
que de la Maison religieuse et le Recteur Majeur des Sa-
lésiens émet le Décret de création de la Communauté le
13 juillet 2006 sous le patronage de St Augustin. Les
théologiens viendront habiter leur nouvelle maison le 27
septembre 2006 »
Promotion humaine et évangélisation
Le P. Cereda s’adresse maintenant à tous les par-
ticipants. S’exprimant successivement en italien, en fran-
çais, et en espagnol, il nous transmet d’abord les saluta-
tions du Recteur Majeur. Il se réjouit ensuite de la réali-
sation de cette œuvre destinée à offrir une formation
théologique aux jeunes salésiens qui vont œuvrer dans
les pays d’Afrique de langue française : « L’apport que
représente ce scolasticat St Augustin pour la Congréga-
tion et pour l’Eglise sur le continent noir est un signe
pour la promotion humaine et pour l’évangélisation ! ».
Accompagné des Pères Francesco Cereda, José
Antonio Vega, et du nouveau diacre Eleuterio, Mgr Zoa
va maintenant bénir solennellement les différents bâti-
ments du nouvel ensemble, sympathique village coloré
sur les pentes boisées à la lisière de la grande banlieue de
Yaoundé. « Un véritable bijou d’architecture ! », dira
une jeune salésienne. L’évêque se rend tour à tour à la
chapelle, dans les deux bâtiments résidentiels « qui abri-
tent 64 chambres », sur les larges espaces des terrains
sportifs, à l’agréable salle à manger et enfin, à la biblio-
thèque « déjà connue et appréciée ».
Mgr Christophe Zoa, évêque auxiliaire de
Yaoundé, n’hésitera pas à conclure : « Nous venons de
vivre un événement historique pour l’Eglise et pour l’A-
frique !»
André Ela Enam et JB Beraud
Cameroun—Yaoundé, Théologat St Augustin
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1.5 Page 5

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Cameroun—Ebolowa
Le père Frédéric Mbayani m’avait demandé d’ac-
compagner les animateurs du Centre de Jeunes dans
la Vallée du Ntem pour leur excursion traditionnelle
du début de l’année, proposition que j’ai accueillie
avec enthousiasme.
Ce jeudi 4 janvier 2008, il était 8h 00 quand
nous avons pris place à bord du bus Mvila voyage.
Après la prière du voyageur, nous avons pris la di-
rection de la vallée du Ntem avec des escales à Am-
bam, Kye-Ossi, Abang Minko plus précisément le
marché mondial, même si ce n’est pas le jour du
marché, au carrefour des trois frontières (Cameroun,
Gabon, Guinée Equatoriale).
Pendant cette excursion plutôt « cool » et
détendue, l’animation est de la partie : chants, bla-
gues, humour, rappel des temps forts du Centre :
Kribi, jeux olympiques, mais aussi des souvenirs
des confrères qui proviennent d’Ebolowa ou de ceux
qui ont œuvré pour le Centre des jeunes : Emma-
nuel, Paul dit Pablo, Cyprien, Roberto etc.… Bref,
nous avons joint l’utile à l’agréable.
Une chose à dire ou à écrire : Les policiers
étaient courtois.
J’ai vu et je peux rendre témoignage.
Après l’épopée de Nselang, une fois de plus
les jeunes du centre professionnel Don Bosco d’E-
bolowa sont partis à la conquête de Yaoundé. Le
voyage avait une finalité pédagogique. Les jeunes
étant dans un processus de formation profession-
nelle, nous avons trouvé judicieux de leur offrir des
opportunités qui peuvent aboutir sur le marché de
l’emploi. C’est ainsi que nous avons entrepris avec
50 jeunes, du vendredi 18 au dimanche 20 janvier
2008, une série de visites d’entreprises à Yaoundé.
D’entrée de jeu, conformément au calendrier
nous avons visité « Audi garage » sis au quartier
Essos, puis à suivi « Salvador meuble » situé au
quartier Fouda et le centre de visite technique de
Mvan. Tout a retenu l’attention des jeunes qui ont
rivalisé de questions, ce qui à mis très a l’aise nos
guides, tous très courtois et disponibles. Mais la dif-
férence est venue du côté du Centre de visite techni-
que ou une femme technicienne, très opérationnelle
dans son métier, a fait preuve d’un excellent savoir
faire. Cela a donné un sentiment de légitime fierté et
d’assurance aux cinq filles de notre délégation qui
s’apprêtent à devenir mécaniciennes, menuisières,
électriciennes, ou encore électroniciennes : mon
vœu est que leur persévérance suive.
Par la suite le Père Natalino Parodi, Direc-
teur de Don Bosco Mimboman nous a entretenus
avec brio et éloquence sur le thème du projet de vie
en abordant le sujet sous l’angle humain, spirituel et
professionnel.
Le reste du temps a été consacré aux échan-
ges d’expériences entre les jeunes des deux maisons
salésiennes au niveau sportif : football et basket-
ball notamment
Merci à la communauté salésienne de Mim-
boman, surtout à la disponibilité de mon jeune frère
salésien Olivier Laoumi, le « prestidigitateur » mai-
son : il a su se faire disponible tout en assumant ses
tâches habituelles.
Paul Marie TSAKALA, sdb
5

1.6 Page 6

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Cameroun—Ebolowa
« En cinq ans, le concept « Nuit de vêque du diocèse d’Ebolowa-Kribi, une
l’Excellence » a prouvé que des modèles d’i- Radio communautaire s’active, née de la li-
dentification existaient dans la ville d’Ebo- béralisation du précieux secteur de la presse
lowa. Cette « grand’ messe » du mérite est audiovisuelle. Cette radio veut se démarquer
une solution de rechange face à la grande du spectre de la pluralité des radios sans di-
pluralité sans contenu véritable. »
versité.
Ambroise FOGUE
Pour elle le souci de contribuer à l’é-
panouissement des populations dans un
Décembre 2007, la ville d’Ebolowa contexte de sous-développement général doit
est en ébullition.
supplanter celui de la promotion d’une
Annoncé depuis des mois, la cin- culture du divertissement pascalien. A tra-
quième édition a lieu dans la salle des Fêtes vers, la « Nuit de l’Excellence,’’ la Radio de
du Centre Professionnel Don Bosco d’Ebo- Don Bosco Ebolowa s’est forgée un nouveau
lowa. Derrière cet évènement coprésidé par paradigme « masse médiatique » à savoir
le gouverneur de la province du Sud -et l’é- une radio conciliée, de liberté et de profes-
sionnalisme. Elle vit son originalité en vue
de « mobiliser et contribuer à structurer la
société civile, éduquer, former et insérer so-
cialement les jeunes préadolescents et ado-
lescents, jouer le rôle de vecteur et cataly-
seur de l’économie de la culture et du bien
être des populations.
Toutes choses qui font d’elle une au-
thentique « alternative médiatique ».
Paul Marie TSAKALA, sdb
6

1.7 Page 7

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Centrafrique—Bangui, Damala
Le 120ème anniversaire de la mort de Don Bos-
co a été fêté, comme le mérite la mémoire de ce saint
« Père et maître de la jeunesse », en grande pompe,
dans l’ œuvre salésienne de Galabadja. Constituée du
Complexe saint Jean, avec ses écoles primaire et ma-
ternelle, son collège et son dispensaire, de la Paroisse
saint Jean et du Centre de jeunes, l’œuvre salésienne
de Galabadja, dans sa diversité, a manifesté à travers
les enfants, les jeunes, les hommes et les femmes qui la
composent, son attachement au saint prêtre turinais
qui a marqué le monde du 19ème et des siècles suivants
à travers son système éducatif révolutionnaire. La fête
a été belle malgré certaines tensions souterraines.
Dans le secteur dit « Complexe saint Jean »,
les couleurs de la fête sont annoncées et marquées par
la « Semaine de Don Bosco » qui s’étendra du 22 au
30 janvier. Au cours de cette semaine, même si, pour
ne pas plonger dans l’ambiance lamentable de paraly-
sie de l’enseignement public en R.C.A., les cours se
déroulent normalement, la préparation de la saint Jean
Bosco est marquée tous les jours par la spécificité des
thèmes développés pendant les « mots du matin ». Ils
portent essentiellement sur la vie et l’œuvre de Don
Bosco. Dans l’après-midi du 30 janvier, deux finales
de football opposent deux équipes A et B du primaire
et, les 5ème à la 3ème. Le jour «J » à partir de 8h 00, la
messe de la Solennité de Saint Jean Bosco est célébrée
par le P. Rémy pour tous les élèves. Tout en retraçant
la vie du saint éducateur, le célébrant ne manquera pas
d’exprimer pendant son homélie, la difficulté que tout
communicateur éprouve en face d’un auditoire conte-
nu dans l’intervalle d’âge 4-19 ans, en excluant les
enseignants et les invités. L’eucharistie achevée, place
sera donnée à diverses prestations, danses, poèmes et
sketches, sur le podium extérieur de la grande salle de
l’œuvre. Après les activités socioculturelles, aux envi-
rons de midi, un casse-croûte est servi aux élèves dans
leurs salles de classes respectives. Les invités et le per-
sonnel ne s’attableront pour le repas de circonstance,
qu’après la dispersion des élèves.
La « Table des jeunes » paroissiale, Coordina-
tion des mouvements et fraternités de jeunes, en colla-
boration avec le Centre de jeunes, marqueront aussi
l’événement salésien à travers des activités ludico-
sportives et spirituelles.
Le dimanche 27 janvier à partir de 14h 30, un
match de football filles opposera le groupe
« Alliance » à la « Jeunesse Franciscaine ». Après
cette première rencontre sportive, se succèderont éga-
lement deux matchs de football garçons : « Aita kué »
contre « Servants de messe », « Saint Vincent » contre
« Sainte Rita ». Les lundi 28, mardi 29 et mercredi 30
janvier à partir de 17h 30, se déroulera un Triduum en
l’honneur de Saint Jean Bosco. Les thèmes développés
par des responsables de groupes au cours de chacun de
ces trois jours, sont respectivement : « Une enfance et
une jeunesse remplies de projets », « Une vie pour les
jeunes » et « Le regard fixé sur le Seigneur et sur Ma-
rie ». L’apothéose du jeudi 31 janvier sera caractéri-
sée, en début d’après-midi et en relais aux festivités,
par un grand spectacle qui fera défiler sur le podium
du Centre de jeunes, les divers mouvements et frater-
nités de jeunes de la paroisse. Ces festivités s’achève-
ront par une messe et par un repas. Précisons pour fi-
nir que, toute cette ambiance festive se manifestera à
contre courant des tensions liées au départ du P. Jo-
seph Pham Huu, jusqu’alors curé de la Paroisse. Ce
départ, qui met en difficulté une fois de plus, la pa-
roisse et l’œuvre salésienne de Galabadja, n’a pas em-
pêché que tous nous avons pu dire : « Nzoni matanga
ti Jean Bosco wamokondo », « Bonne Fête de la Saint
Jean Bosco »! ».
Paul II Clark TEGUE, sdb
7

1.8 Page 8

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Congo—Brazzaville
La fête de Don Bosco est celle qui amène les
différents secteurs de Saint Charles à communier
aux mêmes joies. La solennité de Don Bosco est
prévue pour le dimanche 03 février. Avant ce jour,
défileront plusieurs activités telles que la semaine
salésienne des vocations, du 28 Janvier au 02 février
2008, pour renseigner, former et informer la com-
munauté chrétienne de Makélékélé et des environs
sur la Famille salésienne et ses différentes branches,
la pédagogie de Don Bosco et ses fruits, sans ou-
blier qui fut Don Bosco et ce que font ses fils. Des
moments de prières pour la famille salésienne, l’œu-
vre salésienne et les vocations salésiennes.
Dans le domaine des activités culturelles,
nous citerons le concours d’orthographe, de rédac-
tion et de dessin. Au niveau sportif, seront organi-
sées deux rencontres de football, la première entre
les servants de messe et les animateurs ; le second
entre les équipes de l’oratoire Michel Magone et de
l’oratoire de la Cité Don Bosco de Massengo.
Au niveau de l’école Père Lucien Yhuel diri-
gée par la communauté salésienne de Saint Charles,
en plus des mots du matin, des cours de morale
chrétienne et des projections sur la vie de Don Bos-
co seront présentés. La journée du 1er février sera
consacrée aux festivités de la saint Jean Bosco.
Le ton est donné par une célébration prési-
dée par le Curé et directeur de l’œuvre, le Père Ger-
main Lagger. Cette célébration est préparée et ani-
mée par la petite chorale de l’école. Après l’action
de grâce, sont prévues des activités sportives : un
match de football pour les garçons et les jeux de
nzango pour les filles des deux vagues (A et B). Ces
activités s’achèveront sous l’œil vigilant des ensei-
gnants et à la satisfaction des élèves. Toujours, dans
l’optique des festivités de la Saint Jean Bosco, la
petite chorale de l’école bénéficie d’une excursion à
la Cité Don Bosco de Massengo.
Dans la soirée du 02 Février, veille du grand
évènement, a lieu un concert de musique spirituelle
à l’église paroissiale. Le lendemain, jour J, a lieu
une seule messe animée par la grande schola popu-
laire et la chorale Tutsindisa. Les deux communau-
tés salésiennes de Brazza et le reste de la famille
salésienne ici sont accompagnés lors de cette célé-
bration par toute la communauté chrétienne de
Saint Charles. Dans son homélie, le prédicateur, P.
Germain Lagger reviendra sur les facettes du Bon
pasteur, telles que comprises et vécues par Don Bos-
co et ensuite transmises à la famille salésienne.
Autour de 13h 00, commence la deuxième
partie des activités culturelles avec une scénette sur
la vie et l’œuvre de Don Bosco et une kermesse
pour les enfants et jeunes de Matour. C’est avec
beaucoup de peine et de larmes que les animateurs
et les enfants se séparent, car le temps s’est envolé
et l’on souhaite continuer, mais…
C’est avec ces notes de satisfactions que le
120e anniversaire de la mort de Don Bosco entrera
dans l’histoire des annales de Saint Charles, pa-
roisse confiée aux fils de Don Bosco.
Christophe TCHAWO, sdb
Ils écrivent à ATEMEDIA
Dans notre courrier
Du CCFD, Comité catholique contre la faim et pour le
Développement
Le 15 février 08
« Merci pour toutes ces belles nouvelles
bien cordialement »
Véronique de La Martinière relations presse du CCFD 01
44 82 80 64
v.delamartiniere@ccfd.asso.fr
Le 15 février 08
Une fois de plus, grand merci pour l'envoi d'Atem
fév. '08.
Je suis avec intérêt tout ce qui se passe dans mon
ancienne Province ATE.
J'ai suivi l'arrivée de notre cher confrère Léopold
Fanze à Madrid, par des contacts avec l'économe de la Pro-
cure et le Procurateur lui- même. J'étais donc bien informé
sur l'évolution de sa maladie.
Léopold avait fait son postnoviciat à Lomé lors-
que j'étais économe et professeur à la Maison Don Bosco.
(1993 - 95). J'en garde un excellent souvenir. Pour son
repos éternel, et aussi pour sa soeur, mes prières.
Je serai à Rome pendant le CG26, comme inter-
prète-traducteur.
Salutations cordiales à tous.
P. François Balauder, sdb
8

1.9 Page 9

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Congo—Pointe-Noire
Le Centre des jeunes Don Bosco de Pointe Noire
a organisé du 01 au 03 2008 le « Mouvement Salésien
des Jeunes ». Il a regroupé plus de 95 jeunes des diffé-
rents groupes de la paroisse et du Centre Madre Morano,
des Sœurs Salésiennes. Ces jeunes ont réfléchi autour du
thème "Eduquer avec le cœur de Don Bosco pour le dé-
veloppement des jeunes les plus pauvres".
Tout a commencé le vendredi 01 février 2008
avec l’accueil des participants dans la paroisse Saint Jean
Bosco a partir de 17h 00.
S’en ait suivi à 18h 00 l’introduction générale du
thème et les dispositions pratiques. Le lendemain matin
les jeunes ont réfléchi sur le thème "Le rêve des neuf
ans" et dans l’après midi ils se sont penchés sur le
thème : « Un milieu, l’oratoire du Valdocco ». Après les
différentes introductions faites par le Père Benoît et la
Sœur Philomène chaque équipe a reçu un questionnaire
autour du quel ils ont réfléchi.
En fin d’après midi les jeunes ont été invités à
participer à la célébration pénitentielle. Dans la soirée a
eu lieu la grande soirée culturelle qui a pris fin à 1h 00
du matin. Il y avait des représentations chorégraphiques,
des sketchs, des chants…
La journée du dimanche était grandiose car, elle
marquait deux évènements, la clôture des MSJ et la fête
patronale de la paroisse. La messe a été dite par le P Be-
noît qui dans son homélie a mis l’accent sur deux aspects
à savoir la réconciliation et l’engagement du chrétien.
Pour illustrer son homélie, il a demandé à un
groupe de jeunes de faire une représentation sur la ré-
conciliation. Cette cérémonie était très riche en couleurs.
Les jeunes participants au MSJ ne sont pas restés dans
l’anonymat car ils ont profité pour chanter l’hymne des
MSJ devant l’assemblée qui pourrait être estimée à plus
de 2000 personnes.
Après la messe, les festivités ont continué dans
l’après midi avec les différentes finales de football, nzan-
go et autres.
Un grand merci au P Benoît qui nous a agrémen-
té ce grand rassemblement des jeunes avec son génie.
Nina NEHOUMEM, animatrice
C’est ce jour combien mémorable du 31 janvier
2008 que les apprentis du Centre d’apprentissage Madre
Morano des Sœurs salésiennes ont accueilli les apprentis
du Centre de Formation Professionnelle Don Bosco de
Pointe Noire. Tout a commencé ce matin par une messe
qui a été présidé par le P. Pierre Célestin. Messe au cours
de laquelle il a profité pour dire à nos jeunes des deux
Centres de savoir profiter et de vivre pleinement le cha-
risme salésien. Chaque jour et chaque année devrait être
pour eux un moment d’approfondir leur connaissance sur
ce saint qui s’est donné totalement pour la cause des jeu-
nes. Aujourd’hui dans le monde entier ils ont des frères
et des sœurs qui ont bien voulu marcher sur les traces de
ces deux saints à savoir Don Bosco et Marie Dominique
en se donnant aussi pour l’éducation et la formation des
jeunes.
Après cette belle messe, nous sommes passés à
la grande kermesse qui a permis aux jeunes de se brasser
et d’échanger leur
savoir faire.
Remercions
le Seigneur pour
cette merveille et
surtout pour le dé-
vouement des fma
et des salésiens de
Pointe Noire qui ne
cessent de ménager
aucun effort en vue de transmettre à ces jeunes dont ils
ont la charge les vertus du charisme salésien.
Le rendez- vous est pris pour le mois de mai où
les deux Centres se retrouveront de nouveau pour fêter
Marie Dominique au Centre Professionnel Don Bosco.
Michel MAKO, sdb
9

1.10 Page 10

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Guinée-Equatoriale—Malabo
Dans le cadre de la préparation à la fête
de Saint Jean Bosco, fondateur des Salésiens de
Don Bosco, la Communauté salésienne de Elá-
Nguema (Malabo) a organisé une journée de ré-
collection pour le personnel du Collège Espa-
gnol Salésien dont elle a la charge.
C´est ainsi que le 19 janvier de l´année
en cours, professeurs et personnel non ensei-
gnant du Collège ont pris part à la première ré-
collection de l´année. En dehors des rencontres
à caractère pédagogique et institutionnel, c´est
la première rencontre spirituelle organisée de-
puis 2002, date à laquelle les Salésiens ont pris
la charge dudit Collège.
La récollection qui a été prêchée au per-
sonnel du Collège était essentiellement basée
sur l´étrenne du Recteur Majeur : « Eduquons
avec le cœur de Don Bosco ».
Après un prélude audiovisuel de
l´étrenne, le prédicateur de la récollection, le
Père José Gangoso, communément appelé Pepe,
a fait une brève présentation du schéma à suivre.
Après cela, les différents participants ont
eu droit à une heure de réflexion personnelle au
cours de laquelle les uns et les autres ont eu la
possibilité de s´approcher du Seigneur à travers
le sacrement de la réconciliation.
Au terme de la méditation personnelle,
nous nous sommes retrouvés tous ensemble
pour une mise en commun des réflexions de tout
un chacun, tout en accordant un soin particulier
à la relation « professeurs-élèves », « élèves-
professeurs » et à l´application du système pré-
ventif dans notre Collège. Force est de constater
que les termes salésiens de l´assistance et du
système préventif sont en train de s´enraciner
progressivement. Le personnel enseignant de
notre Collège, ému par les images de la présen-
tation audiovisuelle de l´étrenne du Recteur Ma-
jeur, a lui-même tiré les conclusions du chemin
qui lui reste à parcourir afin de parvenir à une
bonne assimilation du système éducatif salésien.
La célébration eucharistique qui a fait
suite à la mise en commun s´est clos par un re-
pas de famille au cours duquel un calendrier de
Marie Auxiliatrice, bergère et pédagogue du pe-
tit Jean, « Celle qui a tout fait », a été remis à
chacun des membres présents à cette première
récollection que plusieurs ont apprécié.
Nous espérons que ceci est tout simple-
ment le début d´une longue suite de telles ren-
contres.
Emile MEFOUDE, sdb
10

2 Pages 11-20

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2.1 Page 11

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Guinée-Equatoriale—Malabo
Comme dans toutes les oeuvres salésiennes, la
fête de notre saint fondateur a été célébrée avec faste
dans les différents secteurs de notre œuvre. En voilà un
bref extrait du déroulement de la fête dans les différents
secteurs.
Au niveau de la Paroisse, la célébration de la
Saint Jean Bosco a été précédée par une neuvaine organi-
sée par le Père Curé José-Miguel Prieto. Plusieurs pa-
roissiens, jeunes et adultes, ont pris part à cette neuvaine
au cours de laquelle il s´agissait de prier pour tous les
jeunes. De ce fait, plusieurs parents sont venus présenter
au Seigneur leurs enfants en inscrivant leurs noms sur un
bout de papier qu´ils ont déposé dans un panier placé
devant la grande image de Don Bosco prévue à cet effet.
Les dits papiers ont été brûlés de forme symbolique le 31
janvier pendant la messe solennelle présidée par le Père
Curé. Au terme de cette simple et belle célébration eu-
charistique à laquelle ont participé plusieurs religieux et
religieuses, un cocktail a été offert à toute la famille reli-
gieuse venue nous accompagner en ce jour si important
pour nous, pour notre Province et pour la Congrégation.
Dans le souci d´étendre la joie de la fête au plus grand
nombre, c´est ainsi qu´au niveau paroissial, la Saint Jean
Bosco s´est achevée le dimanche 03 février par un grand
repas de famille offert par le Père Curé pour tous les pa-
roissiens à l´occasion de la fête patronale de la paroisse
dont elle porte le nom. Ceux qui y ont pris part sont re-
partis satisfaits.
Au Centre des Jeunes, une semaine dénommée
« Semana cultural de Don Bosco » a permis de donner
une autre ambiance au Centre pendant cette période.
Tout a commencé par une loterie et s´est terminé la veille
au soir de la fête de Saint Jean Bosco par un moment de
prière auquel ont pris part de nombreux jeunes. Le sport,
la projection du nouveau film de Don Bosco, jeux et di-
vers concours n´étaient pas en reste. Tout s´est achevé le
02 février avec la « Marchabosco » qui nous a permis de
nous rendre au mont Basilé, plus haut sommet de la Gui-
née, où nous avons rendu grâce au Seigneur par
l´intercession de sa mère, la Vierge Bisila, telle qu´on
l´invoque dans l´île de Bioko.
Au Collège Espagnol Salésien, diverses activi-
tés ont marqué l´ambiance générale du Collège pendant
cette période : championnats interclasses, jeux indivi-
duels et jeux de société sont les activités qui ont meublé
les récréations pendant la semaine de la fête de Don Bos-
co. L´apothéose a eu lieu le jeudi 31 janvier avec la
messe solennelle de Saint Jean Bosco à laquelle ont par-
ticipé tous les élèves et professeurs du Collège. Au terme
des activités récréatives prévues pour ce jour, un apéritif
a été offert à tout le personnel du Collège. C´est aussi là
une façon de renforcer les relations et de reconnaître le
labeur qu´ils accomplissent.
Emile MEFOUDE, sdb
11

2.2 Page 12

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Tchad—N’djaména
Quels défis après la guerre ?
Le 02 février dernier, un groupe de rebelles a
pris pendant plusieurs heures un partie de la ville de
N’djaména. Ce fut une tentative de renversement du gou-
vernement du Président Déby.
Sans trop s’attarder sur les raisons de cette atta-
que qui a connu l’affrontement de deux forces armées,
retenons pour notre part que les conséquences de ce jour
et des jours d’après sont énormes. Des pertes humaines
considérables ainsi que des actes de pillage. Ces pertes
en vie humaine surviennent au moment où la Congréga-
tion Salésienne est en train d’insister sur le thème de la
Vie. Le Directeur de l’œuvre, le père Philippe, a pris l’i-
nitiative de s’adresser aux différents groupes du Centre-
Oratorio afin d’encourager les jeunes et enfants qui tra-
versent ces moments difficiles, et semer en eux le désir
d’espérer tout en leur faisant voir l’intérêt qu’on doit ac-
corder à l’éducation scolaire et l’éducation à la paix. Et
surtout remercier les jeunes qui, grâce à leurs interven-
tions face aux pillards, ont réussi à préserver l’œuvre
salésienne (le Centre de Jeunes). Ceci est un point qui
nous encourage à aller de l’avant dans notre acte de cha-
rité pastorale auprès des jeunes, à être plus disponibles
pour eux, bref, à vivre en union avec eux ces moments
difficiles.
L’après-guerre est marquée par des fouilles dans les
quartiers de la ville par l’armée nationale. Elles ont lieu
plusieurs fois à des heures tardives, avec des viols et des
vols, ceux qui veulent riposter sont bastonnés à mourir.
Actuellement, les activités reprennent petit à petit dans la
capitale tchadienne et particulièrement au Centre Don
Bosco, les activités de loisir, la vie dans les groupes, les
cours d’alphabétisation et les cours d’informatique. Nous
louons le courage des personnes victimes des pillages qui
ne ménagent aucun effort pour reconstruire ce qui a été
détruit, et surtout pour cacher les traces de cette guerre
dont les causes n’ont pas encore été bannies. Ceci dit, on
pourrait encore revivre une telle catastrophe, ces tirs de
kalachnikov, devenus pour plusieurs, la « musique tcha-
dienne » comme pour exprimer la fréquence et la quoti-
dienneté de ces évènements.
Qui nous délivrera de ce mal infernal ? La question reste
posée au milieu des cris de désolation d’une foule sans
voix.
Rigobert FUMTCHUM, sdb
(ANS – Turin, 24/2/2008)
“Être les signes et les porteurs de l’amour de
Dieu aux jeunes”. C’est par ces paroles, prononcées par
le Recteur Majeur, père Pascual Chávez, au cours de la
célébration eucharistique dans l’église Saint-François-
d’Assise de Turin, qu’ont été ouverts hier le Chapitre
général 26 et le pèlerinage qui, jusqu’au lundi 25 février,
conduira les 233 délégués dans les lieux salésiens du
Fondateur.
“Il me semble stimulant et constructif - a affirmé
le père Chávez au cours de son homélie - de commencer
le Chapitre général précisément dans le berceau de notre
charisme, à l’endroit où Don Bosco réalisait ses leçons
de catéchèse à l’école de son maître spirituel, le père
Giuseppe Cafasso. Il n’y a aucun doute que son contact
avec le père Cafasso au Pensionnat et avec les jeunes qui
fréquentaient l’église Saint-François-d’Assise joua un
rôle décisif dans la vie et la mission de Don Bosco. Il me
semble significatif – c’est pourquoi je le souligne, a ajou-
té le Recteur Majeur – que ‘l’aube de notre Oratoire’
était la rencontre avec un jeune garçon alors que Don
Bosco pensait à ‘faire le prêtre’ en célébrant l’Eucharis-
tie”.
Le souvenir de la rencontre avec le jeune Barto-
lomeo Garelli, “le premier élève” de Don Bosco, était le
fil conducteur du discours que le père Chávez a voulu
synthétiser en trois point, trois résolutions pour le début
du Chapitre général: “Partir de l’endroit où la Congréga-
tion est commencée, considérer comme prééminente la
mission apostolique tendant à former des pasteurs, mais
surtout rappeler la véritable mission, cette charité éduca-
tive pastorale vouée au salut des jeunes”.
La première journée turinoise des capitulaires est
commencée par la visite à l’église Saint-François d’As-
sise, suivie par la méditation silencieuse et la concélébra-
tion présidée par le père Chávez. La rencontre fraternelle
s’est poursuivie dans la soirée auprès du Teatro Valdoc-
co, où le groupe de théâtre “L’Alfa e l’Omega de Joanne
Bosco” de Caluso (Turin), dirigé par Nicolò Agrò et Pao-
lo Formia, a présenté le spectacle musical intitulé
“Allons jeunes”, qui au moyen de la représentation de
Don Bosco, de Maman Marguerite, de Marie Mazzarello
et d’autres personnages, a présenté la figure, l’œuvre et
le caractère actuel du saint des jeunes.
Avant de prendre congé, le Recteur Majeur a
voulu conclure la première journée de pèlerinage de la
manière suivante: “Aujourd’hui – a-t-il affirmé – nous
avons reçu beaucoup de suggestions représentées par les
lieux significatifs et des réflexions importantes qui nous
permettront de mieux nous introduire dans le Chapitre
général, centré sur le thème “De mihi animas, coetera
tolle”. En regardant les délégués capitulaires provenant
de tous les continents, l’on peut affirmer que Don Bosco
et son charisme vivent aujourd’hui là où il y a les jeunes,
ces “voleurs du cœur” auxquels les salésiens du monde
entier consacrent leur vie”.
12

2.3 Page 13

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De l’étranger...
Togo—Lomé
La communauté du Post-Noviciat de Lomé a
tenu du 2 au 6 février chez les sœurs canossiennes, une
retraite lui permettant d’entrer et de vivre sous la mou-
vance du temps de carême. Ladite retraite a été prêchée
par le père Jean Aurélien Directeur de la communauté de
Cotonou au Bénin, portant sur le thème de la vocation
sacerdotale : un mystère d’alliance. Le père Jean Auré-
lien a insisté tour à tour sur la consécration, réalisation
de l’alliance, l’alliance et la profession religieuse, la ré-
flexion sur les béatitudes, la noblesse de la vie religieuse,
la fidélité aux conseils évangéliques et enfin la place de
Marie dans la vie du salésien.
Divers moments se sont succédés au cours de
cette retraite, je citerai entre autres les méditations per-
sonnelles, l’adoration, sans oublier les célébrations eu-
charistiques, la prière du chapelet, le partage. La retraite
a pris fin le mercredi des cendres à travers une célébra-
tion pénitentielle qu’a suivie la messe avec imposition
des cendres.
Le pèlerinage des jeunes de la Paroisse Maria
Auxiliadora de Gbenyedzi (Lomé), a tenu sa 9è édition.
Elle s’est déroulée du 8 au 10 février 2008. Le thème
de ce pèlerinage portait sur l’ouverture du cœur au
souffle de la vie. Plus de 700 jeunes ont participé à ce
pèlerinage, encadrés par une équipe d’animateurs de la
paroisse de Gbenyedzi et par les salésiens de la Maison
Don Bosco sans oublier les FMA d’Ablogamé. Le
point de départ du pèlerinage fut au CAMA (Centre
d’Apprentissage Maria Auxiliadora). Dès 4h 30 du ma-
tin, le samedi 9 février, les différents groupes formés
pour la marche ont pris le chemin devant les conduire
au noviciat de Gbodjomé. Sur place à Gbodjomé, les
pèlerins ont pu participer à diverses activités prévues
pour la circonstance : le chemin de croix, l’adoration,
les confessions, le travail en carrefour pour approfondir
le thème du pélé. Le pèlerinage à pris fin le dimanche
10 février après la célébration eucharistique et le ren-
dez-vous a été pris pour la 10è édition l’année pro-
chaine.
Marcel MAKON, sdb
13

2.4 Page 14

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Histoire de l’ATE
Cette deuxième période est le résultat d’une œuvre
qui a fait son temps et qui demande un renouvellement mais
auparavant pose des problèmes.
Le recrutement
Celui-ci fut ressenti comme fondamental par l’équipe
des Éducateurs en place depuis nombre d’années auparavant.
En 1976, ce recrutement apparaît à la fois trop modique: 7
éducateurs pour 36 élèves, et trop médiocre: les garçons sont
admis à partir de 16 ans. En fait les CEG qui étaient ouverts
ces années-là acceptaient cette classe d’âge pour avoir des
effectifs suffisants. Seuls restent donc les plus médiocres, ceux
qui n’ont pu être acceptés ailleurs. Les opinions sont diverses
sur cette affirmation.
Pourrait-on trouver encore des vocations dans cette
tranche d’âge où les garçons de niveau intellectuel « normal »
trouvent désormais un débouché scolaire, et où ne restent dis-
ponibles que les garçons de niveau « faible ». La communauté
de Sindara répondait par la « négative » et proposait de fait
une reconversion du séminaire d’Aînés de Sindara en petit
séminaire (6°-3°) pour des garçons d’âge normal.
L’implantation
Isolé et difficile d’accès, le séminaire connaissait des
difficultés pour l’organisation de loisirs et d’activités apostoli-
ques variés. Cet isolement jouait beaucoup sur la mentalité
des garçons de 16 ans et plus.
L’équipe éducative
Un point capital. Les éducateurs qui oeuvrent dans le
séminaire doivent être motivés pour ce travail de séminaire.
Trouvera-t-on encore du personnel en nombre suffisant et
suffisamment solide pour encadrer les séminaires? Un pro-
blème particulier touche Sindara du fait de l’enclavement de
l’œuvre, des cours techniques. Il y a par exemple un très gros
problème d’entretien du matériel, véhicules, groupes, machi-
nes. Ceci suppose de la part des éducateurs des connaissances
en mécanique.
De ces problèmes sont nés des propositions, proposi-
tions faites d’ailleurs à la Conférence Épiscopale du Gabon:
Que les évêques se prononcent sur l’opportunité du
maintien d’une structure de formation de vocations tardives ;
et que dans le maintien de cette structure, ils en définissent la
clientèle, les principes de formation, l’opportunité du maintien
de cette structure à Sindara.
Effectivement toutes ces propositions ont eu une ré-
ponse lors de la réunion de la Commission Épiscopale dési-
gnée par la Conférence Épiscopale des Évêques du Gabon.
Cette rencontre eut lieu en effet à Libreville le 23/03/1977
pour examiner la situation de Sindara.
Du recrutement
La commission retient les trois critères d’admission
définis dans le rapport du Père Henri Caniou, alors Directeur.
Le candidat du séminaire d’Aînés de Sindara devra :
faire preuve de maturité physique et affective, avoir déjà ac-
quis une formation apostolique et catéchétique sérieuse ; avoir
déjà vécu une insertion sociale, chrétienne et apostolique.
Elle propose comme âge d’admission, 18 ans mini-
mum pour éviter la crise d’adolescence et conserver la spécifi-
cité de séminaire d’Aînés. Le candidat au séminaire d’Aînés
devra avoir été suivi pendant au moins deux ans dans sa pa-
roisse. Il devra en particulier avoir participé de manière active
au travail pastoral de cette paroisse, comme catéchiste, anima-
teur liturgique, dans les mouvements d’Action Catholique,
dans une communauté de base. En vue d’une coordination de
la Pastorale des vocations, un prêtre sera détaché. Il sera à la
disposition des paroisses pour faciliter le recrutement. Il coor-
donnera les efforts des paroisses en vue de la formation des
candidats au séminaire d’Aînés de Sindara. Il visitera les can-
didats.
Il les regroupera dans des sessions destinées à leur
donner une formation catéchétique, liturgique et biblique so-
lide. Le rôle de ce coordinateur apparaît indispensable à la
nouvelle pastorale des vocations qui conditionne l’efficacité de
Sindara.
Les évêques s’entendront pour déterminer le choix de
ce coordinateur et assurer le financement de son travail. Ce
sera le Père Caniou.
Situation du séminaire de Sindara pour 1977-1979
En attendant la mise en place et les effets de ce nouveau
type de recrutement, il est apparu à la commission qu’on ne
pouvait ni maintenir le séminaire d’Aînés de Sindara dans sa
situation actuelle, ni le fermer temporairement. Celle-ci fera
des propositions: laisser aux deux dernières années terminer
leur cycle en passant encore le Brevet; mise en place d’un nou-
veau programme, non plus pour les examens officiels, mais
visant l’entrée à Otélé.
Mgr Obamba, au nom de la Conférence Épiscopale et
la Commission Épiscopale chargée d’étudier une solution d’a-
venir pour Sindara et en sa qualité de responsable de ces orien-
tations pour l’Épiscopat gabonais, et le Père Pican, Provincial
des Salésiens, au titre de la responsabilité qui lui était confiée,
avaient arrêté ce qui suit.
Pour éviter la fermeture de Sindara pour 1977-1978 et
le préjudice de l’évolution décidée, il a été accepté ce qui suit :
en 1977-1978 et 1978-1979, les élèves de 5è et de 4è prépare-
ront leur Brevet et s’orienteront soit sur Otélé, soit sur le Foyer
Sacerdotal du Diocèse de Mouila. En outre, il a été proposé en
1977-1978, l’ouverture d’une classe de 6è de jeunes venant du
CM2 destinés à des jeunes séminaristes des Diocèses de
Mouila et de Franceville, âgés et de niveau normal, internes;
des jeunes de Sindara, disposés à poursuivre des études sérieu-
ses dans le cadre d’un petit séminaire, comme externes. La
classe de 5è n’existerait pas à la rentrée de 1977-1978, compte
tenu du petit nombre d’élèves en 6è cette année et leur faible
niveau. En 1977-1978 et 1978-1979, la nouvelle équipe de
formateurs, en lien avec le Père Caniou, et sous la responsabi-
lité de l’évêque de Mouila, reformulera un projet éducatif
adapté aux quelques vraies vocations se présentant en 1979 et
dont l’intégration sur Sindara ne présentera pas d’incompatibi-
lité avec la formule « petit séminaire »
Équipe salésienne:
Abbés LIJOT et NDIOMO,
Pères VOLANT et EBOME.
14

2.5 Page 15

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Culture...
Elles ont eu lieu les 19 et 20 février 2008 au
Centre Culturel Français « François Villon » de Yaoun-
dé.
Regards sur le pays
Présentées très sobrement par les services de
l’ambassade du Japon, les « Journées » ont permis une
ouverture sur une des plus riches civilisations d’Extrême
Orient, de plus en plus estimée en Afrique grâce à ses
gestes d’aide agréablement orientée vers des apports
pour un développement humain efficace. On ne compte
plus le nombre d’écoles de quartiers ou de villages où
les enfants se sentent à l’aise pour étudier, dans des lo-
caux bien conçus, avec du matériel pratique. Autant de
qualités qu’il faut bien reconnaître parfois rares dans
certaines zones du territoire !
En début de soirée, de remarquables documen-
taires laissent rêver le spectateur sur des panoramas
ensoleillés et fleuris, sur des montagnes de toute beauté,
véritables jardins multicolores, sur un pays qui évolue
rapidement avec ses ombres et ses lumières. Bons élé-
ments de découvertes géographiques, et révélations his-
toriques sur de célèbres traditions et croyances ances-
trales, véritables monuments de sagesse et de grandeur
spirituelle.
UN BEAU FILM : « MON JARDIN SECRET »
(1997 - 83 minutes – Réalisateur : Yaguchi SHINOBU)
Susuki Sakiko aime l’argent. Petite, un garçon
l’invite à déguster quelque chose dans un salon de thé.
« Donne-moi plutôt l’argent !», dit-elle froidement, de-
vant son jeune ami tout ébahi.
Elle aime compter les billets de banque. Des em-
ployés d’un établissement financier voisin s’en aperçoi-
vent : « Fais-toi employée de banque ! » A peine sortie
des études, ils l’embauchent. Elle se classe rapidement la
meilleure.
Mais « ce qui arrive aux autres, lui arrive à
elle ! » La banque est attaquée. Les bandits se saisissent
d’elle en même temps que d’une forte somme et l’emmè-
nent en pleine forêt. Leur voiture tombe dans un ravin.
Tous sont précipités dans une rivière. Elle seule s’en
sort, surnageant grâce à la valise pleine d’argent qui est
tombée aussi à l’eau et la maintient au–dessus du cou-
rant. Soignée dans les hôpitaux, elle fait de sérieux ef-
forts de rééducation. Elle se rétablit très vite et manifeste
une volonté à toute épreuve. Ses performances sont très
vite connues de tous. La télévision qui a passé le hold-up
de la banque grâce à la vidéo surveillance, transmet
maintenant son combat pour guérir. Elle devient la co-
queluche de tous les grands médias.
Bien remise, elle pense à la valise pleine d’ar-
gent qui l’a sauvée, avant de la laisser affaiblie, mais
vivante sur une berge. Il faut aller chercher cette mal-
lette. Elle en parle tellement chez elle que sa famille,
papa, maman et sa sœur décident d’aller avec elle en
recherche dans la forêt. Entreprise impossible sur des
sentiers impraticables. La famille très fatiguée est sur-
prise par une pluie torrentielle. Il faut rentrer.
Susuki ne se décourage pas. Elle étudie les pho-
tos de la vidéo, reconstitue la scène de son enlèvement,
étudie la topographie des lieux où elle s’est retrouvée.
Une volonté farouche l’aidera à apprendre à grimper à la
corde pour franchir les barres rocheuses des cascades où
elle a été précipitée. Elle prend des leçons de plongée, de
natation. Elle va même jusqu’à s’inscrire à la faculté de
géologie. Elle sera la première partout. A chaque succès,
elle est encouragée par de nouvelles compétitions qui lui
sont offertes. Son amour de l’argent lui fait tout accepter.
Et, pour finir, une fois la fameuse valise retrouvée, elle la
lancera au loin, « dans mon jardin secret ».
En parallèle à cette trame, pittoresque fable des
temps modernes, le réalisateur Yaguchi Shinobu pro-
mène son regard « 1997 » sur la jeunesse de son pays.
Au long de 83 minutes, les problèmes des jeunes y sont
évoqués avec un art consommé. Le langage cinématogra-
phique semble ici poussé à sa perfection. S’il suffit d’une
image pour suggérer un grave problème de société, il
n’en mettra pas deux, et les plus analphabètes des écrans
liront exactement le message. Un très grand art ! Jeunes
qui perdent leur temps dans leurs études, nuits en boîte,
saouleries, dévergondage, tout sera présenté avec une
saine discrétion, tout autant que gestes de générosité et
de délicate amitié.
S’accrocher à un idéal semble être le motif pour
lutter et vivre. Faut-il que cet idéal soit la soif de l’ar-
gent ? La responsabilité de la famille dans l’éducation
des enfants ne semble pas très développée. Les amitiés
entre jeunes ne présentent pas beaucoup de solidité. Les
croyances ancestrales japonaises si riches de profonde
spiritualité, restent absentes du regard de la caméra dans
la vie de la gentille Susuki et de ses amis. Les personna-
ges du film ont-ils abandonné aussi tout souci d’intériori-
té ? Yaguchi a le mérite de poser le problème, avec beau-
coup de talent. Cherche-t-il à interpeller son pays et les
autres sur le sens de la vie ? Du moins réussit-il avec
beaucoup d’aisance, à un moment de l’Histoire, à fixer
un bon portrait d’une génération toujours difficile à com-
prendre, celle des jeunes qui ne cessent jamais d’inter-
peller leur société.
Jean Baptiste BERAUD, sdb
15

2.6 Page 16

▲back to top
Divers
Ils nous ont précédés
MEGA Joseph
01- S. MBEDI Albert
03- P. CREMON Francesco
04- P. NZIE Benoît
08- P. NGOMO Rémy
10- S. ADJECKAM Désiré
Etienne
13- P. VEGA José Antonio
23- N. NGUINI Alain
25- P. EBOME Paul
28- S. ONDO MBANG
Jérémias
@temedia
Salésiens de Don Bosco
Maison Provinciale
B.P. 1607,Yaoundé—Cameroun
Directeur de publication
P. José Antonio VEGA
Administration
P. José María SABE
Délégué à la communication
P. Jean-Baptiste BERAUD
Rédacteur en chef
André Young ELA ENAM
Rédaction
P. Miguel Angel NGUEMA
Jésus Benoît BADJI
Florent Papin NGOUMBETI
Dans la soirée du 23 février, vers 17h 30, Mr
MEGA Joseph, le papa du Père Benoît Nzié a été rappe-
lé auprès du Père, à Ngovayang, son village, au Sud du
Cameroun, près de la ville historique de Lolodorf.
Papa Joseph est décédé à l'âge de 71 ans. Il souf-
frait d'un cancer du foie qui l'a progressivement affaibli
jusqu'à ce qu'il rende l'âme.
De son union avec son épouse, il a eu dix enfants
dont six sont encore vivants. Il laisse également vingt-
trois petits-enfants et deux arrières-petits-enfants. Tous
n'ont pas pu se rendre au village en raison de la crise
qui paralyse les déplacements dans certaines villes du
pays.
Ses obsèques ont eu lieu à Ngovayang. Mercredi
27 mars , la levée du corps à Lolodorf était présidée par
le Père André Ndiomo, accompagné du Père Joseph
Kondé en présence de la famille, des amis, des fidèles
et jeunes du Centre d’Ebolowa venus assister le Père
Benoît.
Après la levée du corps, quelques confrères de
Yaoundé se sont rendus au village. D'autres sont arrivés
par la suite dans la nuit et le lendemain pour prendre
part à l'inhumation , jeudi 28 mars, dans la matinée.
Le Provincial était représenté par le Père Anaclet.
C'est dans la simplicité et dans un esprit chrétien
que Mega Joseph a été accompagné dans sa demeure
éternelle.
André Young ELA ENAM, sdb
16