Afonet Mars 2010 N.101


Afonet Mars 2010 N.101

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Bulletin d’information de la Province Salésienne Afrique Occidentale « Notre Dame de la Paix » (A.F.O.)
10 B.P. 1323 Abidjan 10 (R.C.I.) - < sdb_abj_afo@yahoo.fr >
Salutation 1 …………….……………………...
La Voix du Provincial………………2
Nouvelles de Famille…………….….3
Flash 13 …………….…………………………….
Agenda 14 …………….……………………….
Ressources…………….…………………...15
Mot du Soir 16 ……….………………...…...
@fo.net (afonet@donbosco.es)
Salutation
P. Ferdinand ZIGUI
A près la lourdeur des activités du mois de fé-
vrier avec la préparation et la célébration de la
fête de la province, l’installation du nouveau
provincial et la célébration du quatrième Chapitre Provincial,
l’heure est maintenant à la synthèse. C’est bien le moment de
réaliser le bilan de tout ce qui a été fait, vu, dit et entendu.
Chaque communauté rassemblée autour de son directeur, le
Conseil Provincial autour du Provincial, s’attèlent pour réaliser
chacun à son niveau la synthèse nécessaire pour la bonne mar-
che de la mission salésienne en AFO.
En ce temps de carême, temps de méditation, de re-
cueillement et de conversion, chaque confrère est invité, à
prier, prier pour le nouveau Provincial, prier pour notre Vice-
Province, prier pour les vocations surtout en ce moment où la
situation de nos communautés se complique. La mission s’élar-
gie de jour en jour, l’accompagnement des jeunes devient de
plus en plus exigeant, la nouvelle forme de pauvreté s’accroit
avec une ampleur incalculable, les nouvelles frontières s’élar-
gissent de manière considérable… mais les salésiens sont en
nombre réduit. Des communautés avec des œuvres diversifiées
se retrouvent avec très peu de confrères. La province a besoin
de confrères pour faire face à la mission. D’aucuns diraient :
« il faut former des laïcs ». Oui, mais la formation ne se fait pas
en un jour, surtout si ce n’est pas une formation systématique.
Il faut une tradition, une transmission par osmose et cela
prend du temps. En attendant, le Provincial ne trouve que le
mot « courage » pour inviter les confrères au travail. Nous
devons vraiment prendre conscience que face à la situation
nous sommes tous interpelés. Interpeler pour supplier le Maî-
tre de la moisson d’envoyer beaucoup d’ouvriers dans sa
moisson, surtout du côté des salésiens.
Bon temps de carême et Joyeuse Fête de Pâques à tous !
-1-
Mars 2010 (32)

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Bulletin d’information de la Province Salésienne Afrique Occidentale « Notre Dame de la Paix » (A.F.O.)
La Voix du Provincial
Faustino GARCÍA
ON DIRAIT QUE TOUS SONT EN COLÈRE...
J’écris ces mots le jour où la liturgie de la messe nous propose les textes
de 2R 5, 1-15a et Lc 4, 24-30 (lundi de la 3ème semaine de carême) : guérison du
général Naaman par le prophète Elisée et déclaration de Jésus dans la synagogue
de Nazareth, disant « aucun prophète n’est bien accueilli dans son pays ».
On dirait que tous sont en colère. Trois situations de colère sont dé-
crites dans les textes :
♦ le roi d’Israël face à lettre adressée par le roi de Syrie, où celui-ci lui
demande de délivrer Naaman de la lèpre ;
♦ Naaman face au prophète Elisée, voyant que ce qu’il lui demande de faire
pour sa guérison ne lui semble pas le plus juste ;
♦ les juifs de la synagogue de Nazareth face à Jésus, à cause de la décla-
ration faite.
Je vois par là, trois situations évitables de colère, si l’on améliore la
capacité de communication et d’écoute. Trois situations, que nous pouvons
trouver dans nos relations interpersonnelles.
Dans le premier cas, il y a une interprétation erronée de la lettre re-
çue. Tandis que le roi de Syrie - en toute confiance et bonne volonté - de-
mande une faveur, le roi d’Israël interprète par là une provocation. À cette
interprétation erronée, s’ajoute un manque de vision et de collaboration,
car le roi « ignore » la présence d’Elisée afin de satisfaire la demande du roi
de Syrie. D’un côté, la communication ne passe pas à l’intérieur de son
royaume et - d’un autre - la mauvaise interprétation risque de provoquer un
conflit diplomatique. Heureusement, le roi d’Israël écoute finalement Elisée.
Dans le deuxième cas, il y a une priorité donnée aux idées préfixées
de la part de Naaman. Il pensait que la guérison devrait s’effectuer par d’au-
tres moyens ou rites. Il néglige le bien-fondé de ce que le prophète lui de-
mande. La nouveauté le surprend et provoque sa colère. L’acceptation d’au-
tres propositions fait défaut et le manque d’écoute provoque un blocage qui
met en péril le résultat bénéfique de sa guérison. Heureusement, Naaman
écoute finalement ses serviteurs.
Enfin, nous arrivons au cas des juifs de Nazareth. La fermeture de
leur cœur à l’acceptation d’une vérité adressée à leur égard, provoque leur
furie. Leur réaction met en péril la vie de Jésus et la leur. Il y a un refus pour
écouter et pour se laisser interpeller ; ce refus bloque l’action de la parole et
des signes de Jésus dans leurs vies. Malheureusement, les juifs de la synago-
gue continuent renfermés en eux-mêmes et laissent échapper la chance du
salut qui leur est proposé.
L’espace ne me permet pas d’approfondir cette réflexion, mais je la
laisse ouverte pour chacun de vous. Nous sommes dans le temps de carême,
où nous sommes invités à améliorer notre capacité d’écoute comme moyen
de conversion. Soyons attentifs aux nombreuses occasions d’écoute que la
Parole de Dieu et la liturgie des heures nous proposent… et faisons-en un
exercice envers nous-mêmes, envers Dieu, envers les autres…
À votre disposition
@fo.net (afonet@donbosco.es)
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Mars 2010 (33)

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Nouvelles de Famille
MDB-Lomé (Togo)
Christophe AMOUSSOUVI,
Sdb postnovice
Le carême avec les jeunes
Le carême en communauté
L’entrée en carême a été marquée, ici
à la MDB comme ailleurs, par l’imposition
des cendres. Ce mercredi 17 février 2010, la
célébration a été présidée par le P. Aurélien.
Prière, pénitence et partage : trois piliers,
trois appels lancés à notre communauté en
ce jour. Conformément à notre tradition et
aux enseignements de l’Eglise, la commu-
nauté de la Maison Don Bosco s’est réunie
le vendredi 19 février pour se fixer « une
pratique communautaire de mortification,
qui l’aide à se préparer à Pâques et à s’ou-
vrir à un partage plus grand avec les pau-
vres ». Après les interventions des uns et des
autres, notre communauté s’est convenue à
partager les fruits de ses efforts avec les en-
fants en difficultés du foyer Maman Mar-
guerite de Gbényédzi. Signalons aussi que
les vendredis de carême salésiens et fidèles
font mémoire de la passion du Christ à tra-
vers le chemin de la croix.
Dans notre service éducatif et pastoral,
différentes équipes de pastorale ont offert aux
jeunes des moments intenses de prière et de res-
sourcement spirituel. À la prière-jeunes du mer-
credi 24 février, au centre des jeunes d’Akodessé-
wa, d’Adakpamé et de Kanyikopé, les jeunes ont
été entretenus sur le sens du carême, participé au
sacrement de la réconciliation et pris des résolu-
tions personnelles pour une vraie conversion et
une vie nouvelle dans le Christ. Dans d’autres
lieux de pastorale, des recollections se préparent
encore pendant ce temps de carême.
ISPSH : de la théorie à la pratique…
Les « experts en éducation »
en stage académique
Après plusieurs mois de cours, les étudiants
en année de licence en sciences de l’éducation ef-
fectuent, au cours de la semaine du 08 au 12 mars
2010, leur stage académique dans diverses institu-
tions éducatives. En même temps qu’une expérien-
ce riche et formative, cet exercice académique leur
permettra de confronter les diverses méthodes
éducatives apprises en théories à la réalité éducati-
ve sur le terrain. Ecoles maternelles et primaires,
collèges et lycées, centres de
formation et d’accueil, ces
institutions serviront de ca-
dre à cette expérience. Au
terme, ils parviendront à la
rédaction d’un rapport de
stage et y donneront de
nouvelles réponses aux ques-
tions pédagogiques et éduca-
tives prises en compte par
leurs thèmes respectifs.
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Nouvelles de Famille
Gbodjomé (Togo)
Emmanuel THERA
sdb stagiaire
Semaine de la réconciliation
En cette période électorale au Togo,
la situation est tendue entre les habitants.
Dans le soucie de prendre part au travail
de réconciliation et de recherche de la
paix, la paroisse St Matthieu de Gbodjo-
mé organise une semaine de réconcilia-
tion pour tous les chrétiens. Durant toute
la période post électorale, les chrétiens se
retrouvent pour échanger sur le thème de
la réconciliation et du pardon. Cette ini-
tiative montre la volonté des chrétiens
d’agir de façon positive en faveur de la
paix dans le pays. Pour cela il est bon de
commencer à un niveau local avec des
actions plus ou moins importantes pour,
si possible, étendre cette expérience à
d’autres paroisses. Pendant la semaine, la
prière jeune est dédiée à ce thème, ensui-
te le dimanche, un accent particulier est
mis sur le thème de la réconciliation et du
pardon afin de motiver les chrétiens à
leur niveau à mettre en pratique ces va-
leurs. En outre, ceci est un moyen très
efficace pour exercer l’exhortation des
évêques publiée lors de leur deuxième
synode. Pour que celle-ci ne reste pas
lettre morte, voici une initiatives louable
qu’il faut promouvoir.
Deuxième retraite des novices
Du 14 au 20 février 2010 a eu lieu la deuxiè-
me retraite des novices, retraite de mi-noviciat.
Après avoir passé six mois de noviciat, il fallait s’ar-
rêter pendant un certain temps pour jeter un re-
gard sur le chemin déjà parcouru et planifier ce
qu’il reste à faire. C’est ainsi que durant une semaine
les novices, accompagnés du père César qui a prêché
la retraite, ont fait un travail de bilan des mois passés
et ont ensuite tourné leur regard vers les mois qui
viennent.
La retraite avait pour cadre le monastère des
Clarisses à Aképé qui offrait un cadre idéal de silen-
ce et de tranquillité suffisants pour le recueillement
et pour un travail de ce genre. La liturgie assez soi-
gnée et très spéciale des clarisses a aussi permis une
meilleure participation aux célébrations liturgiques.
Les thèmes tournaient autour de la vie du
disciple du Christ. Ainsi donc le père César a com-
mencé en faisant prendre conscience à chaque no-
vice que Dieu a un regard particulier sur lui et a
pour lui un plan tout à fait extraordinaire pour son
bonheur. Ensuite il a amené les novices à parcourir
en long et en large les exigences de la vie religieuse
en partant de l’attitude du disciple, passant par la
vie communautaire, pour arriver aux vœux. Il faut
savoir que le vrai apôtre du père c’est le Christ que
nous suivons et dont l’exemple nous stimule. Et de
façon plus concrète Don Bosco notre fondateur. Il
a, par ailleurs, insisté sur notre mission d’éducateur
et a rappelé le devoir qu’a chaque novice de se
préparer comme il faut pour cette mission. Il a en-
fin entretenu les novices sur le thème du péché et
de la descente aux enfers. En somme, il a invité les
novices au cours de ces six jours de retraite à bâtir
dès maintenant une vie religieuse solide, honnête
et crédible tout à fait donnée pour la gloire de
Dieu et la salut des âmes.
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Bulletin d’information de la Province Salésienne Afrique Occidentale « Notre Dame de la Paix » (A.F.O.)
Nouvelles de Famille
Tambacounda (Sénégal)
José A. MARTINEZ,
sdb prêtre.
En paroisse
Au cours du week-end du 07 au 08
février 2010, nous avons organisé à la parois-
se une grande kermesse. Ce fut une belle oc-
casion pour mettre en valeur les qualités
comme l’accueil, la participation, la tolérance,
la joie, la collaboration et d’autres valeurs
encore de nos paroissiens. Elle a connu une
bonne participation tant des chrétiens que
des musulmans. Ils ont pris part avec joie aux
activités et gagné de nombreux cadeaux.
Nous remercions, félicitons et encourageons
toutes les personnes qui ont « mis la main à la
pate » pour la réussite de cette activité.
Par ailleurs, la jeunesse de la Paroisse se
prépare avec enthousiasme à la rencontre diocé-
saine des JMJ qui aura lieu cette année à la pa-
roisse de Salemata.
Enfin au niveau de la paroisse, avec
l’évolution des travaux de restauration,
nous espérons célébrer dans la joie la fête
de Pâques dans la cathédrale restaurée. Les
travaux sont sur le point d’être achevés.
Entre dans la joie !
Au moment de finir notre article, il nous
est parvenue la douloureuse nouvelle du décès
de notre jeune, responsable du bureau des jeu-
nes, Richard BIESSE. L’assistance des jeunes de
trois paroisses de Tambacounda à la messe de
funérailles a été un témoignage de la vie de no-
tre regretté Richard. Il militait au groupe de
scouts chrétiens, à la chorale des jeunes Sainte
Cécile et depuis deux ans, il travaillait au bureau
de la Caritas. Que le Seigneur de la Vie le reçoive
pour toujours dans son Paradis.
@fo.net (afonet@donbosco.es)
Oratorio
Dans nos activités pastorales de tous les
dimanches à l’oratorio de Gourel, nous som-
mes en train de mettre en marche un nouveau
groupe d’enfants, très nombreux. Avec eux et
pour eux, nous venons de démarrer un tournoi
dénommé « los mokossos » ou « il mokossi ». En
comptant sur la bonne disponibilité des moni-
teurs, nous leur offrons également d’autres acti-
vités : classe de chants, jeux, mouvements ryth-
miques, leçons hygiéniques…
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Fêtes à Korhogo
Bulletin d’information de la Province Salésienne Afrique Occidentale « Notre Dame de la Paix » (A.F.O.)
Nouvelles de Famille
Kandi (Bénin)
Bernard GABA-DOVI,
Sdb prêtre.
Korhogo (R.C.I.)
Augustin TONTASSE,
sdb Stagiaire
Pèlerinage à Kandi Fô
Au début de ce temps de carême, les fils et les
filles de l’église, famille de Dieu à Kandi (Bénin) se sont
retrouvés les 21 et 22 février dernier pour leur pèlerina-
ge annuel.
Ce pèlerinage a regroupé les fidèles venus des
onze paroisses que compte le diocèse avec sa diversi-
té culturelle, ethnique et linguistique. Ils sont arrivés
au centre d’accueil Thomas MUERO de Kandi Fô, le
samedi 21 février dans l’après midi. Les fidèles de la
paroisse cathédrale accompagnés de leurs pasteurs, les
salésiens, ont marché de la cathédrale au centre du
pèlerinage sous le soleil de 14h. Arrivés sur les lieux,
ils ont été les premiers à monter la petite colline du
centre en faisant leur chemin de croix qui s’est déroulés
par paroisse.
Après le chemin de croix, tous les pèlerins se
sont retrouvés pour la célébration pénitentielle avec
confession individuelle. Cette célébration sera suivi de
l’adoration du Saint Sacrement ensemble puis par
paroisse jusqu’au petit matin.
Après un petit temps de repos, les pèlerins aux-
quels se sont joints d’autres fidèles de la ville, se sont
rassemblés sous une chaleur torride pour clôturer leur
pèlerinage avec la célébration eucharistique de ce
premier dimanche du temps de carême. La messe pré-
sidée par Mgr Clet FELIHO, évêque de Kandi, a été
riche en couleur reflétant la pluralité et l’unité de cet-
te famille de Dieu. Les chants ont été exécutés en
Français, Bariba, Bô, Fon, Mokollés, Ibo (et Anglais),
Mina, Nagot . Cette célébration a été marqué aussi
par la prise de soutane de l’Abbé Guillaume AF-
FOUDJI qui a été institué en même temps lecteur.
Commencée à 9 heures, la célébration s’est termi-
née autours de midi. Ainsi chacun a repris le chemin de
retour, bien aguerri pour vivre ce temps de carême. Le
rendez-vous est pris pour l’année prochaine.
@fo.net (afonet@donbosco.es)
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Des activités et évènements
vécus durant le mois de Février, deux
essentiellement retiennent notre atten-
tion : D’abord, la grève générale suite
à la dissolution du gouvernement ivoi-
rien par le chef de l’Etat et le giga-pélé
-enfant du diocèse que notre paroisse
a abrité.
Vous n’êtes pas sans sa-
voir que la Côte d’Ivoire traverse une
période assez complexe, une situation
assez difficile, qui bien gérée devait lui
redonner sa santé dentant. Dans cette
percée vers le renouveau, le peuple a
estimé et avec raison, qu’il a lui aussi
son mot à dire. C’est pourquoi suite à
la décision du chef de l’Etat de dissou-
dre le gouvernement et la CEI, la
mouvance non présidentielle a lancé
une grève qui a fait des dégâts un peu
partout, puisque des maisons ont été
brûlé. Au collège Don Bosco, nous
avons été obligé de suspendre les
cours, car, les manifestants allaient
d’établissement en établissent pour
exiger l’observation de cette grève.
Pour ce qui est du giga-pélé-
enfant, notons qu’elle a connu une
fois encore une réussite inimaginable.
Plus de 800 enfants venant des parois-
ses et écoles catholiques se sont retrou-
vés sur le grand terrain de la ville de
Korhogo pour entreprendre leur mar-
che vers la paroisse Saint Jean Bosco,
au rythme des chants et des prières.
Arrivé sur les lieux et après s’être dé-
saltérer, il y eu des moments de ré-
flexion par petits groupes auxquels
furent suite, le chemin de croix et la
messe. À 12h 30, les enfants partagè-
rent entre eux, leurs repas puis s’adon-
nèrent à la danse. À 14h 00, après la
prière finale et l’aménagement des
lieux, les différents groupes regagnè-
rent leurs paroisses.
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Nouvelles de Famille
Yaoundé (Cameroun)
Gildas SANT’ANNA,
Sdb, étudiant en théologie.
Présentation
du nouveau provincial de l’ATE
C’est au cœur des vêpres solennelles pré-
sidées par le père Guillermo BASAÑES, Conseil-
ler Général pour la région Afrique et Madagas-
car, qu’a eu lieu le mercredi 10 mars, à la mai-
son provincial, la présentation du nouveau Pro-
vincial de l’ATE, Père Manolo JIMÉNEZ. Cet
événement simple mais riche et émouvant a ras-
semblé la famille salésienne de Yaoundé et ses
environs.
La cérémonie s’est ouverte par une mo-
nition du diacre Xavier qui nous a introduits
dans le recueillement et l’action de grâce à Dieu
pour le service rendu par le Père José Antonio
VEGA et pour confier au Seigneur la nouvelle
charge du père Manolo. Ces remerciements et
supplications ont été exprimés dans les vêpres
animées par la communauté des étudiants de
théologie. Après la proclamation de la parole de
Dieu, le père Anaclet, vicaire provincial, a fait la
lecture du décret de nomination du nouveau
Provincial.
Le père Guillermo, dans son commentai-
re a axé son exhortation sur les psaumes et le
cantique du jour. Il a félicité le Provincial sortant
pour son ardeur dans le travail et a encouragé le
nouveau Provincial à jeter la semence et à laisser
le Seigneur, le Maître de la moisson entretenir
sa ferme, car c’est en vain que travaillent les bâ-
tisseurs si le Maître de la maison ne bâtit lui-
même ce qui lui appartient. Il a imploré la pro-
tection de Notre Dame de la paix sur le nou-
veau Provincial pour qu’il fasse régner la paix
dans l’exercice de sa mission, par le sang de la
croix du Maître de la moisson.
Après cette exhortation, le père Manolo
JIMÉNEZ a fait sa profession de foi, et a pris la
charge de la vice province de l’ATE à 19h 20 mn,
heure locale sous les acclamations de l’assemblée,
après avoir signé les documents officiels. Etaient
présent à cette cérémonie, le nouveau Provincial
de l’AFO, le père Faus GARCÍA et son vicaire, le
père Adolphe AKPOUÉ et la sœur Lucie CARGNONI,
Provinciale des FMA. À la suite des allocutions un
repas fraternel a clôturé la soirée avec la remise
des cadeaux.
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Nouvelles de Famille
Lubumbashi (RDC)
Bruno GOSSA,
Sdb, étudiant en théologie.
Journée Salésienne missionnaire
Le 21 février 2010 plus de 250 jeunes
filles et garçons des différents Cercles Missionnai-
res, des écoles et paroisses dirigées par les Salé-
siens de Don Bosco et les Filles de Marie Auxi-
liatrice et autres se sont réunis au Lycée Tshondo
à Lubumbashi (Lycée dirigé par les Sœurs de la
Charité ) pour célébrer la Journée Salésienne
Missionnaire. La journée avait comme thème de
fond « Seigneur, Nous voulons voir Jésus.»
La journée a commencée par la bénédic-
tion de la pluie. Petit à petit, les membres des
différents cercles missionnaires sont arrivés pleins
de joie. Les filles du Lycée Tshondo et le Cercle
de la paroisse St Paul faisaient l’accueil. À 9h 00,
la messe célébrée par le P. Lambert Malungu
(sdb), chargé de l’animation des cercles Mission-
naires au niveau du Congo et chanté par les filles
du Lycée Hodari, a officiellement ouvert la jour-
née. Celle-ci fut suivie par une conférence dont
le thème « Seigneur nous voulons voir Jésus »,
articulé avec la sainteté juvénile. Après la confé-
rence, trente minutes de réflexion en groupe ont
aidé les jeunes à approfondir le thème.
Le moment du déjeuner a interrompu
les travaux et il a été l’occasion du partage du
repas et des idées. La présentation des réflexions
des groupes a suivi le repas. Avant la fin de la
journée, il y a eu un moment récréative très ani-
mé : on a défilé, dansé, chanté, déclamé des
poèmes… enfin la Sœur Solange (FMA) a clôturé
la journée avec un mot du soir dans lequel elle a
invité les jeunes à se confier à Dieu et à se laisser
conduire par lui dans leurs choix quotidiens.
Article rédigé par
Alfiado (sdb, étudiant en théologie)
Sikasso (Mali)
Francis ZANMENOU,
Sdb, Stagiaire.
Rencontre des stagiaires
du Nord à Sikasso
Etaient présents à cette rencontre les stagiaires :
Magloire KPANOU, Augustin TONTASSE, Jacques NA-
GALO, Arnaud BIDOUZO, et moi-même Francis ZAN-
MENOU. Malgré son état de santé, nous avons eu la
chance de bénéficier des partages et des sages conseils du
P. Lorenzo CAMPILLO en la qualité d’animateur
de cette rencontre. Ces jours de formation ont
été meublés par trois thèmes dont le premier
était axé sur la vie fraternelle, une vie qui nous
engage pour toujours. Ce thème sur la vie frater-
nelle, nous permis de revisiter les articles allant de
49 jusqu’à 53 et de redécouvrir les richesses qui y
sont cachées et qui, quelques fois, sont enfermés
dans les tiroirs des théories et ne nous permettent
pas ainsi de libérer notre amour, notre charité
dans les réalités concrètes de notre vie de chaque
jour. Ce qui a poussé le P. Lorenzo, le nou-
veau directeur de la communauté de Bobo-
Dioulasso, a affirmé : « Notre vie fraternelle
est une communion rêvée ». Nous avons
terminé notre rencontre avec le thème por-
tant sur le synode des évêques en ses pro-
positions 19 et 48. La réflexion faite sur ce
thème nous permit de jeter un regard criti-
que sur notre action éducatrice dans nos
écoles. Par cette même occasion nous
avons réfléchi sur les problèmes que pose
l’éducation d’aujourd’hui et les défis qu’elle
lance aux jeunes et à nous-mêmes éduca-
teurs en face des familles disloquées.
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Bulletin d’information de la Province Salésienne Afrique Occidentale « Notre Dame de la Paix » (A.F.O.)
Nouvelles de Famille
Séville (Espagne)
Didier MEBA
Sdb Étudiant en Théologie
SEVILLA NEWS
Pour célébrer la fin du premier semestre
et le début du second, la communauté du théo-
logat a décidé, après inspiration de son direc-
teur, de le faire au moyen d´une sortie salesiano
-spirituelle. La communauté a fait la sortie sur
Valverde del Camino, lieu où reposent les restes
de la Bienheureuse Eusebia Palomino (FMA)
décédée en 1935 à l´âge de 35 et béatifiée par
le Pape Jean Paul II le 25 avril 2004. Après la
visite guidée à la chapelle de Sœur Eusebia à
l´arrivée, la communauté a célébré la messe qui
a vu la participation de quelques consœurs. A la
suite de la messe a eu lieu la visite guidée du
musée qui résume la vie de la Bienheureuse. La
guide de la visite, Sœur Maria-Luisa la plus âgée
de la communauté (86 ans), s´est appesantie sur
l´histoire du fameux tableau peint aux pieds et
qui a donné un grand coup de pouce à la béati-
fication de la Sainte. La Sœur Maria-Luisa a offert
une présentation très pieuse, spirituelle et émo-
tionnante à la communauté qui a valu comme
vêpres déjà qu´on était à la veille de la mémoire
de Sœur Eusebia. La visite s´est terminée par une
collation offerte par les consœurs, la visite de la
paroisse et un pieux souvenir.
Le lendemain toute la communauté a eu
la joie d´accueillir l´ex et nouveau Provincial (P.
Manolo), ancien de la maison, qui a partagé le
repas fraternel avec la communauté. A la fin, il a
offert des nouvelles fraîches aux confrères de
son ex-province et à ceux de sa nouvelle.
Notons en passant qu´il y a de cela deux
semaines la communauté s´est encore une fois
vue privée d´un de ses confrères : l´économe
qui est appelé à d´autres fonctions dans sa pro-
vince (Madrid).
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Bulletin d’information de la Province Salésienne Afrique Occidentale « Notre Dame de la Paix » (A.F.O.)
Texte proposé pour méditation par
Adolphe –Marie AKPOUÉ
Vicaire Provincial
Délégué provincial PJ.
ANNÉE SACERDOTALE
LES PRIÈRES « APOLOGÉTIQUES »
DURANT
LA CÉLÉBRATION DE LA MESSE
L’article ci-dessous, publié sur
www.zenit.org, explique l'importance et la signifi-
cation des prières « apologétiques » durant la célé-
bration de la messe. Il s'agit de prières que le prêtre
récite à voix basse, en « secret » devant Dieu, pour
participer plus consciemment et dignement aux
mystères divins qu'il célèbre en faveur de toute
l'Église. Les fidèles accompagnent ces prières sacer-
dotales dans un silence extérieur respectueux et un
recueillement intérieur, qui favorisent une compré-
hension plus profonde de ce qui se déroule sur l'au-
tel, et donc une participation plus active à la liturgie
(Don Mauro Gagliardi).
En cette année sacerdotale, il peut aider les
prêtres et les étudiants en théologie, candidats au
sacerdoce à saisir la valeur et le sens des prières
apologétiques dans la messe.
Un silence qui contemple et adore :
Les prières apologétiques de l'Ordo Missae
La liturgie sacrée, que le Concile Vatican II
qualifie d'action sacerdotale du Christ, et donc sour-
ce et sommet de la vie ecclésiale, ne pourra jamais
se réduire à une simple réalité esthétique, ni être
considérée comme un instrument à des fins pure-
ment pédagogiques et œcuméniques. La célébration
des saints mystères est surtout une louange adressée
à la majesté suprême de Dieu, un et trine, action
voulue par Dieu lui-même. Par celle-ci, l'homme,
personnellement et en communauté, se présente
devant le Seigneur pour lui rendre grâce, conscient
du fait que son être même ne peut atteindre sa plé-
nitude s'il ne le loue pas et n'accomplit pas sa vo-
lonté, dans une recherche constante du Règne qui
est déjà présent et qui viendra définitivement au
jour de la parousie du Seigneur Jésus1.
À la lumière de cela, il est clair que la direc-
tion de toute action liturgique - qui est la même
pour le prêtre et les fidèles - est celle adressée au
Seigneur : au Père à travers le Christ dans l'Esprit-
Saint. C'est pourquoi « le prêtre et le peuple ne
prient pas l'un vers l'autre, mais vers le seul Seigneur
»2. Il s'agit de vivre constamment le « conversi ad
Dominum », le fait de se tourner vers le Seigneur, ce
qui suppose la conversio, tourner notre âme vers
Jésus Christ et ainsi vers le Dieu vivant, vers la vraie
lumière3.
De cette manière, la célébration liturgique
est vécue comme un acte de la vertu de religion
qui, en cohérence avec sa nature, doit se caractéri-
ser par un sens profond du sacré. Durant la célébra-
tion, l'homme et la communauté doivent être cons-
cients de se retrouver, de manière spéciale, face à
Celui qui est le trois fois Saint et le Transcendant.
Ainsi, « un signe convaincant que la catéchèse eu-
charistique est efficace chez les fidèles est certaine-
ment la croissance, en eux, du sens du mystère de
Dieu présent parmi nous »4.
L'attitude appropriée durant la célébration
liturgique ne peut qu'être pleine de révérence et de
stupeur, qui provient du fait de se savoir en présen-
ce de la majesté de Dieu. N'était-ce pas ce que Dieu
voulait indiquer en ordonnant à Moïse de retirer
ses sandales face au buisson ardent ? L'attitude de
Moïse et d'Élie, qui n'osaient pas regarder Dieu face
à face, n'est-elle pas née de cette conscience ?5
Dans ce cadre, on comprend mieux les paro-
les du IIe Canon de la messe, qui définissent parfai-
tement l'essence du ministère sacerdotal : « Astare
coram te et tibi ministrare ». Ce sont donc les deux
devoirs qui définissent l'essence du ministère sacer-
dotal : « Rester en présence du Seigneur » et « servir
en sa présence ». Le Saint-Père Benoît XVI, en com-
mentant ce ministère, notait que l'on adopte fonda-
mentalement le terme service pour se référer au
service liturgique. Cela implique différents aspects
et, entre autres, la proximité et la familiarité. Le
pape écrivait :
« Personne n'est si proche de son Seigneur
que le serviteur qui a accès à la dimension la plus
privée de sa vie. En ce sens, ‘servir' signifie proximi-
@fo.net (afonet@donbosco.es)
- 10 -
Mars 2010(41)

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2.1 Page 11

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Bulletin d’information de la Province Salésienne Afrique Occidentale « Notre Dame de la Paix » (A.F.O.)
té, demande de la familiarité. Cette familiarité com-
porte aussi un danger : que le sacré que nous ren-
controns continuellement devienne pour nous une
habitude. C'est ainsi, faisait remarquer le pape, que
s'éteint la crainte révérencielle. Conditionné par
toutes les habitudes, nous ne percevons plus le fait,
grand, nouveau, surprenant, qu'Il soit présent, nous
parle, se donne à nous. Contre cette accoutumance
à la réalité extraordinaire, contre l'indifférence du
cœur, nous devons lutter sans trêve, en reconnais-
sant toujours à nouveau notre insuffisance, et la grâce
de ce fait qu'il se remet ainsi entre nos mains »6.
En effet, avant chaque célébration liturgique,
mais de manière spéciale avant l'Eucharistie - mé-
morial de la mort et de la résurrection de son Sei-
gneur, cet événement central du salut est rendu
réellement présent et ainsi s'opère l'œuvre de notre
rédemption - nous devons nous mettre en adora-
tion devant ce Mystère: Mystère immense, Mystère
de miséricorde. Qu'est-ce que Jésus pouvait faire de
plus pour nous ? Dans l'Eucharistie, il nous montre
vraiment un
amour qui va
« jusqu'au
bout » (cf. Jn 13,
1), un amour qui
ne connaît pas
de mesure7. Face à
cette réalité extra-
ordinaire, nous
demeurons éton-
nés et éblouis :
comme est grande
l'humilité d'un
Dieu qui se penche vers l'homme et qui a voulu
ainsi se lier à lui ! Si nous sommes saisis d'émotion
devant la Crèche en contemplant l'incarnation du
Verbe, que pouvons-nous éprouver devant l'autel
où, par les pauvres mains du prêtre, le Christ rend
présent dans le temps son Sacrifice ? Il ne nous reste
qu'à nous agenouiller et à adorer en silence ce
grand mystère de la foi8.
Conséquence logique de ce qui a été dit : le
peuple de Dieu doit pouvoir voir, dans les prêtres
et dans les autres ministres de l'autel, un comporte-
ment plein de respect et de dignité, qui soit capable
de les aider à pénétrer les choses invisibles, sans
beaucoup de paroles et sans explications. Dans le
Missel romain dit de « saint Pie V », comme dans
plusieurs liturgies orientales, on trouve des prières
très belles, par lesquelles le prêtre exprime son sen-
timent le plus profond d'humilité et de respect vis-à
-vis des saints mystères : elles révèlent la substance
même de la liturgie9. Certaines de ces oraisons pré-
sentes dans le Missel cité - qui dans son édition de
1962 est le Missel de la « forme extraordinaire » du
Rite romain - ont été reprises dans le Missel pro-
mulgué après le Concile Vatican II. Ces prières sont
traditionnellement appelées « Apologies ».
L'Institutio Generalis Missalis Romani, au n.
33, se réfère à ces oraisons. Après une référence aux
oraisons que le prêtre prononce comme célébrant
au nom de toute l'Église, l'IGMR affirme qu'« il prie
aussi à certains moments en son nom propre, afin
d'accomplir son ministère avec la plus grande atten-
tion et piété. Ces prières, proposées avant la lecture de
l'Évangile, à la préparation des dons, ainsi qu'avant et
après la communion du prêtre, se disent à voix basse ».
Ces formules brèves priées en silence invitent
le prêtre à personnaliser son devoir, à se remettre
au Seigneur à titre personnel. Elles sont aussi un
excellent moyen de se mettre en chemin - comme
les autres fidèles - pour aller à la rencontre du Sei-
gneur de manière totalement personnelle, et pas
seulement communautaire. Et cela est un premier
aspect d'importance essentielle, parce que ce n'est
que dans la mesure où l'on comprend et où l'on
intériorise la structure liturgique et les paroles de la
liturgie, que l'on peut entrer en consonance inté-
rieure avec elles. Quand cela arrive, le prêtre célé-
brant ne parle pas seulement avec Dieu comme une
personne individuelle, mais il entre dans le « nous »
de l'Église qui prie.
Si la celebratio est
prière, c'est-à-dire
colloque avec Dieu -
colloque de Dieu
avec nous et de
nous avec Dieu - le
« moi » propre du
célébrant se trans-
forme, entrant dans
le « nous » de l'Égli-
se. Le « moi » s'enri-
chit et s'élargit en
priant avec l'Église, avec ses paroles, et un colloque
s'engage réellement avec le Seigneur. De cette ma-
nière, la façon de célébrer devient réellement célé-
brer « avec » l'Église : le cœur se dilate - pas dans un
sens physique bien sûr, mais dans le sens où il se met
« avec » l'Église en colloque avec Dieu. Dans ce proces-
sus d'élargissement du cœur, les oraisons apologéti-
ques et le silence contemplatif et adorateur qu'il pro-
duisent représentent un élément important et, c'est
pour cela qu'elles font partie de la structure de la célé-
bration eucharistique depuis plus de 1000 ans.
En second lieu, dans ce chemin vers le Sei-
gneur, nous nous rendons compte de notre indigni-
té. C'est pour cela qu'il est nécessaire, durant la célé-
bration, de demander que Dieu lui-même nous
transforme et accepte que nous participions à cet-
te actio Dei que la liturgie configure. Ainsi, l'esprit
de conversion incessant est une des conditions per-
sonnelles qui rendent possible l'actuosa participa-
tio (la participation active) des fidèles et du prêtre
célébrant. « On ne peut attendre une participation
active à la liturgie eucharistique si l'on s'en approche
de manière superficielle, sans s'interroger aupara-
vant sur sa propre vie »10.
Le recueillement et le silence avant et du-
rant la célébration se comprennent dans ce
contexte et facilitent la réalisation des paroles de
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Benoît XVI : « Un cœur réconcilié avec Dieu permet
la vraie participation»11. Par conséquent, les oraisons
apologétiques jouent un rôle important dans la
célébration.
Par exemple, les prières apologétiques
« Munda cor meum », récitée avant la proclamation
de l'Évangile, ou « In spiritu humilitatis », qui précè-
de le lavement des mains après la présentation des
offrandes (pain et vin), permettent au prêtre qui les
prient de prendre conscience de la réalité de son
indignité et, en même temps, de la grandeur de sa
mission. « Le prêtre est plus que jamais serviteur et il
doit s'engager continuellement à être le signe qui,
en tant qu'instrument docile entre les mains du
Christ, renvoie à Lui »12. Le silence et les gestes de
piété et de recueillement du célébrant poussent les
fidèles qui participent à la célébration à se rendre
compte de la nécessité de se préparer, de se convertir,
étant donnée l'importance du moment liturgique au-
quel ils participent : avant la lecture de l'Évangile ou
juste avant le début de la prière eucharistique.
Pour leur part, les apologies « Per huius
aquae et vini » durant l'Offertoire ou « Quod ore
sumpsimus, Domine » durant la purification des
vases sacrés, s'insèrent parfaitement au sein du désir
d'être introduits et transformés dans et à cause de
l'actio divina. Nous devons constamment rappeler à
notre esprit et à notre cœur que la liturgie eucharis-
tique est actio Dei qui nous unit à Jésus à travers
son esprit13. Ces deux apologies orientent notre
existence vers l'incarnation et la résurrection et
constituent, en réalité, un élément qui favorise la
réalisation de ce souci de l'Église que les fidèles n'as-
sistent pas aux célébrations comme des spectateurs
muets, mais qu'ils y prennent une part active en rendant
grâce à Dieu et en apprenant à s'offrir avec le Christ14.
Il ne nous semble donc pas excessif d'affirmer
que les apologies jouent un rôle de premier plan
pour rappeler au ministre ordonné que « c'est le
même Prêtre, le Christ Jésus, dont en vérité le mi-
nistre tient le rôle. Si, en vérité, celui-ci est assimilé
au Souverain Prêtre, à cause de la consécration sa-
cerdotale qu'il a reçue, il jouit du pouvoir d'agir par la
puissance du Christ lui-même qu'il représente (virtute
ac persona ipsius Christi) »15.
Cela rappelle en même temps au prêtre
qu'étant ministre ordonné, il est « le lien sacramen-
tel qui relie l'action liturgique à ce qu'ont dit et fait
les Apôtres, et, par eux, à ce qu'a dit et fait le
Christ, source et fondement des sacrements »16. Les
oraisons dites en secret par le prêtre constituent
donc un moyen extraordinaire de s'unir les uns aux
autres, pour former une communauté qui est
« liturgie » et qui participe, totalement tour-
née versus Deum per Iesum Christum.
Une des apologies, conservée dans l'Ordo
Missae post-conciliaire rend parfaitement ce que
nous affirmons : « Domine Iesu Christe, Fili Dei vivi,
qui ex voluntate Patris cooperante Spiritu Sancto
per mortem tuam mundum vivificasti ». Ainsi, les
oraisons que le prêtre prie en secret, et celle-ci en
particulier, peuvent aider de manière efficace le
prêtre et les fidèles à avoir une pleine conscience
que la liturgie est l'œuvre de la Très Sainte Trinité.
« La prière et l'offrande de l'Église sont inséparables
de la prière et de l'offrande du Christ, son Chef »17.
Ainsi, les apologies se présentent depuis plus
de 1000 ans comme de simples formules purifiées
par l'histoire, pleines de contenu théologique, qui
permettent au prêtre qui les prie, et aux fidèles qui
participent au silence qui les accompagne, de se
rendre compte du mysterium fidei auquel ils partici-
pent, et de s'unir ainsi au Christ en le reconnaissant com-
me Dieu, frère et ami.
C'est pour cela que nous devons nous ré-
jouir, malgré le fait que la réforme liturgique post-
conciliaire ait réduit de manière drastique le nom-
bre et retouché de manière importante le texte de
ces oraisons, qu'elles continuent à être présentes
dans le plus récent Ordo Missae. Il est important
que les prêtres ne négligent pas ces prières durant la
célébration et qu'ils ne transforment pas ces prières
du prêtre en prières de toute l'assemblée en les li-
sant à haute voix, comme toutes les autres oraisons.
Les oraisons apologétiques se fondent sur et expri-
ment une théologie différente et complémentaire,
qui est une toile de fond pour les autres oraisons.
Cette théologie se manifeste dans le silence et le res-
pect, en fonction de la manière dont elles sont priées
par le prêtre et accompagnées par les autres fidèles.
[Traduit de l'italien par Marine Soreau] RO-
ME, dimanche 29 novembre 2009 (ZENIT.org)
—————————————————————-
1 - Jean Paul II, Message à l'Assemblée plénière de la
Congrégation pour le culte divin et la discipline des
sacrements, 21.09.2001.
2 - J. Ratzinger/Benoît XVI, Préface du premier volu-
me des Gesammelte Schriften.
3 - Cf. Benoît XVI, Homélie de la veillée pascale,
22.03.2008.
4 - Benoît XVI, Sacramentum Caritatis, n. 65.
5 - Cf. Jean Paul II, Message à l'Assemblée plénière de
la Congrégation pour le culte divin et la discipline
des sacrements, 21.09.2001.
6 - Benoît XVI, Homélie de la messe chrismale,
20.03.2008.
7 - Jean Paul II, Ecclesia de Eucharistia, n. 11.
8 - Jean Paul II, Lettre aux prêtres pour le jeudi saint 2004.
9 - Cf. Jean Paul II, Message à l'Assemblée plénière de
la Congrégation pour le culte divin et la discipline
des sacrements, 21.09.2001.
10 - Benoît XVI, Sacramentum caritatis, n. 55.
11 - Benoît XVI, Sacramentum caritatis, n. 55.
12 - Benoît XVI, Sacramentum caritatis, n. 23.
13 - Benoît XVI, Sacramentum caritatis, n. 37.
14 - Cf. Concile Vatican II, Sacrosanctum Concilium, n. 48.
15 - Pie XII, Mediator Dei, cit. in Catéchisme de l'Église
catholique, n. 1548.
16 - Catéchisme de l'Église catholique, n. 1120.
17 - Catéchisme de l'Église catholique, n. 1553.
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Flash
Ferdinand ZIGUI,
Sdb, Prêtre
NIGER
Au moins cinq soldats tués et 20 blessés
lors d'une attaque d'Al-Qaïda
Au moins cinq soldats nigériens ont
été tués, et vingt autres blessés lundi, lors
d'une attaque surprise menée par Al-Qaïda
au Maghreb islamique (Aqmi) contre un pos-
te militaire dans l'ouest du Niger, à la fron-
tière malienne.
"C’est Al-Qaïda qui a fait ça. Ils sont
venus avec au moins douze voitures
(véhicule 4X4) à Tilwa. Ils ont attaqué les
militaires. Ils ont tiré. Tout le monde a quit-
té" le poste, a expliqué à l’AFP un élu de
Anderamboukane, localité malienne située à
la frontière avec le Niger.
"J’étais à Tilwa. Il y a une voiture de
Al-Qaïda qui a pris feu. Ça a tué des militai-
res nigériens. J’ai vu 20 blessés", a ajouté
cette source sous couvert de l'anonymat.
"Après, les mêmes gens ont tiré. Ils
ont pris des prisonniers, ils ont pris les armes
des militaires, et ils sont repartis", a ajouté la
même source.
TOGO
Faure Gnassingbé réélu, mais les oppo-
sants crient à la fraude
Confusion et tensions à Lomé
Le président sortant
du Togo Faure Gnas-
singbé a remporté
l'élection présidentiel-
le du 4 mars avec
60,92% des voix, a
annoncé samedi la Commission électorale
nationale indépendante (Céni). Faure Gnas-
singbé, 43 ans, a recueilli 1.243.O44 voix
lors de ce scrutin à un tour, et son principal
adversaire, l'opposant Jean-Pierre Fabre,
692.584 voix (33,94%), sur 2.040.546 suf-
frages exprimés, selon un document transmis
à la presse par la Céni. "Ces résultats seront
transmis à la Cour constitutionnelle dans un
délai de huit jours. Les recours pourront être
introduits", a indiqué le président de la Céni,
Issifou Taffa Tabiou. Le taux de participation
à cette élection, a été de 64,68%.
@fo.net (afonet@donbosco.es)
CÔTE D'IVOIRE
Le parti présidentiel veut "extirper" les étrangers des listes
Le parti du président ivoirien Laurent
Gbagbo a exigé mardi que les étran-
gers soient "extirpés" de la liste des
votants, après l'installation d'une
Commission électorale indépendante
(CEI) renouvelée.
"Le travail que la CEI doit faire main-
tenant, c'est de faire en sorte que nous ayons des listes pro-
pres", a déclaré à l'AFP Martin Sokouri Bohui, secrétaire natio-
nal aux élections au Front populaire ivoirien (FPI). "Tant que
les listes ne seront pas propres, on n'ira pas aux élections", a-t-il
averti. "Nous voulons un mécanisme pour extirper les fraudeurs
(à la nationalité) de la liste", car le système prévu "ne permet
pas de déceler" les "nombreux" étrangers présents, a-t-il dit.
La CEI installée récemment après la dissolution de la
précédente commission par le président Gbagbo le 12 février -
en même temps que le gouvernement - est censée relancer le
traitement des contentieux sur la liste électorale.
NIGÉRIA
L'armée déployée, vive tension après les massacres
Des assaillants ont attaqué trois villages de la région de Jos
dans la nuit de samedi à
dimanche. Selon les
sources policières, les
assaillants étaient des
éleveurs nomades mu-
sulmans de l'ethnie
fulani (Peuls), qui s'en
sont pris aux chrétiens
sédentaires de l'ethnie
berom.
"Le président par intérim doit garantir que les militaires
et la police agissent promptement pour protéger les civils de
toute ethnie, menacés par de nouvelles attaques ou de repré-
sailles", a déclaré l'organisation Human Rights Watch dans un
communiqué.
L'armée patrouille dans les villages de la région de Jos,
dans le centre du Nigéria, où la situation restait très tendue
deux jours après les tueries qui ont fait au moins 109 morts.
De crainte de nouvelles attaques, certains fuyaient les
villages qui enterrent depuis dimanche leurs morts, dont de
nombreuses femmes et enfants de tous âges, tués à la machette
ou brûlés. D'autres évoquaient une vengeance.
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Mars 2010(44)

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Agenda Mars 2010
Christophe AMOUSSOUVI,
sdb postnovice
BON ANNIVERSAIRE !!!
1 IDOHOU Larios-Aubin
6 ZIGUI Ferdinand
7 VALDIVIEZO Juan Carlos
11 KANGNI-SOUKPÉ Jean
NAGALO Jacques
13 NGATE Vincent
17 ZAKPE Norbert
20 MARTINEZ Roberto
23 ONDO Jeremías
24 AGBANGBA Sylvain
30 OLIVERAS Lluis María
FÊTES DU MOIS
12 St Louis Orione
15 Bx Artémide Zatti
19 St Joseph
28 Rameaux
CONDOLÉANCES
Le papa de notre confrère
Théodore AFANTODJI de la com-
munauté de Thiès au Sénégal nous a
quittés pour la Maison du Père. Le
décès est survenu le 21 février der-
nier dans son domicile à Ablogamé
(Lomé).
Nos sincères condoléances
à notre confrère et à toute la famille
vivement éplorée.
Et que s’éclaire pour notre
très cher regretté la Lumière qui ne
s’éteint pas.
EPHÉMÉRIDES SALÉSIENNES
1er mars 1869 : Approbation de la
Société salésienne
À la demande de Don Bosco, un décret
de la Congrégation des Evêques et Réguliers
approuvait officiellement la Société salésien-
ne. Mais il fallait attendre quelques années
pour obtenir l’approbation définitive des
constitutions.
9 mars 1859 : Mort de Dominique Savio
Il mourut « avec la tranquillité d’une âme
sans reproche ». Il n’avait pas encore quinze
ans.
19 mars 1874 : 1ère lettre circulaire de
Don Rua
Dans sa première lettre circulaire aux
salésiens, Don Rua trace son programme de
gouvernement de la Congrégation : « Nous
devons nous estimer heureux d’être les fils
d’un tel père. Aussi notre sollicitude doit-
elle être de soutenir et au moment voulu,
de développer toujours plus les œuvres qu’il
a commencées, de suivre fidèlement les mé-
thodes pratiquées et enseignées par lui… »
25 mars 1855 : Don Rua prononça les
vœux
À l’invitation de Don Bosco, le jeune élève
Michele Rua prononça les trois vœux. La céré-
monie se déroula dans la grande discrétion.
Agenouillé dans la chambre de Don Bosco,
devant un simple crucifix, sans autre témoin que
le saint, Rua fit profession pour un an.
QUELQUES DATES
IMPORTANTES
04-05 Commission provinciale PJ (Gbogjomé)
08-09 Equipe Foyers enfants à risque
(Porto-Novo)
10 Commission provinciale CS (Gbodjomé)
16-17 Responsables oratorio-centres des
jeunes (Gbodjomé)
22-28 Retraite des prénovices (Gbodjomé)
Errata : La rédaction de afonet s’excuse de l’erreur glissée sous l’identité de
Germain PLAKOO-MLAPA. Il est salésien stagiaire et non salésien prêtre comme écrit
à la page 4 de afonet n° 100 du mois de février.
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Ressources
Enrique FRANCO, Sdb prêtre
Un Film
Titre : GRAN TORINO
Acteurs : Clint Eastwood (Walt Kowalski), avec Christo-
pher Carley (Père Janovich), Bee Vang (Thao Vang Lor), Ahney
Her (Sue Lor), Brian Haley (Mitch Kowalski), Geraldine Hughes
(Karen Kowalski), ...
Genre : Long-métrage américain. Drame, Thriller
Durée : 111 min
Sortie : 25 février 2009
Musique : Kyle Eastwood, Michael Stevens
SYNOPSIS
Walt Kowalski est un ancien de la guerre de Corée, un
homme inflexible, amer et pétri de préjugés surannés. Après des
années de travail à la chaîne (mécanicien de la Ford), il vit re-
plié sur lui-même, occupant ses journées à bricoler, traînasser et
siroter des bières. Avant de mourir, sa femme exprima le vœu
qu'il aille se confesser, mais Walt n'a rien à avouer, ni personne
à qui parler. Hormis sa chienne Daisy, il ne fait confiance qu'à sa
voiture Gran Torino, toujours propre, toujours prêt à l'usage...
Ses anciens voisins ont déménagé ou sont morts depuis
longtemps. Walt tue le temps comme il peut, en attendant le
grand départ, jusqu'au jour où un ado Hmong du quartier tente
de lui voler sa précieuse Ford Gran Torino... Walt tient à cette
voiture fétiche, aussi belle que le jour où il la vit sortir de la
chaîne, comme à la prunelle de ses yeux.
Lorsque le jeune et timide Thao tente de la lui voler sous
la pression d'un gang, Walt fait face à la bande et devient, mal-
gré lui, le héros du quartier. Sue, la sœur aînée de Thao, insiste
pour que ce dernier se rachète en travaillant pour Walt. Sur-
montant ses réticences, ce dernier confie au garçon des "travaux
d'intérêt général" au profit du voisinage. C'est le début d'une
amitié inattendue, qui changera le cours de leur vie.
Grâce à Thao et sa gentille famille, Walt va découvrir le
vrai visage de ses voisins et comprendre ce qui le lie à ces exilés,
Globalisation !
contraints de fuir la violence... comme
lui, qui croyait fermer la porte sur ses
souvenirs aussi aisément qu'il enfermait
au garage sa précieuse Gran Torino…
EVALUATION EDUCATIVE ET PASTORALE
Dans le film Gran Torino on
peut trouver une référence très claire à
une Eglise accueillante. Le film nous
offre aussi un sacrifice qui nous rappelle
celui du Christ.
Le protagoniste nous dit que ce
film sera le dernier qu’il interprète. Si
c’est vrai qu'on peut le considérer com-
me un mémorable pas d’au-revoir.
C’est la parabole de Walt Ko-
walski, qui est l’évolution du refus vers
tout et tous.
Une évolution humaine avec
quelque petit point de morale rhétori-
que mais qui en général se présente
comme un chronique tendue, sèche,
mais profonde. Le scénario arrive à la
solution finale du sacrifice, sans absolu-
tiser le geste, contrebalancé par l’idée
de la mort, qui doit arriver à cause
de la maladie.
Mais il reste la force du témoi-
gnage, incisive, insensible, agrafé à
cet «Ave Maria », à peine chuchotée,
avant de se livrer aux balles des bri-
gands.
L’acteur et réalisateur compo-
se un nouveau portrait palpitant,
avec des lumières et des ombres, de
haine et d’amour, et au fond d’une
espérance profonde dans l’avenir.
Le film du point de vue pasto-
ral et éducatif est recommandable
avec des problèmes qui favorisent le
débat.
Utiliser dans la programma-
tion ordinaire. Il faut une attention
spéciale pour les plus petits lorsqu’on
veut le visionner en public.
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Mot du Soir
Enrique FRANCO, sdb prêtre
BEATITUDES DE CELUI QUI SAIT ECOUTER
Ce texte de Maite Melendo nous aide à réfléchir
sur notre capacité d’écoute et nous montre les avanta-
ges, pour nous et pour les autres, de pratiquer la bonne
écoute.
• Il ne sera agressif avec personne.
• Il ne se laissera manipuler par personne.
• Il n’utilisera ni manipulera personne.
Bienheureux celui qui est capable d’écouter parce que…
• Il comprendra mieux les autres.
• Il aura des entrailles de miséricorde.
• Il pourra se pardonner soi-même et pardonner aux
autres très facilement.
• Il grandira en tolérance.
• Il verra de quelle manière ses relations interperson-
nelles s’amélioreront.
• Il arrivera à mieux se comprendre soi-même.
• Il sera plus réaliste envers lui-même et envers les autres.
• Il saura qu’il peut espérer et qu’il peut s’exiger à soi-
même et aux autres.
• Il ne perdra ni le temps ni les énergies en s’analysant
soi-même ou en analysant les causes des conflits de
manière obsessive
• Il arrivera à repérer tout de suite la racine des
conflits : « l’ego » avec ses multiples manifestations.
• Il ne jugera pas.
• Il aura un cœur doux et simple, capable de compren-
dre ; un cœur compréhensif et miséricordieux, prêt à
pardonner.
• Il sera reconnaissant : les autres seront pour lui com-
me des cadeaux.
• Il n’exigera pas.
• Il ne donnera pas la place à des sentiments négatifs
dans son cœur envers lui-même ou envers les autres.
• Il n’enviera personne.
• Il saura jouir des biens dont il dispose sans prétendre
accumuler ou entasser.
• Il ne se sentira pas offensé par les autres. Il sera prêt à
excuser leurs intentions, il comprendra que ce n’est pas
à cause d’une mauvaise intention, mais à cause de la
fragilité humaine que nous partageons tous.
• Il arrivera à se rendre compte qu’on est dans un pro-
cessus de maturation, qu’on n’est pas encore achevé.
• Il sentira tous les autres comme des compagnons de
route.
• Il sera solidaire dans les chutes, les échecs et les succès
des autres.
• Il vivra la vie en plénitude.
• Il saura être à l’aise dans la solitude et dans la com-
pagnie.
• Il saura jouir de la vie et de tout ce qu’elle a de bon.
• Il sera capable de capter la bonté de tout le monde.
• Il sera riche en mansuétude, en amabilité et en dou-
ceur envers tout le monde.
• Il gagnera la paix intérieure et extérieure.
• Il rayonnera la sérénité.
Province Salésienne Afrique Occidentale (AFO)
10 B.P. 1323 Abidjan 10 (R.C.I.)
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Mars 2010(47)