Afonet N 114 -Nov 2011


Afonet N 114 -Nov 2011

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Bulletin d’information de la Province Salésienne Afrique Occidentale « Notre Dame de la Paix » (A.F.O.)
10 B.P. 1323 Abidjan 10 (R.C.I.) - < salesiensafo@gmail.com >
Salutation 1 …………….……………………...
La Voix du Provincial………………2
Nouvelles de Famille………...….….4
Interview………………………..… 18
Photos Congrès Don Rua….. 20
Flash …………….…………………………… 21
Agenda …………….…………………… 22
Ressources…………….……………….….23
Mot du Soir …….……….………..….. . 24
@fo.net (afonet@donbosco.es)
P. Cléophas BRAGANZA
Salutation
NOUVEAUX DÉBUTS ET NOUVEAUX DÉFIS…
Nous avons vécu dernièrement des événements
joyeux en province, parce que le Seigneur nous a
béni abondamment de ses dons : 3 nouveaux
prêtres : Didier Eklou, Norbert Adjor et Venance Sinsin ; 5 profès
perpétuels : Boris Togbe, Bruno Gossa, Joseph Basson, Marc
Kombate et Samuel Amaglo ; 13 nouveaux profès : 5 de l’AFO et
8 de l’ATE. En outre, plusieurs de nos présences ont vécu d’autres
célébrations ecclésiastiques – diocésaines et religieuses.
Comme toujours, les débuts sont très chargés et pleins
d’activités. Cette année, en plus de l’Assemblée de confrères et
la rentrée habituelle des activités pastorales, catéchétiques et
académiques, nous avons participé au Congrès Don Rua – un
beau moment de rencontre pour toute la Famille Salésienne.
Mais ce qui marque cette année d’un cachet particulier est le
fait que c’est la première année de la préparation pour le
Bicentenaire de la naissance de notre père, St. Jean Bosco.
Le Recteur Majeur appelle tous les salésiens, en connaissant
et imitant Jean Bosco, à faire des jeunes la mission de notre vie. Il
nous propose surtout la (re)lecture des Mémoires de l’Oratorio.
Cela doit influer sur les rencontres communautaires, locales ou
régionales où nous participons avec les membres de la famille
salésienne, nos collaborateurs et nos destinataires.
Et pour combler notre joie, Don Bosco lui-même visitera
l’AFO du 1er au 15 février 2012. Cette visite est une belle occasion
pour « revenir à Don Bosco », à travers d’une dynamique de
renouvellement spirituel personnel du charisme salésien. Ce
premier nous aidera à nous engager dans la préparation pour la
visite de la Relique de Don Bosco : formation de nos
collaborateurs et de nos destinataires, sensibilisation des fidèles et
du clergé dans les diocèses où nous œuvrons, et la propagande
médiatique autour de cet événement.
Que celui dont la visite nous préparons avec beaucoup
d’enthousiasme nous inspire à toujours servir le Seigneur et les
jeunes selon le charisme qu’il nous a légué !
-1-
Novembre 2011 (75)

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Bulletin d’information de la Province Salésienne Afrique Occidentale « Notre Dame de la Paix » (A.F.O.)
La Voix du Provincial
Faustino GARCÍA
CONNAITRE DON BOSCO L’APPEL DE DIEU
Nous sommes déjà dans la première année de la préparation
pour le Bicentenaire de la naissance de Don Bosco. Dans ce
cadre, je vous invite à lire et réfléchir sur le message du Recteur
Majeur dans lequel il nous invite, à la suite de Don Bosco, à
chercher des réponses opportunes et efficaces aux nouvelles
situations et aux nouveaux défis…
Fraternellement,
Faus.
LES CHOIX DE DON BOSCO SONT DICTÉS
PAR LES APPELS DE DIEU, SEIGNEUR DE L’HISTOIRE
Au cœur de l’Ancien Testament il y a un appel. L’appel de Dieu à
Moise, le jour du buisson ardent. Le Seigneur dit : J’ai vu la misère de mon
peuple en Egypte et je l’ai entendu crier sous les coups de ses gardes-
chiourmes, Oui, je connais ses souffrances. Je suis descendu pour le délivrer
de la main des Egyptiens et le faire monter de ce pays vers un bon et vaste
pays… » (Ex. 3,7-8)
« J’ai observé…j’ai entendu…je suis descendu pour le délivre ».Voilà
les quatre verbes d’une parfaite paternité. Dieu n’abandonne pas ses enfants.
Don Bosco a été appelé pour incarner la paternité de Dieu en notre temps.
Un temps de divisions
Don Bosco vit et travaille dans une période de rapides transforma-
tions extraordinaires. Cette transition fut traumatique, surtout dans le milieu
social et ecclésial. En particulier il y eu une accélération du processus com-
mencé par les ‘Lumi’ qui mit fin à la ‘societas cristiana’, avec le triomphe des
idéologies agnostiques et antichrétiennes, avec la proclamation de l’incom-
patibilité entre raison-science et foi, la progressive désaffectation des classes
moyennes et populaires des institutions ecclésiales (plus rapide dans les vil-
les, graduelle dans les campagnes). En Italie, la question romaine ouvrit une
grave déchirure dans l’esprit des croyants. Sous la pression de
l’ « intellighenzia » laïque anticléricale et de la bourgeoisie , qui avec l’arme
de la presse orientait l’opinion publique et les styles de vie, les nouvelle
générations, formées à l’école progressivement agnostique, restaient déso-
rientées, proie facile d’idées et pratiques distantes du comportement chré-
tien. En même temps. des nouvelles pauvretés se manifestaient: émigration
de masses, internes set externes, déracinements culturels, exploitation du
travail et abrutissement moral des classes les plus pauvres. .
@fo.net (afonet@donbosco.es)
-2-
Novembre 2011 (76)

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Bulletin d’information de la Province Salésienne Afrique Occidentale « Notre Dame de la Paix » (A.F.O.)
Sauver les jeunes
En fait, ce contexte historique, ces traumatismes sociaux et ces ten-
sions ont été pour Don Bosco un aiguillon et une occasion précieuse de dis-
cernement de la voix du Seigneur. Pendant que d’autres polémiquaient,
condamnaient, se lamentaient de la tristesse des temps, Don Bosco, porté à
percevoir Dieu présent et à l’œuvre dans l’histoire humaine, formé à se
considérer lui-même comme pasteur appelé à travailler pour le salut de l’hu-
manité surtout de la jeunesse, il plonge critiquement mais avec amour et
créativité dans son temps, en vivant toutes les vicissitudes avec participation
souvent pénible, prêt à donner sa propre vie pour la mission à laquelle il se
sentait envoyé. Convaincu que la grâce de Dieu est plus forte que tout obs-
tacle humain, et il soutient efficacement tous ceux qui travaillent pour ré-
pandre dans les cœurs le Royaume du Christ.
La situation des jeunes pauvres qu’il rencontre à Turin dans les an-
nées ’40 et ’50, mais aussi les événements ecclésiastiques, politiques-sociaux
et les nouvelles lois, stimulent et orientent sa sensibilité éducative, son zèle
pastoral, ses dons naturels et le conduisent à effectuer un discernement en
fonction de l’activité et de la prévention.
Dans les décennies qui suivent, les situations changeront, avec de
nouveaux problèmes, mais cette attitude mentale et cette disposition spiri-
tuelle le conduiront à élargir les horizons, à varier œuvres et propositions, à
multiplier les initiatives, en entrainant avec lui foules toujours plus nombreu-
ses de disciples, amis, bienfaiteurs et sympathisants. Ainsi l’expression « jeu-
nes pauvres et abandonnés » prendra une signification toujours plus vaste,
pas seulement socio-économique, mais spirituelle, culturelle et éthique.
«Je peux tout en celui qui me donne la force!»
Sa modernité se trouve ici: pas seulement des initiatives qui vont au
pas avec les exigences et les goûts des temps et des jeunes, mais aussi des
réponses opportunes et efficaces ( car elles étaient prévoyantes et fruit de
discernement et de charité sincère) à de nouveaux problèmes, nouveaux
défis, nouveaux besoins, nouveaux attaques ‘sataniques’, à partir d’une foi
granitique, d’une espérance inébranlable, d’une donation absolue à Dieu et
aux frères, d’une liberté intérieure fruit de purification et détachement de
soi. A un prêtre découragé il écrivait : « Il y a du travail ? Je mourrai sur le
champ de travail sicut bonus miles Christi. Je ne sais pas faire grand-chose ?
Omnia possum in eo qui me confortat. Il y des épines ? Avec les épines
changées en fleurs les Anges tresseront pour vous une couronne au ciel. Les
temps dont difficiles ? Cela a toujours été comme ça, mais Dieu n’a jamais
manqué de son aide : Christus heri et hodie ». (25 octobre 1878, Ceria, Epis-
tolario di S. Giovanni Bosco, III, 399).
Pour nous c’est une leçon d’espérance et de courage, une invitation
à nous secouer et à nous renouveler dans la fidélité, l’engagement et la
confiance en Dieu.
PASCUAL CHÁVEZ VILLANUEVA
@fo.net (afonet@donbosco.es)
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Nouvelles de Famille
Bobo (BurkinaFaso)
Jacques NAGALO,
Sdb, stagiaire
Sikasso (Mali)
RENTREE SCOLAIRE AU CENTRE
DE FORMATION PROFESSIONNELLE
SAINT JEAN BOSCO DE SIKASSO
TOUT A COMMENCÉ
L’année pastorale 2011-
2012 s’est ouverte à
Bobo-Dioulasso avec
son champ de mission
de plus en plus
diversifié. L’Oratorio/
Centre de jeunes s’est
mis en marche avec
l’élaboration du PEPS et les nouvelles initiatives qui voient le jour. Au
centre de formation professionnelle, la rentrée scolaire fut effective le
03 octobre avec la reconnaissance provisoire et l’ouverture d’une
septième classe. La rentrée fut précédée d’une série de rencontre de
formation pour le compte du corps enseignant. Le mois d’octobre est
celui de la reprise des activités à la paroisse saint Dominique Savio :
école d’alphabétisation, catéchèse, jeunesse paroissiale, rentrée
pastorale des groupes, etc. Au foyer Don Bosco, c’est la date du mardi
04 octobre 2011 qui restera à jamais gravée dans la chronique. En effet,
c’est à cette date que cette maison qui vient d’être construite pour la
formation intégrale des élèves de notre milieu a accueilli ses tous
premiers jeunes. Fructueuse expérience à ces jeunes ! Le prénoviciat qui
accueillera 15 jeunes démarrera au début du mois de novembre. Pour
l’heure, les forces s’unissent pour leur réserver un bon accueil. Que
Dieu bénisse cette année pastorale.
VISITE À LAFIASO
Le lundi 17 octobre dernier, dans le cadre de la journée
communautaire, notre communauté a effectué une visite à Lafiaso,
l’archevêché de Bobo-
Dioulasso. C’était une visite de
courtoisie à Mgr Paul
Ouédraogo, l’ordinaire du
lieu. Celui-ci nous a rendus un
accueil chaleureux, nous
invitant à faire de la
communauté un lieu de
fraternité en vue de la mission
que le Seigneur nous confie.
Après un temps de partage, l’archevêque de Bobo a accordé sa
bénédiction épiscopale à nous et aux destinataires de notre mission.
@fo.net (afonet@donbosco.es)
-4-
Pendant quatre mois
tout entiers la formation pro-
fessionnelle, au Centre Saint
Jean Bosco de Sikasso, est
mise en stand by. Conformé-
ment au calendrier académi-
que, l’école a réouvert ses
portes ce lundi 03 octobre
2011. Le Père Carlos INGUN-
ZA, directeur du centre, dans
son mot de bienvenu à tous, a
rappelé que si pour Don Bosco
en tout jeune il y a un point
accessible au bien, tous les jeu-
nes venus au centre cette année
présentent assez de points posi-
tifs que nous pouvons saisir
pour les accompagner vers la
réussite. Il a demandé ensuite
aux jeunes de se rendre dispo-
nible à cet accompagnement.
Notre campagne d’année pla-
cée sur le thème « Restons avec
Saint Jean Bosco » nous aidera
à y parvenir a-t-il conclu.
Pour Mr. Otmar
DAKOUO, directeur des étu-
des, ce fut l’occasion de re-
mercier vivement les profes-
seurs dont le labeur l’an passé
s’ait soldé par un résultat de
98,9% soit 01 échec sur 78. Il
a invité tous les élèves – nou-
veaux et anciens – à se met-
tre dès ce jour au travail pour
de meilleurs résultats. Après la
présentation des professeurs
et des tuteurs de classe, sous
l’invitation du directeur, tous
se sont rendus dans les classes
d’où ressortiront les premières
années pour une visite guidée
du centre.
Bonne rentrée scolai-
re à toutes et à chacun.
Fabrice AZIAWO
Sdb, stagiaire
Novembre 2011 (78)

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Nouvelles de Famille
Bamako (Mali)
Matthieu HOUNNAKÉ
Sdb
SESSION DE FORMATION DES
STAGIAIRES ET DES JEUNES PRETRES
DU QUINQUENNIUM
Du vendredi 19 au mercredi 24 août
dernier, s’est tenue au Noviciat de Gbodjomé, la
traditionnelle rencontre des stagiaires et des
confrères du quinquennium. Venus de tous les
pays de la province, ces confrères ont vécu une
riche et édifiante semaine de formation et
d’échange.
La première journée effective de travail
fut le samedi 20, avec dans la matinée le thème
Spiritualité & Mission : Disciple et Apôtres du
Ressuscité (Lettre du Recteur Majeur ACG 410)
animé par le P. José Manuel Nogueroles, suivi par
le P. Ferdinand Zigui qui a développé le thème :
Vie fraternelle - comment gérer les conflits en
communauté. L’après-midi fut organisé en ateliers
de travail, les jeunes prêtres d’une part pour
peaufiner le Plan provincial triennal de formation
pour le quinquennium, et les stagiaires d’autre
part pour achever le Plan provincial triennal de
formation pour les stagiaires.
Les autres jours ont été meublés par des
thèmes non moins importants : le Père Mario
Valente, Directeur sortant du Theologicum de
Lubumbashi et ancien provincial de l’AFC a
développé deux thèmes : Fidélité à la vocation,
orientations ACG 410, puis Le Sacrement de la
réconciliation comme moyen d’accompagnement
des jeunes. Ce dernier thème a été suivi chez les
jeunes prêtres d’un riche échange sur l’expérience
de chacun en ce qui concerne le sacrement de la
réconciliation, de même que les difficultés souvent
rencontrées, surtout dans nos contextes culturels
respectifs.
Le provincial, Père Faus, a présenté l’ACG
408, portant sur le problème actuel de l’Église : la
pédophilie. Le long débat qui s’ensuivit permit à
chacun d’être plus sensible à la question et surtout
de prendre davantage conscience qu’une grande
prudence doit toujours être de mise dans chacun de
nos gestes afin de prévenir certaines situations
douloureuses pour tous. Le provincial a également
pu avoir avec chacun des groupes de la session, un
« échange exclusif » sur divers aspects de la vie de la
province et de la formation initiale. Une table
ronde eut lieu le mardi matin sur La pastorale dans
une école salésienne : éléments de conception et
réalisation. Dans les échanges, on pouvait vraiment
sentir le souci de chacun pour que nos écoles ne
soient pas seulement des lieux d’instruction pour les
enfants et les jeunes, mais surtout des structures qui
œuvrent pour une éducation intégrale des jeunes et
qui ouvrent leur vie à la transcendance.
La table ronde fut animée par Modeste
Gaglo, P. Franck Ametekpé, P. André Ela et P.
Dieudonné Otekpo. Le même mardi, dans l’après-
midi, eut lieu un match de football opposant les
confrères stagiaires aux jeunes prêtres. Nonobstant
l’avantage de leur plus jeune âge, les confrères
stagiaires perdirent le match 1-2 ! Dans la nuit de ce
même mardi, nous pûmes méditer avec le film
historique sur les moines martyrisés en Algérie dans les
années 90.
La session s’acheva le mercredi matin avec
le renouvellement de la profession de nos confrères
stagiaires ainsi que le mot de clôture du provincial.
Nous remercions le P. Aurélien Ahouangbe qui s’est
dévoué à l’organisation de ces sessions annuelles les
trois ans durant de son mandat de conseiller pour la
formation. Bienvenu au P. José Manuel Nogueroles
dans cette tâche. Nous félicitons enfin les confrères
Georges Koevi, Dominique Hounsounou et Albert
Kabuge qui sortent déjà du quinquennium, pour leur
fidélité à ces rencontres de chaque année. Que le
Seigneur et Marie Auxiliatrice nous accompagnent
tous.
@fo.net (afonet@donbosco.es)
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GBODJOME : RENCONTRE DES STAGIAIRES
La session de formation des jeunes prêtres,
coadjuteurs et stagiaires de cette année a vu la
participation de 34 confrères dont 18 stagiaires et
16 jeunes prêtres du quinquennat. La première
journée a été meublée d’une part par la
formation sur les conflits en communauté animé
par le P. Ferdinand Zigui, et d’autre part par la
spiritualité et la mission. Le P. Ferdinand nous a
fait comprendre que les conflits sont inévitables
dans nos communautés. C’est justement en ce
sens qu’il l’a nommé « pain quotidien ». C’est
pourquoi il faut trouver les moyens pour les
gérer et les transformer en source de croissance
humaine et spirituelle.
La seconde formation sur la spiritualité et
la mission fut animé par le père Jose Manuel
Nogueroles, le nouveau chargé de la formation.
Il nous a exhorté à être des disciples et des
apôtres de Jésus joyeux et convaincus.
La journée du dimanche a été consacrée à
la formation sur la fidélité à la vocation animée
par le P. Mario Valente. La vocation est un appel
intérieur et existentiel selon le père Mario. Cette
vocation ne s’explique pas. Il nous a fait
comprendre que la fidélité est une conséquence
de la vocation divine. Par la suite, il nous a dit
que la foi constitue la première racine
théologique de la vocation.
La dernière formation : la pastorale dans
une école a été une table ronde animée par les
pères Franck, Dieudonné et le frère Modeste. La
vie chrétienne ; la préparation à la vie active ; la
construction d’une société plus juste ; une éducation
efficace et qualifiée sont autant de caractéristiques
que doit embrasser une école salésienne.
Cette session de formation a été pour nous
un moment de rencontre depuis un an et de
partage d’expérience très riche qui nous ont nourrit
et qui nous poussent, après avoir écouté les joies et
les peines des uns et des autres, à aller de l’avant
dans la suite du Christ à la manière de Don Bosco.
Durant cette session la joie était au rendez-
vous. L’un des moments fort de cette joie fut le
match qui a opposé les jeunes prêtres et les
stagiaires. Les stagiaires par respect des ainés se
sont laissés gagner par un petit score de 2-1. Le
match fut arbitré par l’arbitre de la province
l’incontournable Eric Vassi. Il faut dire que Jésus
était du coté des jeunes prêtres. Il y avait donc
une inégalité de joueurs sur le terrain ! Tout cela
dans une ambiance de fête et de joie comme des
gars de Don Bosco. Un autre moment de joie fut
le renouvellement de vœux de 9 confrères.
C’est par un salve Regina qu’a pris fin
cette session de formation. Rendez-vous l’année
prochaine.
- Eric VASSI, sdb
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Nouvelles de Famille
Sikasso (Mali)
Fabrice AZIAWO
Sdb, stagiaire
RENTREE SCOLAIRE DES PROFESSEURS DU
CENTRE SAINT JEAN BOSCO DE SIKASSO
En congés depuis de 25 juin 2011, les
professeurs du centre de formation profession-
nelle Saint Jean Bosco de Sikasso, sous l’invita-
tion du directeur du Centre, le Père Juan Carlos
Ingunza, ont effectué leur rentrée académique
ce jeudi 15 septembre 2011. Après le Mot de
bienvenu du directeur, la séance fut meublée
par un thème de réflexion « Le tutorat ». Pour le
directeur à qui revenait le droit d’animer cette
causerie comme de coutume, un tuteur doit
prendre à cœur les problèmes de chaque élève
de sa classe et être un véritable pont entre tous
les acteurs de l’éducation. Il invita ceux qui au-
ront cette responsabilité à faire preuve de dé-
vouement et de zèle en vue de meilleurs résul-
tats qui font la renommé du centre. Par ailleurs,
dans les informations diverses, il fut signalé que
vue l’allure des inscriptions, une nouvelle salle
de classe sera ouverte. Les bâtiments subiront
des modifications et les cours de Français renfor-
cés dans les classes de première année. Les tra-
vaux seront poursuivis dans les jours à venir
avec la relecture du règlement intérieur, l’élabo-
ration du PEPS et la planification de l’année
scolaire. Une vingtaine de professeurs a partici-
pée à cette rencontre qui s’est terminée par un
cocktail. Bonne année scolaire.
FORMATION DES EDUCATEURS DES ECOLES
PROFESSIONNELLES SALESIENS DE :
KANKAN, SIKASSO ET BAMAKO
Organisée pour le compte de lance-
ment de cette année scolaire 2010-2011, la
formation des professeurs des centres profes-
sionnels salésiens de Kankan, Sikasso et Bama-
ko a lieu du 18 au 20 septembre au Centre de
formation professionnelle Père Michel de Ba-
mako. En effet, durant deux jours, une quaran-
taine de professeurs salésiens compris, ont été
pédagogiquement nourris par Mr. Emmanuel
Sagara, responsable du Bureau de l’Académie
Africaine des Langues.
Il s’agit pour ce dernier d’amener dans
la journée du 19 les séminaristes à cerner ce
qu’est la « déontologie d’un professeur ». Si la
déontologie évoque les règles qui régissent
une profession rappelait le formateur, après
un carrefour de quatre groupes de 10, il insista
que chacun est invité à faire preuve du vécu
de l’éthique que lui exige la profession d’ensei-
gnant. Dans l’après midi le film intitulé
« Freedom Rewriters » nous présenta un modèle
"d’enseignant professionnel", soucieux de la réus-
site de la vie de ses élèves, à travers le personna-
ge de Mme. Gruwell.
La journée du 20 fut consacrée à une
remonté du film. Plus d’un professeur avait
reconnu qu’il est tant d’être efficace et bien
plus efficient dans le noble métier que nous
avons embrassé. Nous avons poursuivi les tra-
vaux quotidiens avec le thème « Comment
faire face à l’échec scolaire des élèves ». Si l’é-
lève est le fruit de sa société, son échec est
tributaire à l’influence de son environnement
psychosocial, de son environnement politique,
de son environnement économique et de son
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environnement technologique. Cette
analyse interpellant tous les acteurs du
système éducatif, il est inutile de jeter la
bale à une seule structure. Ce qui impor-
te selon M. Sagara, c’est la prise de cons-
cience du travail bien fait et de l’applica-
tion d’une pédagogie qui tient compte
de la situation de vie de chaque élève.
Ce sera l’apport des éducateurs que nous
sommes à l’amélioration de la situation de
décrochage. Après le mot de remerciement
du Père Emilio directeur du centre et les
gratitudes de l’animateur principal de la
formation, quelques participants firent la
visite de la ville de Bamako guidée par le
P. Emilio.
PREMIERE RECOLLECTION MENSUELLE - SIKASSO
Le vendredi 23 a lieu la
première recollection men-
suelle et communautaire
de l’année. Placée sous le
thème « Vers la sainteté
avec Don Bosco », elle a
lieu au Musée de la Cultu-
re Sénoufo du Père Blanc
Emilio et a été animée par le directeur de la com-
munauté le P. Juan Carlos Ingunza.
Pour le prédicateur nous sommes invités,
durant le parcours vers le bicentenaire de la nais-
sance de Don Bosco, à vivre dans la sainteté aux
moyens de « la parole de Dieu, la lecture spiri-
tuelle, les sacrements (pénitence et eucharistie), la
perfection chrétienne et l’accomplissement hu-
main, l’ascèse selon la conception de Don Bos-
co ». Ceci rentre dans le même sillage de ce qu’af-
firmait Don Bosco : « De même que sans aliments
notre corps s’affaiblit et meurt, ainsi va-t-il pour
notre âme si nous ne lui donnons pas son ali-
ment. »
Bien plus, au cours de l’eucharistie qui
mit fin à cette demi-journée de rencontre com-
munautaire avec le Seigneur, le prédicateur célé-
brant mentionna à la suite du prophète que nous
n’avons à avoir peur de rien. Il nous faut avancer
la tête haute vers l’objectif de notre vocation
dans la fidélité. C’est à ce titre que notre sainteté
brillera et que nous serons reconnus disciples du
Christ et fils de Don Bosco.
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Nouvelles de Famille
Lomé-MDB (Togo)
SALAMI Roméo
Sdb, postnovice
SESSION DE FORMATION EN
COMMUNICATION SOCIALE
ET FORMATION UNIVERSITAIRE
A L’HEURE DES NTIC.
Du mardi 6 au jeudi 8 septembre 2011,
5 post-novices ont suivi à la Maison Don Bosco
d’Akodessewa une session de formation en
communication sociale. Il s’agit en effet des
confrères : Sylvere Biyogho, Bertin Diarra, Au-
guste Kambire, Joachim Koudaya et Romeo
Salami. Cette formation offerte par la Déléga-
tion Provinciale pour la Communication Socia-
le a été animée respectivement par Estela Cela-
da - journaliste espagnole, et M. Aristide Kue-
viedjin - journaliste togolais. Aussi avons-nous
été honorés, tout au long des trois jours de
formation, de la présence du P. Cléophas Bra-
ganza - délégué provincial pour la Communica-
tion Sociale.
Le 6 et 7 septembre, l’essentiel de la
formation consistait en l’établissement du Plan
de Communication, guidé par Estela. Pendant
la dernière journée, M. Aristide nous a aidés à
découvrir et à maîtriser les diverses techniques
et méthodes nécessaires pour un bon reportage
radiophonique. Les réponses apportées à nos
différentes questions ont enrichi nos connais-
sances sur les sujets abordés.
Nos attentes comblées, nous n’avons
pas manqué de manifester notre satisfaction
tant aux animateurs qu’au P. Cléophas. Enfin,
pour nous, loin de se terminer, cette session ne
fait que commencer et ceci le P. Cléo a su bien
nous le souffler : « Commencez à vous exercer
dès maintenant car c’est seulement de cette
manière que vous sauriez profiter de tout ce
que vous avez reçu».
Cette première formation n’est qu’un
avant-goût de celle qui s’en suivra pour les étu-
diants de l’ISPSH. En effet, dans le souci d’offrir
à ses 47 étudiants en année de licence une for-
mation qui répond aux exigences du temps pré-
sent, l’ISPSH « Don Bosco » d’Akodessewa a or-
ganisé du 19 au 23 septembre 2011 une session
en communication sociale. Elle a été animée par
une équipe de professionnels du Centre Audiovi-
suel Saint Augustin de Lomé, à savoir la Sr. Odile
H. assistée de réalisateurs de montage vidéo, de
photographes, de cameramen…
Introduit par le thème Eglise et commu-
nication qu’a développé Mr Désiré Komou, ré-
dacteur en chef à la Radio-Lomé, ladite session
s’est déroulée selon le modèle : Théorie/
Pratique. Toutefois, il faut noter que la plus gran-
de partie du temps fut consacrée aux séances
d’exercices pratiques, ce qui a permis aux étu-
diants de réaliser diverses sortes de productions
médiatiques : affiches publicitaires, photos, court-
métrages (film de 10 min.) avec un scénario bien
construit. Différentes observations ont été faites
par les formateurs aux étudiants sur les œuvres
réalisées afin de les aider à se perfectionner.
Ce fut une semaine de formation intense
mais aussi d’éveil de curiosité. Savoir, et par-
dessus le marché savoir-faire ce qui auparavant
apparaissait comme un mystère, c’est réaliser un
pas de géant. Tel a été le cas de ces étudiants.
Cette session est donc un signe concret de la dé-
termination de l’Institut Supérieur de Philosophie
et des Sciences de l’Education (ISPSH) « Don Bos-
co » de se hisser aux cimes dans la formation aca-
démique, telle exprimée dans sa devise : « Usque
ad verticem ».
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Bulletin d’information de la Province Salésienne Afrique Occidentale « Notre Dame de la Paix » (A.F.O.)
ISPSH : LEÇON INAUGURALE PRESENTEE
PAR EDEM KODJO
Fidèle à la tradition, l’Institut Supérieur
de Philosophie et des Sciences Humaines « don
Bosco » a organisé une leçon inaugurale pour
marquer le début de l’année académique 2011-
2012. Elle a eu lieu le vendredi 30 septembre
2011 à 10h après la célébration eucharistique
présidée par le P. Michel Badagbor qui invitait
dans son homélie les étudiants à la méthode et
à l’assiduité dans le travail.
Intitulée la formation de tout l’homme
pour une Afrique de demain, cette leçon inau-
gurale a été présentée par son excellence
Edem Kodjo, ancien premier ministre togolais
et actuel président de Pax Africana. Le com-
municateur a structuré ses propos autour de
trois axes à savoir : Pourquoi former tout
l’homme ? Comment former tout l’homme ?
et enfin Qui doit former tout l’homme ? Fai-
sant remarquer que la réalisation de l’humani-
té de demain nécessite une formation intégrale
des jeunes générations, M. Kodjo a indiqué les
dimensions que devra cibler cette formation
au nombre desquels nous pouvons citer la di-
mension intellectuelle, technique, éthique et
morale.
Pour l’ancien premier ministre togolais,
le premier responsable de la réalisation de
cette formation est l’Etat qui devra être soute-
nu dans cette mission par les différentes insti-
tutions éducatives confessionnelles ou privées,
la famille et les divers opérateurs économi-
ques.
Se prêtant à la fin de son exposé aux
questions de son auditoire auxquelles il a ap-
porté des éléments de réponse, il a remercié
l’assemblée pour son attention. Suite à cette
leçon, le P. Francis, directeur académique du-
dit institut, a déclaré officiellement ouverte
l’année académique 2011-2012.
RECOLLECTION ET SORTIE
Le lundi 26 septembre 2011 a été pour
notre communauté une journée de recollection
et de détente. En effet, c’est en ce jour que nous
avons eu notre première recollection et effectué
la toute première sortie pour le compte de
l’année communautaire 2011-2012. Vers les
environs de 07h00, nous avons pris la route
pour nous rendre à la paroisse Christ-Roi de
KODJOVIAKOPE pour passer ce temps de
ressourcement. Cette recollection a été animée
par le P. Aurélien directeur de la communauté.
Elle avait pour thème : le désintéressement
religieux et apostolique, et exigence
évangélique. Dans sa prédication le P. Aurélien
a insisté sur l’aspect du désintéressement
religieux et apostolique comme condition pour
suivre le Christ. Suite à cette prédication, un
temps a été accordé pour intérioriser les
enseignements reçus et pour s’approcher du
sacrement de la réconciliation. Cette
recollection a été couronnée par la célébration
eucharistique avec la communauté ecclésiale
dudit lieu vers les environs de 12h00.
Après la célébration eucharistique, nous
nous sommes installés dans une salle de la
paroisse pour déjeuner. Le déjeuner une fois
pris nous sommes rendus à la plage pour nous
détendre. Cette sortie, en plus de l’aspect de
détente, a été aussi un moment de convivialité
et de partage.
@fo.net (afonet@donbosco.es)
- 10 -
Novembre 2011 (84)

2 Pages 11-20

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2.1 Page 11

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Bulletin d’information de la Province Salésienne Afrique Occidentale « Notre Dame de la Paix » (A.F.O.)
VIVE L’ENVIRONNEMENT
Placée sous le thème de
« l’environnement », à la demande de
l’académie de l’éducation de la région de
Sikasso, la leçon inaugurale de cette année
académique est présentée ce mardi 04
octobre 2011 à tous les élèves du centre par
Fabrice AZIAWO. Après la définition de
l’environnement comme "cadre de vie, cet
espace dans lequel l’homme évolue", il précisa
que la notion d’environnement englobe de nos
jours « l’étude des milieux naturels, les impacts
de l’homme sur son cadre de vie et les actions
engagées pour les réduire. » En partant du
constat que de plus en plus l’homme exploite
ce cadre de vie pour sa survie et pour son bien
être, il fit remarquer qu’il y a des déviations
qui engendrent des problèmes pour
l’humanité. On peut citer la surexploitation des
ressources végétales, la surexploitation des
ressources animales, la surexploitation des
ressources minérales et bien plus les
conséquences de la révolution industrielle, du
développement technologique et de des
technologies de l’information et de
communication (TIC). Ces activités humaines
malheureusement pas toujours bénignes
donnent des conséquences fâcheuses telles que,
la disparation de certaines espèces végétales,
l’avancé à pas de géant du désert (au Mali et
Niger en particulier), la disparation des
espèces animales, l’effet de serre, la pollution
sous tous ses aspects…
Pour y remédier a-t-il poursuivi, il faut recycler
les déchets, reboiser, contrôler les émissions
des gaz, bien régler la carburation des
voitures… La protection de l’environnement
n’est pas l’affaire d’une seule personne
puisqu’il s’agit d’un bien commun. C’est
ensemble que nous devons agir pour le
sauvegarder et le léguer convenablement aux
générations futures. C’est sur ces mots qu’un
acte de plantation d’arbres fut posé, en
l’honneur des filles de la troisième année qui
ont fait ce geste, en présence du directeur du
Centre P. Juan Carlos Ingunza entouré de tous
les professeurs et élèves du centre.
SESSION PASTORALE A SIKASSO
Du 03 au 06 octobre 2011 s’est
déroulée à Sikasso la Session Pastorale des
agents pastoraux de Sikasso. Après la
récollection prêchée par l’Abbé Jean Baptiste
Diarra du Diocèse de Bamako sur « l’Eglise
Famille », les agents pastoraux ont réfléchi sur
leur plan pastoral du quinquennat à partir du
bilan de la première année qui est présenté. Il a
été par la suite souligné qu’il faut pour cette
deuxième année insister sur la pastorale
familiale comme l’entendait Jean Paul II in
Familiaris Consortio. Au terme de ces quatre
jours de réflexion diocésaine, la communauté
salésienne par la voix du Père Dominique a saisi
l’occasion pour inviter les agents pastoraux à
vivre avec nous l’événement d’Eglise, le passage
de l’urne de Don Bosco, dont notre
communauté sera bénéficière. L’assemblée avec
l’Evêque s’est montrée favorable à l’accueille de
l’urne dont la date est fixée du 02 au 03 février
2012.
Vive Don Bosco !
Fabrice AZIAWO, sdb.
@fo.net (afonet@donbosco.es)
- 11 -
Novembre 2011 (85)

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Bulletin d’information de la Province Salésienne Afrique Occidentale « Notre Dame de la Paix » (A.F.O.)
PAROISSE SAINT FRANCOIS D’ASSISE-
JUBILE D’ARGENT
Le dimanche 09 octobre 2011 a eu lieu la
messe de clôture de la célébration du jubilé d’ar-
gent (25 ans) de la paroisse Saint François d’Assi-
se de Koumassi autour des paroissiens et de
nombreux invités.
« Jeunes de Saint François d’Assise, appre-
nez à donner »
Dès 08 heures, l’église et la cours de la
paroisse sont devenues exiguës pour accueillir les
nombreux fidèles et invités, habillés pour la plu-
part dans les couleurs du pagne du jubilé.
C’est par une longue procession, depuis le
Centre Saint François, que la messe a commencé.
Mgr AHOUA Raymond, Evêque de Grand-
Bassam, président de la célébration, a dans son
homélie, évoqué la genèse de la communauté
paroissiale. Pour le prélat, les 25 ans de vie de la
paroisse Saint François d’Assise ont commencé
par la naissance d’une communauté ; ces 25 ans
ont continué dans la croissance de cette commu-
nauté et ont abouti à sa maturité. Ce chemin
parcouru jour après jours, a été rempli de créati-
vités et d’activités. Il a souligné aussi que cette
célébration jubilaire est l’apothéose de tout ce
que les prêtres (curés, vicaires, stagiaires), reli-
gieux-religieuses et agents pastoraux qui se sont
succédé à la paroisse, ont vécu et célébré
(sacrements, évènements…).
Vu la carence de vocation sacerdotale et
religieuse de la paroisse, Mgr AHOUA a saisi
l’occasion pour s’adresse particulièrement à la
jeunesse paroissiale en ces termes : « Jeunes de
Saint François d’Assise, apprenez à donner. Don-
nez au Seigneur votre personne, votre vie. Ap-
prenez à donner à Jésus, apprenez à donner à
votre paroisse, apprenez à donner à Don Bosco.
Je vous le garantis, ils ne vont pas vous décevoir,
Jésus ne va pas vous décevoir. ». Cette invitation
à donner a été lancé d’ailleurs à tous les fidèles
de la paroisse : « … après 25 ans de vie, le mo-
ment est venu de donner et d’apprendre à don-
ner…. »
S’appuyant sur le texte évangélique de la
célébration (Mt 22, 1-14 : évangile de la messe
de Saint François), notre Evêque a invité les fidè-
les à chanter les merveilles de Dieu après 25 ans
de dons « Dieu nous a donné tant de choses que
le moment est venu de le chanter en cette église
après 25 ans le cantique des cantiques de Saint
François. C’est ce que les savants ne compren-
nent pas… ». C’est alors que d’un seul chœur, la
communauté paroissiale a repris la prière de
@fo.net (afonet@donbosco.es)
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Novembre 2011 (86)

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Bulletin d’information de la Province Salésienne Afrique Occidentale « Notre Dame de la Paix » (A.F.O.)
Saint François pour la paix, soutenu par chorale.
Pour traduire sa reconnaissance au Sei-
gneur, la communauté paroissiale s’est symboli-
quement offerte au Seigneur à travers les étapes
du développement du grain de maïs. Au cours de
cette messe, 36 personnes ont été distinguées par
le Curé (P. Denis SORO) pour leur engagement
dans la pastorale paroissiale. Après la messe, le
peuple de Dieu s’est retrouvé à travers une pro-
cession en fanfare au Village Marie Dominique
pour partager le repas.
Précisions que la célébration de ce jubilé
d’argent s’est ouverte depuis le dimanche 08 oc-
tobre 2010 et s’est étalée sur tous les mois jusqu’à
ce jour du 9 octobre 2011 où chaque commission
pastorale était à l’honneur. Cette messe de clôture
a réuni trois mille fidèles assis, deux Evêques : Mgr
Paul DACOURY-TABLEY, Evêque émérite de
Grand-Bassam ; Mgr AHOUA Raymond, dix-neuf
prêtres, les autorités municipales de la commune
de Koumassi, de Cocody, des délégations de
confessions religieuses de Koumassi, de nombreux
invités et amis de la Paroisse ainsi que toute la
foule innombrable des fidèles paroissiens.
-Serges K.
@fo.net (afonet@donbosco.es)
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Nouvelles de Famille
Yaoundé (Caméroun)
Emmanuel THERA
Sdb, stagiaire
RENTREE ACADEMIQUE 2011-2012
A L’ÉCOLE THEOLOGIQUE SAINT CYPRIEN
DE N’GOYA
Tout a un début a-t-on l’habitude de
dire. Le samedi 01 octobre a pu voir
l’ouverture de l’année académique à l’Ecole
Théologique Saint Cyprien de N’GOYA
(Yaoundé).
Les activités ont commencé avec la
célébration eucharistique présidée par
monseigneur Jean-Marie Benoît MBALA,
évêque de Bafia. Dans son homélie, l’homme
d’Eglise a invité les étudiants candidats au
sacerdoce à mettre au centre de leur vocation
l’attention aux pauvres. Il a demandé aux
professeurs et aux étudiants présents de se
rapprocher des pauvres car c’est ce qu’a fait le
Christ; par conséquent
l’Eglise leur doit être
proche. Il a souhaité
que les intentions et
les motivations des
candidats au sacerdoce
soient celles de
l’engagement pour les
pauvres et non pour
quelque
intérêt
personnel que ce soit,
comme on peut le
constater aujourd’hui
avec certains prêtres et
religieux.
Après cette célébration eucharistique
riche en couleurs, le rite d’ouverture de l’année
s’est poursuivi avec le mot du directeur de
l’institut, le père Elvis. Il a mentionné les
nouveautés remarquables à l’institut cette
année, telles que l’augmentation du nombre
de livres de la bibliothèque, le renforcement
du corps professoral et une meilleure prise en
compte des nouvelles réalités de l’Eglise et du
monde dans la planification des cours. Il a par
ailleurs, à l’issu de son discours, officiellement
déclaré ouverte l’année académique 2011-
2012.
Ce qui a fait place à la leçon
inaugurale faite par le père KAZIRI, mercédaire
de nationalité Burundaise. Cette leçon avait
pour thème : «La place de la réputation de la
sainteté dans les causes de canonisation.» En
une heure, le conférencier a édifié en long et
en large son auditoire sur le processus de
canonisation depuis son début historique
jusqu’aujourd’hui. Il a largement abordé les
conditions actuelles exigées dans le processus
de canonisation et leurs implications.
La matinée a pris fin par un cocktail
partagé dans la joie des retrouvailles et dans
l’espoir de passer une bonne année.
@fo.net (afonet@donbosco.es)
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Bulletin d’information de la Province Salésienne Afrique Occidentale « Notre Dame de la Paix » (A.F.O.)
Nouvelles de Famille
Kara (TOGO)
Eric VASSI
Sdb, stagiaire
FORMATION DES PROFESSEURS DU
CDBK
LA RENTREE SCOLAIRE 2011-2012 AU COLLE-
GE DON BOSCO DE (CDBK)
L’administration du collège Don Bosco de
Kara, sous la direction du P. Jose Luis DE LA FUEN-
TE, s’est organisée pour bien démarrer l’année sco-
laire 2011-2012.
Dans la perspective de la nouvelle année
scolaire, des inscriptions pour les nouveaux élèves
désireux de poursuivre leurs études au collège Don
Bosco a eu lieu depuis le mois d’Aout 2011. Ces
inscriptions se sont faites sur sélection et étude de
dossiers. Les élèves retenus ont subi un test le mardi
06 septembre dans les disciplines suivantes : Dictée
questions ; Rédaction ; Lecture ; Mathématiques.
Ce test a permis d’identifier les difficultés des élè-
ves, surtout en français, base de tout enseignement
scolaire. Au regard de ces difficultés, un cours de
mise à niveau en français a été organisé du lundi 19
septembre au vendredi 23 septembre 2011.
Les professeurs et la secrétaire du collège ont
été outillés à travers des séances de formation. Ces
formations ont porté sur la pédagogie salésienne.
Toutes les formations se sont tenues dans la grande
salle de réunion du collège.
La première formation a eu lieu le
jeudi 22 septembre 2011, animée par le P.
Raphael, curé de la paroisse. Elle avait pour
thème : L’Amour comme source de
l’éducation. La parabole du semeur a servi de
texte de méditation. Après avoir fait un
distinguo entre l’enseignant et l’éducateur
qui est la particularité de l’enseignant
salésien, le père Raphael a demandé aux
professeurs du collège de donner un
enseignement qui puisse atteindre le tréfonds
du cœur - la zone spirituelle de chaque jeune
élève.
La deuxième formation faite par Fr.
Eric Vassi, le mercredi 28 septembre 2011
avait pour thème : quelques méthodes
éducatives.
Cette formation a permis au frère Eric
de faire un parcours sur différentes
pédagogies qui, permettent non seulement
de faire participer les élèves pendant les
cours, mais aussi et surtout amènent
l’éducateur à participer activement à la
réussite des jeunes en leur étend attentif dans
leurs difficultés. Cette formation s’est achevée
par trois colonnes de la méthode
pédagogique de Don Bosco qui sont : La
Raison- La Religion- L’Affection.
La troisième et la dernière formation
avant la rentrée, faite par le directeur du
collège, le jeudi 29 septembre 2011, avait
pour thème : l’éducateur salésien. Le
directeur a invité les professeurs à savoir que
c’est le jeune qui est protagoniste dans le
processus éducatifs. A-t-il invité aussi les
professeurs à une ouverture à tous et à
chaque jeune.
Et c’est le lundi 03 octobre comme
d’ailleurs toutes les autres écoles, que les
élèves de CDBK ont pris le chemin de l’école.
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Bulletin d’information de la Province Salésienne Afrique Occidentale « Notre Dame de la Paix » (A.F.O.)
QU’Y A-T-IL AU CENTRE DE FORMATION ARTISANALE
DON BOSCO DE KARA ?
Pendant longtemps, les salésiens de Kara ont le
souci du bien être des jeunes surtout les plus démunis et
ont commencé l’œuvre avec l’artisanat. Mais les
données ont évolué et surtout avec le constat qu’une
bonne partie des jeunes ayant un bon niveau souhaitent
Après un mot du matin adressé par le
directeur, le frère Eric a invité tous les élèves
à regagner leurs classes respectives.
Le vendredi de la rentrée, on a
commencé la journée par une Messe
d’action de grâce pour la nouvelle année ;
animée par le directeur dans la grande salle
du collège. Dans son homélie, le directeur à
invité les élèves brisé la barrière entre eux et
les enseignants, de se laisser former par le
collège et à participer à cette formation en
étant discipliné et respectueux durant cette
année et d’avoir confiance en Marie
Auxiliatrice
Après deux semaines de cours, les
professeurs se sont réunis pour la première
réunion des professeurs le vendredi 14
octobre dans le but de faire le point des
deux semaines et de préparer l’assemblée
des parents.
Le samedi a été aussi consacré à la
première assemblée des parents. Le directeur
après avoir présenté son collaborateur direct
dans la gestion de l’administration Eric Vassi,
s’est dit heureux de l’équipe des enseignants
du collège et de la bonne ambiance qui
règne depuis la rentrée. Après il a présenté
les objectifs de l’école déjà préparés depuis
l’an dernier et comment il pense mener à
bien ces objectifs.
La réunion s’est achevée par un tour
au collège ; afin que les parents puissent voir
les installations. Les parents étaient
émoustillés de ces dernières, surtout de
l’équipement dans la salle d’informatique et
la bibliothèque.
une progression plus élevée. En prenant a cœur cette
réalité, les démarches ont commencé en 2010 pour la
transformation du centre artisanal en centre de formation
professionnelle DON BOSCO-Kara en vue de permettre
l’ouverture le CAP. Ainsi avec l’accord de ministère de
l’Enseignement Technique et de Formation
Professionnelle ; cette année le centre a ouvert la 1ere
année CAP-électricité. Comme les élèves du CDBK, les
retenus ont subi un test le mardi 06 septembre. Pour un
début, nous avons une capacité d’accueil de 40 élèves. La
demande a atteint 65 candidats malgré une exigence
d’avoir fait la classe de 3e. A l’issu du test, sur les 40 élèves
retenus, il y a seulement une fille et un étudiant de
l’université de Kara.
Pour arriver au rêve du centre de donner une
formation de qualité, la direction du centre à sa tête le
P. Fernando en sa qualité de bon technicien a recruté
des enseignants de taille.
A la rentrée nous avons eu la visite des
inspecteurs qui étaient très émus de voir les installations
et pour s’exclamer disant : vous pouvez préparer les BT
ou BTS avec vos installations. Vous comprenez donc la
qualité des équipements qui n’est pas à redouter.
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Bulletin d’information de la Province Salésienne Afrique Occidentale « Notre Dame de la Paix » (A.F.O.)
SITUATION DES REFUGIES
A LA MISSION DE DUEKOUE
Les personnes qui demeurent dans la
"Mission Catholique" de Duékoué sont à présent
entre 5.000 et 6.000 ; notre cour est donc assez
désengorgée par rapport au mois d’avril, quand
on avait plus de 30.000 réfugiés ! Il y a désor-
mais de l'espace dans certains coins de la cour. Le
lundi 26 septembre, 1.550 personnes devaient
déménager vers un camp préparé dans le quartier
Nahibli. Ce camp a de l'eau courante et l'électrici-
té et de l'espace; les conditions sont donc bien
meilleures qu'à la Mission Catholique. Cela ne
signifie pas, par autant, que les personnes souhai-
tent quitter la paroisse.
Dans les colloques entre la communauté
salésienne et l'ONUCI, la notion de "vider" la
paroisse est apparue, en fait, avant on parlait
toujours de désengorger. Cela est important,
puisqu'il y a toujours des personnes qui ne veu-
lent pas rentrer chez eux ni aller dans un autre
endroit que la Paroisse. C'est compréhensible que
certaines personnes, surtout venant des villages
en forêt, soient traumatisées des événements, il
faudra donc du temps. La question psychologique
est à considérer. Cependant la Mission est ouver-
te toute la journée et nombreuses sont les per-
sonnes qui sortent et reviennent pour passer la
nuit. La tension pour les problèmes de sécurité a
diminué notablement.
Quant au CPAR, notre centre de forma-
tion professionnelle, il marche toujours. Malgré
les problèmes, surtout du mois d’avril, l’école a
tournée et les cours ont fini avec les examens
d’Etat en Septembre. Nos élèves n’étaient pas
nombreux à se présenter au CAP, sur 11 qui ont
composé, le 100 % a obtenu son diplôme. Le
CPAR ouvrira ses portes pour la rentrée scolaire
en Novembre. Nous faisons actuellement la cam-
pagne pour les inscriptions et attendons les dispo-
sitions de l’Etat pour le début officiel. Nous au-
rons aussi la formation des professeurs avant la
rentrée et les achats des matériels des ateliers est
fait partiellement. Le CPAR est reconnu comme
Centre de Formation Professionnelle avec niveau
CAP, nos élèves pourront donc se présenter systé-
matiquement aux examens officiels.
Après la crise postélectorale, qui a duré
quelques mois, nous avons bénéficié de l’aide des
ONG, dont voici les initiatives que la communau-
té de Duékoué développera dans les mois à ve-
nir, pour essayer de donner une réponse et aider
la population à dépasser la crise :
Une partie de l’aide sera employée pour re-
construire les locaux de la « Mission Catholique »,
mais aussi du CPAR. Dans la paroisse, la peinture,
les toilettes, les caniveaux, seront refaits. Il faudra
aussi réparer la clôture par des endroits, réparer
les paillotes de la cour, l’installation électrique et
l’installation d’eau. Notre groupe électrogène et
notre pompe à eau n’avaient pas tenu le coup et,
pour le moment, c’est l’ONUCI qui fournit l’eau.
Le foyer est aussi à réparer. Pour cette action,
l’ONUCI a promis nous aider, surtout pour l’a-
ménagement de la cour ; il faudra attendre que
tous les réfugiés soient partis. La voiture de la
paroisse, qui était attaquée, a été déjà réparée.
Au CPAR, les ateliers seront repeints, nous
mettrons des grilles antivol dans les fenêtres. Il
faut remplacer quelques portes. Une partie du
mobilier est à refaire et certains équipements à
compléter. Les travaux du CPAR sont en cours,
puisqu’actuellement il n’est pas occupé et nous
préparons la rentrée scolaire.
Si pendant l’urgence humanitaire les ONG
internationales ont pris en charge les réfugiés, il
faudra les aider de manière plus consistante et à
moyen terme. Il ne s’agit pas de héberger ou
nourrir les gens, mais de les aider à retourner
chez eux. La population, à court de moyens, n’in-
vestit pas dans l’éducation des enfants. Ainsi nous
aiderons un bon nombre des élèves du CPAR
avec une bourse, partielle ou intégrale, en dépen-
dant le cas. Cela est aussi valable pour des enfants
qui fréquentent l’école primaire (autre école que
le CPAR).
Certaines familles, surtout des femmes veuves,
et qui sont restées avec les enfants, doivent être
aidées pour élever leurs enfants. Il faudra que ces
femmes créent une petite activité génératrice des
revenus : commerce, maraichage, artisanat, etc.
Pour cela, elles ont besoin des petits capitaux.
Nous sommes en train de voir la meilleure ma-
nière d’octroyer cet argent (microcrédit, coopéra-
tives…)
Des activités d’animation se feront, et cela
surtout à partir de la paroisse, pour intégrer les
jeunes et les enfants, pour redonner une valeur
au fait de vivre ensemble.
Où il y a la vie, il y a toujours l’espoir… C’est
notre mission de redonner l’espoir et la joie de
vivre aux victimes du conflit. Que Dieu nous sou-
tienne dans cette démarche !
- Hernán Cordero, sdb
@fo.net (afonet@donbosco.es)
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Bulletin d’information de la Province Salésienne Afrique Occidentale « Notre Dame de la Paix » (A.F.O.)
Nouvelles de Famille
Thiès (Sénégal)
Théophile KPABA
Sdb, stagiaire
NOUVELLES DU CENTRE
PROFESSIONNEL DE THIES
Du 2 au 5 octobre 2011, s’est tenue dans la
communauté de Dakar la 4ème session de formation
des éducateurs salésiens des centres professionnels
de Tambacounda et de Thiès. Cette session a vu la
participation de 17 éducateurs dont 5 salésiens. La
formation est non seulement axée sur des connais-
sances et compétences académiques mais aussi sur
des connaissances approfondies de la famille salé-
sienne, afin d’imbiber nos collaborateurs dans l’am-
biance de la réalité de la préparation du bicentenai-
re de la naissance de Don Bosco. C’est ainsi que les
Salésiens Juan Carlos et Roberto, tous de la com-
munauté de Dakar, nous ont entretenus le premier
jour respectivement sur les thèmes : Les Salésiens
dans le bicentenaire de Don Bosco ; Don Bosco et
notre temps dans l’éducation.
Outre les thèmes qui nous parlent de la
famille salésienne, il est question d’aborder le thè-
me de la Réforme dans l’Enseignement Technique
et de la Formation Professionnelle, présenté par M.
Khar MBOW, inspecteur de spécialité de l’Ensei-
gnement Technique et de la Formation Profession-
nelle. Ce thème fait appel à l’Approche Par Com-
pétence (APC), d’où les nouvelles orientations de
l’ETFP. Dans ces nouvelles orientations, sont définis
les constats et repères après l’analyse de multiples
filières académiques scolaires et universitaires, le
« manque de compétence » des diplômés, les
connaissances encyclopédiques des enseignants.
Début des classes
Le Centre Don Bosco de Thiès a ou-
vert ses portes le 6 octobre pour le compte
de l’année académique 2011-2012. Les exa-
mens du Brevet d’Etudes Professionnelles
(BEP) et du Certificat d’Aptitudes Profession-
nelles (CAP) qui se sont déroulés respective-
ment du 1er au 10 juin et du 20 juillet au 30
juillet 2011 avaient marqué la fin de l’année
académique 2010-2011.
Le lundi 10 octobre, après l’acte
d’ouverture, a suivi la leçon inaugurale de
l’année sur le « Tutorat ». Ce cours a été don-
né à l’assemblée par le nouveau directeur du
centre, le Fr. Théodore AFANTODJI, sdb.
Mais il faut attendre le lundi 17 octobre pour
que les élèves – existants et nouveaux - re-
prennent le rythme normal de la formation.
@fo.net (afonet@donbosco.es)
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Bulletin d’information de la Province Salésienne Afrique Occidentale « Notre Dame de la Paix » (A.F.O.)
INTERVIEW :
LE ROSAIRE DE LA VIERGE MARIE
Le Rosaire de la
Vierge Marie s'est déve-
loppé progressivement
au cours du deuxième
millénaire sous l'inspira-
tion de l'Esprit de Dieu.
Il est une prière aimée
de nombreux saints et
encouragée par le Ma-
gistère. Dans sa simplici-
té et dans sa profon-
deur, il reste, même
dans le troisième millé-
naire commençant, une
prière d'une grande
signification, destinée à porter des fruits de sain-
teté.
Ainsi depuis lors, le mois d’octobre est
dédié à Marie en l’appelant « Mois du Rosaire
de la Vierge Marie ».
Profitant de cette période, nous nous
sommes approché de monsieur Gilbert FAYE, le
vice-président du conseil paroissial de Marie
Auxiliatrice de Thiès pour nous entretenir avec
lui au sujet de ce mois.
T.K - Monsieur Gilbert, pouvez-vous
nous accorder quelques minutes de dialogue sur
le mois du rosaire ?
G.F – C’est avec plaisir que je le fais.
T.K – Par la récitation du chapelet com-
me beaucoup de chrétiens le font, pouvons-
nous « avancer au large » pour redire, et même
pour annoncer au monde, que le Christ est Sei-
gneur et Sauveur, qu'il est «le chemin, la vérité
et la vie» (Jn 14, 6), qu'il est « la fin de l'histoire
humaine, le point vers lequel convergent les
désirs de l'histoire et de la civilisation » ?
G.F – Oui, nous pouvons « avancer au
large » si dans le Rosaire, en contemplant la Vie
et la Parole du CHRIST, nous invoquons MARIE
de nous conduire vers ce chemin lumineux qui
est le Seigneur et Sauveur. « Le Rosaire nous met
en communion vivante avec Jésus à travers le
Cœur de sa Mère » (Bx Jean- Paul II).
T.K - C'est dans le sein de la Vierge Marie
que s'est formé le Christ, prenant aussi d'elle une
ressemblance humaine qui évoque une intimité
spirituelle assurément encore plus grande. La
contemplation du Christ trouve en Marie son
modèle indépassable. Le visage du Fils lui appar-
tient à un titre spécial. Qu’en dites-vous ?
G.F – Bien sûr que le visage du Fils lui
appartient. A part Dieu le Père, c’est Elle seule
qui peut l’appeler : « Mon Fils » et Lui, « Ma
Mère ». Les vies de Jésus et de Marie sont inti-
mement liés, de l’Annonciation à la Résurrec-
tion.
T.K- Personne ne s'est adonné à la
contemplation du visage du Christ avec autant
d'assiduité que Marie. Elle est d’ailleurs appelée
la « Femme du grand Oui ». Connaissez-vous de
nos jours une femme à l’image de Marie dans
cette contemplation?
G.F- Aucune ! Je dis bien aucune. Tous les
contemplatifs suivent et imitent Marie. « Déjà à
l'Annonciation, lorsqu'elle conçoit du Saint-
Esprit, les yeux de son cœur se concentrent en
quelque sorte sur Lui. Au cours des mois qui
suivent, elle commence à ressentir sa présence et
à en pressentir la physionomie. Lorsqu’enfin elle
lui donne naissance à Bethléem, ses yeux de
chair se portent aussi tendrement sur le visage
de son Fils tandis qu'elle l'enveloppe de langes
et le couche dans une crèche (cf. Lc 2,
7). » (Jean-Paul II, Lettre apostolique Rosarium
Virginis Mariae, octobre 2002).
T .K– Je pense bien et j’y crois qu’il serait
impossible de citer la nuée innombrable de
saints qui ont trouvé dans le Rosaire une au-
thentique voie de sanctification. En connaissez-
vous un ?
G.F – Plusieurs. Jean Bosco, Thérèse de
Calcutta, François de Sales, Saint Louis Marie
Grignion - auteur d'une œuvre précieuse sur le
Rosaire, Padre Pio de Pietrelcina, et plus près
de nous le Bienheureux Jean-Paul II - auteur de
plusieurs œuvres sur le Rosaire dont la Lettre
apostolique Rosarium Virginis Mariae. Citons
aussi le Bienheureux Bartolo Longo qui eut un
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Novembre 2011 (93)

2.10 Page 20

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Bulletin d’information de la Province Salésienne Afrique Occidentale « Notre Dame de la Paix » (A.F.O.)
charisme spécial, celui de véritable apôtre du
Rosaire. Son chemin de sainteté s'appuie sur une
inspiration entendue au plus profond de son
cœur: «Qui propage le Rosaire est sauvé!». La
liste est longue !
T.K – Monsieur Gilbert, comme vous le
savez, il m’est impossible en parlant de la Vierge
Marie de ne pas parler de notre cher Fondateur.
A la fin de ses jours sur terre, il dit : « C’est elle
qui a tout fait ». Tel que vous connaissez un peu
l’histoire de Don Bosco et l’histoire de la famille
salésienne, quelle(s) idée(s) vous suggère cette
phrase du fondateur ?
G.F – Cette idée me rappelle les noces de
Cana. Elle me suggère que Marie obtient tout
de son Fils pour nous. Et encore, je n’ai pas ou-
blié le rêve de Jean Bosco quant il avait neuf
ans. Plus encore, le 8 décembre 1841, en la fête
de l’Immaculée Conception avec la rencontre de
ce « gosse » Barthélémy Garelli. L’histoire de
Marie dans la vie et dans l’œuvre de Jean Bosco
est une histoire assez longue.
T.K - Monsieur Gilbert, on dirait que
vous avez fait la salésianité.
Beaucoup de chrétiens catholiques et même non
catholiques, fidèles à la récitation du chapelet
donnent de bons témoignages des multiples
grâces obtenues de la part de Dieu par l’inter-
médiaire de la Vierge Marie. Avez-vous un té-
moignage à partager avec les lecteurs ?
G.F - Je trouve très difficile de pouvoir
donner un témoignage assez édifiant. Tout jeu-
ne, ma mère nous faisait prier la sainte Vierge
Marie. Elle nous disait que nous recevrions
beaucoup de grâces par Marie. Com-
bien exactement ? On en a tellement reçues !
T.K - Etre attirée et être collée à cette
beauté ravissante : Marie, c’est n’être jamais
arrivé à exprimer sa joie... Que conseillerez-
vous aux dévots(es) de la Vierge Marie ?
G.F – Je dois d’abord préciser que l’a-
mour de cette douce Vierge s’étendait sur moi ;
il prenait la place de tout le reste. Je leur
conseillerai que leur « Oui » soit comme celui de
Marie : un FIAT sans réserve.
T.K – Je pense que vous êtes vous aussi
un grand dévot de la Vierge Marie parce que je
vous vois toujours s’accrocher à votre chapelet.
Est-ce les parents qui vous ont initié à la récita-
tion du chapelet ou c’est une initiative person-
nelle ?
G.F – Tu es vraiment curieux Fr. Théo.
Très jeune, ma mère m’a initié à réciter le « Je
vous salue Marie » en Wolof. Mais c’est en l’an
2000, année du Rosaire instituée par le Bien-
heureux Jean- Paul II, que j’ai pris goût et l’en-
gagement de faire mon chapelet tous les soirs,
sauf le dimanche. Le samedi matin, je le fais au
footing pour rythmer les pas.
T.K - Vous connaissez mieux le Sénégal
que moi ; pays à majorité musulmans. D’ailleurs
vous êtes sénégalais. Dans le Journal de la Grot-
te de Lourdes du 19 janvier 1975, il est écrit
qu’un Prince Musulman a prié Notre Dame de
Lourdes. Ici au Sénégal, les Musulmans peuvent-
ils se laisser aller jusqu’à une telle réalité ?
G.F – Je sais que les Musulmans vénèrent
la Vierge Marie. Mais à ce point, pas encore !
Par contre, certaines femmes chrétiennes ma-
riées à des musulmans font très souvent recours
à Marie, malgré le fait qu’elles ne peuvent plus
fréquenter l’Église à cause de leur famille.
T.K – Il serait bon de vous entendre dire
encore un dernier mot de fin aux lecteurs.
G.F – Le dernier mot que je voudrais
adresser aux lecteurs est tiré du Catéchisme de
l’Eglise Catholique : « Ce que la foi catholique
croit au sujet de Marie se fonde sur ce qu’Elle
croit au sujet du Christ, mais ce qu’elle enseigne
sur Marie éclaire à son tour sa foi au Christ. »
T.K- Monsieur Gilbert, merci beaucoup et
bonne suite à la suite du Christ sur les traces de
la première contemplative : Marie.
G.F- C’est moi qui dois te remercier !
Interview fait par le Frère Théophile KPABA,
sdb stagiaire - Thiès
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Novembre 2011 (94)

3 Pages 21-30

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Bulletin d’information de la Province Salésienne Afrique Occidentale « Notre Dame de la Paix » (A.F.O.)
CONGRÈS DON RUA MAISON DON BOSCO
LOMÉ, 1-2 SEPTEMBRE 2011.
FORMATION DES ÉDUCATEURS DE CAMA
GBODJOMÉ, 19-23 SEPTEMBRE 2011.
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Novembre 2011 (95)

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Bulletin d’information de la Province Salésienne Afrique Occidentale « Notre Dame de la Paix » (A.F.O.)
Flash
Isidore MINOUGOU,
Sdb, Stagiaire
NIGERIA : samedi, 5 novembre
La violence secoue le pays sans
relâche
Un attaque a la bombe a été
commise ce samedi dans le nord
du Nigeria. L’hôpital général
Damaturu a déclaré que plus de 100 cadavres ont été
amenés à la morgue à midi. Selon les responsables de
l’hôpital, les corps sont en cours d’identification par les
proches des victimes, lit-on sur Afriquinfos.
Le vendredi 4 novembre, au moins 150 personnes
ont été tuées et une centaine blessées dans le nord-est du
Nigeria au cours d'une nouvelle série d'attaques revendi-
quées par la secte islamiste Boko Haram contre des postes
de police et des églises dans la ville de Damaturu.
CÔTE D’IVOIRE : vendredi, 4 novembre
De nouveaux affrontements dans l’Ouest
font 4 morts
Quatre personnes ont péri dans de nou-
veaux affrontements dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire
durant ces sept derniers jours, a annoncé ce jeudi le porte
parole de la mission de l’ONU dans le pays, Amadoun
Touré, rapporte Abidjan.net. Selon lui, les violences op-
posent les Bété (membres de la communauté ethnique de
l’ancien président Laurent Gbagbo) aux Baoulés, partisans
de l’actuel chef d’Etat Alassane Ouattara.
DANS LE MONDE :
vendredi, 6 novembre
Russie: six volontai-
res de retour après
520 jours de voyage
simulé sur Mars
Six volontaires
russes, européens
et chinois enfermés
pendant près d'un
an et demi dans une réplique de vaisseau spatial pour
simuler un voyage sur Mars ont quitté vendredi la cap-
sule après avoir rempli avec succès cette mission.
BÉNIN : samedi, 5 novembre
En attendant la visite du Pape,
Cotonou fait sa toilette
Du 18 au 20 no-
vembre prochain,
le pape Benoît
XVI séjournera au
Bénin. Pour la
cause, la munici-
palité de Coto-
nou invite les
vendeurs à
déguerpir les artères. Ceux qui font de
la résistance l’apprennent à leurs
dépens. Mais, ils promettent l’enfer aux
décideurs de la ville prochainement
dans les urnes.
L’opération de déguerpissement
se fait sans tambour ni trompette sous
les yeux des éléments de la police muni-
cipale. Au moyen d’engins utilisés habi-
tuellement pour les grands travaux, les
agents de la mairie défont simplement
les boutiques et autres kiosques de ven-
te de journaux ou de cartes de rechar-
ges GSM sans état d’âme.
LIBERIA: samedi, 5 novembre
Tension
entre la
présidente
Sirleaf et
son rival
La chef
d'Etat
sortante du
Liberia Ellen Johnson Sirleaf a accusé
samedi Winston Tubman, son rival au
second tour de la présidentielle, de
"violer la Constitution" en ayant appelé
les électeurs à boycotter le scrutin prévu
mardi.
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Agenda Novembre2011
Christophe AMOUSSOUVI,
Sdb, stagiaire
BON ANNIVERSAIRE !!!
02. Matthieu HOUNNAKE
04. Michel DIAGNE
Merci MBACHO
05. Emilio HERNANDO
07. Barnabé NOUDEVIWA
08. Cyrille Cyriaque EBODE
10. Faustino GARCIA
11. Serge Valère ESSOLA
13. Justin AJAVON
23. Clément SEWA
Arnold OGOULA
26. Paul WOGOMEBOU
27. Isidore MINOUGOU
FÊTES DU MOIS
1. TOUSSAINT
13. Bx. Artemides Zatti
15. Bse. Madeleine Morano
20. CHRIST ROI de l’Univers
21. Présentation de la Vierge MARIE
EPHÉMÉRIDES SALÉSIENNES
21 novembre 1830 :
mort de don Calosso
Don Calosso était un ami et un père
pour Giovanni Bosco. Il lui offrait le soutien
paternel que, depuis toujours, il avait
inconsciemment cherché autour de lui.
Giovanni trouvait en ce prêtre un directeur
pour son âme. Le chapelain l’encourageait à
se confesser et à communier, à faire, chaque
jour, un peu de méditation, c’est-à-dire une
courte lecture spirituelle.
Il recevait régulièrement les cours chez
don Calosso, quand une catastrophe
interrompit brutalement ce temps de
bonheur intellectuel et affectif, le premier
que Giovanni ait jamais connu. Une
congestion cérébrale abattit soudain le
chapelain. Le 21 novembre 1830, après deux
jours d’agonie, don Calosso expira. Cette
mort fut, pour l’adolescent, un « désastre
irréparable ». Inconsolable, il pleurait son
bienfaiteur défunt. Une page de sa vie avait
été tournée à l’improviste. Avec don
Calosso, « toutes mes espérances s’étaient
évanouies », écrira don Bosco, qui ajoutait dans
ses Memorie dell’Oratorio: « J’ai toujours
prié et, tant que je vivrai, je prierai chaque
matin pour lui, mon insigne bienfaiteur. »
QUELQUES DATES IMPORTANTES
03-04. Commission PJ Zone Ouest à Bamako
04-11. Bureau de Développement à l’Inde
05. Réunion des Coordinateurs PJ de Burkina Faso et Mali à Bamako
10. Réunion des Coordinateurs PJ de RCI à Abidjan
13-15. Visite Provincial à Cotonou
15-17. Formation des Economes Mali à Sikasso
16-17. Réunion des Directeurs Bénin à Cotonou
18. Réunion des Coordinateurs PJ Guinée à Kankan
24-25. Réunion des Coordinateurs PJ Sénégal à Dakar
26-28. Conseil Provincial à Cinkassé
29. Réunion de l’équipe MSJ à Parakou
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Ressources
Un Film
Enrique FRANCO, Sdb, prêtre
Titre : CINQ ENFANTS ET MOI
Réalisé par: John Stephenson.
Titre original: Five Children and It
Pays: Royaume Uni.
Sortie: 2004.
Durée: 89 min.
Genre: Long-métrage britannique, français.
Fantaisie, Aventure.
Músique: Jane Antonia Cornish.
SYNOPSIS :
Pour échapper aux dangers de la guerre et attendre le
retour de leur père pilote, cinq enfants sont envoyés chez leur
oncle, un écrivain excentrique qui vit dans un immense manoir sur
les côtes anglaises. Le ménage étrange où ils sont insérées, est
composé de l'oncle, qui exige un silence absolu pour pouvoir écrire
son livre, Martha - une maîtresse de clés sympathique - et Horace le
premier, un enfant avec un laboratoire dans la cave qui promet
d’être un authentique mauvais scientifique.
Désobéissant aux
instructions qui leur ont été
données, les cinq frères et sœurs
visitent une pièce interdite et
découvrent un passage secret sous
la maison. Celui-ci les mène à une
étrange créature, le génie des
sables, qui semble pouvoir exaucer
leurs vœux les plus
fous...Espionnés par leur
redoutable cousin, les cinq enfants vont vivre mille aventures
incroyables, magiques et merveilleuses.
un tyrannosaure, et essayent
de libérer leur père sur le
champ de bataille.
Ce film met en valeur
l’amour à la famille,
l’accomplissement des règles,
mais aussi les rêves et les
illusions des enfants. Ils
découvrent que la magie a ses
attractions, mais également
qu’elle entraîne des difficultés.
Leurs désirs mal interprétés
deviennent de vrais pièges et
causent une destruction
inimaginable.
EVALUATION ÉDUCATIVE ET PASTORALE
C’est un film fantastique dans la ligne des Chroniques de
Narnia. Très tôt les enfants découvrent la difficulté de penser aux
désirs raisonnables ou d’éviter à rêver aux choses impossibles.
Avec le pouvoir reçu du génie ils causent des accidents de voiture,
provoquent un chaos en remplissant la maison de clones, recréent
En plus, la magie n’est
pas l’instrument pour réaliser
les rêves, mais plutôt elle en
est le signale. Le génie du sable
montre la voie mais c’est à
chaque enfant d’agir pour
obtenir ce qu’elle veut.
C’est toi qui dois
réaliser tes rêves et les
convertir en réalité à travers
des actions concrètes.
Cherches-tu la joie autour de toi et dans le monde ? Tu ne sais pas
qu'elle naît seulement dans le fond de ton cœur? (R. Tagore)
@fo.net (afonet@donbosco.es)
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UTILISATION:
dans la programmation
ordinaire. Le film montre
comment bien employer ses
talents. À voir en n’importe
quel moment pour passer un
temps amusant.
Novembre 2011 (98)

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Mot du Soir
Enrique FRANCO, Sdb, prêtre
10 SUR 10 EN ÉCHECS,
OU L’ART D’APPRENDRE DES ÉCHECS
Lorsqu’un journaliste
demande à Edison pourquoi il avait
échoué tellement de fois avant de
gouter le succès, le scientifique lui
répond, « Que je sache, je n’ai pas
échoué une seule fois, j’ai suivi les
2000 pas nécessaires pour arriver à
la solution ! »
L'échec est quelque chose liée
aux limites naturelles de la
condition humaine. Tous les
hommes font l’expérience plusieurs
fois chaque jour de cette limitation.
Ceux qui arrivent au succès, ce n’est
pas parce qu’ils ne se sont jamais
trompés. C’est plutôt parce qu’ils
ont appris à se dépasser qu’ils
arrivent à la réussite.
Cependant, les jeunes qui ont
subi une éducation permissive - qui
veut leur éviter toute frustration et
toute difficulté - manquent à
l’entrainement de lutter contre les
obstacles. Et lorsque les problèmes
arrivent, souvent ils s’enfoncent
encore plus dans le trou ! Ils ne sont
pas prêts pour la vie…
Triompher commence par
apprendre à échouer. Cela semble
un paradoxe, mais le succès dépend
souvent des défaites. Chaque
frustration, chaque échec, chaque
contrariété, chaque déception,
porte en lui le germe d'une infinité
de capacités humaines inconnues.
C’est sur la base des naufrages que
les esprits patients et décidés ont su
construire le meilleur de leurs vies.
« La réussite est…
apprendre d'échec en échec :
échouer n'est pas se tromper...
c'est le premier pas dans tout essaie,
savoir accepter les échecs
sans se désespérer et persévérer »
- Winston Churchill.
Province Salésienne Afrique Occidentale (AFO)
10 B.P. 1323 Abidjan 10 (R.C.I.)
< salesiensafo@gmail.com >
Pour nous contacter: afonet@donbosco.es
Directeur de publication : Faustino GARCÍA
@fo.net (afonet@donbosco.es)
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Administrateur : Hernán CORDERO
Rédacteur en chef : Cléophas BRAGANZA
Montage: Mr Paulin AKLADJE
Équipe de Rédaction :
Isidore MINOUGOU
Enrique FRANCO
Ferdinand ZIGUI
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