atemedia Fevrier 2011


atemedia Fevrier 2011

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N° 105
Février 2011
12ème Année
SOMMAIRE
Editorial
Notre modèle
Actualités (ATE)
Les brèves du Conseil Provincial
Nouvelles des Communautés
Etranger
Togo
Culture
Zoom sur Ekié
Œcuménisme
Soirée Festive des directeurs
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Pages 3 - 4
Pages 5- 14
Pages 15 - 16
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1 Les sœurs salésiennes chantent la joie de noël

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Editorial
Février 2011
Donner suite à la mission
L e mois de janvier, avec son cortège des fêtes
salésiennes, est déjà rentré dans l’histoire, et
nous commençons le mois de février avec la
célébration des suffrages pour les confrères défunts. Le
lendemain du “dies natalis” du Fondateur, nous pen-
sons à tous ceux qui –comme lui- se sont dépensés
dans le chantier de la mission salésienne et qui ont été
appelés à jouir du paradis qui, avec le pain et le tra-
vail, avait été offert par Don Bosco.
Le projet de vie des Salésiens de Don Bosco considère
le souvenir des confrères défunts comme un devoir de
gratitude à l’endroit de ceux qui nous ont précédés sur les sillons du tra-
vail éducatif et pastoral, car tous les biens que nous trouvons dans la
Congrégation sont le fruit de leurs efforts, et –au même temps- une mani-
festation de notre responsabilité, car il nous revient de continuer ce travail,
en nous appuyant sur la réalité qui a été construite par nos prédécesseurs.
La prière quotidienne pour les confrères défunts, par la lecture journalière
du nécrologe, est une expression d’une communion qui n’est pas brisée
par la brèche de la mort. Les visites aux sépultures des confrères défunts
est une autre manifestation de notre reconnaissance pour eux [le 24 jan-
vier passé, toute la communauté de Pointe-Noire, avec le Provincial, s’é-
tait rendue aux pieds des tombeaux du fr. Dieudonné Makouala et du P.
Antoine Tanguy, à l’occasion du 1er anniversaire du décès de ce dernier].
La mission salésienne ne commence pas avec nous, elle est une continuité
d’interventions qui se succèdent et dans laquelle nous sommes héritiers
des confrères qui ont posé des bases sur lesquelles nous bâtissons. Les
premiers jours de février de l’année 2010 avaient connu la visite du Rec-
teur Majeur à la maison salésienne de Pointe-Noire, la plus ancienne de
la Province, pour son jubilé d’or. Combien des confrères ont versé leur
sueur au cours de ces 50 ans de vie et de service ?
C’est sur l’ancienne corde qu’on tisse la nouvelle, et notre première res-
ponsabilité, quand on nous confie une charge, c’est de savoir apprécier la valeur du travail réalisé par
nos précurseurs, et de nous engager dans la suite de la mission pour laquelle ils ont dépensé leur vie.
La suite de la mission n’est pas antagonique à la créativité et au renouvellement des réponses éducati-
ves et pastorales. Nous ne sommes pas appelés à répéter mimétiquement les mêmes actions d’antan,
mais à garantir que le but principal de la présence salésienne –le service de la jeunesse démunie-
continue de guider les engagements apostoliques de nos communautés. Cherchons donc à nous insé-
rer dans ce courant historique en apportant les nouveautés que le Seigneur nous inspire.
À votre disposition
Manolo Jiménez
2

1.3 Page 3

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Conseil Provincial
Les brèves de la Xème réunion. - janvier -
Février 2011
L
a rencontre provinciale
des Directeurs ache-
vée, le Conseil
Provincial a
tenu sa réunion mensuelle
dans le paisible cadre du
Théologat Saint Augustin de
Yaoundé. Du 8 au 9 janvier
2011, nous avons tour à tour
porté notre attention sur la der-
nière assemblée des Directeurs, l’a-
nimation spirituelle des confères et des
communautés, la collaboration des salé-
siens et des salésiennes pour les Editions Don
Bosco, les différentes visites des responsables
provinciaux à Lomé, en Espagne, en Italie et au
Tchad. Dans l’ensemble, les novices ou prénovi-
ces, les confères en formation et leurs forma-
teurs, les confères de différentes maisons sont
en bonne santé physique, morale et spirituelle.
Il y a eu lieu de se féliciter de la présence de
tous les directeurs à la rencontre annuelle
2011. Un défi demeure pour notre province :
assainir et promouvoir la vie spirituelle des
confrères, gage d’un vécu serein des exigences
de notre vocation. La pastorale des jeunes n’é-
tait pas en reste ce mois-ci. Des informations
nous sont parvenues sur les dernières activités
de la Commission et des Equipes des Paroisses,
des Ecoles, des Oratoires et Centre de Jeunes et
du MSJ. La production des brochures par les
Edb et leur usage dans nos écoles nous donnent
à penser et à évaluer. La Commission provin-
ciale de formation quant à elle projette de se
réunir très prochainement autour du sujet du
Prénoviciat unique et celui du Projet Provincial
de Formation. Au plan de l’économie, nous
avons eu un compte rendu sur la rencontre CO-
MIDE de Nairobi concernant les Bureaux de dé-
veloppement.
La formation du mois a été préparée par le Dé-
légué provincial pour la Famille Salésienne, le
Père Joseph Khondé. Il nous rappelle que les
salésiens, au niveau local comme provincial,
sont appelés à remplir l’inévitable rôle d’ani-
mation et de centre d’unité. Un constat a été
dressé : la Famille Salésienne est une réalité
qui reste encore embryonnaire dans la région.
L’une des raisons serait peut être liée au fait
que les présences salésiennes et de celles qui
se réclament de l’esprit de Don Bosco et de
Marie Dominique, sont des implantations toutes
récentes. Mais il convient de sortir de l’ombre
cet héritage du charisme salésien, pour lui re-
donner la place qui est la sienne. Pour ce faire,
nous devons accentuer notre animation de la
FS dans le cadre de nos activités ordinaires ;
définir avec clarté les critères de convocations
des laïcs appelés à intégrer cette famille, no-
tamment leur âge ; lancer et approfondir des
plates formes de collaboration pastorale et spi-
rituelle ; mettre en place des noyaux locaux de
la FS ; initier un guide des chargés locaux de la
FS.
P. Ignace Privat
3

1.4 Page 4

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Conseil Provincial
KRIBI 2010
IXème réunion du
Conseil Provincial
Au terme d’une année finissante
et au seuil d’une autre remplie
de promesses, du 27 au 31 dé-
cembre 2010, le Conseil Provin-
cial a séjourné près des rives de
l’océan à Bibambwe. Distincte
des autres séances habituelles,
cette rencontre a un caractère
spécial de par sa structure et son
contenu. Le temps fut disposé au
repos et à la détente, à la médi-
tation, au partage fraternel et à
la formation. Nous avons eu le
plaisir de réfléchir sur le fonc-
tionnement du Conseil dans son
rôle d’animation des confrères et
des communautés. Trois pers-
pectives ont été passées en re-
vue : les aspects juridiques et ad-
ministratifs, les fondements spiri-
tuels et finalement les questions
d’organisation. En famille, nous
avons essayé d’approfondir le
sens spirituel et transcendant de
notre mission, afin de ne pas ar-
rêter nos engagements aux limi-
tes de nos seuls outils humains.
Dieu est à l’œuvre dans l’histoi-
re, il faut donc l’écouter, recher-
cher sa volonté et y correspon-
dre. Le retour sur Yaoundé, en
ce jour de la Saint Sylvestre ne
pouvait que rimer avec joie et
espérance de vivre une année
nouvelle dans l’action de grâce
rendue à notre Dieu pour une
autre année qui, bien allègre-
ment, tirait déjà sa révérence.
P. Ignace Privat
P. JIMENEZ Manolo
- Provincial -
P. SABE José Maria
- Econome -
P. KIFUAYI Grégoire
- Formation -
4
Février 2011
P. NGUEMA Miguel Angel
- Vicaire -
P. FOUDA Privat Ignace
- CS. Secrétaire -
P. KHONDE Joseph
- Famille Salésienne -

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Actualité ATE
Rencontre provinciale des directeurs
Février 2011
Le 4 janvier, la rencontre a débutée par une récol-
lection sur le service de l’autorité et de l’obéissan-
ce, prêchée par le père Grégoire-Marie Kifuayi,
Directeur du Théologat. Nous retenons que
« dans la vie consacrée, l’autorité est avant tout
une autorité spirituelle » (cf. La vie en Communau-
té n°50). Ressourcés, nous avons écouté le même
orateur, cette fois-ci en tant que délégué provin-
cial à la formation. Il s’agissait de revenir sur la
formation en Province. Un large échange sur le
stage pratique a eu lieu en assemblée. Un appel à
plus de réflexion sur la formation permanente à
été fait. A sa suite, le secrétaire provincial a relevé
pour sa part, quelques éléments juridiques dans le
suivi des communautés et le soin à apporter aux
archives locales.
Le second jour est réservé au provincial. Il expose
sur l’accompagnement spirituel des confrères et
l’animation spirituelle de la communauté. Nous
sommes revenus sur la tradition salésienne de
l’entretien avec le Directeur et de la direction spiri-
tuelle. Une phrase qui nous accroche : « le dialo-
gue de la direction spirituelle trouve en effet sa
lumière et sa force dans l’unique dialogue qui
compte, le dialogue avec Dieu. »
Le 6 janvier, c’est le retour sur la lettre de Don
Pascual Chavez, à partir d’une présentation du
Père Miguel Nguema : La pastorale des jeunes
(ACG 407). Notre intervenant exprime l’idée cen-
trale du document : « le Recteur Majeur demande
aux confrères de faire une révolution culturelle qui
serait en même temps une véritable conversion
aux jeunes ». L’après-midi du même jour, place à
une question délicate mais importante, relevée
par le Père Joseph Khondé, lorsqu’il nous fait une
synthèse de la lettre du Recteur majeur (ACG 408)
sur l’horreur de la pédophilie. A l’exemple
de Don Rua, Pour notre discipline religieu-
se, des initiatives sont à prendre person-
nellement et en communauté, pour notre
fidélité et le don généreux de nous-
mêmes. Il faudra prendre des précautions
pour savoir faire face aux provocations et
aux coups montés de toute pièce. Nous
devons tout de même être responsables de
notre témoignage de vie.
Le terme des échanges avec l’équipe d’animation
provinciale sera fait par l’Econome provincial, le
père José Maria Sabe. Il est revenu sur l’écono-
mie et le développement dans la province. Une
unité dans la gestion entre les directeurs et leurs
économes, tout en associant la communauté, se-
ra d’une grande richesse pour le bien de nos
communautés. Nous nous félicitons des avancées
réalisées ; mais il faut encore travailler pour plus
de solidarité et de gestion consciente des biens et
des finances au service de la mission. Une séance
de divers va précéder la clôture de cette cession
par le Provincial. Celui-ci recommande que les
confrères soient présents en communauté au plus
tard le 5 septembre, pour la rentrée de l’année
prochaine. Par ailleurs, le père Manolo nous en-
courage à la sérénité et à rendre plus significatif
nos engagements. Ce qui compte davantage,
pense-t-il, c’est la qualité de ce que nous faisons.
Aux dix-sept directeurs qui ont fait gracieusement
le déplacement et aux membres du Conseil Pro-
vincial, le père adressera un MERCI, « pour le
service missionnaire dans le quotidien » et égale-
ment pour « le ministère d’animation dans cha-
que maison. » Une Messe d’action de grâce met-
tra définitivement fin à cette rencontre annuelle
de nos directeurs, édition 2011. C’était le samedi
8 janvier à 7h15. La réflexion, les échanges fra-
ternelles, bien que parfois houleux, les temps de
méditations, de prières et de célébrations, la lec-
tio divina furent autant d’activités destinées à revi-
gorer les « animateurs » de nos maisons. Puisse le
Seigneur bénir tous ses investissements pour sa
plus grande gloire et le salut des jeunes.
P. Ignace-Privat
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1.6 Page 6

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Actualité ATE Centrafrique - Damala
Noël des enfants à Damala
Février 2011
C’est le 28 décembre 2010 que nous avons
célébré dans les locaux du Centre profes-
sionnel Don Bosco de Damala, les fêtes de
Noël des enfants, initialement prévue pour le 23
décembre, c’est bien une tradition qui commen-
ce à s’installer dans notre milieu. Cette fête est
célébrée en présence des différents groupes ap-
partenant au Réseau en Faveur des enfants de
la Rue en Centrafrique (RFERC) dont nous fai-
sons partie. Notre centre qui a été choisi en
fonction de nos installations et du succès des
organisations précédentes. Etaient présents les
groupes suivants : Action Chrétienne pour la
Compassion, les enfants de la Rue de St Ga-
briel, la Fondation Albert Burckhardt, Caritas de
Gobongo et les enfants de l’oratoire de Dama-
la. Nous avons accueilli ce jour plus de deux
cents enfants pour la célébration de la fête de
noël.
C’est vers 7h30 que les différents groupes ont
commencé à se présenter dans la grande salle
du centre professionnel. Après la présentation
des différents groupes et quel-
ques animations, nous
avons eu part à la
célébration
eucharis-
tique
présidée par le Père Désiré. Pendant cette célé-
bration, ce dernier a invité les enfants à vivre à
l’image du Christ, c’est-à-dire obéissant aux
parents et faisant toujours ses devoirs. Après la
célébration, nous avons eu droit à une grande
kermesse. Organisée dans la cour, elle qui a vu
la participation des enfants par groupe d’ap-
partenance. Vers 12h30, c’était la place à un
repas festif où chaque enfant a pu se régaler
avec joie, ayant à ses côtés une bouteille de jus.
Après le repas, les différents groupes nous ont
présenté les chorégraphies, des sketchs, des
poèmes. Suite à plus d’une heure de danses et
d’amusement divers, nous sommes passés à la
remise des prix aux différents groupes. C’est
vers 16h qu’a pris fin cette belle fête riche en
couleurs et en sons. Le rendez-vous a été pris
pour l’année prochaine s’il plait à Dieu.
Mathieu POLA, sdb
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1.7 Page 7

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Actualité ATE
Congo - Brazzaville
Février 2011
Actualité Brazza
REM E RCIEM ENTS
UNE FMA DE LA RDC A LA CITE DON
BOSCO BRAZZA
(Levée du corps à la morgue de Bafia le 3 décembre)
Le 24 novembre 2010, mourait à Bafia
(Cameroun), le papa de père Rémy Ngomo. Il
a été inhumé le 4 décembre 2010 dans son
village natal à Egona. Le père Rémy et toute sa
famille manifestent leur totale gratitude à tous
ceux et celles qui les ont assistés d’une manière
ou d’une autre. Le chef est mort, vive le chef.
Un nouveau chef de village a été choisi par les
sages et notables du village ; c’est le frère ca-
det du Père Rémy. Sa Majesté ARANGA NGO-
MO David, 43 ans, succède ainsi à son papa.
Il est marié et père de deux enfants dont l’aîné,
Joël Franklin, 17 ans, est en classe de termina-
le au petit séminaire de Bafia.
Notre consœur Virginie Tchibangou est FMA et
travaille à Lubumbashi. Profitant d’un bref sé-
jour à Kinshasa où travaille son petit frère
Léon Tchibangou, salésien de Don Bosco, elle
a voulu étendre sa visite familiale en allant re-
trouver son tout dernier petit frère qui travaille
au Nord du Congo Brazzaville ; ce dernier
était d’ailleurs venu à Brazza l’attendre au
Beach. Après la traversée et l’embarquement
dans un Bus en direction du Nord, leur trans-
porteur est tombé en panne vers 17h, juste à
Massengo SOPROGI, lieu de notre implanta-
tion. Décidant donc de retourner tous les deux
à Brazzaville, elle tombe sur notre panneau
« Cité Don Bosco » et débarque donc chez
elle, en famille ! Don Bosco lui a fait un mira-
cle ! La sœur et son jeune frère ont donc passé
une très bonne nuit chez nous après un co-
pieux repas le soir et une très belle eucharistie
le matin, en l’honneur de Saint Rémi !
Sa Majesté ARANGA NGOMO David, au sortir de la Forêt sacrée où vient d’être inhumé son dé-
funt père et où il vient d’être choisi et initié à la sagesse de la chefferie traditionnelle! Son introni-
sation officielle aura lieu en août 2011 comme chef de 3è degré.
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1.8 Page 8

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Actualité ATE
Congo - Brazzaville
Février 2011
Bonne et heureuse année 2011 à Mgr Anatole Milandou
Comme tous les ans, les fidè-
les catholiques de l’archidio-
cèse de Brazzaville ont ac-
compli ce matin du 15 jan-
vier 2011, leur devoir filial à
l’égard de son excellence
Mgr Anatole Milandou, leur
archevêque. Cela a toujours
consisté en une grande mes-
se d’action de grâce organi-
sée par les mouvements d’a-
postolat des jeunes, enfants
et adultes et l’ensemble de
toutes les paroisses de Braz-
zaville. A la fin de la messe,
les fidèles remettent des ca-
deaux à leur archevêque et
lui souhaitent en même
temps la Bonne Année.
Ce matin là, la cérémonie a
eu lieu à la Paroisse Saint
Pierre Claver de Bacongo,
avec une foule extrêmement
immense, en présence des
autorités civiles, militaires,
politiques et administratives.
Dans son mot de remercie-
ment, l’archevêque a deman-
dé à tous les fidèles de pren-
dre au grand sérieux leur en-
gagement baptismal en s’ou-
vrant davantage à l’action de
l’Esprit Saint qui est sagesse
et force et qui stimule à l’ac-
tion pastorale et favorise la
charité.
8
Rémy Ngomo Ngomo,
depuis le FRONT, Brazzaville

1.9 Page 9

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Actualité ATE Cameroun - Ebolowa. ITDB
Visite Provinciale
Février 2011
La visite provinciale du Père Manolo Ji-
ménez à la communauté de l’Institut
Technique Don Bosco d’Ebolowa, a eu
lieu du 20 au 23 décembre 2010 et du 10 au 13
janvier 2011. Sa visite dans notre communauté
s’est déroulée en deux temps ; d’abord pendant
le mois de décembre 2010, pour partager la vie
et la mission de notre communauté, surtout
dans les échanges fraternels avec les confrères.
On a également eu la grâce de faire une récol-
lection trimestrielle, présidée par le Père Manolo
Jiménez. Le thème fut « L’Esprit de Famille », nos
confrères salésiens de la communauté « Notre
Dame de Fatima » étaient présent à ce moment
de ressourcement spirituel. Et puis à la suite de
sa visite canonique, qui a débuté en Janvier
2011, prévue pour les rencontres avec les Jeu-
nes, les éducateurs pédagogiques et les internes.
Au terme de la deuxième partie de sa visite, le
Père Manolo Jiménez remercie tous les confrères
de la communauté qui se donnent jour après
jour au service éducatif et pastoral d’une grande
portée. Ainsi il souligna que les secteurs pasto-
raux de la mission qui nous est confiée ici, méri-
teraient une communauté plus nombreuse, mais
à défaut du plus grand nombre, les confrères de
notre communauté se multiplient pour répondre
aux défis de la mission.
RIVECHE Rosendo, Sdb
Emission à la radio communautaire
Récollection trimestrielle, présidée par
le Père Manolo, pendant la 1ère partie
de sa visite au mois de décembre.
Mot du matin adressé aux élèves de
l’ITDB
Rencontre avec les aspirants à la vie
Salésienne
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1.10 Page 10

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Actualité ATE
Cameroun - Ebolowa. ITDB
Février 2011
Des volontaires au service des malades...
Dans la soirée du 9 janvier 2011, notre
communauté de l’Institut Technique Don Bos-
co a accueilli 11 volontaires venant de l’Italie.
Ceux-ci ont pour mission principale d’admi-
nistrer gratuitement des soins médicaux aux
Jeunes surtout dans le domaine de la chirur-
gie plus précisément à l’Infirmerie de l’Inter-
nat et à l’Hôpital d’Enongal dans la ville d’E-
bolowa.
Depuis la rentrée académique et pastorale
2010-2011, ladite infirmerie de l’internat Sa-
lésien Don Bosco d’Ebolowa, a été bien équi-
pée pour le bien des internes et externes qui
fréquentent notre établissement. Notons que
notre infirmerie est dotée d’une salle de
consultation bien équipée et d’une autre salle
d’hospitalisation pour ceux qui se trouvent
dans un état plus critique et nécessiteraient
un traitement approprié. Celle-ci est entrete-
nue ordinairement par Mr BELINGA Dieu-
donné infirmier d’Etat qui, nous rend de meil-
leurs services depuis la rentrée.
L’arrivée des volontaires Italiens accompa-
gnés de Mr ELIAS, nous a rendu un
grand service dans notre infirmerie.
Nous les remercions grandement.
RIVECHE Rosendo, Sdb.
10

2 Pages 11-20

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2.1 Page 11

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Actualité ATE
Cameroun - Ekié
Février 2011
La ronde de la famille salésienne autour du Père Louis Variara.
ls sont venus du Théologat Saint Augustin de Nkol’Afame, de la Maison Provinciale,
de la Communauté des Filles de Marie Auxiliatrice de Mimboman, de la Commu-
nauté de la Cité Don Bosco de Mimboman, de la Communauté des filles du Sacré-
Cœur de Jésus et de Marie, de leurs différentes maisons pour faire honneur à la petite
communauté des sœurs de Louis Variara d’Ekié afin de célébrer la fête du Bienheureux
Louis Variara avec éclat. Plusieurs couleurs de l’arc-en-ciel salésien sont ainsi représen-
tées.
Ce Samedi 15 janvier 2011, à 16h
00, la cour des sœurs est remplie.
Religieuses et religieux, parents, jeu-
nes et enfants sont tous présents
pour ce moment festif. Salutations,
souhaits de bonne fête de Louis Va-
riara et de nouvel an. Pour les ac-
teurs principaux de la soirée, il faut
revoir le dernier décor pour que rien
ne fasse défaut à la fête.
A 17h 30, tout le monde est assis,
prêt pour le début de la célébration.
La Messe est présidée par le Père
Benoît Nzie et autour de lui six au-
tres salésiens prêtres. La prédication
est faite par « l’ancien », le père
Jean Baptiste Beraud (J.-B² pour
quelques uns). Au cours de son prê-
che, il s’est servi de trois enfants
pour représenter Don Bosco, Don
Rua et Don Variara, afin de faire re-
marquer à tous le rôle que les deux
premiers ont eu dans la vocation-
mission de Don Variara. Le père fai-
sait ressortir ainsi le lien existant en-
tre les différents membres de la Fa-
mille Salésienne.
A la fin de la Messe, la sœur Tomas-
sa, directrice de la communauté
prend la parole pour souhaiter la
bonne fête aux uns et aux autres,
transmettre les salutations de la su-
périeure générale car, quelques
jours auparavant, la sœur avait par-
ticipé au Chapitre Général des
sœurs de Louis Variara à Agua de
Dios (en Colombie) où, annonce-t-
11

2.2 Page 12

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Actualité ATE
Cameroun - Ekié
Février 2011
La ronde de la famille salésienne autour du Père Louis Variara.
elle sous les applaudissements de
l’assemblée, elle portait le dra-
peau du Cameroun en tant
que représentante de la
communauté du Came-
roun. Applaudissement
encore lorsque allusion
est faite des deux sœurs
de Louis Variara enter-
rées au Cameroun, signe
d’une semence jetée en
terre camerounaise et qui
est entrain de fleurir. La
sœur termine ses propos par
des remerciements à tous et surtout
à la chorale qui a composé l’hymne
à Louis Variara qui a été exécu-
tée au Chapitre Général.
La soirée se poursuivra par
un cocktail offert par les
sœurs au cours duquel
les talentueux chantres
en occurrence le Père J.-
B² et son orchestre, n’ont
pas ménagé leurs efforts
pour enjoliver la soirée.
Rigobert
Journée de rencontre salésienne
Le Théologat Saint Augustin de Nkol’Afeme a accueilli le dimanche 23 Janvier 60 jeunes venant
des différents secteurs pastoraux (Paroisses, Oratorio, Centre de Jeunes de la ville de Yaoundé)
dans lesquels exercent les confrères étudiants en théologie pendant le week-end. L’objectif de la
journée est de célébrer avec eux, de manière anticipée, la fête de Saint Jean Bosco en leur pro-
posant une fois de plus le charisme salésien. La journée commence à 9h30 par l’animation et la
prière, ensuite le Père Marco, chargé de la pastorale, présente la causerie du jour autour du thè-
me : « L’animateur chrétien : une vocation au service de l’Eglise et de la Société ». A 11h les jeu-
nes se repartissent dans différents groupes pour un moment de partage. Une heure après, ils se
retrouvent à la chapelle pour la célébration Eucharistique. La journée se termina à 14h 30 après
un repas partagé dans le
réfectoire de la communau-
té. Ce qu’il faut retenir est
que les jeunes sont retour-
nés très satisfaits de la jour-
née et on peut espérer mul-
tiplier de telles expériences.
Rigobert
12

2.3 Page 13

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Actualité ATE
Cameroun - Mimboman
Février 2011
Trois jeunes femmes s’engagent définitivement comme
sœurs de l’Enfant Jésus Nicolas Barré.
A la paroisse salésienne, Marie Auxiliatrice de Mim-
boman, ce matin du 8 janvier 2011, a eu lieu l’enga-
gement définitif des sœurs Béatrice Abega Ndongo,
Honorine Kedegue et Patience Enganemben, de la
Congrégation de l’Enfant Jésus Nicolas Barré.
Il est 9 h40 mn. Commence la procession d’entrée.
Au fond de l’église, à la suite de la croix, une file de
personnes : servants de messe, danseuses, candida-
tes à la profession définitive des vœux, prêtres et
Mgr l’archevêque, fait son entrée dans l’église. Des
jeunes filles en blanc avancent en dansant. La pro-
cession prend fin devant l’autel.
La sœur Marie Pauline Ayidi fait une brève présen-
tation de l’Institut Nicolas Barré. C’est un Institut fé-
minin apostolique international, crée en 1675 par le
Père Nicolas Barré, religieux minime de Saint Fran-
çois de Paule. Leur mission est d’être au service de
la croissance humaine et spirituelle des personnes,
en particulier des enfants et des jeunes. En Afrique,
elles sont présentes au Cameroun et au Nigeria.
Le curé de la paroisse adresse le mot de la bienve-
nue. Puis, l’archevêque ouvre la célébration par le
signe de la croix. Trois moments forts marquent la
célébration : la liturgie de la parole, le rite de la
profession religieuse et l’eucharistie.
Après l’Evangile, commence le rite de la profession,
la responsable appelle les futures professes définiti-
ves. Ces dernières répondent « Me voici », puis
l’archevêque leur pose la question : « que deman-
dez-vous à Dieu et à l’Eglise ?» Elles répon-
dent : « Je demande de suivre Jésus-Christ, Verbe
Incarné, dans l’Institut des sœurs de l’Enfant Jésus
Nicolas Barré et de donner ma vie en total aban-
don, pour l’annonce de la Bonne Nouvelle surtout
aux simples et aux pauvres ».
L’archevêque s’adresse aux parents qui acceptent
que leurs filles se donnent au Seigneur. Les sœurs
rejoignent leur place et il commence son homélie. Il
termine en invitant les nouvelles professes à devenir
amoureuses de leur Seigneur car c’est ce qui
convient. « Que votre oui soit un oui définitif » leur
dira-t-il.
Le moment important arrive, chaque sœur, à tour
de rôle, à genou devant la Responsable vice-
Provinciale, bougie à la main, prononce ses vœux.
Puis sur l’autel, signe l’acte de son engagement. La
responsable et l’évêque signent aussi. L’évêque les
bénit et leur met au doigt une alliance.
La responsable de la vice-province les accueille
avec la grâce de Dieu. Ça y est Beatrice, Honorine
et patience sont à jamais sœurs de l’Enfant Jésus
Nicolas Barré.
Devant l’autel, leurs consœurs et parents passent
pour le baiser de paix. Les visages des nouvelles
professes luisent de gaieté. Accrochés à leur cou,
leurs parents et consœurs laissent jaillir leur joie.
Balafons, tam-tams, you-you et chants mettent l’é-
glise en euphorie. Le commentateur invite au cal-
me et la troisième partie de la célébration, l’eucha-
ristie, se poursuit.
Dehors, les Filles de Marie Auxiliatrice et leurs filles
s’activent pour le repas.
Vers 13H20, les groupes de danses agencent leurs
instruments, les danseurs se déguisent, la cérémo-
nie prend fin à 13H40. Les danseurs et danseuses,
certains, torse nu, oints de poudre blanchâtre et
rougeâtre, pieds nus, cadencent le sol ; d’autres, la
paille tissée à la taille se déhanchent. Les fidèles
sortant de l’église entrent dans la danse. C’est la
joie et la fête !
Les maîtres de cérémonie invitent au banquet. L’Ar-
chevêque y est conduit. Les sœurs sont extraites de
la foule et accompagnées au banquet. L’évêque
bénit le repas et le festin commence. Les danseurs
et danseuses continuent à danser, les gens man-
gent, la fête continue. Les sœurs entrent dans la
danse, la danse s’intensifie.
On s’approche de 16H, les invités de marque quit-
tent les lieux. Les enfants les remplacent et ripail-
lent du reste du repas. Content, l’un d’eux s’excla-
me : « C’est comme dans l’histoire qu’on nous a
raconté à l’église » ! (Ils mangèrent et ils restèrent
douze corbeilles).
MagEy
13

2.4 Page 14

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Actualité ATE
Cameroun - Mimboman
Février 2011
Les coopérateurs salésiens
Baptisés, appelés aujourd´hui aussi à donner une réponse. La Paroisse Marie Auxiliatrice de Mimbo-
man aura bientôt une 2ème vague de salésiens coopérateurs. Une vocation, une mission. « Don Bosco
se sent « petit » pour pouvoir affronter un tel travail et il découvre la nécessité de se faire aider, de se
faire accompagner par d´autres qui partagent avec lui la même illusion » (Fascicule 1, FS).
Dès l´installation des premiers religieux salé-
siens au Centre de jeunes Don Bosco de
Mimboman (Yaoundé – Cameroun) au cours
de l´année pastorale 1993-1994, la forma-
tion salésienne prend forme. Au départ cela
n´a pas de sens pour les laïcs venant
d´ailleurs. Mais, les jeunes viennent nom-
breux jouer et nous, les catéchistes, venons
partager la Bonne Nouvelle. Au fil des jours,
est créé en dehors de l´aire de jeux, un ora-
toire pour les plus petits, une salle d´écoute
pour les jeunes à problèmes et une cellule
catéchétique pour la préparation aux sacre-
ments.
À partir de ces faits, nous prenons pe-
tit à petit conscience du charisme salésien.
L´œuvre s´agrandit, il y a peu de religieux, il
faut appeler de l´aide, comme Don Bosco,
pour alléger ces multiples tâches. Chaque
jour qui passe, nous nous imprégnons petit à
petit de la spiritualité salésienne, chacun de
nous murit dans l´esprit salésien ; surtout
nous les catéchistes sommes disponibles en
équipe et sommes prêts à mettre la main à
l´ouvrage sans hésitation.
Dans le groupe, la vocation
s´agrandit, la formation prend place. Le
temps s´écoule, on compte une dizaine
d´année, voire plus, on s´accroche grâce à
la persévérance, l´espérance et la foi ; nous
continuons à vaquer à nos occupations quo-
tidiennes : catéchisme, animations, chorale,
enseignement au Centre de formation, …
En 2005, lors du Chapitre provincial
à Mbalmayo, le Régional et le provincial
donnent le feu vert à notre promesse. Le 31
janvier 2006, à l´occasion de la fête de
Saint Jean Bosco, deux candidats se présen-
tent et font leur promesse. Il s´agit de : Mar-
guérite MINYA AFUBA et Ignace R. KAMGA.
La relève est imminente, les deux salésiens
coopérateurs prennent en mains l´animation des as-
pirants (coopérateurs). Ceci depuis aujourd´hui 5 ans
avec l´intervention du Curé, le Père Fernando Ricci et
des Pères José María SABE, Jean-Baptiste BERAUD et
Benoît NZIÉ. Tous dans le souci d´avoir des salésiens
coopérateurs formés, ils investissent leur temps dans
la formation humaine et spirituelle (à la façon de Don
Bosco).
La communauté salésienne aura bientôt la joie
de présenter six (6) nouveaux salésiens coopérateurs :
Pierre ONDOBO MVONDO, Léon MVONDO, Jean-
ne Martine NGONO, Maurice NDJEM, Marie Chan-
tal ADA et Pierre TEUGANG.
Nous sommes fiers de l´appel de Dieu qui se
fait entendre dans notre communauté chrétienne.
Que l´amour de Dieu aide ces femmes et ces hom-
mes à aimer les jeunes et, que l´amour pour les jeu-
nes les pousse à aimer Dieu partout où ils seront ap-
pelés à vivre. Dans les rues qu´ils fassent de ces jeu-
nes de bons chrétiens et d´honnêtes citoyens.
Notre souhait est de voir les salésiens coopéra-
teurs sûrs et convaincus de la grande possibilité qu’ils
ont de faire du bien, de le pratiquer avec courage et
sérénité. Comme l´a dit Jean XXIII, « Soyez la terre
destinée à fermenter dans la masse … »
Marguerite Afuba Minya,
Salésienne Coopératrice (S.C.D.B).
14

2.5 Page 15

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Etranger
Togo - Lomé
Février 2011
Noël avec les parents à la Maison Don Bosco
Tout a commencé ce dimanche 26 décembre
2010 par la messe, célébrée par le Père Fran-
cis GATTERRE à 9 heures. Il y a souligné l’im-
portance de se retrouver en famille, de célé-
brer ensemble avec les parents des confrères
togolais et en union avec ceux qui sont éloi-
gnés, la fête de la sainte famille. Juste après
la messe, l’on est passé à la visite des coins et
recoins de la Maison. Après la visite, tout le
monde s’est retrouvé à la salle Valsalice où il
était question de présenter le charisme et
l’œuvre des salésiens de l’Afrique Francopho-
ne Occidentale (A.F.O). Juste après, l’on est
passé à la présentation des confrères par
pays. C’est au tour de midi trente qu’a com-
mencé le repas, après la prière et le mot de
bienvenue du Directeur de la Communauté, le
Père Aurélien. Enfin, après le repas, les parents
n’ont pas voulu rentrer chez eux sans nous lais-
ser un souvenir. Grande a été notre surprise en
effet, lorsque les parents ont pris les micros et
nous ont chanté de très beaux chants sous les
acclamations de toute l’assemblée. Les confrè-
res de la Maison Don Bosco n’ont pas aussi
voulu croiser les bras et ont eux aussi fait dan-
ser les parents. C’est vers 15heures, après la
photo de famille que les parents ont regagné
leurs domiciles.
Japhet-Habib Paterne MATINGOU, sdb.
CÉLÉBRATIONS DE LA NATIVITÉ À LA MAISON DON BOSCO-AKODESSEWA.
Le 25 Décembre 2010, jour de la nativité, dès 7
heures du matin, la maison Don Bosco était dé-
jà en ébullition, car c’était le jour réservée à la
célébration de la noël en famille avec certains
membres de la famille salésienne. C’est vers
11heures que tous les invités sont arrivés à la
Maison Don Bosco. Après le mot de bienvenue
et la prière du Directeur de la Communauté le
Père Aurélien AHOUANGBE, c’est au tour de
midi 15 que le repas a commencé. Etaient présents : les F.M.A, les confrères formateurs du novi-
ciat de Gbodjomé et les novices et bien sûr tous les confrères de la Maison Don Bosco. Après le
repas, l’on est passé aux prestations musicales, des F.M.A d’abord qui nous ont présenté de très
beaux chants en italien, ensuite les novices qui à leur tour nous épatent avec non seulement de
beaux chants, mais surtout des chants « made in Noviciat ». Et enfin, comme pour clôturer la soi-
rée dans l’apothéose, c’est au groupe d’animation de la Maison « Bosco Musica » qu’est revenu
l’honneur de clôturer la fête. Après donc ce mini concert show, comme à l’accoutumée, les novi-
ces, en compagnie des confrères de la Maison Don Bosco, ont profité de l’après midi, pour visi-
ter la ville de Lomé. Le rendez-vous était donné à 18heures, pour clôturer la fête de noël avec
les vêpres solennelles. C’est juste après la prière du soir, que les confrères du noviciat et les no-
vices ont regagné leur communauté.
Japhet-Habib Paterne MATINGOU, sdb
15

2.6 Page 16

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Etranger
Togo-Lomé
Février 2011
Visite du vicaire provincial de l’.A.T.E à la Maison Don Bosco.
Le Père Miguel-Angel NGUEMA, vicaire provincial et chargé de la Pastorale des
jeunes de la province A.T.E a effectué sa première visite à la maison Don Bosco, de-
puis sa nomination.
Il est arrivé tard dans la nuit du 15 Décembre
2010. Et le lendemain 16 Décembre, il est allé
commencer sa visite au Noviciat à Gbodjomé, où il
a pu s’entretenir avec tous les confrères formateurs
de notre province et avec chacun des novices de
l’A.T.E. Il y est resté jusqu’au 19 matin. Le même
jour, il a regagné la Maison Don Bosco à Lomé et
s’est entretenu également avec tous les confrères
formateurs et les confrères en for-
mation. Le Lundi 20, il a été invité à
faire le mot du matin aux étudiants
de l’I.S.P.S.H-Don Bosco. Le Mercre-
di 22, il a animé la récollection
communautaire qui a porté sur l’es-
prit de famille. Le soir du même
jour, il a présidé l’Eucharistie, au
cours de laquelle il était une fois de
plus revenu sur l’esprit de famille,
qui doit non seulement régné dans
notre communauté, mais aussi doit
être vécu par chacun des membres
de notre communauté. Le soir de ce
même jour, le Père Miguel a ren-
contré tous les confrères de la pro-
vince A.T.E, pour leur faire état des
différentes maisons de la province et
répondre aussi à de nombreuses
préoccupations des confrères en for-
mation. Il a regagné Yaoundé le
lendemain Jeudi 23 Décembre à
midi.
Japhet, sdb
16

2.7 Page 17

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Culture
ZOOM sur Ekié, Rigobert
Février 2011
Les sœurs de Louis VARIARA à EKIE.
Comme le remarquent bien ceux qui arrivent dans ce quartier, il s’agit d’un « quartier perdu » qui
nécessite encore beaucoup d’investissements (école, hôpital, points d’approvisionnement en eau
potable pour ne citer que ceux-ci. Le quartier Ekié est l’un des « quartiers oubliés » de la ville de
Yaoundé qui espère encore que l’Etat intervienne en sa faveur. Ce faisant les sœurs de Variara
sont installées dans ce quartier. Il faut passer par une route non-bitumée pour atteindre le domicile
des sœurs. Poussiéreuse en saison sèche et embourbée en saison pluvieuse, il faut avoir un bonne
voiture adaptée pour ce genre de route. Le quartier compte environ 5 000 habitants et 70 % de
ceux-ci appartiennent à la classe jeune. Lorsqu’on arrive les sœurs de Louis Variara, vous accueil-
lent avec joie et sympathie. On peut se poser la question de savoir : que font-elles dans ce quartier
perdu ? N’ont-elles pas trouvé mieux ailleurs ?
C’est la force de l’Evangile qui inspire et qui conduit ces sœurs. Elles témoignent de l’amour de
Dieu d’abord par leur lien intime avec Jésus Christ, lui qui les a convoquées, chacune personnelle-
ment et nommément. Ensuite par leur vie communautaire, les sœurs savent collaborer, dialoguer,
se pardonner, prier ensemble et enfin elles témoignent de leur charité à travers leur action aposto-
lique que je vais vous présenter.
DISPENSAIRE : Le quotidien de deux sœurs est marqué
par le service du dispensaire où elles reçoivent en
moyenne 13 malades par jour. Celui-ci est sous la direc-
tion des sœurs Adela et Hilda entourées d’un médecin,
de trois infirmières et d’un laborantin.
« Il m’adressa un doux regard »
ECOLE MATERNELLE : Elle est dirigée et coordonnée par
la sœur Tomasa. Avec les 7 salles qui constituent l’appar-
tement alloué pour ladite activité, l’école maternelle est
appelée « Ecole Mère Rosa Ines ». Elle reçoit pour l’année
académique 2010-2011 une moyenne de 100 enfants
encadré par 6 maîtresses.
PASTORALE ET CATECHESE : Le week-end est particuliè-
rement dédié au service pastoral et catéchétique avec la
participation de trois salésiens étudiants en théologie
Eric, Christophe et Jerry. Ceux-ci, avec les sœurs, les as-
pirantes futures filles de don Variara et un groupe de 10
animatrices et animateurs, proposent également des
jeux, des danses, des activités sportives et divers autres
activités culturelles aux enfants. Ils sont en moyenne 250
à être présents tous les samedis après-midi. Plusieurs
d’entre eux se préparent aussi à recevoir les sacrements
d’initiation chrétienne.
Tous les dimanches, une messe est célébrée dans l’en-
ceinte de la communauté avec tout le décor liturgique
nécessaire (chorale des jeunes, groupe des servants de
Messe, Groupe des lecteurs).
Ce ne sont que les prémices d’une semence après 7 ans
de présence (car ce fut le 24 janvier
2004 qu’elle fut ouverte). Nous
pouvons espérer encore de nom-
breux autres fruits que la divine Pro-
vidence accordera ces prochaines
années à ses enfants par l’entremise
des sœurs.
17

2.8 Page 18

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Culture
Février 2011
Souvenirs pour la semaine de l’unité des chrétiens, J.-B. Beraud, sdb.
C’était au cours d’une « Rencontre œcuménique » dans les années « 80 ». Elle avait lieu à Graz, en
Autriche. Je m’y trouvais, invité avec les journalistes de l’AJIR (Association des Journalistes d’informa-
tion religieuse) de France.
De hautes personnalités chrétiennes avaient fait le déplacement. Il y avait là le Patriarche Alexis de
Moscou, Bartholomeos de Constantinople, de nombreux représentants d’Eglises diverses. Plu-
sieurs cardinaux étaient venus dont Roger Etchegarray. L’Italie avait envoyé plusieurs représentants. Le
cardinal Ruini, Président de la Conférence épiscopale était là avec d’autres évêques.
ETRE VAUDOIS AUJOURD’HUI.
Le Président national des Vaudois pre-
nait part aussi aux débats. En présen-
tant son Eglise à l’assemblée, il avait
déclaré : « Nous sommes un tout petit
groupe de chrétiens vaudois en Italie,
environ 60 000, mais le Cardinal Ruini
avec qui nous sommes amis, se trouve,
lui, à la tête de plus de 50 millions de
catholiques. Nous sommes, dans nos
dialogues, comme la puce devant l’élé-
phant ». Sous les applaudissements
et les rires de l’assemblée, il avait
conclu sur le sérieux des travaux que
leur groupe entretient régulièrement
dans ses recherches avec l’Eglise de Ro-
me.
C’était ma première rencontre avec des
chrétiens vaudois, et je me souvenais
de Don Bosco pourfendant ces groupes,
avec toute la vigueur de ses «Lectures
catholiques » afin de leur barrer la rou-
te . Quelques instants plus tard, je me
retrouve avec ce monsieur, « chef »
des Vaudois. La conversation s’engage.
Je lui dis : « Je suis salésien de Don
Bosco. Si mon fondateur était là, il se-
rait sans doute dur avec vous. » Il sourit
et me répond. « Je connais bien l’histoi-
re des réactions de Don Bosco envers
nous. Mais savez-vous qu’aujourd’hui,
grâce à l’effort de l’Eglise Catholique,
des prêtres théologiens sont détachés
pour que nous ayons régulièrement des
réunions avec eux afin de faire avancer
ce dialogue que nous souhaitons tous ?
Savez-vous qui a nommé Jean Paul II
pour ce travail théologique avec nous ?
Il a demandé ce service à deux théolo-
giens salésiens. Nous sommes très liés
d’amitié avec eux, et je suis souvent
chez Don Bosco. »
PAPE DES ARMÉNIENS, LE CATHOLICOS.
L’autre rencontre dont j’ai gardé le souvenir est celle du
Catholicos des arméniens. Un homme débordant de joie et
très pieux. Un soir, il nous parle de Jean Paul II. Il dit son
admiration pour ce Pape des catholiques, lui qu’on nom-
me aussi le Pape des chrétiens orthodoxes de l’Eglise ar-
ménienne. Quand il eut fini son texte sur sa manière de
voir l’unité de l’Eglise et son enthousiasme pour Jean Paul
II, il y eut beaucoup de questions. Ses réponses étaient tou-
jours riches théologiquement. La soirée se termine. Nous
restons avec lui quelques journalistes. Et je lui demande : «
On sent à vous écouter que vous aimez profondément
Jean Paul II. Qu’est ce qui vous empêche encore de rejoin-
dre l’Eglise catholique ? » Alors, avec un grand sourire : «
Tu comprends, nous l’aimons bien, Jean Paul II, mais
nous ne voulons personne au-dessus de nous … ». Quel-
ques minutes plus tard, je croise le Cardinal Etchegarray.
Je lui raconte ce détail. Je l’entends encore : « Vous voyez !
On en reste là ! Le Catholicos vient tous les ans au Vati-
can. Nous célébrons ensemble. Nous prenons des repas
ensemble. Nous sommes amis. Mais au moment de pren-
dre une décision, on en reste là… Il faut prier… »
Cet homme jeune, président des Vaudois, et ce vénéré Ca-
tholicos déjà âgé, étaient venus
tous deux à Graz ren-
contrer leurs Frères en
Jésus Christ. Leur té-
moignage était un si-
gne pour les croyants de
leurs Eglises. Les échan-
ges constants du premier
avec les salésiens, et le
pèlerinage annuel du se-
cond au Vatican sont sans
doute de touts petits pas.
Ils sont certainement aussi les
pas qu’il faut, sans cesse, recommencer, pour
avancer sur ce long et exigeant chemin de l’Unité.
18

2.9 Page 19

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Culture
Février 2011
Soirée festive avec les directeurs : tous talentueux comme à Valdocco.
Pour clôturer la rencontre des directeurs qui s’est tenue au Théologat du 4 au 8 janvier 2011. Les directeurs, la veille de la
clôture, ont célébré cette rencontre par une soirée festive.
Père Benoît NZIE joue le rôle
d’impresario
Les Pères Dominic KOLPURATH (du Théâtre des serpents) et
Natalino PARODI (meilleur danseur de la soirée) sur scène,
interprètent quelques mélodies de « Santa Lucia »
Père Privat, venant du « studio des pa-
piers » se fait accompagner par le petit
et le grand Miguel.
Les frères « pro-vicario »
(P. Manolo et P. Miguel) sur scène.
Père Germain LAGERRE se laisse
emporter par les douces mélodies
d’antan… en esquissant quelques
pas de danse.
P. Miguel OLAVERRI se déguise en magi-
cien. Va-t-il écraser le téléphone
du père Bienvenido et
le reconstituer par la suite ?
P. Jean-Baptiste BERAUD, à 89 ans,
découvre ses talents de chanteur au
Théologat. Avec ses deux titres, il est
encore à la recherche d’un producteur...
19

2.10 Page 20

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Bonne et Heureuse Fête de Saint Jean Bosco
Remercient pour l'envoi d’ Ate-
media et disent leur joie de ces nou-
velles africaines :
P. Emmanuel Besnard, jeune prêtre
salésien à Nice (France) ; P. Joseph
Enger, Provincial sdb de France Belgi-
que Sud ; Mme Germaine Bernabeu,
responsable du MAS ; Association
ADB du Maroc (Lyon) ; Sandrine, peti-
te nièce de JB Beraud, son mari et ses
enfants ; P. Michael Mendl, Directeur
du BS des USA ; Sr Christine, Econo-
me des FMA de l'AEC ; P. Jaime Ro-
driguez, sdb de Bogotà (Colombie) ;
Mgr Van Looy, sdb, évêque de Gand
(Belgique) ; P. Filiberto Gonzalez, sdb,
Conseiller Mondial pour la Communi-
cation ; P. Léon Verbeek, sdb, histo-
rien et professeur à Lubumbashi
(RDC).
Joyeux Anniversaires
02 - fév.
09 - fév.
16 - fév.
17 - fév.
17 - fév.
18 - fév.
21 - fév.
24 - fév.
27 - fév.
28 - fév.
28 - fév.
Février
S. BIDOUZO Arnaud
L. LOUBAYI Serge
P. NDIOMO André
S. DOUFO Nestor
S. ONDO Raimundo
S. UMOH UKEME Nicholas
D. NOKONOKO Domingo
L. OUMAROU Roméo
S. NDOUROUNGOMBET Stéphane
S. AWANSI Hugues Vincent
S. TCHAWO Christophe
1er fév. :
2 fév. :
5 - 15 fév. :
6 - 12 fév. :
9 fév. :
9 - 10 fév. :
11 - 13 fév. :
19 - 22 fév. :
25 fév. :
Ephémérides - Février
Commémoration SDB défunts
Journée de la Vie Consacrée
Rencontre des prénovices
Visite du Conseiller général des Missions
Tchad et RCA
Bse Eusebia Palomino
Rencontre des directeurs RCA
Congrès Provincial Don Rua
Rencontre des formateurs des prénoviciats à
Yaoundé
Bx Louis Versiglia et Calixte Caravario
Programme du provincial et conseillers
1 - 8 fév. : Le vicaire visite Brazzaville-Pointe Noire
4 -15 fév. : Le Provincial en visite à BANGUI (Damala et
Galabadja)
4 -12 fév. : L’Econome visite Minkomesseng, Bata et Ma-
labo
17 -19 fév. : Conseil Provincial
21 -23 fév. : Le Provincial en visite au Théologat
26 - 28 fév. : Le Provincial en visite à Port Gentil
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Directeur de publication : P. Manolo Jiménez * Administration : P. José María Sabe
Délégué à la communication : P. Privat Ignace Fouda
Rédacteur en chef : Florent Papin Ngoumbéti * Maquette - Mise en page : Rigobert Fumtchum
Rédaction : Fr. Eynem Maguergué _ P. Jean Baptiste Beraud _ Paul II Clark Tegue
20