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Le mensuel de la Province Notre-Dame d’Afrique, ATE. B.P. 1607, Yaoundé, N° 66 – novembre 2006 – 8ème Année






















































Editorial







Le document du RM sur le Chapitre nous invite à traiter aussi le thème vocationnel. Quelques abandons de la Congrégation dans notre Province ont suscité des commentaires et des réactions simplistes. Beaucoup ne se sont pas arrêtés pour réfléchir sur le « pourquoi » ni pour regarder les solutions. Il est évident que nos problèmes ne sont pas étrangers à l’entourage et ne manquent pas d’une historie.

Les Communautés salésiennes ont connu un document de réflexion de notre Dicastère de formation sur ce thème. Dans le dit document on souligne certains risques :

1- L’inconsistance vocationnelle.

La vocation basée sur l’apparence ou l’estime amène trop vite à une crise. “Commencer à dire la Messe, c’est commencer à souffrir”, disait Maman Marguerite à Don Bosco. Les premières difficultés dans la vie religieuse ou sacerdotale font chavirer et douter quelques-uns parce que leur vie a été inconsistante et a manqué de solidité. D’autres abandonnent un lieu pour chercher un autre, avec un indicateur clair de manque de discernement sérieux d’existence de « vocation salésienne », qui n’est pas le même qu’une « vocation d’une personne disposée à aller n’importe où ».


2- La fragilité psychologique:

Parfois elle se manifeste comme un manque de maturité humaine, d’honnêteté, de sincérité, de maîtrise de soi, de sacrifice, d’obéissance... Quand quelqu’un a grandi bien apparemment parce que la structure l’a aidé, il s’effondre s’il est ‘‘vide dedans’’. Seulement durant la période de la formation il y a des choix personnels et des convictions, on peut avancer dans les difficultés avec des convictions sur la consécration religieuse, la vie communautaire, le projet salésien, l’amour sacrifié pour la mission, une théologie mûre, une prière assidue…

Il faut faire le choix de prier avec la Communauté parce que je suis convaincu, être parmi les jeunes parce que je connais l’amour du Seigneur pour eux, donner la catéchèse parce que le zèle pastoral est dans mon cœur…Si nous n’avons pas des convictions personnelles, nous fuirons vers d’autres choses et d’autres compensations et, la vie religieuse manquera de témoignage, notre action deviendra comme celle des fonctionnaires qui agissent en apparence….


3- Le relativisme éthique et moral :

En réalité, c’est un manque de réalisme. Le manque de connaissance de soi amène à adopter des attitudes d’imprudence, de risque réel. On oublie la vie ascétique et la croix nécessaires pour la vie chrétienne, on justifie d’autres « modèles » de double vie et de double conscience, nous amenant à une attitude d’immaturité adolescente et à oublier ce qui devrait être nos convictions.

Si nous refusons ce que nous avons promis et donné à Dieu lors de la profession religieuse, nous nous éloignons petit à petit. En reconnaissant les limites humaines, nous ne pouvons pas vivre dans la médiocrité ou la justification facile. Etre miséricordieux et avoir un cœur pastoral ce n’est pas tomber dans le relativisme. Seules la formation de notre conscience, la fidélité, la prière personnelle et de la communauté peut nous soutenir.

De nos jours, les personnes ne sont pas complaisantes comme cela paraît devant certains contre témoignages, s’ils sont fréquents.

Le Conseil Provincial vous a présenté un “Plan vocationnel”. Ce sont des réflexions nécessaires, des critères clairs, des normatives pour tous. Mais la première chose pour orienter les jeunes dans la vocation, c’est de présenter des modèles de laïcs chrétiens, de couples fidèles, de catéchistes zélés, de communautés religieuses qui reflètent et transmettent l’Evangile…

C’est cela notre grande tâche. Appeler d’autres parce que nous sommes convaincus de ce que nous sommes et que, notre vie est modèle. Appeler pour ce que nous sommes et non pour ce que nous offrons ; appeler parce que notre suite de Jésus est radicale et non parce que nous offrons des biens.

Cette réflexion pourra vous aider pour le troisième point de notre chapitre. Elle peut nous amener à une prise de conscience de notre réalité.

Cordialement, Jose Antonio VEGA,


Ci-dessous, le même texte en Espagnol


NECESIDAD DE LLAMAR


El documento del Rector Mayor sobre el Capítulo nos invita a tratar el tema vocacional.

Algunas salidas de la Congregación en nuestra provincia han originado comentarios y reacciones simples. Muchos no se han parado a pensar el por qué, ni a ver los remedios.

Es evidente que nuestros problemas nos son ajenos al entorno, ni tampoco carecen de una historia. Las Comunidades han conocido un documento de reflexión sobre este tema. En ese documento se señalan algunos defectos notorios:

-La inconsistencia vocacional.

La vocación basada sobre la apariencia o la estima, origina crisis pronto. “Comenzar a decir Misa es comenzar a sufrir”, decía Mamá Margarita a Don Bosco. Las primeras dificultades en la vida religiosa o sacerdotal hacen tambalear y dudar a algunos porque su vida ha sido inconsistente y falta de solidez.

Otros dejan un lugar para situarse en otro, con un indicador claro de que ha faltado un discernimiento serio de existencia de “vocación salesiana” , que no es lo mismo que “una vocación en donde sea”.

-la fragilidad psicológica:

A veces se manifiesta en falta de madurez humana, falta de honradez, de sinceridad, de dominio de sí, de sacrificio... Cuando alguno ha crecido aparentemente bien porque la estructura le ha ayudado, se derrumba si dentro está vacío. Solamente cuando en la formación hay elecciones personales y convicciones, se puede avanzar en las dificultades. Convicciones sobre la consagración religiosa, la vida comunitaria, el proyecto salesiano, el amor sacrificado por la misión, teología madura, oración asidua...

Hacer la elección de rezar con la Comunidad porque estoy convencido,

Estar entre los jóvenes porque sé del amor del Señor por ellos,

Dar catequesis porque el celo pastoral nace de dentro...

Si no hay convicciones personales, huimos hacia otras cosas y otros compensaciones, la vida religiosa carece de testimonio y nuestra acción es de funcionarios que cumplen en apariencia...

-El relativismo ético y moral:

En realidad, es una falta de realismo. La falta de conocimiento de sí mismo, lleva a vivir actitudes de imprudencia, de peligro real. Se olvida la vida ascética y de la cruz , necesaria en toda vida cristiana. Y se apoya en otros “modelos” existentes de doble vida y de doble conciencia, llevándonos a la justificación, a una actitud de inmadurez adolescente, y olvidar lo que deberían ser convicciones.

Si negamos a Dios lo que le hemos prometido y dado en la profesión religiosa, vamos camino de alejarnos poco a poco.

Conociendo los límites humanos, no podemos basarnos en la mediocridad o en la justificación fácil. Ser misericordioso y tener un corazón pastoral no es caer en el relativismo. Solamente la formación de nuestra conciencia, la fidelidad y la oración personal y de la comunidad pueden sostenernos.

El mundo de hoy no es tan condescendiente como parece ante ciertos antitestimonios de nuestra vida, si estos son frecuentes.

Nuestra Provincia ha presentado un “Plan Vocacional” . Son reflexiones necesarias, criterios útiles, normativa para todos...; pero lo primero para orientar en la vocación a todo joven es presentar modelos de laicos cristianos, de matrimonios fieles, de catequistas celosos, de comunidades religiosas que contagian evangelio...

Esa es nuestra gran tarea. Llamar a otros porque estamos convencidos de lo que somos, y nuestra vida es modelo, y no porque les ofrecemos cosas; porque nuestro seguimiento de Jesús es radical y no porque ofrecemos bienes.

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Jose Antonio VEGA, Provincial.







Conseil / JAV, N° 20


Le samedi 07 octobre s’est tenue la session ordinaire du conseil provincial. Tous les conseillers étaient présents à l’exception du P. José Maria SABE en voyage de travail en Europe. Parmi les points abordés il y a avait entre autres :


  1. Animation du Chapitre provincial

Le P. Anaclet, Régulateur du Chapitre provincial a fait savoir au Conseil que très prochainement il convoquerait les membres de la commission du Chapitre pour voir ensemble la procédure de travail.

Saisissant cette intervention, le conseil a rappelé au Régulateur qu’il fallait déjà envoyer aux communautés les critères de l’élection de leur Délégué au Chapitre Provincial pour qu’à la fin du mois d’octobre, comme prévu, on puisse déjà connaître les noms des confrères élus.


  1. Visite P. Francis ALLENCHERRY


Concernant cette visite, le conseil a émis quelques idées concernant la journée du 29 octobre qu’il aura à passer à Yaoundé. Le conseil a proposé qu’une messe soit organisée à Mimboman où le Conseiller s’adressera à la communauté paroissiale et, après la messe, un repas de famille avec la communauté. Ensuite dans la soirée, faire une rencontre de toute la famille salésienne à la Maison provinciale. Une rencontre qui serait meublée par un temps de prière des vêpres ensemble et un repas fraternel.


  1. Fête de maman Marguerite


Le Provincial a proposé de prendre quelques initiatives communes pour la journée du 25 novembre en ce qui concerne les communautés de Yaoundé. A cet effet, il a été confié au P. Natalino de convoquer les membres de la famille salésienne pour préparer quelque chose en commun. Il a été suggéré de tenir cette rencontre préparatoire à la fin du mois d’octobre.


  1. Visite aux communautés


  • Tchad : P. Miguel devra s’y rendre du 11 au 22 octobre

  • Congo : P. Jose Antonio et P. Alencherry à partir du 18 octobre.


  1. Rapport de la rencontre CIVAM-PASTORALE DES JEUNES


Le Délégué de la pastorale des jeunes a fait le compte-rendu de la rencontre d’Accra en présentant les conclusions sur « la paroisse confiée aux salésiens ». Après cet échange, le conseil a vu la nécessité de conscientiser nos laïcs et sensibiliser nos curés. A cet effet, la délégation de la pastorale des jeunes devra organiser une rencontre de réflexion avec les curés de la Province vers le mois d’octobre 2007.

Le Délégué a fait ensuite savoir au conseil que c’est notre Province qui abritera la prochaine rencontre de la CIVAM-PASTORALE DES JEUNES de septembre 2007 qui aura essentiellement deux mobiles : L’évaluation du sexennat et la réflexion sur le volontariat. Cette rencontre s’organisera en partenariat avec le dicastère des missions et de la Pastorale des Jeunes de Rome.


7. Projets économiques


  • Le Conseil a aussi traité le problème de la finalisation du projet de construction de la maison du Théologat, la subvention à demander au Recteur Majeur et les autres projets des différentes communautés de la province qui requerraient aussi des subventions : voiture pour Oyem, session des Prénovices, Chapitre provincial et remplacement de véhicules à la Maison provinciale.


Dans les divers, le prochain conseil fut fixé pour le 11 novembre même si le 8 novembre le conseil se retrouvera pour suivre les conclusions de la visite du P. ALENCHERRY.



Pour le Conseil Provincial

Angel NGUEMA, sdb.












Le 3 novembre 2006 a eu lieu, à Yaoundé, la première réunion de préparation de la rencontre des jeunes prévue du 16 au 22 juillet 2007 à Ebolowa. Cette rencontre veut être, à la fois, célébration des 25 ans du projet Afrique dans nos deux provinces et continuité des rencontres annuelles du mouvement salésien des jeunes qui se font généralement à l’intérieur de chacun de nos pays.

Pour ce faire, en partant de l’étrenne du Recteur Majeur sur la vie, des « Lineamenta » du prochain synode africain, la commission se propose d’aider les jeunes de nos présences à prendre conscience des forces et des faiblesses des cultures de nos milieux pour réaffirmer les valeurs de l’Evangile comme force de transformation.

Par conséquent, le thème choisi pour ces journées de travail et de réflexions est : POUR UNE CULTURE DE LA VIE EN AFRIQUE, DEVENONS SERVITEURS DE L’EVANGILE.


Ce grand thème a été subdivisé en quatre sous thèmes qui sont les suivants :

  • La vie comme vocation et mission à développer

  • Les cultures africaines et l’Evangile (germes porteurs et contradictions dans ces cultures en rapport à l’Evangile).

  • La culture actuelle des jeunes et l’Evangile

  • Avec Don Bosco et Marie Dominique, être serviteurs de la vie


La commission a aussi pris le soin de déterminer les modalités de participation que voici :

  • 10 jeunes par Centre, âgés de 17 à 25 ans, de préférence animateurs/trices

  • Faire parvenir la liste des participants au plus tard à la fin du mois d’avril au P. Miguel Angel NGUEMA mikengema@yahoo.fr ou à Sr. Michèle NYANGONO sr_michele@yahoo.fr tel. 002376488864 (pour ce qui concerne les visas, nous donnerons les indications précises ultérieurement).

  • Les Centres hors du Cameroun penseront aux frais de leur voyage aller-retour. Le visa et le séjour sont pris en charge par la commission d’organisation.

  • Pour les jeunes du Cameroun une contribution de 15.000 FCFA est demandée.

  • Les animateurs doivent avoir participé aux différentes rencontres préparatoires organisées dans les Centres respectifs.


Pour engager déjà les communautés et les jeunes aux préparatifs de cette rencontre, la commission a proposé quelques activités préalables :

  • Pour la journée de présentation des centres, préparer de façon dynamique et créative des panneaux, diaporamas, photos et autres…qui retracent l’histoire du Centre de provenance.

  • Les Centres de jeunes sont invités à participer à un concours leur permettant de se préparer à la rencontre. Il s’agit de proposer un hymne et un slogan en accord avec le thème général (Pour une culture de la vie en Afrique, devenons serviteurs de l’Evangile).



Critères de participation au concours:

- Les textes des chansons et le slogan peuvent être en français ou en espagnol.

- Faire parvenir les compositions (texte écrit et chanson enregistrée dans un support audio) à la commission du MSJ à Yaoundé au plus tard le 25 janvier 2007.

Un courrier plus détaillé de cet événement est déjà prêt et sera acheminé aux communautés d’ici peu. Nous remercions d’avance les différents Centres de jeunes pour la collaboration. Vos suggestions et propositions seront les bienvenues.


Miguel Angel NGUEMA, sdb.







S œur Eulalia est l’actuelle Supérieure Générale des Filles des Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie fondées en 1905 par le Père Luis Variara, sdb, à Agua de Dios, en Colombie.

Ecoutant l’appel de l’Afrique, suite aux implantations de sa Congrégation en Guinée-équatoriale et au Cameroun, elle est venue en juin 2006 à Pointe-Noire, au Congo, pour y étudier les possibilités d’une nouvelle fondation. Quelques questions lui ont été posées.


Quelles priorités guident votre travail ?

Deux lignes orientent toujours notre mission, la santé et l’éducation. Nous travaillons avec la Pastorale de la Santé et celle de l’Education.

Combien êtes-vous en ce moment ?

Nous sommes dans 11 pays, avec 450 religieuses, et 20 novices.

Travaillez-vous avec les enfants de la rue ?

Ce n’est pas directement notre charisme. Nous les contactons en faisant les visites du quartier pour donner des soins à domicile.

Y a-t-il des pays encore avec la lèpre ?

( Sœur Eulalia ) Actuellement, à Bogota, nous poursuivons une pastorale ouverte d’accompagnement des malades de la lèpre. La lèpre continue de croître dans le monde. En Afrique, elle augmente, particulièrement à cause de la dénutrition. Les statistiques nous le disent et il n’y a pas de conviction décisive sur ce point de la part des gouvernements. .

Nous nous informons continuellement. J’ai cherché à connaître l’Asie. J’ai lu et fait des recherches. Il y a beaucoup de pauvreté et aussi la lèpre.

(Sœur Ana) A Yaoundé, autour de la cathédrale, il y a des gens qui tendent la main. Parmi eux, il y a des lépreux. Il y en a aussi à l’hôpital. A Ebolowa, il y a une léproserie.

(Sœur Eulalia) Il nous faut relancer l’Institut. Il faut continuer à chercher où se trouvent les lépreux. Il faut chercher plus de personnel. Tout est un défi. Il faudrait plus de vocations. Mais la sécularisation arrive partout. Tous les continents sont touchés. Il faut que des jeunes se lèvent.

Quand allez-vous venir à Pointe Noire ?

(Sœur Eulalia) Vous parlez de vie missionnaire, mais certaines n’acceptent pas de partir. Notre Congrégation est née très pauvre. La pauvreté est immense aujourd’hui, mais très souvent, nous ne pouvons pas répondre à tous les destinataires. Nous ne pouvons pas accepter toutes les propositions de nouvelles œuvres. Pour Pointe-Noire, le Seigneur dira ce qu’Il veut de nous. Si c’est la volonté de Dieu, nous viendrons. Il faudrait compter sans doute trois ou quatre ans. Peut-être moins !

( Le Père Miguel Olaverri) : « Pour cette implantation, il faut un terrain, une maison et du personnel. Le terrain, nous l’avons, et les paroissiens l’entretiennent. La Maison, il faut la construire. Tous ensemble, nous le ferons. Le personnel, il nous faut prier pour avoir des vocations. Nous avons besoin de vocations missionnaires, de jeunes qui veulent collaborer avec le travail missionnaire. »

Jean Baptiste BERAUD, sdb.



TROIS QUESTIONS A SŒUR EULALIA


Ma sœur, de quels pays continuent à vous venir des vocations ?

En Colombie, l’attrait du Père Luis continue de marquer les esprits, et des jeunes se présentent. Au Venezuela voisin, l’ambiance est déjà très différente, et les vocations se raréfient. Les pays où les jeunes restent réceptifs à de tels appels sont pour le moment l’Equateur, la Bolivie, le Mexique. En Espagne et en Italie où nous sommes aussi, chacun connaît la situation, les vocations y ont beaucoup diminué.

Les gens demandent-ils à connaître les écrits de Don Variara ?

Nous avons pu déjà assurer une grande diffusion de sa vie et de ses lettres. Mais il nous reste encore à publier nombre de ses textes. Il a écrit beaucoup.

Depuis les années de la fondation, bien des évolutions se sont réalisées. Quels sont les principaux changements que vous observez ?

Agua de Dios, avec ses 14000 habitants, est devenue une ville touristique. Ses eaux thermales, ses hôtels, ses piscines sont très fréquentés. La sécularisation gagne du terrain, la foi en perd. Les salésiens qui tiennent la paroisse, et l’évêque, salésien lui aussi, en sont assez préoccupés.


REPERES

Vie de Luis Variara (BS N°2de Juillet 2002)

15 janvier 1875 : Naissance 

17 août 1891 : Noviciat 

6 août 1894 : Arrivée à Agua de Dios 

1 février 1923 : Décès 

La pénétration en Afrique :

24 janvier 2003 Arrivée de « ses » sœurs au Cameroun :

(BS N° 3 de Janvier 2003)

9 juin 2006 : 1e visite au Congo de la Supérieure Générale 

Jean Baptiste BERAUD, sdb.




on ze (11) religieux et religieuses ont pris part à la session d’insertion ecclésiale organisée par le diocèse de Sarh au centre d’accueil du 11 au 17 septembre pour permettre aux nouveaux agents pastoraux de s’imprégner des réalités socioculturelles du pays Sara. Il serait important de faire ressortir la nuance qui découle de Sara et Sar. Le premier désigne tous les peuples qui habitent le sud du Tchad et le second désigne juste les habitants de l’ex Moyen Chari (scindé actuellement en deux départements).

C ette session a permis d’abord de connaître l’historique du diocèse, son organisation, son économat, ses œuvres de charité et celles de développement sans oublier son effort dans l’éducation. En celle-ci, il y avait des ‘‘écoles privées catholiques’’ qui sont devenues des ‘‘écoles associées catholiques’’ à cause de la guerre civile de 1979 (qui a donné naissance aux écoles communautaires). L’expression « enseignement catholique au Tchad » est retenue pour regrouper le jardin d’enfants, le secondaire et la formation professionnelle.

Ensuite, la connaissance de la femme sara est faite. Elle (femme) est inférieure à l’homme. En effet, les raisons culturelles montrent que c’est l’homme qui demande la main de la femme. Celle-ci est accompagnée chez lui pour lui servir de l’eau pour boire et pour se laver. Elle est considérée comme un objet. C’est la raison pour la quelle, l’on n’investit pas pour la scolarité de la jeune fille, car elle sera vendue. Néanmoins, la femme est porteuse de vie. Elle ne doit pas mettre fin à une vie. C’est pourquoi elle n’égorge pas le coq. Elle est éduquée à la solidarité, la docilité, l’hospitalité, l’endurance, au respect du corps… Mais de nos jours certaines valeurs se perdent et laissent place au libertinage sexuel.

En outre, quelques règles de politesse ont été soulignées. La salutation est nécessaire : elle signifie la ‘paix’, ‘tu es mon frère’ (ma sœur), ‘pas de conflit entre nous’. Manger ensemble est un signe de communion. Mais l’adulte ne demande pas verbalement à manger. Il peut le faire à travers le regard. C’est ainsi qu’un proverbe sara dit : « Nga tog guediyan ke kou moun. » (L’adulte demande à manger par le regard).



La discrétion de l’hôte : l’étranger ne se mêle pas des affaires de la maison. Il est là pour observer.

Le nom de la personne : il faut le prononcer avec précaution, car il est d’une importance capitale. C’est une expression sociale de l’être.

Aussi, la session a-t-elle permis de connaître les grandes étapes de la vie au pays sara, qui sont la naissance, l’initiation, le mariage et la mort. Le nouveau né est sous la protection de sa tante maternelle. Avant que le cordon ombilical du bébé ne soit détaché aucun étranger n’est admis à lui rendre visite.

L’initiation, yo ndo qui signifie la mort du néophyte a lieu tous les sept (7) ans pour une durée de trois (3) mois au moins. A l’initiation, les adolescents apprennent le sens communautaire, l’endurance, la discrétion, le travail…L’initiation est un passage de la vie à la mort. Ainsi, les initiés reçoivent de nouveaux noms au détriment des noms reçus à la naissance. Il est bon de signifier que l’initiation des filles est accompagnée de l’excision. L’excision est une influence musulmane, car auparavant le milieu sara ne connaissait cette pratique. Le diocèse de Sarh sanctionne sévèrement toute personne impliquée dans cette pratique. Tout initié est admis au mariage qui est une alliance entre deux familles ou deux communautés.

Il y a la bonne mort et la mauvaise chez les sara. La mauvaise est celle causée par la noyade, le suicide, la foudre, l’accident…

Pour finir, la sorcellerie est une réalité quotidienne au pays sara. On accuse sans preuve certaines personnes ou à cause de la violence exercée sur les victimes.

RAMADAN, sdb.






E n ce 30è dimanche du temps ordinaire, commémoration de la béatification de Don Rua, toute la famille salésienne s’est réunie autour du Conseiller général pour la mission pour prier et partager. Il faut rappeler que Don Alenchery est en visite extraordinaire en ATE. Il vient d’arriver de la rencontre de la CIVAM en Tanzanie, rencontre qui a eu pour thème : la famille salésienne.

C’est par une causerie d’une heure avec les étudiants de théologie que le rassemblement autour de Don Alenchery a commencé. Après un chant à Marie Auxiliatrice, le Père Alenchery a présenté à la communauté du Théologat l’état actuel de la mission dans la Congrégation. Il a présenté quelques situations concrètes. Ainsi, au Koweït, la collaboration avec les musulmans n’est pas aussi facile. Même s’il nous faut favoriser l’islam au détriment du christianisme, il faut reconnaître que la présence salésienne est vraiment salutaire pour les jeunes koweïtiens. La situation au soudan, préoccupe beaucoup la congrégation au point où le Recteur Majeur a sollicité des aides des différentes communautés en vue de soulager les confrères qui travaillent dans ce pays. La guerre au Darfour fait du Soudan une nouvelle terre de mission. Après cette présentation, des questions ont fusé de toute part, soit pour comprendre davantage, soit pour creuser d’autres réalités missionnaires. Face à ces questions, Don Alenchery n’a ménagé aucun effort pour combler les attentes des étudiants.

A 18h30, toute la famille salésienne était rassemblée dans la chapelle de la Maison provinciale pour la prière des vêpres solennelles de ce 30è dimanche du temps ordinaire, mais avec une mention spéciale à Don Rua, la règle vivante. Prière joyeuse, simple et créative, toute l’assemblée s’y trouvait unie à Don Bosco et à toute la congrégation surtout avec la prière pour le Chapitre général 26 qui l’a clôturée.

Dans son mot du soir, Don Alenchery a, à nouveau fait une présentation de l’état actuelle de la mission, avant d’enchaîner avec le thème de la CIVAM. : La famille salésienne. A cette rencontre qui a vu la participation du Vicaire du Recteur Majeur, Don Adriano Bregolin, et comme l’indique le thème, la famille salésienne était au centre des discussions et débats. Aujourd’hui, les statistiques lèvent le nombre des membres de la famille salésienne à plus de 100000 dans le monde. Cela a poussé le Recteur Majeur à se fixer un objectif : pour lui donc, il ne suffit pas d’appartenir à la famille salésienne, mais il urge de se constituer en un vaste mouvement qui travaille en synergie, qui soit capable de programmer et d’évaluer ensemble dans la même mission. Nous devons programmer notre mission ensemble. Il faudra éviter la dispersion. Et pour concrétiser tout cela, un nouveau concept vient de naître : la Consulte pour la famille salésienne qui sert de point de départ pour programmer, collaborer et évaluer ensemble.

Et pour conclure, Don Alenchery a partagé une expérience de mission qu’il a faite dans la tribu des Yanomamis en Amazonie dans la province du Venezuela. Il s’agit de la mission de Mawaka où on note la présence des SDB, FMA, Coopérateurs et Volontaires laïcs. Tous ont formé une communauté pastorale pour la réalisation de la mission. Ils ont un projet commun, ils travaillent, programment et évaluent ensemble. Ils ont même un budget commun. Tout cela marche parce que le sujet de discussion n’est pas ‘‘Qui dirige ? Qui commande ? Qui est le directeur ?’’ Mais parce que tous les débats sont centrés sur la mission. C’est un exemple qui pourrait servir en Afrique pour réaliser l’objectif du Recteur Majeur, pour entrer dans la grande mouvance de la Consulte pour la famille salésienne. Il nous faut fonder en Afrique, un vaste mouvement, un grand univers d’influence sur la mission. C’est une nouvelle vision. Le moment est donc venu pour travailler à l’unification de la mission salésienne.

L es rencontres salésiennes ne s’achèvent souvent pas sèchement. Les agapes fraternelles ont à nouveau mis la famille en branle en l’occurrence lors de notre traditionnel « sur table ». Il faut dire merci au Club « Bosco Musica » du Théologat St Augustin qui a su choisir les chants et les rythmes qu’il faut pour mettre tout le monde en mouvement. Nous n’oublions pas les cuisinières de la Maison provinciale qui, de leur côté, n’ont ménagé aucun effort pour nous présenter des mets dont les odeurs font déjà venir de l’eau à la bouche avant même d’en goûter.


Dieudonné OTEKPO ENIYANKITAN, sdb.










Centrafrique –Galabadja








I ls sont 625 élèves à l’école maternelle et primaire, 316 au collège. Le Complexe scolaire Saint Jean de Galabadja prend de l’ampleur et, c’est tout le monde qui veut y mettre son enfant, même s’il n’y a plus de place.

Eu égard à ces effectifs de plus en plus pléthoriques, la Province ATE voudrait bien, avec l’aide des bienfaiteurs, octroyer à la jeunesse centrafricaine, un Lycée d’enseignement général à cycle complet. Les démarches sont en cours : les plans du Lycée sont déjà faits, les entreprises locales ont présenté leurs devis estimatifs et les lettres de motivations ont été écrites et adressées à ceux qui voudraient bien octroyer le financement.

Le 31 octobre dernier, sous l’ordre direct du Chef de l’Etat centrafricain le Général François BOZIZE, le Ministre de l’Education Nationale a signé sans aucune autre forme de procédure, un Arrêté portant création et ouverture du Complexe Scolaire Don Bosco, comprenant entre autres : un Lycée s’enseignement général complet, un Centre Technique Professionnel, une école maternelle et primaire, le tout, dans le site de Damala. Le Ministre a accompagné son Arrêté d’une lettre de motivation qui manifeste en clair le grand le besoin d’un complexe scolaire et surtout d’un Lycée catholique dans cette immense localité du 8ième Arrondissement de la ville de Bangui, où les salésiens travaillent depuis 12 ans. Les démarches ont été menées de bout en bout par M. NDJAPOU Nicolas II, président de l’Association des parents d’élèves de notre actuel complexe scolaire. Il est en même temps notre paroissien et le directeur national chargé du recouvrement des douanes. C’est aussi grâce à lui que nous importons les fournitures scolaires du Cameroun pour la Centrafrique sans que la douane nous inquiète.

V oilà autant de collaborateurs que la divine Providence nous donne pour bâtir ensemble une Centrafrique digne et prospère.

Rémy NGOMO NGOMO, sdb.


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O n les attendait et ils sont arrivés : le Père ALENCHERRY, conseiller mondial pour les missions et actuel régional de la zone Afrique et Madagascar qu’accompagne le Père José Antonio VEGA provincial de l’ATE. Après un bref séjour au Tchad, ils sont arrivés à Bangui ce dimanche, 05 novembre 2006. L’accueil étant toujours chaleureux chez les fils de Don Bosco, point n’est besoin d’en parler. Nos communautés (Damala, Galabadja) se sont retrouvées deux fois à Galabadja pour le repas de 13h 00 et celui de 19h 30, après la rencontre communautaire élargie tenue le même jour de leur arrivée. Les tenants et aboutissants de cette auguste rencontre restent les secrets de nos deux communautés. Les visiteurs sont repartis mardi en fin de matinée au Cameroun.

Merci pour la visite.


Rémy NGOMO NGOMO, sdb.



Congo - Brazzaville










L ’espace informatique du Centre de jeunes Don Bosco de la paroisse Saint Charles Lwanga a abrité samedi 16 septembre 2006 à 16 heures, la cérémonie de remise d’attestations de fin de formation aux personnes qui ont suivi le séminaire informatique.

En effet, depuis le 1er août 2006, 45 séminaristes parmi lesquels les animateurs de l’Oratoire-Centre de jeunes, les responsables de groupements d’adultes et mouvements de jeunes de la paroisse ont pu se familiariser avec les accessoires informatiques, l’environnement Windows avant de terminer par le logiciel de traitement de textes word.

Les attestations ont été remises aux séminaristes par le père Carlos Nguema, représentant le curé de la paroisse, assisté des membres du bureau du Centre de jeunes.

Après ce premier groupe, une quarantaine d’autres jeunes ont pris le relais pour un deuxième séminaire depuis le 18 septembre pour terminer le 18 octobre, avant le camp de formation des animateurs qui est prévu du 20 au 22 octobre 2006 à la cité Don Bosco, situé à 22 km de la ville.


Florent Papin NGOUMBETI, sdb.






Congo - Pointe-Noire




Venu de Rome et après un séjour de 48 heures à Brazzaville, c’est le 18 octobre dernier que le P. Alencherry (chargé des missions de notre Congrégation et Régional de l’Afrique et Madagascar) accompagné du Provincial le P. José Antonio Vega sont arrivées à la Paroisse St Jean Bosco de Pointe-Noire. A leur arrivée, ils ont été reçus par le noyau paroissial qui avait à sa tête le P. André Frantz ST PREUX DABEL et le frère Serge LOUBAYI. S’en est suivie quelques heures plus tard l’arrivée du P. Miguel directeur de la communauté qui était en congé parmi les siens. Pendant cette courte visite, Don Alencherry a multiplié les rencontres. Le 19 octobre il a visité le nouveau terrain de Mbondji qui abritera dans un proche avenir les nouvelles installations, les annexes de Tchimbambouka et de Tchimani. Le P. Alencherry s’est arrêté chez les sœurs salésiennes pour une visite fraternelle. Ainsi, il a pu constater le travail qu’elles entreprennent auprès des jeunes filles de leur centre. Dans l’après-midi, s’est tenue dans la Maison des jeunes une rencontre entre notre hôte, le noyau paroissial et tous les responsables des mouvements jeunes et adultes de la paroisse ainsi que la communauté salésienne de Don Bosco. Le 20 octobre, après avoir célébré la messe du matin chez les sœurs salésiennes, le P. Alencherry a rencontré les jeunes du centre professionnel ainsi que les professeurs. Dans son allocution, il leur a retracé brièvement l’histoire de notre fondateur Don Bosco tout en leur signifiant le but assigné à nos écoles professionnelles dans le monde entier : Former de bons chrétiens et d’honnêtes citoyens. Ensuite, vu la pauvreté et la misère qui règne en Afrique, le Père a exhorté les apprentis à profiter au maximum de la formation qu’ils sont en train de recevoir. Car dit-il : « L’homme doit grandir dans toutes les dimensions en vue d’un changement de mentalité. La pauvreté est une question de mentalité, il faut chercher à la dépasser en se mettant résolument au travail, en ayant toujours le goût d’aller de l’avant pour ne pas être des éternels assistés. »

Nous remercions le père Alencherry pour cette visite encourageante qu’il nous a rendue au début de cette nouvelle année pastorale. .





L a rentrée des classes au Centre Professionnel Don Bosco de Pointe-Noire a eu lieu lundi 16 octobre 2006. Avant cela, se sont présentés 120 candidats pour le test d’entrée dans les différentes sections de la première année. Le test s’est déroulé mardi 10 octobre 2006, le lendemain a eu lieu la délibération et jeudi une réunion des parents d’élèves (nouveaux comme anciens) s’est tenue au Centre. La réunion a été dirigée par le P.Vincent de Paul directeur du centre qui avait à ses côtés le P. André Frantz, directeur des études, le Frère Serge, chargé de discipline et le conseil pédagogique. Lors de son intervention, le P. Vincent de Paul a expliqué aux parents les nouvelles orientations du centre, les modalités de paiement des frais de scolarité pour l’année en cours et, il les a brièvement entretenus sur le PEPS (Projet Educatif et Pastoral) du centre. Par la suite, il y a eu l’élection du bureau des parents d’élèves. Samedi 28 Octobre 2006 a eu lieu la messe de lancement officiel de l’année scolaire. La messe a été célébrée par le P. Miguel OLLAVERRI (directeur de l’œuvre de Pointe-Noire). S’en est suivie l’assemblée avec les élèves et professeurs au cours de laquelle, il y a eu la présentation du corps enseignant, du règlement intérieur, et l’élection du représentant des élèves auprès de l’administration.

Cette année le centre compte 163 apprentis.

Frère MAKO Michel, sdb.

Gabon – Port-Gentil






S uite à l’accalmie due à la fin des activités des vacances coordonnées par Paul WOGOMEBOU et Léon MUSAAS et, de l’intérim assurée par le Père Frédéric MBAYANI durant l’absence du Père Benoît, de mi-août en mi-septembre, nous voilà repartis pour une nouvelle année pastorale !

En prélude, la session des catéchistes du 29 septembre au 1er octobre. La catéchèse étant l’activité numéro un de l’Eglise, pendant trois jours, sous la houlette du Père Benoît et de la Sœur Claire, les catéchistes se sont penchés sur les critères d’évaluation de la catéchèse en partant de la citation de Saint Augustin : « Aime et fais ce que tu veux ! ». Et cela ne sera possible qu’en utilisant des stratégies d’assimilation, d’intériorisation et en tenant compte de la personne car chacun doit se sentir important et aimé du Seigneur. Une insistance a été également faite sur le plan spirituel par le « Da mihi animas caetera tolle » très cher à Don Bosco. En effet, à travers son apostolat, le catéchiste doit avoir le souci du salut des âmes des enfants et jeunes qui lui sont confiés et, susciter en eux le désir d’une vie heureuse et éclairée par la foi. Les sept clés de la catéchèse, l’évaluation de l’année écoulée ainsi que la répartition des tâches à chaque catéchiste pour la nouvelle année et la célébration eucharistique ont clos cette session.

Suite à celle-ci, en tant que communauté paroissiale, nous nous sommes attelés aux Assises paroissiales les 2, 3 et 4 octobre 2006. Après avoir fait l’évaluation de l’année écoulée, huit thèmes ont été proposés et débattus dans les commissions mises en place à cet effet, à savoir : Les groupes et les mouvements, spiritualité et vie spirituelle, famille et pastorale familiale, formation et catéchèse, communion et vie communautaire, Centre de Jeunes Don BOSCO, vie économique et enfin, Caritas.

En ce moment, nous sommes à la phase synthèse de ces assises en vue de l’élaboration de notre projet pastoral de l’année. Nous y reviendrons très prochainement !

Yolande Gisèle OSSAVOU, Coopératrice Salésienne.




Guinée-équatoriale






C e samedi 21 octobre 2006, les salésiens de Bata, de Mikomeseng et les soeurs de Don Variara ont tenu leur première recollection trimestrielle à Niefan sur le thème:"Croire en la famille". Elle a été animée par le père Pergentino Burupu. Après l'introduction du thème, les participants ont disposé d’une heure de méditation personnelle portée sur la lettre du recteur majeur sur la famille.

Ce moment a été relayé par un partage au cours duquel, chacun était invité à dire ce qui l’aurait touché le plus en méditant cette lettre riche de contenu.

Au cours de leurs intervenions, les salésiens et les soeurs de la région continentale ont échangé sur l'opportunité d'améliorer leur vie communautaire en construisant une famille, on est capable de s'aimer, de surmonter les défauts de l'autre.

"Vivre la famille salésienne" était leur p réoccupation première si bien que cela se faisait voir lors des partages. Il faut dire sans ambages que c'était un moment fort pendant lequel on pouvait faire l'examen de conscience, puis voir si l'on était capable d'aimer son frère comme soi-même.

Après les partages, la recollection a continué avec la cérémonie pénitentielle et l'Eucharistie. Elle a pris fin aux environs de 15 heures. C'était beau!

Davy BANTSIMBA, sdb.





C 'est parti! Le nouveau curé de la paroisse María Auxiliadora a pris fonction.

Dimanche 24 septembre 2006, nous avons célébré l'Eucharistie à l'occasion de la présentation du nouveau curé, en la personne du père Dionisio.

La messe a été présidée par le curé de la cathédrale, l’abbé Bernado.

Celui-ci, au cours de son homélie, a invité toute la communauté chrétienne de Bata à la coresponsabilité, c'est-à-dire que toute la communauté devrait collaborer pour soutenir le nouveau curé dans sa nouvelle tâche. Il s'était basé sur la collaboration, pour demander à tous les chrétiens de la paroisse d'éviter tout type de divisions pouvant bloquer la réalisation du projet paroissial. " Nous apprenons beaucoup d'opérations en mathématique mais celle que nous savons faire c'est la division. Pourquoi ne pas apprendre à multiplier pour avoir plus ? Pourquoi ne pas additionner pour gagner plus ?" A-t-il dit.

"Tous les chrétiens doivent conjuguer leurs efforts pour mener à bien les activités paroissiales". Ainsi a-t-il conclu son propos.



Davy Bantsimba, sdb.





 

Tchad - Sarh





Rompre avec les préjugés. Rompre avec les ‘‘dit-on’’. Faire tabula rase de la manifestation des musulmans contre le Saint Père, Benoît XVI à cause de son anecdote du 12 septembre à Ratisbonne. Telles sont les motivations pour organiser à l’occasion de la fête du Ramadan, une rencontre d’amitié pour les jeunes chrétiens et musulmans au Centre de jeunes Don Bosco. Cette rencontre a été meublée par des activités sportives et culturelles.

La cour était pleine de personnes venues de tous les coins de Sarh, informées par des affiches et communiqués (radio). Cette rencontre a débuté par des activités sportives dans les disciplines à savoir, le football, le basket-ball, le handball, le ping-pong et le baby foot. Les jeunes et enfants chrétiens et musulmans se sont mélangés pour constituer des équipes pour jouer ensemble.

Ensuite, elle a continué par la projection du film, intitulé Moussa et Christian, réalisé au SAVE (Service d’Audio-visuel pour l’Education) à Sarh, qui montre la division Nord-Sud, provoquée par les événements de 1979 (guerre civile). Le film souligne que la cohabitation pacifique d’antan entre les fils du Tchad est encore possible de nos jours. C’est une vision optimiste que le centre veut également transmettre aux jeunes et enfants.

Enfin, ce fut la soirée dansante avec billet exigé. Environ 300 enfants, jeunes et adultes y ont pris part. Cette soirée a été peinte des discours du directeur du centre, le P. Baggio et d’ABDELKERIM Saleh (jeune musulman), le président de la commission d’organisation de la fête. Par ailleurs, les musiques musulmanes n’ont pas manqué ce rendez-vous sans oublier la ‘sagacité’ et surtout, le Hip-hop, aimé des sarhois (habitants de Sarh).

A Sarh, le centre Don Bosco est le seul lieu de brassage des jeunes et enfants de différentes religions. Ils s’y trouvent sans contrainte. Alors ce genre de rencontre permet de mettre sur pied une amicale de chrétiens et musulmans.

 

Ramadan A. Sébastien





Togo – Lomé : Maison Don Bosco






V endredi 31 septembre 2006 a été le jour choisi pour marquer la rentrée académique à l’Institut de philosophie et de sciences sociales de la Maison Don Bosco. Tout a commencé avec une messe d’action de grâce présidée par le P. Jose Manuel NOGUEROLES curé de la Paroisse Maria Auxiliadora de Gbenyedzi (Lomé). Cette messe a vu la participation de tous les étudiants, des supérieurs des familles religieuses présentes à l’Institut ainsi que certains parents.

Dans son homélie le prédicateur s’appuyant sur la figure de Nathanaël, « un fils d’Israël qui ne sait pas mentir », a insisté sur la place primordiale qu’a l’homme dans le plan de Dieu et qui en retour, doit être protégé et conduit dans cette marche inlassable pour son épanouissement par la science. Cette dernière constitue un de ses moyens qui procurent à l’homme le bonheur pour la recherche de la vérité.

Erigée en tradition, toute l’assemblée devait se diriger à ‘Valsalice’ pour la leçon inaugurale. Après les allocutions du P. Francis GATTERRE, Directeur académique et de M FONSI K. DAGOH, Directeur du cabinet du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche représentant ce dernier, le professeur Pierre NACOULIMA de l’université de Ouagadougou (Burkina-Faso) a donné la leçon inaugurale sur le thème : Religion et Environnement. Le professeur a schématisé son travail en deux parties : la nature moderne et la nature Biblique. Pendant près de deux heures, il a maîtrisé et captivé son public en s’appuyant sur les Ecritures Saintes et les analyses d’autres auteurs tels que LYNN WHITE Junior, Jean Marie AUBERT et bien d’autres pour réinsister sur l’enjeu de la protection de notre planète. Tout revient à dire que la religion Judéo-chrétienne a son rôle important à jouer dans la protection de l’environnement. La leçon s’est terminée par une séance de questions-réponses entre le professeur et l’assistance sous la modération du Dr AKAKPO Fabien.

La journée s’est achevée par un petit cocktail et le rendez-vous a été pris pour lundi 02 octobre pour le début effectif des cours.

L undi 02 octobre, après le mot du jour et la communication de certaines modalités pratiques, les différents étudiants se dirigeaient dans leurs salles.

Comme rénovations, les candidats aux quatre premiers semestres ont pour site cette année le ‘CAMA’ (mini campus B) tandis les ceux des licences sont à l’Institut (mini campus A).



Les postulants en licence es philosophie ont bénéficié d’une session en épistémologie avec le professeur Pierre NACOULIMA pendant cette première semaine de cours.

Que le Seigneur bénisse et accepte tous les efforts de l’Institut Don Bosco Lomé tout au long de cette année.

TCHAWA Christophe, sdb.





N ouvelles de famille


Le Père Benoît Nzié a perdu une de ses sœurs, Mme Veuve Elongo, née Rose Marie Ntsame le 11 mai 1969. Elle est décédée le 25 octobre 2006 à l’hôpital central de Yaoundé et laisse cinq enfants. Les salésiens Miguel Angel Nguema, Paul Ebome, Frédéric Mbayani, Paul Marie Ntsakala et JB Beraud ont participé à la célébration de prières du 3 novembre 2006. Vendredi 04 novembre, le père Anaclet MUNYANKIDI, Pelayo OBAMA et un groupe de 6 étudiants en théologie se sont rendus au village pour l’inhumation. Le père Anaclet a présenté à la famille de la défunte les condoléances du Provincial qui se trouvait à N’djaména.

Toute la Province de l’ATE entoure Benoît et sa famille de son affection fraternelle.


De Bangui

Après l’ouverture de l’année pastorale en septembre dernier, Mgr Paulin POMODIMO, a procédé à la nomination de certains ouvriers apostoliques, à la tête de certaines charges dans l’Archidiocèse de Bangui. Parmi ces élus de l’année, les salésiens de Don Bosco ont reçu deux responsabilités :

Le Père Ferdinando RICCI a été proposé comme aumônier archidiocésain de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne (J.O.C) et du Mouvement des Travailleurs Chrétiens (M.T.C).

Le Père Grégoire ASSIENE, aumônier de l’élite enseignante, constituée des érudits et donc, des professeurs de l’université et d’autres entités intellectuelles chrétiennes !



Au CCF de Yaoundé…

" Du 22 au 26 novembre 2006, " LIRE EN FETE" sera animé au CCF de Yaoundé par les Editions de l'Harmattan de Paris: expositions, conférences, dédicaces, vente de livres". Les Editions de l'Harmattan sont connues pour leur engagement au service de l'Afrique.




Des fausses reliques de Jean-Paul II vendues à deux pas du Vatican

De fausses reliques du pape Jean-Paul II sont en vente à deux pas du Vatican. Des magasins proposent des médailles renfermant un minuscule morceau de tissu avec une inscription "reliques de Jean-Paul II", à un prix variant de 3 à 5,25 euros selon la taille. Selon les vendeurs, ce bout de tissu proviendrait de vêtements portés par le pape polonais de son vivant, et frottés sur sa tombe dans la crypte de la basilique Saint-Pierre au Vatican. "Ces reliques ne sont pas reconnues" et n'ont pas eu l'aval du Vatican, a averti Mgr Slawomir Oder. Certains magasins ont également anticipé la béatification et même la canonisation de Jean-Paul II en vendant des statuettes portant l'inscription "S. Giovanni Paolo II" (Saint Jean-Paul II).



Jean-Paul II en dessin animé

Mardi 17 octobre, un dessin animé en DVD intitulé « Jean-Paul II, L’Ami de l’Humanité », a été présenté lors d’une conférence de presse à Radio Vatican. Ce film d’animation a été réalisé en Espagne, à Barcelone, par la société de production Cavin Cooper et le CTV (centre de télévision du Vatican). Ce dessin animé destiné aux enfants raconte la vie extraordinaire de feu Jean-Paul II. J.L. Lopez-Guardia, un spécialiste espagnol de l'animation, a expliqué qu’ « il s'agit de souligner l'aspect humain de Jean-Paul II pour le rendre plus proche des jeunes et des familles. (…)Nous avons pensé que la technique du film d'animation serait le meilleur moyen d'y parvenir.» 22 dessinateurs ont collaboré pour ce film, celui-ci devrait être commercialisé dans une trentaine de pays d'ici Noël. Le dessin animé, seulement disponible en huit langues aujourd’hui, ne sortira qu'en version DVD dont la durée n’excédera pas une heure. Les producteurs espèrent que Noël soit un tremplin pour les ventes du DVD.
L'histoire de ce dessin animé commence le 2 avril 2005, au soir de la mort du défunt pape polonais. Deux colombes possédant le don de la parole racontent sa vie, de sa naissance en Pologne en 1920 jusqu’à sa disparition, en passant par les années de guerre, le régime communiste polonais, puis son accession au pontificat et les 27 années qui suivront.

La seconde partie du film est composée d'extraits d'images, de grands discours de Jean-Paul II, commentés en voix off. Mgr John Foley, le prélat américain responsable de la communication du Saint-Siège, commente ce dessin animé : « C'est un objet magnifique pour les familles réunies devant leur poste de télévision pour se remémorer la vie de ce grand pape. »
Le pontificat et la personnalité de Jean
-Paul II ont déjà donné lieu à de nombreux livres, documentaires et téléfilms et ce, même avant sa disparition.






1 @te.media

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2 Salésiens de Don Bosco

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3 Maison provinciale

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4 B.P. 1607, Yaoundé-Cameroun

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5 Directeur de publication

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6 Jose Antonio VEGA

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7 Administration 

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8 José Maria SABE

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9 Rédacteur en chef 

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10 Jean-Baptiste BERAUD

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