ATEM OCTOBRE 2004


ATEM OCTOBRE 2004


N° 47 – octobre 2004

Vice- Province Salésienne « Notre Dame d’Afrique »

Afrique Tropicale - Equatoriale

B.P. 1607 - Yaoundé – Cameroun

Tél. (237) 222.22.21 Fax : (237) 222.22.51. E-mail : jeanbberaud@yahoo.fr

http://ate.homily-service.net




1 UNE NOUVELLE ANNEE PASTORALE

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Une nouvelle année pastorale commence toujours avec plein d’enthousiasme et d’espérance. La communauté reçoit de nouveaux confrères qu’elle accueille avec une grande joie et un cœur fraternel. Ensemble, nous allons nous sanctifier et vivre un engagement généreux en faveur des jeunes.

Le Recteur Majeur, Don Pascual CHAVEZ, vient de nous adresser une lettre, écrite avec affection et avec le désir d’encourager notre effort dans la mission.

De sa lettre de recommandations après la visite canonique du Régional pour l’Afrique et le Madagascar, je souligne quelques points :


  • Le salésien doit aimer sa communauté avec des gestes concrets : prière, réflexion communautaire, détente communautaire…

  • C’est à la communauté que la mission est confiée et tous en sont des coresponsables .

  • L’esprit de famille favorisera l’appui mutuel dans notre vocation.

  • Chacun devra soigner la qualité de sa relation avec la communauté avec ses frères : L’estime des autres, l’accueil, le dialogue, le partage.

  • Nos communautés doivent s’améliorer en qualité et en quantité pour que notre vie religieuse menée en commun soit significative pour les jeunes.

  • La communauté devra élaborer son « projet de vie communautaire » pour surmonter la possible dispersion qu’occasionnerait le travail individuel.

  • Notre présence au milieu des jeunes devra être plus évidente, visible et effective.


Ce sont des points soulignés par le Recteur Majeur. Nous sommes invités à accueillir cette lettre avec un esprit religieux ; revenir là-dessus dans la méditation personnelle et communautaire.


Que chacun de nous puisse croître comme religieux dans la communauté. Que chacun apporte à la communauté ce qui peut l’améliorer et la rendre plus significative.





Affectueusement en Don Bosco,


José Antonio VEGA, Provincial ATE.



1.1 A CTES DU CONSEIL PROVINCIAL

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Du 25 au 26 septembre 2004, le Provincial et sa nouvelle équipe ont tenu leur deuxième session de travail. Nous résumons ici les quelques points qui pourront orienter les confrères sur la marche de la Province.


1. Lecture et amendements de l’acte de la session de juin 2004

2. Evaluation de l’assemblée des confrères, retraite spirituelle, ordinations sacerdotales de NGALEU Vincent de Paul et Armando Briones, passation de service à la nouvelle de la Provinciale des FMA de l’AEC et enfin la profession des novices à Lomé. En général tous ces évènements ont été évaluées positivement.

3. Révision de la situation de la province : Dans ce points conseil s’est essentiellement attardé sur la nomination des conseils locaux et étudié les situations des communautés de :

  • Bata qui est pour le moment sans Directeur pour des questions de visa

  • Bangui, pour des questions essentiellement de vie religieuse

  • Pointe-Noire : le stagiaire Juan MANANA prévu pour cette communauté n’ira plus. Car, il quitte la congrégation malheureusement. Ils seront donc un confrère de moins selon les première prévisions.

  • N’djamena : pour des questions essentiellement liée à la pastorale.


4. Situation particulière des confrères :

Sur ce point, le conseil a étudié les cas des confrères : P. Albert MADEDE, P. Faustino NGUEMA, P. Yvon REAUDIN, Juan MANANA, Luc ZAMBO. Et aussi les nouveaux arrivées dans la province : Pierre MARTEL et Roberto LIONNELI.

5. La distribution des pré-novices

Ayant choisi comme lieux d’expérience de pré-noviciat les communautés de Cité Don Bosco de Brazzaville, Bangui- Damala, N’djamena et Mimboman-Yaoundé. Les pré-novices restes répartis de la manière suivante :

  • Bangui- Damala : Jean Romain NGOA

  • N’djamena : Vincent Tombe Tombe, Alphonse Edou et Jean Pierre.

  • Cité Don Bosco-Brazzaville : Goltran Rodrigue NDEBEKA, Davy Chile MIALEMBONTELO, Jonas IBIASA et Narcisse BADIATA

  • Mimboman- Yaoundé : Jean Apôtre BIKOY, Marcel MAKON BASSAA


6. LA NOUVELLE CONSTRUCTION DU THEOLOGAT

C’est un des points qui ont occupé le centre d’attention du conseil. Le terrain situe dans le village de NKOL-AFEME (Diocèse de Yaoundé, route de Ngoya) La première tranche est payée devant le notaire avec signature des papiers. On attend la signature finale du ministre. Le Conseil a donné l’accord pour les terrassements et la construction de la première partie et présentera une demande d’aide au Recteur Majeur pour ces constructions à la session extraordinaire du Conseil Général en Octobre 2004.

7. REFLEXIONS DE ROME SUR NOTRE 2EME CHAPITRE PROVINCIAL

Le Conseil Général a fait des remarques sur les documents émanant de notre Chapitre provincial ( POP et DIRECTOIRE). Bien qu’ayant été approuvés, le conseil général a fait tout de même des amendements sur la pastorale des jeunes, l’économie, la pauvreté et la formation qui méritaient une réflexion et des corrections de la part du conseil provincial. Le conseil provincial a adopté la publications du POP, du PEPS et du Directoire dans un seul volume pour mieux percevoir la complémentarité de ces documents.

8. CONSTITUTIONS DES COMMISSIONS PROVINCIALES

  • Pastorale des jeunes : P. Miguel A. NGUEMA ( Délégué du Provincial), P. Joseph KHONDE , P. Léopold FANZE , P. Artur BARTOL , P. Enrique FRANCO , Eleutério EVITA et Pierre Célestin ONA NSUE . Critère de choix : la facilité de rassemblements avec les communautés les plus proches.

  • Formation : P. Anaclet MUNYIANKINDI (Délégué du Provincial), P. Enrique FRANCO, Fr. Roger AUVIGNET, P. Francis GATTERRE et P. Gervasio RILOHA. Critère de choix : notre directoire prévoit un responsable de communauté de formation, un coadjuteur, un chargé de communauté de pré-novices et un jeune prêtre de moins de 5ans d’ordination.

  • Economie : Pas encore déterminée. Question de voir un peu plus claire suggère l’économe provincial.


9. SESSION DES SECRETAIRES PROVINCIAUX A NAIROBI

Nous étions représenté par le P. Guy OLIIVRY, secrétaire provincial de l’ATE. Il a donné un compte rendu de la rencontre au Conseil. Quelques résolutions ont été prise pour les archives provinciales.




10. PENSION DE NOS CONFRERES EN FORMATION

La pension de nos confrères étudiant en Philosophie à Lomé est passé de 4000 CFA par jour à 5000 CFA par jour. Cette cotisation provinciale doit désormais parvenir à Lomé directement en début de chaque trimestre et non plus à la fin.


11. CIVAM III A MADAGACAR

Du 17 au 24 octobre aura lieu la rencontre annuelle des Provinciaux d’Afrique et Madagascar. Vu que le thème de cette rencontre porte essentiellement sur la pastorale des jeunes, le Provincial avec son Délégué à la pastorale des jeunes participeront à cette rencontre.

Ils participeront aussi à la session missionnaire de Kinshasa au début Novembre.


12. RADIO EBOLOWA

Quelles résolutions concernant la Radio salésienne d’Ebolowa et son fonctionnement ont été prises par le Conseil. Ces résolutions seront communiquées par courrier officiel à la communauté concernée.


13. ETUDES DES PROJETS A PRESENTER AU RECTEUR MAJEUR

Le Conseil a accepté la présentation au Recteur Majeur des projets suivants :

  • Bulletin salésien pour l’année 2005.

  • La session des pré-novices du 2 au 9 février 2005

  • Chapelle St Basile d’Oyem

  • Clôture de Damala

  • Publications des Editions Don Bosco 2005

  • Pointe-Noire : formation des animateurs 2004-2005

Aussi ceux adressés à d’autres institutions :

  • Mimboman à Bonn pour la formation

  • St Charles-Brazzaville à Bonn pour les équipement du Centre des jeunes

  • Bangui à Bonn pour les infrastructures du Centre des jeunes

  • Ebolowa à Signis pour le soutient de la Radio et la formation des animateurs de la Radio.


14. PASTORALE DES JEUNES

  • La lettre du P. Domenech et la question des MSJ 2004 à étudier en commission provinciale.


15. REFLEXION SUR LA PROCURE PROVINCIALE (une question urgente)

Vu les difficultés économiques qui se profilent à l’horizon pour notre jeune vice-province surtout pour le soutien de nos jeunes en formation, et à la suite de la réflexion déjà amorcée au Chapitre provincial II, le conseil a réfléchi sur l’implantation d’une procure qui aurait pour mission récolter des fonds pour la survie des secteurs concrets. Le conseil a voulu que la question se voit déjà dans chaque communauté. Quels seraient nos possibles bienfaiteur en Afrique et ailleurs. Site Web, Bulletin de liaison, dépliant-prospectus ? Quelle stratégie ? A partir des réflexions communautaire la rencontre des Directeurs approfondir la question.


16. RENCONTRE ANNUELLE DES PRE-NOVICES : fixé ldu 2 au 9 Février.


17. EQUIPEMENT MAISON PROVINCIALE ET THEOLOGAT : Le Conseil a donné aussi certaines orientations pour l’équipement en matériel bureautique pour les théologiens et pour les services provinciaux.


18. LA RENCONTRE DES DIRECTEURS : du 4 au 10 Janvier 2005.

Il s’agit de faire une approche du CG 25 pour les Directeurs et échanger sur les problèmes de la province : Suivi des confrères en formation, économie, rôles du Directeur…


19. VISITE DES MEMBRES DU CONSEIL AUX COMMUANUTES : PREMIER TRIMESTRE

  • Octobre : Le Provincial visite les communautés de la Guinée Equatoriale.

  • Novembre : Le Provincial visite les communautés du Tchad

- L’économe visite les communautés du Gabon

  • Décembre : Le Provincial visite les communautés du Gabon

- L’économe visite les communautés de la RCA

  • Oct-Nov-Déc. : Le Vicaire provincial visite les communautés du Congo Brazzaville




Yaoundé, le 26 septembre 2004



P. M.A. NGUEMA ( chroniqueur du Conseil provincial)


2 GABON – LIBREVILLE

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Les dix commandements de lutte contre le VIH/SIDA.

2.1 Les jeunes de la « Cité des jeunes Don Bosco Okala-Mikolongo ont décidé de participer à une vaste campagne contre le sida.

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Des responsables de différentes confessions religieuses du Gabon, ont étudié l’avancée du SIDA dans notre pays. Ils ont constaté avec désolation, préoccupation et indignation que le SIDA avance dans le pays à grand pas, surtout dans le monde des jeunes.

Estimant que les jeunes du monde entier, en particulier ceux du Gabon, sont en danger, nous avons choisi de faire parvenir dans tous les Centres de jeunes, et à tous les croyants, ainsi qu’a toute personne de bonne volonté, ces dix commandements préventifs de lutte contre le SIDA.

  1. Tu aimeras la vie, tu la protégeras et tu éviteras des situations qui la mettent en danger.

  2. Tu chercheras à connaître un peu plus le VIH/SIDA, ses modes de transmission et son impact sur toutes les dimensions de la vie sociale.

  3. Si ta fille, ton fils, ta sœur, ou ton frère doit se marier, tu recommanderas un test VIH/SIDA afin de garantir un engagement responsable.

  4. Si tu as des enfants ou de grands jeunes sous ta responsabilité directe ou indirecte, tu veilleras sur eux, pour que des voyous ne les violent pas impunément. Tu les éduqueras de telle sorte que les difficultés matérielles et la recherche de la vie facile ne les poussent pas vers des situations pouvant les exposer au VIH/SIDA.

  5. Si tu ignores ton statut sérologique et celui de la personne avec qui tu vis, allez voir un conseiller et ayez le courage de passer un test de dépistage, en vue d’une prise en charge éventuelle par les programmes qui sont maintenant mis en place.

  6. Si tu sais que tu vis avec le VIH/SIDA, tu éviteras de contaminer d’autres personnes et tu es tenu d’informer ton partenaire.

  7. Si ton conjoint ne croit pas au VIH/SIDA, tu as la possibilité de refuser d’avoir des relations sexuelles avec lui.

  8. Si tu dois être transfusé ou injecté, tu exigeras du sang sécurisé et des seringues non utilisées.

  9. Si tu marginalises les personnes vivant avec le VIH/SIDA ou les orphelins du SIDA, rends toi compte que leurs cris de souffrances montent vers Dieu qui souffre avec et en eux.

  10. Si tu crois que Dieu est Amour, apporte assistance à toute personne infectée ou affectée et abstiens-toi de la mépriser à cause du VIH/SIDA.


Nous vous exhortons à faire connaître ces exigences de vie dans nos écoles, nos centres professionnels, nos collèges, universités, centres de jeunes, oratoires, familles, quartiers, mouvements et groupes. C’est aussi pour nous un moyen de lutter contre le VIH/SIDA pour réduire ses conséquences désastreuses dans chacun de nos pays

«  Il y a du feu dans le monde des jeunes ! »


Les collaborateurs de la Cité des Jeunes Don Bosco

Okala-Mikolongo/


2.2 GABON PORT-GENTIL

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Poème de Jeunes

2.3 Au cours d’un Festival, un groupe de jeunes jéciste ( J.E.C) a remporté le premier prix. « Je suis heureuse de vous le faire partager nous écrit Yolande.

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Vous êtes complices !


Complices !

Vous êtes complices !

Vous êtes tous complices !


  1. Vous qui me regardez sans voir !

Vous êtes complices !

Vous qui m’écoutez sans entendre !

Vous êtes complices !

Vous êtes tous complices !


  1. Dans son amour, Don Bosco à Turin

a mis une maison à la disposition de cinq cent jeunes !

Vous qui haïssez les vôtres, vous êtes complices !

Vous êtes tous complices 


  1. Comme nous le demande Jésus dans les dix commandements,

Don BOSCO nous l’a prôné dans ses paroles :

« Il suffit que vous soyez jeunes pour que je vous aime ! »

Vous qui êtes sans le savoir, vous êtes complices !

Vous êtes tous complices !



4. Michel MAGON était dans la déroute,

Don BOSCO l’a ramené sur un droit chemin et il a eu la vie sauve !

Vous qui ne le faites pas à vos frères et sœurs, vous êtes complices !

Vous êtes tous complices !


5. Comme certains voyous détournaient les jeunes

qui allaient au patronage de Don BOSCO.

Vous qui le faites de nos jours, vous êtes complices !

Vous êtes tous complices !



Yolande OSSAVOU, Coopératrice Salésienne





TOGO-GBODJOME

Première profession des novices salésiens de la promotion Dominique Savio


L

ANGUE Ange Ghislain

AWANSI Hugues

BESSAFEB Régis

EDOU Arsène

FUMTCHUM Rigobert

KOUHALAMA Kévin

LOUAMI Olivier

LOUZOLO Jérémie

MPAMA Patrick

SANZE Fernand

TANGA N. Bienvenu

TCHAWA Christophe

TCHOUNGANG Simplice

T. Pierre Claver

a première profession de confrères a eu lieu le 8 Septembre dernier au cours d’une célébration Eucharistique. Une joie immense pour les jeunes vice-provinces de l’ATE et de l’AFO. Cette messe en l’honneur de la Vierge Immaculée a été présidé par le Père José Antonio VEGA, provincial de l’ATE, qui, au nom du Recteur Majeur, a reçu les vœux de ces 22 jeunes, accompagné de son confrère Manuel JIMENES, provincial de l’AFO en présence d’une foule immense. Comme l’exige la tradition salésienne, les deux témoins officiels de l’événement étaient les confrères Denis SORO et Norbert ZAKPE.

C’était une action de grâce riche en louanges et en danses qui solde la célébration et il y a vraiment de quoi. En effet, c’est pour la première fois dans l’histoire du Noviciat Philippe RINALDI de Gbodjomè au Togo que le nombre qui commence le noviciat arrive intégralement à la profession. C’est aussi une première dans l’histoire de ce Noviciat que des candidats professent pour trois ans. Invraisemblable mais vrai ! La promotion Dominique Savio a fait du 100% l’année écoulée.

F élicitation aux nouveaux profès et à tous ceux qui les ont accompagné du début de leur vocation jusqu’à l’étape décisive de la première profession religieuse. Nous leur souhaitons la persévérance et la fidélité dans leur vie salésienne.

Que le Seigneur nous donne beaucoup de vocation, de bonne et sainte vocation pour la gloire de son nom et le salut de la jeunesse d’Afrique Occidentale, Centrale et Tropicale.



Aurelien sdb

R.C.A : BANGUI-DAMALA-GALABADJA

Formation des Animateurs à Bangui, Une expérience de partage et d’échange.


Du 5 au 22 juillet 2004, avec le concours de volontaires Belges, une session a rassemblé une quarantaine de jeunes moniteurs centrafricains des œuvres salésiennes de Galabadja et de Damala.

En ce mois de juillet 2004, la présence salésienne à Bangui est honorée d’accueillir une équipe de neuf volontaires belges. Venus de leur Flandres natales, ces amis du Lycée salésien de Zwjeenarde ont dans leurs bagages bien de choses à offrir, particulièrement leur expérience d’animation des jeux et du temps libre. Trois encadreurs suivent et guident leurs interventions : Père Johann, salésien, Chris et Ilse, couple laïc impliqué dans l’enseignement durant l’année scolaire.

Les jeunes moniteurs Centrafricains quant à eux, au nombre de 40 environ, anciens comme nouveaux, sont au rendez-vous. Riches de leurs qualités et de leur enthousiasme, ils donnent le meilleur d’eux même pour la réussite des rencontres. De fait, grande est leur joie quand se présente l’occasion pour eux de partager les richesses de leur terroir : chants, jeux, comptines, etc.

En matinée, les activités proposées visent à transmettre aux moniteurs des techniques d’animation en plein air comme en salle. La programmation et l’évaluation constantes permettent de réajuster le tir. L’après-midi est réservé à l’application dans la cour en présence des jeunes. Les plus petits sont à l’honneur. Le groupe en session a pris l’option de leur donner la priorité.

L’esprit détendu, au rythme vainqueur, « les gars de Don Bosco » de Belgique et de Centrafrique ont dompté la fatigue et les intempéries afin de poursuivre jusqu’à leur terme les trois semaines de travail et de détente.

Tout simplement, comme le montrait la journée de clôture et de remise des attestations, ce temps de formation a pris l’allure d’une « njoni matanga», c’est-à-dire, une bonne fête en langue sango ; Parmi les voix qui se sont élevées pour se dire au revoir, on entendait aisément fuser de l’ambiance festive des « singuila mingui ! » merci beaucoup !


Ignace-Privat FOUDA



GABON – LIBREVILLE

Activités de vacances à Libreville.


La communauté de Libreville a décidé cette année d’alterner formation des collaborateurs et les activités de vacances. C’est ainsi qu’a eu lieu au Cap Esterias la première formation des animateurs. Après la formation, il y a eu les cours de rattrapage pour les enfants de l’école primaire. Pour une première ce fut une belle réussite. Les cours ont été dispensés par des instituteurs et des institutrices chevronnés. Leur disponibilité fut gratuite. Un des mots d’ordre ici à Mikolongo est le service bénévole dans un esprit de famille et de confiance.

Pendant presque un mois la cité est restée ouverte tous les après midi pour accueillir environ cinq cents jeunes et enfants. Sur place nous trouvons deux beaux terrains de Basket made Communauté salésienne, avec trois terrains de foot (petits, grands et filles), un terrain de volley, une salle de jeux de table.

Il y a eu aussi des activités manuelles pour les enfants et pour les jeunes filles mères, appeler le groupe de maman Marguerite. Comme évènements spéciaux nous avons eu la grande kermesse qui a connu un grand succès tant par le nombre de participants que par la qualité de l’organisation. Aussi, nous avons eu les jeux olympiques qui ont drainés beaucoup de monde dans la cour tous les après midi.

Que dire d’autres, sinon que les activités de vacances à Mikolongo sont une continuité du travail que réalise les confrères durant toute l’année. Cette présence est entrain de devenir un point de référence pour la jeunesse Librevilloise qui est très fière des structures mises à sa disposition. Espérons que le travail éducatif qui est entrain de ce faire là-bas avec les parents trouvent une suite logique avec les confrères qui arrivent cette année dans cette communauté.


Cyprien Ahouré.


TCHAD-SARH

Sarh, au pas des vacances.


« La ville verte » comme l’appellent si affectueusement ses habitants, Sarh a accueilli son « étranger » le samedi 10 juillet. Les pluies de ces mois donnent raison à ce surnom, car la verdure se déploie de partout et le climat n’est pas à plaindre.

Après un accueil très chaleureux et l’installation, les petits sont déjà curieux de savoir qui est ce « monsieur » qui nous fait des clins d’œil. Le lendemain dimanche, à la sortie de la messe de nombreux jeunes se précipitent pour saluer celui que le Père Giorgio a présenté comme « jeune confrère salésien, compagnon d’Ignace et de Paco, en vacances parmi nous. » Du nom à la nationalité, des souhaits de bienvenue au nouvelles des autres confrères, nous faisions notre première d’expérience ensemble. En soirée, je parcourais les rues de la ville sous les explications avisées de Giorgio. Le contact pris, la ville visitée, on pouvait se lancer aux activités.

La ville de Sarh a quelques particularités : elle est à forte dominance scolaire, l’école en repos beaucoup d’élèves regagnent leurs villes ou leurs villages. En plus, les grandes vacances coïncident avec les pluies qui permettent les champs, alors on profite pour que tous les bras s’activent au champ. Ces deux raisons expliquent la diminution des effectifs au Centre.

La communauté a ciblé deux pôles d’activités : au Centre des jeunes et au Centre culturel de la paroisse.

Tout d’abord, une trentaine d’animateurs ont suivi une session de formation d’une semaine avec Paul-Marie. Non seulement, des animateurs du Centre des jeunes, mais aussi quelques jeunes des paroisses environnantes, fascinés par le style d’animation salésienne. A travers une dynamique toute spéciale, Paul-Marie a montré aux jeunes les techniques d’animation, avec une formation personnelle et spirituelle tout aussi remarquable, clôturés sous fond de récollection originale.

Les armes affûtées , sur le terrain, les différentes activités pouvaient démarrer. Un mois intense entre le championnat, les ateliers (vannerie, tricoterie, , poterie), les cours de musique et d’anglais, les clubs de théâtre, de danse, la bibliothèque. Il suffisait d’y venir.

C’est à regret que nous avons clôturé ce mois d’activités le 14 au Centre des jeunes et le 15 Août au Centre culturel de la paroisse, avec une kermesse et une soirée culturelle très emballées.

C’était une autre école. J’avoue avoir passé des moments agréables, et cela a surtout été possible grâce à l’appui très senti de mes confrères. Qu’ils trouvent ici l’expression de ma gratitude.


Pierre Célestin



3 CAMEROUN-EBOLOWA

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Colonie 2004 à Kribi.


Comme de coutume, les jeunes de la paroisse Notre Dame de Fatima, avec l’accord du Curé, le père Valentino Favaro et en collaboration avec Kossi Paul Wogomebou, salésien en stage de vacances, ont organisé les activités des vacances : les cours de vacances, les deux de colonie et les jeux olympiques.

Le premier tour des colonies s’est fait du 17 au 24 juillet et concernait seulement les enfants. Le deuxième du 25 au 2 août 04 était en principe pour les jeunes.

Disons que le 17 matin à 8h15, après la messe matinale, le gros bus avait démarré avec 76 personnes à bord ( enfants et animateurs confondus. ) Une fois sorti de la mission, nous avions eu une terrible panne. Dieu merci tout s’est bien passé et nous sommes arrivés à 18h45 à Kribi accueillis par le bruit des vagues douces de la mer ; ce qui nous a faisait oublier les fatigues de la route.

Le programme journalier prévoyait entre autre, une formation d’une heure. Ladite formation tournait autour du thème général : jeunes face à leur avenir et ceci à l’instar de Dominique Savio étant donné l’événement de son cinquantenaire de canonisation.

Parlant des cours de vacances, tout s’est bien déroulé aussi. Mais, il y a eu de nouveauté à savoir les mots du jour, EVA et le cours de religion que nous avons introduit au programme. A la fin les enfants ont manifesté leur joie aussi. J’ai même eu la chance de voir certains enfants et jeunes qui me témoignaient de la bonne reprise des cours cette année.

Enfin des jeux olympiques étaient l’apothéose des activités des vacances où nous avons investi le peu d’énergie qui nous reste. Les jeunes sont géniales pleins d’enthousiasme. C’est une expérience à jamais gravée dans ma vie. J’ai été obligé de me faire violence pour descendre dans la plaine.

Par le biais ces activités de vacances, je crois que nous avons beaucoup de possibilités pour faire de ce centre un gigantesque complexe sportif gage de pépinière sportive pour le Nation Camerounaise.

Je rends grâce au Seigneur pour son assistance pendant mon séjour ; merci à Marie Auxiliatrice notre maman du ciel. Une grande reconnaissance au P. Valentino, P. Alcide et à tous les bienfaiteurs qui ont permis la tenue de ces activités des vacances 2004. Merci à tous les animateurs qui, pour moi, sont des perles chères dont nous devons prendre soin.


4 Wogomebou Kossi Paul,

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5 CONGO-POINTE NOIRE

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Les activités de vacance, désormais une tradition


Arrivé à Pointe Noire le 4 juillet dans la nuit, c’est directement l’entame de la session de formation ( 52 en tout). Elle débute le mardi 6 juillet et elle prendra fin le dimanche 11 juillet dans l’après midi.

Cette formation est présentée par modules. D’entrée, j’ai eu à présenter le module de « la proposition éducative des oratoires/ centres des jeunes » et j’ai découvert combien ces animateurs, que je rencontre pour la première fois, avaient déjà l’esprit salésien ; cela m’a donné la joie au cœur.

D’autres modules furent présentés successivement :la de gestion des conflits, l’animation du temps libre (Football, jeux de société, bricolages), la santé et le secourisme, et bien d’autres activités. J’en ai, moi-même, bien profité de ces formations.

Après ce « camp d’entraînement », il était question pour les animateurs de passer à l’acte en dirigeants les deux activités programmées pour les plus jeunes : la CO.VA (ou Colonie de Vacance) et les J.O ou (Jeux Olympiques). Bien entendu, la coordination revenait au salésiens. Manu, le jeune salésien français, avait donc reçu mission de cordonner les J.O, et moi la CO.VA.

Tout commences le 19 Juillet pour prendre fin le dimanche 1er Août avec la remise des prix. Pendant ces douze jours l’ambiance est du « valdocco : sport, musique, excursions, danses, jeux divers…C’est la joie oratorienne qui fait vivre le quartier, curieux et désireux sont au rendez vous dans la cour au rythme des J.O.

Cette joie ne s’arrête pas dans le quartier, elle va jusqu’aux extrémités de Pointe- Noire. Le Rendez-vous est pris pour LOANGO où se tient cette colonie de vacances qui a sablée toute timide dans les préparations à cause du montant de participation fixé initialement. Mais il a fallu donc proposer un montant moindre pour se voir submergés par des adolescents…Pleures et grincements de dents quand on se sait « l’époux » ferme la porte au retardataires : il n’y a plus de place !

Finalement, nous arrêtons les inscriptions à 90 enfants, car le site ne permet pas l’accueil au-delà de ce nombre. Finalement, malgré quelques insolites, tout se passe bien.

Je garde un très bon souvenir de mon séjour à Pointe Noire. J’ai vécu des évènements importants parmi ces gens si accueillants et généreux. Parmi les souvenirs, les célébrations liturgiques si vivantes et profondes.

Mon grand désir, c’est de voir se développer cet esprit salésien dans toutes nos présences de la province et ceux qui ont déjà fait un pas, comme la présence de pointe Noire, de le garder et consolider pour un meilleur service de Dieu et de nos frères.

PACO MORO sdb

6 GUINEE EQUATORIALE – MALABO

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Les vacances avec “Cenjubos”


Le “Cenjubos” est un ensemble d’activités culturelles des grandes vacances qui ont pour objectif formatif de donner aux jeunes l’opportunité de développer les potentialités “d’un plus être » qu’ils portent en eux.

Durand le mois de juillet, le Centre des jeunes de Malabo a accuilli un milier de jeunes de plus de 14 ans. Les activités se sont développées en deux temps: Les matinées de 8H00 à13, et l’après-midi de 15h à 22hh00.

La matinée était un temps consacré essentiellement aux activités scolaires. On commençait avec quelques belles notes ; par la suite on passait aux mots du jour qui étaient, comme la tradition salésienne le demande, une pensée qui orientait la journée. Ces mots étaient donnés souvent par un animateur du Centre. A partir de 9h00 commençait les cours qui étaient, en partie, des cours de ratrapaje pour ceux qui se préparaient pour une deuxième session des examens qui a souvent lieu dans les établissement pendant le mois de septembre. Par ailleurs, il y avait aussi des cours ponctuels ne conduisant à aucun exament. C’était surtout dans le domaine de l’informatique, la dactylographie, la soudure,la cuisine, la conduite auto-mobile, couture et mème, de cours des arts martiaux.... Ces activités de la matinée finissaient toujours avec un copieux plat préparé par les élèves de la cuisine et vendu au prix maison.

Les après-midi étaient plus consacrés aux activités de loisir: films, casinos, bingos, soirées de galas, disco Bosco, danses et ballets, sports... Et pour se refaire les forces, on finisait avec une tisane chaude, quelques croquettes...

Les Week-ends étaient des moments très particuliers de détente avec des sorties culturelles, club de pèche et autres...pour découvrir d’autres réalités, caonnaitre d’autres village de Malabo. Pour le dévelopement de ces activités le Centre comptait avec une monaie propre appelée le “Cenjubos.

Ayant débuté les premiers jours de juillets, tous ces activités ont pris fin le 30 juillet avec la remise des diplomes aux meilleurs et la vente aux enchaire des habits, matériel scolaire et ordinateurs.

Nous vous invitons à faire partie de l’équipe d’animation l’année prochaine. Vous serez les bienvenus.

Eleuterio Evita Sdb.



PAROLE A MONSEIGNEUR PIERRE PICAN , sdb.

( Evêque de Bayeux- Lisieux). En visite au Cameroun, Mgr Pican a passé quelques jours à la maison provinciale de Yaoundé.


Bonjour Mgr.


- Bonjour ! Chez vous en Afrique le bonjour est toujours un signe d’hospitalité. On se sent membre de la famille, du groupe qui vous accueille.


Quel est l’objet de votre séjour en Afrique ?

- Je dirais que l’objet de ma visite est triple. J’ai tenu à répondre à l’invitation de l’archevêque de Yaoundé. Puis, je suis venu ordonner un prêtre du Diocèse d’Edéa qui a fait ses études dans mon Diocèse en France. J’ai rencontré mes confrères salésiens qui travaillent au Cameroun et pris mes vacances en dehors de mon champ d’apostolat ordinaire.


Quels sont vos sentiments ?

- Un seul sentiment m’habite en fait, c’est l’immense joie d’être accueilli. D’une joyeuse et simple partout où l’on passe . Les gens vous accueillent et vous offrent des cadeaux. La joie aussi parce qu’on ne se sent pas étranger. En dialoguant avec les gens , on a vite l’impression d’être associé à la vie des gens , à leurs préoccupations. Je me souviens encore de ma dernière visite à l’école Saint Cyprien de Ngoya où le directeur me partageait ses attentes pour la nouvelle année académique . Pour moi, c’est une manifestation de la confiance. Je suis également content de constater que les salésiens sont préoccupés de la formation des jeunes. Ils offrent aux jeunes des supports contenant les éléments fondamentaux de la foi et sur des sujets aussi divers tel que le sida .


Quelles sont vos impressions sur l’Eglise au Cameroun ?

- Je retiens que j’ai rencontré une communauté vivante. Une communauté heureuse qui s’occupe de tous ses membres. Une Eglise qui dit sa foi . En Afrique, on parle d’Eglise famille de Dieu. Je retiens aussi sa grande fécondité vocationnelle. C’est une église dont la diversité des ministères s’exprime avec une forte détermination à encadrer ses membres notamment sur des questions comme le développement et la gestion. Je vois une église soucieuse d’offrir aux jeunes une formation aux jeunes pour s’insérer dans le monde du travail. L’effort des salésiens est en ce sens remarquable.


Hier provincial aujourd’hui évêque. Qu’est ce qui a changé dans votre vie ?

- Le provincial, dans la tradition salésienne est au service de ses frères. Comme nous avons des collaborateurs. Comme évêque, on se sent en communion avec la totalité de la vie de l’église. Et, parfois on se pose quand même la question de si l’église est aux côtés des pauvres. Je suis content du service que je rends à l’Eglise dans le ministère qui m’est confié.

Un mot de fin ?

- Je vous encourage à rendre des gens le charisme salésien. Les salésiens peuvent beaucoup apporter. Continuez à proposer des expériences éducatives à tous ceux qui sont engagés dans la pastorale des jeunes. La jeunesse de votre église frappe beaucoup.

Propos recueillis par Roland Mintsa. Sdb.



TCHAD- N’DJAMENA
Du nouveau à N'djaména !


A Ndjaména, les activités de vacances ne manquent pas. Néanmoins, une nouvelle activité a eu lieu cette année : Oratorio au quartier. Deux salésiens italiens L. Roberto et E. Daniele sont venus à N'djaména pour les activités de vacances. Avec la collaboration de RAMADAN, étudiant salésien à Lomé, ils ont initié l'Oratorio au Quartier HABBENA. Les objectifs sont : faire connaître Don Bosco aux destinataires et atteindre les destinataires dans leurs propres milieux. Dans la semaine du 03 au 08 août, c'est la prise de contact avec les enfants des coins ciblés. Ce qui a permis la naissance des trois oratorio (LUIGI Variara, D.SAVIO, D. Bosco).La semaine suivante les activités entre autres le foot- ball, jeux de société et parfois les jeux d'illusion ont été organisées. La seule activité qui a pris beaucoup du temps, c'est le tournoi de foot dans tous les oratorio y compris Oratorio KALETA du Centre de Jeunes D. Bosco. Les quatre finales se sont déroulées au dit Centre le 24 août. Le lendemain, a été la cérémonie de la remise des prix. Ainsi, les oratoriens ont tenu le public en haleine à travers les danses - traditionnelle et moderne- poème, chant.

C'est une expérience enrichissante qu'il faudrait reprendre encore l'année prochaine. Pour finir, il est nécessaire de signifier que les pré-animateurs et pré-animatrices partent deux fois par semaine dans chaque oratorio. Ce sont des adolescents formés par le diacre salésien TUYISENGE Pascal lors de son stage de vacances.

RAMADAN A. Sébastien




Le Supérieur est celui qui, de par sa responsabilité, exerce une autorité sur un groupe donné ou su une communauté. Tous « les inférieures » sont obligés de lui craindre, lui respecter, lui obéir.

Par ailleurs, s’il parle clairement on dit qu’il est dictateur, mais s’il demande conseil, c’est un incapable. S’il donne signe de bon humeur, il veut jouer à l’intéressant, et sinon, il est insupportable.

Veut-il mettre de l’ordre ?…il est trop sévère.. Tolère-t-il le désordre ?…Manque de caractère…Se montre-t-il humoriste ?…il n’est pas assez intellectuel…Manque-t-il de sens de l’humour ?…C’est un aigris.

Se fait-il aborder facilement ?…C’est un politicien ; donne-t-il son opinion ? il est regardé de travers ; mais au cas où il se montre réfléchi et prudent, c’est un indécis. S’hasarde-t-il à vouloir améliorer une communauté ? C’est un idéaliste ; malheur à lui s’il laisse passer les choses, il est accusé d’échec.

C’est pourquoi le supérieur doit avoir les qualités surnaturelles suivantes :

  • Formation d’un recteur d’Université et compétence d’un banquier.

  • Humilité d’un saint et capacité d’adaptation d’un caméléon

  • L’espérance d’un optimiste, la valeur d’un héros et l’astuce d’un serpent

  • La douceur d’une colombe, la patience de job, la mine de Dieu et l’endurance du diable

S’il lui manque ses qualités , PRIEZ POUR LUI !

Blague Recueilli par P. MIKE


















Le Centre des jeunes


Au début d’une année pastorale comme c’est le cas maintenant, il conviendrait, soit au niveau de la communauté salésienne, soit avec l’équipe des animateurs se resituer par rapport à la réalité du Centre des jeunes, son fondement, ses objectifs, ses critères et son mode de fonctionnement. Il est claire que nous ne somme pas devant une réalité à inventer mais à renouveler sans cesse et à rendre plus significative dans l’aujourd’hui de notre contexte africain. Voilà pourquoi je voudrais résumer ici quelques critères qui doivent servir de cadre de référence d’après le document du dicastère de la pastorale des jeunes (Rome Nov. 1997) pour la gestion de nos différents Centres de jeunes:


1. Vers une nouvelle synthèse du Centre des jeunes

La réflexion menée dans les Chapitres Généraux XX, XXI, et XXIII offre les points de convergence auxquels nous sommes arrivés au niveau de la Congrégation :

  • Un milieu de large accueil ouvert à une grande diversité de jeunes, avec une grande diversité de propositions et de niveaux d’appartenance.

  • Un programme d’évangélisation missionnaire adressé de façon prioritaire aux jeunes pour leur offrir un chemin d’éducation à la foi adapté à leurs situations.

  • Une présence chrétienne dans le monde des jeunes et dans la société civile.


2. Avec une communauté Educative et pastorale

La CEP est le sujet animateur de cette dynamique et elle présente les caractéristiques suivantes :

  • une grande capacité de rapprochement et de partage avec le monde des jeunes ;

  • souplesse et créativité pour s’adapter à la diversité et spontanéité du milieu oratorien ;

  • un PEPS unifie les critères et fait converger les interventions, en évitant la dispersion et l’individualisme ;

  • accueil et attention envers chaque personne, plutôt que des relations fonctionnelles ;

  • un ample espace à la participation et à la responsabilité des jeunes ;

  • disponible à collaborer activement avec les instances éducatives et pastorales.


3. L’animation de cette communauté éducative et pastorale


  • éléments fondamentaux de cette animation :

  • Articuler la masse des jeunes en différents groupes d’activités et de formation selon leurs intérêts ; et encourager le regroupement des jeunes autour du Mouvement Salésien des Jeunes.

  • Elargir la co-responsabilité des adultes : les parents des jeunes souhaitant collaborer à l’action éducative, et les membres de la Famille Salésienne.

  • Soigner la formation des laïcs éducateurs et des jeunes animateurs à travers l’école d’animateurs, cours, retraites, colloque, etc.


  • Structures d’animation

  • La communauté salésienne : Tous les confrères de la maison sont les responsables de l’identité salésienne à travers l’ouverture cordiale aux jeunes, le vécu des expériences de foi et de prière partagée avec eux, La participation a l’élaboration et vérification périodique du PEPS.


  • Le Directeur de l’Oratoire-Centre de Jeunes :Sa figure s’inspire de Don Bosco de l’Oratoire. Il encourage le PEPS élaboré, réalisé et vérifié ensemble ;coordonne tous ceux qui travaillent dans le Centre, les différents groupes et commissions ; assure l’insertion du Centre de Jeunes dans la communauté chrétienne paroissiale.


  • Les animateurs, adultes et jeunes : Le service de l’animation relève du volontariat et de la gratuité. Et la fonction des animateurs, consiste à : être le point de référence pour les jeunes, vivre de près leur réalité, consacrer du temps pour rester avec eux, animer le projet du C.J par la coordination des groupes et activités proposés.


  • Le Conseil de l’Oratoire : C’est l’organe qui réunit les rôles d’animation décrits ci-dessus. Dans le cadre et sous la dépendance du Conseil, on peut constituer des groupes ou commissions avec la tâche spécifique des grands secteurs d’activité. Parmi les activités, la commission pastorale et la commission économique sont importantes.



P . MIKE (Délégué de la P.J)




Pour notre prochain numéro de novembre 2004,

adressez-nous vos articles avant le 15 octobre 2004


( Les textes qui nous arriveraient après le 15 septembre ne pourront pas être publiés dans ce numéro. Ils devront attendre celui de décembre 2004 )


En l’absence du Père JB Beraud ( Septembre - Octobre ) faites parvenir vos articles

au Père Miguel Angel NGUEMA

Maison Don Bosco, BP 16 07 Yaoundé

ou à atesdb@rctechno.com


Utiliser l’adresse électronique, c’est nous faciliter notre travail.






BON ANNIVERSAIRE EN CE MOIS DE SEPTEMBRE

Le 10 EBERE Benjamin

7 Le 14 ROSSIGNOL Philippe

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Le 15 MUNYANKINDI Anaclet

Le 22 MALONGA Edvin

Le 23 NGASSAKI Marien

Le 25 EYEGUE ZACARIAS

Le 25 PRIETO JOSE Miguel

Le 28 TCHOUNGANG Simplice



Le tableau ci-dessus sur les « anniversaires » est préparé et suivi par Roland Mintsa.

Adressez-vous à lui pour toute rectification ou complément : rolandmintsa@yahoo.fr







@te.media

Salésiens de « Don Bosco » Direction : José Antonio VEGA

Maison Provinciale Administration : José Maria SABE

B.P 1607 Rédacteur en chef : Jean Baptiste BERAUD

YAOUNDE (Cameroun)Tel : (237) 222.22.39

Equipe de Rédaction :

Ignace –Privat FOUDA

Pierre Célestin ONA ZUE

Roland MINTSA

Pascal TUYISENGE

Edition espagnole : José Antonio VEGA

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