ATEM NOV 03


ATEM NOV 03





N° 38 – novembre 2003

Vice- Province Salésienne « Notre Dame d’Afrique »

Afrique Tropicale - Equatoriale

B.P. 1607 - Yaoundé – Cameroun

Tél. (237) 222.22.21 Fax : (237) 222.22.51. E-mail :< ans.yde@refinedct.net >


EDITORIAL

« NOVA ET VETERA »… « DU NEUF ET DE L’ANCIEN »


CEP par ci, PEPS par là… Des programmes ? Des papiers ? Peut-être… et sans doute ! Mais surtout des routes à reprendre sans cesse… avec le Christ, avec Don Bosco, en Eglise, en Congrégation, en communauté… et personnellement !


Vatican II avait essayé de convaincre le Peuple de Dieu que, même dans sa prière, il avait intérêt à ne jamais se lasser de vivre sur le long héritage de la vie de l’Eglise, tout en y ajoutant, à chaque génération, son propre génie, sous l’inspiration de l’Esprit.

Nos présences demeurent et évoluent… Elles continuent de vivre sur et à partir d’un héritage local plus ou moins long et riche, pastoralement et communautairement parlant. Et, en général, elles savent reprendre une réflexion systématique engagée depuis quelques années, tout en renouvelant de leur mieux leur façon de vivre et d’intervenir.

Quand c’est un peu trop le calme plat (pas d’histoires !), c’est peut-être aussi le début d’une certaine ‘platitude’ religieuse et pastorale, sinon de ‘sénilité’ de présence. Mais quand on veut faire un peu trop ‘table rase’ d’une certaine tradition communautaire, l’implosion et/ou l’explosion de la communauté et/ou de l’œuvre n’est pas loin non plus. Bénissons le ciel si nous savons naviguer en communauté religieuse et en communauté pastorale élargie entre ces forces un peu extrêmes : la force d’inertie et la force d’explosion

En anglais on dit : « new brooms sweep clean » : « les nouveaux balais balaient bien ». Et cela peut s’interpréter positivement ou négativement : à chacun, si cela l’inspire, de s’en faire une ‘philosophie’ ou une ‘stratégie’. « L’art poétique » proposait aux apprentis poètes (et autres) la démarche que voici : « Sans cesse, remets ton ouvrage sur le métier ». Je pense que c’est aussi cette démarche que Don Bosco proposait, sous d’autres formes, à ses apprentis éducateurs (et autres).

La lettre du Recteur Majeur, « Tu es mon Dieu ! Je n’ai pas d’autre bonheur que Toi », aborde très nettement cette question de la gestion d’une vie pastorale et religieuse de qualité, vie dans laquelle devrait entrer tout le bien qui nous a été légué par nos ‘anciens’ en Congrégation et tout le bien que nous-mêmes, à travers nos communautés, nous pouvons apporter.

Nous vivons des temps peut-être difficiles… Mais ces temps nous interpellent constamment : nous avons du pain sur la planche… et un vaste champ pastoral et communautaire à moissonner ! Nous avons tous le droit de ‘gémir’ un peu ; mais reprendre sans cesse la route avec les autres, c’est aussi une aventure tout de même merveilleuse.

Unis dans le Christ,

1 Germain LAGGER, sdb

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Communication des Stagiaires à l’Assemblée des Confrères

1.1 à l’issue de leur Session de formation

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1.2 Septembre 2003 – Mbalmayo

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Nous, les stagiaires en provenance de quatre pays, Cameroun, Gabon, Guinée-Équatoriale et Tchad, nous nous sommes réunis en session de formation du 27 au 30 août, à Mbalmayo. Au total nous étions huit. Cette rencontre, animée par le Père Benoît Nzié, porte sur la Pastorale des Jeunes concrètement orientée vers l’organisation et l’animation de l’Oratoire -Centre des Jeunes.

Le travail, en ce lieu de retraite, a consisté non seulement à réfléchir, mais aussi à partager des expériences de vie d’ici et d’ailleurs. Dans cette perspective, notre première journée est consacrée à la présentation de chacun, de sa communauté d’appartenance et de ses différentes activités.


Nous avons la joie de partager nos difficultés, nos richesses, nos espérances et nos convictions. Sur le plan de la mission, il nous est donné de comprendre que la pastorale des jeunes est une action communautaire, même si elle est confiée à un confrère. Cette pastorale caractérise le mieux notre mission. A ce titre, nous croyons qu’elle doit jouir, dans chaque communauté, du suivi particulier d’un confrère. Celui-ci en a la charge, quelque soit les œuvres en présence. De cette manière, la coordination ainsi assumée indiquera notre préférence pour les jeunes, suivant un style particulier d’éducation et d’évangélisation.


La pastorale des jeunes est par ailleurs fonction d’un budget clair et nettement défini en communauté. Ce budget, qui montre le lien inévitable entre pastorale et économie, ne peut se passer de l’apport des jeunes eux-mêmes, du Centre, de l’Ecole et encore moins de la Paroisse.


Notre méthodologie de rencontre se compose de petites communications du Père Benoît, suivies d’échanges interpersonnels, de questions réponses ou de carrefours. Le style synthétique et bien schématisé de l’intervenant s’accompagne d’un support polycopié. Ce qui du reste nous facilite la compréhension. Après et durant les repas, comme preuve d’intérêt mutuel, nous n’hésitons pas à poursuivre nos causeries. Tout cela dénote l’ambiance de retrouvailles qui nous anime, et du désir de mieux nous connaître. Un ou deux espaces libres ont permis à quelques uns de profiter des compétences musicales de notre confrère Benoît.


En fin de soirée, une place est réservée au mot du soir. Tour à tour, chaque pays y passe. Pour matérialiser nos conclusions, à l’issue de la session, nous avons pris l’initiative d’écrire un décalogue. Ce fut une manière pour nous d’exprimer nos souhaits, non seulement pour la Communauté d’aujourd’hui, mais aussi celle de demain dans laquelle nous prendrons des responsabilités. Voici ce décalogue 


DECALOGUE POUR LA COMMUNAUTE


Communauté Salésienne,

  1. Tu respecteras les différences, car tu es une famille où chacun doit se sentir reconnu et intégré.

  2. Dieu sera au centre de ta vie, tu seras une communauté religieuse salésienne, priante et travaillante.

  3. Le jeune où qu’il soit, quel qu’il soit, tu privilégieras.

  4. L’ouverture envers tous, tu pratiqueras.

  5. Tu seras responsable de l’unique mission diversifiée, dans la coresponsabilité.

  6. Tu seras le lieu du dialogue, du partage et du pardon.

  7. Tu ne feras point de discrimination entre les confrères.

  8. Tu ne mettras pas l’argent et les biens matériels au-dessus de la personne.

  9. Tu feras tiens le projet, la programmation et les horaires communautaires établis.

  10. Tu resteras le lieu privilégié de formation, d’éducation et d’évangélisation pour tous.


Dans l’optique de nous recréer avant la reprise des travaux de l’Assemblée des confrères, nous avons visité les œuvres salésiennes d’Ebolowa. En définitive, nous ne saurions achever ce petit rapport sans remercier l’Intervenant, le Père Benoît Nzié. Il a fait montre de son sens du partage et de sa disponibilité toute simple.


Un souhait pour le futur ! Dans la mesure du possible, la visite du Père Provincial aux stagiaires sera la bienvenue.


En résumé, quelques points saillants de nos échanges sur la vie communautaire en général :


  • Le rôle fondamental du Directeur, centre d’unité dans la coordination des initiatives communautaires et pastorales ;

  • Tous les confères sont animateurs de la vie communautaire ;

  • Les rapports fraternels dans la foi doivent primer sur les rapports de « grands frères à petits frères » ;

  • Le stagiaire ne peut assumer certaines responsabilités du fait de son statut de temporaire et de jeune confrère ;

  • Le respect des moments communautaires ;

  • La précision claire du rôle du stagiaire dans la communauté et la mission ;

  • La liberté d’action et d’initiative encadrée par l’évaluation et l’accompagnement de la communauté ;

  • L’ouverture à une pastorale de jeunes d’ensemble qui couvre tous les secteurs d’activités.


Mbalmayo, le 1er septembre 2003


Les stagiaires :

  • Evita Role Eleuterio (Malabo)

  • Fouda Ignace-Privat (Sarh)

  • Machia Alain (Oyem)

  • Mbedi Albert (Port-Gentil)

  • Mpassi Julien Ludovic (N’djaména)

  • Musaas Léon (Yaoundé-Mimboman)

  • Nve Mañana Juan (Bata)

  • Ona Zue Pierre Célestin (Ebolowa)




CAMEROUN – YAOUNDE

Maison Provinciale : un étudiant en théologie témoigne


2 Francesc Macia, dit Cesko, de nationalité Espagnole a été ordonné prêtre le 6 juillet 2003 sur sa terre natale, à Sabadell, près de Barcelone, en Espagne. Sa demande pour partir en mission, l’a conduit en 1999, vers la Province salésienne de l’AFO dont le siège est à Abidjan.

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- Cesko, peux-tu nous retracer un peu ton itinéraire ?

- Mon noviciat et le post noviciat se déroulent en Espagne. Je fais ensuite cinq ans de pratique, un à Barcelone et quatre à Duékoué, en Côte d’Ivoire. Mon plus grand souvenir de Duékoué reste le contact avec les jeunes immigrés Burkinabés. Des conflits y existent déjà. Des ivoiriens disputent aux populations burkinabées les terrains qu’ils travaillent. Ces gens souffrent beaucoup. En Côte d’Ivoire nombre de villages portent un nom burkinabé. D’autre part, il y a aussi déjà des combats entre ivoiriens dans le sud-ouest, entre ethnies locales. Des familles se réfugient chez nous. Nous leur donnons l’hospitalité. J’ai aimé l’expérience pastorale de ces villages. Nous avions soixante-dix communautés de base. J’en présidais une. Je portais la communion à ces fidèles. Je me suis senti appelé à être prêtre. C’était une excellente expérience missionnaire.


- Où as-tu étudié la théologie ?

- Le 5 septembre 2000, je commence la 1re année de théologie à Yaoundé. Nous faisons partie de la comunauté salésienne de Mimboman. Je me retrouve avec Frédéric Mbayani. Congolais, il est lui aussi en première année. Denis Soro, de Côte d’Ivoire, et Artur Bartol, de Pologne, entament, eux, leur deuxième année. A Mimboman, je reçois le témoignage des jeunes. Je multiplie les contacts personnels. Je suis heureux de mes études de théologie. Elles nous donnent une base solide. Elles fondent la vie d’un prêtre. Pendant ma théologie, j’ai eu le temps de lire, d’étudier. J’ai pu intégrer ces recherches dans mon esprit de prêtre. J’ai apprécié d’avoir du temps pour réflechir et pour prier. J’estime ce temps comme une bonue retraite de quatre ans.


- Pendant tes années de théologie, as-tu vécu des expériences apostoliques enrichissantes ?

L’apostolat est très riche durant le temps des vacances de juillet-août. Pour ma part, ces dernières années, mes séjours au Congo, à Pointe Noire et au Tchad, à N’Djamena, m’ont beaucoup impressionné. A Pointe-Noire, j’étais au milieu des jeunes dix heures par jour. J’étais seul. De temps en temps venait un animateur. Nous avons beaucoup travaillé. Au Tchad, nous avons assuré la formation des animateurs pendant deux mois. Matin et après midi, je faisais deux tours de cours. J’y ajoutais des cours de musique. Il y avait aussi le service du diaconat, chaque jour et le dimanche. La tâche a été très intense. J’ai beaucoup apprécié ces temps d’accompagnement de prière et d’animation des jeunes.


- Et maintenant ?

De formation, je suis mécanicien auto. Je pourrai exercer et enseigner ce métier, si on le souhaite. Mais je veux rester disponible pour la mission où je serai envoyé. J’ai eu la chance d’exercer de nombreuses formes d’apostolat.

Recueilli par JB BERAUD

DON BOSCO MIMBOMAN

LA REPRISE OFFICIELLE DES ACTIVITES.


Pendant les vacances, nous avons bénéficié d’une présence de nos confrères venus soit pour la formation ou pour le travail pastoral de vacances. Avec le groupe d’animateurs, nous avons aidé les jeunes à mieux passer le temps de vacances : à travers les colonies, les cours de vacances et les Boskiades dénommés « grand tournoi de l’amitié ».

Les jeunes ont massivement participé avec beaucoup d’allégresse et de joie et ont en plus, eux-mêmes collaboré à leur réussite par leur engagement volontaire et inconditionnel.


Deux de nos jeunes postulants : TANGA Bienvenu et AWANSI Vincent sont partis à Lomé pour le noviciat . Et trois autres ont commencé le 15 septembre leur nouvelle expérience salésienne. Deux coopérants français David et Benjamin ont fini leur coopération le 26 juillet dernier, Nicolas et Denis viennent d’arriver pour travailler au centre professionnel Don Bosco.


Mr André BOUDRAU, le chef de la coopération canadienne était de passage à Yaoundé pour une mission noble : l’évolution de la coopération Canadienne à Yaoundé, Éclaircir certains points et le projet d’élargir la section informatique à Mimboman. L’équipe canadienne, se trouve actuellement installer au centre professionnel Don Bosco, pour continuer le travail concrètement sur le lieu dans la section informatique ( maintenance et bureautique).

En ATE, nous avons eu la consultation pour le nouveau Provincial avec le P. Valentin de Pablo le 22 Septembre dernier. Les travaux du chapitre provincial sont déjà lancés. Nous confions aux bonnes intentions de prières de tous, à Marie Auxiliatrice, à saint Joseph, à saint Dominique Savio les projets de l’ATE


Et enfin l’année scolaire a vu le jour dans notre centre professionnel le 16 septembre passé, tous les jeunes, les nouveaux et les anciens, bouillant dans une même marmite sont au rendez vous. La première impression est celle de les voir heureux, criant et reprenant pour certains leurs stades et terrains de sport. Notre souci c’est de les voir bien apprendre et toujours heureux et joyeux.


Et tous nous disons à Don Bosco Mimboman, on se serre les mains en souriant.

Union des prières en Don Bosco.

N’DJAMENA-HONNEUR AUX ENFANTS


Le Centre des jeunes Don Bosco de N’Djaména, avait organisé du 09 au 31 août les activités de vacances regroupant les enfants de six (6) à quatorze (14) ans. Cette activité regroupe trois cent dix (310) enfants et trente et cinq animateurs qui, avec les amis venus d’Italie ont animé les activités. En effet, ces activités visent principalement à transmettre aux enfants les valeurs humaines représentées par l’arc- en- ciel à travers ses sept différentes couleurs.


Ces activités suivent donc l’itinéraire du centre en faisant honneur aux enfants, référence d’un idéal de vie chrétienne, car JESUS lui- même disait « laissez les enfants venir à moi, car le royaume des cieux appartient à ceux qui leur ressemblent ».


Cette formation humaine était beaucoup plus pratique pour leur permettre de faire eux-mêmes l’expérience de la vie, à faire preuve de discernement à avoir le courage. C’est dans cette perspective que l’arc-en-ciel était choisi pour incarner les valeurs sociales les plus fondamentales. Les sept couleurs de l’arc-en-ciel sont représentées par les valeurs suivantes :


Le jaune qui incarne la connaissance condition primordiale, pour toute vie en société, car tous les hommes sont appelés à se connaître parfaitement avant de cohabiter. Ensuite vient le vert qui incarne le respect dans la différence : nous sommes différents mais nous devons nous respecter. Cette couleur vise donc à apprendre aux enfants à vivre l’unité dans la diversité car la différence est une richesse. Aussi Hampaté Ba n’a -t-il pas dit : «la beauté d’ un tapis provient de la variété de ses couleurs». Le bleu de son coté nous dit «gagne le respect des autres ne l’impose pas» : le respect n’implique aucune force mais un bon comportement.


La couleur orange quant à elle enseigne à entretenir le centre qui est notre patrimoine. Nous devons entretenir le centre le rendre propre car il est notre lieu de loisir, notre espace culturel par excellence. Dans la vie pour être heureux l’homme doit vivre en groupe c’est ainsi que le violet invite tous les enfants à vivre la solidarité. Notre monde a besoin d’être construit soyons solidaires des uns des autres «l’union fait la force». De même pour affronter les aléas de la vie il faut avoir le courage. Cependant toute lutte est soumise à deux résultats : soit le succès, soit l’échec.


Mais le courage permet de se donner davantage en cas de succès comme d’échec, voilà ce qu’enseigne le rouge. Finalement le marron vient faire la synthèse de toutes les valeurs de toutes les couleurs. Vivons tous ces valeurs pour être heureux dans nos différents milieux de vie. Bonne rentrée scolaire 2003-2004, et merci infiniment à nos amis italiens, c’est sur ce mot que prennent fin les activités de vacances.

Patrice DJEKOSGADJIMBAYE,Centre des jeunes


De la Cité Don Bosco Brazzaville :

Quoi de neuf à la cité Don Bosco ?

Cette année, la communauté de la cité Don Bosco a accueilli en son sein pour l’année 2003-2004, deux postulants Jerry et Avel. Tous les deux proviennent de Pointe-Noire où ils ont connu les salésiens. Depuis le 15 septembre donc, ils font leur première expérience de vie religieuse parmi nous.

Le 24 septembre 2003, tous les salésiens du Congo, c’est-à-dire de Brazzaville, de Pointe-Noire et de la cité Don Bosco se sont rassemblés chez nous autour du Régional le P.Valentin de Pablo et du P.Miguel, Provincial de l’ATE pour réfléchir ensemble sur l’avenir de la Province qui actuellement, discerne et réfléchit sur le choix de son futur Provincial. La journée de travail a commencé à 9h30 et a pris fin à 16h00 autour d’une table fraternelle. La journée a été immortalisée par une photo de famille que nous avons prise sur la véranda de la maison communautaire. 

L’école professionnelle : Du pain du travail et le paradis.

Ici au Congo-Brazzaville, l’école officielle commence toujours en octobre, la cité Don Bosco, n’en fait pas exception. Toutefois, l’ambiance scolaire chez nous se vit dès le premier septembre, notamment avec les publicités à la radio, la distribution des tracts par personnes interposées ou directement. En effet le Père Raymond Gillet, directeur de l’école, n’a pas ménagé temps et efforts pour descendre dans les rues de la ville, et les marchés, et autres points stratégiques pour distribuer les tracts.

L’écho de la publicité par radio et par tracts se traduit par des inscriptions, des demandes de renseignements à la permanence de l’école.

Le 23 septembre, les encadreurs de l’école professionnelle ont tenu leur première rencontre de l’année 2003-2004. Il s’agissait de jeter les bases de travail de cette nouvelle année qui se caractérise par un renouvellement du personnel. La journée de travail a commencé par une célébration de la parole, puis un moment de travail, elle s’est achevée par un repas destinée à donner des forces pour résister pendant l‘année.

Durant le mois de septembre et jusqu’au 10 octobre, nous avons organisé 3 tests de niveau, car c’est la première condition qu’il faut satisfaire pour entrer à la cité Don Bosco. Nous avons reçu au terme de ces 3 tests, 100 jeunes apprentis, ce qui porte le nombre d’adhérents à plus de 200.

La rentrée proprement dite s’est faite en 2 temps :

3 -Le 06 octobre, la rentrée des anciens qui ont immédiatement commencé les cours après l’accueil qui leur avait été préparé.

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- Le 13 octobre, la rentrée des nouveaux. Pour cela, nous avons préparé une liturgie de la parole qui a rassemblé protestants, catholiques, et peut-être musulmans pour confier au Seigneur notre année scolaire. Anciens, nouveaux, salésiens, encadreurs, tout le monde y a pris part. Cette liturgie a été présidée par le P.Chopin Pierre qui a présenté aux jeunes, la figure de Dominique Savio comme modèle de sainteté et de jeune à l’écoute de la parole. Il les a également invités à découvrir les vertus du travail et la valeur de l’homme qui travaille.

Nous avons fini notre liturgie par le chant « Du pain, travail, et le paradis » que les jeunes ont réclamé.

Comme toujours ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !

Le centre de jeunes Don Bosco : Petit à petit l’oiseau fait son nid.

La cité Don Bosco est une œuvre de notre Province qui comprend un centre professionnel et un centre de jeunes ouvert aux jeunes du quartier. Nous avons commencé en toute simplicité nos activités comme un oiseau qui bâtit sa future demeure. Nous accueillons les jeunes samedi et dimanche de 14h 00 à 17h 30 lorsqu’ils viennent.

Actuellement notre travail consiste en grande partie à sensibiliser, à prendre contact, à inviter les jeunes et les enfants à se faire connaître . Nous les rencontrons dans leurs quartiers. Signalons, toutefois, que nos plus proches voisins sont à environ 500m de notre maison. Le quartier est encore en construction.

Avec les jeunes qui ont répondu, nous avons commencé le football sur le terrain du centre et nous comptons multiplier et favoriser les rencontres avec des équipes environnantes.

Pour le reste, petit à petit l’oiseau fait son nid.

ELA ENAM André, SDB.

3.1 GABON -LIBREVILLE

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A Okala -Mikolongo, la nouvelle Cité des Jeunes Don Bosco

Après près d’un quart de siècles passé à rendre service au Diocèse de Libreville, les salésiens de Don Bosco viennent de se doter d’une œuvre typiquement salésienne répondant à leur charisme d’éducateurs et de pasteurs de la jeunesse, Mikolongo est œuvre pleine d’espoirs pour tous les jeunes de cette localité.

Un vaste chantier en construction

La nouvelle Cité des jeunes Don Bosco Okala - Mikolongo est située à 500m de l’aéroport, dans un quartier populaire où résident hormis les gabonais, de nombreuses autres nationalités, dont certains sont des immigrés.

Avec ses quatre hectares d’extension, ce cadre est encore un vaste chantier, offrant présentement, des bâtiments de la communauté, une chapelle et de vastes espaces de jeux et de loisirs pour jeunes.

La communauté de Mikolongo se compose du Père Guy (vicaire), du stagiaire Désiré Adjeckam, de Kévin et de Virgile, salésiens post-novices en stage durant les mois de Juillet et d’Aout 2003. Le Père Joseph Marie (le Curé) intégrera la communauté dès le mois de Septembre 2003, tandis que le Père Gilles, et le Père Henri résideront à la paroisse Saint Pierre, encore tenue par les salésiens. Tous les après-midi , Brice jeune aspirant salésien gabonais, vient donner un coup de main au Centre des jeunes, aux confrères salésiens en formation. Les rencontres communautaires se déroulent tous les lundis à Mikolongo. Les repas de midi se prennent en communauté toute la semaine à Saint Pierre, excepté le lundi et le jeudi, où la communauté mange à Mikolongo.

Il est aussi prévu dans l’avenir en ce lieu, la construction d’une grande paroisse « Marie Auxiliatrice », des salles de catéchèse et des salles polyvalentes, un Centre professionnel, un Centre de jeunes, deux terrains de Basket-ball, un terrain de Hand-ball, un terrain de Volley et un grand terrain de Football.

En attendant la nouvelle Paroisse « Marie Auxiliatrice », la communauté, ( composée du Père Guy, de Kévin VOMI, de Virgile et de Désiré ) offre la possibilité aux chrétiens du quartier de prendre part aux messes de semaine (6h15) et à la messe du dimanche (7h00) dans la chapelle communautaire dédiée à la Sainte Famille. A cet effet, Virgile, salésien gabonais en stage de vacances, a réalisé une admirable fresque sur le mur central la chapelle. Un joyau à ne pas manquer de contempler lorsque vous serez de passage à Libreville.

En outre, la chapelle accueille en semaine, chaque jour près d’une quinzaine de fidèles. Tandis que le dimanche, on peut dénombrer environ une soixantaine de fidèles. Petit à petit se mettent en place certains groupes, tels que le groupe de lecteurs composé de six jeunes, la chorale des jeunes, composé d’une vingtaine de jeunes et le groupe des dames volontaires, venant animer la prière du chapelet deux fois dans la semaine.

Vu le nombre grandissant des fidèles qui ne cessent de découvrir la chapelle de la Sainte famille, nous aurons besoin incessamment que la paroisse « Marie Auxiliatrice » s’érige dans un proche avenir.

Des débuts prometteurs

Les activités au sein de la Cité des jeunes ont débuté officiellement le 4 Juillet 2003, avec comme activités spécifiques : le football des garçons et des filles, des jeux de sociétés, et des projections de films. De nos jours, nombre d’activités se sont ajoutées, telles que, le club théâtre, l’atelier de danse moderne, l’atelier bricolage, le ping-pong et le volley-ball. Toutes ces activités attirent chaque jour, autour de deux cents jeunes garçons et filles confondus. Parmi ces jeunes, certains ont été choisis, vu leur engagement, à former un groupe de collaborateurs, dans l’objectif de devenir plus tard les animateurs. Actuellement, l’on peut dénombrer une douzaine de jeunes collaborateurs.

Hormis cela, la Cité des jeunes a organisé du 15 au 30 Août 2003, un ensemble d’activités festives visant à rassembler et occuper sainement le temps libre des jeunes d’Okala.

D’abord, il a été organisé un grand tournoi de football ( garçons et filles), qui a attiré prés de deux cents jeunes par jours. Puis le 29 Août, les jeunes ont eu droit à une kermesse, qui s’est déroulée dans une ambiance bon enfant. Enfin, les activités ont pris fin, le samedi 30 Août avec une grande journée culturelle, qui a vu la participation des différents groupes du Centre des jeunes. Cette journée culturelle a été rehaussée par la remise des trophées aux différentes équipes gagnantes.

Vraiment, une page est en train d’être tournée à Libreville. Don Bosco renaît petit à petit de cette gigantesque œuvre salésienne en chantier. Puisse Marie Auxiliatrice gagner les cœurs des nombreux jeunes gabonais au service de la mission salésienne. « Priez le Maître de la moisson d’envoyer les ouvriers à la moisson, car la moisson est abondante et les ouvriers peu nombreux. »

Kévin et Virgile, postnovices


4 LA COMMUNAUTE DE LA MAISON PROVINCIALE 

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5 C’est parti pour la nouvelle année académique 2003-2004.

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Les années se suivent et ne se ressemblent pas a -t-on souvent coutume de dire. Cette année académique 2003-2003, n’échappe pas à cette « logique ».Un groupe de quatorze jeunes confrères va à Ngoya pour les études de Théologie. Deux prêtres vont à l’Université Catholique d’Afrique Centrale, pour la spécialisation en Théologie. Pour ceux qui vont à Ngoya, on dénombre quatre diacres : Armando Briones, Vincent de Paul Ngaleu, Maurice Gouhede, Miguel Angel Delgado.


Nous fonctionnons en commissions : Liturgie, voitures, cuisine et loisirs. Celles - ci ont pour finalité de veiller au bon fonctionnement de la vie communautaire. Le temps est bien reparti entre les études, la vie communautaire et l’apostolat dans les Paroisses. Chacun, en ce qui le concerne, fait un programme pour faciliter la compréhension et l’approfondissement des cours. La vie communautaire se fait et, se construit au jour le jour avec les autres confrères qui partagent avec nous la maison. Notamment certains membres du conseil provincial.


Nous soignons de manière spéciale la prière ensemble et les moments de joie et de détresse qui ponctuent notre vie . L’apostolat se fait dans les zones suivantes : Saint – Joseph de Mvog – Ada, Saint Jean d’Essos, Marie – Auxiliatrice de Mimboman, Cité Marie – Dominique, Saint Kisito de Mvog – Mbi sans oublier pour cette année la présence des confrères à la Cathédrale Notre – Dame des Victoire de Yaoundé.


Notre formation veut harmoniser les études et la pastorale. Notre communauté accueille aussi cette année pour la première fois un salésien – coadjuteur. Le frère Roger Auvinet qui est un bon connaisseur du Cameroun, il revient après avoir séjourné au Congo Brazzaville à la cité Don Bosco. A partir de cette année, il prendra en charge l’économat de la maison. Cette nouvelle configuration de la communauté est une occasion que le Seigneur offre à chacun d’entre nous pour accueillir les nouveaux confrères et vivre notre idéal de sainteté avec les jeunes, nos destinataires de prédilection.

Roland Mintsa, sdb.


SAINT JOSEPH DE MVOG – ADA.

LANCEMENT OFFICIEL DE L ‘ANNEE SCOLAIRE.


Ce 19 0ctobre, il est 14h 30 une longue procession s’ébranle depuis la résidence du curé vers l’intérieur de la chapelle, le temps est clément, plusieurs gosses vont et viennent, manifestant ainsi leur impatience. Pour les chorales le ton monte. Le motif qui rassemble les gens en ce jour est simple : C’est le lancement officiel de l’année scolaire. Monsieur l’abbé Essomba Mebenga Nicolas Curé d’Essos, est le célébrant principal. Il saluera les jeunes avec beaucoup d’humour. Pendant l’homélie, il précise que : « Le début d’une année scolaire est semblable a une épreuve de sport.


On dit à tous les coureurs à « vos marques.. .....et partez ». C’est souligner en filigrane l’endurance dont fait montre le coureur. Les élèves, les étudiants, eux aussi, doivent faire preuve d’abnégation pour avoir de bons résultats. En fin d’année, le résultat n’est que la somme des efforts fournis a-t-il poursuivi. La liturgie fut très belle et priante. Rendus à la fin de la messe, le curé, l’abbé Abraham a remercié l’abbé Nicolas du choix qui a été fait sur sa Paroisse pour le lancement des activités d’ouverture de l’année scolaire. En se séparant des enfants l’abbé Nicolas a dit remercié les choristes qui ont bien animé la célébration de l’Eucharistie. C’est sous une salve d’applaudissement que les fidèles venus nombreux accueillaient ses félicitations. A tous les élèves et éducateurs nous disons : Bonne route pour le compte de l’année 2003 –2004.

Roland Mintsa, sdb.


BEATITUDES D’UN “ENFANT DE LA RUE”


A tous les enfants abandonnés, laissés pour compte de nos villes et campagnes. Leurs cris est un appel pour une société plus juste qui lutte et sauvegarde la FAMILLE de sa déchéance.


Bienheureux es-tu si en me voyant

Sale et malodorant dans la rue

Tu t’identifies au Christ, compatissant

Et miséricordieux.


Bienheureux es-tu si tu me considères

Bien que je sois un sorcier à fuir

Comme la peste, rien de plus.


Bienheureux es-tu quand tu comprends

Que mes pensées ne tournent qu’autour d’un gain frauduleux

Et que ma volonté, parfois, est faible.



Bienheureux es-tu quand en corrigeant l’enfant

Tu ne dis jamais : enfant de la rue !


Bienheureux es-tu quand tu fais ce qui est indicible

Pour que je sorte de ma misère et de mon isolement.


Bienheureux es-tu quand tu acceptes

Que pour moi, une pédagogie spécifique est indispensable

pour m’approcher et m’aimer tel que je suis.


Bienheureux es-tu quand tu me calmes

et tu montres plus de douceur

Si mon comportement est agressif.


Bienheureux es-tu, toi, chrétien,

Quand tu m’aides, bien que je sois indésirable par tous,

A vivre ma vie spirituelle et à me sentir ami de Jésus.

FOUDA, sdb.



EN BREF EN BREF EN BREF EN BREF EN BREF


D’Alphonse Owoudou UPS Rome, ce 19 sept 03


Ici à l'UPS, le P Paolo Natale a fait une chute dans sa chambre. Depuis une semaine, il est interné dans un hôpital de Rome après l'opération chirurgicale. Il s'était cassé le fémur. Les confrères libres se proposent au P Fedrigotti pour assurer une permanence aux cotés du P Paolo. Comme c'est le week-end, je me suis proposé pour demain matin. Les autres étudiants d'Italien iront, eux, visiter les jardins du Vatican.


On a également reçu, comme vous je crois, la mauvaise nouvelle du décès du Frère Santiago, un jeune confrère originaire de la province de Madrid en mission en AFO. La bonne nouvelle, pour ne pas tout assombrir, c'est que j'ai passé le test d'entrée en Faculté de psychologie (Malgré la torture, il semble que pour les salésiens c'est juste une formalité). Ce soir, alors que je remplis encore les fiches d'inscriptions, je viens de recevoir par DHL un colis du P Grégoire qui m'a envoyé de Lomé mon dossier pour les dispenses académiques.


De Port-Gentil, j'ai aussi reçu un message concernant la nouvelle répartition des charges pastorales au terme du premier conseil presbytéral du nouveau diocèse, et je me réjouis de constater combien les responsables de l'Eglise du Gabon honorent la présence salésienne dans tous les trois diocèses où nous travaillons. J'attends des précisions de Port-Gentil pour la mise à jour des nouvelles de la Province sur mon site http://owoudou.homily-service.net

Cordialement en Don Bosco

P Alphonse, sdb

-Le Père Miguel Olaverri Provincial de l’ATE et Jean Baptiste Beraud responsable de la communication sociale se sont rendus à Addis Abeba pour une réunion dans le cadre de la CIVAM. Avec le recteur majeur le P. Pascual CHAVEZ.

-Le Samedi 18 Octobre dernier le Saint Père a nommé Mgr Victor Tonye Bakot évêque d’Edéa Arhevêque de Yaoundé. Il est le vice président de la conférence des évêques du Cameroun et, chargé de la communication sociale au sein de ladite la conférence.


-Le Pape Jean Paul II a béatifié Mère Teresa de Calcuta à Rome le 19 Octobre, lors d’une cérémonie solennelle.


NOS CONFRERES DEFUNTS


JOSE SANTIAGO HERRERO GARCIA.

Notre confrère est décedé à Bobodioulasso le 16 Septembre. Il avait travaillé en Guinée Equatoriale (Bata) entre 1985-1991. Il était âgé de 45 ans.


Bernard Gasseau est mort le 25 Octobre à Caen. Il avait 78 ans

BON ANIVERSAIRE NOVEMBRE


Le 14 ROSSIGNOL Philippe Le 23 NGASSAKI Marien

Le 15 MUNYAKINDI Anaclet Le 25 FOSKER Roy

Le 22 MALONGA Edvin Le 25 PRIETO José Miguel.

Le tableau ci-dessus sur les « anniversaires » est préparé et suivi par Roland Mintsa.

Adressez-vous à lui pour toute rectification ou complément : rolandmintsa@yahoo.fr



@te.media

Salésiens de « Don Bosco »Direction : Miguel OLAVERRI

Maison Provinciale Administration : Agustin HERNANDEZ

B.P 1607 Rédaction :Jean Baptiste BERAUD

YAOUNDE (Cameroun)Tel : (237) 222.22.39

Roland MINTSA

Edition espagnole : José Antonio VEGA





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