Atem Oct 02


Atem Oct 02





N° 28 – octobre 2002

Vice-Province Salésienne « Notre Dame d’Afrique »

Afrique Tropicale - Equatoriale

B.P. 1607 - Yaoundé – Cameroun

Tél. (237) 222.22.21 Fax : (237) 222.22.51. E-mail :< ans.yde@refinedct.net >

EDITORIAL

« Je t’instruirai, je te ferai connaître la route à suivre »


Chaque année, le début de l’année scolaire met en question la capacité des professeurs à devenir de vrais éducateurs. C’est un défi. Il faut beaucoup d’amour et de patience pour accompagner l’enfant, l’adolescent et le jeune.

Un bon éducateur fait confiance aux parents. La tendance est souvent de discréditer les parents, en disant : « Ils démissionnent ». Le jeune doit voir son éducateur respecter ses parents. Mais les parents ont aussi à soigner leur langage quand ils parlent des éducateurs.


La route à suivre

Elle ne peut être tracée que dans un travail de symbiose entre éducateurs et parents avec un souci d’accueillir, d’éduquer et d’accompagner. Ce sont là précisément les trois verbes qu’emploient nos textes capitulaires.

ACCUEILLIR les pauvretés nouvelles des jeunes : déracinement familial, manque de repères, instabilité émotionnelle. Nous ne pouvons pas comprendre des attitudes de défense en face de ce défi qui touche au monde de la marginalité.

EDUQUER à valoriser les ressources humaines et la recherche d’intériorité : aujourd’hui les relations tendent à être fugaces et superficielles. Notre proposition doit présenter des communautés qui vivent une intense expérience spirituelle.

ACCOMPAGNER les jeunes en tissant une relation de fraternité. Tant de fois, les jeunes font l’expérience de la confiance trahie. Nous avons à leur faire percevoir la vie comme une mission à accomplir.


Jean-Marie Petitclerc, salésien, nous dit :  « Aujourd’hui, avec la montée de l’individualisme, le citoyen moyen ne se sent plus concerné par l’attitude d’un enfant qui n’est pas le sien et a tendance à penser : « Puisque ce n’est pas mon gosse, ce n’est pas mon problème. » Or l’éducation, c’est l’affaire de tous, parents, enseignants, professionnels de l’éducation, mais aussi de tous les citoyens. Il faut réinvestir une fonction éducative dans l’espace public. Et l’interpellation de Don Bosco à Paris, en 1883, demeure très actuelle :  « Ne tardez pas à vous occuper des jeunes, sinon ils ne tarderont pas à s’occuper de vous. »


Nous avons devant nous un travail passionnant : « Ils vont leur chemin, Seigneur, ces garçons et ces filles, comme tes disciples d’Emmaüs. Tu m’as mis sur leur route. Donne-moi de les rejoindre comme tu m’as rejoint dans mon histoire, respectant les déviances de ma vie. »

Miguel Angel OLAVERRI, sdb



1 SPECIAL CONSEIL PROVINCIAL

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2 CAMEROUN MIMBOMAN

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3 CAMEROUN YAOUNDE

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4 La Mission Saint Jean Bosco

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5 Yolande OSSAVOU, Coopératrice Salésienne

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6 VISA POUR ACCRA

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