Editorial


Editorial

N° 19 – novembre 2001


Vice-Province Salésienne "Notre Dame d'Afrique"

Afrique Tropicale - Equatoriale

B.P. 1607 - Yaoundé – Cameroun

Tél. (237) 2.22.22.21 Fax : (237) 2.22.22.51. E-mail :< ans.yde@refinedct.net >



1 La sainteté au présent pour hériter le Royaume

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Novembre est devant moi. Je pense systématiquement à deux dates qui marquent chaque année ce mois qui nous introduit doucement vers le temps de l’Avent : la fête de tous les saints et la fête du Christ Roi.


A la fête de la Toussaint nous parlons souvent de « devoir de mémoire », mais nous devrions parler plutôt de « joie de mémoire ». La mémoire n’est pas uniquement tournée vers le passé : elle nous fait prendre conscience du corps auquel nous appartenons, aujourd’hui même.


Nous sommes invités à regarder vers l’avenir. La sainteté est déjà là. Nous sommes dès maintenant appelés « enfants de Dieu » mais « ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ». Nous sommes « saints » en devenir. Mais on se trompe lourdement quand on identifie la sainteté à une forme d’austérité qui exclut la joie.


Soyons pour le monde « des salésiens joyeux ». Par la grâce de notre consécration religieuse, et de notre charisme, nous sommes en situation non pas de donner ce que nous possédons, mais de donner ce que nous sommes.


Ces jours-ci, en passant par les communautés et dans la rencontre de gens de tout bord, j’ai senti combien une joie profonde est celle qui vient d’une communauté unie et engagée dans un même projet et idéal de vie. J’ai vu éclater la joie des chrétiens à la consécration de la nouvelle église de Bata en Guinée Equatoriale, c’était une joie de reconnaissance envers Dieu pour les dons qu’Il nous a fait, la joie d’une communauté chrétienne qui voudrait se remettre en route avec plus d’exigence, pour construire non une sainteté toute faite, mais une sainteté à bâtir chaque jour, en se donnant avec joie parce que la source est le Christ qui nous dit qu’Il voudrait que « sa joie demeure en nous ».


La vie en plénitude n’exclut pas la joie de vivre. La joie fait partie de notre héritage spirituel salésien. Notre monde actuel a du mal à y croire. Regardons les nouvelles qui nous arrivent de partout et nous verrons que le temps n’est pas à la joie mais à la peur. La joie est bien masquée : elle se cache derrière la pauvreté , derrière la faim et la soif de justice dans un monde sans justice, derrière la miséricorde dans un monde qui ignore le pardon… Bref, pas de sainteté si nous refusons d’ouvrir nos yeux au malheur des hommes et de le pendre en charge selon ses moyens. La communion des saints, partage tout, le meilleur et le pire.


« Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse » : la joie future déborde et vient inonder le présent, quel qu’il soit. Prise en compte dans notre vie, et par notre joie, de ce Royaume qui est déjà « parmi nous » ou « en nous ».


Quelle joie pour nous de savoir que Dieu n’a rien gardé pour lui : nous ayant donné son Fils, il nous a tout donné, y compris sa « Royauté ». La royauté d’un Roi crucifié, solidaire de toutes les souffrances du monde, qu’elles viennent des U.S.A ou de l’Afghanistan. Au milieu de tant de souffrances que « notre joie » demeure comme un signe de rédemption en Christ Roi de toute l’humanité.

Avec joie, je vous salue bien fraternellement…


P. Miguel Angel Olaverri, sdb






CAMEROUN – EBOLOWA

Evènement longtemps attendu


C’est le jeudi 4 octobre que le Centre Professionnel a accueilli deux prénovices congolais, tous deux de Pointe-Noire. Après un long voyage, ils sont arrivés sains et saufs.

Nous avons été accueillis par le Père Directeur, le Père Econome, le stagiaire Pierre Célestin, l’équipe des aspirants et les jeunes du Centre. Accueil touchant qui m’a fait rire et applaudir. Je me suis aussitôt senti chez moi. Ce sera une journée inoubliable.

Armel Kibamba, prénovice


Interview d’un jeune élève électricien

Le Centre professionnel vient d’ouvrir une section électricité.

Alfred, âgé de 17 ans, est élève-électricien ; son père est infirmier et sa mère ménagère ; famille de 7 enfants, il est le dernier. Il nous donne ses impressions à propos de son choix d’ élève-électricien.

- Pourquoi as-tu opté pour l’électricité ?

- Bien ! pour moi, ça procure un emploi, des jobs, des chantiers, en raison du manque d’électricien qualifiés dans mon pays ; pour, peut-être, me vanter d’être de la première promotion. Bref, avec ce boulot, on manque difficilement de quoi faire.


- Toute ta famille est-elle contente de ton choix ?

- Bien sûr ! Aucun problème !


- Comment trouves-tu les premières notions d’électricité ?

- Superbes ! Formidables et intéressants, car ils sont un jeu de symboles technologiques, des formules mathématiques que nous pratiquons chaque jour.


- Pour toi, quels sont les qualités d’un bon électricien ?

- Il faut d’abord aimer son métier, le connaître, l’avoir bien assimilé et choisir de bons outils de travail. Il faut éviter le bricolage, car en électricité il n’existe pas d’à peu près.


- Que feras-tu quand tu auras terminé tes études en électricité ?

- Eh bien ! mes souhaits sont immenses ; l’un d’eux est de devenir ingénieur en électricité avec l’option dépannage aéronautique.


- Quels conseils voudrais-tu donner à tes amis et petits frères passionnés aussi par ce métier ?

- Il faut d’abord y mettre son esprit et son cœur, et même son temps, car c’est une filière qui porte des fruits partout.


- Quelles comparaisons fais-tu de l’électricité par rapport à la menuiserie ?

- Toutes les deux sont géniales ! Mais à cause de son originalité à l’ère des nouvelles technologies communicationnelles, il faut être à la page, et l’électricité s’avère une voie salutaire.


- Merci Alfred !

- Merci aussi, Ghislain .

Ghislain, stagiaire


CAMEROUN – MAISON PROVINCIALE


Echos de la Maison Provinciale


Revenus de divers horizons, après le temps des vacances passé dans différentes occupations, tous les confrères de la communauté se sont retrouvés pour reprendre la vie à la Maison Provinciale. Le souci de vivre ensemble l’expérience communautaire en cheminant selon les directives du Chapitre provincial, réunit la communauté, dès les débuts, durant trois jours : ce fut l’élaboration du projet communautaire avec une importance particulière accordée à l’organisation d’ensemble et surtout en vue de créer un cadre favorable à la formation des confrères étudiants. En effet, étant la plus grande communauté de la province, elle regroupe dix-neuf (19) confrères dont douze (12) étudiants en Théologie.


Jusqu’à la mi-octobre, elle a bénéficié de la présence active et bien discrète du Fr. MARTEL Pierre qui nous a quitté pour rejoindre les confrères d’Ebolowa. Nous le remercions pour son témoignage. Pour y remédier, le Seigneur nous a fait don du P. SANCHEZ Luis Javier qui, tout en partageant la vie communautaire, suit les cours de français au Centre Culturel français ; il y a déjà pris goût ! C’est avec joie que la communauté l’accueille dans son enthousiasme et sa disponibilité.


Fortement départagée par l’animation de la province d’une part, pour le Conseil provincial, et par les études d’autre part, pour les confrères étudiants, la communauté provinciale vit son engagement à la suite du Christ au rythme de sa vie de prière, de sa fraternité juvénile, de son engagement apostolique au sein de différentes paroisses de l’Eglise locale dans une profonde union avec la Famille Salésienne. Les rencontres hebdomadaires ainsi que les récollections mensuelles revigorent l’enthousiasme de notre vie communautaire, de notre consécration ainsi que l’engagement de chaque confère.


La communauté partage sa journée communautaire avec les confrères de la Cité des jeunes "Don Bosco" de Mimboman tous les Lundis. Pour le moment elle espère, pour très bientôt, le retour du P. Jean Baptiste BERAUD.

Denis SORO, s.d.b

CAMEROUN – MIMBOMAN

Premières impressions d’un prénovice


Bientôt un mois que je suis à Mimboman et garde toujours la même impression de joie, d’aventurier d’amour vers le Christ, malgré le fait que je ressente quelque fois le poids de ma solitude comme seul prénovice.

A la Cité, je constate un démarrage timide des activités. Cela est certainement dû aux multiples réorganisations en cours et dont le but es de favoriser et d’accentuer l’esprit d’équipe et le souci du progrès commun. Pour y parvenir, nous avons soumis à l’Institut National de la Jeunesse et des Sports un projet de création d’une fédération sportive comprenant des équipes de basket, volley-ball, football et hand-ball. Espérant ainsi bénéficier de leur aide pour l’encadrement technique et sportive de nos jeunes.. Par ailleurs, afin de mieux assurer l’animation de la Cité, une école d’animateurs a été mise sur pied.

En outre, l’une des priorités majeures de notre pastorale est de faire participer les jeunes à la prière et à l’entretien de la Cité autant qu’il l’est pour les autres activités sportives et récréatives.

Quant au Centre Professionnel, j’y suis appelé à dispenser quelques notions de français et de mathématiques. Ainsi je me lance sur le chemin de l’éducation sans une idée fixe de la pédagogie, chose difficile car je suis confronté à une jeunesse guère docile et d’horizons diverses, ce qui ne permet pas une communication facile à l’instant et la création d’une ambiance de sérénité. A présent je suis fière de me trouver parmi ces jeunes qui sont la cause de ma présence.

Appolos Nguiesse, prénovice



CENTRAFRIQUE – BANGUI DAMALA

 

Les vacances passent vite...

La session des animateurs organisée du 1O au 17 septembre par les deux Centres, Galabadja et Damala, a connu un succès. Occasion de remercier de tout coeur les deux confrères Artur BARTOL et Denis SORO, et leur assurer notre prière. Bien des jeunes restent marqués par leur présence.

La communauté a accueilli le Fr. Eric COMPERNOLLE pour trois mois. Il regagne la Belgique en fin octobre.

Remerciements sincères pour son amour du travail bien fait. Xavier et Isabelle (coopérants) sont revenus frais de la douce France. Le Père Vincent rentre de son congé.

Nous avons la joie de vivre avec Bienvenu BAZAWAKA, prénovice Centrafricain.

Le Centre des Jeunes connaît la même ambiance. Parmi les derniers-nés, deux groupes de danse moderne. Les demi-finales et les finales se jouent. La pétanque fait son chemin.

L' école a repris le 8/10/2001 avec 41 élèves. Ils arrivent au compte-gouttes (plaisir de prolonger les vacances pour les uns, difficulté de payer pour les autres). Bien avant, les professeurs ont bénéficié de trois jours de formation: stage, suivi et insertion des jeunes (Paul->Marie), pédagogie générale (Paul), pédagogie salésienne (Vincent).

Nous terminons en adressant nos salutations cordiales à toute la Famille Salésienne.




CENTRAFRIQUE – BANGUI GALABADJA


Novembre 2001


La Communauté St Jean de Galabadja a connue une vraie métamorphose (par le concours de l’ Esprit Saint ou par le Conseil ?): Pergentino BORUPU nous a quitté après 3 années intenses d’ engagement à la paroisse ; il est parti pour évangéliser Mikomeseng ; Paul EBOME a trouvé un engagement plus définitif comme économe de Damala ; les deux prénovices (Florent NGOUMBETI et Adelson ZAWAS) ont regagné leur pays, et après : le noviciat de Gbodjomé. Dieu soit loué pour la diversité des engagements dans une seule Province. Nzapa abata ala kwe !


Et progressivement il y avait la vie nouvelle : P. Leopold FANZE est revenu à St Jean comme économe et directeur de l’ école maternelle (Université St Jean de Bangui, dit-on) ; nous avons accueilli avec joie P. Carlos NGUEMA comme vicaire et responsable des jeunes et de la pastorale. Quelle richesse pour nous. Ils se sont engagés avec enthousiasme (remplis de Dieu) pour la continuation de la Paroisse St Jean et la communauté. Et voilà que RAMADAN Sébastien, un vrai chrétien catholique, est arrivé du Tchad comme prénovice. L’ Esprit souffle et il voit déjà les fruits. Deux nouveaux prénovices Centrafricains ont trouvé une communauté à Brazzaville (Max ROCHEZ) et à Damala (Bienvenu BAZAWAKA)


Quelques grands évènements que nous avons vécu :


UNE SESSION DE FORMATION POUR LES DEUX CENTRES DES JEUNES (Damala et St Jean) du 10 au 17 septembre : Paul-Marie TSAKALA, Denis SORO, Artur BARTOL et Albert VANBUEL ont animé une session pour les animateurs/trices, pour les introduire dans la pédagogie salésienne et l’ animation des jeunes. Une bonne présence, un public très attentif … plein de théorie et pratique. Lundi 17 septembre ils étaient tous ravis de recevoir une Attestation pour le travail réalisé. Et ils restent présents, dans les deux centres, pour lancer la nouvelle année. C’ est formidable, dit le confrère Eric Compernolle.


INAUGURATION DE L’ ECOLE MATERNELLE DE ST JEAN.

A peine trois mois de travail, et le nouveau bâtiment de l’ Ecole-Mapa, l’ école maternelle était disponible pour recevoir 70 enfants de 4 à 5 ans, pour se préparer à une école primaire de niveau. Pergentino BORUPU avait préparé la route, et Albert VANBUEL a préparé les fonds pour la construction. Donc le 29 septembre il y avait fête : inauguration de l’ école, en présence de l’ Auxiliaire Mgr. Mathos, le Maire et 2 Députés, un Chef de groupe et autres spectateurs. Et voilà que le 1 octobre 4 maîtresses pouvaient accueillir 70 enfants dans une école catholique. Oui, l’ enseignement catholique est bien coordonné maintenant, et l’ état a même signé une convention avec l’ Eglise, pour inviter à prendre beaucoup d’ écoles qui tombent en ruine.

Reste maintenant la construction de deux bâtiments de l’ école primaire qui commencera en 2002 : un premier bâtiment à partir de novembre 2001, un deuxième en novembre 2002. Espérons que la situation reste assez calme, pour permettre de gérer l’ école comme garantie d’ avenir pour les enfants.


LANCEMENT DE L’ ANNEE PASTORALE DANS LA PAROISSE

Le mois d’ octobre nous donne la possibilité de relancer progressivement la pastorale d’ ensemble.

D’ abord nous avons prévu une récollection pour tous les mouvements adultes de la paroisse (7/10), et une récollection pour tous les jeunes de la paroisse (14/10). Nous voulons souligner le travail d’ équipe pour tous les chrétiens. Et le 21 octobre le Conseil Paroissial fera la synthèse.

Entre-temps il y avait une session de formation pour les 65 catéchistes, pour les situer dans l’ Eglise et dans les 12 Communautés ecclésiales de Base.

Notre et votre prière peuvent demander la bénédiction de Dieu sur tout engagement.

Salutations cordiales de tous les confrères.

P. Albert VANBUEL





CONGO – BRAZZAVILLE

Activités de vacances à la Cité Don Bosco


De nouvelles vacances agréables et éducatives furent proposées aux enfants et aux jeunes de Massengo par la Cité Don Bosco. Ils étaient cent dix neuf inscrits et leur âge variait de 5 à 21 ans. Ces activités de loisirs et de détente étaient animées et coordonnées par Ludovic Mpassi (sdb) et Chimène Obembo (aspirante salésienne). Du 13 juillet au 31 août, la Cité accueillait les jeunes tous les jours (sauf le lundi) de 15h.30 à 17h.30, en leur offrant des activités variées : vidéo (2 fois par semaine), bricolage, bibliothèque, ludo , dame, foot, spiro, tennis de table, musique, causeries (la mode, le sida, la sexualité,…). Au début, notre humble ambition était de recevoir les jeunes la matin et l’après-midi. Devant quelques difficultés, nous avons du nous contenter des après-midi.

L’équipe de foot, encadrée par hyppolyte, continuait ses entraînements les mardis, mercredi et vendredi. Avec trois autres équipes (2 de jeunes Rwandais et 1 de St Charles), elle a participé au mini-tournoi organisé par la Cité Don Bosco le dimanche 5 août, au Pont du Djoué. Trois sorties furent organisées avec une participation pécuniaire des participants. Cette année, une carte d’adhérant était exigée.

Quelques enfants ont assisté au concert des « Biso-na biso » et d’autres musiciens dans le cadre des activités du FESPAM (Festival Panafricain de Musique) organisé à Brazzaville. C’était au rond-point de Mikalou.

Notre but était de d’occuper « sainement » les temps libres des enfants et des jeunes. Les éditions précédentes nous ont beaucoup aidés. Deux fois, nous sommes descendus dans le quartier pour rencontrer nos destinataires et les écouter. Les vacances à la Cité Don Bosco deviennent petit à petit un rendez-vous habituel que nos destinataires ne voudraient pas rater. A la clôture, nous avons entendu dire « Coach, y aura-t-il quelqu’un pour te remplacer le reste du temps ? ». A cette question, nous avons répondu « patience ! ». Ainsi nos jeunes veulent s’assurer qu’ils trouveront toujours un accueil à la Cité Don Bosco et un espace pour jouer au foot. N’est-ce pas là un signe qui devrait orienter notre pastorale ?

Merci aux Pères Raymond , Chopin et au Frère Roger.

Ludovic Mpassi



GABON

Le long des fleuves et des plages…


En compagnie du P. Luis Javier Sanchez, nous partons de Bata, par la route, le 22 Octobre, vers la frontière du Gabon. Les populations de Niefang, Nkué et Mongomo restent en arrière, pour retrouver notre confrère Fabien Lijot, qui nous attend déjà au passage de la frontière. Une trentaine de kilomètres de plus et nous sommes à Oyem.

Trois jours vécus avec les confrères, Fabien et Foster, en compagnie du P. Luis Javier qui part le lendemain pour le Cameroun ( nous l’accompagnons par la route et notre vieille voiture nous donne quelques soucis ) et nous accueillons en même temps le P. José Antonio Vega qui m’accompagnera durant toute ma visite aux communautés du Gabon.

A Oyem on vit d’espoir, mais déjà la nouvelle de l’arrivée du P. Roy, venant de l’Afrique du Sud, rempli de joie la communauté. Cette année, à partir de Noël, seront quatre confrères et deux prénovices qui sont déjà présents.

Mais il faut dire que l’œuvre grandit aussi. En ce moment sont en construction deux nouveaux locaux qui accueilleront le transfert de la section de menuiserie et le bâtiment actuel de celle-là sera transformé en locaux pour le centre des jeunes. Nous pensons que la nouvelle année 2002 permettra déjà de faire ce pas en avant.

La journée du 25 Octobre, a réuni la famille salésienne (FMA-SDB) autour de l’eucharistie pour procéder à la mise en place canonique du nouveau directeur, le P. Fabien Lijot qui se bat dès le début pour que les choses fonctionnent correctement malgré les difficultés rencontrées.


La deuxième étape nous a conduit à Libreville. Communauté salésienne au grand complet, mais débordante d’activité et d’enthousiasme. Ici, comme à Oyem, nous avons eu l’occasion de nous réunir avec les confrères à deux reprises pour faire le point sur la situation du début d’année et pour des communications ponctuelles sur le nouveau plan de formation et sur la réalité du Sida, dont nous voudrions lancer quelques initiatives pastorales à partir de cette année.

Visite au chantier de la maison communautaire : les travaux avec l’entreprise seront bientôt finis mais la partie qui nous revient dans la finition sera encore longue à cause de manque de moyens de notre part. Le P. Henri se donne corps et âme pour faire avancer au plus vite les travaux de finition de façon à permettre l’installation de la communauté dans les délais les plus brefs.

Etant donné que notre engagement à la paroisse St. Pierre se prolonge encore pour toute l’année pastorale nous allons faire bénéficier la paroisse des compétences d’un confrère coadjuteur espagnol pour faire un révision technique de tout le système électrique de l’église actuellement très détérioré et en difficultés. Le P. Gilles aidé par les confrères, a réussi à mettre une belle ambiance des cérémonies bien soignées qui aident au vécu de la foi.

Nos confrères Serge et Josep Maria nous mettent au courant continuellement de la marche de « L’arc-en-ciel » et de tous les jeunes qu’ils fréquentent, avec beaucoup de patience et amour.


La troisième et dernière étape a été celle de Port Gentil. Ville à l’embouchure de l’Ogoué, on y accède par avion et en conséquence on est à la merci des horaires : à l’aller un retard d’une heure et demie et au retour un petit retard de 4 heures.

Agréablement surpris de la clôture presque fini de la paroisse, mais aussi des travaux bien avancés de l’agrandissement du presbytère : quatre nouvelles chambres, une chapelle, une salle de réunions et un bureau, donneront d’autres possibilités d’accueil tant aux hôtes de l’extérieur comme aux paroissiens et permettront aux confrères de travailler dans des meilleures conditions pastorales.

Belles journées de travail avec les confères qui sont bien engagés dans l’ensemble de la coordination pastorale de la ville. Une rencontre avec les coopérateurs qui se préparent à la promesse (quatre d’entre eux) pour la fête de Don Bosco et qui souhaitent voir fleurir au sein de la paroisse une école primaire pour l’éducation des enfants. Ils enverront le projet au conseil provincial en accord avec la communauté.

Mon vocabulaire s’est enrichi aussi dans le domaine culinaire, par cette tournée au Gabon. Je connais maintenant le « poulet bicyclette » ( vieille poule bien cuite ) et le « cousin » (singe) que vous pouvez déguster dans ce pays au gibier abondant.


P. Miguel Angel Olaverri, sdb



GABON - PORT-GENTIL


« EKKLESIA »


Ça y est ! Désormais l’Eglise Catholique, Doyenné de l’Ogooué Maritime a une tranche d’antenne à la radio locale de Port-Gentil, appelée « Radio-Mandji ».

L’émission s’appelle « EKKLESIA », elle aura lieu tous les dimanches de 11h30 à 12h. Elle débute ce dimanche 7 octobre 2001 par la présentation de l’émission et surtout l’explication du terme « Ekklesia » par Père Alphonse OWOUDOU, sdb.

A travers cette émission, les chrétiens du doyenné pourront écouter la parole de Dieu suivie de l’homélie d’un des prêtres des 4 paroisses (par système de rotation), de quelques annonces, prière, pour terminer par une bénédiction ; tout cela agrémenté de chants religieux catholiques.

De temps en temps, des thèmes seront présentés pour dessiller les yeux des uns et des autres sur la doctrine et les pratiques catholiques souvent méconnues, qui font l’objet de nombreuses critiques de la part des autres confessions chrétiennes.

Yolande OSSAVOU,

Port-Gentil – Gabon.



2 GUINEEE EQUATORIALE - BATA

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3 Le jour tant attendu…

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Le 21 Octobre dernier, « dimanche mondial des missions », la province salésienne de l’ATE, la famille salésienne de la Guinée Equatoriale, la communauté chrétienne de la Paroisse « Maria Auxiliadora », ainsi que la ville de Bata, sont en fête.


La nouvelle église paroissiale est enfin prête pour l’inauguration et consécration. Deux ans avant, un projet qui fait rêver. Aujourd’hui, le rêve est réalité. Pendant cette période, des travaux et des efforts pour rendre l’église agréable, accueillante, priante, bien éclairée et pratique. La grande fresque en céramique qui préside l’ensemble, centre l’attention du fidèle à peine entré : à gauche Don Bosco à côté de la Madone, comme dans un songe, et au fond la Basilique de Turin, dans un halo de bleu-rose couleur pastel très discret, à droite, dans toute sa splendeur la Vierge Auxiliatrice de Lorenzone, aux couleurs saillantes, mais aussi bien équilibrées dans l’ensemble, donnant ainsi une sensation de paix intérieure qui attire le regard et invite à la prière.


Les ADMAS ( Association des Dames de Maria Auxiliatrice ) sont spécialement mobilisées pour que la fête se passe sans aucune entrave. Nous les retrouverons encore à la tombée de la nuit dans les chants et la joie d’une longue journée inoubliable.


A 10 heures, l’eucharistie commence, présidée par le Nonce Apostolique du Cameroun et de la Guinée Equatoriale, Mgr. Felix del Blanco, accompagné du P. Miguel Angel Olaverri, provincial de l’ATE, du Vicaire Général du diocèse de Bata, et d’une quinzaine de confrères prêtres et quelques diocésains. La cérémonie démarre par une longue procession d’entrée, précédée d’une vingtaine de danseuses qui scandent les chants en rythmant leurs pas joyeux vers la maison du Seigneur. Suit la bénédiction du temple et la consécration en versant de l’huile sacré sur les colonnes de l’ensemble du bâtiment. Sont présents, le gouverneur de la province de Bata, le maire de la ville de Bata, ancien élève salésien, les représentants des ambassades du Cameroun et d’Espagne, les religieux et religieuses de la ville et certains venus de l’intérieur du pays. Nos sœurs de los Sagrados Corazones sont là, fidèles comme toujours aux rendez-vous salésiens, même celles de San José d’Ebinayon sont là. Et beaucoup de fidèles qui remplissent entièrement le temple paroissial.


La luminosité splendide de l’église, la sonorisation si performante, et les chorales qui se sont dépassées pour nous aider à prier, ont contribué à faire de cette cérémonie et de la journée un hymne d’action de grâce au Seigneur pour tous les biens qu’Il nous accorde chaque jour et maintenant pour la possibilité qu’Il nous donne d’avoir un instrument très valable pour construire et célébrer davantage notre foi chrétienne.


Un repas fraternel avait réuni une centaine d’invités dans un climat de famille et de joie, dans les locaux des sœurs de Sainte Anne de Raffols. Un grand merci à tous les confrères de la communauté de Bata qui ont mis tant d’amour dans la préparation de cette journée mémorable. Je ne voudrais pas oublier de dire que c’est la première paroisse de l’ATE dédiée à Marie Auxiliatrice et que nous sommes très reconnaissants aux bienfaiteurs et à la Congrégation qui ont rendu possible cette belle réalité.


Que la Vierge Auxiliatrice à partir de ce lieu de culte, fasse grandir dans la foi la communauté chrétienne de Bata et toutes nos communautés.


P. Miguel Angel Olaverri, sdb



TCHAD - N'DJAMENA


Chers amoureux des nouvelles de N'Djamena, c'est avec un léger retard que nous vous faisons parvenir notre chronique! Sûr bien évidemment que vous saurez pardonner cette lacune indépendante de notre volonté de vous informer au jour le jour!


D'emblée, nous ne procéderons pas de façon chronologique comme pour la fois dernière; faute d'avoir tenu compte de ce critère pendant la semaine écoulée. Ainsi, nous vous brossons assez sommairement les grandes lignes de notre actualité N'djamenoise:

En effet, de lundi à samedi, la semaine était calme dans tout N'Djamena et ses environs. Nos deux présences salésiennes suivaient le rythme normal des activités -

Piétro Bano a continué de prendre en main ses responsabilités d'économe (C'est lui notre providence! Le rôle de la providence consiste indubitablement à pourvoir aux situations diverses, même les imprévues!) Alors, il fait bien son boulot. Nous avons des nouveautés tant à table qu'au niveau des chambres, avec de beaux et nouveaux matelas. A table, on fait usage des serviettes individuelles, en remplacement des papiers de table. Il a fait en ce jour des commandes des armoires et bien d'autres objets utiles au bon épanouissement humain et spirituel des confrères. Nous lui disons un seul mot: Continuez!!!

A la paroisse Emmanuel d'Abena, c'était la grande rentrée catéchistique le dimanche 7 octobre. En effet, le curé, le très révérend Père Augustin, a procédé à la bénédiction et à l'envoi en mission évangélisatrice, 112 catéchistes pour environ 1200 catéchumènes que compte notre paroisse cette année. C'était au cours de la grande messe animée par un mouvement des adultes qui, lui aussi, fêtait ses 25 ans d'existence. Une très longue procession des offrandes a permis au curé de recevoir entre autres: coqs, maïs, mil, sorgho, calebasses teintées etc...la fête était vraiment belle.

Le même dimanche, il y a eu un grand spectacle "rappe" au centre Don Bosco. Plus de 2000 jeunes avaient effectué le déplacement pour venir admirer les jeunes talents du "rappe" tchadien. L'entrée de la grande salle d'alphabétisation était payante...soit 300FCFA par spectateur.

Le soir, après la prière communautaire, notre cher directeur Natalino, tout en appréciant la bravoure de ces jeunes talents du "rappe" , nous manifestait aussi une inquiétude: ces jeunes paraissent appartenir à un autre monde; le leur. Un monde en réalité pervers et sans valeurs. L'habillement de ces jeunes en dit autant. Le comportement laisse à désirer. Plus rien d'important pour eux en dehors du rappe et des autres formes de vie actuelle qui les attirent. Que faut-il faire pour eux ? Se demandait-il. Quelle orientation donner à ces jeunes devenus de plus en plus nombreux au centre ? Autant de questions du maître de notre Centre. Inquiétudes qui n'ont pas laissés les autres confrères indifférents. Mais, il faut savoir discerner les signes de temps et faire avec. Le salésien sait s'adapter et adapter ses façons de faire face à des réalités toujours nouvelles qui s'imposent.

Pour terminer, nous sommes de nouveau sous la canicule. Depuis la fin des pluies il y a de cela deux semaines, la température moyenne est de 39°C en ce moment!!! Priez pour qui sommes au Front!

Rémy Ngomo², le chroniqueur!



TCHAD – SARH


La Communauté Sainte Bakhita


En cette fin de matinée du 1er septembre, la communauté sainte Bakhita est complète : Père Giorgio, le Directeur, arrivé en novembre 1999 est le plus ancien, le Père Enrico, l’économe se trouve à Sarh depuis mars 2001, le Père Francisco Cremone, le plus âgé, arrivé en fin août, et finalement le nouveau stagiaire en provenance du Cameroun. Côté diversité, deux nationalités, trois générations d’âges différents et bien d’autres différences pour une seule mission : le service éducatif et pastoral au sein du Centre des Jeunes et de la Paroisse St Joseph du quartier Kassaï.

Au cours d’une réunion communautaire nos regards se sont portés sur la question fort embarrassante des débouchés pour les jeunes encore fascinés par l’acquisition de diplômes académiques. Avec perplexité nous nous sommes demandés comment travailler à leur réelle insertion sociale, sans fausses illusions ou fuite en avant. Nous en étions encore sur cette question quand l’un de nous souleva : « et ceux qui sont hors de l’école,… les enfants exploités au marché, dans les pâturages ou dans la rue, voir même dans leur propre famille ! »Pourtant, c’est bien l’heure d’une sensibilité plus grande pour les droits des enfants. Cependant, comment penser qu’un parent soumis à la misère la plus déshumanisante puisse respecter les droits des autres, quand bien même ce serait son fils, si d’autres personnes ne lui reconnaissent pas le droit à l’existence avec tout ce que cela comporte. Ces interrogations s’ouvrent sur une proposition : « l’école des parents ». A partir de l’initiative de notre confrère Paco Moro, qui consistait à visiter les parents des ADS (Amis de Dominique Savio), nous projetons d’aborder le travail avec les parents des jeunes du Centre.


La paroisse Saint Joseph

C’est bien tout récemment que nous avons acquis la gestion de la Paroisse Saint Joseph du quartier Kassaï. Le 24 août, date de la commémoration de Notre-Dame Auxiliatrice, un communiqué de l’Vaque annonce : « Le Père Giorgio Gallina, sdb, est nommé modérateur de la paroisse St Joseph de Kassaï (Acte n°012/01) ».

Cette paroisse, il y a 4 ans, a été laissée par des Comboniens. Une sœur assurait l’intérim pour un an. Deux abbés nigérians les ont remplacés durant 3 années. Ceux-ci toutefois auraient pris la poudre d’escampette sans qu’on ne sache pourquoi. L’année s’étant achevée, il a fallut répondre à ce besoin apostolique qui s’était déjà annoncé depuis longtemps. Par « sensibilité attentive aux interpellations de la nouvelle évangélisation », le Conseil Provincial affirme l’acquisition de la paroisse et accepte la réfection du presbytère. On dirait que le Père Franz (Francisco) , travailleur patenté et infatigable, n’attendait que cela. Celui-ci s’est tout de suite lancé dans les travaux de nettoyage avec la compagnie de quelques jeunes et du Père Enrico. Sorti de sa formation initiale à 30 ans, le P. Franz a travaillé durant ces 30 dernières années pour les jeunes de conditions difficiles dans une communauté en Italie. Et puis, « dès cette année, avait-il affirmé au cours d’une causerie, j’espère passer mes 30 dernières années de vie ici en Afrique ! ». Puissent les dieux l’entendre ! Comme on peut le deviner, notre Franz jouit d’une robustesse à nulle autre pareille. Dieu soit loué ! Dans ses activités manuelles on se croirait en présence d’un jeune à la trentaine à peine accomplie. Son dynamisme est une aubaine pour la mission combien vaste à réaliser ici à Sarh. Il s’attelle ainsi donc à restaurer les bâtiments de notre prochaine maison communautaire. Celle-ci nous offrira l’occasion de nous insérer davantage dans le milieu .

Par ailleurs, notre communauté s’est intéressée à la rencontre de la commission diocésaine de la pastorale des jeunes. Elle veut mobiliser les jeunes autour de la campagne : « Jeune, choisit la vie ». La réflexion que suggère cette sorte d’interpellation est bien révélatrice d’un grand besoin de dynamisme, de courage et d’optimisme pour la jeunesse du diocèse. La démobilisation ne cesse de guetter les jeunes. Quels sont bien les horizons qui se présentent à eux ? Ce serait faire preuve d’héroïsme que de ne pas se laisser abattre par l’angoisse du chômage, la désillusion des diplômes acquis à grande peine, les effluves d’alcool si efficaces pour noyer ses soucis, la léthargie mentale qui bloque dans le présent tant de jeunes et les empêchent d’entrevoir l’avenir avec plus de joie et d’espérance. Au bout du compte, quelle mission s’agit-il de réaliser ? Comment s’en sortir ? Il vaut mieux bien réfléchir, estimons nous, avant d’agir, et d’agir ensemble.

La communauté de Sarh



Souvenons-nous dans nos prières

D’un oncle du P.Miguel Olaverri décédé au début octobre

D’un parent de Rémy Ngomo, décédé à l’âge de 41 ans .





Bon Anniversaire :

En Novembre

le 5 Agustin Cuevasle 29 Pierre Morteau











ATTENTION, au Cameroun les numéros de téléphone comportent désormais sept chiffres, ainsi pour appeler la Maison Provinciale ou Mimboman ou les FMA de Yaoundé et même Ebolowa, il faut ajouter un 2 en début de la numérotation.





@te.media

Direction : Miguel Olaverri

Salésiens de « Don Bosco »Administration : Agustin Hernandez

Maison ProvincialeRédaction : Jean Baptiste Beraud

B.P. 1607Tél. :(237) 2.22.22.39

YAOUNDE (Cameroun)Edition espagnole : José Antonio Vega

Diffusion – Secrétariat : Guy Ollivry


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