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Bulletin d’information de la Province Salésienne Afrique Occidentale « Notre Dame de la Paix » (A.F.O.)
10 B.P. 1323 Abidjan 10 (R.C.I.) - < sdb_abj_afo@yahoo.fr >
Ferdinand ZIGUI
Salutation
Salutation 1 …………….……………………...
La Voix du Provincial………………2
Nouvelles de Famille…………….….3
Flash 15 …………….…………………………….
Agenda 16 …………….……………………….
Ressources…………….…………………...17
Mot du Soir 18 …………….…………...…...
@fo.net (afonet@donbosco.es)
L’a nnée pastorale avance bien et irré-
sistiblement. Les multiples activités
qui se déroulent partout dans notre province mon-
trent bien ce qui est en train de se réaliser dans le
domaine de la pastorale des jeunes. Hier c’étaient
les festivités de la fête de Don Bosco et le lance-
ment des festivités marquant les 150 ans de la
congrégation. Aujourd’hui c’est des récollections et
autres dans toutes les communautés de la province.
Il va sans dire que la pastorale n’a pas de répit ni
de repos. Il faut y aller, il faut aller toujours de l’a-
vant. Maintenant que nous sommes bien rentrés
dans ce temps de grâce qu’est le carême, profitons-
en pour approfondir notre propre foi et celle de
nos destinataires.
Cependant, il nous faut assez de prudence et
de sagesse car ce temps coïncide avec la période
très chaude en Afrique de l’Ouest. Aussi, l’ascèse du
carême doit être conjuguée avec modération pour
éviter la fatigue extrême souvent cause de tension
et difficulté inutiles en communauté. La présence
du Régional, Père Guillermo, parmi nous pour
nous encourager et nous soutenir en ce temps diffi-
cile est un symbole pour garder toujours le sourire
signe d’une bonne santé pour le corps et pour l’â-
me. Bon pèlerinage de carême à tous.
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Mars 2009 (37)

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Bulletin d’information de la Province Salésienne Afrique Occidentale « Notre Dame de la Paix » (A.F.O.)
La Voix du Provincial
Manolo Jiménez
« BIENVENUE À NOTRE RÉGIONAL »
D epuis le mois passé nous avons la chance de recevoir dans
nos communautés le Régional qui est présent parmi nous
pour la visite extraordinaire, selon les indications données
par le Recteur Majeur lui-même dans sa lettre du 12 décembre 2008 :
« Pour la visite de votre Vice – Province, j’ai nommé Visiteur le même
Conseiller Régional, le Père Guillermo Basañes, qui sera parmi vous du 8
Février au 24 Mai 2009 ».
Nous l’accueillons avec joie, et nous prenons les dispositions pour
optimiser cette opportunité de communion avec l’ensemble de la Ré-
gion et de la Congrégation par les échanges avec un membre du conseil
général qui vient au nom du Recteur Majeur : « Pour accomplir efficace-
ment sa mission il aura, durant le temps de sa visite, l’autorité déléguée
du Recteur Majeur ».
La visite se déroule dans le cadre des indications de l’article 104 § 2
de nos Règlements généraux : « En particulier, au cours des six années de
son mandat, [le Recteur Majeur] fixera pour chaque province une visite
extraordinaire ».
Chaque confrère de la Province est invité, par le Recteur Majeur
dans sa lettre « à lui exprimer [au Régional], en toute liberté et confiance,
tout ce qui peut lui paraître opportun et utile pour lui-même, pour le
bien de la communauté, de la Vice – Province et de la Congrégation ».
Nous avons encore frais dans nos mémoires le souvenir de la visite
inachevée de notre cher P. Valentín de Pablo, qui avait vécu sa propre
“pâque” au cours de son séjour parmi nous. Le Recteur Majeur a eu la
délicatesse de choisir notre communauté provinciale pour qu’elle jouisse
de la toute première visite extraordinaire de notre Région en ce nouveau
sexennat après le CG26.
Nous aurons donc l’occasion de partager avec le Régional nos ex-
périences, nos analyses, nos propositions… Il est bien placé pour faire
avec nous une lecture salésienne du moment que nous vivons, et pour
nous offrir des orientations qui nous aideront à grandir en syntonie avec
l’ensemble de la Congrégation, selon les critères d’animation indiqués par
le Recteur Majeur et le conseil général.
Mettons en valeur les chances qui nous sont offertes à l’occasion de
cette visite, veillons à saisir l’opportunité du partage qui nous est proposé
avec celui qui peut nous confirmer dans le bien fondé du cheminement
que nous faisons, et qui peut nous ouvrir de nouveaux horizons pour
enrichir notre expérience salésienne.
Bienvenue à l’AFO, P. Guillermo !!
À votre disposition
@fo.net (afonet@donbosco.es)
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Mars 2009(38)

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Bulletin d’information de la Province Salésienne Afrique Occidentale « Notre Dame de la Paix » (A.F.O.)
Nouvelles de Famille
Lomé-MDB (Togo)
Emmanuel THERA,
Sdb, postnovice
La fête de la Province,
la fête du Provincial à la MDB
Célébrée en présence du régional, de la famille
salésienne à Lomé et à la fin de la retraite spirituelle, la
fête provinciale a commencé par une célébration eucha-
ristique présidée par le père Manolo, Provincial. Dans son
intervention, le père Manolo à expliqué que la fête pro-
vinciale est un moment de communion avec tous les
confrères dans la province, et avec ceux qui sont hors de
la province. C’est l’occasion de témoigner de notre re-
connaissance au Provincial, de resserrer les liens de frater-
nité, de remercier le Seigneur pour toutes ses grâces et lui
demander pardon pour tous les manquements à sa vo-
lonté. Les rassemblements dans notre province disait-il, ne
sont pas faciles à cause des distances, mais c’est le « allez,
je vous envoie » du Christ qui nous rapproche de Dakar
jusqu’à Porto Novo. Cela montre que nous sommes en-
gagés dans un projet passionnant : se savoir collabora-
teurs de Dieu pour l’avènement du Royaume ; c’est cette
passion qui malgré les distances nous met en communion.
Comme les disciples envoyés au nom du Seigneur, nous
annonçons la paix. Invoquons notre Dame de la paix
pour que notre vie soit annonce de la paix, une paix que
nous vivons parce que nous mettons notre confiance dans
le Seigneur.
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Bulletin d’information de la Province Salésienne Afrique Occidentale « Notre Dame de la Paix » (A.F.O.)
Cette fête provinciale était assez spéciale par sa
richesse en événements : 9 confrères y ont célébré leur
jubilé. Il s’agit de :
BERMEJO Antonio : Lumière au milieu des jeunes et apô-
tres des âmes pauvres
FERRERO Jesus Angel : ministre de l’écoute et ministre
de la douceur
FERRI Vicente : annonciateur de la joie et consolateur
des affligés
MARCOS Santos : Porteur d’optimisme et apôtre de la
justice
NUEVO Fermin : bâtisseur de cathédrale et signe de
pureté
OLIVERAS Lluis Maria : berger de troupeau et témoin
de la miséricorde
RODRIGUEZ Francisco : Précurseur de l’humilité et
artisan de paix
ZUDAIRE Valério : messager de l’espérance et pro-
phète de la résurrection
Père Roberto MARTINEZ, 25 ans de vie sacerdotale.
Un montage « pro show » a
contribué à mettre un accent particu-
lier sur ces jubilés. Le jubilé, a expliqué
le père Manolo, rappelle que le Sei-
gneur continue d’appeler à sa mission
des hommes de bonne volonté en fa-
veur des jeunes. La communauté pro-
vinciale est reconnaissance envers les
confrères pionniers de la mission et de
qui nous recevons comme en héritage
la mission dont à notre tour nous de-
vrons passer le témoin à d’autres que
nous inviterons à se joindre à nous
pour collaborer avec Dieu à sa mis-
sion.
Comme rappel, le 14 février
1998, a eu lieu l’érection par le père
Vecchi de la province notre Dame
de la Paix, la province AFO dont
nous fêtons cette année le 11ème anni-
versaire.
10ème ANNIVERSAIRE
DU PELE JEUNES
Le vendredi 20 février 2009, a
eu lieu le traditionnel pèlerinage des
jeunes de la paroisse Maria Auxiliadora
de Gbegnedzi (Lomé). Ce pèlerinage
consiste en une marche qui part de
Lomé à Gbodjomé (noviciat), environs
22 km. C’est un moment qui permet
aux jeunes de se préparer pour le carê-
me chaque année depuis dix ans.
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JUBILÉ D’ARGENT ET D’OR DES CONFRÈRES DE AFO
JUBILÉ
D’OR
P. Antonio BERMEJO
Né le 06/05/37
1ère Profession en 1953
Profession per. en 1959
Ordination en 1963
JUBILÉ
D’OR
P. Jesus A. FERRERO
Né le 01/12/32
1ère Profession en 1951
Profession per. en 1955
Ordination en 1960
JUBILÉ
D’OR
P. Vicente FERRI
Né le 30/10/39
1ère Profession en 1954
Profession per. en 1960
Ordination en 1964
JUBILÉ
D’OR
JUBILÉ
D’OR
JUBILÉ
D’OR
P. Santos MARCOS
Né le 29/08/38
1ère Profession en 1956
Profession per. en 1962
Ordination en 1966
P. Fermin NUEVO
Né le 11/12/39
1ère Profession en 1958
Profession per. en 1964
Ordination en 1968
P. Lluis M. OLIVERAS
Né le 30/03/39
1ère Profession en 1956
Profession per. en 1962
Ordination en 1965
JUBILÉ
D’OR
JUBILÉ
D’OR
JUBILÉ
D’ARGENT
P. Francisco RODRIGUEZ
Né le 21/05/39
1ère Profession en 1957
Profession per. en 1963
Ordination en 1969
P. Valério ZUDAIRE
Né le 31/10/30
1ère Profession en 1948
Profession per. en 1954
Ordination en 1958
P. Roberto MARTINEZ
Né le 20/03/55
1ère Profession en 1973
Profession per. en 1982
Ordination en 1984
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Nouvelles de Famille
Kara (Togo)
Germain PLAKOO-MALAPA
Sdb, stagiaire
« LAISSEZ-VOUS RÉCONCILIER
AVEC DIEU. »
MARCHE DES JEUNES AVEC JÉSUS À KARA
Pour permettre aux jeunes de la paroisse saint
Jean Bosco de Kara de bien vivre le temps de carême,
et surtout pour les unir d’intention à l’assemblée spé-
ciale des Evêques d’Afrique d’octobre prochain, la
coordination de la pastorale des jeunes a organisé
une marche d’une vingtaine de kilomètre autour du
thème de la réconciliation. Cette expérience voulait
les inviter à faire leur, l’appel de nos Evêques pour
une Afrique réconciliée et pacifiée. Et puisqu’ils sont,
eux, les acteurs de la vie de demain, il faut déjà les
mettre dans le bain.
Commencée à 18 h de la paroisse, les jeunes
ont dans un premier temps, fait un marche personnel-
le de près de 2 km avant de se rassembler pour la
méditation du chemin de la croix. Arrivés à Abouda
autour de 20h, ils ont partagé le repas que chacun
avait apporté. Cet échange fraternel sera suivi d’une
dynamique qui leur a permis de se familiariser. La
soirée a continué avec le film " In my country" sur la
« vérité et réconciliation », réalisée en Afrique du Sud.
Il avait pour but de montrer jusqu’où (à quel effort
personnel et social), la recherche d’une réconciliation
peut amener.
Le lendemain, après la célébration eucharisti-
que et le petit déjeuner, les jeunes ont repris la mar-
che, cette fois–ci en groupe (sorte d’équipe de vie
pour partager la journée). Après un arrêt de réflexion
dans leur groupe, ils se sont préparés pour le sacre-
ment de la réconciliation à la chapelle de Kpenzindè,
laquelle célébration les a replongés dans la méditation
personnelle jusqu’au lieu du repas (à Seiyo). Après le
repas de midi et un repos, ils ont repris la marche
jusqu’au complexe scolaire d’Agbang où ils ont conti-
nué avec l’adoration du Saint sacrement, pour confier
à Jésus leurs soucis et leurs efforts pour arriver à la
paix entre eux. Ce moment de prière sera suivi du
repas du soir et d’une soirée récréative. Le lendemain
matin, les jeunes ont participé à la messe avec les
chrétiens du village pour partager avec eux leur joie
de suivre le Christ. À la fin de la messe une visite aux
moines Bénédictins du lieu a été faite suivie par une
évaluation de cette première expérience. Après cela,
les jeunes ont repris la route pour le retour.
AUMÔNERIE UK
Malgré les examens partiels 248 universitai-
res ont assisté à une recollection le dimanche 22
février pour méditer le thème « le mal et la souf-
france ». La récollection, au Centre Don Bosco, a
démarré à 7 heures par l’adoration du Saint Sacre-
ment suivie de l’exposé sur le « mal » par le Père
aumônier. Cette recollection s’est achevée par l’Eu-
charistie. Des questions fondamentales ont été mé-
ditées.
Pourquoi le mal ? Dieu a répondu à cette
interrogation non pas par une explication de prin-
cipe, comme s’il voulait se justifier, mais par le sa-
crifice de son propre Fils sur la Croix. Le christianis-
me propose des pistes. La foi nous dit qu’il existe
deux mystères : un mystère de lumière et un mys-
tère de ténèbre.
Le 1er mystère de lumière : Le Dieu créateur
est bon, seulement bon, sans ombre de mal.
- L'être humain comme tel est bon et c'est pourquoi
il est bon d'être, il est bon de vivre. Telle est la
joyeuse annonce de la foi : il n'y a qu'une source
bonne, le Créateur. Et par conséquent, vivre est un
bien. La conversion est possible.
Le 2ème un mystère d'obscurité, de ténèbre :
Le mal ne vient pas de la source de l'être lui-même,
il n'est pas également originel. Le mal vient d'une
liberté créée, d'une liberté dont on a abusé.
Après avoir analysé le combat de Jésus où « les
aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux
sont guéris » le père Raphaël Sabé a souligné que « Le
Christ n'a pas offert ses souffrances à son Père ; il lui a
offert plutôt ce qu'il devenait dans ces souffrances : un
être qui allait jusqu'au bout de l'amour.
Le père Raphaël a fini la récollection en af-
firmant que la vocation à la joie est plus forte que
le mal. La foi donne un sens à la souffrance. Pour
être à Dieu, il ne faut pas être à soi. Pour ne plus
être à soi, il faut être arraché à soi. Mais l'arrache-
ment à soi est précisément ce que nous appelons la
souffrance.
BSA n° 7 est déjà à votre disposi-
tion, vos impressions et vos sugges-
tions seront les bienvenues.
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Mars 2009(42)

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Bulletin d’information de la Province Salésienne Afrique Occidentale « Notre Dame de la Paix » (A.F.O.)
Nouvelles de Famille
Lomé-Gbodjomé (Togo)
Roméo SALAMI
Sdb, Novice.
Don Bosco au CEG Gbodjomé
À la demande du directeur du Collège d’en-
seignement Général de Gbodjomé d’apporter une
aide pédagogique pour l’amélioration de l’ambian-
ce à l’école, notre assistant (des novices) en la per-
sonne d’Arsène EDOU a pris le tutorat d’une classe
et invité les professeurs de l’établissement à une
séance de formation sur le système préventif de
Don Bosco. Ainsi le 14 janvier 2009 les professeurs
se sont retrouvés au noviciat pour ladite forma-
tion. La présentation du thème "les sanctions dans
le système préventif" a été assurée par le salésien
Boris TOGBE avec toute la passion apostolique et
charismatique salésienne. Il est parti de la distinc-
tion entre le système répressif en application à l’é-
poque de Don Bosco avec le nouveau système
naissant avec Don Bosco. Puis il a montré l’efficaci-
té du Système Préventif face au répressif dont le
but est le respect strict des règles. Or en dehors du
respect des règles, le Système Préventif entraîne le
jeune à voir les avantages de ces règles. Outre cela,
l’orateur a insisté sur le refus de châtiments physi-
ques, pratique très récurant dans le milieu togolais.
La nouveauté surprend et étonne ; voici quelques
réactions de la part professeurs :
« C’est intéressant ce système éducatif mais
cela est difficile à pratiquer dans notre milieu à
cause des mentalités et de la tradition » s’exclama
un professeur ;
« Nous allons commencer à le pratiquer en
famille et quand nous y arriverons, la pratique s’éten-
dra à l’école » ajouta un autre.
Leur volonté et détermination sont signes
d’espérance ; Expérience fort émouvante. Le systè-
me préventif n’est-il pas entrain de s’introduire déjà
dans le système éducatif togolais ?
Noces de coton de Mgr Isaac GAGLO
Le 14 Février a eu lieu à 9h précise la célébra-
tion eucharistique pour le premier anniversaire de
l’ordination épiscopale de Mgr Isaac GAGLO, ordon-
né le O2 Février 2008. La simplicité de la célébra-
tion et celle de l’homme expriment sa volonté de
travailler avec tous pour tous au sein de l’Église-
famille d’Aného. Reconnaissant pour les différentes
marques d’affection à son égard et remerciant Dieu
pour la vie dont Il lui a fait généreusement grâce,
Mgr Isaac a réaffirmé sa donation totale pour la ré-
alisation de l’œuvre de Dieu au sein de l’Église-
famille présente à Aného. A la suite de la célébration
eucharistique un repas provenant du savoir culinaire
et des soins des mains de Monseigneur lui-même a
été offert. Un repas de son Excellence hum !
Pélé-jeune à Gbodjomè
Fidèles au rendez-vous annuel, les jeunes de
la Paroisse Marie Auxiliadora de Gbényédzi Lomé,
avec une ambiance particulière ont participé à la
10ème édition du Pélé-Jeune ; commencé le 20 à
Lomé, les pèlerins se sont rendus au noviciat de
Gbodjomé le 21 pour terminer ce grand rassemble-
ment avec la célébration eucharistique du 22 Fé-
vrier2009. Le thème du Pelé est " Saisi par le Christ
à l’instar de Saint Paul". Le P. Alphonse, curé de Bagui-
da et animateur du thème a su bien le dire : « Jeunes,
vous êtes l’avenir de l’Eglise ».
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Nouvelles de Famille
Sikasso (Mali)
Justin AJAVON
Sdb, Coadjuteur.
De ma ville : Sikasso
Réflexion sur le Bureau d’insertion
ou de placement
Une véritable vitrine pour nos Centres de
Formation Professionnelle
La problématique de l’emploi :
Travailler est un droit naturel et universel.
C’est aussi un devoir. Ne dit-on pas que celui qui
ne veut pas travailler ne doit pas manger non
plus ? Trouver de l’emploi est un véritable gou-
lot d’étranglement aujourd’hui. Pour cette rai-
son, nous devons nous battre pour créer un Bu-
reau d’insertion sous forme « d’Agence pour
l’Emploi ». Il ne s’agit pas de créer des emplois,
certes non. Il s’agit plutôt de créer un espace de
collaboration étroite entre l’Agence Nationale
pour l’Emploi (ANPE), une structure de l’Etat
Malien et le Ministère Malien chargé de l’Emploi
et de la Formation Professionnelle pour leur
proposer nos produits : une main d’œuvre quali-
fiée dans les filières de la Mécanique Auto, de
l’Electricité Auto et Bâtiment, et de la Construc-
tion Métallique. Nous devons aussi encourager
les jeunes sortants de nos centres désireux de
créer leur propre entreprise ou de s’organiser en
Groupe d’Intérêt Economique « GIE ». Ailleurs,
on l’appelle « Coopérative ». Mais c’est presque
le même esprit et les mêmes objectifs.
La prospection d’entreprises de la place :
Cela doit faire également partie des priorités
d’un Bureau d’Insertion. Nous pouvons affirmer
que c’est l’élément de base. La prospection n’est
pas une promenade quand le chargé n’a rien à
faire dans son bureau. Il s’agit de prendre contact
avec les entreprises, les usines de la place : bref un
véritable carnet d’adresses. La prospection requiert
préalablement la sélection des meilleurs élèves.
Le stage pratique et son organisation :
Cette phase de stage pratique est incontour-
nable. Ce temps fait partie du cursus de formation
de l’élève qui sera demain l’ouvrier qualifié. Accor-
dons-nous vraiment une importance au stage prati-
que ? Quels mécanismes disposons-nous pour le
suivi des élèves en stage ? Il ne s’agit d’envoyer les
élèves en stage dans une entreprise quelconque, il
faut, en amont, les y préparer, et à posteriori après
leur temps de formation au Centre : stages bénévo-
les dans des services publics avant une embauche
éventuelle. Nos élèves ont-ils quelques notions sur
ce qu’est l’entreprise par exemple ? À quoi seront-
ils affrontés ? Et surtout, que vont-ils apporter à
l’entreprise ? Et que vont-ils recevoir en contrepar-
tie de cette entreprise ? Pendant son séjour, le sta-
giaire doit être muni d’un cahier de stage qui lui
permette de faire un rapport un journalier, hebdo-
madaire ou mensuel.
L’envoi en stage d’un élève du centre doit se
faire selon une gestion concertée et non seulement
selon le charisme ou le zèle d’une tierce personne
qui fait cavalier seul. C’est le lieu d’attirer notre at-
tention sur l’évolution et l’amélioration de nos mé-
thodes de gestion en la matière. Il est temps que
nous changions de mentalité dans ce domaine…
Le suivi des élèves stagiaires :
c’est un volet où l’on a besoin de se munir
d’outils ou de mécanismes de suivi à savoir :
Le cahier ou les fiches de suivi ;
Le cahier de rapport journalier de l’élève
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Nouvelles de Famille
Bamako (Mali)
Arnaud BIDOUZO
Sdb, Stagiaire
Thiès (Sénégal)
Théodore AFANTODJI
Sdb, Coadjteur
LE MOUVEMENT
ADS – ALAVI À BAMAKO
Comme le signale le
cadre de référence du mouve-
ment ADS-ALAVI : « Le mouve-
ment des Amis de Dominique
Savio qui est né avec l’élévation
à la gloire de l’autel en 1954 de
Dominique Savio, après avoir
traversé des frontières, s’est im-
planté depuis 1985, dans notre
sous région ouest africaine » ; ce
mouvement continue sa traver-
sée des frontières, et aujourd-
’hui est entrain d’être implanté à
Bamako.
Conformément au cadre
de référence des ADS-ALAVI et
la volonté de la province de
promouvoir ce mouvement
d’adolescent, la communauté
salésienne de Bamako a com-
mencé par jeter les bases néces-
saires en vu de la création du
mouvement ADS – ALAVI. Au-
jourd’hui ce mouvement com-
mence par être une réalité
et regroupe sur notre paroisse
une vingtaine d’enfants et ado-
lescents de 8 ans à 15 ans, qui
veulent imiter Jésus en prenant
pour modèles Dominique Savio,
Laura Vicuña, don Bosco et Ma-
rie Dominique. Pour le moment
le mouvement n’est encore qu’à
ses débuts. Avec les activités que
nous proposons chaque semai-
ne, nous espérons que les en-
fants et adolescent de Bamako
se laisseront séduire en grand
nombre par la vie de ces jeunes
saints que nous leur proposons.
Une bureau de 7
membre est mis sur pied ac-
compagné par l’Abbé Ar-
naud BIDOUZO
De passage à Thiès en visite extraordinaire, le Père Guillermo
BASANES, Régional pour l’Afrique et Madagascar, a bien voulu donner
son temps pour répondre à quelques questions. Nous lui avons tendu
notre micro.
Parlez-nous de votre nomination et de votre rôle de Régional
Salésien en Afrique?
Pendant 17 ans j'ai vécu et travaillé en tant que Salésien de Don
Bosco en Angola. L'Angola ce n'est qu'une des 13 Circonscriptions ou
Provinces des Salésiens en Afrique. A partir de l'assemblée générale inter-
nationale de Salésiens en 2008 (Chapitre Général) j'ai été appelé à ren-
dre le service de Conseiller Régional pour l'Afrique. C'est un service
étroitement lié au Supérieur Général des Salésiens au monde, le succes-
seur de Don Bosco: aujourd'hui, le Père Pascual Chàvez. Avec lui je cor-
donne, j'accompagne et j'anime de proche chacune de nos 182 présences
salésiennes dans le continent africain et chacun de 1426 confrères salé-
siens qui vivent et travaillent en Afrique. Mon salaire continue à être le
même que j'avais quand j'étais en Angola: rien du tout!
Quel est l'objectif de la visite au Centre Don Bosco de Thiès?
Trouver les salésiens de Don Bosco, tous les enseignants et les
laïcs qui y travaillent, et particulièrement les jeunes élèves. Donc,
connaître de près la vie et les activités de ce Centre. Les salésiens de Don
Bosco sont depuis longtemps très engagés au niveau de la formation
professionnelle dans tous les cinq continents du monde. Nous avons
déjà une longue et riche expérience acquise. C'est à la lumière de ceci
que ma visite s'inspire, donc pouvoir aider et orienter ce Centre selon les
principes fondamentaux d'éducation et de formation de Don Bosco et en
même temps selon les exigences et les besoins des jeunes d'aujourd'hui.
Nous venons d'entamer le carême. Quelles recommandations
avez-vous à nous faire?
Penser à Dieu. Penser à son amour. Et pour cela bien se libérer
des autres pensées, des autres amours et des autres dieux. Dieu aime la
sincérité, Il aime les cœurs droits. Il voit de loin les menteurs, les hypocri-
tes. Le temps de carême nous invite à mettre avant tout la vérité. J'en-
courage les chers jeunes du Centre Don Bosco à bien aimer la vérité.
Dieu est Vérité. Qui appartient à Lui doit être un homme, une femme
ami/e de la vérité. L'ennemi de
Dieu il est appelé dans la liturgie
chrétienne le Père du mensonge.
Nous ne pouvons pas servir en
même temps et la vérité et le
mensonge. Cher jeune de Don
Bosco - Thiès : choisis la meilleure
part!
Propos recueillis par Ange Koffi
AVODAGBE
@fo.net (afonet@donbosco.es)
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Bulletin d’information de la Province Salésienne Afrique Occidentale « Notre Dame de la Paix » (A.F.O.)
Nouvelles de Famille
Touba (Mali)
Elie ZOROM
Sdb, Coadjuteur.
Depuis le début de l’année pasto-
rale, les multi activités organisées don-
nent de beaux décors à la réalité. La fête
de Don Bosco a été une belle réussite.
Une messe, la kermesse, un repas fami-
lial, un match de foot et une soirée bala-
fon, ce sont des grandes activités qui ont
donné de belles couleurs à la fête.
Le 1er février, c’était la célébration
de la journée de la vie consacrée à la
cathédrale. Le frère Elie, président du
bureau des religieux du diocèse de San a
représenté la communauté.
Du 20 au 22 février notre parois-
se a accueilli les jeunes du diocèse dans
le cadre des Journées Diocésaines des
jeunes (JDJ). Ils étaient plus de sept cent
(700) jeunes. Le thème des JDJ invitait
les jeunes à s’engager dans les CEB. L’é-
vêque du diocèse, Jean Gabriel Diarra,
était au rendez-vous. C’était une belle
rencontre !
Du 23 au 27 février, c’était le
Provincial et son Économe qui ont ren-
du visite à la communauté. Durant cette
visite les supérieurs ont annoncé le dé-
marrage de la construction de notre
œuvre de Touba. Touba aura une école
du second cycle, un internat des structu-
res sportives et une nouvelle maison
pour la communauté. Nous profitons ici
de l’occasion pour remercier nos bien-
faiteurs. Que Dieu vous bénisse tous !
Nos bienfaiteurs
Dans le village de Tan'na (l'abondance en bo-
ré) près de Touba dans le cercle de Tominian au Ma-
li, monsieur Jean-Marie Coulibaly, cultivateur de la
contrée, fait don d'un terrain d'un hectare pour la
construction d'une école financé par la procure de
Bonn.
Le terrain est valorisé à 2.000.000f Cfa. Com-
me quoi, nous avons des gens très généreux dans no-
tre province. Monsieur coulibaly n'a mis aucune
condition pour faire ce don, mais en plus, lors de la
rencontre avec le père provincial, la communauté lui
a offert deux poulets. Le village s'est engagé, à travers
ses représentants, à coopérer dans la réalisation de
l'œuvre avec les agrégats : sable, gravier... et la main
d'œuvre, ainsi que la construction des toilettes.
Tout est bien qui fini bien.
@fo.net (afonet@donbosco.es)
- 10 -
Mars 2009(46)

2 Pages 11-20

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Bulletin d’information de la Province Salésienne Afrique Occidentale « Notre Dame de la Paix » (A.F.O.)
Nouvelles de Famille
Korhogo (C.I.)
Bruno GOSSA
Sdb, Stagiaire
Korhogo en plein « Boukan* »
Fête de Saint Jean Bosco à la paroisse, cou-
ronnement du mois de Don Bosco.
Le mois de février a été très riche en
couleur à Korhogo. D’abord la saint Jean Bosco
couronnée à la Paroisse par une grande Kermes-
se au cours de laquelle le curé a participé en cas-
sant une jarre les yeux bandés et aussi un grand
festival de chants, de danses populaires aux ryth-
mes des balafons en pays sénoufo.
Visite du Nonce Apostolique à la paroisse
St. Jean Bosco de Korhogo.
La Paroisse Saint Jean Bosco de Korhogo
a eu le privilège d’accueillir le Nonce Apostoli-
que, Monseigneur Ambrose MADTHA, le 20
février passée. Chose remarquable, notre parois-
se a été choisie comme lieu de rassemblement
pour la messe pour tous les jeunes du diocèse.
Effectivement, au cours de cette Eucharistie, le
Nonce s’est adressé chaleureusement aux jeunes
en les conviant à se donner totalement au Sei-
gneur. Il les invitait donc à être unis au Christ
pour être ses témoins partout où ils seront.
« Vous devez être des évangélisateurs c’est-à-dire
ceux qui doivent annoncer la Bonne Nouvelle
aux autres » disait-il.
Les activités sportives à Korhogo
Nous sommes dans un monde où « tout
est possible ». Chez nous, à Korhogo, on peut
organiser des activités sportives même le jour
des examens. Chaque année il y a une compéti-
tion sportive qui rassemble les établissements
scolaires. Et l’on attend presque toujours le 3è
trimestre c’est-à-dire au moment où les élèves se
préparent pour affronter les différents examens,
pour lancer ces compétitions. Cette année, c’est
le 28 février passée que l’ouverture a été faite.
Notre collège a fait deux matchs. Les filles nous
ont fait honneur en gagnant ce premier match
en Handball. Quant aux garçons au football, le
score n’a pas été fameux. Ils ont perdu par 2-1.
Mais il faut avouer que le match a été très serré.
Par ailleurs, il faut noter un autre succès
de taille : notre collège a deux meilleures filles
du Karaté de la Côte d’Ivoire : Mlle COULIBALY
Sogona et OUATTARA Halimata. Il s’agit en fait
d’une compétition nationale qui a eu lieu le 28
février au forum du Campus à Abidjan. Cette
compétition qui a été organisée par le grand maî-
tre ceinture noire DAN (N’BEGNON Patrice) a vu
la participation de deux filles du Collège Don
Bosco. Le collège a ainsi porté haut son nom par
le trophée remporté par nos deux filles en Karaté.
Tout le collège les a félicitées le lundi 2 Mars
2009. Notre collège a donc maintenant des gar-
des du corps et peut vivre en haute sécurité.
Le ‘’boukan’’, c’est l’ambiance, le mouvement, le bruit, le chaud en langage ivoirien
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Mars 2009(47)

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Bulletin d’information de la Province Salésienne Afrique Occidentale « Notre Dame de la Paix » (A.F.O.)
Nouvelles de Famille
Tambacounda (Sénégal)
Dofini SOGOBA
Alias Dieudonné DEMBELE
Sdb, prêtre,
DE CONCERT EN CONCERT ...
Depuis le concert du 31 janvier à l’occasion
des 150 ans de la fondation de la congrégation, la
paroisse Marie Reine de l’Univers de Tamba n’a
cessé de vibrer pendant ce mois au rythme des
concerts et « Bon dimanche ». Ainsi le samedi 7
février le Renouveau Charismatique a organisé
pour les paroissiens en la cathédrale un concert de
louanges à Dieu de 21 H 00 à 1 H 00 du matin,
couronné par un Ball au camp militaire du groupe
Diola en prélude aux préparatifs de l’ordination
de notre confrère diacre Jésus Benoît BADJI. Le
lendemain, dimanche, après les messes dominica-
les, les associées de St Joseph ont assurées un
« bon dimanche » qui pris fin avec le démarrage
du tournoi de foot inter-communautés de bases.
Le week-end suivant, les 14-15 février, la chorale
paroissiale sainte Cécile s’est rendue à Kolda, dio-
cèse voisin, pour donner également un concert
de chants tandis que la ville de Tamba « jubilait »
la fondation Jean-Paul II pour le Sahel par une
conférence, une projection de film, le tout agré-
menté par un « bon dimanche ». Le 20 février vers
13H 20, la communauté salésienne a été heureuse
d’accueillir le régional, le Père Guillermo BASA-
NES, provenant de Dakar, accompagné du P.
première rencontre avec la communauté. Le
lendemain, 21 février, le régional a encore pré-
sidé la messe du matin puis fait une rencontre
pédagogique avec les professeurs du Centre
Don Bosco et les aspirants coopérateurs qui pris
fin au restaurant « chez Francis ». Le soir, il a été
accueilli « au bar américain » par des danses
chorégraphiques organisées par les membres
du MSJ de Tamba . Le dimanche 22 février,
entre les messes et après les messes, le régional a
pu rencontrer aussi le bureau du Conseil parois-
sial, le Bureau de coordination des jeunes, les
membres du MSJ qui organisaient aussi un
« bon dimanche », certains agents pastoraux et
quelques fidèles laïcs. L’après midi, il a assisté
quelques temps à l’oratorio de Gourel Ponang
et au tournoi de foot inter-communautés de
base à Médina Coura. Le lundi, 23 février, jour
anniversaire du Fr José Ramon, le P. Guillermo,
a donné le mot du jour aux élèves du Centre,
les invitant à user davantage de leurs mains
pour le développement de leur pays que pour
sa destruction comme on en assiste à travers
l’Afrique. Ensuite, il a visité, en compagnie du
P. Emiliano, quelques maisons religieuses puis
rencontré l’évêque Mgr Jean-Noël DIOUF. Il a
conclu sa visite extraordinaire l’après midi vers
18H 30 par les vêpres et la lecture de ses
conclusions. Très tôt, le matin du mardi gras, il
a pris la route de Thiès, accompagné du Fr Nor-
bert. Le même soir, dans la salle de spectacle du
camp militaire, les femmes du groupe partage
de notre paroisse ont organisé un « mardi gras »
pour tous les fidèles. Ce fut un vrai « carnaval »
car il était presque impossible de distinguer fem-
mes et hommes, filles et garçons ; et pour preu-
ve, regardez cette photo.
Emiliano et du Fr José Ramon. Le même soir, il a
eu l’occasion de présider la célébration Eucharisti-
que pour les fidèles de la cathédrale puis faire la
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Mars 2009(48)

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Bulletin d’information de la Province Salésienne Afrique Occidentale « Notre Dame de la Paix » (A.F.O.)
Nouvelles de Famille
Cotonou ( Bénin)
Dénis SORO
Sdb Prêtre
VENTE DE CHARITÉ … prions pour
nos bienfaiteurs
La mission évangélisatrice rythme notre
vie quotidienne. De la méditation matinale aux
vêpres du soir, en passant par la célébration de
l’Eucharistie et par l’accomplissement de nos
divers devoirs apostoliques, tout concourt « à la
plus grande gloire de Dieu et au salut de l’hom-
me ». Mieux encore, l’avènement d’innovations
créatrices, tout en étant enrichissant pour l’ex-
périence existante, l’améliore, en lui conférant
de nouvelles modalités d’expressions évangéli-
satrices. De cette vision de la mission évangéli-
satrice relève aussi le dynamisme de notre pa-
roisse qui vient de donner naissance à la
« vente de charité », édition 2009 !
Au commencement, il y eu une lointaine
sensibilisation de préparation, des sollicitations
de bonnes volontés dans les divers marchés et
commerce de renom, des invitations aux amis
et bienfaiteurs…. Puis dans sa phase immédiate,
il n’a suffit qu’un triduum de ferventes priè-
res, marquée par la célébration de l’Eucharistie
suivie de la procession aux flambeaux, de la
grande adoration et de la louange paroissiale
puis enfin – puisque nous
sommes en carême - le dévot
Chemin de Croix puis la pro-
jection du film ont annoncé
les effets éminents de la fête.
L’apothéose est arrivée ce
dimanche 8 mars tandis que
le monde entier rendait
« hommage à la femme ».
C’est par une splendide
et unique solennelle célébra-
tion eucharistique que tout
commence dès 9h00. Puis
vient le moment tant attendu
de la vente de charité. Le
principe, telle celui des ventes
aux enchères, se veut très sim-
ple : tout article mis en vente
devient la propriété de celui
qui offre le plus grand montant tenant compte
qu’ici il n’y a pas de mesure outre celle de la
charité. C’est ainsi qu’un verre d’eau bénie peut
se vendre à plus de 300.000 ; une statuette de
Marie Auxiliatrice à plus de 100.000 ; un régi-
me de banane à 45. 000 ou encore une bou-
teille de vin à 60.000…. : Crise de la valeur de
l’échange ou mesure sans mesure !!
Par ailleurs, l’ambiance de la cours pa-
roissiale, en ce jour, s’est apparentée à celle
d’un gros village uni par la joie débordante du
cœur de chacun de ses habitants : Des stands de
restauration, d’infirmerie, de buvette, d’exposi-
tion vente, de musique-danse,… il y avait tout
et pour tous pour vivre une journée épanouie,
dans une franchise fraternité : Tout le monde se
côtoie, rivalise d’humilité, de partage, de géné-
rosité… une journée sans « débordements »
jusqu’à la fin qui est advenue au-delà de
20h30. La paroisse a pu réellement compter
avec ses braves et disponibles laïcs ainsi que ses
jeunes volontaires parmi lesquels les Salésiens
Coopérateurs se sont encore fait remarquer par
leur présence active.
Mais bien avant tout cela, les
élèves de l’Ecole profession-
nelle mettant à profit le temps
des congés de détente ont
effectué deux sorties : l’une à
Porto-Novo pour découvrir le
Centre Bymin’s, l’œuvre salé-
sienne et le projet Songhaï
puis l’autre, qui s’est voulue
pédagogique et réservé aux
élèves en classe de terminale,
eu lieu à Bohicon à la scierie
Saclos. Moments intenses non
seulement de découverte mais
aussi et surtout d’ouverture
dans une mutuelle connaissan-
ce plus approfondie de l’autre.
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Mars 2009 (49)

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Bulletin d’information de la Province Salésienne Afrique Occidentale « Notre Dame de la Paix » (A.F.O.)
Nouvelles de Famille
Porto-Novo ( Bénin)
Christophe BALI
Sdb Coadjuteur
CHOSES VUES
De Porto Novo à Cotonou
Porto Novo capitale politique du Bénin où
siège les députés de l’Assemblée Nationale est une
ville « dépendante » de Cotonou. Dans la journée
une bonne partie de la population fait la ruée
sur Cotonou pour le boulot, profession, et… les
affaires communément appelées business.
Déjà vers 5 h du matin, au carrefour place
Catchi, les taxis et taxis bus font le plein de passa-
gers à moindre effort pour Cotonou. Le taxi bus
démarre. On peut lire à l’avant Interdit de fumer
et de parler au chauffeur. La voiture démarre mais
les passagers, comme par enchantement, se met-
tent à parler de tout : politique, vie sociale, scène
de ménage des commérages… agrémenté d’une
musique de la radio cassette de bord.
Avant la traversée de l’unique pont qui des-
sert la ville, il y a un poste de contrôle de police ;
le chauffeur s’arrête et tend les pièces du véhicule
non sans avoir introduit les pièces sonnantes d’ar-
gent que le policier reçoit sans poser le moindre
regard sur le livret de bord.
On parcourt la dizaine de km parsemée de
dos d’âne ou casse vitesse pour regagner le fa-
meux grand boulevard reliant Cotonou au Nigeria
par la frontière symbole de la civilisation du gou-
dron. Tout y roule en se rivalisant d’adresse de
vitesse comme si on se croyait en « La formu-
le 1 » : engins à deux roues, véhicules de toutes
marques confondues, des cylindrés ultra moder-
nes et des carcasses poussifs vestiges de l’antiquité,
des gros camions pollueurs et, souvent les camions
transporteurs de sable. St Christophe, fameux pa-
tron et « protecteur » des chauffeurs à en juger le
nombre des accidents, ne joue pas grand rôle car
@fo.net (afonet@donbosco.es)
- 14 -
horrifié de l’ampleur de la circulation. Tout
le long du parcours on trouve des usines,
des magasins de dépôts et des parkings de
vente des véhicules d’occasion gérer, la plu-
part, par des libanais.
À mi-chemin, c’est le poste de péage
moderne, le grand avec 15 cabines en deux
sens aller - retour ; il faut choisir sa ligne et
payer 150 F pour la traversée. En quelques
poignée de minutes on est dans l’ambiance
folle de Cotonou ; à chaque feu rouge les
vendeurs à la sauvette vendent de pacotil-
les, des cartes de recharges, des pièces déta-
chées pour ne citer que cela.
On arrive à Cotonou après avoir par-
couru 36 km en 45 mn. Au fameux pont de
Dantokpa appelé couramment Nouveau
pont on tombe dans le « go slow ». Trois
files de véhicules sur plus de 200 mètres de
distance avancent presque au centimètre
par centimètre ; on peut profiter regarder
la lagune avec sa flotte de taxi pirogues vers
l’embarcadère du marché. On y respire le
gaz brûlé ; c’est l’empire de la patience. On
vit le désordre des prouesses des zémidjan
(conducteurs de taxis-motos), c’est l’hallali,
le bruit assourdissant des klaxons, les inter-
pellations, interjections sans oublier les in-
cessants appels téléphonique du cellulaire.
Personne prête attention à la musique du
taxi car stressé de la situation et quelques
jurons se font entendre.
Enfin fini la traversée du pont on
entre dans le no mansland, royaume de
Dantokpa le grand marché du Bénin qui
donne son empreinte à Cotonou.
Le taxi-bus s’arrête presque à l’entrée
de la gare routière <car y a pas place de-
dans> terminus tout le monde descend.
Prêt… partez, entrez dans un autre monde
avec ses lois et son code de conduite : vous
êtes les BIENVENUS à danTOKPA où
nous Salésiens nous rejoignons nos destina-
taires.
Mars 2009 (50)

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Bulletin d’information de la Province Salésienne Afrique Occidentale « Notre Dame de la Paix » (A.F.O.)
Flash
Denis SORO,
Sdb, Prêtre
BURKINA-FASO
Le FESPACO est là !
Du 28 février
au 07 mars 2009,
Ouagadougou abrite
sa biennale du cinéma
africain. Par ce carre-
four du septième art,
c’est le moment pour
l’Afrique de détermi-
ner ses atouts touristi-
ques, naturels et ses
richesses culturelles
composées de tradi-
tions et coutumes
originales. Le contenu
du dépliant du FESPA-
CO est suffisamment
clair : « Chaque œu-
vre du cinéaste afri-
cain est le repère des
richesses patrimonia-
les du continent et de
la mémoire collective
des peuples africains.
Elles constituent à
démontrer qu’au-delà
des beaux paysages, il
y a des peuples, des
cultures et d’autres
réalités ». Cette 21ème
édition du FESPACO
célèbre son 40ème
anniversaire, avec
pour particularité
l’hommage que les
cinéastes comptent
rendre « au doyen
Sembène Ousmane» ?
CÔTE D’IVOIRE
L’an 2 de l’Accor politique de Ouaga : et les élections ?
4 mars 2007- 4 mars 2009 : L’Accord politique de
Ouagadougou, signé par les protagonistes de la crise
ivoirienne sous l’égide du chef de l’Etat burkinabé, a
deux ans. Deux ans qu’on court…derrière des élec-
tions capricieuses... Que d’espoir enthousiasmant
parsemé de démolition des Cheick-points des soldats
onusiens, de l’effectivité de la circulation des person-
nes et des biens, du retour massif et médiatique des déplacés de guerre, des acti-
vités des partis politiques dans les zones Cno... Le tout couronné d’une flamme
de paix qui au final, aura bien besoin d’être attisée... Que d’euphorie consécuti-
ve à la signature de l’accord initial… Poudre aux yeux ou symboles ? Croisons
les doigts. Les exégètes sont passés pour expliquer le bien-fondé de l’Apo : qu’il "
ne faut rien faire qui nuise à l`accord ".
MALI
Le « Tribunal d’OPINION » condamne l’Excision
Au Mali, 16 pratiques ont été identifiées comme ayant des
effets néfastes sur la santé de la femme et de l'enfant. Mais
de toutes ces pratiques, l'excision apparaît comme celle qui
pose le plus grand défi. Constatant la persistance du phéno-
mène, le Centre Djoliba, les ONG Wildaf-Mali et Helvetas
ont initié depuis 2007 un processus dit de réflexion-action.
Le but de cette initiative ? Elaborer une proposition de loi
interdisant la pratique et organiser un « tribunal d'opinion » sur elle.
Le Mali fait partie des 28 pays africains où la pratique reste très répan-
due : 91,7 % des femmes âgées de 15 à 49 ans l’ont subie. Elle demeure soute-
nue par un mélange de culture et de religion...
TOGO
Coopéraion avec le Chine pour faire face à la crise
Le ministre togolais de l'Economie et des Finances, Adji
Othèth Ayassor, estime que face aux risques que fait la
crise financière sur les économies africaines, la coopéra-
tion avec la Chine devrait aider à combler un éventuel
déficit de l'aide publique au développement. Les relations
économiques et commerciales sino-africaines « se raffer-
missent chaque jour davantage » et se traduisent par un
transfert de technologie et par des investissements chinois dans les secteurs des infras-
tructures : santé, agriculture, formation professionnelle et industrie extractive. Selon
lui, l'un des problèmes majeurs auxquels l'Afrique est confrontée et qui mine tout
effort de développement est l'instabilité. Il a proposé que la Chine contribue à pré-
server la paix et la concorde durable dans les pays africains.
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Mars 2009 (51)

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Agenda Mars 2009
Boris TOGBE, sdb stagiaire
BON ANNIVERSAIRE !!!
1 IDOHOU Larios-A.
2 VODOUNON Charles
6 ZIGUI Ferdinand
7 VALDIVIEZO Juan Carlos
11 KAGNI-SOUKPÉ Jean
NAGALO Jacques
ZAMBRANO Juan José
13 NGATE Vincent
17 ZAKPE Norbert
20 MARTINEZ Roberto
23 ONDO Jeremias
24 AGBANGBA Sylvain
30 OLIVERAS Lluis Mana
FÊTES DU MOIS
12 Saint Louis Orione
15 Bienheureux Artémi-
de ZATTI (SDB-AFW)
19 Saint Joseph
EPHÉMÉRIDES SALÉSIENNES
31 mars 1852 : Don Bosco est officielle-
ment reconnu par son évêque comme
directeur des trois Oratoires de Turin.
25 mars 1855 : Naissance de la Société
Salésienne: l’abbé Michel Rua émet les
voeux privés en présence de Don Bosco.
9 mars 1857 Mort de Dominique Savio.
19 mars 1887 : Début de l’oeuvre salésien-
ne au Chili.
5 mars 1950 : Béatification de Dominique
Savio.
11 mars 2001 : En la Place Saint Pierre à
Rome, le Pape Jean-Paul II inscrit au livre
des Bienheureux 233 Martyrs d’Espagne,
dont 32 membres de notre Famille Salé-
sienne, relevant des provinces de Barcelo-
ne et de Valence (29 SDB, dont 7 coadju-
teurs, 6 abbés, 16 prêtres et un collabora-
teur laïc).
QUELQUES DATES IMPORTANTES
7 Commission provinciale de formation à Gbodjomé
10 - 11 Commission provinciale PJ Est et Ouest à Bobo
23 - 25 Commission provinciale économie et développement à Cinkassé
30/3 - 02/4 Conseil Provincial à Gbodjomé
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Mars 2009 (52)

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Ressources
Enrique FRANCO, Sdb prêtre
Un Film
Titrre : LETTRES D’IWO JIMA
Acteurs : Clint Eastwood avec : Ken Watanabe
(gen. Kuribayashi), Kazunari Ninomiya (Saigo), Tsuyoshi
Ihara (Baron Nishi), Ryo Kase (Shimizu), Shido Nakamura
(ten. Ito), Hiroshi Watanabe (ten. Fujita), Takumi Bando
(cap. Tanida), Yuki Matsuzaki (Nozaki)...
Genre : Film Américain, Guerre, drame.
Durée : 140 min
Année : 2007
Le film « Lettres
d’Iwo Jima » est
considéré comme
un des meilleurs
films sorties pen-
dant l’année 2007
du réalisateur et
acteur Clint East-
wood. Avec le
dernier film, « Le Grand Torino », qui vient de sortir,
il nous fait cadeau de son 30ème film comme réalisa-
teur. Beaucoup de ses films sont d’une grande qualité
humaine.
SYNOPSIS
En 1945, les armées américaines et japonaises
s'affrontèrent sur l'île d'Iwo Jima. Quelques décen-
nies plus tard, des centaines de lettres furent extraites
de cette terre aride, permettant enfin de donner un
nom, un visage, une voix à ces hommes ainsi qu'à
leur extraordinaire commandant.
Les soldats japonais qu'on envoyait à Iwo
Jima savaient que leurs chances de survie étaient
quasi nulles. Animé d'une volonté implacable, leur
chef, le général Kuribayashi, exploita ingénieusement
la nature du terrain, transformant ainsi la défaite
éclair annoncée en 40 jours d'héroïques combats.
De nombreux soldats américains et japonais
ont perdu la vie à Iwo Jima. Leur sang s'est depuis
longtemps perdu dans les profondeurs du sable noir,
mais leurs sacrifices, leur courage et leur compassion
ont survécu dans ces Lettres.
Aujourd’hui encore quelques japonais conti-
nuent à creuser et fouiller le terrain de l’île.
Évaluation Éducative et pastorale
La bataille d'Iwo Jima a commencée du 19
février au 26 Mars 1945. Eastwood avait déjà traité
les effets de cette guerre du côté américain, les vain-
queurs en Flags of our fathers.
Mais il a voulu tourner un second film, vu du
coté des vaincus. Pour donner un plus grand réalisme
au film, Eastwood a utilisé les lettres que les soldats
japonais écrivaient à leurs familles, et il a tourné les
dialogues en japonais (avec des sous-titres), en se
confiant à des visages d’artistes presque méconnues.
L'approche nous offre un film moins épique
que le précédent, avec moins de scènes de combat,
mais plus profonde sous le profil psychologique et intimiste.
Les diverses caractères des soldats et des officiers sont
montrées dans une galerie humaine qui souffre mal et peine,
prête au sacrifice, mais avec une insatiable envie de vivre. Des
contradictions culturelles et sociales meublent les réactions
émotives de chacun.
Eastwood ne juge pas mais au contraire essaie de
construire une tension éthique qui annule la distinction entre
vaincus et vainqueurs. À la fin il reste seulement la douleur
pour la perte de tant de vies humaines. En plus il relève aussi
le devoir moral de se rappeler de ces morts, et de les hono-
rer, quel que soit le côté où ils sont tombés.
Du point de vue pastorale
Le film est recommandable, réaliste et il s'adapte très
bien pour faire des débats.
Utilisation
Le film peut être utiliser en programmation ordinaire. On
peut aussi le proposer dans d’autres occasions comme ré-
flexion sur la sécurité et la paix.
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Mars 2009 (53)

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Mot du Soir
Enrique FRANCO, sdb prêtre
POUR VIVRE AUJOURD’HUI AVEC SATISFACTION
TA FOI CHRÉTIENNE
1. N'aies pas peur. Dieu nous aime
et il est avec nous. Jésus-Christ est le seul
Sauveur. Les petits dieux du moment ne
pourront rien contre lui.
2. Consolide tes convictions. Qui les
attaquent ? Avec quels arguments ? Avec
quel résultat ? Jésus est la vérité, aujourd'-
hui, hier et toujours. Contre Lui, il n'y a pas
de modernité qui puisse vaincre.
3. Ne cède pas de terrain. Ne te laisse
pas impressionner. Présente-toi comme
chrétien. Donne des raisons de ta foi. Aie
l’assurance que personne d’autre ne peut
offrir rien de meilleur.
4. Découvre la valeur du don reçu.
Connais la grandeur et la bonté de Dieu.
Compte avec son pardon et ses promesses
de vie éternelle. Jésus est avec toi. Tu es
membre de l’Église, comme beaucoup de
pécheurs, mais aussi comme beaucoup de
saints, de frères, de serviteurs, de pauvres.
Qui peut t’offrir de plus ?
5. Prie plus qu'avant. Lorsque tu seras
seul, à la maison, à l’Église, assure surtout
l’eucharistie des dimanches.
6. Honore ton nom chrétien avec de
bonnes œuvres. Ne fais pas le mal à per-
sonne ni avec les paroles ni avec les œuvres.
Fais tout le bien possible. Place en cela la
première valeur et la principale préoccupa-
tion de ta vie.
7. Ne te laisse pas tromper par les pu-
blicités du moment qui servent toujours aux
intérêts des puissants de ce monde. Jésus
nous a aimé jusqu'au bout, et il nous a laissé
la vérité définitive.
8. Le fondement de notre vie est
l’amour et la bonté de Dieu. Aie confiance
en Lui. Laisse-toi conduire par Lui. Répond à
son amour avec ton amour, et ton obéissan-
ce. Vis heureux comme l’enfant dans la mai-
son du Père, comme Jésus, avec Lui et par
Lui.
9. Fortifie les liens avec l'Église, avec
ta propre formation, avec une lecture choi-
sie, avec tes amitiés, avec la célébration de
dimanche. Que l'Église soit comme ta gran-
de famille, avec l’amour, la tendresse et la
fidélité de la Vierge Marie.
10. Vis avec joie ta relation de foi et
d’amour avec Jésus. Il t’appelle tous les
jours. Il est ton meilleur trésor. Place en Lui
ton cœur. Essaie de mieux le connaître. Ai-
me-le avec passion. Laisse-le devenir ton
Sauveur. En Lui tu as la force et le courage,
la beauté et la joie de la vraie vie.
Province Salésienne Afrique Occidentale (AFO)
10 B.P. 1323 Abidjan 10 (R.C.I.)
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Directeur de publication : Manolo JIMÉNEZ
Administrateur : Hernán CORDERO
Rédacteur en chef : Ferdinand ZIGUI
Montage: Mr Paulin AKLADJE
Équipe de Rédaction : Boris TOGBE
Dénis SORO
Enrique FRANCO
Mars 2009 (54)