LA PAUVRETE, VALEUR EVANGELIQUE


LA PAUVRETE, VALEUR EVANGELIQUE




N°63 juin 2006/ 8e année





Vice- Province Salésienne « Notre Dame d’Afrique »

Afrique Tropicale - Equatoriale

B.P. 1607 - Yaoundé – Cameroun

Tél. (237) 222.22.21 Fax : (237) 222.22.51. E-mail : jeanbberaud@yahoo.fr

http://ate.homily-service.net



EDITORIAL

 « La visite d’ensemble 2006 en Afrique du Sud a souligné quelques aspects de notre vie religieuse. Un des aspects a été la « pauvreté salésienne et l’autofinancement des œuvres »


Le document final souligne que le modèle de pauvreté, en imitant Jésus, reste Don Bosco qui dans son testament de 1886, met comme condition de croissance de la Congrégation, l’observance de la pauvreté personnelle et communautaire. « Nous trouvons en lui des attitudes et des façons de faire qui restent des sources d’inspiration et d’éclairage permanents ».


1-En parlant sur la pauvreté et le témoignage, le document final du RM souligne :

Nous avons besoin de mettre l’accent sur l’austérité, le travail dur, la simplicité dans notre style de vie aussi bien au niveau personnel que communautaire. Pour cela, le « scrutinium paupertatis » est d’une grande utilité pour nous aider à grandir dans ce domaine.

Par ailleurs, le document invite à former les jeunes salésiens à l’usage correct de l’argent et à la technique de la gestion et de la budgétisation durant la formation initiale. Et aussi impliquer tout le monde dans la prise de décisions et l’analyse de la réalité locale, le service et la disponibilité de nos structures pour le bien et la solidarité avec les autres.


2- Autosuffisance et développement

Nous connaissons des difficultés réelles pour y arriver, surtout parce que cela demande un changement de mentalité. Si on pense que la solution viendra d’ailleurs et que la Province doit pallier à notre manque de rigueur dans le domaine économique, l’horizon s’éloignera davantage de nos yeux. Il est donc nécessaire de grandir dans le sens d’appartenance à la Province ; de promouvoir la solidarité à tous les niveaux (par exemple, en révisant les quotas annuels, en créant des fonds de solidarité…) ; de former les jeunes salésiens à l’autosuffisance, à l’usage rationnel des ressources matérielles et à la gestion correcte des Centres techniques.


Le pape déplorait – le 22 mai 2006-qu’« à côté d'un indubitable élan généreux, capable de témoignage et de don total », la vie consacrée connaisse aujourd'hui « le piège de la médiocrité, de l'embourgeoisement et de la mentalité de consommation ». A nous d’approfondir ces paroles qui peuvent nous stimuler à aimer et à témoigner de la pauvreté et simplicité dans notre vie comme Jésus.

José Antonio VEGA



Dans ce numéro :



Editorial P.1


Page de formation permanente P.2

Nouvelles du Conseil Provincial P.4


Pastorale des jeunes : Gabon P.5


Hommage au P. Valentin de Pablo P.6


Ebolowa : Une radio

très écoutée P. 8


Brazza : nouvelles de la Cité Don Bosco P. 9


Pour servir

à l’histoire de l’ATE P.11


Nouveaux évêques salésiens P. 13


Bonne fête de la Province P. 14


Joyeux anniversaire P.15








EVALUATION DU PROJET EDUCATIF ET PASTORAL



« Chaque communauté provinciale élaborera, en s’inspirant du système préventif, son projet éducatif et pastoral pour répondre à la situation de la jeunesse et des milieux populaires.

En conformité avec celui-ci, on élaborera de même au niveau local et avec ma participation de tous les membres de la communauté éducative et pastorale, un projet qui oriente chaque initiative vers l’évangélisation » ( Règlements n° 4 )


Nous nous réjouissons que la majorité des communautés salésiennes de la Province soient entrées dans la ligne que propose la congrégation en faisant asseoir dans un climat de famille les jeunes, les parents et les collaborateurs, chacun selon son rôle dans le but d’élaborer, de réaliser et de réviser le projet. Mais ce qui semble encore à travailler davantage c’est l’audace d’évaluer notre action éducative partant de nos PEPS. Normalement, un projet éducatif ou communautaire, une fois élaboré, devrait se soumettre à une évaluation périodique et méthodique de la communauté éducative qui l’a élaboré au moins deux fois dans l’année pastorale ( au milieu et à la fin ). C’est dans ce sens que nous invitons les communautés à vivre cette ascèse en envisageant en cette fin d’année l’évaluation des différents Peps des secteurs de l’œuvre. Les éléments suivants pourront aider à cet exercice.


1.- FINALITES DU PEPS


Le PEPS est la médiation historique et l’outil opérationnel de la mission, sous toute latitude et dans toute culture ; c’est l’élément de l’inculturation du charisme (CG24, 5).


Dans ce sens le PEPS est :


* la manifestation de la mentalité de projet qui doit mener le déroulement de la mission dans les provinces et dans les œuvres ;

* le fruit de la réflexion faite ensemble sur les grands principes doctrinaux qui identifient la mission salésienne (cadre de référence), sur la lecture de la réalité, sur l’élaboration du projet opérationnel (choix prioritaires éducatifs et pastoraux, objectifs, stratégies et critères, programmation d’interventions ...) et sur le processus de vérification ;

* le guide du processus de croissance vécu par la communauté provinciale et par la communauté éducative et pastorale dans leur effort pour incarner la mission salésienne dans un contexte déterminé.


La finalité première du PEPS n’est pas seulement la production d’un texte à connaître et à mettre en œuvre mais plutôt le soutien de la province et des communautés pour agir avec une mentalité partagée et avec des objectifs et des critères clairs pour rendre possible la gestion coresponsable des processus pastoraux.


2. CARACTERISTIQUES DU PEPS

La personne du jeune au centre


Pour ces raisons le PEPS:

- oriente et conduit un processus éducatif où les nombreuses interventions, ressources et actions s’entremêlent et s’articulent au service du développement graduel et intégral du jeune ;

- marque les objectifs opérationnels, les aspects stratégiques et les lignes d’action les plus adaptées pour faire vivre les valeurs et les attitudes de la proposition de vie chrétienne de la spiritualité salésienne des jeunes et les principes méthodologiques de la pédagogie salésienne (le système préventif)


Sa réalité communautaire


Plus encore qu’un texte, nous considérons le PEPS comme un processus mental et communautaire d’implication, d’éclaircissement et d’identification qui vise à former dans la CEP un point de rencontre opérationnel autour de critères, d’objectifs et de lignes d’action communes, en évitant ainsi la dispersion de notre action et en reconstruisant la synthèse et l’unité de l’action éducative.

Le PEPS est donc un élément constitutif de la CEP et en même temps celle-ci est le sujet et le domaine de l’action éducative et pastorale (Cfr. Règl. 5).


Son unité organique


Comme médiation de la Pastorale Salésienne des Jeunes, le PEPS doit exprimer l’unité organique dans les différents objectifs, les interventions et actions réciproques, entrecroisés et tous orientés vers une même finalité, en manifestant leur complémentarité concrète et en formant une unité globale.


Ce caractère organique s’exprime dans les quatre dimensions du PEPS (Cfr. Const. 32-37 ; Règl. 6-9) :


* La dimension éducative et culturelle (Règl. 6) et la dimension de l’évangélisation et de la catéchèse (Règl. 7) qui développent les deux aspects fondamentaux de la personne, de sa réalité d’être humain et sa vocation à être fils de Dieu (citoyen et chrétien ; éduquer en évangélisant et évangéliser en éduquant) ;

* La dimension vocationnelle, qui regarde l’objectif final du cheminement éducatif et évangélisateur : répondre par une option responsable de vie au projet de Dieu (Règl. 9).

* La dimension de l’expérience associative, qui caractérise notre façon d’éduquer et d’évangéliser, à travers les groupes, l’insertion dans le territoire, la promotion et la transformation du milieu, avec le style de l’animation (Règl. 8).







Questions pour le partage :

1.- La Communauté s’est-elle référée au Peps provincial pour faire celui de ses œuvres? Dans quelle mesure ?

2.- Y a - t-il eu une véritable participation de toute la communauté éducative dans la réalisation des PEPS ? Si oui, quels ont été les facteurs qui ont aidé et si non, lesquels sont la cause ?

3.- A-t-on l’impression que nos Peps sont le reflet d’une réponse aux problèmes réels des jeunes de notre milieu ?

4.- Notre Projet répond t-il à une éducation à la foi ? Dans quels aspects ?

5.-Quelle place donne nos Peps à la proposition et accompagnement des vocationnel ?

6. Quelles sont les difficultés rencontrées au long de cette année dans la réalisation du Peps et quelles sont les perspectives que la communauté pourrait se donner pour l’avenir ?









1 Nouvelles du Conseil Provincial

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2 Conseil P/JAV, N° 16 session d’Avril

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Dans sa session ordinaire le Conseil Provincial s’est surtout centré sur :


  1. La visite des communautés


Dans son programme d’accompagnement des communautés, le Provincial et son Conseil ont pu visiter certaines communautés au cours du trimestre février-mars. Le Provincial a visité personnellement les œuvres de : Mikomeseng, Bata, Pointe-noire, Brazza-Don Bosco, Saint Charles Lwanga, Galabadja, Damala, Port-gentil, Libreville, Oyem et Mimboman. Le Provincial a échangé avec le Conseil sur les différents aspects de la vie de ces communautés ainsi que les défis qu’il percevait dans chacune.


2. Rencontre avec le P. Alberto Lorenzelli


Le Provincial et son Conseil ont eu la joie d’accueillir pendant leur session de travail, le P. Alberto LORENZELLI, Provincial de Gène (Italie) pour échanger sur les critères de collaboration entre les deux Provinces dans son intervention Don Alberto dit clairement ce qui suit :  « Nous sommes en train de sensibiliser les bienfaiteurs à cette réalité de collaboration interprovinciale parce que nous nous sommes rendu compte que les gens préféraient donner de l’argent aux salésiens concrets qu’ils connaissaient. Nous espérons arriver à changer la mentalité de ces donateurs ».

Par ailleurs, les deux Conseils ont tablé sur les domaines de collaboration à privilégier tel que la formation, les projets sociaux concrets et bien définis, le volontariat avec vision missionnaire et de foi…


  1. Composition des communautés

pour l’année prochaine


Le Provincial a présenté une liste faisant état des communautés actuelles, mais avec certaines indications des personnes à changer. Il a été demandé à chaque conseiller de réfléchir et d’apporter des propositions concrètes lors de la session de mai tout en tenant compte que terminent leur mandat les Directeurs de : Malabo et de Ndjamena.





  1. Dates importantes dans la vie de la Province


Le Conseil a échangé aussi sur les dates importantes de la vie de la Province :


  • Rencontre des jeunes prêtres : du 18 au 27 avril 06 animée par le P. Gavioli.

  • Retraite des théologiens et autres confrères : du 17 au 23 avril.

  • Ordination diaconales et ministères institués : 27 avril.

  • Curatorium Yaoundé : 29 au 30 mai.

  • Curatorium Lomé : 17-18 mai. Ont participé à cette rencontre, le P. José Antonio et le P. Anaclet.

  • Formation des gestionnaires : du 12 au 23 Août

  • Rencontre des professeurs de nos écoles techniques : 3 au 9 juillet 2006.

- Visite de la Province par le P. Allenchery conseiller pour les missions : du 21 Oct. au 8 nov. 2006. Son séjour sera réparti de la manière suivante : Cameroun ( 23-24 octobre) et l’accompagnateur sera le Provincial lui-même. Bangui ( du 24 au 26) ; Congo (26- 28) ; Gabon ( 30-31). Pour ces trois pays, il sera accompagné du P. Anaclet. Enfin, du 2 au 7 novembre il sera au Tchad avec le P. José Antonio à nouveau.


5. Fondation à Doba ( Tchad )

Le Provincial a informé le Conseil que le Dicastère des missions a mis à disposition de la Province trois confrères pour cette nouvelle mission. Et selon les dispositions du Conseil, ces confrères seront d’abord intégrés dans les communautés de la Province pour s’imprégner de la réalité provinciale et de la langue française au moins pendant une année.

6. Autres aspects :

- L’étude des projets présentés et les projets en cours dans les œuvres.Evaluation des rencontres provinciales des : Directeurs, Prénovices, Msj Ebolowa. Programmation de la visite de communauté au troisième semestre : Gabon, Guinée Equatoriale, Centrafrique et Lomé…

Pour le Conseil provincial ( P. Nguema )

3 PASTORALE DES JEUNES

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Un séjour pastoral au Gabon


Ce mois de Mai au niveau de la délégation de la pastorale a été essentiellement « Un séjour au Gabon ». Nous avons eu la joie de visiter les trois présences salésiennes de ce pays. Il s’agit d’Oyem, Libreville et Port-Gentil et une des chances qui est palpable la-bàs, c’est que près des présences des SDB se trouvent aussi celles des Filles de Marie Auxiliatrice, nos sœurs. A regarder de près cette proximité porte à une collaboration pastorale fructueuse pour nous en tant que famille salésienne et pour les jeunes qui sont nos destinataires privilégiés. Les expériences d’une collaboration dans le domaine de la formation des Prénovices à Oyem, ou encore, dans le domaine de la catéchèse à Port-Gentil sont forts encourageantes et porteuses d’une dimension de témoignage incalculable.


A Oyem nous avons eu la chance de célébrer en famille Sainte Marie Dominique Mazzarello. Salésiens, filles de Marie Auxiliatrices, Coopérateurs et jeunes ont répondu présent au rendez-vous de la soirée « musicale » qui a suivi la célébration eucharistique. On y respirait une ambiance salésienne avec des jeunes qui s’identifient de plus en plus au style éducatif salésien. Il parait évident que dans ce milieu nos Sœurs et nos Frères ont vraiment de l’étoffe à modeler pour faire un bel habit au Seigneur (Cf. Dominique Savio et Don Bosco).


A Libreville, nous avons aussi eu à découvrir le dynamisme d’une présence en plein essor salésien, Don Bosco Mikolongo. Sans doute que les confrères sont en train d’imprimer un style de relations très salésiennes à l’image de ce premier oratorio que la lettre du 10 mai 1884 nous fait découvrir. Salésiens et jeunes y vivent dans un esprit de dialogue rempli de simplicité. Nous avons particulièrement vécu avec eux la neuvaine à Marie Auxiliatrice dans une profondeur admirable et un dynamisme participatif de tous, marqué par le dévouement de jeunes animateurs que nous avons eu l’occasion de rencontrer dans un cadre de formation.


Finalement nous sommes arrivés aussi à Port-Gentil, Sainte Barbe pour partager une soirée de formation et de partage avec les trente animateurs salésiens qui animent avec la communauté, le projet éducatif et pastoral.


Oyem en Soirée de Famille

Cette visite renforce nos convictions. Tout d’abord que se doter d’un projet éducatif dans l’action pastorale n’est pas facultatif. De cette projection dépend la qualité de notre proposition éducative. Le travail avec des animateurs formés rendra notre travail plus efficace et plus profond. Il y a effectivement un besoin de formation. Cela veut dire une planification de cette formation de la part de la communauté salésienne (ou de la famille salésienne) ; et de la part des jeunes un désir de se former. C’est pour cela que les expériences de formation des animateurs comme celles qui ont lieu dans nos différentes présences ou encore comme celle que la Famille salésienne du Gabon est en train de préparer pour le mois de juillet (du 3 au 9) sont à multiplier.


Miguel Angel NGUEMA


SPECIAL

HOMMAGE AU PERE VALENTIN DE PABLO




A l’occasion du décès du Père Valentin de Pablo, l’Agence salésienne ANS a publié de nombreux articles. Nous avons choisi de retenir ici de larges extraits de l’homélie du 21 avril à Bamako du Père Giovanni Mazzali. Un texte que n’auront peut-être pas lu tous nos lecteurs.


Cet après-midi du 21 avril 2006, dans la cathédrale de Bamako, ont été célébrées les obsèques du Père Valentin De Pablo, Conseiller pour la Région salésienne Afrique-Madagascar, décédé subitement à Touba, dans la nuit de Pâques. Le rite a été présidé par Mgr Jean Zerbo, archevêque de Bamako. Etaient présents le Père Giovanni Mazzali, Econome général, et le Père Filiberto Rodríguez, Conseiller pour la Région Europe Ouest. La célébration eucharistique a vu la participation des directeurs des communautés salésiennes de la Vice-Province d’Afrique occidentale francophone (AFO), et presque tous les Provinciaux de la Région Afrique-Madagascar, ainsi que de nombreux jeunes et membres de la Famille salèsienne.

  • « Il a voulu nous quitter dans le silence, dans la nuit du mystère de la Résurrection, avec cette discrétion et cet esprit réservé qui le caractérisaient », a déclaré le Père Mazzali dans son homélie.

  • Le Père a poursuivi : « Le mystère de la vie l’a associé au mystère de la Mort et de la Résurrection de Jésus, dans la nuit bienheureuse pendant laquelle le Christ a vaincu pour toujours le péché et la mort. Le Père Valentin De Pablo est né à Castroñuno, en Espagne, le 26 avril 1946. Après son ordination sacerdotale en 1974, il a exprimé le désir d’être missionnaire et a été envoyé au Mozambique, à Moatize, où il est resté jusqu’en 1978. Rentré en Espagne, après avoir travaillé quelques années comme formateur des théologiens à Vittoria, il a été nommé Délégué national de la Pastorale des Jeunes (1984- 1992).

  • Les salésiens et les jeunes ont pu apprécier son rythme de travail intense et sa capacité, si évidente dans sa personnalité, de savoir susciter la co-responsabilité. Il savait travailler en équipe pour la réalisation de nombreux projets d’animation des jeunes des différents milieux salésiens. En 1993, il rentre en Afrique, au Mozambique, comme directeur de la Maison des aspirants de Maputo. En 1996, lui est confiée la responsabilité de Délégué pour le Mozambique. Le voici responsable du développement de l’œuvre salésienne, dans une terre marquée par un long conflit. La situation demande beaucoup d’attention et de soins pour les enfants et les jeunes. Le Père Valentin anime les confrères, stimule l’ouverture de nouvelles présences et vise la consolidation par le soin des vocations, par la formation des nouveaux salésiens et du grand arbre de la Famille salésienne. Il a été apprécié pour sa proximité, pour son intérêt constant et pour sa manière délicate d’animer et d’encourager.

  • Le Chapitre Général 25, en l’élisant, au mois d’avril 2002, Conseiller pour la Région Afrique-Madagascar, confirmait son dévouement et sa passion missionnaire. Il lui confiait une grande responsabilité dans un continent plein d’espérance, de problèmes et si disponible à accueillir le charisme de Don Bosco, « la passion des jeunes pour une église de jeunes et en plein développement ».


  • Terminant son homélie, le Père Mazzali a esquissé la figure du Père De Pablo de la manière suivante: “Un salésien attaché à Don Bosco et à la Vierge Auxiliatrice, aux jeunes, obstinément inséparable de l’expérience si riche en caractère salésien de sa terre d’Espagne et de sa Province de Bilbao, qu’il a certainement portée dans son cœur jusqu’à la fin. Un homme de gouvernement et de communauté, dont la détermination ne s’est jamais exercée au détriment des relations personnelles, de la bonne entente, de l’harmonie. Un prêtre qui a cru dans les jeunes et dans la nécessité de leur faire des propositions élevées et porteuses d’engagement, même en des temps de difficulté et d’opposition. Il est tombé sur la brèche, silencieusement, en faisant son devoir au service de la mission salésienne en terre d’Afrique.”.

( D’après ANS – Bamako: 21 avril 2006 )  


« Hip-hop » : une voix inattendue pour la défense des immigrés !


Le phénomène de l’immigration, est devenu si banal et si sensible qu’on en débat partout. Beaucoup d’Africains, croyant en l’existence d’une « terre promise » quelque part, fuient leur continent pour se retrouver finalement dans un ghetto. Là, il est question de se faire entendre, alors la culture hip-hop (H.H) intervient. Nous voudrions savoir en quoi le H.H donne aux immigrés une place dans la société ?


Le H.H qui signifie affranchis-toi et respecte les autres, est une culture urbaine afro-américaine, née à New York dans le quartier Bronx dans les années soixante, suite à une crise économique. En effet, les jeunes tiraient le diable par la queue et l’idée est venue de faire bouger les rues par la sono pour pouvoir gagner un peu de « mammon », c’est à dire d’argent. Depuis belle lurette, le H.H est un mouvement pacifiste qui oeuvre pour la tolérance, malgré les étiquettes qui lui sont collées telles que « le cercle des voyous, vauriens, ratés, brigands »...Il se veut partout où l’être humain se sent intégré dans la société. C’est pourquoi, il est contre l’égoïsme, l’ethnocentrisme voire le racisme. L’exemple du rappeur Afika BAMBAATAA nous édifie. Celui-ci fondant la Zulu Nation (nation zoulou) pour l’édification d’une culture hip-hop progressiste et anti-raciste.

Le H.H n’est pas partisan de la langue de bois. Il sait que la vie est une lutte, c’est dans cette ligne qu’il fait l’usage de paroles poignantes pour unir la société. Le Psy4tra (groupe des jeunes comoriens résidant en France) dénonce l’attitude des policiers envers les immigrés et donne des messages d’espoir aux siens. Bien qu’il ne soit pas facile aux immigrés de faire du rap à la T.V, le Psy4tra crie pour prouver l’existence des « racailles ». Ces jeunes comoriens n’ont pas froid aux yeux. Ils disent : « Si nos parents sont venus en France, c’est que la France est venue nous coloniser. Et ils ont donné l’indépendance une fois qu’ils ont tout pris. »


Le H.H n’est pas synonyme de gangstérisme, la culture H.H incarne les valeurs progressistes. Elle est la voix des sans voix, elle veut que dans le monde entier la justice soit faite. Ainsi, elle travaille pour que les immigrés aient aussi leurs droits reconnus.

RAMADAN A. Sébastien


ATTENTION

Nous recherchons des exemplaires des premiers numéros de notre Bulletin salésien de l’ATE. Merci de les faire parvenir à JB Beraud, à la Maison Provinciale de Yaoundé.


CAMEROUN – EBOLOWA

Une Radio très écoutée

Radio Mvila, accessible maintenant sur Internet est très écoutée y compris à l’étranger. « C’est un courrier très dense qui nous arrive maintenant d’Europe par poste ou par e-mail, en particulier d’Italie, de France », nous a déclaré le Père Joseph Khondé, Directeur de l’œuvre salésienne d’Ebolowa.



Le Père Alphonse Owoudou a réussi l’exploit.


La Radio Don Bosco d'Ebolowa s’écoute sur Internet .


A l’adresse suivante : http://bosco.homily-service.net/rcdm.htm


L’Europe l’écoute. Ecoutez-la en Afrique.




CONGO BRAZZA

Des nouvelles de la Cité Don Bosco 


Le 31 mars marque la fin du deuxième trimestre pour tous les élèves

Le 3 avril, commence le troisième trimestre avec le retour de 29 électriciens et de 29 mécaniciens de « deuxième » année qui ont fait leur premier stage commencé le 1° février. C’est la rentrée des « premières » années pour tous les métiers. Le travail va durer jusqu’à la fin juin.


Dès ce 3 avril, commencent aussi des stages de 3 mois, en entreprise, pour 17 électriciens et 26 mécaniciens qui finissent leur 3° année . En juillet, août et septembre 2006 auront lieu les stages des menuisiers 1° et 2° année et des soudeurs tourneurs.


Sessions de formation

En avril, les menuisiers de 2° année, les mécaniciens et les électriciens de 3° année ont suivi une session de formation de trois jours sur le monde du travail, la vie des entreprises, la recherche d’un travail, une ouverture à l’artisanat que j’appelle encore la « débrouille pour la survie ». La session a été animée par le Forum des Jeunes Entreprises, qui intervient comme appui à la formation des petits artisans et à la création des ateliers. Ainsi va la vie du gros village « Don Bosco » avec ses 223 apprentis à la rentrée d’octobre, en éternel mouvement pour cause de travail, de stages ou de réorientation. De février à septembre, il faut visiter les jeunes qui sont en stage, par vagues. C’est le travail programmé de tous les encadreurs de Don Bosco.


De très dures réalités

Voici maintenant quelques impressions personnelles à la suite de la session : «  Les jeunes de 20 ans sont conscients de devoir affronter un monde intraitable, où tout s’achète, même le droit de travailler, souvent à prix fort et où un emploi, exercé avec une compétence reconnue, dans une société qui paie de justes salaires, relève de l’exploit d’une ascension sur le Kilimandjaro, sauf exception dans certaines grandes sociétés ». Les questions des jeunes sur les difficultés de trouver du travail, la crainte de se lancer dans la vie en artisan furent d’une précision étonnante, durant la session » .

A titre d’information, les Chinois qui ont de gros chantiers : construction d’un barrage, de routes, d’immeubles, importent leur propre main d’œuvre de Pékin ou des villages profonds de la Chine Eternelle, pour conduire leurs propres camions qui circulent en convois, chargés de cailloux, de gravier, en noria de 10 camions à la suite les uns des autres. Tous les jours, je les croise en moto et je suis étonné de voir comment des travailleurs entassés dans les camions-bennes, les toyotas pik-up  ou juchés sur des camions de foufous ou de bananes , les regardent silencieusement, là où ils stationnent. Le meilleur mécano de Don Bosco, titulaire d’un permis de conduire est « perdu » d’avance.


Des Entreprises attentives à « Don Bosco »

Cependant, d’autres sociétés de travaux publics, souvent étrangères, regardent vers Don Bosco, car les jeunes qui sortent de la cité ne sont pas nuls. Et c’est l’objectif des ateliers professionnels de Don Bosco, de préparer des jeunes à entrer directement dans le monde difficile du travail, même si la moyenne des fautes d’orthographe est de 37 fautes pour une dictée de 110 mots selon les statistiques de septembre 2005. Quand ils quittent au bout de deux ans ou de trois ans, ils en font moins. Ils partent dans la vie, jeunes adultes, la tête pleine de projets, mais conscients de ce qui les attend. Le Père Raymond Gillet et son équipe s’efforcent de répertorier les jeunes qui trouvent un travail ou qui font quelque chose avec le métier qu’ils ont appris, en mettant en commun les informations. La liste commence à s’étoffer, et le résultat est encourageant.

En ce moment, il pleut beaucoup, car c’est la canicule de mars avril. Souvent et même toutes les semaines ce sont des files de bus, de camions, de voitures, de taxis, qui attendent à en mourir, un peu de carburant pour circuler, travailler, mais il y a pénurie de carburant dans notre cher et beau pays producteur de pétrole. Pourtant, les jeunes sont à l’heure à leur travail, malgré ces ennuis à répétitions permanentes, signant l’incapacité de ceux qui gouvernent à gérer normalement le bien commun d’un pays qui a tout pour plaire. .

Ainsi va la vie à Don Bosco,


Pierre CHOPIN

 


CINQ CENTS ENSEIGNANTS DES ECOLES CATHOLIQUES,

INTERPELLES SUR LE SIDA


Le Journal catholique, « La Semaine de Brazzaville » n° 2577 du vendredi 17 mars 2006 a publié le texte suivant, qui nous a été communiqué par Pierre Chopin.


« Le 4 mars 2006, 500 instituteurs et professeurs de l’enseignement catholique, invités par Sœur Marie Paule, déléguée de la CEDEC, ont suivi, pour la première fois, une récollection de Carême.

Ils se sont retrouvés, toute la journée à Saint Marie, à Notre Dame de l’Assomption et à Saint Pierre Claver. La récollection a été animée à Notre Dame de l Assomption par le Père Claver Boundja, dominicain , aumônier principal de l’Université, à Saint Pierre Claver par le Père Carlos Nguema et à l’école Immaculée Conception de Ouenze par le Père Chopin, tous les deux salésiens de la Cité Don Bosco.

Deux médecins, Dr Franck Mboussou et Dr Achille Lanzi du CNLS (Centre National de Lutte contre le Sida) sont intervenus non pour donner une formation à présenter aux élèves, mais pour les interpeller sur les ravages que le VIH peut faire dans leurs écoles, sur la vulnérabilité au VIH des adolescents de leurs établissements et comment se situer en tant qu’éducateurs chrétiens par rapport à la pandémie et aux valeurs à transmettre dans les écoles. Les aumôniers ont poursuivi le travail des médecins en invitant les enseignants à considérer leur responsabilité d’hommes et de femmes, dans leur mission divine d’éducateurs chrétiens.

Deux conclusions à retenir, communes aux trois Centres de retraites : les enseignants chrétiens souhaitent que dans un proche avenir, il soit proposé une sorte de manuel éducatif, outil pédagogique de travail qui permette d’initier les jeunes non seulement à comprendre la gravité de la pandémie, mais qui les aide à présenter aux ados, et aux jeunes, les grandes valeurs de la vie, de la famille, de l’amitié pour qu’ils ne « gaspillent » pas cette belle et si riche période de l’adolescence. Ils demandent aussi que d’autres rencontres soient organisées avec les médecins, dont la démarche a été très appréciée.

Signalons que le Mozambique, puis l Angola ont adopté une documentation pédagogique sur le VIH et les valeurs de l’amour avec livret pour les élèves et dossier pédagogique d’accompagnement pour les professeurs, dossiers écrits par le Père José Véga, salésien, résident à Yaoundé et diffusés par les Editions Don Bosco à Yaoundé. Documentation qu’ils sont prêts à mettre à la disposition des établissements scolaires de notre pays.

  Pierre NDEKO



TOGO  Eclipse solaire: une soirée en plein jour


A l'approche du phénomène, c'est tout un grand mouvement d'idée qui tourne autour. Une opinion convaincante fait passer des messages radio demandant aux populations de rester enfermées dans les maisons. Certaines personnes ayant achetées des lunettes spéciales commercialisées pour voir l'éclipse ne savait plus quoi faire; puisque à chaque instant, on pouvait écouter un commentaire qui faisait de l'éclipse l'un des phénomènes les plus dangereux pour la vue. Néanmoins dans le diocèse d'Aneho dont nous faisons partie, les notes d'information sur le permis et le non permis pour l'observation de l'éclipse ont été envoyées dans toutes les paroisses. La diffusion très large de cette note a pu atteindre la portion de la société la plus délicate, les jeunes voire ceux de nos oratoires.

Au noviciat, ce mercredi 29 mars2006 était très attendu. Vu les rumeurs qui circulaient sur le phénomène ( lumière vive, ne pas observer à l'oeil nu, possibilité de défection de la vue, phénomène terrible, nuit en plein jour...) on hâtait le temps pour voir cela de nos propres yeux. Après les activités matinales ordinaires, nous avons reçu ses lunettes spéciales, simples mais efficaces. Le phénomène débuté, un peu après 8h a été suivi seconde après seconde par les novices rassemblés dans la cour du noviciat commentant et suivant des explications. Pour certains d'entre nous c'était la première fois. Ce phénomène nous a été bien expliqué de façon schématique par le P. Philippe. Dans les rues de Lomé, c'était le calme et le vide , la journée a été déclarée fériée. L'éclipse ne se produisant pas chaque année dans nos pays je crois qu'il valait la peine d'observer cette fois-ci malgré le danger qui a été propagé.



JEAN ROMAIN



POUR SERVIR A L’HISTOIRE DE L’ATE




CAMEROUN-YAOUNDE

Le Provincial de Gênes à la Maison Don Bosco


La Maison Don Bosco de Mvog Ada reçoit nombre de visites. Le Père Alberto Lorenzelli, Provincial de Gênes, était parmi nous, du 1 au 3 avril 2006. En 1981, jeune prêtre, il est venu au Cameroun, faire des démarches à la recherche de lieux d’implantations. La province de Gênes est une de celles qui sont à l’origine de l’ATE. Interview.


Père, vos débuts salésiens ?

Je suis né en Argentine. Mes parents étaient venus d’Italie. A 19 ans, en 1972, je suis allé en Italie, et je suis entré au noviciat des salésiens.

Vous êtes actuellement Supérieur de la Province de Gênes, au nord de l’Italie. Depuis ses origines, cette Province est marquée par un grand souci missionnaire. Y a –t-il à ce fait des motifs particuliers ?

La Province de Gênes a vu partir en 1875 les premiers salésiens pour l’Amérique Latine. Cet événement a marqué profondément les esprits. Il y a une vingtaine d’années, elle a suscité au Cameroun, les maisons d’Ebolowa et de Mimboman. Comme action missionnaire, actuellement, sur notre Province, à Gênes, Florence et en d’autres villes, nous recevons des étudiants salésiens de l’Inde et du Vietnam. Nous leur facilitons les études et eux nous rendent divers services que nous apprécions. Nous envoyons régulièrement aussi des volontaires à Ebolowa et à N’Djamena. Nous allons en envoyer à Mimboman pour aider pendant les vacances à accueillir les enfants. Nous sommes témoins d’une tradition missionnaire qui continue.


Votre Province est une des plus anciennes de la Congrégation. Quelques dates ?

C’est en 1878 que Don Bosco a fondé la Province de Gênes, la première après celle de Turin. Presque tous les collèges de la Province ont été ouverts par Don Bosco lui-même. Il a fondé Alassio, Sampierdrena, La Spezia, Vallecrosia, Varazze, Florencia. Le premier Provincial a été Don Cerruti. Un des premiers élèves de Sampierdrena a été Philippe Rinaldi. En 1875, partent de Sampierdarena les premiers missionnaires pour la Patagonie. Don Bosco vient les accompagner à Gênes. En 1877, embarquent à leur tour les Filles de Marie Auxiliatrice. Mère Marie Dominique Mazzarello fait le déplacement à son tour et vient encourager ses sœurs au moment du départ .


Quels autres événements historiques ont marqué Sampierdarena ?

En 1877, ne pouvant publier le Bulletin salésien à Turin à cause des difficultés avec son archevêque, Don Bosco l’imprime à Sampierdrena, où l’évêque, Mgr Magnasco est son ami. Don Bosco y a d’ailleurs déjà commencé également la publication des Lectures catholiques.

C’est aussi à Sampierdarena que débutera le premier groupe de Coopérateurs.


L’histoire salésienne de Sampierdarena se révèle donc comme très riche ?

Tellement riche que le 9e Successeur de Don Bosco, le Père Chavez a inscrit ce site au Patrimoine salésien. Il a en effet retenu quatre lieux saints salésiens : le Valdocco, le « Colle don Bosco », le « Sacro Cuore » à Rome, et Sampierdarena

Un livre «  La 2e Valdocco » retrace l’Histoire de Sampierdrena jusqu’en 1962. Dans un mot du soir, Don Bosco avait parlé en effet, lors d’un retour de Sampierdrena de cette « 2e Valdocco »

Sampierdrena est un lieu de longue tradition missionnaire. Jusque vers les années 1975, presque tous les missionnaires partaient de là par bateau. A leur retour, ils passaient à la maison et venaient raconter leur travail. Tout cela est noté dans la Chronique de la Maison.

Plusieurs d’entre nous, sommes liés aussi à votre Province de l’ATE

En 1981, jeune prêtre, je suis venu au Cameroun, avec Valentino Favaro, alors Directeur de St Pierre d’Arena pour étudier où nous implanter. Valentino avait été aussi Directeur à Florence, à Livorno. Il était au Conseil Provincial. . Le Père Maschio, si vénéré aujourd’hui à Bombay, est ancien de Sampierdarena. Votre confrère Natalino Parodi également. Les liens de notre Province avec l’ATE sont nombreux. En 2007, le Père Giovanni Bocchi viendra célébrer chez vous, ses 50 ans de sacerdoce.


Les plus beaux moments historiques ont toujours leurs anecdotes ? En voyez-vous l’une ou l’autre ?

( Souriant ) Un fait est conté dans les « Memorie ». Don Bosco envoie Don Albera ouvrir Sampierdarena. Albera a pris 500 lires avec lui. Elles correspondent peut-être à 5 euros d’aujourd’hui. Don Bosco lui dit : «  Pourquoi tant d’argent ?  Tu ne crois pas à la Providence de Dieu à Gênes ? » Don Bosco a gardé l’argent. Albera est parti sans un centime. Les gens de Gênes étaient réputés pour être avares. Don Bosco a trouvé dans cette ville ses plus grands bienfaiteurs. Beaucoup de familles de la haute noblesse se présentèrent pour l’aider.

Recueilli par JB BERAUD





DANS LE MONDE


Japon – Dans la Famille salésienne, les Sœurs de la Charité de Miyazaki au service des émigrés. Le décès de Mère Teresa Iwanaga Matsuyo,
Hier matin à 2h 27 est décédée Mère Teresa Iwanaga Matsuyo, ancienne Mère générale des Sœurs de la Charité de Miyazaki. Elle avait fêté son 93ème anniversaire au mois de février et fêté le 60ème anniversaire de sa profession religieuse en 2001. Mère Iwanaga a été pendant trente ans (1962-1992) Mère générale de la Congrégation et Vicaire jusqu’en 1998. Elle a guidé la Congrégation avec capacité de prévision, foi et courage. Quand Mère Matsuyo reçut le mandat, la Congrégation avait 25 ans et des présences au Japon et en Corée du Sud. Ella a donné une forte impulsion aux missions en faveur des émigrés japonais les plus pauvres en Amérique du Sud, d’abord en Bolivie, puis au Brésil et au Pérou. Depuis 1977, les sœurs de la Charité de Miyazaki sont également présentes en Italie et en Allemagne. Aujourd’hui, les sœurs de la Charité de Miyazaki sont au nombre de plus de 1300, et sont présentes en 11 nations. En 1986, au cours du mandat de Mère Teresa Iwanaga Matsuyo, la Congrégation a été accueillie officiellement comme membre de la Famille salésienne.

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(ANS – Tokyo: 20 avril 2006)  





NOUVEAUX EVEQUES SALESIENS


Vatican – Nouvel évêque salésien pour le diocèse de Punta Arenas


Aujourd’hui, 4 mars 2006, le Saint-Père Benoît XVI a nommé nouvel évêque du diocèse de Punta Arenas le Père salésien Bernardo Bastres Florence, Provincial salésien du Chili. Le Père Bastres Florence succède à Mgr Tomás Osvaldo González Morales, salésien. Le Père Bernardo Bastres, originaire de Santiago, est né le 21 février 1955 et est entré en 1973 au noviciat salésien de “La Florida”, où il a émis les premiers vœux dans la Société salésienne le 14 avril 1974. Il a fréquenté les études de philosophie auprès du Séminaire pontifical majeur de Santiago et celles de théologie auprès de la Faculté de théologie de l’Université pontificale catholique du Chili. Le 31 janvier 1979, il a émis ses vœux perpétuels; il a été ordonné prêtre le 31 juillet 1982. Au cours de son ministère pastoral, il a travaillé dans l’œuvre salésienne de Punta Arenas et de Santiago. Il a été directeur du pré-noviciat salésien et par la suite du post-noviciat et du pensionnat théologique des salésiens au Chili. De 1993 à 2000, il a été Conseiller provincial, devenant par la suite Provincial. En 1988, il a obtenu la licence en Droit Canon auprès de l’Université Pontificale Salésienne de Rome. Il a été professeur de Droit Canon auprès de la Faculté de Théologie de l’Université pontificale catholique du Chili. De 1995 à 1996, il a été Vicaire pour la vie consacrée de l’archidiocèse de Santiago.

(ANS – Vatican: 4 mars 2006) 


Cité du Vatican – Mgr Gallardo Martín del Campo évêque de Veracruz


Le Saint-Père Benoît XVI a nommé Mgr Luis Felipe Gallardo Martín del Campo, salésien, évêque du diocèse de Veracruz au Mexique. Mgr Luis Felipe Gallardo Martín del Campo a reçu la consécration épiscopale le 25 février 2001 et a jusqu’à présent été évêque prélat de Mixes. A présent, il est Président de la Commission épiscopale pour les ministères laïcs et le diaconat permanent. Le diocèse de Veracruz s’étend sur une superficie de 9.000 km avec 2.000.000 d’habitants, dont 1.800.000 sont catholiques. Le clergé diocésain compte 123 prêtres, les religieux sont 248.

(ANS – Vatican: 9 mai 2006)  


VERS LA LUMIERE


« La Famille Salésienne de Brazzaville, en particulier l'Association des Salésiens Coopérateurs de DON BOSCO, a le regret de vous annoncer le décès d'une Coopératrice salésienne au nom de NSUELE JEANNE, survenu dans la nuit du mardi 24 au matin du mercredi 25 avril 2006 à la suite d'une longue et pénible maladie »

Jean Cyriaque Bikouta, coordinateur de l'Association.


M Aguilar Aguilar, beau frère du Père Miguel Angel Ngiuema, sdb, est décédé le 16 mai 2006, à 38 ans, à Mongomo ( Guinée Equatoriale ) . Il laisse sa jeune épouse Carmen, 24 ans, avec son petite enfant de 3 ans. Nous les accompagnons de nos prières.





ILS NOUS ECRIVENT


Bonne Fête de Pâques à toute l'équipe de rédaction de Ate media.

Je viens de recevoir le numéro de Mai. Toute la communauté de la Maison Don Bosco, par mon intermédiaire, heureuse et fière de recevoir à chaque fois les nouvelles venant de l'autre Province veut ici te dire son sincère merci.

 

Emile Mefoude, Lomé 30 avril 06


Merci pour les nouvelles de l'ATE et félicitations pour la nouvelle Radio;

Alexandre Kabwe, Kinshasa, 1 mai 2006

Merci pour tout et bonne fête à tous, communauté provinciale
et étudiants. Ici à Lyon, tous vont bien, un peu "suroccupés". Pour ma part,
je suis encore un peu vacillant, mais continue à donner des coups de main de
droite ou de gauche. Je suis content de lire les nouvelles d'Afrique...
Bonne fête de Pâque à tous !

Bruno de Nadaillac Lyon, France, mai 2006


Bonne Fête de la Province!

Que Notre Dame

d’Afrique nous

aide à grandir

dans notre vie

religieuse et dans

notre passion pour

la mission.

En union de prière

José Antonio







JOYEUX ANNIVERSAIRE

EN CES MOIS DE JUIN, JUILLET, AOÛT 2006

Juin

le2Patrick Mpamale14Marcel Makon

le3Vicente Mba Mebiamle16Jean Romain Ngoa

le5Léopold Fanzele16Gervasio Riloha

le5Rigobert Fumtchumle17Fernand Sanze

le5Germain Laggerle18Pablo Labrado

le 6Florent Papin Ngoumbetile23Agustin Hernandez

le7Luis-Javier Palenzuelale25Jesus Lozano

le10Arsène Edou Meniele 26Yves Martial Moukoko

Juillet

le2Bienvenu Tangale13Miguel Angel Nguema

le4Pietro Banole22Xavier Zilly

le5Jérémie Louzolole24Davy Bouetoutemio

le 7Régis Bessafile26Alain Machia

le10Grégoire Assienele26Paul Clark Tegue

le 12Olivier Laoumile28Jan Hübner

le12Kévin Vomile30Siméon Bekourou

Août

le3Artur Bartolle27José Bragado

le7José Maria Sabele27Innocent Mballa

le 8Alphonse Edoule 28Henri Caniou

le8Léon Musaasle29Léoncio Montero

le18John Morenole31Alcide Baggio

le24Eynem Maguerguele31Jean Baptiste Beraud



DERNIERE HEURE

Visite à Yaoundé de Mgr Albert Vanbuel, sdb

Du 24 au 31 mai, la Famille salésienne de Yaoundé a eu la joie de partager la présence souriante et apostolique de Mgr Albert Vanbuel, « jeune évêque » de Kagabadoro, en Centrafrique. Il nous a donné le témoignage de journées très chargées, vécues dans la sérénité du Seigneur et la simplicité de l’accueil fraternel. Le samedi 27 mai, dans l’église bondée de la paroisse St Joseph de Mvog Ada, il donnait le lectorat à John, Eleuterio et Barnabé. Il conférait ensuite le diaconat à Cyprien Ahouré, Ignace Privat Fouda, Pierre Célestin Ona Zue, Paul Wogomebou.

Le dimanche 28 mai, il baptisait 39 catéchumènes et célébrait plusieurs « premières communions ».à ND Auxiliatrice de Mimboman. Merci, Père Albert !

La Rédaction


PS – Marius Jiodio, sdb, a été ordonné diacre à Nairobi, le 13 mai 2006.









Dans notre prochain numéro de septembre 2006,

nous publierons tout ce qui nous parviendra avant le 15 août 2006


Adressez vos articles

à Jean Baptiste BERAUD

Maison Don Bosco, BP 16 07 Yaoundé

jeanbberaud@yahoo.fr

Utiliser l’adresse électronique, c’est nous faciliter notre travail.

Nous vous en remercions











@te.media

Salésiens de Don Bosco, Maison Provinciale,

BP 1607, YAOUNDE ( Cameroon )



Direction : José Antonio VEGA

Administration : José Maria SABE

Rédacteur en chef : Jean-Baptiste BERAUD ( Tél ( 237 ) 222 22 21 - 35

Equipe de Rédaction : Roland MINTSA, Miguel Angel NGUEMA

Maquette : Miguel Angel NGUEMA

Edition espagnole : Alain MACHIA, Eleuterio EVITA, John MORENO


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A te Médias- juin