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Le mensuel de la Province Notre-Dame d’Afrique, ATE. B.P. 1607, Yaoundé, N° 68 – janvier 2006 – 9ème Année



























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Editorial










La célébration de la fête de Don Bosco à la fin du mois et les réflexions communautaires pour la préparer nous permettent d’approfondir la signification de notre « être salésien » dans l’Eglise.

Nous sommes en train de préparer le Chapitre général, qui veut réfléchir sur notre « être » et notre « vivre » personnel.

1 - Un mois pour

aimer plus Don Bosco :

Notre formation permanente a besoin de moments pour la lecture et la méditation pour assimiler les grandes valeurs de notre spiritualité présentes dans les Constitutions, les lettres du Recteur Majeur, la vie de Don Bosco et dans les écrits qui nous commentent sa spiritualité.

2 - Un mois pour

faire croître notre appartenance:

Nous sommes porteurs d’un charisme dans l’Eglise. L’amour à la Communauté, à la Province et à la Congrégation doit nous amener à aimer ce que nous avons et ce que nous sommes, à connaître et à répandre les nouvelles stimulantes et, à estimer tout ce que les confrères font de bien. Il faut nous sentir plus frères de nos confrères salésiens.

3 –U n mois pour

aimer plus les jeunes. Nous sommes salésiens pour eux. Et nous sommes porteurs d’un charisme pédagogique. Nous devons être éducateurs dans toutes nos présences. Notre slogan « éduquer en évangélisant et évangéliser en éduquant » n’est pas une simple rhétorique. Notre option c’est éduquer la personne humaine aux valeurs et idéaux humains et chrétiens.

4 - Un mois pour

susciter des continuateurs. Si nous renouvelons notre pastorale d’évangélisation, si nous sommes plus présents parmi les jeunes, si nous leur offrons des programmes de formation, si nous suscitons des projets de vie pour leur avenir, il y en aura qui choisiront de rester avec Don Bosco, parce qu’ils l’ont vu incarné dans notre vie.

5 - Un mois pour

créer la Famille Salésienne:

Notre charisme appartient à l’Eglise. A nous, il appartient de susciter, former et agréger ces forces au service du Royaume. L’Etrenne du Recteur Majeur de chaque année est un thème d’union et de travail pour tous.

Nous commençons un mois de janvier plein de possibilités. Notre créativité et notre amour pour Don Bosco nous offriront des occasions pour le prouver. Que l’Année 2007 renouvelle nos énergies spirituelles et pastorales.


Mes salutations fraternelles en Don Bosco,


José Antonio VEGA, Provincial.









Congo - Brazzaville










Jeudi 16 et vendredi 17 novembre 2006, 20 encadreurs de Brazzaville et de Pointe-Noire, ont été à l’école du savoir dans le cadre d’une session de formation, organisée à leur intention par les responsables de la Province, avec le financement de COMIDE. Pendant deux jours, les encadreurs ont été entretenus sur des thèmes touchant la reforme de l’enseignement technique et professionnel au Congo, l’organisation des ateliers et les problèmes vécus par les jeunes en milieu scolaire. Ces thèmes ont été respectivement présentés par Mr Jacques SAMBA, directeur général de l’enseignement technique, et l’inspecteur Daniel DIAMESSO, chef de service des écoles privées à la direction départementale et les délégués de Médecins d’Afrique. Par ailleurs, il faut retenir que cette session fait suite à celle qui a eu lieu à Pointe-Noire, pour rentabiliser davantage le fonctionnement de nos centres en vue d’un avenir rassurant et efficace. Les encadreurs ont reçu les enseignements dans un esprit d’équipe et de convivialité. Ladite session a été lancée jeudi 16 novembre à 9h précises et a pris fin vendredi 17 novembre avec le mot de clôture du père Vincent MUNSHYA, directeur du centre professionnel de Brazzaville.

Pierre Claver, sdb.



Info flash 

Le pape Benoît XVI brosse le portrait robot du prêtre du XXIè siècle.

Benoit XVI citait le silence « profond et inoubliable» d’un million de jeunes, au moment de l’adoration du Saint-Sacrement, à Cologne, en août 2005. « Dans un monde où il y a tellement de bruits, disait-il, tant d’égarements, on a besoin de l’adoration silencieuse de Jésus dans l’hostie.»

En italien, Benoit XVI ajoutait : « Les fidèles attendent une seule chose des prêtres : qu’ils soient des spécialistes de la promotion de la rencontre de l’homme avec Dieu. On ne demande pas au prêtre d’être expert en économie, en bâtiment ou en politique. On attend de lui qu’il soit un expert dans la vie spirituelle. » Le Pape invite les clercs à devenir des « prêtres authentiques », loin des « hypocrisies », parfois héritières du totalitarisme. « On grandit en maturité affective, faisait remarquer Benoit XVI, lorsque le cœur adhère à Dieu. Le Christ a besoin de prêtres qui soient mûrs, virils, capables de cultiver une authentique paternité spirituelle ».





















Congo – Pointe-Noire






C’était le 23 octobre dernier que la congrégation pour les Causes des saints, a promulgué le décret pour proclamer Maman Marguerite «Vénérable», approuvé par le Pape Benoît XVI. L’Eglise a reconnu le caractère héroïque de la vie et des vertus de la maman de Don Bosco. Une messe a été célébrée à l´heure habituelle 6 heures 30, présidée par le Père André Frantz SAINT PREUX DABEL. Dans l’homélie, Il a fait remarquer que Maman Marguerite a été la première évangélisatrice et la première éducatrice de son Fils Don Bosco. A Capriglio, il n’y avait pas d’école, c’est pourquoi maman Marguerite n’apprit pas á lire et á écrire. Illettrée cependant, ne signifie pas ignorante.

Elle sut acquérir une sagesse éminente en écoutant d´un cœur éveillé, dans l´église paroissiale comme la meilleure école de foi, d’amour, de charité, de solidarité et de sainteté par les sermons, les catéchismes et, plus encore, en y conformant son expérience quotidienne, qui ne fut pas toujours en rose. Maman Marguerite a été également la mère spirituelle des enfants de la rue et des jeunes marginalisés dans la Maison Pinardi, dans ce quartier malfamé de Valdocco. Elle s’est toujours donnée avec dévouement pour accomplir sa tâche d’évangélisatrice, d’éducatrice et de première coopératrice. Dans cette tâche, Maman Marguerite Bosco a toujours manifesté ses qualités exceptionnelles : sa foi, son courage, son savoir-faire, sa sagesse de paysanne piémontaise et de vraie chrétienne remplie d´Esprit Saint.»


Ce même jour, á 14 heures précises, il y a eu une deuxième messe avec un mariage religieux entre Mr. Mouko Marius et Mlle. Ntoukouta Rachelle. Elle a été présidée par le curé et directeur de l’oeuvre salésienne, Père Miguel Olaverri qui a présenté en cette circonstance la famille Bosco, surtout saint Jean Bosco et maman Marguerite reconnue par l’Eglise comme «vénérable ».


André Frantz SAINT PREUX DABEL, sdb.






Dans l’après midi du samedi 25 novembre 2006, il a été organisé un grand jeu dans l’enceinte de la paroisse. Ce grand jeu a regroupé les mouvements jeunes et adolescents (Yamboté, les Scouts, ADS, chorale des enfants, Kisito, Elisa,…) auxquels se sont ajoutés quelques fraternités adultes composées spécialement des mamans qui ont affronté les jeunes filles dans le jeu de « Nzango ». mais avant cela, il y a eu la visualisation d’un Power point retraçant la vie de maman Margueritte, en vue de préparer les enfants à un jeu de connaissances appelé « Questions pour un champion ». Sous l’œil vigilant des animateurs qui ont orienté et coordonné les jeux, tout s’est déroulé dans une ambiance fraternelle. A la fin des différentes compétitions, des trophées ont été remis aux équipes gagnantes accompagnés d’autres prix.

Dans la soirée, la communauté salésienne s’est réunie avec les coopérateurs et les aspirants coopérateurs pour une petite veillée de prière. La prière a été dirigée par le P. Miguel responsable de la communauté. Le thème central de la veillée tournait autour de la réflexion de notre prochain Chapitre Général qui est : « Da Mihi Animas Caetera Tolle». Il y a eu pour cette circonstance une vingtaine de coopérateurs. Un petit apéritif pris en famille a permis de terminer en beauté cette soirée. Que la sagesse et la douceur de maman Margueritte habitent chacun, pour qu’il soit, par la grâce de Dieu, un bon éducateur.

Le lendemain, la fête du Christ Roi de l’Univers a été, d’une part, l’occasion de marquer la majesté du Christ et souligner aussi l’anniversaire de maman Marguerite et, d’autre part, de redéfinir ce qu’a été cette maman, en montrant aux enfants, ses qualités et toutes les difficultés qu’elle a rencontrées après la mort de son mari et avec les enfants de l’oratoire de Don Bosco.


MAKO Michel, sdb.



Benoît XVI s'oppose aux unions libres

NOUVELOBS.COM | 23.12.2006 | 00:23

Devant le gouvernement du Vatican, le pape dénonce les unions de fait et celles des couples homosexuels qui contribuent à "la relativisation de la différence des sexes" et "confirment tacitement les théories funestes" qui traitent cette différence "comme de simples faits biologiques". Le pape Benoît XVI a exprimé vendredi 22 décembre devant la Curie, le gouvernement de l'Eglise catholique, sa "préoccupation" devant la multiplication des lois sur les unions de fait que certains partis politiques réclament aujourd'hui en Italie.

"Je ne peux pas taire ma préoccupation devant les lois sur les couples de fait", a-t-il déclaré. "Quand on crée des nouvelles formes juridiques qui relativisent le mariage, on donne pour ainsi dire un sceau juridique au renoncement à un lien définitif", a-t-il ajouté.
Quant à l'union des couples homosexuels, elle contribue à "la relativisation de la différence des sexes" et "confirme tacitement les théories funestes" qui traitent cette différence "comme de simples faits biologiques", a estimé Benoît XVI.

"On peut fonder sa vie sur Dieu"


Le souverain pontife a par ailleurs défendu le célibat des prêtres, remis en cause par une partie de l'Eglise.

Dans un monde marqué par la "tendance culturelle" à refuser les engagements pour la vie, le célibat des prêtres est "particulièrement important", comme un "témoignage" que l'on peut "fonder sa vie sur Dieu", a déclaré Benoît XVI.
Benoît XVI doit publier prochainement les conclusions qu'il a tirées du dernier synode des évêques réuni en octobre 2005 au Vatican sur le thème de l'eucharistie, et qui a réaffirmé la validité du célibat des prêtres pour l'Eglise catholique.



De Alerte sur Google Vatican.




































Gabon – Libreville







Le Mouvement JEC est installé à la Paroisse St Pierre de Libreville depuis déjà deux ans. Il a organisé, en fin d’année scolaire, une récollection chez les salésiens de Don Bosco à la Cité des jeunes d’Okala-Mikolongo. Cette recollection avait pour thème :’’A la découverte de Don Bosco’’. Après avoir passé de bons moments fraternels en compagnie des salésiens, unanimement, tout le Mouvement JEC de St Pierre a demandé à collaborer avec les salésiens pour partager les valeurs du système préventif et de la spiritualité salésienne. Et depuis lors, c’est le grand amour entre ce Mouvement et les salésiens de St Pierre de Mikolongo, à tel point qu’aujourd’hui, ils se laissent aisément appelés ’’Jécistes salésiens’’.

Vous comprendrez donc avec combien d’enthousiasme ils ont accepté d’assister à la rencontre préparatoire du lancement du MSJ de Mikolongo, dont ils font désormais partie. L’un de leurs responsables, MOUNIEMO Gildas, en classe de troisième a tenu à répondre à quelques questions de la rédaction:


La Rédaction: Quels sentiments vous habitent à l’idée de savoir que votre Mouvement JEC de St Pierre fait désormais parti du MSJ de Mikolongo ?

Gildas: Je ressens un sentiment de joie et de satisfaction. Et j’avoue que ces sentiments sont partagés aussi par tous les membres du Mouvement.


La Rédaction: Comment expliquer cet amour pour Don Bosco, son système préventif et les salésiens ?


Gildas: Cela s’explique par le fait que j’ai une grande admiration pour toutes les œuvres accomplies par Don Bosco pour la jeunesse et en particulier pour les jeunes les plus pauvres. J’aime beaucoup le charisme salésien qui consiste à éduquer et à évangéliser les jeunes. De plus, le style dans lequel travaillent les salésiens m’épate beaucoup.


La Rédaction: Gildas, ne désirez-vous pas par hasard devenir aussi salésien ? Et si c’est le cas, pourquoi ?

Gildas: En effet, je désire devenir salésien, c’est mon rêve le plus profond depuis le jour où j’ai fait leur connaissance. Et si je veux être salésien un jour, c’est pour réaliser ici aujourd’hui, au Gabon, ce que Don Bosco a réalisé hier en Italie.


La Rédaction: Merci et bonne chance !


Pour rire…

Un type se promène avec un crocodile dans Paris. Un policier l'interpelle:
- Dites donc vous là, que faites-vous avec ce crocodile ?
- Hé bien, je l'ai trouvé et je ne sais pas quoi en faire.
- Emmenez le donc au zoo.
- Ha oui, ce n'est pas une mauvaise idée.
- Une heure plus tard, il revoit cet homme avec le crocodile.
- Alors, vous êtes allé au zoo ?
- Ben oui, et ça lui a bien plu, alors maintenant je l'emmène au cinéma.













Gabon – Port-Gentil






Cette année, à la place de la traditionnelle Fête de la musique, le Centre de Jeunes Don BOSCO a organisé un grand « concert dédicace ». Et ce, le samedi 18 novembre 2006, étant donné que la Sainte Cécile qui est fêtée tous les 22 novembre tombait un mercredi.

Un concert dédicace pour toutes les œuvres musicales sorties du studio Sainte Barbe. Ceci, dans le but non seulement de vulgariser tous ces chefs-d’œuvre mais aussi, dans le but de rechercher des fonds pour le montage des clips-vidéo. Dans son mot d’ouverture, le président du centre a tenu à remercier particulièrement l’initiateur de ce studio : « Toutes ces œuvres musicales, je tiens à le préciser d’entrée de jeu, ont vu le jour grâce à un homme qui a su mettre à notre disposition son temps mais aussi ses connaissances, c’est le Père Alphonse OWOUDOU, encore appelé familièrement « Padre Porres ».

Notons au passage que le studio est à son sixième album aujourd’hui.

Ce concert riche en sons, en prestations de chorales de la paroisse et autres artistes invités, a été une grande réussite !

Nous souhaitons maintenant que tous les projets faits autour de celui-ci se réalisent !


Y olande OSSAVOU

Coopératrice Salésienne.






Le premier dimanche de l’Avent 2006 a vu, au sein de la paroisse, le lancement de l’Année de la Parole de Dieu sous l’initiative du groupe des Lecteurs et sous la direction du Père Benoît NZIE, curé. Une année pour redécouvrir la force de la Parole de Dieu, s’en nourrir et la proposer à ceux qui ne la connaissent pas.

L’objectif premier de cette année de la Parole de Dieu est de lui donner une place dans nos vies, en redécouvrir le goût, l’approfondir et la partager, la Bible nous faisant entrer ainsi dans le mystère de Dieu qui nous a parlé définitivement en son Fils Jésus, « le Verbe fait chair » (Jean 1, 14). Et comme l’a écrit saint Jérôme : « Ignorer les Ecritures, c’est ignorer le Christ ».

Pour cela, quelques initiatives ont été prises : la mise à disposition du feuillet « Lire la Parole » comportant les lectures de chaque dimanche, un plan de lecture de la Bible sur une année, des enseignements et conférences échelonnés sur toute l’année avec des thèmes bien précis et surtout un grand événement, la grande kermesse sur la Parole de Dieu qui est projetée pour le lundi de Pentecôte.

Le thème : « Pourquoi et comment lire la Bible ? » est en préparation pour ce temps de l’Avent. Notons par ailleurs que pendant ce temps de l’Avent, la communauté paroissiale se réunit tous les jeudis pour découvrir, à travers des enseignements, certaines grandes figures de la Bible.

Cette année de la Parole prendra solennellement fin le premier dimanche de l’Avent 2007.


Yolande OSSAVOU

Coopératrice Salésienne





Guinée-Equatoriale - Malabo






Samedi 2 décembre 2006 s´est tenue dans les locaux du collège espagnol salésien de Malabo, la première récollection de l´année pastorale en cours de tous les religieux et religieuses de l´île de Bioko (Malabo). Animée par notre confrère Juan Francisco, la récollection a eu pour thème : “Mi lugar en el Belén”.

Par le choix de ce titre, distinct de tous ceux que l´on retrouve au début des temps forts de l´Eglise comme l´est l´Avent, le prédicateur a voulu donner une coloration particulière à ce nouveau temps liturgique que nous commencions. Il s´agissait en fait de présenter les différents éléments, personnages et lieux, qui ont contribué à l´accomplissement effectif de la naissance de l’enfant Jésus dans une étable.

Ainsi, du palais d´Hérode à la vache en passant par la lavandière, l´étoile, la brebis et le berger, le pont et la rivière que traversèrent Marie et Joseph afin de trouver un local pour le petit Jésus, le prédicateur a invité chacun à s´interroger sur la place qu´il occupe et celle qu´il aimerait occuper dans la crèche que nous réalisons toutes les années dans nos communautés.

Après un temps de réflexion personnelle suivi de la célébration du sacrement de la réconciliation, l´eucharistie n´a fait que parachever la préparation spirituelle requise au début de ce nouveau temps que l´Eglise nous offre : temps de préparation et d´attente de la venue du Sauveur de l´humanité. Plus d´une cinquantaine de religieux et religieuses ont pris part à ce premier rendez-vous.







L´année en cours connaît la célébration du Jubilé missionnaire des îles de Bioko et Annobon. C´est dans cette optique que nous avons reçu le 7 décembre dernier, la visite d´un émissaire du Saint Siège en la personne du Cardinal Jean-Louis TAURAN, archiviste.

Accompagné du Nonce Apostolique du Cameroun et de Guinée Equatoriale, Mgr Eliseo Ariotti, de Mgr Juan Matogo, évêque de Bata et du Père Lauriano, vicaire général de Malabo, le Cardinal Jean Louis Tauran a rencontré tous les prêtres, religieux et religieuses du diocèse de Malabo. L´entretien a consisté pour la plupart, en la présentation des différentes congrégations, leur charisme et le labeur pastoral qu´elles réalisent à Malabo, avec un accent particulier sur les vocations.

Après nous avoir présenté l´insistance et l´intérêt avec lequel Mgr Idelfonso Obama, archevêque de Malabo, a demandé la célébration de ce jubilé au saint-Père, le cardinal nous a adressé les propos suivants : « L’apôtre n´est pas seulement celui qui parle de Jésus aux autres, mais celui qui ressent la nécessité de parler de Jésus-Christ par lui-même et avec ses frères ».

Et les priorités de l´apôtre à Malabo, en ce moment où nous célébrons le 150ème anniversaire de notre évangélisation seraient donc « d´annoncer, enseigner et célébrer Jésus-christ dans notre monde présent».


MEFOUDE Emile, sdb.

Tchad - Sarh








Le Centre de Jeunes Don Bosco a organisé du 07 au 30 novembre, le ‘Mois du livre’ dans le souci d’intéresser plus les jeunes de Sarh à la culture du livre. Au programme il y a eu la visite des élèves et, des conférences.

La visite s’est déroulée tous les matins pendant les jours ouvrables du centre. Elle était repartie en trois (3) moments. D’abord, le journal télévisé. En effet, les élèves suivent la télévision pour s’informer des nouvelles du monde. Ensuite, la présentation des activités du centre en power point pour donner quelques idées sur le centre. Enfin, l’explication du fonctionnement de la bibliothèque.

Les conférences ont démarré jeudi 09 sur le thème ‘‘les jeunes et la lecture’’, présenté par SIMADJI Edmond (bibliothécaire au Centre de Jeunes Don Bosco) et GOGOTO Michel (bibliothécaire au Centre Culturel st Joseph de Kassaï). Ce thème a été proposé à la suite de l’enquête faite pendant les vacances dernières. Il a permis de montrer le manque d’intérêt notoire que les jeunes de Sarh manifestent envers la lecture.

‘‘Quelle potentialité du travail dans le Moyen-Chari ?’’ Tel est le thème de la conférence du 16 novembre, exposé par le BELACD (Bureau d’Etude et de Liaison des Actions Caritatives et de Développement), l’APICA (Association pour la Promotion des Initiatives Communautaires Africaines)…Les intervenants ont invité les jeunes à arrêter de rêver d’être tous embauchés dans la fonction publique. « Dans le Moyen-Chari, l’agriculture, le tourisme et bien d’autres choses peuvent les aider à gagner leur vie », ont-ils ajouté.

Jeudi 23, ‘‘Quelle éducation pour nos enfants ?’’ a été présenté par le P. Alcide Baggio. L’exposant a invité les participants à prôner l’éducation démocratique au lieu de l’éducation autoritaire ou laxiste.

La série de conférences a pris fin par l’exposé du P. Enrico Bergadano, ‘‘Méthode d’études’’. Pour ne pas continuer à apprendre mécaniquement comme le font beaucoup d’élèves, le père a donné quelques techniques d’apprentissage.

Le bilan qui se dégage de ce ‘Mois du livre’ s’avère positif en ce sens que la bibliothèque du Centre de Jeunes Don Bosco est toujours pleine à craquer d’élèves venant de tous les coins de Sarh.



RAMADAN, sdb.



Pour rire…

Du haut de leur pommier, deux pommes observent le monde.
- Regarde-moi tous ces gens, dit l'une, ils se battent, ils manifestent, personne n'a l'air de vouloir s'entendre avec son voisin.
Un de ces jours, c'est nous, les pommes, qui dirigerons la Terre !
- Qui ça, nous ?
répond l'autre. Les rouges ou les vertes ?















Tchad – N’djaména






Le Père Philippe ROSSIGNOL nous fait partager la situation des confrères et l’ambiance générale, dans le contexte de troubles que traverse le Tchad. Sa communication date du 12 décembre 2006 et nous est parvenue par le Père Provincial.


Tout de suite je peux dire que tout va bien chez nous en communauté et qu’il n’y a pas de soucis à se faire pour nous, du moins pour l’instant.

Je ne sais plus la date exacte où cela a commencé. Il y a eu un coup de fil de la Procure venant de l’Ambassade de France pour nous dire de faire attention dans la soirée et de ne pas sortir de la maison le soir, car des bruits de canon et autre artillerie risqueraient de se faire entendre. Les rebelles étaient à une certaine distance de là mais, s’ils continuaient leur avancée ils pourraient bien arriver en vue de N’Djaména dans la nuit. Et donc il y avait une certaine tension en communauté et en ville.

En fait il n’y a eu aucun bruit dans la nuit, tout a été calme, mais pendant plusieurs jours, le matin et le soir nous avions toujours un communiqué de la Procure venant de l’Ambassade de France pour nous donner la position des rebelles et la situation du moment.

Assez rapidement  nous nous sommes habitués à cette situation et toute la communauté est restée finalement très calme. De plus, dans la journée chacun vaquait à ses occupations habituelles. De même, en ville, tout se passait quasi normalement. Avec Maguergue nous avons continué à faire notre marché normalement et cela continue.

Ce qui change c’est quand même la grande activité des militaires et les mouvements incessants des jeeps bourrées d’hommes armés, des camions pleins de matériel surtout des fûts de gas-oil et même les gros chars qui traversent la ville pour se faire réparer de temps en temps.

Pour le reste, nous suivons les nouvelles à la radio et à la télévision, car pour l’instant l’Ambassade a cessé de nous donner des nouvelles. Il parait clair que pour l’instant les rebelles n’ont pas l’idée de venir se faire massacrer à la capitale mais plutôt faire une sorte de guerre d’usure, genre  de « maquis ».

L’état d’urgence  est toujours en vigueur, c’est donc qu’il faut faire attention la nuit ; de plus, les fouilles sont systématiques si on sort et rentre de la ville.

Voila pour l’instant ce que je peux dire.  Amitiés à tous. 


Philippe ROSSIGNOL, sdb.


Pour rire…

Le vieil homme vient de mourir. Le curé ne tarit pas d'éloges:
quel bon mari c'était, et quel bon chrétien, et comment il aimait ses enfants, etc... Finalement, la veuve a un doute. Elle se penche sur un des enfants et lui dit à l'oreille:
- Va jusqu'au cercueil et jette un oeil à l'intérieur pour voir si c'est bien ton père qui est là dedans.





















Dimanche 10 décembre 2006, les radios annoncent la mort du général Augusto Pinochet. Le speaker de RFI, Radio France Internationale, n’hésite pas, dès ses premiers mots, à parler de la résistance des Eglises. Il déclare en substance : « A partir de 1983, l’opposition chilienne appuyée par l’Eglise catholique commence à transformer la situation. ». En fait, c’est beaucoup plus tôt, peu après le coup d’Etat, que l’Eglise va faire entendre sa voix, et ne s’arrêtera plus. Elle sera « la voix des sans voix ».

Qu’une radio bien connue évoque dans son premier message sur ce décès cette présence de l’Eglise catholique mérite réflexion. Les hommes des médias savent eux aussi reconnaître des chemins qui peuvent être bons pour les sociétés.

Il faut se rappeler les événements. Lorsque le 11 septembre 1973, le Général Augusto Pinochet organise le coup d’Etat contre le gouvernement de Allende dont il est ministre de la défense, il pense certainement que l’Eglise est d’accord avec lui contre ce qu’il appelle en bloc le « communisme ». Il est exact que des hommes d’Eglise ont eu, dans une première impression, le sentiment que le changement de régime était salutaire. Il est exact que Paul VI, dès les premiers jours, avertit le Cardinal de Santiago, Raùl Silva Henriquez, qu’il est prêt à condamner vigoureusement le coup d’Etat. Il ne le fait pas parce que le Cardinal lui répond : « Ne faites pas cela. Nous connaissons ces hommes de la junte. Ils sont tous chrétiens. La situation va s’arranger !» Que de fois, les salésiens chiliens n’ont-ils pas entendu leur vieux cardinal raconter cet épisode au cours d’une soirée familiale. Et chaque fois, il concluait : « Qu’est ce que j’ai fait ? Qu’est ce que j’ai fait ? »


Lire les « signes des temps »

Mais deux circonstances vont très vite ouvrir les yeux du Pasteur. La première est sa visite, quelque huit jours après le 11 septembre, au grand stade de Santiago, transformé en prison géante. Le Cardinal rappellera souvent : « J’ai vu là des gens que je connaissais, et une foule d’autres inconnus. J’ai pleuré que cela se passe dans mon pays. »

La deuxième sera décisive. Une des premières grandes déclarations publiques du général Pinochet jettera la stupeur dans le pays. Il demande ouvertement aux Eglises de supprimer toutes leurs réunions et mouvements, et de se cantonner dans leurs édifices et sacristies. Le soir même, le Cardinal invite toutes les radios du pays et prononce avec force son refus à une telle requête. Il dit en substance : « Jamais aucun gouvernement ne nous a demandé cela. Nous ne le ferons pas. Je demande immédiatement à tous les prêtres de ce diocèse de travailler avec tous les mouvements, de faire leurs réunions et de les multiplier. Nous accueillerons tous ceux qui se présenteront. Nous ne leur demanderons ni leur carte d’identité ni leur certificat de baptême ».

Quelques heures après, il convoque le clergé diocésain, les religieuses et religieux : « Vous avez fait entrer dans ce pays d’énormes sommes pour construire des églises. Faites-en entrer maintenant pour sauver des vies humaines. »




D’abord au service de l’homme

Dès lors, sur ce continent latino-américain où la plupart des pays se trouvent à cette époque gérés par d’autres dictatures, l’Eglise chilienne fait son entrée dans l’Histoire comme celle qui dit : « Non ! ».

Il faudrait évoquer telle décision collective, lorsque la Conférence épiscopale imagine un genre inhabituel de prédication. A tour de rôle, chaque semaine, un évêque dénonce la torture sur son diocèse. Ils sont plus d’une vingtaine sur l’immense territoire de 4200 km de long. Le témoignage de toutes les paroisses d’une ville force l’attention lorsqu’elles parlent toutes ensemble un même dimanche de telle disparition ou de tel assassinat.

La création de deux grands Vicariats, celui de la Solidarité et celui de la Pastorale Ouvrière ouvre des chemins inespérés de libération. Tous deux efficaces pour la rencontre de tous les hommes de bonne volonté, sont aussi chacun, une « grande première » dans l’Eglise, et dans la société.

« Contre personne » mais « pour tous », la communauté chrétienne fera réfléchir au plus profond. Des policiers s’interrogeront. Telle dame, Ministre de la Justice, viendra visiter des religieux avant de donner sa démission.

La « Question Sociale », reconnue par cette Eglise, a été prioritaire dans son agir pastoral. Ce n’était pas si évident pour elle, dans un tel contexte, qui lui a coûté quantité de religieux et de laïcs expulsés du pays et six prêtres assassinés. Ce n’est pas plus évident aujourd’hui dans nombre de situations.

De l’Histoire de l’Eglise au Chili, il restera sans doute, avec toutes les limites que pourront retrouver les historiens, le témoignage exemplaire d’une communauté chrétienne qui cherchait à vivre le récent Concile de Vatican II, en lien avec d’autres, chrétiens ou incroyants. Ces hommes et ces femmes avaient fait leur le mot de Saint Irénée : « La gloire de Dieu, c’est l’homme vivant ! »


Jean Baptiste BERAUD, sdb.





Pour rire…

Le commissaire de police questionne un jeune agent qui vient d’être recruté:
- Avez-vous déjà vu un détecteur de mensonges ?
- Mieux que ça, chef, j'en ai épousé un !































Bonne Fête de Noël, pour préparer une heureuse année 2007 pleine d'engagement.

Que Noël chante en nous son espérance et sa paix.

Que le Christ nous manifeste à nous tous sa présence, sur tous nos chemins.

Qu'au long des heures de tristesse, mais aussi les heures d'allégresse en nous la confiance demeure: Nous sommes aimés par le Père; nous sommes accompagnés par le Fils; et nous serons toujours soutenus par l'Esprit. Et que la foi au Christ, né sur la terre, nous donne l'audace de réveiller la joie à travers nos activités pastorales, dans ce pays qui continue à chercher une paix durable.

BONNE ET SAINTE FETE DE NOEL !

Je continue à travailler à Kaga Bandoro, sans problèmes majeurs; je n'ai jamais été en problèmes, et jamais en fuite, malgré les fausses rumeurs.

 + Mgr Albert VANBUEL







Le Père Provincial a reçu de Don CEREDA, l’annonce du décès de Don PAOLO NATALI, survenu le 30 décembre 2006. Ci-dessous, le texte intégral du communiqué.


“Carissimi Ispettori e Delegati di formazione, questa mattina alle ore 6.30 circa è venuto a mancare nell'infermeria della Visitatoria de l'UPS Don Paolo Natali, che è stato Consigliere generale per la formazione dal 1980 al 1990 e che è stato Superiore della Visitatoria dell'UPS dal 1990 al 1993. Siamo riconoscenti a Dio per il servizio che ha svolto nella Congregazione, specialmente nell'ambito della formazione. Personalmente lo ricordo con stima e riconoscenza per la sua vicinanza nei miei confronti, per la sua competenza e la dedizione, per il suo impegno generoso. Ricordiamolo nella preghiera e nella Celebrazione Eucaristica”

Don Francesco Cereda, sdb.

Extraits: Don Paolo Natali est décédé le 30 décembre 2006 vers 6h 30, à l’infirmerie de l’UPS (Rome). Conseiller général pour la Formation de 1980 à 1990, il avait été ensuite Supérieur de la “Visitatoria” de l’UPS de 1990 à 1993.










1 @te.media

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2 Salésiens de Don Bosco

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3 Maison provinciale

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4 B.P. 1607, Yaoundé-Cameroun

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5 Directeur de publication

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6 Jose Antonio VEGA

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7 Administration 

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8 José Maria SABE

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9 Rédacteur en chef 

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10 Jean-Baptiste BERAUD

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