atemedia55-06-05


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N°55 juin 2005/ 7e année





Vice- Province Salésienne « Notre Dame d’Afrique »

Afrique Tropicale - Equatoriale

B.P. 1607 - Yaoundé – Cameroun

Tél. (237) 222.22.21 Fax : (237) 222.22.51. E-mail : jeanbberaud@yahoo.fr

http://ate.homily-service.net



EDITORIAL


1995 – 2005 : « ECCLESIA IN AFRICA » CELEBRE SES 10 ANS


Il y a dix ans, le 14 septembre 1995, Jean Paul II proclamait dans la cathédrale Notre Dame des Victoires de Yaoundé, l’Exhortation apostolique post-synodale « Ecclesia in Africa ». Pour la première fois dans l’Histoire, évêques et experts de tout le continent s’étaient réunis à Rome pour étudier la situation, les défis et les possibilités d’évangélisation de leur Eglise.


Cinq thèmes avaient été retenus pour les travaux : l’évangélisation, l’inculturation, le dialogue interreligieux, la justice et la paix, les moyens de communication sociale.


L’attention et la participation de toutes les forces de l’Eglise étaient sérieusement sollicitées. Les communautés de base et les organismes paroissiaux approfondissaient les textes. Des chrétiens partaient « faire la mission » dans les quartiers, frappant à chaque porte, et parlant ouvertement du Christ et des sacrements. Des laïcs prenaient leur place dans les mouvements apostoliques. Tel ou tel pouvait être appelé directement au service de l’épiscopat, et l’un ou l’autre par Jean Paul II lui-même comme consulteur au service d’un Dicastère romain. La Famille salésienne prenait sa part dans cet effort commun. De nouveaux chemins d’évangélisation, d’inculturation se dessinaient. Des femmes et des hommes dialoguaient dans leur quartier avec d’autres croyants, se liaient d’amitié avec des musulmans, interrogeaient sur les coutumes ancestrales, dans les villages les plus reculés. Des groupes de Justice et Paix voyaient le jour. Celui de la paroisse St Jean Bosco de Pointe-Noire faisait l’admiration de l’aumônier diocésain. Les Communications sociales se fortifiaient. Le petit Bulletin Provincial @te.media arrivait à être fidèle chaque mois. Le Bulletin salésien passait assez rapidement de deux Provinces à quatre. Les EDB grandissaient très vite. De nombreuses œuvres lançaient leur propre mensuel.


Notre prochain Bulletin salésien N° 8, daté de juillet 2005, présente son Dossier précisément sur « L’Eglise en Afrique ». De grandes signatures ont accepté de le rédiger.

M. Jean Paul Messina, historien, et membre du Conseil Pontifical pour le Dialogue Interreligieux, retrace les étapes. Le Père Paulin Poucouta, professeur estimé en Allemagne, à Rome et au Cameroun, s’est chargé de la partie théologique et Miguel Angel Nguéma, sdb, reprend pour nous, la rencontre panafricaine qu’il a vécu récemment à Kinshasa. Ce BS N° 8 sera pour toute la Famille salésienne, en particulier par le questionnaire proposé, une occasion de « célébrer » en groupes le dixième anniversaire de cet événement exceptionnel de l’Eglise en Afrique. Bonne célébration à tous,

Jean Baptiste BERAUD




Dans ce numéro :




Editorial P.1



Dossier

Srs de Don Variara P.2

Pastorale

des Jeunes P.4



Cameroun P. 6



Gabon P.7



Pour servir à

l’histoire de l’ ATE P.10


Lecture P 11


Bureau de développement P.12



Sagesse oblige P. 14



Anniversaires P 15




DOSSIER

LES CENT ANS DES « SŒURS DE DON VARIARA »

7 MAI 1905 – 7 MAI 2005


GRANDE FETE A YAOUNDE

En ce dimanche matin 8 mai 2005, la petite route tortueuse et tourmentée qui dévale à travers les humbles maisons du quartier d’Ekié voit passer des voitures plus nombreuses qu’à l’accoutumée. La plupart des habitants regardent surpris. Certains cependant savent ce qui se passe, et ils indiquent aux arrivants le chemin qui va chez les « sœurs ».


La petite maison coquette récemment inaugurée, fait bonne figure dans le creux de la vallée. Son grand portail tout neuf accueille toutes les délégations. C’est en effet toute la Famille salésienne et ses nombreux amis qui se sont donné rendez-vous. La petite communauté est formée de quatre religieuses. Deux sont venues de Colombie, où l’œuvre a commencé, il y a 100 ans, le 7 mai 1905, dans le village des lépreux de Agua de Dios, tandis que deux jeunes équato-guinéennes, sont les premières africaines à faire partie de cette Congrégation, fondée par le Père Luis Variara, missionnaire salésien, sous le nom des « Filles des Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie ».

Yaoundé, ces dernières années, a vu grandir assez rapidement ses implantations salésiennes. Les fils de Don Bosco et les Filles de Marie Auxiliatrice y ont bâti des œuvres, importantes déjà par leur capacité d’accueil et leur rayonnement. Coopérateurs, et anciens élèves ont organisé leurs premiers groupes. Lorsque le 24 janvier 2003, les sœurs de « Don Variara » arrivent, elles sont accueillies par toute cette « Famille salésienne ».


Action de grâces et reconnaissance d’un peuple

Ce matin, la cour de la nouvelle Maison se remplit peu à peu. La Messe d’action de grâces peut commencer. Elle rassemblera près de 70 personnes. Sœur Tomasa, de Guinée Equatoriale, prend la parole : « Il y a cent ans, l’Eglise a vu naître une nouvelle Congrégation. Pour la première fois, des jeunes lépreuses avaient accès à la vie religieuse. » Son invitation à ouvrir nos cœurs pour rendre grâces au Seigneur est reçue dans le recueillement. Le Père Enric Franco, Directeur du Scolasticat de Théologie, préside l’Eucharistie. A ses côtés, Monsieur le Curé de la paroisse, un prêtre voisin, et le Père Francis Gatterre, sdb, Directeur de l’œuvre importante de Mimboman ! Avec les Sœurs salésiennes, sont venues aussi plusieurs communautés voisines. Des gens du quartier, adultes, enfants arrivent à leur tour. Il y a là des amis, des journalistes. Les jeunes du scolasticat ont prévu un accompagnement musical de choix. Le célébrant exalte la puissance de Dieu qui sait faire d’un tout petit grain un arbre immense : « Agua de Dios, graine minuscule, est maintenant cet arbre capable d’étendre ses branches jusqu’ici, en Afrique, à Ekié… » Pour cette première messe en cet endroit, grande simplicité de l’offrande apportée par les enfants ! Entre leurs mains, les noms des douze pays où se trouve déjà la Congrégation. Sœur Carmen clôture ce temps de recueillement en remerciant chacun et en demandant des prières pour « notre jeune communauté d’Ekié ».


Guitares et farandoles

Le repas festif qui suit permet à tous d’échanger. Monsieur le chef du quartier n’hésite pas à reconnaître comme « un honneur d’avoir chez nous cette communauté. Grâce aux sœurs, c’est l’Eglise qui vient à nous. Nous sommes loin en effet de notre église paroissiale. Le style de présence de ces religieuses est tellement familial. Elles visitent toutes les maisons. Elle sont venues me soigner à domicile, alors que d’ici, aller à un dispensaire est une véritable expédition avec nos chemins difficiles. L’esprit de fête que vous avez tous pour apporter de la joie dans un quartier, c’est spécial. Je suis content, j’ai pu venir avec mon épouse et mes enfants, et il y a aussi des voisins. Je ne regrette pas d’avoir aidé les gens à répondre aux demandes des ONG qui étaient chargées du Projet de construction des sœurs. En quelques mois, les voilà déjà connues ! ».

Pendant ce temps, avec l’arrivée du dessert, jeunes théologiens et religieuses ont lancé un véritable Festival de chansons et de farandoles. Souriante, une journaliste s’approche, agréablement surprise : « Ils font toujours comme ça chez vous, vos étudiants ? C’est aussi cela, votre charisme ? ». La journée marquera le quartier!

Les sœurs répondent maintenant aux questions : « On attend l’autorisation officielle pour ouvrir le dispensaire ! ». Des mamans s’approchent : « Ma sœur, quand va commencer l’Ecole maternelle ? »


1 Jean-Baptiste BERAUD

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CENT ANNEES DE FIDELITE ET DE COURAGE

2 Toute la Famille Salésienne se joint aux Sœurs des Sacrés-Cœurs de Jésus et Marie pour rendre grâces à Dieu à l’occasion du centenaire de leur fondation. Le 7 mai 1905, les premières collaboratrices et filles spirituelles du Bienheureux Variara prononçaient leurs premiers vœux.

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Il est important aujourd’hui de nous joindre à cette action de grâces. Comme nous le rappelait le Recteur Majeur dans son homélie, tout salésien connaissant la vie de Don Variara sait le prix qu’il a payé, les obstacles qui lui ont déchiré le corps et surtout le cœur. Ayant cru que la charité pastorale salésienne avait en elle une « dimension martyriale » pour ainsi dire, le Père Variara nous enseigne, par sa vie, par son œuvre, par son obéissance et par sa mort – dans la solitude, éloigné de ses filles – que la fidélité au Christ et à Don Bosco n’est pas un suivisme sclérosé et servile, mais la capacité « samaritaine » de reconnaître le Christ dans un orphelin, dans un lépreux et, nous le savons aujourd’hui, dans tout confrère, consœur ou ami, qui nous semble

« imprudent », mais qui pourrait nous révéler, à sa façon, une autre surprise de cet Esprit qui « souffle où il veut ».

Il faut bien parler de l'Esprit, car lorsque le jeune confrère Variara constate que ces filles affectées par la lèpre ont, comme n'importe quelle fille, le droit de se donner à Dieu dans la vie consacrée - chose qu'aucune congrégation religieuse féminine ne pouvait accepter dans la région, et ailleurs! - il comprend que son fondateur a ici quelque chose à dire, que Don Bosco est justement devenu le saint des jeunes meurtris, le prêtre de ceux qui étaient sans paroisse ni maison, le père de ceux qui n'ont pas de père. Et, comme le veut une certaine folie salésienne, mais pédagogique en général, lorsqu'un jeune est pauvre, la meilleure façon de l'aider à sortir de sa condition c'est de lui révéler sa richesse, de lui demander d'apprendre à (se) donner. Des lépreuses deviennent soignantes, des exclues deviennent apôtres de la miséricorde, la souffrance devient lieu de rencontre; rencontre d'un frère, d'une sœur malade, de Celui qui "avait faim et soif" (Mt 25). Voilà d'où viennent ces Sœurs dites de Don Variara, qui continuent, après 100 ans, à soigner les blessures, celles du cœur et celles du corps, pour nous dire que le "Bon Samaritain" n'est pas une fiction.

Alphonse OWOUDOU, sdb


D’une lettre de Don Variara à la première communauté des sœurs

« Agua de Dios, 27 octobre 1904

Je vous souhaite surtout la douceur et la suavité propre à Don Bosco et à Saint François de Sales qui voulaient tout attirer et accomplir par amour. »





3 PASTORALE DES JEUNES

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PROJET DE VIE DU MOUVEMENT SALESIEN

DES JEUNES AU CAMEROUN


Réunis à Yaoundé du 29 avril au 1er mai 2005, nous jeunes du mouvement salésien, voulons réaffirmer notre volonté de nous engager sur le chemin de la Sainteté à l’exemple de la Bienheureuse Laura Vicuna et de Saint Dominique Savio. Nous sommes conscients de la longue route qui reste à faire soit au niveau personnel soit au niveau communautaire. Et pour répondre à cette exigence de communion, nous croyons qu’il faut s’engager ensemble et relever le défi de rendre plus visible et plus attrayante, la spiritualité salésienne des jeunes. Il ne s’agit pas de vivre en un cercle renfermé mais d’aider d’autres jeunes de nos Centres respectifs à découvrir la beauté de la proposition éducative de Saint Jean Bosco qui a porté d’autres jeunes, comme nous, à la sainteté… Pourquoi pas nous, s’ils étaient comme nous ? Voilà pourquoi nous nous sentons dans le besoin de nous doter du projet de vie suivant:

  1. Spiritualité 

Le mouvement salésien des jeunes est animé d’une spiritualité particulière. Et nous sommes appelés à l’approfondir d’abord, et par la suite à la faire connaître dans nos milieux de jeunes respectifs. Quels sont les moyens que nous nous donnons pour atteindre ce résultat ?

  • Une recollection trimestrielle pour tous les jeunes autour d’un des axes fondamentaux de cette spiritualité : le quotidien, la joie et l’optimisme, l’amitié avec le Seigneur Jésus, la communion ecclésiale, le service responsable.

  • Partage d’un moment de prière entre jeunes, une fois par semaine, au niveau de chaque Centre.

  • Envisager la possibilité de faire des lectures salésiennes au niveau de chaque groupe lors de la rencontre hebdomadaire, au moins pendant 30 minutes. Dans ce sens on veillera, au niveau de chaque centre à aménager une bibliothèque de documents salésiens pour jeunes et lors des fêtes salésiennes que les prix soient en priorité des petites brochures qui entretiennent la formation salésienne, spirituelle et humaine des jeunes.


  1. Formation

Une rencontre mensuelle de formation d’animateurs dans tous les centres et une autre annuelle pour les trois centres, cette dernière se tiendra au cours du week-end de la semaine de la jeunesse au Cameroun.


  1. Apostolat

Arriver à déterminer dans chaque Centre un jour de la semaine exclusivement consacré à l’oratoire pour les enfants et les adolescents où les plus grands (animateurs) s’occupent des plus jeunes. Par ailleurs voir la possibilité d’étendre l’oratoire dans le quartier en y envoyant des animateurs.


  1. Communion

Désormais la rencontre annuelle du Mouvement Salésien de jeunes au Cameroun se tiendra tous les ans et de préférence pendant les congés de Pâques. A cette rencontre peuvent participer tous les jeunes et pas seulement les animateurs.


  1. Communication

Créer un feuillet de liaison pour le MSJ des provinces salésiennes de l’ATE et de l’AEC afin de mieux se former et s’informer sur la vie des groupes de nos respectifs Centres de jeunes, paroisses, écoles…Et témoigner ainsi à d’autres notre vécu chrétien. Le siège de la publication, c’est la délégation de Pastorale des jeunes de Yaoundé. La publication se fera par trimestre et les correspondants sont :

Ebolowa: Anastasie.

Don Bosco Mimboman: Julia.

Marie Dominique: Gaston

3.1 Yaoundé, 1er mai 2005

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Avec l’aide maternelle de Marie Auxiliatrice


Transcrit par P. Miguel Angel NGUEMA





Le temps libre est une réalité de plus en plus importante pour les jeunes des villes où nous salésiens sommes présents, par la nouvelle situation du processus de l’école et du travail, à cause du contexte social et familial, et à cause de l’apparition d’une sensibilité majeure envers les dimensions plus humaines de la vie.


Si ce temps est donc créateur d’un cadre plus ample de l’animation socioculturelle, promouvant la prise de conscience des individus et des groupes face à certaines situations et motivant des expériences qui peuvent faciliter l’auto-formation des jeunes, il devient donc un pressant appel à l’éducation des garçons et des filles.

C’est ainsi que depuis quelques cinq ans ( même si la pratique est plus ancienne pour certaines communautés ) la dynamique des activités des vacances s’est vraiment répandue à toutes les communautés. Du Gabon au Cameroun, du Congo au Tchad, de la RCA en Guinée Equatoriale, les Centre de jeunes salésiens sont devenus de véritables plaques tournantes irremplaçables pour des milliers de nos jeunes.

C’est pour cette raison que les Editions Don Bosco, en étroite collaboration avec la délégation de la Pastorale des jeunes publie, depuis bientôt deux ans, un petit fascicule pouvant orienter les colonies de vacances pour adolescents. C’est certainement un support qui peut aider l’animateur pour communiquer des valeurs. L’année passée, c’était au tour des Aventures de MOWGLI. Cette année nous proposons aux communautés qui le désirent les Aventures de PINOCCHIO.

Alors, rendez-vous à Libreville, Oyem, Port-gentil, Bata, Malabo, Pointe-Noire, Brazzaville, N’djamena, Sarh, Yaoundé et Ebolowa pour vivre les grandes vacances de 2005.


P. Miguel Angel NGUEMA



1905 – 2005 : Centenaire des Sœurs de Don Variara :

D’une lettre de Don Variara à la première communauté des sœurs

« Mosquera, 23 janvier 1905

Rappelez-vous que tout ce qui est de Dieu, doit passer par beaucoup de difficultés, mais finalement se réalise. »








CAMEROUN - YAOUNDE

Mimboman inaugure son Ecole d’Informatique

Solennelle ouverture ce jeudi 28 avril 2005 à « Don Bosco Mimboman », pour le « Programme de Formation et de Stages en Informatique pour les jeunes camerounais »( PFSI ).


Dès 2002, un important Projet de Partenariat se mettait en place avec succès entre le Centre Professionnel Don Bosco de Yaoundé au Cameroun, et la Société Educative de l’Alberta, cette magnifique Province située à des milliers de kilomètres dans le grand ouest du Canada. Devant un parterre fourni de personnalités ministérielles autour de M. l’Ambassadeur du Canada, d’enseignants, de nombreux élèves, d’amis de l’œuvre, et de salésiens, le Père Francis Gatterre, Directeur de l’œuvre de Mimboman rappelle : « La première étape se voyait comme la création d’un atelier d’informatique. On parlait d’une « école virtuelle ».  C’était nouveau sur la place. De nombreux jeunes se sont inscrits et les premiers enseignants se sont formés parmi eux. Puis le projet s’est amplifié lorsque l’ACDI, Agence Canadienne de Développement International, a donné son accord pour financer sur cinq ans ce vaste « Programme de Formation et de Stages en Informatique ».

Cependant, les nombreux invités visitent les cinq salles où 103 étudiants se sont inscrits. Jeunes et moins jeunes, hommes et femmes, se relayent sur les quatre-vingt ordinateurs déjà installés. Monsieur Jules Savaria, Haut-Commissaire du Canada, est visiblement heureux des résultats du partenariat « dont j’étais informé, mais c’est un réel plaisir de pouvoir le découvrir sur place… Il permettra au Centre Don Bosco de réaliser des formations dans divers domaines relevant des nouvelles Technologies de l’Information et des Communications (TIC ) » M. Savaria énumère les diverses possibilités d’études offertes sur place. Un enseignement complet et de qualité : graphisme, programmation, maintenance informatique, bureautique, gestion. Monsieur Gabriel Ntunaguza, gestionnaire du Projet, venu lui aussi du Canada, voit nettement les avantages humains déjà suscités. « Ma meilleure impression reste la collaboration continue de tous, enseignants, élèves et amis. Une réussite ! ». De son côté, Monsieur Jean-Pierre Njoumna, représentant du Directeur de la Coopération au Ministère camerounais de l’Economie, exprime la reconnaissance de son gouvernement à celui du Canada, salue cet effort accompli en faveur de jeunes qualifiés pour ces nouveaux emplois, déclare que « nous ne ménagerons aucun effort pour aider Don Bosco. Le gouvernement ne peut résoudre seul le problème du chômage. J’ai été impressionné aussi de votre souci pour accueillir des femmes dans vos formations. On y pense assez peu habituellement ». Au journaliste qui l’aborde :  « Vous avez l’air de connaître Don Bosco ! », il répond, souriant : « Mon fils a étudié au Centre Professionnel des salésiens à Ebolowa. J’allais aux réunions de parents ! Le Cameroun apprécie Don Bosco. »

Jean Baptiste BERAUD,

à Yaounde, vendredi 29 avril 2005, pour ANS


1905 – 2005 : Centenaire des Sœurs de Don Variara :

D’une lettre de Don Variara à la première communauté des sœurs

« Contratacion, 5 juin 1909

Les faveurs, et les croix, comme je vous le disais, que tout soit pour Jésus, en qui je vis avec vous toutes. »


4 Yaoundé, succès pour la Rencontre du MSJ

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Du 29 Avril au 1er Mai 2005, les salésiens de Don Bosco ont réuni 80 jeunes venant des œuvres dont ils ont la responsabilité à travers le Cameroun : à Yaoundé, la Cité des jeunes Don Bosco de Mimboman, et la Cité Marie Dominique des sœurs salésiennes, à Ebolowa, le Centre des jeunes Don Bosco.


Pendant ces trois jours, il s’est agi de vivre, de partager, et de réfléchir sur la réalité du mouvement salésien des jeunes.

D’emblée, il faut dire que le mouvement salésien des jeunes vise :

- Connaître et célébrer la spiritualité salésienne à travers les modèles de vie proposés par la tradition salésienne.

- Témoigner que la sainteté est possible,

  • Faire communier et communiquer les

différents groupes et mouvements qui se trouvent au sein des œuvres salésiennes. Au Cameroun, c’est la deuxième édition qui s’organise. Cette rencontre a une fréquence annuelle et se fait de manière rotative entre les Centres. Le mouvement salésien des jeunes n’est pas une congrégation religieuse. Il est la communion de divers groupes, mouvements et associations de jeunes qui se sentent unis par la proposition éducativo-évangélisatrice, selon le style de Don Bosco et de Marie Dominique. Il promeut un projet de vie chrétienne qui, avec un style salésien, nous insère activement dans notre milieu jeune et ecclésial. Le cœur du mouvement salésien des jeunes, ce sont les animateurs et les éducateurs. Cette année, dans la thématique, l’équipe coordinatrice a proposé la vie de deux figures de la pédagogie salésienne, Saint Dominique Savio et la Bienheureuse Laura Vicuña. Les jeunes ont pu approfondir leur connaissance sur chacune de ces figures. Il ressort que les jeunes ont besoin d’itinéraires de formation pour leur croissance spirituelle. Le Père José Antonio, Provincial, a pendant son homélie lors de la messe de clôture insisté sur la qualité de vie chrétienne des jeunes : « Dominique Savio a su choisir très tôt dans sa relation avec Don Bosco : «  Mes amis seront Jésus et Marie ». Les jeunes à la fin de ces journées ont pris des résolutions qui vont leur permettre de centrer leur attention sur les valeurs évangéliques.

Le Père Miguel Angel Nguema, délégué à la Pastorale des Jeunes, a précisé que la prochaine rencontre aura lieu dans un an, au Centre des Jeunes Don Bosco.

Roland MINTSA, Diacre salésien



4.1

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4.1.1 GABON - OYEM

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4.1.2 Animateurs en formation

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Le vendredi 15 avril 2005, les animateurs des Centres Don Bosco et Marie Dominique de Oyem se sont retrouvés dans le cadre d’une formation d’ensemble sur le thème “la sexualité”.


La session voulait répondre aux besoins d’information de nos jeunes animateurs en matière de sexualité. Elle a été organisée et animée autour d’une dynamique originale qui avait pour but de susciter partage d’expériences personnelles, dialogue et réflexion sur le vécu personnel de la sexualité. Mais surtout il voulait lever le voile sur un certain nombre de préjugés, de clichés, d’affirmations simplistes et trompeuses qui circulent entre les jeunes, du genre: “Une jeune fille ou un jeune garçon doit avoir des rapports sexuels pour ne pas tomber malade” ou “Mieux vaut commencer tôt avec les rapports sexuels pour mieux se connaître et mieux connaître les autres”.

Cette formation, riche en partage et en enseignements a regroupé environ 25 animateurs des deux Centres. Que retenir de cette rencontre ?

  • D’abord, qu’il est erroné de réduire la sexualité à la génitalité.

  • Que la sexualité est une identité (garçon, fille) à intégrer et à assumer; qu’elle est aussi un rapport interpersonnel (il y a tout un “code relationnel” c’est à dire un ensemble de manières d’être-en-relation, qui s’établit selon le type de relation engagé : garçon-garçon, fille-fille, garçon-fille).

  • Qu’elle est don de soi et union intime dans l’amour et l’affection à l’intérieur du mariage




  • Qu’elle est au service de la procréation,

c’est à dire à la multiplication de l’espèce humaine.

Au sortir de cette formation, nos jeunes animateurs n’ont pas manqué d’exprimer leur satisfaction par rapport aux éclaircissements reçus Mais attention tout de même, chers jeunes, une chose est de connaître, une autre de vivre. Nous vous souhaitons de vivre une sexualité responsable
David METOULE, sdb stagiai

OYEM et sa « journée signée football » !


C’est dans l’après midi de ce dimanche 24 avril 2005, sous un soleil de plomb, comme on en connaît à Oyem, que s’est jouée la grande finale de football du tournoi des différents groupes et mouvements de notre paroisse.

En effet, ce tournoi, qui a vu la participation de la quasi-totalité des groupes et mouvements de jeunes, tout au long de son déroulement, a animé d’une manière inhabituelle les activités du Centre des jeunes d’Oyem. Le match de clôture, la finale, a rassemblé un important nombre de jeunes et d’adultes, amoureux du football, tous venus ovationner les deux équipes en duel, « Enfants de chœur » contre la JSM. Après un match très serré, le trophée est finalement revenu aux « Enfants de Chœur » qui ont mené par quatre buts à trois. Ils ont été dûment récompensés de médailles, d’une enveloppe, et du trophée des vainqueurs. Et pour faire de la JSM d’heureux perdants, ceux-ci ont reçu également des médailles et quelques lots de consolation.

Cette journée du dimanche a vraiment été « Foot ! Foot ! Foot ! » Aussi bien les joueurs eux même que la foule de spectateurs, tous ont apprécié la qualité de prestation des deux équipes.

David METOULE

OYEM : le Père Provincial  visite la communauté salésienne


La communauté salésienne d'Oyem a reçu le Père Provincial José Antonio VEGA DIEZ lors de sa visite canonique.


Au cours de cette visite un bon nombre d'activités et de rencontres ont été organisées. Les plus importantes ont été la rencontre avec Son Excellence Monseigneur Jean Vincent Ondo évêque d'Oyem, en vue d'éclaircir la situation de la "quasi paroisse" saint Basile. Une autre rencontre à souligner est celle tenue avec les chrétiens et le groupe des coopérateurs naissant, sans oublier les deux sessions animées par le Provincial lui-même sur le sida, au Centre Don Bosco et Marie Dominique. ­

A la fin de sa visite, le Provincial et l'ensemble de la communauté salésienne d'Oyem, ont exprimé leur satisfaction pour l'accueil et le bon déroulement des rencontres et entrevues avec les confrères et les chrétiens d' Oyem.

Grand merci au Père Provincial et à très bientôt « chez-nous chez vous ! »

David METOULE



4.1.3 GABON - A PORT – GENTIL,

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la Grande Semaine « Dominique SAVIO »


Cette année la fête de Dominique Savio a été doublement célébrée. En effet, en plus de cette journée salésienne, la chorale Dominique Savio célébrait ses 15 ans d’anniversaire !


Du 4 au 6 mai, nous avons commencé par un triduum à Dominique. La première soirée animée par le Père Benoît Nzie avait pour thème : « Un cadeau du Seigneur pour les jeunes ! ». Cela a été une soirée riche en diapositives et en explications. A la deuxième soirée avec Yolande, l’accent a été mis sur le côté marial de Dominique Savio avec le thème : « Dominique et Marie Immaculée ». Les jeunes présents ont pu découvrir cet attachement de Dominique à la Vierge qui avait commencé depuis son enfance lorsque sa mère lui apprenait les prières. Cette dévotion à Marie qui l’a conduit à mettre en place la « Compagnie de l’Immaculée », l’a suivi jusqu’à sa mort.

La troisième soirée étant confondue avec la fête de l’Ascension, s’est terminée par la prière à Dominique Savio.

A l’occasion toujours de cette fête et en prélude des fêtes de Marie Dominique Mazzarello et de Marie Auxiliatrice, le vendredi, un grand spectacle a été organisé au Centre les Cocotiers sous la houlette de Evariste et des sœurs salésiennes. Un spectacle au cours duquel, nous avons découvert la pépinière des artistes en chants, danse, théâtre, ... et même un défilé de mode !

Le samedi soir, c’était au tour des chorales de nous gratifier d’un grand concert riche en chansons, en chorégraphie et en couleurs !

Le Dimanche, jour choisi pour la solennité, nous avons eu une seule messe présidée par notre évêque Monseigneur Mathieu. Après cette messe, nous avons eu notre traditionnel repas « tiré du sac » autour de notre évêque.

Notons au passage que ce triduum nous a donné l’occasion de mettre en place dans notre paroisse, le groupe des ADS, Amis de Dominique Savio, inexistant jusqu’alors !


Yolande OSSAVOU, salésienne coopératrice

RDC

Grandes Fêtes à Lubumbashi


A l'occasion des festivités de Marie Auxiliatrice, notre communauté s'est jointe à celle du postnoviciat et noviciat de Kansebula, située à 17 km. Les trois communautés ont participé à la messe présidence par Monsigneur Gaston Ruvezi, salésien. On notait aussi la présence des sœurs

salésiennes et de leurs élèves.

Dans l'après-midi des rencontres sportives de foot, de basket et volley ont eu lieu. Notre communauté a enregistré deux défaites au foot et au basket, et une victoire au volley.

Que Marie Auxiliatrice nous aide afin de devenir plus chrétien chaque jour, dans nos communautés, nos apostolats et dans nos familles.

MPASSI Ludovic, sdb


1905 – 2005 : Centenaire des Sœurs de Don Variara :

D’une lettre de Don Variara à la première communauté des sœurs

« Contratacion, 5 juin 1909

Comme je vous ai promis de vous décrire mon voyage et ce que j’ai vécu par ici, je le fais volontiers. En écrivant aux sœurs, il me semble en effet que je suis avec elles. Je crois que de leur côté, elles penseront la même chose en écoutant la lecture de ma lettre. Commençons donc au nom de Jésus ! »




POUR SERVIR A L’HISTOIRE DE L’ATE



Avant que n’existe la Province de l’ATE, il y a eu dans cette région des salésiens venus d’ailleurs. Ils avaient souvent travaillé sur d’autres continents. Un jour, ils sont venus en Afrique. Jean-Pierre Dutel est l’un d’entre eux. Actuellement chargé de l’Ecole Professionnelle de Bangui-Damala, il a accepté de nous retracer quelques pas de son itinéraire.


Jean-Pierre Dutel a célébré en 2003 ses 40 ans de vie religieuse. Il raconte : « Le 4 septenbre 1963, je prononçais mes premiers vœux à Dormans, en France. Parmi les salésiens de cette maison se trouvaient les Pères Lebagousse et De la Bretèche.

J’ai connu les salésiens en 1954 par une colonie de vacances à Giel. Je me suis trouvé inscrit dans un groupe d’enfants du diocèse qui venaient en colonie dans cette Maison salésienne de Giel, en pleine campagne normande.

Je suis ancien élève de l’Institut Lemonnier à Caen, où j’ai étudié pendant quatre ans, de 1958 à 1962.

J’ai appris la menuiserie. Peut-être avais-je une prédisposition pour ce travail, par mon grand’père qui était instituteur ébéniste.

J’ai eu à Caen comme Directeur le Père Georges Lorriaux. Mon oncle était Directeur du petit séminaire à Caen. Il a aidé le Père Prigent, un salésien qui avec d’autres ont travaillé au sauvetage des gens pendant la guerre. Pour éviter les bombardements, très violents sur la Normandie durant les semaines du débarquement, en 1944, des salésiens aidaient des familles à se réfugier dans des cavernes, situées dans la région. Là, ils se cachaient.

A Caen, j’ai connu aussi Pierre Morteau et Pierre Chopin.

Après le noviciat, j’ai fait trois ans à Giel. Le 5 juillet 1966, je suis parti à Nazareth. Nous étions en croisière. Nous avons débarqué dans le port de Haïfa. Je suis reste à Nazareth jusqu’en 1972.

Ensuite, je suis venu en Afrique, au Gabon. J’ai travaillé à Sindara, de 1972 à 1976. Fougamou, où devaient aussi aller les salésiens, était à 28 kilomètres. Sindara était le Poste Missionnaire et Fougamou, le Poste administratif. Pour une certaine indépendance de la Mission vis-à vis des implantations coloniales, on préférait garder quelques distances. Sindara était une Mission spiritaine. Lorsque les spiritains ont quitté, les salésiens les ont remplacés. Ils devaient y rester jusqu’en 1981.

Pour moi, en quittant Sindara en 1976, je suis allé à Fougamou, prendre l’atelier de production jusqu’en 1979. Je remplaçais comme menuisier, un spiritain qui partait après 55 ans de travail.

Recueilli par JB BERAUD ( A suivre )


EN JUILLET ET AOUT,

Vous allez vivre des camps, des sessions, vous allez voyager. Envoyez vos récits de voyages, vos découvertes d’une autre communauté, d’une autre contrée. Vous êtes content de lire @te.media. Essayez de penser un peu que ce journal, ce ne sont pas seulement « les autres » qui doivent le rédiger. Et vous, pourquoi n’écririez vous pas ? Ecrire est un « apostolat salésien » depuis Don Bosco.



BIBLIOTHEQUE


Un beau livre du Père Paulin POUCOUTA

Editions « L’Harmattan », février 2005, 290 pages


« ET LA VIE S’EST FAITE CHAIR » ( Lectures du 4e Evangile )

Prêtre du Diocèse de Pointe-Noire, ( Congo Brazzaville ), Paulin Poucouta a enseigné l’Ecriture sainte aux grands séminaires de Brazzaville de 1987 à 1994, et de Kinshasa ( 1991-1994 ). Depuis 1996, il est professeur à la Faculté de Théologie de l’Institut Catholique de Yaoundé. Membre de l’Association Panafricaine des Exégètes Catholiques ( APECA ), de l’Association Catholique française pour l’étude de la Bible ( ACFEB ), il est aussi conseiller à la Rédaction de la revue Spiritus (Paris)

Depuis 1991, l’auteur de « Et la vie s’est faite chair » en est déjà à son seizième livre.

«  Celui-ci est le résultat de dix ans de cours, dit-il simplement » 

Un parcours même rapide de ces pages inspire un sentiment de « regard neuf ». Dans cette étude approfondie de la Parole, si le nombre important de citations bibliques souligne tout de suite le « sérieux » de l’ouvrage, un autre aspect se présente immédiatement. Titres et sous titres apportent un effet agréable par leurs allures de conversation ordinaire, comme lors des échanges entre amis, sur les dernières nouvelles du journal, aux premières heures du matin. Les mots sonnent ici comme à la « une » d’un quotidien régional : « Vivent les mariés ! », « Le visiteur du soir », « Autour du puits de Jacob », « Un aveugle recouvre la vue », « Un berger pas comme les autres ». Facile pour le chrétien de la paroisse, fidèle à sa réunion biblique mensuelle, tout autant que pour l’étudiant en théologie, de noter qu’il rencontre les nouveaux époux de Cana, Nicodème, la Samaritaine et les autres.

Au delà de ces aspects si « quotidiens », se découvre peu à peu au lecteur le signe authentique de ce qui guide vraiment l’auteur. Ne dit-il pas lui-même en tête du volume, saluant ses anciens professeurs d’Ecriture Sainte d’Abidjan : « Pour notre commune passion de la Parole de Vie ». Passionné, il l’est. Impossible de parcourir un des chapitres sans se sentir invité à lire et relire cette Parole toujours choisie pour ouvrir à la connaissance du texte, en même temps qu’à la prière. Impossible d’approfondir le texte, sans être bousculé immédiatement par la Vie, à la fois dans sa plus haute expression spirituelle et dans le tissu tout ordinaire de chaque jour. Puisant sa méditation dans la Parole de Vie, l’auteur, habitué aux auditoires populaires des paroisses, s’efforce de lire avec eux cette Vie dans leur propre réalité. Le « chercheur en Ecriture Sainte » trouvera dans ce livre des signes pour transmettre une solide formation aux communautés de chrétiens des quartiers ou des zones rurales. La « symbolique de la pêche » ( p 239 ) sait évoquer par l’étude de mots grecs ou hébreux un langage sensible à « la quête de la vie en Afrique subsaharienne » ( p 19 ). Quelle ménagère africaine ne comprendra pas cette distinction qu’elle même fait chaque jour entre le « poisson frais ( ichtus ) » et le « poisson cuisiné, prêt à être mangé ( apsarion ) ( p 240 ) » ? Quel pasteur tchadien ne sera pas touché par le « vocabulaire de l’élevage » ( p ; 240 ).

Espace d’études et de prières pour le catéchiste ou le prédicateur, ce livre reste un outil pédagogique sérieux pour un « éveil aux Ecritures » du peuple chrétien. L’auteur, poussé par sa « passion », tient à préciser la portée de son message ( p 43 ) : «  La conclusion de chaque étape se veut une méditation actualisée, dans l’esprit de l’Exhortation postsynodale « l’Eglise en Afrique », dont nous célébrons en 2005 le dixième anniversaire de la publication. »

Jean Baptiste BERAUD


5 LE BUREAU DE DEVELOPEMENT « ENSEMBLE ATE 

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EN VISITE TECHNIQUE

AU CENTRE PROFESSIONNEL DE YAOUNDE MIMBOMAN


Dans le cadre de la visite technique du Bureau de développement «  Activité 16.1 », Jeanne Marie Mindja a tenu une séance de travail ce 10 Mai 2005 avec les responsables du Centre Professionnel de Mimboman. Y ont également pris part les enseignants qui sont pour la plupart formatrices en couture.


Cette visite visait globalement à un meilleur suivi et évaluation du projet- programme ATE avec DMOS-COMIDE.

Il s’est agi de manière spécifique :

  • De mieux faire connaître le projet -programme ATE avec DMOS-COMIDE aux autres parties prenantes concernées.

  • De rappeler l’historique du projet- programme

  • Mieux connaître les difficultés, avantages, points forts, points faibles relatifs au démarrage du projet- programme.

  • Revoir les factures en cours et la présentation du rapport financier avec l’économe et son assistante.

Voici les points principaux sur lesquelles s’est centrée cette visite :

  • La présentation de l’historique du projet-programme et du Bureau de développement par Jeanne Marie

  • La présentation des principales activités du Centre Professionnel de Mimboman pour 2005 par le Père Artur

  • Séance de travail avec l’Econome et son Assistante

  • Recommandations des responsables du Centre professionnel


1.- Présentation de l’historique du projet -programme et du Bureau de développement.


Jeanne Marie prenant la parole a tout d’abord présenté le Bureau de Développement « Ensemble, ATE » comme une organisation provinciale des Salésiens de Don Bosco d’Afrique Tropicale Equatoriale, ayant pour objectifs communs :

  • d’améliorer le cadre de vie des jeunes en luttant contre la pauvreté et la marginalisation de certains groupes sociaux

  • de coordonner l’ensemble des projets d’abord au sein de la Province, ensuite au sein des autres communautés et ONG de sa zone d’intervention

Quant au projet-programme , l’idée est partie de la nécessité de consolider les Centres Professionnels en ATE, Cette idée a été développée d’abord lors de la réunion Continentale des Bureaux de Développement tenue à Madagascar en 2003 et puis enrichie lors de la session de formation sur les techniques d’évaluation organisée par le Bureau de Développement à Libreville au Gabon, Pour cela le Bureau de Développement a pris plus d’un an avec DMOS-COMIDE pour élaborer de manière participative ce projet-programme à travers des rencontres avec tous les responsables des centres concernés y compris les responsables de DMOS-COMIDE, A la fin de sa présentation, quelques dépliants du Bureau de Développement ont été distribués.


2.- La présentation des principales activités du Centre Professionnel de Mimboman comptant pour le projet-programme avec DMOS-COMIDE


Après avoir souhaité la bienvenue à Jeanne Marie Mindja, le Père Artur a commencé par présenter les principales activités retenues dans le cadre du projet- programme pour le Centre Professionnel de Mimboman, en l’occurrence la consolidation et l’extension des sections existantes (menuiserie, métallerie et couture…) ; l’extension des activités parascolaires ; le recyclage des professeurs ; et la rémunération des professeurs féminins.

Par la suite le Père Artur a présenté quelques avantages et difficultés éprouvés par le démarrage du projet-programme. Parmi eux la non disponibilité à temps des fonds du gouvernement belge. Toutefois la province a pu leur avancer un certain montant qui leur a permis de s’équiper en matériel informatique. Il a également relevé comme point fort le fait que le projet-programme soit participatif depuis la formulation jusqu’à sa mise en œuvre. Cela permet à toutes les parties prenantes du Centre de comprendre où nous venons et où nous allons. « La preuve a-t-il ajouté j’ai tenu à ce que notre jeune surveillant général prenne également part à cette rencontre. Cela contribue à la durabilité pour ce projet-programme qui durera 5 ans.

Pour terminer le Père Artur a annoncé quelques formations liées au projet programme auxquelles certains de Mimboman prendront une part active, à savoir la formation à Kribi en Août des animateurs et moniteurs des Centres de jeunes Don Bosco en ATE, la session de formation des économes, et la formation en gestion de quelques salésiens ATE pendant les grandes vacances.



3.- Séance de travail avec l’Econome et son Assistante.

Cette séance consista à voir comment ont été utilisés jusqu’à présent les fonds que le Centre a reçus de la part du projet- programme. Les factures originales ont été remises à Jeanne Marie (Activités 31 et 11 Mimboman)


4.- Recommandations des responsables du Centre professionnel

Il serait souhaitable à ce niveau pour le centre de recevoir les fonds destinés pour les rubriques suivantes :

  • L’achat des équipements de la section couture pour les filles.

  • Une avance pour les salaires des professeurs féminins

  • Une avance pour la location de la salle d’exposition

  • Une avance pour le représentant local du BD qui épaule l’économe local.

Au nom du Bureau de Développement, Jeanne Marie n’a pas manqué de remercier les responsables du Centre Professionnel de Mimboman pour leur accueil et leur disponibilité.

Propos reccueillis par P. Miguel Angel NGUEMA




FRANCE – ANGERS

La santé de Frère Roger s’améliore

Le 1er Mai 2005

« Par ATE média, j’ai eu quelques nouvelles de la Province, que j’ai quitté voila plus d’un mois maintenant. Au point de vue santé, je pense que c’est maintenant à peu près réglé, bien que je doive encore faire quelques contrôles. La vie à Pouillé est vraiment ce qu’il y a de plus reposant, le cadre est d’un calme et d’une beauté idéale. Je n’ai jamais vu autant de fleurs et d’arbres fleuris… On a même eu un soir la visite d’un sanglier, je me serais cru en brousse ! mais maintenant que je me sens mieux, j’ai un peu envie de bouger et j’espère pouvoir faire un tour bientôt dans ma famille à Nantes. En attendant je fais quelques petites escales à Angers. La ville à bien changé elle aussi comme un peu partout en France, des aménagements pour piétons, des fleurs et des décorations un peu partout, un vrai dépaysement d’avec Yaoundé.

Depuis 15 Jours il y avait les congés pour tous les élèves de la région. Les cours reprennent demain et seul, le Père Noël Calvarin a encore une activité auprès d’eux, et les contacts avec la maison de repos sont forcément assez réduits.

J’espère qu’à la maison les choses avancent un peu du côté des containers et de la construction. Nos étudiants sont dans la dernière ligne droite de l’année et doivent essayer de terminer en beauté avec les ordinations et les projets de vacances pour les autres. »

Roger AUVINET







LES TROIS PASSOIRES DE SOCRATE

Socrate avait, dans la Grèce antique, une haute opinion de la sagesse. Quelqu'un vient un jour trouver le grand philosophe et lui dit :

- "Sais-tu ce que je viens d'apprendre sur ton ami?

Un instant, répond Socrate. Avant que tu me racontes, j'aimerais te faire passer un test, celui des 3 passoires :

- Les 3 passoires?

Mais oui, reprit Socrate. Avant de me raconter toutes sortes de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l'on aimerait dire. C'est ce que j'appelle le test des 3 passoires. La première passoire est celle de la vérité. As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai?

- Non. J'en ai simplement entendu parler...

- Très bien. Tu ne sais donc pas si c'est la vérité. Essayons de filtrer autrement en utilisant une deuxième passoire, celle de la bonté. Ce que tu veux m'apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bon ?

- Ah non ! Au contraire.

- Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n'es même pas certain si elles sont vraies. Tu peux peut-être encore passer le test, car il reste une passoire, celle de l'utilité. Est-il utile que tu m'apprennes ce que mon ami aurait fait ?

- Non. Pas vraiment. !

- Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n'est ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le dire ?"


Reccueilli par Miguel Angel NGUEMA










BON ANNIVERSAIRE


JUIN 2005


le 2 Patrick MPAMA

le 3 Vicente MBA MEBIAM

le 5 Germain LAGGER

le 5 Leopold FANZE

le 5 Rigoberto FUNTCHUM

le 6 Floirent Papin NGOUMBETI

le 10 Arsène EDOU MENIE

le 14 Marcel MAKON

le 16 Gervasio RILOHA

le 16 Jean Romain NGOA

le 17 Fernand SANZE

le 18 Pablo LABRADO

le 23 Agustin HERNANDEZ

le 24 Jonas IBIASA

le 26 Yves Martial MOUKOKO

le 26 Vincent TOMBE


JUILLET 2004


le 2 Bienvenu TANGA

le 3 Gilles Williams DJOKO

le 4 Pietro BANO

le 5 Jérémie LOUZOLO

le 7 Régis Steve BESSAFI

le 10 Grégoire ASSIENE

le 12 Kévin VOMI

le 12 Olivier LAOUMI

le 13 Miguel Angel NGUEMA

le 22 Xavier ZILLY

le 24 Davy BOUETOUTAMI

le 26 Alain MACHIA

le 26 Paul II Clark TEGUE

le 30 Siméon BEKOUROU





5.1

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5.1.1 AOUT 2004

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le 3 Artur BARTOL

le 6 Davy MIALEMBONTELO

le 7 José Maria SABE

le 7 Dominique HOUNSOUNOU

le 8 Alphonse EDOU

le 8 Léon MUSAAS

le 18 John MORENO

le 24 EynemMAGUERGUE

le 27 José BRAGADO

le 27 Innocent MBALLA

le 28 Henri CANIOU

le 29 Leoncio MONTERO

le 31 Alcide BAGGIO

le 31 Jean Baptiste BERAUD






Pour notre prochain numéro de septembre 2005,

adressez-nous vos articles avant le 15 août 2005


Adressez vos articles

A Jean Baptiste BERAUD

Maison Don Bosco, BP 16 07 Yaoundé

jeanbberaud@yahoo.fr

Utiliser l’adresse électronique, c’est nous faciliter notre travail. Nous vous en remercions.









@te.media

Salésiens de Don Bosco, Maison Provinciale,

BP BP 1607, YAOUNDE ( Cameroon )


Direction : José Antonio VEGA

Administration : José Maria SABE

Rédacteur en chef : Jean-Baptiste BERAUD ( Tél ( 237 ) 222 22 39

Equipe de Rédaction : Eleuterio EVITA ROLE, Roland MINTSA,

Pierre C. ONA ZUE, Pascal TUYISENGE

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