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N°54  Mai 2005/ 7e année





Vice- Province Salésienne « Notre Dame d’Afrique »

Afrique Tropicale - Equatoriale

B.P. 1607 - Yaoundé – Cameroun

Tél. (237) 222.22.21 Fax : (237) 222.22.51. E-mail : jeanbberaud@yahoo.fr

http://ate.homily-service.net



EDITORIAL


Et Dieu envoya Benoît XVI


Dieu avait commencé par envoyer Pierre. Puis, 263 fois, Il en avait envoyé un autre pour continuer son Œuvre. Il en envoie un nouveau maintenant, pour la 265e fois. Dieu ne se lasse jamais d’envoyer des gens pour son Eglise.

Quel nom va prendre celui-ci ? Certains choisissent déjà pour lui : « Ce sera évidemment Jean-Paul III ! » « Non, dit un autre. Un Jean XXIV pourrait préparer Vatican III ! » Et voici que le nouveau venu s’annonce :  « Benoît XVI ! ». Surprise générale ! Personne n’y a pensé ! Qui étaient donc ces quinze « Benoît »précédents ? Conservateurs, progressistes ? Difficile de les étudier tous. Un regard peut-être sur le dernier !

Benoît XV commence son Pontificat en 1914, l’année où éclate la première guerre mondiale. Son premier geste est pour appeler « ses fils » à faire la paix. Tous la refusent, y compris les plus chrétiens parmi eux, tel le Père Sertillanges, dominicain, qui choisit la prestigieuse église de La Madeleine à Paris pour lui répondre :  « Saint Père, nous ne pouvons accepter cette paix ! »

Benoît XV continue cependant d’observer les tristesses de ces combats. Certaines constatations le laissent stupéfait. Partout, les nations européennes rappellent dans leurs armées, leurs missionnaires partis évangéliser leurs propres colonies. Depuis de longues années de présence, il n’y a pas eu d’efforts réels pour un clergé local. Et des continents entiers, l’Afrique particulièrement, n’ont personne pour remplacer ceux qui partent. Il faut redécouvrir la véhémence de l’Encyclique « Maximum illud ». Au manque de préparation d’un clergé autochtone, écrit Benoît XV, s’est mêlé le fait que des missionnaires « ont montré moins d’empressement pour les intérêts du Royaume de Dieu que pour ceux de leur propre nation ».

Benoît XV laisse en 1922 la place à Pie XI qui, grâce à son prédécesseur, va pouvoir être le « Pape des Missions ». Après le premier évêque noir en 1939, l’Eglise d’Afrique se met debout. Chaque Pape apporte sa part. Don Bosco inscrivait dans la piété de sa Famille, l’amour du Successeur de Pierre. Joseph Ratzinger a quelque chose à offrir. Certains disent qu’il se soucie beaucoup de l’Afrique. Il pense à ses sociétés et à son Eglise. Serait-il qu’il se soit souvenu de Benoît XV, en choisissant son nom ? Jean Baptiste BERAUD


Dans ce numéro :



Editorial P.1



Echos du Conseil Provincial P.2


Ebolowa : couleurs épiscopales P.4



Port- Gentil : visite du

P. Provincial P.5



Libreville :

A qui la faute ? P.6



Nouvelles de Sarh P.7



Lomé : Visite du

P Anaclet à la

Maison Don Bosco P. 10



Nouvelles en bref P. 11










Comme prévu, le Conseil s’est réuni les 16 et 17 avril à Yaoundé.. Ce fut l’occasion pour avoir un compte rendu des différentes visites effectuées au cours de ce deuxième trimestre par le Père Provincial et les membres de son Conseil dans différentes communautés, à savoir : Bangui (Galabadja et Damala), Port-Gentil, Libreville, Oyem, Pointe-Noire, Maison Provinciale de Yaoundé, Lomé, N’Djaména et Sarh.


Ensuite il a été question de quelques possibles changements dans les communautés pour l’an prochain et de l’affectation des théologiens et philosophes pour les prochaines grandes vacances.


Le Conseil s’est ensuite penché sur un document venant de Rome concernant l’aspirantat, le pré-noviciat et la formation spécifique des coadjuteurs. Sur les deux premiers points il a surtout été question du suivi qui serait à améliorer.


Pour discuter sur le futur théologat, le Père Henri a été invité au Conseil pour apporter certains éclaircissements sur l’avancement des travaux. Quelques erreurs ont été faites et il est nécessaire de revoir les terrassements qui à certains endroits dépassent d’un mètre ce qui était prévu. Les géomètres planifient à nouveau ce travail. Quant aux plans des bâtiments, ils ne sont pas assez détaillés et il sera demandé à l’architecte de nous présenter un avant-projet vraiment détaillé. Par ailleurs les cinq containers qui nous viennent d’Espagne avec du matériel pour la construction sont toujours bloqués à Douala. L’exonération n’ayant pas été obtenue la Province devra payer une douzaine de millions pour les faire sortir du port de Douala.


Au point de vue économie, la Formation Comidé en gestion économique se tiendra pendant les vacances et le Conseil a proposé quelques noms de confrères devant y participer. A la suite de cela, le Père Econome a présenté le bilan économique de la Province portant essentiellement sur l’état du capital et rappelant que les allocations des Provinces-mères continueront à aller en diminuant.


Par la voix du Conseiller Provincial à la Formation, la commission se propose dans les prochains jours de statuer sur les points suivants :

- A propos des ministères institués et ordonnés,

- orientation sur les fêtes d’ordinations et de vœux perpétuels,

- un petit changement dans l’équipe de la commission,

- relancer la rencontre des jeunes prêtres pour l’année 2005-2006.


Sur la Pastorale des jeunes, une rencontre s’est tenue au mois de mars pour travailler sur trois points essentiellement :

* Adoption du schéma des itinéraires de formation des jeunes et lancement de la rédaction des thèmes ;

* Adoption de la tenue de la formation des animateurs de la Guinée Equatoriale, du Gabon et du Cameroun du 19 au 24 août 2005 à Kribi. Une série de conditions de participation a été établie et est à envoyer aux communautés.

* Echanges sur les visites du Délégué au Tchad.


Le Conseil a ensuite étudié les demandes d’aides à faire auprès du Recteur Majeur ; cela concerne Bangui pour le Centre de Jeunes, Saint Charles de Brazza également pour son Centre de Jeunes, le théologat (Musique et informatique, ainsi qu’un autre bus), Libreville-Mikolongo pour la clôture de la propriété. Toutes ces demandes ont été approuvées par le Conseil avec un ferme espoir qu’elles seront satisfaites.


Enfin quelques informations diverses :

* Le Conseil a approuvé l’envoi l’an prochain de deux confrères à Rome pour des études universitaires.

* On apprend que le Père Lozano Jesus revient dans notre province et plus précisément à Bata ; de même le Père Jorge Vicente se propose de revenir à Mikomeseng durant l’été si la communauté le désire.

* Le Conseil a admis à faire profession perpétuelle au mois de mai prochain : Eleuterio Evita, John Hernando, Léon Musaas et Barnabé Noudeviwa.

* On rappelle que 

- le Curatorium de Lomé est prévu les 25 et 26 mai, celui de Yaoundé les 30 et 31 mai.

- La rencontre des stagiaires est prévue à Mbalmayo du 21 au 25 août, avec le P. Miguel Olaverri.

- l’Assemblée des confrères se fera aussi à Mbalmayo les 25 et 26 août,

- elle sera suivie par la retraite du 26 août au soir jusqu’au 1er septembre, prêchée par le P. Alphonse Owoudou. Ce dernier demande un volontaire pour prendre la suite sur son site Internet !


Ainsi se termine cette réunion du Conseil ; la prochaine réunion est prévue les 4 et 5 juin prochains.










Dans la perspective des objectifs qu’elle s’est fixée pour l’année 2004-2005, la commission de la pastorale des jeunes de l’ATE organise un camp de formation des animateurs du 19 au 24 août. Ce camp se tiendra à Kribi dans les installations salésiennes. Naturellement, vu les distances qui séparent les différents pays qui composent la Province, il est évident que ce ne sont pas toutes les communautés de la Province qui pourront envoyer leurs jeunes animateurs. Pour cette fois sont invités à participer les Centres de jeunes de : Malabo, Bata, Mikomeseng, Port-gentil, Libreville, Oyem, Ebolowa et Yaoundé. Le choix de ces centres s’explique par le fait que les trois pays dans lesquels ils se trouvent, sont communicables par voie routière. La commission rappelle que le maximum d’animateurs qui doivent participer par Centre est de dix ; et l’age des participants ne doit pas être en dessous des 18 ans ni au-delà des 25ans.


CAMEROUN – MIMBOMAN

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1.1 Des actions apostoliques sur tous les fronts

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2 Les salésiens coopérateurs en pleine mutation

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Les 18 et 19 février 2005, a été organisée à Ebolowa, une session de formation des salésiens coopérateurs. Y ont participé les groupes d’Ebolowa et de Yaoundé – Mimboman, avec la présence de 22 salésiens coopérateurs dont 13 d’Ebolowa et 9 de Mimboman. La première journée fut marquée par la rencontre d’amitié entre les membres des deux Centres. S’en est suivi l’exposé du programme de la session qui fut présenté par le Père Léopold Fanze, délégué des salésiens coopérateurs d’Ebolowa.

A 18h 30 nous participons au chemin de croix à la paroisse Notre Dame de Fatima d’Ebolowa. Juste après le chemin de croix nous nous retrouvons pour le repas du soir. La deuxième journée est très chargée d’activités. La matinée est marquée par l’exposé sur « L’Identité du salésien coopérateur ». Cet exposé est animé par Yves Martial Moukoko, stagiaire salésien et délégué des coopérateurs salésiens de Yaoundé - Mimboman.

A 13h 30 nous visitons certains coins stratégiques de la ville. Cette rencontre s’achève autour d’un cocktail partagé en famille. A 15h 00 nous prenons le chemin du retour.


2.1 Le C.P.D.B en activité

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Les cours de remise à niveau en mathématiques et en français sont organisés au Centre Professionnel Don Bosco pour les apprentis soucieux d’améliorer leurs lacunes dans ces deux matières. Ces cours sont assurés par M.Raoul Ateba, préfet des études et M. Yves Martial Moukoko, surveillant général. Un bon nombre des élèves apprentis prennent part à ces cours qui se réalisent dans la matinée.


2.2 Sur la paroisse

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Plusieurs activités et cérémonies ont été organisées autour de la semaine sainte. Notons parmi celles-ci la célébration du jeudi saint, la scène de la passion et la veillée pascale. Le jeudi saint fut marqué par la distribution des pains à la fin de la messe aux fidèles laïcs comme signe du pain eucharistique. La scène de la passion fut présentée le vendredi saint avec ampleur par les différents jeunes de la paroisse avant la vénération de la croix. La veillée pascale a débuté à 20h 00. Elle a pris fin à 22h 30.


Yves Martial MOUKOKO sdb – Mimboman



MINTAG N° 100 - Le « Mintag » est le Bulletin paroissial hebdomadaire publié par la paroisse « Notre Dame Auxiliatrice » de Yaoundé –Mimboman. Né le 1er décembre 2002, il en est à sa centième édition. Il apporte sur 4 petites pages des richesses de formation et d’information. Nous souhaitons aux autres paroisses cette même initiative apostolique de communication :  « La parole de Dieu arrive ainsi chez les plus délaissés et les plus lointains. » La Rédaction de @te.media




CAMEROUN – EBOLOWA 

Couleurs épiscopales pour la Cène du Jeudi-Saint


Après la solennité de la Nativité, la Paroisse Notre Dame de Fatima a une fois de plus accueilli l’Evêque du Diocèse d’Ebolowa-Kribi, Monseigneur Jean Mbarga, cette fois pour le jeudi saint.

Une semaine après avoir célébré la fête du sacerdoce avec l’équipe pastorale du diocèse, Monseigneur Mbarga est venu dans cette communauté paroissiale pour le mémorial de l’institution de l’Ordre et de l’Eucharistie, deux sacrements importants dans la vie de l’Eglise. Il était entouré du curé, le Père Valentino, du vicaire, le Père Léopold et de deux prêtres diocésains.

Dans son homélie, le prélat a basé son message sur la place de l’Eucharistie dans l’Eglise famille de Dieu. On aura retenu que « nous ne célébrons pas une Eucharistie souvenir ni un Christ passé, mais un Christ présent, un Christ réellement présent ».

L’invitation a été donc faite aux chrétiens de redonner une place importante à ce Sacrement qui leur permet de rencontrer le Christ ; et cela passe aussi par la réconciliation.

A l’exemple du Christ serviteur, l’Evêque a lavé les pieds de 12 des 40 catéchumènes que la communauté a présentés cette année pour les sacrements de l’initiation chrétienne, durant la sainte nuit de Pâques.

A la fin de cette messe pontificale, Monseigneur s’est retrouvé au presbytère avec ses collaborateurs, puis la soirée a continué avec l’adoration du Saint Sacrement jusqu’au matin.

Jean Roland ONANA N.

CONGO – BRAZZA

Animations chez les Jeunes de Saint Charles à Brazzaville


Le silence ne veut pas dire que rien ne se fait. En effet notre Centre de Jeunes, le dernier né de la Province existe depuis deux ans bientôt. Il est dépourvu du matériel de jeux le plus élémentaire pour distraire les enfants et jeunes de notre paroisse.

En septembre, nous avions eu deux jours à la Cite Don Bosco, pour l’élaboration du projet éducatif salésien (PEPS).

Le dimanche 27 Février, nous avons célébré sur notre paroisse une messe des jeunes. Pendant une semaine de préparation, nous avons mobilisé les jeunes de notre paroisse pour apprendre à vivre et prier ensemble dans la diversité de nos charismes. Tôt le matin, les jeunes venus de tous les horizons, chacun dans la tenue de son groupe, se dirigent vers la paroisse, à la rencontre des autres jeunes.

La messe commence comme d’habitude à 10h30, dans une église pleine a craquer ; Oui, pour la première fois, nous sommes surpris que dans notre église, il manque de place. Certains ont dû rester dehors pendant la messe.

Dans son homélie, l’aumônier des jeunes nous invite « à donner à Jésus de notre eau, même avec notre cruche desséchée pour qu’il la remplisse de joie, d’unité, d’engagement pour cette année… ». Puis chaque groupe vient présenter au Seigneur une demande, avec un symbole de son groupement. A la fin de la messe, le président du Centre prend la parole, présente les lignes d’action de chaque dimension de notre « PEPS », invite chacun à s’engager dans l’un ou l’autre groupe de la paroisse. Notre messe prend fin à 13h15. Juste à la sortie, les animateurs se précipitent dans la cour pour leur stand de jeux, qui commencent immédiatement. Vers 15 heures, nous avons droit aux concerts, saynètes, théâtre, présentés par les différents groupements. Prière et mot du soir clôturent cette belle journée.

Emmanuel KIPULU


GABON – PORT- GENTIL

Visite pastorale du Père Provincial

Du 4 au 9 mars 2005, nous avons reçu la visite du Provincial Père José Antonio VEGA DIEZ à Sainte-Barbe. Le Père José Antonio a eu le temps de rencontrer les jeunes du Centre Don BOSCO, les catéchistes, les groupes de prière, le Groupe Appel, les Coopérateurs Salésiens, .....

Le Père José Antonio a organisé des sessions de formation sur le VIH/SIDA pour les jeunes, au Collège/Lycée Raponda Walker, seul établissement catholique de la place, à un établissement laïc « Untel », et aux jeunes de certains groupes de la paroisse, ....


3 Avec les catéchistes

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Lors de sa réunion avec les catéchistes, le Père José Antonio fait ressortir quelques points essentiels :

La catéchèse doit non seulement préparer aux sacrements mais aussi à la vie chrétienne des jeunes afin d’éviter leur disparition après les sacrements.

Importance de sensibiliser les jeunes sur la vie face à la violence, l’avortement, la torture ; et insister sur les commandements du Seigneur en faisant ressortir l’aspect sexuel pour les enfants de 13-14 ans (débauche, homosexualité, .....).

Importance aussi de faire une catéchèse salésienne en créant une ambiance de communication et en valorisant les catéchumènes : difficultés et avantages dans la vie, suggestions, opinions, ....

Trouver les voies et moyens qui incitent et aident les jeunes à s’engager.

Il termine en exhortant les catéchistes : ceux-ci doivent être bien formés, mettre en valeur le service de l’Eglise, être une référence pour les jeunes, rajeunir le visage de l’Eglise et surtout, chacun doit mettre un accent sur la vie sacramentelle. En retour, les catéchistes lui ont fait part des difficultés de travail et du manque de matériel didactique.


4 Avec les Coopérateurs

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Le Père José Antonio insiste sur certains aspects relatifs à leur apostolat. En effet, il fait comprendre que le charisme salésien n’est pas une affaire des Salésiens ni des FMA mais de toute la Famille salésienne. De même les Coopérateurs sont différents d’un groupe laïc de la paroisse car c’est un groupe d’action apostolique : celui ou celle qui fait la promesse a une vocation laïque à sensibilité salésienne. Le Coopérateur salésien doit user de son charisme là où il vit et là où il travaille ; il ne doit pas s’attendre à recevoir du travail des prêtres ou des sœurs.

L’autre facette sur laquelle il insiste est celle de la formation : même après la promesse, il est important d’avoir une formation permanente. L’étrenne du Recteur Majeur peut également être utilisée comme document de réflexion. Elle s’adresse à toute la Famille Salésienne. Et les Coopérateurs doivent savoir en début d’année, les lignes d’action des SDB et des FMA. Enfin, il termine par l’aspect économique : comment les Coopérateurs peuvent-ils aussi participer aux études des jeunes en formation pour soutenir les vocations ? Question à étudier. A l’issue de tout ceci, l’un des problèmes soulevés par Sœur Marie José, fma, chargée de la formation des aspirants est justement le manque de temps de formation dû d’une part à son absence prolongée en début d’année et d’autre part, à l’absentéisme de certains. Ayant assez de matériel en sa possession, elle promet de tout reprendre en main. Tout ce temps passé avec le Père José Antonio que nous remercions, a été un temps de réflexion, et aussi de remise en question. C’est aux uns et aux autres de méditer sur tout cela.


Yolande OSSAVOU, Coopératrice Salésienne.

GABON - LIBREVILLE

« A qui la faute ? » La Cite des Jeunes s’interroge

A toutes les époques, et dans toutes les sociétés, la préparation de l’enfant à la vie active, c’est-à-dire à sa participation affective aux productions économiques et culturelles de la communauté à la quelle il appartient a toujours été l’affaire de l’école, école définie traditionnellement comme un ensemble de procédés par lequel le savoir est acquis.

Seulement, le savoir acquis est ainsi capable de faire de lui ce que Montaigne appelait soit « une tête bien faite » soit « une tête bien pleine ». Cependant, l’attitude de certains parents face à cette institution reste à dénoncer. Pour bon nombre de parents, l’école fonctionne comme un organe dispensateur de savoir : ce qu’elle enseigne ne saurait être mis en cause et l’enfant la fréquente, en tout premier lieu, pour ingurgiter les éléments susceptibles de faire de lui un individu bien intégré socialement. De tels parents sont à l’ affût des progrès de l’ enfant et attendent les signes extérieurs prouvant que l’école est à même de fournir les prestations que l’on attend d’elle. Classement et notes rendant compte des résultats scolaires sont pour eux un reflet et la garantie que les choses suivent ou non normalement leur cours. Ce sont encore eux qui ont, le plus souvent, tendance à se décharger de la part de l’ éducation qui leur incombe. A leurs yeux l’école peut tout, toute seule, leur démission est significative. Lorsque l’enfant n’obtient pas les résultats que « l’on est en droit » d’attendre de l’école, c’est celle-ci qui est remise en cause ainsi que l’infrastructure pédagogique toute entière. Il est facile alors de déclarer que l’école ou l’ enseignant ne valent rien. Qu’en est-il en réalité ?

Bien que plusieurs pays en voie de développement sont confrontés à des conditions scolaires difficiles ( effectifs surchargés, locaux et crédits insuffisants, système pédagogique en vigueur périmé …), ce n’est pas la seule raison qui fait qu’un élève est mauvais élève. L’attitude des parents et l’intérêt réel qu’ils accordent à la vie scolaire de leur enfant est tout autant, si ce n’est plus, important. Des parents qui ne s’intéressent pas à la façon dont leur enfant vit sa scolarité sont responsables des problèmes que celui-ci peut avoir dans sa relation à l’école. Il faut donc essayer de comprendre les motifs de son blocage, éclaircir les raisons de son désintérêt avant de punir. Eviter aussi de développer l’esprit de compétition par rapport aux résultats scolaires chez les enfants d’une même famille ou avec les camarades de classe afin de ne pas décourager les moins motivés.

Aussi, plusieurs parents ayant des enfants dans des établissements dits privés ont développé une philosophie, à savoir : « Frais de scolarité équivaut à la moyenne ». Cependant , ils ignorent que la moyenne peut bien s’acheter, mais le niveau non. Il vaut mieux comprendre que le niveau est plus valable que la classe. Ne dit-on pas que c’est au pied du mur qu’on juge le maçon ?

De toutes façons, l’enfant aura encore besoin d’une dizaine d’années pour comprendre ses aspirations propres.. Pendant cette période et même s’il a conscience d’appartenir à une communauté abritant les filles et les garçons de la même tranche d’âge que la sienne, il continue vivement à s’intéresser au monde des adultes. Non seulement ses parents, ses grands parents, mais aussi l’enseignant, l’éducateur, le moniteur des cours de soutiens sont autant de sources d’informations qui l’aideront à se déterminer ultérieurement.

Yannick Parfait EDOU, club @te media


TCHAD – SARH
Le temps des prophètes.

Des jeunes qui ont un idéal et se cherchent ! Il en existe ! J’en ai rencontré ! Je peux en rendre témoignage. Le discours est courant : « Les jeunes ceci, les jeunes cela ! ». Très souvent avec des étiquettes péjoratives. Combien de fois légiférons-nous dans ce sens ! En faisant couler tant d’ encre et de salive . Voyons l’ autre côté de la médaille.


Les jeunes interpellent les évêques.

Mi janvier 2005, les évêques d’Afrique centrale, A.C.E.R.A.C, se sont réunis à Ndjamena capitale du Tchad pour réfléchir sur les jeunes. Nous avons préparé cette rencontre, ce n’ était que légitime. Les évêques ont fait une autopsie de la situation juvénile dans la sous région : au niveau socio culturel, spirituel, économique ,professionnel, intellectuel, politique etc.… Parmi les jeunes présents aux assises Adeline Yegue, une jéciste de la paroisse St Joseph de Kassai, étudiante à l’ institut supérieur des sciences agronomiques de Doyaba. Adeline était choisie comme porte parole des jeunes du Tchad. Son discours, d’autres interventions ainsi que les prises de positions d’autres jeunes ont été une véritable interpellation au dire d’adultes invités également a la rencontre. .


Les scouts et guides en action.

Le 22 février est la date anniversaire de la naissance de Baden Powel fondateur des scouts. Fidèles a leur idéal, ils ont organisé une bonne action collective à l’ hôpital préfectoral de Sarh ( opération d’ assainissement et de salubrité). Les jeannettes, louveteaux, guides, scouts étaient là ponctuels, et opérationnels avec balais, râteaux, pelles, houes. Le gouverneur de la région du moyen Chari le général Danio s’ est joint à leur action : ce qui a encouragé les enfants de plus belle. Il y avait tellement de l’ enthousiasme que les gardes malades et le personnel de l’ hôpital sont entrés dans la cadence. N’ est ce pas là des petits pas de l’ évangile ? J’ ai vu ! Je peux rendre témoignage !


4.1

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4.1.1 Jécistes engagés

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Voir juger agir, telle est la devise de la J.E.C et de bien d’ autres sensibilités ecclésiales. Le temps de carême est un temps de sursaut spirituel, de choix et d’actions. Les jécistes du centre Don Bosco ont compris la consigne : ainsi ils ont fait le choix de donner un coup de mains aux Sœurs Missionnaires de la Charité pour une action auprès des pauvres ( malades, vieillards, prisonniers.) L’ idéal est que ça se poursuive après le temps de carême.

Voilà trois faits parmi tant d’autres dont je suis témoin au quotidien, signes d’espérance. Je peux donc dire avec conviction et force que voici venu le temps des prophètes. J’ ai vu ! Je peux rendre témoignage !

Paul Marie TSAKALA, sdb




Après de longues études de droit, un bantou ouvre son cabinet d'avocat et lors de son premier jour de travail, il entend frapper à la porte.
Pour impressionner la jeune femme, il saisit le téléphone et lui demande d'attendre un instant.

Il reste ainsi une demi-heure faisant semblant d'être en communication:  - "Oui, bien sûr ! Je ne laisserai pas tomber. Cette affaire me semble d'ailleurs simple... En effet, je suis persuadé que lors du  prochain jugement, le Juge prononcera une sentence favorable et nous gagnerons comme la dernière fois!!!"
Après avoir raccroché, il se tourne vers la nouvelle venue et demande d'une voix posée:
  - "Eh bien, Mademoiselle, que puis-je faire pour vous ?"
   La jeune femme lui répond :
  - "Je travaille chez Telecom. Je viens vous installer votre ligne téléphonique..."
MIKE


Francophonie : Sarh en ébullition.

La Francophonie est un espace d’expression des peuples, de Cotonou a Hanoï en passant par Sarh, Antanarivo et Nantes sans oublier le Québec, Bamako et bien d’autres localités petites ou grandes.

La Francophonie devient l’identité d’autant de peuples, d’où la tentative de parler d’une famille francophone, dépassant ici tout clivage idéologique, social, économique, culturel ou religieux.

Du lundi 14 au dimanche 20 mars 2005, la ville de Sarh a vécu au rythme de la Francophonie. Des rencontres riches en couleurs ! Un véritable cadre de dialogue des cultures. Il y a eu une exposition d’écrivains francophones, du sport, des conférences, des débats - projections, des jeux, des concours, des parcours didactiques avec le support d’un CD sur l’ histoire et le concept de la francophonie, une exposition atypique d’artistes, de peintres sarhois, des femmes potières de Begou. Nous avons vu des chefs d’ œuvres.

Cette exposition d’œuvres d’art a été une grande première dans la ville de Sarh au dire des observateurs. Piloté par le C A L F, Centre d’Apprentissage de la Langue Française, le Centre St Joseph de Kassai , le foyer St Kisito de Begou, le S A V E, le centre Don Bosco. Toutes ces structures catholiques ont été d’excellents partenaires pour ces manifestations.

Le bouquet final a été un « méga-concert » précédé d’un défilé très original avec les pays membres de la francophonie. Des salutations ou des remerciements en diverses langues, par exemple « djendobré » en polonais, « acsanti » en swahili, « sala malekum » en arabe, « ufuan » en éwé, ou « lapia » comme nous disons chez nous à Sarh. Une fois de plus le public sarhois était au rendez-vous. L’esplanade prévue pour la circonstance a la Maison de la Culture s’ est avérée trop petite. Il y avait de l’électricité dans l’air.


Paul Marie TSAKALA, sdb

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La Pâques des Jeunes

Si la « Pâques des Jeunes » est une réalité effective dans les diverses présences salésiennes et en particulier dans la jeune province de l’ATE, cette réalité était encore inconnue pour les jeunes de Sarh plus particulièrement ceux de la Paroisse Saint Joseph de Kassaï, jusqu’à ce 3 avril, où une foule de jeunes aux couleurs de la « Pâques des Jeunes » ( foulard jaune et logo) se sont massés devant l’église, attendant la prière de départ des pèlerins tandis que se déroulait la messe des adultes.

Ainsi le projet est devenu réalité avec la première réalisation de cette Pâques Juvénile. En effet, après une trentaine de minutes de marche, en procession aux chants du Ressuscité, les jeunes ont eu droit à la présentation de la lettre du Pape Jean Paul II : « Nous somme venus l’adorer », Après l’expose, les 436 jeunes se sont divisés en 8 groupes où ils ont poursuivi la réflexion et le partage de cette lettre qui, le lendemain de la mort de son auteur a résonné dans leurs cœurs, comme un vrai testament spirituel. La messe grandiose et très participative a rappelé à tous qu’Il est Vivant, qu’Il est vraiment Ressuscité. Les jeunes se sont retrouvés ensuite dans un grand concert qui a donné à chacun l’opportunité de se divertir et de présenter ses talents de chanteur ou de danseur.

A noter que cette rencontre n’était pas seulement un moment de prière, mais aussi de brassage culturel, de pardon ainsi que d’entente pour les jeunes qui n’ont pas l’habitude de faire quelques chose ensemble en dehors de leurs mouvements ou groupes respectifs.

Nadine Kemoral NDADI NUBA, « Media Club Don Bosco »

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TOGO – GBODJOME

La Promotion « Auguste Czartoryski » en fête

Le 8 avril est le jour anniversaire du décès d’Auguste Czartoryski, prince polonais devenu contre vents et marées salésien et déclaré « Bienheureux » par le Pape Jean -Paul II le 25 avril 2004.

Cette « mort glorieuse » a été commémorée au noviciat dont la promotion actuelle porte le nom de ce témoin assez spécial de la spiritualité et de la sainteté salésienne. Tout commence par une brève présentation du « saint » dans la monition qui précède la célébration « Relation Humaine » ( PRH ) intitulée cette fois-ci « Ma vie affective ». La fête ne connaîtra son éclat que dans la soirée avec la participation des confrères de la Province AFO qui bouclent leur retraite de six jours. Après les vêpres, un repas de circonstance est servi. Ces agapes sont interrompues pour laisser libre cours à des activités récréatives. Le groupe « CzartoMusica » anime des chants. Les Pères Grégoire Keita et Francesc Macia (Cesko) nous amusent avec des histoires drôles. La soirée ludique se termine avec ce que nous avons coutume d’appeler au noviciat « le bambinage » pour désigner les jeux avec les enfants. Chacun reçoit le nom d’un animal dont il est appelé à imiter les cris, puis à rejoindre ses semblables. Il fallait voir la joie empreinte de simplicité qui s’est manifestée.

C’est dans cette ambiance que la fête a pris fin avec le Salve Regina.

Bienheureux Auguste Czartoryski, priez pour nous !

Paul CLARK II.



TOGO – LOME

La Visite du Père Anaclet à la Maison Don Bosco


Le Père Anaclet, nouveau Vicaire Provincial de l’ATE a réalisé sa première visite aux Maisons de Formation. Du 6 au 15 mars, il s’est rendu à la Maison d’Etudes Don Bosco de Lomé, puis au noviciat de Gbodjomé. Larges extraits du compte-rendu.

A Lomé, le Père Anaclet est accueilli par le Père Grégoire Assiéné, Directeur de l’Institut Supérieur de Philosophie et de Sciences Humaines. Après un parcours du combattant entre les pistes du quartier Bé, fief de l’opposition togolaise, il est finalement accueilli à la Maison Don Bosco par tous les

Confrères. Dès le lendemain, commencent les rencontres personnelles avec les confrères de l’ATE.

Le mercredi 9 mars, en soirée, le Vicaire Provincial anime une conférence à tous les post-novices. Le thème porte sur la vision de la pauvreté dans les Instituts religieux en général. Il se base sur la Rencontre récente de la Conférence des Religieux du Cameroun à laquelle il a participé. De cet entretien, il ressort que le concept de pauvreté dans les Instituts religieux reste encore mal perçu et par conséquent mal vécu. Un défi se pose, celui de l’autofinancement. Dès lors, la question est de savoir comment nous y prendre demain, nous, religieux africains, appelés plus tard à prendre en mains la charge des œuvres qui, encore aujourd’hui, seraient entièrement dépendantes de l’extérieur ?

Le jeudi 10 mars, le Père a bien voulu rencontrer tous ses confrères de l’ATE pour une conclusion de sa visite avant son départ au noviciat.

A l’issue de cette visite, le Père Anaclet prit la route pour le noviciat où il resta jusqu’au lundi 14 mars, pour cause d’annulation du vol initialement prévu le dimanche. 13 mars. Il quitta finalement Lomé le mardi 15 mars pour Yaoundé dans une satisfaction générale.Nous espérons le retrouver en mai pour le Curatorium.


Bienvenu TANGA, post novice


EN BREF EN BREF EN BREF EN BREF EN BREF EN


Les cent ans des sœurs de « Don Variara »

7 mai 1905 – 7 mai 2005 : Les « Filles des Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie » fondées par le Père Luis Variara célèbrent leurs 100 ans.

Vous trouverez des éléments de connaissance dans notre Bulletin salésien ( BS ) :

BS N° 2 de Juillet 2002 - Page 6 : « Apôtre des lépreux en Colombie, Luigi, enfant de Don Bosco ( 1875- 1923 ) » : - Page 7 : A Yaoundé, au quartier de Ekié – Ekonou, l’arrivée des sœurs de Don Variara. Bénédiction du terrain d’Ekié par le Père Miguel Olaverri, Provincial, le 6 janvier 2002.


BS N° 3 de Janvier 2003 - Page 5 : « Sœur Inès Baldion, grande figure de la Famille salésienne » ( Evocation de Sœur Inès, Supérieure des Sœurs de Don Variara, après son tragique décès.)


Notre confrère de l’ATE, Frère Roger Auvinet,

a dû quitter Yaoundé le mardi soir 29 mars, pour raisons de santé. Il se trouve actuellement en France, près d’Angers, ville située à quelque 300 km à l’ouest de Paris. Il est soigné dans une Clinique proche de la Maison salésienne de Pouillé, qui l’a accueilli à son arrivée :

Communauté Don Bosco, 39, route de Pouillé, BP 49, 49136 LES PONTS DE CE ( France )


4.1.2 De Brazzaville

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«  Tout va bien à St Charles-Lwanga à Brazzaville. Le Père Emmanuel Kipulu a voyagé au Sénégal pour visiter sa famille. » Narcisse BADIATA, le 5 avril 05


ILS NOUS ECRIVENT


Le P. Valentin de Pablo adresse le 28 mars ses remerciements à @te.media depuis le Nigeria.

Sr Michèle Nyangono : «  Merci pour l'envoi très ponctuel de Ate Media. C'est un plaisir de recevoir les nouvelles de "sa province". En effet c'est une joie de vous lire car les nouvelles des communautés me permettent d'être en communion profonde avec vous et de me préparer avec un peu plus de réalisme à la mission ».

4.1.3 Sébastien Ramadan: « Merci pour les nouvelles de la J.M.M ( Journée mondiale des malades ) organisée à Yaoundé. J'ai eu trois semaines bien pleines. En effet, après une semaine de révision, c'était celle des examens, et ensuite la retraite annuelle. Hier nous avons repris les cours. 22 février 2005 

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4.1.4 Sœur Lucie, Provinciale de l’AEC: « Bien reçu @te.media. Merci Bonne fête de Pâques 26 mars 2005 ) 

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Père Alphonse Owoudou : « Nous sommes revenus d’Annecy où nous avons fait les Exercices Spirituels, sur les pas de St François de Sales, sous la conduite du Père Morand Wirth. Une expérience formidable! » ( 10 avril 2005 )


BON ANNIVERSAIRE

EN CE MOIS DE MAI


02 Serge Guy NYONGO

04 Pedro NDONG

08 Avel Méhola MOUNDZICA

09 Miguel Angel OLAVERRI

12 Roberto LIONELI

15 Pierre Claver TWAGIRUMUKISA

18 Julien Ludovic MPASSI

20 José GANGOSO

22 Faustino NGUEMA

25 Pierre MARTEL

27 Virgile BIYOGUE

28 Christian AYOMA

31 Michel MAKO






Pour notre prochain numéro de juin 2005,

adressez-nous vos articles avant le 15 mai 2005


Adressez vos articles

A Jean Baptiste BERAUD

Maison Don Bosco, BP 16 07 Yaoundé

jeanbberaud@yahoo.fr

Utiliser l’adresse électronique, c’est nous faciliter notre travail. Nous vous en remercions.




@te.media

Salésiens de Don Bosco, Maison Provinciale,

BP 1607, YAOUNDE ( Cameroon )


Direction : José Antonio VEGA

Administration : José Maria SABE

Rédacteur en chef : Jean-Baptiste BERAUD ( Tél ( 237 ) 222 22 39

Equipe de Rédaction : Eleuterio EVITA ROLE, Roland MINTSA,

Pierre C. ONA ZUE, Pascal TUYISENGE

Maquette : Miguel Angel NGUEMA

Edition espagnole : José Antonio VEGA


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