atemedia50-01-04


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Edito : p. 1


Actes du conseil provincial p. 2


Pastorale des jeunes : un week-end au sud Cameroun p. 4


Mimboman en développement p.5


CAMEROUN-YAOUNDE

L’Eglise en deuil !

…………… p. 6


CENTRAFRIQUE : BANGUI

Une Communauté salésienne qui accueille et qui témoigne ……p. 6


MICHEL RUA, 32 ANS APRÈS....p. 9


CRI DE DETRESSE p. 11


N°50 janvier 2005





Vice- Province Salésienne « Notre Dame d’Afrique »

Afrique Tropicale - Equatoriale

B.P. 1607 - Yaoundé – Cameroun

Tél. (237) 222.22.21 Fax : (237) 222.22.51. E-mail : jeanbberaud@yahoo.fr

http://ate.homily-service.net



EDITORIAL

@temedia N° « 50 »
Six cents pages racontent l’Histoire de l’ATE
Un Bulletin mensuel qui arrive à son numéro 50, c’est déjà un chemin respectable. Ses pages constituent dès maintenant « l’Histoire à vif » de notre jeune Province. Toutes humbles qu’elles soient, elles seront demain une richesse pour les chercheurs. Bonne route aux pionniers qui ont ouvert la voie. Ils s’appelaient, entre autres, Miguel Olaverri, et Guy Ollivry. Des amis les ont appuyés dès le début.
Un regard rapide sur les deux premiers numéros datés du 31 mai et du 20 juin 1999 permet de noter que « @te.media » est sans doute la seule publication au monde à rappeler certains événements, qui paraissent bien petits, mais qui en réalité pèsent lourd dans le Royaume de Dieu.
Enumérons :
« Du 15 au 22 mai 1999, Pointe-Noire ( Congo ) a célébré le 40e anniversaire de l’arrivée des salésiens dans cette ville ».
« Durant ce mois de mai, Paul Marie Tsakala a perdu un oncle. Il avait perdu aussi pendant la guerre son papa et une tante maternelle »
«  Grégoire Assiene a subi une intervention chirurgicale des voies respiratoires à Yaoundé ».
« Au MOJAS ( Mobilisation des Jeunes par l’Animation Sportive ), les équipes de volley et de basket de Don Bosco Mimboman ont gagné chacune le trophée de première place ».
« A Brazzaville, Pierre Chopin a eu un accident de moto. Opéré à l’hôpital de Brazza, il partira à la fin juin à Sahr (Tchad ) pour remplacer nos confrères pendant les vacances ».


Bon voyage à tous ceux qui voudront maintenant continuer de rédiger ainsi nos « Actes des Apôtres ».
Occasion de choix pour nous souhaiter mutuellement « BONNE ANNEE »
Jean Baptiste BERAUD



Dans ce numéro :



ACTES DU CONSEIL PROVINCIAL

SESSION DE NOVEMBRE 2004





  1. CIVAM III : compte rendu du provincial


Après un bref aperçu sur les moments forts qui ont marqué la rencontre des provinciaux et leurs délégués de pastorale à Madagascar, le provincial a invité le conseil à travailler la fiche remise par le P. Valentin de Pablo aux différentes provinces d’Afrique et Madagascar pour l’analyse de la situation en vue de préparer la visite d’ensemble du 24 février 2006 en Afrique du Sud. Et sur cette fiche le conseil à travaillé en donnant des réponses sur trois aspects : La vision de la province, Les besoins les plus urgents de la province et les stratégies à prendre pour répondre à ces défis. Tout cela en s’appuyant sur le POP.


  1. REFLEXIONS SUR LES DOCUMENTS :


Il s’agissait de deux documents : réponse de Don Valentin en rapport au documents du Chapitre provincial ; la réponse de Don Cereda concernant la formation initiale des SDB.

Pour ce qui est de la réponse de Don Valentin de Pablo il convient de souligner qu’il insiste sur le fait que nous n’avons pas besoin d’envoyer encore des justifications au Conseil Général sur l’un ou l’autre aspect qui a fait l’objet d’une remarque. Il faut tout simplement en tenir compte dans la présentation des dits documents.

Par ailleurs, le conseil a insisté qu’il faut une réflexion autour de l’argent de poche et la gestion de l’héritage.

Concernant les articles retouchés, il faudra expliquer en bas de page que ces articles l’ont été à la demande du Conseil Général.

Sur le point de la formation initiale est intervenu le Père Enrique Franco responsable de la communauté des étudiants. Il a surtout insisté sur le programme de salésianité qu’il est entrain de mettre sur pied, ce programme qui correspond à la période des études en théologie. Parmi les conclusions, après échanges sur le schéma, le conseil a suggéré de parler avec l’institut de Ngoya pour voir si on ne pouvait pas insérer dans le programme des études ce qui est spécifique à chaque institut pour ainsi entrevoir un système d’évaluation en salésianité.


  1. Documents de la pastorale des jeunes


Le provincial a remis aux conseillers les documents suivant :

  • Défis et urgences de la Pastorale des jeunes en Afrique et Madagascar ; et les lignes opérationnelles ressorties par l’assemblée de la Civam III .

  • L’Etrenne du Recteur Majeur : Lettre du Père Domenech.


Après quelques commentaires, le délégué à la pastorale des jeunes a présenté le fruit de la réflexion faite par la commission provincial de la pastorale des jeunes en rapport avec les documents cités. Il s’agissait essentiellement de remettre sur pied une réflexion autour des itinéraires d’éducation à la foi, de la formation des animateurs et de la consolidation de la réalité des MSJ dans les différentes communautés en proposant un matériel chaque année.

Le conseil encourage le délégué de la pastorale que lors des visites aux communautés, il puisse rassembler, si possible, tous les acteurs de la pastorale des jeunes d’un même pays pour réviser et former.


  1. VISITES DES COMMUNAUTES


    1. Guinée Equatoriale :

Ce pays a été visité par le provincial. Il fait état au Conseil sur plusieurs aspects nous retenons ici les suivants :


  • La communauté de Bata restera pour le moment privée de son directeur en qui on a découvert des fibres cancérogènes. Ce n’est donc plus un problème de visas pour son entrée en Guinée mais un problème de maladie qui va le retenir en Espagne certainement jusqu’en décembre.


  • Quant à la communauté de Mikomeseng l’ambiance est assez saine selon le constat du Provincial. La communauté est enthousiaste et versée dans la mission.


b) Cameroun :

  • Ebolowa : le provincial est revenu avec une bonne impression. Et là il y a un nouveau confrère qui vient d’intégrer la communauté, il s’agit de Roberto, confrère italien. Il sera au Centre des jeunes.


  1. SITUATION DES CONFRERES


Ce cinquième point à l’ordre du jour est souvent le plus délicat car touchant les personnes en concret. Nous limitons à informer sur ce qui est d’intérêt commun :


- Le P. ANDRE SAINT-PREUX reviennent dans la province. Le conseil statuera donc sur son affectation à la prochaine session.


  1. ECONOMIE


  • Le théologat : L’économe général a annoncé par courrier l’approbation de la demande d’argent faite par la province en vue de lancer les constructions de la première partie du téologat.

Il y a en ce moment la question des travaux. L’architecte est entrain de parfaire les plans.


  • Le contrat avec Mr. FERRERO : l’économe a amorcé le contrat avec les représentants de Mr Ferrero, un entrepreneur italien, pour la location du sous-sol de la maison provinciale. Ils occuperont la librairie et une grande partie du garage.


  • Projet d’Oyem : le conseil a analysé aussi le projet qu’Oyem à présenté à Bonn pour l’acquisition du matériel pour le Centre de Jeunes. Le conseil a donné son avis favorable à ce projet tout en rappelant la procédure qui doit être suivie dans ces cas-là.


  1. RENCONTRES :


- DIRECTEURS

Où ? : il était question de voir si c’était possible de faire cette rencontre, qui ira du 4 au 10 janvier, chez les Carmes. Ceci pour garantir une certaine proximité avec les étudiants en théologie.


  • RETRAITE SPIRITUELLE

Quand ? du 29 au 4 Avril 2005 et puis celle des vacances à partir du 27 AOUT.

Prédicateur ? Le conseil a proposé : Mario Valente, Gabriel Ngendakurio tous deux de l’AFC ou alors Carlos l’économe de l’AFO.


  • PRENOVICES : Miguel A. NGUEMA organise la rencontre qui se tiendra en début février.


  • ASSEMBLEE ET STAGIAIRES : les stagiaires auront leur rencontre du 21 au 24 Août. Tandis que l’assemblée débutera le 25.


  1. CALENDRIER DU PROVINCIAL ET SON CONSEIL

  • 6 novembre départ du Provincial et du Délégué de la pastorale pour la missiologie à Kinshasa.

  • La semaine du 6 novembre : visite de Jose Maria au Gabon

  • 18 Novembre au 2 Décembre le Provincial envisage d’aller au Tchad

  • Du 23 au 29 novembre visite du Père Anaclet aux communautés du Congo.

  • Le 5 décembre : présence au sacre de Mgr Mbarga nouvel évêque de Ebolowa.

  • Le 9 décembre : réunion de la commission de formation.

  • Vers la mi-décembre le Provincial ira à Lomé.


DIVERS

  • Payement de la deuxième tranche du terrain de Pointe-Noire en décembre.

  • Nouvelles du P. Olaverri qui travail en Espagne pour l’acquisition presque gratuite de certains matériaux de construction du nouveau téologat.

  • L’économe forme la nouvelle commission économique de la province : Il s’agit de : P. Henri Caniou, P. Luis Javier, P. Vincent de Paul, P. Bénoit et le P. Jose Maria.



P. Miguel Angel NGUEMA




1 PASTORALE DES JEUNES

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UN WEEK-END AU SUD CAMEROUN

Du 26 au 27 novembre 2004. Nous avons eu la joie de visiter pour la première fois l’œuvre salésienne d’EBOLOWA entant que Délégué à la pastorale des jeunes. Avec les animateurs du Centre des jeunes, nous avons consacré entièrement la journée du samedi 27 pour regarder ensemble la pastorale des jeunes. Au total une vingtaine d’animateurs qui se montrent vraiment disposés à collaborer à la mission salésienne. Et dès 9hoo, ils sont fier de me présenter leur Centre des jeunes. Il est articulé en secteurs : UNESCO ( qui rassemble tous les groupes à caractère culturel) ; La LITURGIE qui cordonne tous les groupes à caractère service liturgique ( chorales, servants de messe, lecteurs…) ; L’AMAC composée par les mouvements juvéniles d’action catholiques ; et enfin Le comité SP qui coordonne les activités sportives des différents groupes.

En deuxième temps nous échangeons sur le modèle de pastorale salésienne des jeunes que la congrégation met en valeur aujourd’hui. Un modèle pastoral qui met l’accent sur le PEPS et sur la CEP. Nous avons touché aussi, en présentant le modèle pastoral, l’identité salésienne du Centre des jeunes et le rôle de l’animateur.

Cet échange s’est achevé par un travail en petits groupes faisant ressortir quelques défis :


1° La nécessité de la formation des animateurs en proposant des contenus qui les préparent mieux dans leur engagement.

2° Le besoin d’une continuité à travers un projet éducatif pastoral partagé par l’ensemble de la CEP pour que le départ de l’un ou l’autre salésien ne soit pas un recommencement à zéro.

3° La nécessité d’un groupe vocationnel où le discours vocationnel est tenu de façon explicite.


J’ai pu voir une équipe de jeunes dynamiques autours des salésiens, désireux de porter en avant l’esprit oratorien de Don Bosco. Nous les encourageons et les remercions pour ce témoignage.

P. Miguel Angel NGUEMA

- Grandir dans l'AMOUR

- LE SIDA: 6 dépliants (collection)


I- LE SIDA: Thèmes

Livret des schémas

-Il-LA SEXCUALITE, c'est un don: Thèmes

Livret des schémas

Ill- EDUCATION AUX VALEURS: Thèmes

Livret de l'élève,

-Guide pour les éducateurs

-CD-Power Point

IV. POUR UNE FORMATION SALESIENNE DE NOS ANIMATEURS


-La spiritualité salésienne des jeunes

-Le mouvement salésien des jeunes

-La pastorale salésienne des jeunes ( cadre de référence fondamentale)

POUR UN ACCOMPAGNEMENT DES ADS


- Dominique Savio I, II et III



1.1 FORMATION CHRETIENNE ET

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1.2 LITURGIQUE DE NOS ANIMATEURS

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-Notre Eucharistie

-Les commandements

-Services Liturgiques

-A la suite du Christ

-Je découvre Jésus à partir de l'église

- Le jour du Seigneur

II. FORMATION POUR LA GESTION DU TEMPS

LIBRE ET L’ACCOMPAGNEMENT DES GROUPES

- La proposition de l'Orat. Centre des jeunes

2 - Dynamiques de groupe I

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- Jeux de Kermesse

- Don Bosco:Célébrer sa fête

-Accompagner l'enfant dans sa croissance,

-Don Bosco nous parle d'éducation

-Le livre de la jungle


III. POUR UNE EDUCATION AUX VALEURS

DE NOS ANIMATEURS ET NOS GROUPES

- C'est la vie

  • Chemin vers l'amour

- STOP au SIDA


FASCICULES DISPONIBLES POUR LA FORMATION DE NOS ANIMATEURS







C AMEROON - MIMBOMAN

En plein développement,

sa Paroisse, son Centre de jeunes, son Centre Professionnel


3 Une paroisse qui évolue

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Le Père José Miguel, curé et le père Antoine Tanguy, vicaire, sont à plein temps sur la paroisse. Ils travaillent beaucoup pour la compréhension de la liturgie. Pour ce faire, des notions de base sont transmises aux fidèles chrétiens à travers les homélies, les affiches portant sur l'Eucharistie. Le mini- bulletin hebdomadaire appelé « Mintag » forme et informe les fidèles chrétiens. Un thème y est développé chaque semaine. Le Mintag se présente comme un support spirituel pour les fidèles.

Des activités sont organisées régulièrement, tel le concert de la chorale Bassa.

Le terrain de la paroisse est en pleine rénovation. Il a été clôturé par un mur. Les fidèles sont invités à donner leurs idées par des boîtes à suggestions.


Une Cite des Jeunes très active

Depuis deux ans, la Cité des jeunes de Mimboman vit sous un autre rythme d'organisation. L'ouverture officielle de l’année s'est déroulée le 6 novembre 2004 à 15h30. Lors de cette ouverture plusieurs activités furent organisées : présentation de danses, sketchs, démonstration de kung-fu, défilé des groupes, animation musicale…

L'accès à la cité est conditionnée par les cartes d'adhérent. Cette carte coûte 5.00frs pour les jeunes et 3.00frs pour les petits. Elle permet aux jeunes de la Cité de participer aux différentes activités. Et elle donne la possibilité de pouvoir se procurer du matériel. Des activités sont programmées pour les congés de Noël, telles que la Noël des Jeunes, et des rencontres sportives avec des équipes de l'extérieur.

3.1 En pleine mutation, le CPDB

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3.2 L'année scolaire 2004-2005 a débuté le 15 septembre dernier. Le C.P .D.B. s'est structuré de façon plus organisationnelle avec la création d'une commission pédagogique. Celle-ci a pour but de suivre et de planifier les enseignements. Cette commission est composée de :M. Didier Nguele, préfet des études, M. Raoul Ateba, enseignant et bibliothécaire, de Yves Martial Moukoko, surveillant général et du Père Francis, Directeur.. Nous avons déjà organisées deux journées pédagogiques, une avant l'ouverture de l'année scolaire et l'autre au mois de novembre. La fète du 8 décembre a été célébrée avec éclat au Centre professionnel. . Elle nous rappelle la rencontre de Don Bosco avec son premier apprenti Barthélemy Garelli. Commencée par la messe à 7h 45, elle s’est poursuivie par la kermesse.. Les jeunes se sont exprimés à travers danses traditionnelles, modernes, interprétations de chants, sketch, défilé de modes, match des incollables...

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A 13h 00, c’est le repas entre élèves et enseignants. Suivent les finales du tournoi de football et de handball : « 4eme année métal » gagne contre « stagiaires » 1 à 0 ; «  1ère année T.C. » gagne contre « 2eme Année couture » 7 à 1

Yves Martial MOUKOKO

CAMEROON – YAOUNDE

L’Eglise en deuil !

« Le Seigneur a donné, le Seigneur a repris », telle est la phrase répétée à plusieurs reprises lors de la messe d’enterrement des trois grands séminaristes qui a lieu au Sanctuaire marial de Mvolyé (Yaoundé) le jeudi 9 décembre 2004 à 11 heures.


Une foule immense, dont les prêtres, les religieuses et religieux s’est réunie dans un recueillement total pour rendre un dernier hommage à Pierre Anicet (Diocèse d’Obala - 3ème année théo), Francis et François d’Assise (Archidiocèse de Yaoundé - 2ème année théo). Les trois séminaristes ont trouvé la mort dans un accident de circulation sur la route d’Ebolowa le dimanche 5 décembre 2004. Ils allaient assister à l’ordination épiscopale de Mgr Jean Mbarga, nouvel évêque du diocèse d’Ebolowa-Kribi.

La nouvelle de ce terrible accident a ébranlé toutes les maisons religieuses de Yaoundé qui ont tenu à apporter leur assistance au Grand Séminaire de l’Immaculée Conception de Nkolbisson : « Merci pour le témoignage de solidarité que vous nous avez manifesté en ce moment d’épreuve » a dit en substance l’Abbé Atangana Dieudonné-Espoir, Recteur du Grand séminaire.

Les témoignages donnés par les familles éprouvées au cours de la messe étaient des messages d’espoir malgré le regret sensible pour cette disparition brutale et inattendue. Mêmes expressions pour leurs évêques respectifs qui avaient des projets sur ces garçons « sérieux et responsables ». La présence massive des fidèles d’Obala et de Yaoundé montre combien Pierre Anicet, Francis et François d’Assise étaient attendus sur le terrain comme pasteurs des âmes. Le Seigneur en a disposé autrement. Qu’ils reposent en paix !


Pascal TUYISENGE, sdb


CENTRAFRIQUE : BANGUI

Une Communauté salésienne qui accueille et qui témoigne

Le temps des vacances, heure favorable aux affectations, aux voyages, un temps pour l’accueil, l’engagement pastoral, le renouveau personnel et communautaire, un temps pour la moisson, un temps pour être…, dans le quotidien aux allures tout au moins spéciales.


Bangui, avec ses deux implantations, la Paroisse St Jean de Galabadja et son Centre des Jeunes d’une part, le Centre de formation professionnelle et le Centre des Jeunes à Damala, n’a pas été en reste. L’unique communauté a vécu avec joie et espérance l’arrivée et le départ des confrères. Les uns pour un temps de vacances, les autres pour un stage profondément pastoral ou encore des déplacements aux fins de ressourcement spirituel et vocationnel. Ces va-et-vient offraient chaque fois une nouvelle configuration communautaire, interpellaient l’attention à la solidarité fraternelle dans la mission et dans divers engagements communautaires. Les efforts des uns et des autres pouvaient alors laisser échapper de nos pensées un petit mot : « Ici, la sainteté  consiste à rester disponible. »

Nous n’avons pas tourné en rond. Le séjour de nos amis belges occupe le quotidien durant un mois. Les deux Centres des jeunes sont impliqués dans la formation des jeunes qu’ils offrent. Quelques confrères offrent leur apport sur des thèmes de réflexion : l’éducation aux valeurs, le système préventif, les problèmes des jeunes, etc.


De remarquables sites de tourisme : Le samedi 10 juillet, le Directeur salésien, Père Albert offre à nos hôtes l’occasion de visiter les chutes de Boali. Quelques animateurs et les confrères salésiens sont à leur côté. Un voyage de deux heures de route bitumée nous permet d’effectuer la centaine de km. Lieu d’attraction pour tout visiteur de passage en RCA, les chutes offrent à Boali son titre de « resplendissante ». De fait, la visite des chutes nous révèle un spectacle merveilleux, digne des grands sites touristiques. Un barrage hydroélectrique se trouve en contre bas de la colline. Il produit une partie essentielle de la consommation électrique du pays. Le retour sur Bangui, malgré la fatigue, laisse émerger des esprits quantité d’images et de souvenirs inoubliables.

Le samedi 17 juillet donne à la caravane belgo-centrafricaine l’occasion de se divertirà nouveau. Nous prenons la route du sud, destination Mbaïki, vers la frontière congolaise (Brazza). Qu’est-ce qui peut bien nous attirer dans ces lieux ? Une population qui suscite curiosité, admiration ou encore compassion : les Pygmées. Sur le chemin de leur rencontre, nous découvrons le paysage aux grands espaces verts : plaines et collines, plateaux et vallées. Le site historique du tombeau du célèbre Barthélémy Boganda, premier président de la RCA, mort à la fleur de l’âge, attire notre curiosité. Quelques kilomètres avant d’y arriver, le camp de l’ex président Bokassa est visible sur plusieurs dizaines de kilomètres tout le long de la route. Après plus de cent km, nous atteignons la Cathédrale de Mbaïki. Mgr Rino, combonien est l’ordinaire du lieu. La belle esplanade du presbytère est le lieu idéal pour pique-niquer. Ragaillardis, nous affrontons la soixantaine de km qui nous séparent de l’hôpital tenu par les Srs Comboniennes dans un village de la contrée. Nous découvrons avec admiration l’accueil et le travail de ces sœurs.

Au milieu de cette forêt équatoriale, elles collaborent à rendre harmonieux les relations entre Pygmées et Villageois. Le dispensaire s’attelle à fournir les premiers soins et contribue également à l’éducation sanitaire. Une chapelle rend les services d’évangélisation. Toutes ces infrastructures, avec la communauté des Sœurs, constitue un centre vers lequel les pygmées qui vivent dans les différents campements avoisinants sont invités à se rendre en cas de maladie ou autres difficultés. Cependant, nous affirme une Sœur : «  il n’est pas toujours aisé de les faire venir ici ; pour cela nous sommes portées à aller les rencontrer dans leurs campements, parfois situé à plus de 60 km d’ici. » A la faveur du temps, la confiance se faisant plus grande, quelques campements ont été construits plus près du centre.


Chez les Pygmées

Beaucoup d’émotion reste visible sur les visages des jeunes belges lorsque notre délégation visite les chambres d’hospitalisation. Facilement, nous comprenons combien ces populations vivent dans des conditions difficiles, aux limites de l’héroïsme. La plus petite des visiteurs laissera échapper ces paroles : « Une chose est de voir de telles situations à la télé, et une autre c’est de les voir à l’œil nu ! » Un peu au-delà de s’apitoyer sur leur sort, nous avons voulu manifester notre solidarité aux malades à travers quelques dons.

Cette ouverture prendra un éclat plus chaleureux encore avec les plus petits. Bien portants pour la plupart, ils accompagnent très souvent les autres membres de leur famille. Une guitare, quelques chansons et le tour est joué. Nos nouveaux destinataires sont tout de suite en confiance. Des chants s’élèvent, des pas de danses s’exécutent, la joie gagne les cœurs. Nous nous sentons unis !

La séparation intervient sur cette lueur d’espoir. Les religieuses comboniennes ont manifesté leur reconnaissance. Sur le chemin du retour, les impressions de la journée alimentent nos conversations. Le voyage long et fructueux valait bien la peine. Nous sortons marqués d’une nouvelle vision du « monde » et de notre « monde » à nous.

Ignace-Privat FOUDA, sdb, 2e année Théologie



Dans ta communauté, avez-vous pensé à un correspondant pour @te.media ?



4 SENEGAL – THIES

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5 Des nouvelles de Grégoire Keita

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Un sincère merci du fond de nos cœurs, pour votre soutien spirituel, moral voire matériel dans la douleur que ma famille et moi connaissons depuis le 19 novembre 2004. Quant la douleur est portée par plusieurs, elle devient légère à porter. Vous avez porté avec nous la douleur de la séparation de notre papa. Je vous parte au nom de ma famille qui a beaucoup insisté afin que je sois « sa bouche » pour dire à tous ceux qui nous ont soutenus, que nous les assurons de nos humbles prières. Le papa nous disait avant son départ : "Lors de ma mort ne pleurez pas, mais priez beaucoup". Son vœu a été exaucé car je sais que même s'il y a eu des pleurs, il y a eu encore plus de prières pour lui et sa famille. Je suis de retour à Thiès depuis hier à 23h grâce à mes deux frères Garnelo et Sewa qui m’ont été d’un grand secours. Je profite pour vous souhaiter une bonne fête de Noël et vous présenter mes Vœux les meilleurs pour l’année 2005 qui va s’ouvrir. Que vous puissiez la vivre dans la paix, la joie et la solidarité avec les plus démunis comme le Christ est venu nous le montrer dans la nuit de Noël. Je vous embrasse sincèrement. Union de prière,

Votre frère Gré, et famille.

Thiès, 12 décembre 2004, Grégoire KEITA, sdb


6 TOGO – LOME

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7 La Maison Don Bosco fête l’Immaculée

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Après neuf jours de contemplation du visage et des attitudes de Marie, notre Mère, c’est avec des chants de joie et d’allégresse que nous nous sommes retrouvés en cette fête de l’Immaculée Conception, autour de la table de la Parole et de l’Eucharistie pour nous rappeler la place que tient Marie dans l’Eglise et dans notre famille religieuse.

Cette fête marquait déjà le début de l’œuvre de notre père fondateur. Elle revêt une importance significative dans la congrégation salésienne.

Bien au-delà d’une simple affirmation, c’est pour nous une conviction. Nous croyons que Marie est là avec nous et qu’elle nous accompagne chaque jour dans notre mission. Un tel jour ne peut et ne doit donc pas passer inaperçu pour nous salésiens. C’est ce que nous essayerons de faire en la fêtant dans nos oratorios durant le week-end.

8 Et voici le numéro « 50 de « te media 

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La Province salésienne ATE depuis sa création en Janvier 1998 a voulu relier les différentes communautés par un bulletin mensuel qui donne les informations sur les activités des salésiens.

Très tôt, ATE- MEDIA va naître. Il exige une mentalité provinciale qui porte à communiquer aux autres confrères ce qui se fait dans sa communauté locale. Aujourd’hui, en prenant ATE -MEDIA dans les mains l’on se rend bien compte que les réalités de toutes les communautés y sont relatées. Comme pour matérialiser cet esprit de famille dont nous parle les Constitutions nous y voyons des faits de famille : décès, anniversaires et autres nouvelles des confrères. Il faut dire que certains membres de la Familles salésienne se lancent aussi à envoyer quelques nouvelles pour se faire connaître, les jeunes aussi font autant. Le numéro 50 traduit sans doute l’abnégation, la persévérance dont nous avons besoin pour mener à bien des projets. Oui ATE - MEDIA est un projet provincial qui demande que chacun des confrères puisse s’investir. Comment être indifférent dans une affaire qui nous concerne tous ?

Vous avez des activités qui se déroulent dans vos œuvres. Faites les connaître aux autres. Pour nous envoyer vos articles, bien vouloir se référer à la dernière page. Merci pour votre collaboration. VIVE ATE-MEDIA.

Roland MINTSA, sdb.

Emile MEFOUDE, Post Noviciat, 2e année


SPIRITUALITE


MICHEL RUA, 32 ANS APRÈS SA BÉATIFICATION

Nous publions la suite et la fin de cet article dont les débuts ont paru dans nos numéros 48 et 49 de novembre et décembre 2004

Don Rua fut un ascète. Sa physionomie, son comportement extérieur, sa maigreur, pouvaient rappeler un Curé d’Ars. Tout son être révélait l’habitude des plus nobles. À le voir, on aurait dit « une apparition » : les lignes ascétiques de son visage, les sillons alignés sur son front, son regard saluant toujours Dieu dans ses interlocuteurs, la composition souverainement pieuse de toutes ses attitudes, la dignité constamment profonde de ses allures et de ses simples entretiens, voilà qui défilait, puis se groupait sous le regard de l’analyste impartial et le faisait proclamer saint. Cependant, l’exemple de son maître, c’est dans le travail et dans l’activité incessante qu’il faisait consister habituellement la mortification religieuse. Ses notes caractéristiques, d’après les salésiens qui l’ont bien connu, furent celle-ci : « un attachement d’une extrême dévotion à Don Bosco, une incessante et héroïque activité et un extraordinaire amour du sacrifice… ». On disait de lui qu’il avait fait le vœu de ne pas perdre une minute. « Une histoire drôle circulait la-dessus : c’est Don Rua qui arrive au paradis et qui n’a rien de plus pressé que d’aller saluer Don Bosco… et de lui demander un peu de travail ». Enfin, sa dévotion au Christ et à sa Mère était grande. Il ne séparait pas le Christ et sa Mère. Le 28 décembre 1900, il consacra la Congrégation salésienne au Sacré-Cœur de Jésus et immense fut sa joie d’assister en 1903, au couronnement de la Vierge au Valdocco.


8.1

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8.1.1 « Hors de la charité pas de salut 

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8.2 Saint Jérôme raconte que l’apôtre Saint Jean qui, aux derniers jours de sa vie ne pouvait plus marcher, se faisait porter à l’Église par ses disciples, pour y prêcher l’Évangile. Mais comme la faiblesse l’empêchait de s’étendre en de longs discours, il se contentait de répéter aux fidèles nbsp;Mes petits enfants, aimez-vous les uns les autres Fatigués d’entendre toujours le même refrain, ceux qui l’entouraient lui dirent un jour nbsp;Mais ne pourriez-vous pas nous parler d’autre chose nbsp;» « A quoi bon, répondit le saint vieillard. Ce précepte, c’est toute la loi. Mettez-le en pratique et cela vous suffira Jusqu’au terme de sa vie, même sur son lit de mort, Don Rua, lui aussi, ne cessa de prêcher la charité, sous cette forme essentiellement pratique et agissante qui s’appelle l’aumône. S’il est un thème sur lequel, sans se décourager, jusqu’à en fatiguer les oreilles de ses auditeurs, il est revenu, c’est celui-là nbsp;la charité, la charité par l’aumône Lorsque dans les villes qu’il traversait, on le voyait monter en chaire, on était assuré que, par un bout ou par l’autre, il retomberait sur ce sujet. « Aimez, aimez votre prochain, votre prochain le plus malheureux, l’enfant abandonné, l’infidèle à qui personne ne pense… 

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8.3 En somme, hors de la charité, peu ou point de salut…

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9 Épilogue

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La vie de Don Rua s’était fondu pleinement dans celle de Don Bosco ; le père et le fils s’étaient attelés à la même tâche ; leurs travaux s’étaient enchevêtrés à un point inexprimable, et, pendant plus de trente ans, la forte personnalité de l’un avait d’autant plus noyé la figure de l’autre, que Don Rua s’ingéniait de mille façons à éteindre le moindre éclat provenant de ses mérites. Comment dès lors arriver, non seulement à séparer l’une de l’autre de ces deux existences, mais encore à refouler, non pas dans l’ombre, mais tout de même à l’arrière plan, le lumineux profil du personnage de Don Bosco dans la vie de Don Rua ?. A chaque instant de la vie de Don Rua, la haute figure du Fondateur s’interposait…


9.1

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9.1.1 Côte à côte, sur terre, pendant quarante-deux ans, ils vécurent, le père et le fils, Don Bosco et Don Rua.

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Côte à côte, ils travaillèrent, ils souffrirent, ils peinèrent, liés à la même tâche,

penchés sur la même clientèle de misère,

la jeunesse pauvre et abandonnée.

Côte à côte, ils luttèrent et triomphèrent des rudes obstacles que les forces mauvaises multipliaient sur leur route d’apôtres.

Côte à côte, débordants d’allégresse, ils virent sortir du sol, pousser, monter en épis la récolte qu’ils avaient semée.

Côte à côte, ils respirèrent le parfum des moissons mûres, et côte à côte, pendant plus de trente ans, ils les couchèrent au sol.

Côte à côte, ils dormirent pendant vingt ans, le même sommeil, le long sommeil de la mort, à Valsalice, veillés par la tendresse des plus jeunes de leurs fils,

visités par leurs obligés d’hier et d’aujourd’hui,

priés par les cœurs en détresse et les corps tourmentés.


Mais un jour, le premier avril 1934, jour de Pâques, l’un des deux, le père fut soulevé de sa tombe par les bras d’un peuple en délire, et porté, sur un pavois d’honneur, jusqu’au temple de la Vierge Auxiliatrice. L’Église de Dieu le faisait monter sur les autels. Alors le fils resta seul, comme il était resté seul pendant vingt-deux ans, du 31 janvier 1888 au 6 avril 1910. Isolément momentané ! Solitude éphémère ! De même qu’il partagea pendant quarante ans les fatigues de son Père, pendant vingt ans le silence de son tombeau, bienheureux qu’il est, nous espérons qu’il partagera avec lui la gloire des autels… Ce jour-là l’antique promesse, faite un matin de printemps de l’année 1847, sur une vieille petite place de Turin, sera pleinement réalisée : « Mon petit Michel, nous partagerons tout de moitié, tu verras… ».

« La famille salésienne a eu en Don Bosco son origine, et en Don Rua sa continuité…

Don Rua a fait de l’exemple du Saint Fondateur une école, de sa Règle de vie, un esprit, de sa sainteté un modèle,

Don Rua a inauguré une tradition… » ( Pape Paul VI, le 29 octobre 1972 )



Grégoire Marie KIFUAYI, sdb



ILS NOUS PRECEDENT CHEZ LE PERE


Le samedi 11 décembre, le Père Grégoire KIFUAYI quittait Rome pour Kinshasa, pour rencontrer son papa bien malade. Quelques minutes après son arrivée, Grégoire nous adressait ce message: “Je suis arrivé en famille à 20h 30 et papa était décédé à 19h 00”

Tous de cœur avec Grégoire, nous prions pour le cher défunt,

et aux intentions de toute la famille.







CRI DE DETRESSE


Derecho, depuis quand es-tu un enfant de la rue ?

Je ne suis pas enfant de la rue. J’ai ma maman qui m’aime bien. La rue a des enfants ?


Alors, qui es-tu ? si tu n’es pas enfant de la rue ?

Je vis dans la rue, je ne suis pas enfant de la rue. Je suis une personne et j’ai ma maman.


Bien, mais pourquoi vis-tu dans la rue ?

Parce que mon père m’a enchaîné durant une semaine. J’étais comme un animal. Aussi, quand j’ai réussi à me détacher, j’ai quitté la maison parce que je ne suis pas un animal. Les parents n’aiment pas leurs enfants. Je ne sais pourquoi ils en ont


Pourquoi t’avait-il enchaîné ?

Je n’aime pas en parler, ni rappeler cette situation. Elle me fait pleurer. Un jour qu’il entrait ivre à la maison, il apportait de l’argent. Il l’a déposé dans la salle de bains. Quand nous sommes allés nous laver, nous l’avons trouvé et donné à maman pour qu’elle le garde. Le lendemain, il a cherché cette somme et ne l’a pas trouvée.


Pourquoi ne lui as-tu pas dit lorsqu’il le cherchait ? Tu aurais pu lui dire que maman avait cette somme avec elle.

Je ne le lui ai pas dit parce que c’est un ivrogne, et qu’il dépense tout pour boire. Il ne pense pas à nous.


Dis-moi la vérité. Tu n’as pas gardé avec toi l’argent de ton père ?

Les grandes personnes ne croient jamais à ce que disent les plus jeunes. Chaque fois que je raconte cela, les gens ne me croient pas et toi non plus. Vous êtes comme ça. Je ne te raconte plus rien.


Je te crois. Je désire seulement que tu me dises la vérité. Que dirais-tu à ton père maintenant ?

Je lui dirais que je ne suis pas d’accord avec ce qu’il fait. Pourquoi nouis fait-il souffrir. Ne sommes pas des enfants comme les autres ? Je ne sais ni lire ni écrire, alors que les enfants de mon âge qui vivent avec leurs parents en sont maintenant à préparer leur baccalauréat. Les autres se moquent de moi et m’appellent de tous les noms. Mais un jour viendra. En attendant, je sais au moins écrire « a, e, i, o, u » et c’est déjà quelque chose.

:

Tout enfant doit être désiré, fruit de l’amour et doit être éduqué avec amour. Eux aussi ont le droit d’être heureux comme chacun de nous.

Eleuterio EVITA, sdb





Le Père Alphonse OWOUDOU conntinue d’animer le Site Internet de l’ATE. Avec le groupe des « Africains à Rome », il vient de mettre sur pied un « Forum », auquel tous peuvent se référer.

Pour entrer sur le Site : http://bosco.homily-service.net

Pour le forum : cliquer sur la rubrique « forum »





BON ANNIVERSAIRE

EN CE MOIS DE JANVIER


01 Pierre CHOPIN

01 Enrique FRANCO

02 Bienvenido GARCIA

07 Francisco MORO MBA

08 Judicaêl LOUBAKI

15 Ignace Privat FOUDA

16 Gilles Marcel DELALANDE

16 Giorgio GALLINA

16 Dionisio MEDINA

20 Faqbien LIJOT

20 Frédéric MBAYANI

20 Guy OLLIVRY

22 Antonio MUÑOZ

25 Vincent MUNSHYA




Pour notre prochain numéro de février 2005,

adressez-nous vos articles avant le 15 janvier 2005


Adressez vos articles

A Jean Baptiste BERAUD

Maison Don Bosco, BP 16 07 Yaoundé

jeanbberaud@yahoo.fr

Utiliser l’adresse électronique, c’est nous faciliter notre travail. Nous vous en remercions.




@te.media

Salésiens de Don Bosco, Maison Provinciale,

BP 1607, YAOUNDE ( Cameroon )


Direction : José Antonio VEGA

Administration : José Maria SABE

Rédacteur en chef : Jean-Baptiste BERAUD ( Tél ( 237 ) 222 22 39

Equipe de Rédaction : Eleuterio EVITA ROLE, Roland MINTSA,

Pierre Célestin ONA ZUE,

Pascal TUYISENGE

Edition espagnole : José Antonio VEGA



































Pour cette année:


- Que la santé soit ta maladie quotidienne;

- Que le pardon soit ta soif quotidienne;

- Que l’amour soit ta faim quotidienne;

- Que l’entente soit ta douleur quotidienne.



RAMADAN A. Sébastien, sdb

Maison Don Bosco – Lomé – 2e année

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