ATEM MARS 04


ATEM MARS 04


N° 42 – mars 2004

Vice- Province Salésienne « Notre Dame d’Afrique »

Afrique Tropicale - Equatoriale

B.P. 1607 - Yaoundé – Cameroun

Tél. (237) 222.22.21 Fax : (237) 222.22.51. E-mail :< ans.yde@refinedct.net >


EDITORIAL


NOUVELLE ETAPE


Tout avait été bien prévu. La « passation de services » entre l’ancien et le nouveau Provincial de l’ATE était annoncée pour le dimanche 29 février 2004. Lieu et heure étaient précisés. Différentes grèves en ont décidé autrement. L’avion qui ramenait le Père José Antonio de Paris au Cameroun n’a pu partir à l’heure.


Finalement, tout s’est bien arrangé avec à peine un jour de retard. La célébration a eu lieu le lundi 1er mars au lieu du dimanche 29 février 2004. Dans la nuit du dimanche au lundi, arrivent de Douala à la Maison Provinciale de Yaoundé, les Pères Valentin de Pablo, José Antonio Vega, Miguel Olaverri et Lluis Oliveras, Provincial sortant de l’AFO. Le successeur de ce dernier, Manolo Jimenez, se trouve, lui, obligé de nous quitter dès le lundi matin.

A 18h 30, ce 1er mars, la Maison Provinciale reçoit ses invités pour l’Eucharistie. Le Père Valentin de Pablo, Régional salésien de « Afrique-Madagascar », préside la liturgie. Il est assisté des Pères Miguel, José Antonio et de plusieurs autres. Le Père Henri Lafouge, directeur à Paris, de la Maison Provinciale de France est là. Bien arrivé la veille, envoyé au nom de sa Province, qui reste une des « Fondatrices » de l’ATE, il a eu le temps, dimanche, de nous donner un mot du soir très apprécié. Les communautés de Mimboman, Ebolowa sont largement représentées. Les sœurs salésiennes et celles de Don Variara participent à la Fête. Quelques moments plus émouvants marquent la liturgie. Le Père Miguel lit sa dernière lettre de Provincial à ses confrères. Le Père José Antonio s’adresse à eux pour la première fois officiellement. Le temps des « signatures » se fait dans le recueillement. Le Régional ouvre avec la sienne une nouvelle route à Jésus-Christ. Le repas sur la terrasse reste l’occasion de nombreux échanges et dejà s’ébauchent ici ou là de nouveaux projets. Les jeunes théologiens multiplient leurs couplets. Le Père Miguel prend sa guitare. La vie continue.

Don Bosco ne s’arrête pas aux premiers 25 ans du Projet Afrique. Pour ce qui est de. l’ATE, le Père José Antonio ouvre déjà le 2e quart de siècle.


Jean Baptiste BERAUD


« EXCLUSIF »

LE 9e SUCCESSEUR DE DON BOSCO

COMMENTE SA VISITE AU RWANDA



Le Père Pascual Chavez célébrait les 7 et 8 février 2004 à Kigali, les « 50 ans » de la présence salésienne au Rwanda. Le 13 février, il était à Lyon (France) pour l’inauguration du Centre Jean Bosco. Volontiers, il y répondait à nos questions.


Père, vous êtes passé récemment au Rwanda. Quelles sont vos impressions sur ce pays marqué encore par le terrible génocide ?

Je me suis trouvé dans un pays en grande recherche de paix. Je retire de ma visite une impression des plus favorables après ces événements qui, il y a à peine dix ans, ont été parmi les plus dramatiques de l’histoire de ce peuple, d’abord par le génocide, et ensuite par la guerre. Aujourd’hui le grand défi du Rwanda est de pouvoir consolider la paix.


Comment les salésiens eux-mêmes vivent-ils ces difficultés, alors que dans leurs propres communautés ils se retrouvent assez souvent d’ethnies différentes ?

La différence culturelle des groupes ne peut pas s’effacer. Elle ne doit pas être effacée. Elle fait partie des richesses de la convivialité. Poursuivre le dialogue interculturel et chercher les raisons profondes de l’unité restent des tâches prioritaires. Je dois dire qu’au niveau de nos communautés, je n’ai pas trouvé de grands problèmes, même si tous sont préoccupés de la situation sociale et économique qui suscite de très nombreuses difficultés. Nos confrères répondent aux nécessités actuelles du pays en réalisant la mission propre des salésiens qui est l'éducation, et en multipliant leurs diverses présences auprès des jeunes et des familles.


Comment voyez-vous l’avenir des salésiens dans ce pays ?

L’Eglise et les salésiens ont certainement beaucoup d’avenir au Rwanda. Le défi est comme partout de chercher à créer les conditions dans lesquelles peuvent croître et mûrir des vocations. A ce propos, on peut tenir compte que dans toute l’Afrique, ce pays est avec le Burundi, son voisin, parmi ceux qui vivent toujours avec la sensibilité la plus forte sur le plan religieux, chrétien et catholique. Par ailleurs, nous avons toujours à garder sur ces terres le souci de toucher l’âme culturelle des femmes et des hommes à travers l’évangélisation et l’éducation.


Recueilli par JB BERAUD

CAMEROON – EBOLOWA

Le FOFEM 2004


Une idée originale ! La Coimmunauté salésienne d’Ebolowa, le Centre Professionnel Don Bosxco, la Fondation Don Bosco pour le Développement, et la Radio Communautaire de Développement de la Mvila se sont associés dans l’organisation du tout Premier Forum Provincial de l’Orientation, de la Formation et de l’Emploi du Sud. Ce Forum a été baptisé « FOFEM 2004 »


Ayant pris conscience d’une crise grave dans le secteur de l’orientation de la formation et de l’emploi, il a fallu trouver un espace d’échange entre les jeunes élèves, les chômeurs d’une part, et les pourvoyeurs d’emplois d’autre part.

Près de 95% des jeunes dans la Province du Sud n’ont pas d’emploi. Ils ont été habitués pour la plupart à travailler dans le secteur public. Or nous vivons désormais une période de désengagement de l’Etat au profit des initiatives privées. Cette nouvelle donne appelle donc une formation qualifiante. Pour ce faire il convient de mieux s’orienter dès le départ, à partir d’une bonne information sur les opportunités d’emplois disponibles, en tenant compte des réalités de notre environnement car toute formation ne conduit pas nécessairement à une embauche, mais assez souvent à l’auto-emploi.

La vulgarisation des opportunités disponibles dans la Province du Sud comportait plusieurs acrtivités : une Foire–Exposition, des olympiades des métiers, des concours inter établissements, des projections vidéos, des travaux en ateliers. Les conférences débats, en direct de la radio, n’étaient pas de moindre intérêt..

Pendant trois jours, les demandeurs d’emplois, dont quelques désespérés, et les jeunes scolaires, se sont édifiés sur les multiples façons d’apprendre, et la compétence aujourd’hui pour un développement véritable. Des personnes ressources au dévouement insoupçonné ont présenté les différents métiers dans l’agriculture, l’élevage, le bois, et dans la culture.

Au soir du 8 février, le Père Alcide Baggio, Directeur du Centre Professionnel Don Bosco a précédé à la remise des prix aux récipiendaires pour un montant total de 150 000 cfa. Plus d’une centaine de jeunes et de visiteurs ont apposé leur signature au bas de ce qu’il est désormais convenu de baptiser l’appel du FOFEM 2004. Il s’agit d’une loi cadre en 5 points sur la jeunesse, qui vise sa prise en charge pour une meilleure insertion sociale.

A l’occasion de la 38e Fête de la Jeunesse, une nouvelle page vient de s’ouvrir par rapport au contenu traditionnel de cette Célébration.

Jean Christian AKAM


Les EDB de Yaoundé poursuivent leur programme de publications. Les livrets sur le Sida sont aujourd’hui utilisés en de nombreux pays. Renseignez-vous sur les diverses plaquettes qui font connaître Dominique Savio en ces 50 ans de sa canonisation.

GABON - LIBREVILLE

MIKOLONGO, carrefour des salésiens coadjuteurs


Suite à l’article de Roger Auvinet paru dans notre dernière livraison sur la Rencontre de Coadjuteurs, voici aujourd’hui le texte que nous a fait parvenir Paul-Marie Tsakala. Nous ne publions de cette deuxième relation que les aspects complémentaires du précédent apport.


Pendant une semaine, aidés par les Pères Jose Antonio Vega, nouveau Provincial, et Jose Maria Sabe, directeur de Libreville, nous avons passé au peigne fin dans une ambiance décontractée les éléments de notre vocation en nous appuyant sur le patrimoine que nous propose la Congrégation.

Nous avons visionné la cassette qui donne les grandes orientations du 25e Chapitre général. Nous y découvrons les convictions de Don Pascual Chavez notre Recteur majeur et de ses prédécesseurs sur les coadjuteurs, des convictions sans équivoque. Mais la cassette montre aussi les salésiens coadjuteurs a l’œuvre au niveau professionnel, éducatif, pastoral, spirituel …


Salésiens à part entière

Dans un rythme à la fois intense et relaxe nous avons essayé de faire le point sur le cheminement de chacun, le cadre de notre insertion pastorale et éducative, le sens de notre mission en général mai aussi sa spécificité laïque. Nous avons aussi partagé sur notre place dans la famille salésienne et dans l’Eglise.  Nous n’avons rien à revendiquer. Notre place nous revient de droit de par notre vocation chrétienne. C’est l’évidence même de la théologie baptismale. Notre consécration fait de nous des salésiens a part entière.

De ce fait nous nous trouvons avec des frères prêtres, avec d’autres membres de la Famille salésienne et de l’Eglise dans une logique de complémentarité. Ainsi avec une légitime fierté, nous pouvons dire qu’avec cette vision prophétique, Saint Jean Bosco a devancé le Concile Vatican II.

Une conviction très forte nous a animés, celle de l’application des Constitutions, des directives de la Ratio et des différents écrits de nos supérieurs sur la spécificité de la vocation du salésien coadjuteur. Cela concerne bien sûr les coadjuteurs mais aussi l’assainissement mental de certains clercs afin d’éclaircir des points d’ombre dans leur tête, sur la vocation du salésien coadjuteur. Ainsi nous pourrons parler véritablement de la grâce de l’unité.


L’accueil chaleureux de la jeune Communauté de Mikolongo

Nous avons vécu ce temps fort pendant la semaine de l’Epiphanie, dans une dimension de la manifestation de Dieu en nous et en toute la famille salésienne. Nous avons vécu l’Eucharistie, les laudes et les vêpres avec la communauté chrétienne de Mikolongo constituée en majorité de jeunes. Il ne s’agissait pas seulement de prier pour les jeunes, mais ils étaient au cœur même de notre prière, représentant tous les jeunes de nos œuvres.

Nous avons participé avec les jeunes a l’une ou l’autre activité de leur Centre. Le vendredi 9 janvier 2004, nous étions avec eux pour une Conférence- débat sur le Sida. La chapelle du Centre était trop pétite pour accueillir les 700 jeunes et enseignants venus pour la circonstance.

«  Attendre seulement la fameuse journée contre le Sida, c’est se tromper de combat, a affirmé le Père José Antonio Vega, animateur de la séance. Pour qu’il y est un impact et un sens éducatif, il faut un engagement permanent. »


L’appel de Michel Perrot

L’un des points forts de notre séjour a été notre prière sur la tombe de Michel Perrot, salésien coadjuteur mort a la tâche. Que la vie de Michel, appelé à Dieu soit un fleuron de vocations de salésiens coadjuteurs. Comme le dit un proverbe congolais, « Là où meurt un palmier, un autre rejeton repousse »

La figure du bienheureux Artémides Zatti béatifié par le pape Jean Paul II nous a été présente durant toute notre rencontre. Il a su faire l’unité entre son action et sa foi. Il a vécu la sainteté du quotidien .

La vidéo de Mère Teresa de Calcutta nous a rappelé le sens d’une vie toute donnée à Dieu a travers les pauvres.

Mgr Basile Mve, archevêque de Libreville a eu l’amabilité de répondre a notre invitation. Il a partagé avec nous ses préoccupations pastorales.

Merci au Conseil Provincial qui a suscité cette rencontre. Merci à la Communauté de Libreville qui a voulu se faire disponible.

Paul-Marie TSAKALA, sdb



GABON - LIBREVILLE

A Okala- Mikolongo, Stop Sida !

La Cité des Jeunes Don Bosco Okala- Mikolongo a organisé une conférence sur le sida le vendredi 9 janvier 2004. Après plusieurs communiqués à la radio Sainte-Marie, trois établissements ont participé à cette formation, l’école publique d’Okala, la Citronnelle,  le Collège notre Dame de Nevers. Sont venus aussi  les Jeunes de la Cité.

Avec les jeunes des trois établissements scolaires, sont venus aussi des enseignants. C’était pour eux l’occasion de découvrir le rôle de l’éducateur chrétien face à cette maladie qui est aujourd’hui un fléau dévastateur dans le monde entier et surtout dans notre chère Afrique et en particulier au Gabon.

Tout commence par le mot de bienvenue du stagiaire Désiré  suivi de la distribution des brochures « Stop » par le conférencier le Père José Antonio Véga. Très simplement pour permettre à tous de comprendre le message, le conférencier détaille point par point les grands thèmes de la brochure à savoir : la définition du Sida, les possibilités de transmission, la notion du préservatif, l’amitié réelle…

 
De nombreuses questions

Après 1h 30 d’entretien, les jeunes ont droit à quinze minutes de pose. Certains en profitent pour questionner l’un ou l’autre salésien. La seconde partie est animée par des questions de toute sorte qui reflétent vraiment les réalités que vivent nos jeunes et leurs ignorances. La participation des enseignants a été un grand apport pour cette conférence.  Ceci prouve la prise de conscience de leur rôle dans nos établissements vis-à-vis de cette pandémie.  Le problème du préservatif est l’un des  points extraordinaires de cette  causerie. Contrairement a d’autres conférenciers, les jeunes sont surpris d’apprendre que  la meilleure façon de se prévenir contre le Sida  est l’abstinence. Le Père José  Antonio montre aux jeunes les risques  et l’inefficacité  du préservatif : « Vivre l’abstinence est le meilleur moyen pour combattre le Sida. »

  TATIANA, collaboratrice à la Cité


GABON - LIBREVILLE

La Fête de Don Bosco à Okala - Mikolongo


Du 23  janvier au 15 février 2004, un grand nombre de jeunes sont venus dans notre Cité pour fêter la Saint Jean Bosco. Pour beaucoup d’entre eux, c’est une première. Ils découvrent l’histoire de ce saint.

Le 23 janvier c’est le lancement du championnat Don Bosco 2004. Hormis nos équipes habituelles, participent cette fois-ci deux établissements. Le même jour,  nous lançons le concours de dessin sur le portrait de Don Bosco et le concours de la plus belle composition de musique sur la vie de Don Bosco.  Le dimanche 25 janvier un film sur la vie de Don Bosco, offert par le délégué de la Pastorale des jeunes, permet aux fidèles et aux jeunes de découvrir ce saint ami des jeunes.


Théâtre et Célébration priante

La grande fête a lieu le samedi 31 janvier de 20h 00 à 23h30 sur un podium bien réalisé grâce à divers collaborateurs. Dans le stade de foot - ball, se déroule une belle  soirée culturelle. L’entrée gratuite permet aux jeunes de découvrir notre Cité en savourant les merveilles de nos artistes. Dans ce beau programme, un des succès les plus intéressants passe par les concours de danse, individuel ou en groupes. « Don Bosco ami des jeunes » est le slogan que l’ont entend à tout instant ? Le dimanche 1er février,   le Père Guy,  vicaire de la communauté « Marie Auxiliatrice » de Mikolongo préside la messe en l’honneur  de Saint Jean Bosco. Les offrandes donnent lieu à un moment remarquable et symbolique. Les jeunes apportent des ballons, la Bible, des cahiers, des livres, des outils de travail tels que le rabot, le niveau à bulle d’air,  la truelle, le tournevis, des bics. Chaque objet est présenté aux fidèles et expliqué par le frère Serge avant d’être remis au célébrant. Par ces gestes, les animateurs présentent à leurs parents et amis, le sens de l’oratoire de Don Bosco, « une cour de récréation, un milieu d’éducation à la vie humaine et spirituelle ». A la fin, les objets sont déposés au pied  d’un beau monument réalisé dans la chapelle ou rayonne le visage de Don Bosco sous des jeux de lumière.


Repas de Fête dans la joie et le partage

Dès 13h 30 nous enchaînons avec le repas d’ensemble dans une bonne ambiance festive, Parmi les invités, il y a les responsables des établissements du quartier, les catéchistes, les lecteurs, les capitaines des équipes, certains de nos parents, bref tous ceux qui collaborent d’une manière ou d’une autre avec les salésiens. Nous remercions nos mamans qui ont préparé tous ces bons plats de fête. Le frère Serge n'a pas pu être avec nous pendant le repas. Il a été terrassé par la fatigue et le palud. Pour lui, son repas de fête a été la perfusion. Les célébrations de la Saint Jean Bosco ont pris fin à Mikolongo le 15 février par la remise des lots aux différents concours et la finale du championnat a été animée  par une chorégraphie. Nous remercions  tous ceux qui ont contribué à la  réalisation de cette première fête de Saint Jean Bosco dans notre quartier en particulier la Radio Sainte Marie et la « R.T.N », Radio et Télévision Nazareth.

Nike KAYEMBE, Jeune de la Cité


Mgr Jean-Marie Benoît BALA ordonnera diacres le dimanche 14 mars 2004,

Aurélien Ahouangbe ( Bénin ), Dominique Hounssounou ( Togo ), Roland Mintza,

( Cameroon ), Francisco Moro ( Guinée Equatoriale ) et Pascal Tuyisenge ( Rwanda )

GABON - PORT-GENTIL

La Bonne Année des Jeunes : tradition respectée !


Cette année, la « Bonne Année » des Jeunes a été célébrée le dimanche 11 janvier 2004 au lieu du dimanche de l’Epiphanie comme cela se faisait les années précédentes : ceci, pour une meilleure préparation !


La veille de cette fête, une soirée de prières rassemble tous les groupes.

Trois temps forts marquent le programme. Le premier comporte la présentation de deux panneaux. Le premier panneau représente le Corps du Christ constitué de tous les groupes et mouvements de la paroisse, avec le Christ à la tête. Ceci trouve son explication dans la lettre de saint Paul (1 Co 12, 12-31) : « Notre corps forme un tout, il a pourtant plusieurs membres. ..., nous avons été baptisés dans l'unique Esprit pour former un seul corps ». Tous les groupes et mouvements de la paroisse forment un seul corps, celui du Christ ; voilà pourquoi nous devons travailler dans l’unité, dans la foi, tout en sachant que c’est le Christ qui devrait être au centre de nos activités, de tout ce que nous entreprenons. Comme dit saint Paul : « Si un groupe souffre, tous les autres partagent sa souffrance, si un groupe est à l’honneur, tous partagent sa joie ! »


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1.1 Avec le regard de Saint Paul

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Le deuxième panneau symbolise l’ossature de la paroisse Sainte Barbe. Chaque responsable de groupe est invité à venir y accoler la brique représentant son groupe.. Une interpellation est faite à partir de la lecture de saint Paul (1 Co 12, 4-11) : « Chacun reçoit le don de manifester l’Esprit en vue du bien de tous ». Après le commentaire du Père Benoît Nzié, nous comprenons que chaque groupe est appelé à apporter sa petite brique pour participer à l’édification non seulement de notre paroisse, mais aussi de notre Diocèse.

Le deuxième temps fort est celui de la réconciliation avec confessions, récitation des Mystères Joyeux, lectures de phrases tirées des paraboles de Jésus sur le pardon, avec des petits moments de méditation. Le geste du lavement des mains symbolisant notre repentance, achève cette partie. Le troisième et dernier temps fort est la transmission de la lumière. Après un temps de louange suivi de chants sur la lumière, nous entamons la phase de transmission de la lumière que le prêtre prend sur le cierge pascal et passe à l’assemblée.


1.2 Journée de détente à Sogara

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Le lendemain, dimanche 11, nous allons à Sogara, d’abord en bus jusqu’à une certaine distance, puis à pied par groupe de 10 à 15 personnes. Tout fuse : chants, rires, partage, méditation. A la plage Sogara, avant toute chose, célébration de l’Eucharistie suivie du repas « tiré du sac » et après un petit temps de partage par groupes et mouvements, le coup d’envoi est donné pour la détente : baignade, jeux, sieste, sous l’œil vigilant de quelques éléments de la Croix-Rouge et des Sapeurs Pompiers.

C’est dans la joie et l’allégresse d’une journée bien remplie et pleine de souvenirs, que

chaque participant rentre chez lui

Yolande OSSAVOU, Coopératrice Salésienne.


Dans vos rencontres de communauté, avez-vous dialogué parfois sur la Communication comme « Mission salésienne » ?

Quelqu’un a-t-il accepté d’envoyer régulièrement des nouvelles à @te.media ?

GABON - PORT-GENTIL

Fêtes Patronales 2004 !


Depuis janvier 2001, nous avons pris l’habitude de célébrer ensemble nos deux fêtes patronales : Sainte Barbe qui est le 4 décembre et Saint Jean Bosco le 31 janvier.


Cette année, pour une bonne préparation spirituelle, nous commençons dès le 23 janvier 2003 une neuvaine à Don Bosco. Elle est constituée de chants, de la lecture de la parole de Dieu tirée des vêpres , temps de méditation, lectures de quelques paroles de Don Bosco suivie d’une exhortation, et de la prière du jour à Don Bosco. Le prêtre clôture la neuvaine par la prière et la bénédiction finale.


2 Avec Sainte Barbe et Don Bosco

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Malgré la neuvaine, nous commençons le triduum le jeudi 29, en faisant découvrir aux uns et aux autres une autre facette de la légende de Sainte Barbe, nous révélant entre autres les circonstances de sa mort qui ont fait d’elle, la sainte patronne des mineurs, artificiers et pétroliers.

Le vendredi 30, a lieu le récital de Don Bosco. Une équipe de jeunes a tenu à reprendre la pièce de théâtre « Don Bosco, paysan de Dieu », transformée en récital par le Père Alphonse Owoudou. Elle avait été jouée pour la première fois en 2001.

Le samedi 31, dernier jour du triduum et fête de Don Bosco, un concert est organisé avec les chorales de la paroisse.


3 Solennité fêtes patronales

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Le dimanche 1er février, jour de la solennité, la messe est présidée par notre Evêque, Monseigneur Mathieu Madega Lebouakehan. Elle est suivie du repas organisé sur le stade de basket et partagé entre les paroissiens et nos invités, Mgr l’Evêque, tout le Doyenné de Port-Gentil, et Mme le Gouverneur.

Le repas est suivi du « Festival de la meilleure chanson et du meilleur poème à Don Bosco » . Le premier prix de la chanson est remporté par la chorale Don Bosco et celui du poème par le groupe JEC. Un projet de « CD » comportant toutes les chansons est en cours. Une fête très simple mais vraiment extraordinaire !

Yolande OSSAVOU

GABON - PORT-GENTIL

11 Février 2004 : Notre-Dame de Lourdes

La Journée Mondiale des malades


A l’instar de tous les chrétiens du monde, ceux du Diocèse de Port-Gentil ont commémoré autour de leur Evêque et de tout son presbyterium, la Journée Mondiale des Malades.

La messe a été célébrée à la paroisse saint Paul des Bois. Monseigneur Mathieu Madega a insisté sur l’origine de la souffrance depuis l’Ancien Testament jusqu’à nos jours.


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3.1.1 Devant la souffrance, vendeurs d’illusions ou recours à la foi 

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Face à la souffrance, Dieu nous réconforte en nous donnant beaucoup de grâces. Devant la souffrance, Monseigneur nous a exhortés à ne pas nous laisser entraîner vers des vendeurs d’illusions, des « ngangas » qui s’intéressent plus à l’origine de ces maux, en accusant d’autres personnes et en provoquant des divisions familiales. Quand nous sommes malades, sachons bien discerner car la cause de notre maladie peut être aussi le péché. Nous avons la confession, la réconciliation avec Dieu et avec nos frères, et il y a aussi la prière de guérison. L’homme doit s’efforcer d’associer ses souffrances à celles du Christ, comme nous y invite constamment saint Paul.

L’homélie se termine par cette prière : « Donne-nous Seigneur de savoir lire les signes des temps, d’êtres attentifs aux autres, pour partager leur détresse, leurs angoisses, leur espérance et leur joie, et leur montrer le chemin du salut. Donne-nous Seigneur, les paroles qui conviennent pour consoler les autres. » Au cours de cette célébration, près de quatre-vingt fidèles ont reçu de l’Evêque la bénédiction et des prêtres, le sacrement des malades.

La cérémonie s’est terminée vers 22h 00 dans l’émotion de cette homélie très profonde de notre Evêque. Sachons réconforter nos malades, quels qu’ils soient !

Yolande OSSAVOU,

Coopératrice Salésienne.

TCHAD

Les évêques du TCHAD interpellent le pays


Réunis en conférence épiscopale les évêques du Tchad ont écrit comme d’habitude a l’Eglise famille de Dieu qui est au Tchad, mais aussi aux hommes de bonne volonté. La cheville ouvrière de leur message était la lutte contre la pauvreté, véritable socle de la dignité humaine.

Les évêques ont fait le triste constat d’une pauvreté galopante au niveau matériel et financier certes, mais aussi au niveau intellectuel , moral et spirituel.


Les évêques passent en revue les secteurs de la société et de l’Eglise, et s’appuyant sur l’enseignement biblique, ils rappellent aux destinataires de leur lettre la situation dramatique dans laquelle vivent les gens au Tchad. La situation des structures sanitaires est à revoir. Les bâtiments scolaires sont délaissés, sans personnel qualifié. La pandémie du Sida continue a décimer les familles.

Pauvreté et Solidarité

Les salaires des travailleurs les laissent dans la misère. Nos évêques ne se contentent pas de présenter un tableau noir de la situation sociale, politique, économique et religieuse du pays mais ils reconnaissent en certains Tchadiens des gens qui prennent des initiatives courageuses dans la vie sociale et ecclésiale. Ces gens devraient être proposés comme modèles. Le comportement des chrétiens et autres citoyens est stigmatisé mais aussi le sens d’irresponsabilité de certaines autorités publiques .Les évêques invitent les destinataires de leur message a ne pas baisser les bras. Face à la pauvreté, organiser la solidarité. Développer le sens d’actions d’ensemble a travers la vie associative. Faire des choix lucides dans l’engagement politique . La libération de l’homme est la raison fondamentale de l’incarnation de Dieu.

Voilà comment au paysan qui travaille sans souci du lendemain, au pêcheur qui pratique une pêche anarchique, a l’élève et à l’étudiant qui sont découragés parce que les études proposées n’ont pas de débouchés, les évêques parlent de la prévoyance. Ils les invitent à ne pas sombrer dans le fatalisme. Ils lancent un cri d’alarme, mais sans pessimisme.

Des pistes sont proposées a chacun pour apporter sa part en vue d’éventuelles solutions :

«  Frères et sœurs, sachons discerner les graines d’espérance dans notre situation actuelle. Nous sommes sûrs que la pauvreté diminue quand l’analphabétisme recule et quand la scolarisation des enfants, en particulier des filles, progresse. La pauvreté diminue également lorsque les structures sanitaires, les voies et les moyens de communications s’améliorent »

Paul Marie TSAKALA, sdb, ( SARH- TCHAD )


TOGO - GBODJOME
Avec le noviciat salésien, une belle journée fraternelle

En vue de renforcer notre collaboration et notre ouverture aux autres, le noviciat Don Rinaldi a effectué une visite de fraternité ce 16 janvier 2004 aux novices des Frères de Saint Jean de Dieu .

Leur maison est située au nord du Centre ville de Lomé. C’était une rencontre très riche et marquée par diverses activités telles que l’animation musicale, le sketch et le match de foot-ball opposant la sélection des novices salésiens aux novices des Frères de Saint Jean de Dieu. Le match s’est soldé par un score de 1 à 1. Nous noterons beaucoup plus l’aspect d’échange et de partage entre les novices et les formateurs qui nous a permis mutuellement de nous enrichir et d’approfondir le charisme et la vie de chacun des fondateurs de nos deux Congrégations religieuses.

Notre Père Maître a tenu à remercier les Frères et les novices de Saint Jean de Dieu pour leur accueil , le partage et l’échange. Il a aussi souhaité que de telles initiatives puissent continuer dans les années à venir. Rendez-vous est pris pour le mois de juin au Noviciat Don Rinadi .

Ainsi c’est dans une ambiance de joie, de détente et surtout de découverte que les novices salésiens ont regagnés le bercail .

Olivier LAOUMI, novice

TOGO - GBODJOME

Un soir pour une vie d’espérance


Le 30 janvier fut une journée de fraternité et de famille vécue avec les salésiens coopérateurs et aspirants coopérateurs.

Dans la soirée du 30 janvier, veille de la Saint Jean Bosco, les coopérateurs arrivent, dès 18h 00, au noviciat de Gbodjomé, heureux de vivre cette soirée de partage fraternel avec leurs épouses et leurs enfants.

Nous allons commencer les vêpres solennelles lorsque arrivent à notre grande surprise de Kandi ( Bénin ), « l’homme de l’espérance », son Excellence Monseigneur Clet Feliho, évêque de cette ville et le Père Jose Manuel, salésien de Don Bosco. Tous deux viennent pour la passation de service entre les deux Provinciaux. Mgr Feliho nous apporte un message, celui de l’espérance. Pour un noviciat, rien de meilleur pour découvrir cette valeur des trois vertus théologales : être des hommes d’espérance, être le levain dans la pâte, être des hommes qui, par « leur temoignage transformeront le monde »,insiste–t-il. Un sketch representé à l’intention des coopérateurs confirme la collaboration dans l’éducation des jeunes et l’esprit qui doit nous habiter dans cette noble mission de l’espérance. « Don Bosco fut un homme d’espérance, alors soyez des hommes d’espérance », nous dit Monseigneur dans son mot de reconnaissance.

Nous offrons à Monseigneur une image de Saint Jean Bosco, frappée sur l’autre face de

celle de Maman Marguerite. Notre Père-maître nous disait : « Le plus grand cadeau que nous puissions offrir à un évêque, ordinaire du diocèse où nous sommes, est un livre sur Don Bosco. » A défaut du livre , c’est une très belle effigie que Mgr Feliho emporte comme souvenir.

Joseph BASSON, novice

EN BREF EN BREF EN BREF EN BREF EN BREF EN


Le Père José Antonio Vega a perdu son père

Le 24 février 2004, nous apprenions le décès du papa de notre nouveau Provincial, le Père José Antonio Vega. A 92 ans, ce papa laisse 7 enfants et 11 petits enfants. Le Père José Antonio qui se trouvait à ce moment-là à Kinshasa a dû rejoindre très rapidement Madrid, et le petit village. Toute la Province de l’ATE lui est très proche par la prière.


A Lyon – Quincieux, le décès de M.Gilbert Beraud

4 Le samedi 31 janvier, fête de Saint Jean Bosco, un coup de fil signale au Père Jean Baptiste que son frère Gilbert est au plus mal. Le Père part le soir même. En arrivant chez les salésiens de Lyon, le dimanche matin, vers 10h 00, il apprend que Gilbert vient de mourir à 7h 20. Très fatigué depuis des mois, Gilbert, 83 ans, ancien ouvrier métallurgique, ancien déporté du travail en Allemagne durant la seconde guerre mondiale, laisse, après 55 ans de mariage, son épouse Marinette, ses trois enfants mariés, ses six petits enfants et ses trois arrière-petits enfants. Ancien élève de la Maison salésienne du Château d’Aix, il est parti en égrenant son chapelet.

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Rome : de Alphonse Owoudou, « alphonse@ups.urbe.it », le 6 février 2004 :

« Nous venons de célébrer dans la Chapelle Universitaire, avec les six communautés de la Visitatoria de l'UPS, le premier mois depuis la mort du Père Giovanni Fedrigotti, décédé le 2 janvier dernier. En ce moment ce sont les examens qui nous occupent tous, enseignants et surtout étudiants, avec la nervosité que vous pouvez deviner dans le regard et la psychologie des néophytes (je l'écris en connaissance de cause!), mais comme je disais à quelqu'un, on y fait face avec le courage que nous avons appris "au village".

Alphonse continue à Rome d’étoffer le site Internet qu’il a créé pour présenter l’ATE. Le lecteur y trouve régulèrement toutes les nouvelles, données par « @te.media » et redistribuées par pays.

« Pour accéder, il suffit de cliquer sur ce lien : http://owoudou.homily-service.net/atemedia.htm »


Congo : Brazzaville – La Cité Don Bosco organise un Camp de Jeunes : Du 26 au 28 décembre, une marche de détente et de découverte, dénommée « Sherpasbosco » a été organisée pour les jeunes adhérents du Centre professionnel à Mati, à 35 km de la Cité Don Bosco. Ce camp a vu la participation de 15 personnes dont 12 adhérents. Avel le postulant, André Ela et Mr Mampouya, encadreur de menuiserie, ont accompagné ces jeunes. durant les trois jours. La journée du 26 a consisté à marcher sur 30 km. Les autres jours ont été marqués par des baignades et des activités ludiques sur la place du village qui nous a si chaleureusement accueillis. André Young ELA ENAM, sdb

Congo : Brazzaville – Promesse de Coopérateurs salésiens : Le mercredi 24 septembre 2003, dans la paroisse St Charles Lwanga de Brazzaville, le Père Valentin de Pablo, sdb, Régional « Afrique-Madagascar » a reçu les promesses de huit nouveaux coopérateurs : Armel Diahouakou, Christian Massengo, Teddy Fabrice Miatoukantama, Mélanie Mouhani, Brice Nkounkou, Adolphine Nsona, Céline Tombo et Germaine Ntoumba. Le Père de Pablo était assisté de plusieurs prêtres salésiens, les PP Miguel Olaverri, Provincial, Pierre Chopin, Emmanuel Kipulu et Vincent Munshya. De nombreux fidèles étaient venus participer.

Recueilli par Cyriaque BIKOUTA, coordinateur, et Romuald BIAYOKA, coop

Mars 2004 : JOYEUX ANNIVERSAIRE


01 Albert MBEDI 13 Miguel Angel DELGADO

04 Benoit NZIE 21 Albert MADEDE

08 Rémy NGOMO 22 José Luis ETADJI

10 Etienne ADJECKAM 25 Paul EBOME

13 José Antonio VEGA 27 Manuel CAMBRONERO




Le tableau ci-dessus sur les « anniversaires » est préparé et suivi par Roland Mintsa.

Adressez-vous à lui pour toute rectification ou complément : rolandmintsa@yahoo.fr




Pour notre prochain numéro d’avril 2004,

adressez-nous vos articles avant le 15 mars 2004

( Les textes qui nous arriveraient après le 15 mars ne pourront pas être publiés dans ce numéro. Ils devront attendre celui de mai 2004 )


Faites–les parvenir à Père Jean-Baptiste BERAUD

Maison Don Bosco, BP 16 07 Yaoundé, ( Cameroun )

ans.yde@refinedct.net


Utiliser l’adresse électronique, c’est nous faciliter notre travail. Nous vous en remercions.



@te.media

Salésiens de « Don Bosco » Direction : Miguel OLAVERRI

Maison Provinciale Administration : Agustin HERNANDEZ

B.P 1607 Rédacteur en chef :Jean Baptiste BERAUD

YAOUNDE (Cameroun)Tel : (237) 222.22.39

Equipe de Rédaction :

Ignace –Privat FOUDA

Pierre Célestin ONA ZUE

Roland MINTSA

Pascal TUYISENGE

Edition espagnole : José Antonio VEGA



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