Jean Christian AKAM


Jean Christian AKAM

N° 41 – février 2004

Vice- Province Salésienne « Notre Dame d’Afrique »

Afrique Tropicale - Equatoriale

B.P. 1607 - Yaoundé – Cameroun

Tél. (237) 222.22.21 Fax : (237) 222.22.51. E-mail :< ans.yde@refinedct.net >


EDITORIAL

IL Y A 25 ANS


Le vaste programme que la Congrégation salésienne a baptisé « Projet Afrique » a pris naissance en 1978, mais il est clair que l’idée était en germe depuis le temps de Don Bosco. Il suffira de rappeler les contacts étonnants qu’ a eus le fondateur des salésiens avec Daniele Comboni, ce prêtre italien, fondateur de deux Congrégations missionnaires pour l’Afrique, et que Jean-Paul II vient de canoniser le 5 octobre 2003.


Déjà Don Bosco

En août 1864, Don Comboni est de passage à Turin. Il loge au Valdocco. Il a l’occasion de parler aux jeunes de l’Oratoire. Il suscite chez eux un grand enthousiasme pour les missions. Don Bosco, qui a alors 49 ans, est attentif aux projets de ce prêtre et de son dessein missionnaire pour l’Afrique Centrale.
Le 24 mai 1880, Don Comboni préside chez Don Bosco à Turin, les grandes fêtes de Notre-Dame Auxiliatrice. Il lance à l’assemblée un vibrant appel : « Salésiens, préparez-vous à de grandes œuvres. D’un côté, continuez à regarder vers la Patagonie et l’Amérique latine; et de l’autre, tournez-vous vers l’Afrique. »


1978 : « Et l'Esprit parla par le Père Jacques... »

Des témoins se souviennent. Jacques Ntamitalizo, prêtre salésien rwandais, mort, probablement assassiné, en 1995 à Bujumbura ( Burundi ), était délégué au CG 21. Il prit la parole « lors d’un mot du soir, rappelle le Père Mario Valente, et respectueusement mais fermement reprocha aux représentants de la Congrégation de ne pas faire plus pour le continent noir ». Le retentissement de cet appel fut considérable. En quelques années, d’une petite douzaine de pays où ils étaient alors, les salésiens sont maintenant au travail dans quarante-deux, répartis en douze circonscriptions.


1978-2003 : 25 ans ont passé.. Des hommes venus de partout ont apporté tout le poids de leur foi et celui de leur vie pour mettre en marche ce « Projet de Dieu », qui en ce nouvel an 2004, entame son deuxième quart de siècle. Déjà des hommes nouveaux se lèvent de plus de quarante nations, et de nouveaux Provinciaux.sont appelés à remplacer ceux qui ont été les courageux pionniers des chemins à ouvrir.

Bonne route à tous vers le 50e anniversaire,

Jean-Baptiste BERAUD, sdb


« SPECIAL »

MESSAGE DES EVEQUES DE CENTRAFRIQUE




Le Père Albert VANBUEL a eu la gentillesse de nous transmmettre de Bangui ce Message récent des Evêques de la Centrafrique. Nous l’en remercions bien vivement, et vous invitons dans chacun de vos pays à faire de même. Il est important pour la documentation de notre Centre Provincial de posséder ces différentes déclarations de l’Eglise.

LA REDACTION


Comme conclusion de leur Conférence Episcopale début janvier 2004, les Evêques de Centrafrique ont adressé un Message au Président de la République et à tous les chrétiens.

En voici le texte :


En ce début d'année, selon la tradition de la Conférence Episcopale, nous Evêques de Centrafrique sommes encore réunis en Assemblée pléniaire. Notre première pensée est pour vous, Peuple de Dieu, nos fidèles, et pour vous tous, hommes de bonne volonté épris de paix et de justice. Nous vous adressons nos vœux les meilleurs pour cette nouvelle année 2004. Dans notre prière nous demandons à Dieu (qui a envoyé son Fils pour sauver tous les hommes) de vous combler de sa bénédiction. Nous voulons profiter de cette occasion pour vous adresser ce message d'espérance.


En effet, comme Pasteurs de l'Eglise, en même temps qu'une espérance s'est levée dans notre pays, nous entendons le cri de vous tous, nos frères. Vous êtes impatients de pouvoir travailler en paix, de collaborer à préparer notre futur commun.


Avec vous, nous avons pensé que les violences subies pendant les événements qui ont précédé et accompagné le changement de régime allaient cesser. Hélas, nous devons tous et tous les jours faire face à de multiples tracasseries, sinon à de graves dangers. Dans les villes, sur les routes, dans l'arrière-pays, des hommes armés et en tenue, imposent leur loi (racket des voyageurs - « formalité »). Les fonctionnaires privés de leurs salaires sont démobilisés.


Les militaires qui ont accompagné la rébellion imposent un joug pesant à la population civile. Les dérapages et les bavures ne se comptent plus. Les braconniers et les coupeurs de route sévissent en nombre à tel point qu'ils mettent en péril les vies humaines et le patrimoine cynégétique de notre pays.


Quelques efforts cependant limités ont été faits en faveur du reseau routier national, mais la plupart des routes sont tellement défoncées que des régions entières de notre pays restent isolées, victime de pénurie de toute sorte et sans débouchés pour leurs produits agricoles.


Plusieurs grandes villes comme Bouar, Bossangoa, sont privées d'eau potable Beaucoup d'écoles fonctionnent mal. Le système scolaire est sinistré. Les enseignants sont démotivés, les élèves sont lésés dans leur droit le plus fondamental, celui d'avoir part à l'éducation.


Les structures hospitalières sont en difficulté et les maladies de tout genre fragilisent la population centrafricaine. Il est temps d'ouvrir le pays à un avenir meilleur, quant à la sécurité, au développement intégral, au sens de la nation et à l'engagement civique. Nous attendons que le gouvernement mette en pratique les recommandations fortes issues du Dialogue National.


L'état a certains devoirs envers la population qui a soif de paix, de sécurité et de prospérité.


Aux premiers temps de cette année, puissions-nous ouvrir nos esprits à l'espérance, en faisant résonner en nous cette parole du Sauveur de l' humanité : « N'ayez pas peur, courage ... J'ai vaincu le monde » (Jean 16,33). Que les puissances du mal ne brisent pas notre confiance en notre capacité d' en sortir. Mais avec courage et dans l'esprit de collaboration, oeuvrons tous sans réserve pour que ce pays connaisse son printemps et que chaque citoyen se sente chez lui en Centrafrique.


Que Dieu Tout-Puissant bénisse notre pays et le garde de tout mal. Que son visage de Dieu s'illumine pour chacun et chacune de nous.


Fait à Bangui le 10 janvier 2004


Mgr. Paulin POMODIMO, Archevêque et Président de la CECA,


et les autres Evêques



LA « PASSATION DE SERVICES »

entre le Père Miguel Olaverri, supérieur de l’ATE,

et son successeur le Père José Antonio Vega,

aura lieu le dimanche 29 février 2004 à 19h 00

dans la Maison Provinciale,

en présence du Régional d’Afrique – Madagascar,

le Père Valentin de Pablo.

Le Père José Antonio Vega

deviendra le 2e supérieur de l’ATE, née le 5 février 1998.




Dimanche 25 avril 2004, sur la place St Pierre de Rome

Béatification d’Auguste Czartoryski, sdb, de sœur Eusebia Palomino fma ,

et de Alejandrina Maria da Costa, coopératrice salésienne.



CAMEROUN 

Ebolowa : anniversaire et soirée de l’excellence a la RCDM


La Radio communautaire du Développement de la Mvila (RCDM), a fêté son premier anniversaire le 31 décembre 2003. Cet événement était patronné par S.E. M. Enow Abrams Egbwe, Gouverneur de la Province du Sud.


Plus d’un demi-millier d’invités se sont donnés rendez-vous au Centre Professionnel Don Bosco pour communier avec l’équipe de la RCDM. Dans son mot de bienvenue, Monsieur Jean Maurice Noah, Président du Comité de Gestion a plaidé pour un soutien financier et logistique de la radio : « Nous avons des difficultés à engager suffisamment de personnel et à leur garantir un salaire fiable ». Par la même occasion, il a remercié tour à tour les salésiens de Don Bosco et le Gouvernement pour l’aide publique à la Communication. Au titre de l’année budgétaire 2003, la RCDM a bénéficié de près de 2,5 millions de F cfa de la part du Gouvernement.

Au moment de décerner les primes de l’Excellence, plusieurs catégories sociales ont vu leurs efforts récompensés :

M. le Gouverneur de la Province du Sud : Meilleur partenaire de l’hygiène et salubrité,

Honorable Jean Jacques Zam : Meilleure contribution aux initiatives de développement,

Centre professionnel Don Bosco : meilleure contribution à la formation et à l’insertion professionnelle,

Michel Peytour : Meilleur journaliste étranger, partenaire des médias du Sud ,

Antenne au quotidien CRTV-Station provinciale du Sud : Meilleure émission radio,

Adrien Amougou (Ventilateur) : Révélation en animation radio, etc


Pendant trois semaines, opérateurs économiques, élites, services divers, artistes et hommes de culture, ont été la cible des membres du comité d’organisation pour assurer le succès de l’événement. La grille des programmes « Spécial Noël » concoctés par la RCDM a fait le reste en terme de sensibilisation. D’où la présence à cette soirée festive, en plus du Gouverneur de la Province du Sud, du Délégué du Gouvernement auprès de la Communauté Urbaine à régime spécial d’Ebolowa, des autorités militaires, les services de maintien de l’ordre n’étant pas des moindres. Des centaines d’auditeurs en ont profité pour découvrir leurs stars. Ce vœu a été exaucé puisqu’une présentation des journalistes et techniciens s’est déroulée sous les ovations des invités. La fête s’est poursuivie jusqu’à l’aube de la Saint Sylvestre.


Dans son édition du lundi 5 janvier 2004, le quotidien « Cameroon Tribune »

publie un article intéressant sur « Les salésiens au service du Développement ». Paul Eboa, auteur du texte, apporte en quelques lignes, des éléments sérieusement documentés pour mieux comprendre l’action des fils de Don Bosco à Ebolowa, dans l’ensemble du Cameroon, et dans le monde.

Du bon journalisme, Le Délégué Provincial à la Communication


CAMEROUN 

1 Kribi, une experience sympathique

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La tradition est déjà connue. Pendant les congés de Noël, toute la famille salésienne du Cameroun se retrouve au bord des eaux salées de Kribi pour passer un temps de convivialité, de détente et de repos.

Dès le 27 décembre le petit groupe de la « commission Famille » se met en route pour aller rendre les lieux plus accueillants. Le jour suivant, dans l’après-midi, la grande équipe est là. Une petite frayeur :le car rouge est resté en panne à plus de 150 km de Kribi. Heureusement le Nouveau Provincial à bord et les autres ont su faire face.

Entre salésiens, salésiennes, sœurs de Don Variara et coopérateurs, nous sommes 30. Un programme simple est communiqué par le Père Germain. Deux jours pleins entre la mer, le repos, la prière et la détente. Entre autres temps forts, signalons la visite aux magnifiques chutes de la Lobé, et la chasse nocturne aux crabes, sous la direction du capitaine Grégoire.

Le 29, nous célébrons l’anniversaire du Père Tanguy et en rattrapage celui de Roland Mintsa. Un double événement qui nous vaut une messe-témoignage de l’un et un discours assaisonné de remerciements de l’autre. La soirée d’animation à l’honneur des deux était au top. Kribi, c’est aussi notre façon de raviver notre appétit des bons repas du bord de mer.

A la question « Que représentent pour vous ces moments ? », Maman Marguerite, coopératrice salésienne de Mimboman, répond durant une prière : « Nous coopérateurs, sommes très contents du fait qu’on nous associe à la participation d’un tel événement. C’est un renforcement de notre appartenance à la Famille salésienne, et une occasion de nous enrichir de la joie, de l’ambiance et de la vie de nos frères et sœurs de cette grande et belle famille. » Et Pascal de renchérir : « Ce qui m’a le plus touché, c’est cette simplicité dans les relations entre tous, jeunes et vieux, salésiens, salésiennes, coopérateurs et autres. On se sentait vraiment en famille, à la Don Bosco. »

Kribi, aura donc été une belle occasion. A l’année prochaine, avec tous.

Pierre Célestin ONA ZUE, sdb

CONGO BRAZZAVILLE

Situation difficile à Brazzaville

Le Père Emmanuel Kipulu nous envoie un long texte de présentation sur la situation qu’il découvre à Brazzaville. Extraits.

Notre pays est situé au centre de l’Afrique centrale. Il sort lentement de la guerre, qui l’ont marqué plus spécialement de 1998 à 2000. Beaucoup d’institutions s’attellent à la reconstruction d’une paix durable.

La paroisse Saint Charles Lwanga. est située en plein cœur de Makélekélé, arrondissement N° 1, à Brazzaville. Dans notre arrondissement, nous n’avons ni un Centre de formation en informatique, ni un « cyber », ni un lieu ou les jeunes peuvent se rencontrer pour jouer. Le courant électrique n’est disponible qu’une ou deux fois par semaine.


Une école primaire surchargée

Lécole primaire compte 1800 élèves. Ils sont répartis en dix salles des classes. Chaque maître ou maîtresse a avec lui une centaine d’élèves. Dans la cour de recréation, nous nous retrouvons avec un seul surveillant pour tous les élèves. Il y a un projet de construire d’autres salles de classe, et d’assurer une formation aux enseignants.

Un Centre des Jeunes est nécessaire. Il faut en commencer un pour donner aux jeunes une éducation, une formation, et des distractions. Notre salle des jeunes n’est qu’une salle

vide, sans jeux, sans téléviseur. Notre groupe de Jeunes a tout de même la responsabilité d’animer l’oratoire, tous les samedis et dimanches a partir de 15h 00.

Les groupes ou mouvements sont le seul lieu de distraction. Tous les jours, nous avons une messe dans la langue locale du « lari » à 6h 00. Le dimanche, nous avons trois messes : 6h30 pour les adultes, 8h30, pour les enfants et 10h30 pour les jeunes.

La paroisse, située dans un quartier populaire de la ville, compte en son sein divers groupes apostoliques, vocationnels évangéliques, ou charismatiques. Elle compte vingt-neuf groupes, ou mouvements dont treize uniquement composés de jeunes, et seize d’adultes.

( A suivre ) Emmanuel KIPULU, sdb

GABON

Port-Gentil : Réveillon attristé


C’est devenu une tradition pour le Centre des Jeunes Don Bosco de Sainte Barbe, d’organiser chaque 31 décembre, un réveillon des jeunes pour les plus démunis et pour ceux qui n’ont pas la possibilité de le vivre en famille.

Malgré l’abondance du programme, jalonné de moments de prière, de méditation, de jeux et de danses, cette édition n’a pas connu l’engouement d’antan. Ceci peut se comprendre par le fait qu’en un mois, nous avons perdu trois paroissiens très engagés : une choriste, un catéchiste et le 30 décembre, un servant de messe qui, la veille encore, était avec les autres, souhaitant aux uns et aux autres les vœux de Nouvel An à travers Radio Sainte Marie.

Suite à ces trois deuils, certains sont un peu désemparés. Que répondre à toutes ces interrogations, à toutes ces peurs, sinon citer l’auteur du livre de la Sagesse (Sg 4, 10-11) : « Devenu agréable à Dieu, il a été transféré. Il a été enlevé, de peur que la malice n’altère son jugement ou que la fourberie ne séduise son âme. »

En cette nouvelle année 2004, malgré tous ces évènements, soyons pleins d’espérance grâce à Jésus, le Sauveur envoyé par le Père, et regardons tout cela avec le même regard que notre Seigneur. Comme nous dit sans cesse notre pape Jean Paul II : « N’ayez pas peur ! 

Yolande OSSAVOU, coopératrice salésienne

2 GABON

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Libreville : Des coadjuteurs se réunissent !

Du 4 au 9 janvier 2004, les confrères coadjuteurs étaient invités à une rencontre. La nouvelle maison de Mikolongo à LBV les a royalement accueillis. Sur huit prévus six sont tout de même arrivés à bon port. La communauté de Bangui n’ayant pas pu franchir les barrages administratifs nous a tout de même beaucoup manquée. Le Père José Antonio Véga aidé de José Maria Sabe ont été nos accompagnateurs.


Les objectifs de la rencontre : Ils étaient de permettre à tous les confrères coadjuteurs de se connaître davantage, de valoriser la vocation du coadjuteur salésien, et de réfléchir sur les nouvelles vocations de coadjuteurs pour les accompagner.

Dès le dimanche soir du 4 certains ont pu assister à la messe en la paroisse St Pierre, et profiter du sermon enthousiaste du Père Gilles qui se relevait pourtant d’un repos forcé en France. Le Père Henri se préparait à son tour à prendre un congé bien mérité. Les travaux que nous avons pu constater à Mikolongo nous montrent tout le travail qu’il a dû superviser pour offrir un bâtiment communautaire agréable et fonctionnel. Les jeunes maintenant arrivent et la communauté songe à construire encore pour les accueillir non seulement sur les terrains de sports mais dans des salles de réunion, de catéchèse, et de formation. Ce n’est pas le travail qui manque, et les coadjuteurs ont leur place plus que jamais auprès des clercs dans une œuvre d’éducation salésienne complémentaire.


Trois thèmes : Un premier thème nous a fait réfléchir à un modèle proposé : Don Zatti, religieux salésien, disponible et compétent. Un autre thème nous a amené à partager sur la Ratio et sur l’importance de la formation. Nous avons pu relever la nécessité d’avoir en commun avec tout salésien, qu’il soit clerc ou laïc une solide conviction de notre vocation d’éducateur dans l’esprit salésien. Vocation qui se concrétise sous des formes et des approches souvent différentes de celle des clercs mais complémentaires et ayant pour but de contribuer à l’édification du projet salésien . Cela nécessite en même temps qu’une bonne formation générale et religieuse, une véritable formation dans les domaines de compétences qui lui sont propres.. Troisième thème : La Pastorale vocationnelle. Faire connaître la vocation du coadjuteur, par sa vie, par des rencontres, par des temps de formation.


Loisirs et découvertes : Bien entendu nous n’avons pas “ planché ” 24h/24 - Il y a eu les après-midi des excursions chez les Sœurs Salésiennes à Owendo, à la célèbre paroisse de St Michel de Nkembo avec ses piliers sculptés offrant toute une catéchèse sur la Bible. Nos amis Clarétains de la paroisse de ND des Victoires ont été heureux de nous rencontrer. Une journée au Cap Estérias nous a permis de mieux supporter la chaleur équatoriale.

Nous n’avons pas voulu non plus manquer de nous recueillir sur la tombe de Michel Perrot, avec le seul regret que ce cimetière où reposent tant d’ouvriers apostoliques ne soit pas mieux entretenu. Une promenade sur le bord de mer nous a permis de faire quelques photos devant des œuvres d’art qui agrémentent actuellement les pelouses.

Un souhait ? Sept coadjuteurs sont actuellement en formation à Lomé. Si une autre réunion il y a …. la faire peut être à Lomé …

A noter aussi pour vos voyages que les services de sécurité trouvent suspects dans les valises, les ballons de foot (quelque chose de rond avec peut-être une mèche !) ou bien encore les camemberts (ressemblant à s’y méprendre à des pains de plastic !)

Frère Roger AUVINET


3 GABON

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4 Libreville Récollection à la Cité des Jeunes Don Bosco

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Pour une bonne préparation de la nouvelle année et l’arrivée du Messie, les collaborateurs de la Cité Don Bosco Okala-Mikolongo et les animateurs des sœurs salésiennes de la SINI se sont mis ensemble pour réfléchir, méditer, et faire connaissance.

La récollection s’est déroulée au Centre des Jeunes Don Bosco chez les sœurs salésiennes d’Owendo.

« Attendre pour accueillir » fut le thème de cette récollection. Ce moment spirituel marquait le dernier événement de l’année en matière de formation.

La rencontre s’est déroulée en trois temps. Tout commença par l’accueil avec le mot de bienvenue de sœur Lucie, directrice de la communauté salésienne d’Owendo, et animatrice de cette période pleine de richesse spirituelle.

Les participants ont été divisés en trois groupes de travail et de réflexion. Il fallait méditer ensemble comment les Israéliens ont attendu l’arrivée du Sauveur Jésus. Nous avons pris conscience de l’attitude qu’il nous faut pour accueillir Jésus dans notre vie, au lieu tout simplement de lui préparer la place dans la crèche chaque année. La mise en commun du travail de groupes nous a aidés d’une part à découvrir l’engagement du peuple d’Israël au temps messianique pour recevoir le Christ comme sauveur, et d’autre part l’engagement des jeunes chrétiens que nous sommes dans l’Eglise et dans l’action . C’était aussi l’occasion pour plusieurs de se préparer à la Réconciliation.

La récollection prit fin par la présentation des vœux de la part des collaborateurs de la cité de Miko aux sœurs salésiennes et aux animateurs de la SINI.

Eric AGBOGBA COMLAN, Collaborateur à la Cité, donboscoj@yahoo.fr

5 GABON

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6 Libreville Noël et le Nouvel an à la Cité des jeunes Okala-Mikolongo

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Veillées de prières, louanges, adoration, chants liturgiques, baptêmes, danses, théâtre, kermesse, autant de manifestations qui ont marqué Noël et le nouvel an à la Cité des Jeunes Don Bosco Okala-Mikolongo.

C’est dans une ambiance festive et sous un ciel étoilé que les chrétiens de notre communauté ont répondu présents au rendez-vous annuel de la Nativité du Christ. En effet, pour des raisons de capacité d’accueil, cette belle cérémonie du 24 s’est déroulée en plein air sur la plate-forme prévue pour le terrain de basket, hand-ball et volley.

Le groupe de danses ouvre la cérémonie à 20h avec un chant de Noël et une belle chorégraphie longuement ovationnée par les fidèles. Le groupe théâtral représente ensuite l’histoire de la Nativité du Christ.

Puis commence la célébration eucharistique présidée par le Père José et concélébrée par le Père Guy, vicaire. La chorale Laura Vicuña rayonne d’un éclat particulier dans les somptueuses tenues confectionnées par une bienfaitrice.

Durant la messe, les services d’ordre ont travaillé avec rigueur et détermination imposant le respect du silence tout autour de l’assemblée. Aucun bruit ne s’est fait entendre durant la célébration, même pas les pétards si redoutés.

A la fin de la messe, une procession nous conduit vers la belle crèche réalisée par le groupe des lecteurs et quelques jeunes de la cité. Le 25 décembre, pour la première fois dans notre église a lieu le baptême de plusieurs petits enfants C’est dans les chants de joie et les cris spontanés comme chez les Fangs du Gabon, du Cameroun ou de la Guinée équatoriale que nous recevons ces premiers petitss baptisés dans notre communauté.

Le dimanche 28 décembre, en la Fête de la Sainte Famille, notre petite chapelle qui porte ce nom est à l’honneur. La Cité des Jeunes a choisi ce jour pour célébrer la Noël des enfants. Après une belle eucharistie, une grande kermesse permet à un grand nombre d’enfants d’avoir un cadeau, grâce à plus de 400 lots à gagner. Un petit cocktail réunit en finale tous les collaborateurs.

Brice NKOLO, Responsable à la Cité


7 GABON

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7.1 Libreville La Communauté Chrétienne Marie Auxiliatrice d’Okala-Mikolongo fête l’Immaculée

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La communauté chrétienne Marie Auxiliatrice célèbre pour la première fois la fête de l’Immaculée Conception.

Le dimanche 7 fut le grand jour de pèlerinage à notre Damme du Gabon, à 12 kilomètres de la ville. Toutes les paroisses de l’Archidiocèse de Libreville participent. En tête de la marche, l’archevêque de Libreville Monseigneur Basile Mve Engone, sdb, est suivi des pasteurs et des fidèles. Une messe est célébrée sous une pluie battante.

Deux jours après le pèlerinage, c’est la fête au style salésien, avec les sœurs salésiennes, les collaborateurs de la Cité des jeunes, et ceux de la communauté chrétienne Marie auxiliatrice. Dans la soirée du 9 décembre, le groupe théâtral représente la rencontre de Don Bosco et de Barthélemy Garelli. Le Père José, curé, parle de Don Bosco et de la place importante de la Vierge Marie dans la mission salésienne. Il termine en expliquant cette parole de Don Bosco « C’est elle qui à tout fait ».

La fête continue après la messe dans la salle de réunions par un apéritif : salésiens, salésiennes, collaborateurs et quelques parents invités sont en joie. L’ambiance est animée par la petite chorale Laura Vicuña. « Marie, notre mère, priez pour nous ».

Loïc Axel DEEMIN TETE, responsable à la Cité


GUINEE EQUATORIALE

A Malabo, Eleuterio EVITA, a rédigé une chronique détaillée. Extraits

La « nouvelle Calcutta » accueille son Curé

Ce jour-là, nous sommes encore à la méditation, lorsque le survol du Jumbo de Iberia nous annonce l’arrivée de Pablo Labrado.

Le nouveau curé de notre Paroisse est accueilli à l’aéroport par l’ancien.

A midi, Pablo Labrado découvre sa nouvelle communauté et sa paroisse. Au mot du soir, le directeur de la communauté l’accueille avec ces mots : « Pablo, nous sommes tous contents de ton arrivée. Nous attendons ton optimisme, ta joie d’être salésien et de vivre en communauté. »

Très vite, le vendredi après-midi, Pablo fait un premier tour à travers le quartier Ela-Nguema, qu’il appellera Calcutta.

Le dimanche, à 19h 00, toute la Paroisse lui donne la bienvenue. La réception a lieu dans la communauté salésienne. Y sont présents toutes les associations, groupes et chorales de la paroisse. Sont là aussi le Conseil paroissial, les sœurs salésiennes, les Thérésiennes. Le curé sortant prend la parole : « Durant ces mois que l’ai passés sur cette paroisse, j’ai vu de belles choses et d’autres moins belles. Mais ce que nous avons à réaliser, c’est que notre paroisse progresse, et pour cela, la collaboration de tous est nécessaire. Il y a une difficulté que je porte comme une épine dans mon cœur et qu’il m’est impossible de ne pas vous dire, c’est que vous arrangiez vortre situation devant Dieu, qu’il y ait plus de mariages. »

Le nouveau curé, Pablo Labrado, parle à son tour : « Je viens avec beaucoup d’enthousiasme pour ma nouvelle mission. J’ai besoin de votre appui. Je serai à votre disposition pour vous écouter. J’ai à apprendre de vous. Vous aurez à me conseiller pour que je puisse remplir ma mission. »

Viiennent ensuite les paroles du Conseil paroissial : « Nous donnons une chaleureuse bienvenue à notre nouveau curé et nous lui souhaitons un bon apostolat. » Quelqu’un explique alors la situation géographique de la paroisse, le nombre d’habitants, et les efforts accomplis durant les dernières années pour le fonctionnement. Tout se termine par de vifs remerciements au Père Manolo pour son travail si efficace.

Des applaudissements prolongés accompagnent ces paroles. Tous se retrouvent ensuite à table devant une variété de plats particulièrement bien soignés, jambon, mortadelle, charcuterie, gâteaux et rafraichissements variés. Quelques vins raffinés accompagnent le tout. Le chœur «  Mon jeune chant » entonne :  « Comme je suis heureux ici, quelle joie d’être avec Toi, Seigneur ! » La joie de recevoir un nouveau Pasteur méritait bien un tel accueil.

Rois mages

A Malabo se célèbre la fête des rois mages. Chaque roi a son endroit à visiter. Les religieux ont reçu Melchior. Savez-vous pourquoi ? Il semble qu’il était très religieux et qu’il était prêtre. Aujourd’hui, le religieux Melchior est passé dans notre communauté et n’a oublié personne. Il a apporté des cadeaux : parfums, portes-monnaie, montres en or, stylos, et bréviaires. Même les confrères qui sont de passage ont pu apprécier sa générosité. On peut citer quelques uns d’entre eux : le Père Miguel, Gervasio Riloha, Juan Mvé, Antonio Muñoz. Le passage de Melchior a été remarquable, nos cuisinières ont aussi eu vent de son passage. Une telle attention ne peut venir que de lui.

Les jeunes ont reçu Baltazar, que certains d’entre eux appellent affectueusement « Balti », parce qu’il est plus jeune et aime l’ambiance. Il s’est permis de leur donner rendez - vous dans les eaux fraîches de la plage non loin de notre Centre de jeunes. Une situation surprenante : il avaient installé des marmites de nourriture, des bouteilles de liqueurs. De loin une pancarte imposante se voyait et on pouvait lire : « Bienvenue ! Ceux qui ne boivent pas n’ont pas droit de cité ici ». Tous les jeunes sont allés accueillir Balti. La ville était presque morte, les voitures ne circulaient pas, tous les bars étaient fermés. Les seules mélodies qu’on écoutait étaient des chants d’oiseaux. A la plage, tous dansaient, d’autres bénéficiaient des faveurs de Balti. Sa devise semble être : «  Mangeons et buvons, jouissons de notre jeunesse ». Vers six heures du soir, la nuit tombante nous sert de signal. On sent bien qu’il faut rentrer. Chaque jeune prend son poste radio, ses vêtements et autres effets personnels.

L’autre roi mage, Gaspard a visité les autres couches de la société. Lui préfère qu’on accomplisse bien son devoir, soulignons qu’il a été en prison vers les années 50. Vu son âge, il devient un peu inactif. Voilà pourquoi il est parti à l’hôpital, à la prison. Son seul mot à ses hôtes est de purger tranquillement leur peine. A l’hôpital, il s’est permis de faire des piqûres. 

Après cela, les rois s’en allèrent.


Visites en cascades

Elles se sont multipliées ces derniers temps dans notre communauté. Trois confrères nous ont tenu compagnie parmi lesquels le Père Miguel Olaverri. Le vendredi 2 Décembre deux confrères de la communauté de Bata sont parmi nous peu avant la fête de l’Epiphanie. Le Père Antonio Muñoz a profité de ce passage pour saluer l’évêque et quelques paroissiens parmi les plus démunis. Le dimanche Juan Mvé et Pépé Gangoso assistent à la profession perpétuelle de Sœur Lola ( cousine de Juan ). Au même moment le Père Miguel arrive de Bata. En quelques mots, il nous présente la situation de la Province. Merci à ces confrères pour leur visite.


Record de messes

Huit messes en deux jours dont quatre messes de minuit. Qu’en pense le Droit canonique? La Pastorale impose ces situations. La moisson est abondante mais les ouvriers sont peu nombreux. Voilà ce que disent certains salésiens de Malabo quand ils voient l’immensité du travail auquel ils font face. Ils sillonnent les villages en célébrant les messes à la lueur des bougies lorsque manque l’électricité. Le 25 décembre au petit matin pendant que certains dorment encore, le zèle pastoral de ces confrères se manifeste. Ils vont vers des stations rurales pour célébrer le mystère de Dieu fait homme.

La communauté de Malabo dessert 24 villages. Habituellement, un seul prêtre essaie de répondre aux attentes des populations. Une bonne organisation s’impose pour mener à bien ce travail. Voilà pourquoi le prêtre se dirige vers les villages le samedi dans la soirée. Le dimanche matin il continue son travail d’évangélisation. La parole de Jésus : « Allez dans le monde et annoncez l’Evangile » se fait réalité.

Eleuterio EVITA, sdb ( Traductions Roland MINTZA et JBB )

TCHAD

N’Djamena : Garder la créativité


La splendeur de l'étoile qu'ont suivi les Mages, a ébloui les Bergers. Les Bergers, mieux les Pasteurs du Tchad ont tenu à signaler la naissance du symbole de l’Espoir. La Conférence épiscopale du Tchad, dans son « Message de Noël 2003 » à lancé le mot d'ordre : « Soyons des Hommes d'Espérance ».


Dans le cadre du thème : « Le Chrétien et la lutte contre la pauvreté », les Évêques du Tchad ont présenté l'image que reflète le Tchad : éducation bâclée, rapport parfait « concupiscence-chômage », médiocrité des services de santé existants, déséquilibre entre les revenus financiers et les dépenses nécessaires des foyers.


Les évêques ont reconnu que ce tableau sombre pourrait certainement conduire au désespoir ou au contraire amener à « rêver » de solutions faciles. Ils ont insisté sur le travail, appelé à la responsabilité individuelle, à développer l'esprit d'initiative. Ils ont montré les problèmes causés par l'injustice et le manque d'honnêteté.


« Honnêtes citoyens », c’est aussi le projet salésien pour les jeunes. Le Centre des jeunes Don Bosco de N'Djaména, a fait le point sur ses activités trimestrielles. Pour tirer les différents « animateurs » d'une léthargie de plus en plus manifeste et, pour raviver l'idée de créativité, le Père Natalino a appelé tous les responsables à un examen de conscience : « Ne faisons pas seulement fonctionner le Centre. Donnons-lui une âme ! »

Paul II Clark TEGUE, postulant


TCHAD

Sarh : une tâche d’Eglise

Paul Marie Tsakala nous trace le nouveau parcours de la Communauté de Sarh en cette année 2003-2004. Extraits.

Nous sommes au service de l’Eglise locale sur divers secteurs. Nous avons en charge le Centre Don Bosco, la paroisse St Joseph de Kassaï, avec son centre culturel, le vicariat de Maibo, la pastorale diocésaine des jeunes, l’aumônerie de la prison, la formation au grand séminaire St Luc de Doyaba


Dès le début de l’année, une soixantaine de catéchistes de la paroisse St Joseph de Kassaï et du Vicariat de Maibo se sont retrouvés pour une session de lancement à Balimba, pendant cinq jours. Ils ont abordé la question de la doctrine biblique et son impact sur la culture locale. L’engagement comme baptisés dans la mission de l’Eglise a été aussi traité. Les catéchistes ont été accompagnés dans leur recherche par le Père Giorgio Gallina, sdb, et par Sœur Sira, cambonienne. De bonnes célébrations ont marqué ces travaux.


Les enfants et les jeunes constituent 78% de la population sarhoise et des environs. Nous constatons que malgré l’existence de plusieurs écoles, nombreux sont les enfants qui n’ont pas d’écoles ou qui se retrouvent dans des classes pléthoriques. Aussi nous avons jugé bon la proposition d’autres alternatives, telles que la redynamisation de l’école de Maibo dont 350 enfants sont bénéficiaires.

( A suivre ) Paul – Marie TSAKALA, sdb

Février 2004 : JOYEUX ANNIVERSAIRE


02 Yvon REAUDIN

06 Daniel BOUBELO 17 Raimundo ONDO

09 Serge LOUBAYI 21 Domingo NOCONOCO

16 André NDIOMO 25 Francesco CREMON



Le tableau ci-dessus sur les « anniversaires » est préparé et suivi par Roland Mintsa.

Adressez-vous à lui pour toute rectification ou complément : rolandmintsa@yahoo.fr









Pour notre prochain numéro de mars 2004,

adressez-nous vos articles avant le 15 février 2004

( Les textes qui nous arriveraient après le 15 février ne pourront pas être publiés dans ce numéro. Ils devront attendre celui d’avril 2004 )


Faites–les parvenir à Père Jean-Baptiste BERAUD

Maison Don Bosco, BP 16 07 Yaoundé, ( Cameroun )

ans.yde@refinedct.net


Utiliser l’adresse électronique, c’est nous faciliter notre travail. Nous vous en remercions.




@te.media

Salésiens de « Don Bosco » Direction : Miguel OLAVERRI

Maison Provinciale Administration : Agustin HERNANDEZ

B.P 1607 Rédacteur en chef :Jean Baptiste BERAUD

YAOUNDE (Cameroun)Tel : (237) 222.22.39

Equipe de Rédaction :

Ignace –Privat FOUDA

Pierre Célestin ONA ZUE

Roland MINTSA

Pascal YUIYSENGE

Edition espagnole : José Antonio VEGA



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