Jean Christian AKAM


Jean Christian AKAM

N° 41 – février 2004

Vice- Province Salésienne « Notre Dame d’Afrique »

Afrique Tropicale - Equatoriale

B.P. 1607 - Yaoundé – Cameroun

Tél. (237) 222.22.21 Fax : (237) 222.22.51. E-mail :< ans.yde@refinedct.net >


EDITORIAL

IL Y A 25 ANS


Le vaste programme que la Congrégation salésienne a baptisé « Projet Afrique » a pris naissance en 1978, mais il est clair que l’idée était en germe depuis le temps de Don Bosco. Il suffira de rappeler les contacts étonnants qu’ a eus le fondateur des salésiens avec Daniele Comboni, ce prêtre italien, fondateur de deux Congrégations missionnaires pour l’Afrique, et que Jean-Paul II vient de canoniser le 5 octobre 2003.


Déjà Don Bosco

En août 1864, Don Comboni est de passage à Turin. Il loge au Valdocco. Il a l’occasion de parler aux jeunes de l’Oratoire. Il suscite chez eux un grand enthousiasme pour les missions. Don Bosco, qui a alors 49 ans, est attentif aux projets de ce prêtre et de son dessein missionnaire pour l’Afrique Centrale.
Le 24 mai 1880, Don Comboni préside chez Don Bosco à Turin, les grandes fêtes de Notre-Dame Auxiliatrice. Il lance à l’assemblée un vibrant appel : « Salésiens, préparez-vous à de grandes œuvres. D’un côté, continuez à regarder vers la Patagonie et l’Amérique latine; et de l’autre, tournez-vous vers l’Afrique. »


1978 : « Et l'Esprit parla par le Père Jacques... »

Des témoins se souviennent. Jacques Ntamitalizo, prêtre salésien rwandais, mort, probablement assassiné, en 1995 à Bujumbura ( Burundi ), était délégué au CG 21. Il prit la parole « lors d’un mot du soir, rappelle le Père Mario Valente, et respectueusement mais fermement reprocha aux représentants de la Congrégation de ne pas faire plus pour le continent noir ». Le retentissement de cet appel fut considérable. En quelques années, d’une petite douzaine de pays où ils étaient alors, les salésiens sont maintenant au travail dans quarante-deux, répartis en douze circonscriptions.


1978-2003 : 25 ans ont passé.. Des hommes venus de partout ont apporté tout le poids de leur foi et celui de leur vie pour mettre en marche ce « Projet de Dieu », qui en ce nouvel an 2004, entame son deuxième quart de siècle. Déjà des hommes nouveaux se lèvent de plus de quarante nations, et de nouveaux Provinciaux.sont appelés à remplacer ceux qui ont été les courageux pionniers des chemins à ouvrir.

Bonne route à tous vers le 50e anniversaire,

Jean-Baptiste BERAUD, sdb


« SPECIAL »

MESSAGE DES EVEQUES DE CENTRAFRIQUE




Le Père Albert VANBUEL a eu la gentillesse de nous transmmettre de Bangui ce Message récent des Evêques de la Centrafrique. Nous l’en remercions bien vivement, et vous invitons dans chacun de vos pays à faire de même. Il est important pour la documentation de notre Centre Provincial de posséder ces différentes déclarations de l’Eglise.

LA REDACTION


Comme conclusion de leur Conférence Episcopale début janvier 2004, les Evêques de Centrafrique ont adressé un Message au Président de la République et à tous les chrétiens.

En voici le texte :


En ce début d'année, selon la tradition de la Conférence Episcopale, nous Evêques de Centrafrique sommes encore réunis en Assemblée pléniaire. Notre première pensée est pour vous, Peuple de Dieu, nos fidèles, et pour vous tous, hommes de bonne volonté épris de paix et de justice. Nous vous adressons nos vœux les meilleurs pour cette nouvelle année 2004. Dans notre prière nous demandons à Dieu (qui a envoyé son Fils pour sauver tous les hommes) de vous combler de sa bénédiction. Nous voulons profiter de cette occasion pour vous adresser ce message d'espérance.


En effet, comme Pasteurs de l'Eglise, en même temps qu'une espérance s'est levée dans notre pays, nous entendons le cri de vous tous, nos frères. Vous êtes impatients de pouvoir travailler en paix, de collaborer à préparer notre futur commun.


Avec vous, nous avons pensé que les violences subies pendant les événements qui ont précédé et accompagné le changement de régime allaient cesser. Hélas, nous devons tous et tous les jours faire face à de multiples tracasseries, sinon à de graves dangers. Dans les villes, sur les routes, dans l'arrière-pays, des hommes armés et en tenue, imposent leur loi (racket des voyageurs - « formalité »). Les fonctionnaires privés de leurs salaires sont démobilisés.


Les militaires qui ont accompagné la rébellion imposent un joug pesant à la population civile. Les dérapages et les bavures ne se comptent plus. Les braconniers et les coupeurs de route sévissent en nombre à tel point qu'ils mettent en péril les vies humaines et le patrimoine cynégétique de notre pays.


Quelques efforts cependant limités ont été faits en faveur du reseau routier national, mais la plupart des routes sont tellement défoncées que des régions entières de notre pays restent isolées, victime de pénurie de toute sorte et sans débouchés pour leurs produits agricoles.


Plusieurs grandes villes comme Bouar, Bossangoa, sont privées d'eau potable Beaucoup d'écoles fonctionnent mal. Le système scolaire est sinistré. Les enseignants sont démotivés, les élèves sont lésés dans leur droit le plus fondamental, celui d'avoir part à l'éducation.


Les structures hospitalières sont en difficulté et les maladies de tout genre fragilisent la population centrafricaine. Il est temps d'ouvrir le pays à un avenir meilleur, quant à la sécurité, au développement intégral, au sens de la nation et à l'engagement civique. Nous attendons que le gouvernement mette en pratique les recommandations fortes issues du Dialogue National.


L'état a certains devoirs envers la population qui a soif de paix, de sécurité et de prospérité.


Aux premiers temps de cette année, puissions-nous ouvrir nos esprits à l'espérance, en faisant résonner en nous cette parole du Sauveur de l' humanité : « N'ayez pas peur, courage ... J'ai vaincu le monde » (Jean 16,33). Que les puissances du mal ne brisent pas notre confiance en notre capacité d' en sortir. Mais avec courage et dans l'esprit de collaboration, oeuvrons tous sans réserve pour que ce pays connaisse son printemps et que chaque citoyen se sente chez lui en Centrafrique.


Que Dieu Tout-Puissant bénisse notre pays et le garde de tout mal. Que son visage de Dieu s'illumine pour chacun et chacune de nous.


Fait à Bangui le 10 janvier 2004


Mgr. Paulin POMODIMO, Archevêque et Président de la CECA,


et les autres Evêques



LA « PASSATION DE SERVICES »

entre le Père Miguel Olaverri, supérieur de l’ATE,

et son successeur le Père José Antonio Vega,

aura lieu le dimanche 29 février 2004 à 19h 00

dans la Maison Provinciale,

en présence du Régional d’Afrique – Madagascar,

le Père Valentin de Pablo.

Le Père José Antonio Vega

deviendra le 2e supérieur de l’ATE, née le 5 février 1998.




Dimanche 25 avril 2004, sur la place St Pierre de Rome

Béatification d’Auguste Czartoryski, sdb, de sœur Eusebia Palomino fma ,

et de Alejandrina Maria da Costa, coopératrice salésienne.



CAMEROUN 

Ebolowa : anniversaire et soirée de l’excellence a la RCDM


La Radio communautaire du Développement de la Mvila (RCDM), a fêté son premier anniversaire le 31 décembre 2003. Cet événement était patronné par S.E. M. Enow Abrams Egbwe, Gouverneur de la Province du Sud.


Plus d’un demi-millier d’invités se sont donnés rendez-vous au Centre Professionnel Don Bosco pour communier avec l’équipe de la RCDM. Dans son mot de bienvenue, Monsieur Jean Maurice Noah, Président du Comité de Gestion a plaidé pour un soutien financier et logistique de la radio : « Nous avons des difficultés à engager suffisamment de personnel et à leur garantir un salaire fiable ». Par la même occasion, il a remercié tour à tour les salésiens de Don Bosco et le Gouvernement pour l’aide publique à la Communication. Au titre de l’année budgétaire 2003, la RCDM a bénéficié de près de 2,5 millions de F cfa de la part du Gouvernement.

Au moment de décerner les primes de l’Excellence, plusieurs catégories sociales ont vu leurs efforts récompensés :

M. le Gouverneur de la Province du Sud : Meilleur partenaire de l’hygiène et salubrité,

Honorable Jean Jacques Zam : Meilleure contribution aux initiatives de développement,

Centre professionnel Don Bosco : meilleure contribution à la formation et à l’insertion professionnelle,

Michel Peytour : Meilleur journaliste étranger, partenaire des médias du Sud ,

Antenne au quotidien CRTV-Station provinciale du Sud : Meilleure émission radio,

Adrien Amougou (Ventilateur) : Révélation en animation radio, etc


Pendant trois semaines, opérateurs économiques, élites, services divers, artistes et hommes de culture, ont été la cible des membres du comité d’organisation pour assurer le succès de l’événement. La grille des programmes « Spécial Noël » concoctés par la RCDM a fait le reste en terme de sensibilisation. D’où la présence à cette soirée festive, en plus du Gouverneur de la Province du Sud, du Délégué du Gouvernement auprès de la Communauté Urbaine à régime spécial d’Ebolowa, des autorités militaires, les services de maintien de l’ordre n’étant pas des moindres. Des centaines d’auditeurs en ont profité pour découvrir leurs stars. Ce vœu a été exaucé puisqu’une présentation des journalistes et techniciens s’est déroulée sous les ovations des invités. La fête s’est poursuivie jusqu’à l’aube de la Saint Sylvestre.


Dans son édition du lundi 5 janvier 2004, le quotidien « Cameroon Tribune »

publie un article intéressant sur « Les salésiens au service du Développement ». Paul Eboa, auteur du texte, apporte en quelques lignes, des éléments sérieusement documentés pour mieux comprendre l’action des fils de Don Bosco à Ebolowa, dans l’ensemble du Cameroon, et dans le monde.

Du bon journalisme, Le Délégué Provincial à la Communication


CAMEROUN 

1 Kribi, une experience sympathique

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2 GABON

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4 Libreville Récollection à la Cité des Jeunes Don Bosco

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5 GABON

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6 Libreville Noël et le Nouvel an à la Cité des jeunes Okala-Mikolongo

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7 GABON

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