Depuis le jeudi 20 mars 2003, l’humanité vit sa troisième guerre mondiale. Les guerres se suivent et ne se ressemblent pas, mais toutes sèment l’horreur et la mort, et toutes peuvent insinuer de nouvelles perversions chez ceux qui se pensent le mieux équilibrés.


Depuis le jeudi 20 mars 2003, l’humanité vit sa troisième guerre mondiale. Les guerres se suivent et ne se ressemblent pas, mais toutes sèment l’horreur et la mort, et toutes peuvent insinuer de nouvelles perversions chez ceux qui se pensent le mieux équilibrés.


N° 33 – avril 2003

Vice- Province Salésienne « Notre Dame d’Afrique »

Afrique Tropicale - Equatoriale

B.P. 1607 - Yaoundé – Cameroun

Tél. (237) 222.22.21 Fax : (237) 222.22.51. E-mail :< ans.yde@refinedct.net >


EDITORIAL


« Veillez et priez pour ne pas entrer en tentation! » ( Mt 26, 41 )

La première guerre dite « mondiale » est celle de 1914-1918. Né quatre ans après elle, mes souvenirs d’enfant sont emplis de conversations dans les veillées familiales où les hommes, mon père, mon grand-père, mes oncles, mes cousins, revenaient inévitalement sur les évocations de combats de tranchées, de canons et de prisonniers. Jamais, je n’ai entendu parler des « allemands ». Ils étaient désignés sous le nom de « boches », un mot dont nous n’avons jamais su l’origine, mais que nous étions capables de percevoir comme très péjoratif. Toute notre famille était catholique, mais cette inimitié vis-à-vis du peuple voisin paraissait normale à tous et nul ne prévoyait que ce sentiment puisse changer un jour.

1 La deuxième guerre éclate début septembre 1939. Nous terminons le noviciat. Nos premiers vœux sont prévus pour le 14 septembre. Deux d’entre nous, plus âgés, ne peuvent les faire à cette date. Ils viennent d’être mobilisés. Quelques semaines plus tard, nous apprenons la mort de Louis Durand, jeune abbé salésien, très estimé de nous tous dans notre école, juste avant notre noviciat. Parti à vingt ans pour son service militaire, il est parmi les premiers tombés sous la percée foudroyante des armées hitlériennes dans le nord de la France.

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De tels événements ne nous laissent pas insensibles. Il peut devenir difficile de savoir conserver un discernement chrétien. Samedi 29 mars 2003, une chaîne de TV donne la parole à un jeune soldat de la coalition en Irak : « J’ai eu de la chance ! Nous en avons rencontré. J’en ai tué plusieurs » « Cela ne vous pose pas de questions, lui demande le journaliste ? » « Non, je fais mon travail. Je suis content ! ». Certains de ses amis auront-ils le courage de « l’objection de conscience » ?

Nous sommes tous guettés par des « dérapages ». Suivant le camp où nous nous inscrivons, nous pouvons croire qu’il faut prier Dieu. Il est de notre côté pour gagner la guerre. En face, nous pouvons nous sentir heureux si des soldats américains ou anglais sont tués. Nos réactions peuvent être de guerre et de haine, non de paix et d’amour.

En temps de guerre, plus que jamais, nous avons à méditer ces paroles du Christ : « Veillez et priez pour ne pas entrer en tentation !»

Jean Baptiste BERAUD


2 SPECIAL 

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3 LES SALESIENS DE L’ATE

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4 DANS LA LUTTE CONTRE LE SIDA

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5 Plus de 10 000 jeunes ont participé ces derniers mois à des meetings, sessions de formation, fêtes populaires pour intensifier la lutte contre le sida.

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6 Les délégués de la Région salésienne « Afrique-Madagascar qui regroupe 41 pays s’étaient penchés en novembre 2000 à Nairobi, au Kénya, sur les problèmes des « enfants à risque Une des conclusions amena les participants à programmer pour la suite une rencontre sur les conséquences du sida sur les jeunes et sur la collaboration particulière que pourraient apporter les salésiens sur cette question.

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7 Les 21 et 22 septembre 2001, cette réunion se réalise, également.à Nairobi. Quarante salésiens, Provinciaux et Formateurs de divers pays, y participent..Le thème des travaux est rédigé ainsi nbsp; « La réponse salésienne devant le phénomène du HIV – AIDS chez les jeunes de l’Afrique et Madagascar. 

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7.1 Trois objectifs sont définis. D’abord, analyser la réalité du phénomène du sida dans le continent, et les réponses apportées jusqu’à présent, en particulier par l’Eglise. Ensuite, identifier les défis que cette réalité présente au charisme salésien. Enfin, réfléchir sur les apports possibles des salésiens comme éducateurs de jeunes.

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7.1.1 Sessions de formation et meetings populaires

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Suite à cette rencontre, les différentes Provinces se mettent au travail.

Celle de l’ATE ( Afrique Tropicale Equatoriale ) dont le siège est à Yaoundé, développe immédiatement un vaste effort de première conscientisation. Des sessions de formation se multiplient dans chaque pays. L’ampleur du phénomène sur le continent, la possibilité d’un changement de mentalité, de comportements et d’habitudes sexuelles sont présentées avec clarté devant des groupes d’animateurs, jeunes et adultes. Pour la première fois, certains découvrent les perspectives d’une véritable éducation à l’amour, et au respect de la vie. A partir de ces réflexions, de vastes concentrations populaires se déroulent. Sur ces terres où « l’on naît en chantant et en dansant », presque spontanément surgissent des Festivals musicaux. Créatif, celui-ci devient poète, tandis que son ami guitariste « chante maintenant l’amour » en des termes de toute beauté.

Pointe-Noire au Congo le 31 janvier 2002, N’Djamena au Tchad le 7 avril 2002, Port-Gentil au Gabon le 19 mai 2002, font le plein avec plus de 3000 participants chacun à ces manifestations musicales « Stop – Sida ». Les plus hautes autorités des régions apprécient cet effort éducatif. Telle ville prête son stade. Tel grand commerçant fournit des chaises. Cette firme installe la sono. Une large couverture médiatique s’établit. L’Unicef comprend l’enjeu et finance les plaquettes explicatives rédigées par la Congrégation.

Pointe-Noire imagine alors son Festival théâtral. Succès monstre !

De son côté, la Guinée Equatoriale a déjà réalisé deux sessions de formation. Yaoundé et Ebolowa, au Cameroun, Bangui, en Centrafrique, Brazzaville au Congo, se mettent aussi en marche.

Le chemin sera long. Mais déjà, un large public africain vient d’assister, enthousiaste, à un départ très prometteur. Jean Baptiste BERAUD





8 CAMEROUN LA MAISON PROVINCIALE DE YAOUNDE

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9 a célébré elle aussi la Journée Mondiale de la Femme

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Ce 8 Mars 2003, les employées de la Maison Provinciale ont tenu à marquer leur journée. Jeanne-Marie Mindja, Assistante de Direction, et militante dans plusieurs ONG, nous a adressé ce message.


Comme chaque année, les femmes du monde entier célèbrent le 8 Mars la Journée Internationale de la Femme. L’accent cette année est mis sur la construction d’un partenariat efficace avec l’homme. Le thème retenu est en effet : « Le Partenariat « homme –femme » et les objectifs de développement du Millénaire ». Cette approche interpelle particulièrement la femme à une prise de conscience permanente de son rôle multiforme de mère, d’épouse, de gardienne des valeurs positives, mais aussi d’artisane de la Paix et d’agent de Développement.

Afin qu’elle puisse jouer pleinement ce rôle, il lui convient de renforcer ses capacités à travers sa formation et son information. Elle a aussi à travailler à l’éducation et à la sensibilisation de l’homme pour lui rendre plus positive l’image si souvent dénaturée de la femme. Ainsi, avec des capacités renforcées, avec ses droits et ses devoirs reconnus et respectés, la femme devient un véritable partenaire de l’homme dans cette marche vers l’accomplissement des Objectifs de Développement du Millénaire, « ODM », retenus dans la Déclaration du Millénaire approuvée en septembre 2000 à New York par 147 Chefs d’Etat et de Gouvernement.

A titre de rappel, les huit « ODM » sont les suivants :

  1. Réduire l’extrême pauvreté et la faim

  2. Assurer l’éducation primaire pour tous

  3. Promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes

  4. Réduire la mortalité infantile

  5. Améliorer la santé maternelle

  6. Combattre le VIH/SIDA, le paludisme et d’autres maladies

  7. Assurer un environnement durable

  8. Mettre en place un partenariat mondial pour le développement


A la Maison Provinciale, la fête était belle. Les six employés dont cinq femmes et un homme, étaient chacun à leur poste de travail, arborant le même uniforme. De 14 heures à 18 heures, ils ont célébré la journée à leur manière dans un esprit de convivialité, sous la supervision générale de Anne Awundja qui avait su faire désirer par tous, les gracieux vêtements de ce jour. Une participation discrète du Père Directeur avait permis la confection d’un délicieux gâteau et une sympathique dégustation sur la terrasse de l’accueillant restaurant voisin.

Une grande « première » pour Anne Awundja, Judith Flor Motchouho, Salomé Pulchérie Bibi Ahanda, Mireille Justine Essama, Jeanne Marie Mindja et Thierry Francis Chine.

10 Jeanne Marie MINDJA

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11 CAMEROUN MIMBOMAN

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En famille a Kribi

Le Centre Professionnel féminin de Mimboman a organisé une sortie aux plages de Kribi. « Nous nous sentons vraiment bien chez Don Bosco depuis un certain temps, disent-elles! Rester unis à lui pour qu’il nous aide à former une famille ! » Christiane BELLANGA, élève de troisième année couture, nous donne un extrait de ce qu’elles ont vécu à Kribi.


Le vendredi 28 février 2003 nous partons pour Kribi, sous une pluie battante, pour réfléchir et nous défouler à la mer. Notre groupe est formé de 25 filles de l’industrie d’habillement, de la directrice Maman Marguerite, de Madame Solange, de Monsieur Didier et de notre aumônier Léon Musaas sdb, sans oublier l’ « expert driver » Calvin.

Il est 19h 00 lorsque nos pieds foulent la terre de Kribi. La vie de famille commence. Les groupes se forment quand déjà notre cuisinière embaume l’ambiance par la bonne odeur de ses plats. Au même moment, les uns préparent la prière du soir, d’autres celle du matin et d’autres encore s’amusent à divers jeux.

Le samedi matin 1er mars, à 8h30 Léon Musaas nous entretient sur la spiritualité salésienne avec comme thème « la rencontre de Don Bosco avec les jeunes », un texte tiré d’un livre de Teresio Bosco sur la pédagogie salésienne.

Il nous invite à nous imprégner de l’esprit éducatif de Don Bosco, afin de parler de lui comme les jeunes de son temps, et à prendre son enfance comme exemple de vie avec les autres et avec Dieu.

A 11 heures après la mise en commun de notre travail en groupe, nous allons nous baigner. Pour certaines de mes collègues et pour moi – même, c’est la première fois que nous voyons la mer. Comme elle est vaste et comme c’est beau !

A 17 heures, retour à la mer pour la deuxième mi-temps. Notre joie est immense. Avant de manger, dans la soirée, la directrice nous parle du rôle de la femme, pour bien préparer la Journée de la Femme le 8 mars. La femme doit assumer ses responsabilités.

A 21 heures nous accueillons avec joie le Père Francis.

Le dimanche, jour du Seigneur et de notre retour est marqué par une belle célébration eucharistique animée par tous. Puis c’est déjà la mise en ordre du lieu et à 9 heures, nous voici sur le chemin du retour !

Un jour seulement dans un tel milieu, c’est bien court !

Merci au Père Francis et à toute l’équipe éducatrice présente avec nous à Kribi. Merci à toutes mes camarades pour leurs efforts qui ont assuré la réussite de notre sortie !


Christiane BELLANGA

3e année couture C.P.DB


12 CAMEROUN MIMBOMAN

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13 Un visage souriant.

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Un sourire coûte moins cher que l’électricité, mais il donne le repos et autant de lumière ! Tant de personnes sont passées par notre communauté, pour une visite fraternelle.


Vers le 20 février, notre communauté accueille plusieurs confrères de la Province d’ AFO, venus pour une session à Yaoundé. Dans la grande joie de se retrouver, cette belle soirée se fleurit de chants d’accueil et de prière commune. Le 22 février, c’est la venue du Père Valentin de Pablo. Avec les élèves, nous lui présentons nos souhaits de bienvenue. Cette visite se colore de chants, de jeux et d’un diner spécial offert à quelques invités.

Une rencontre amicale s’est vécue aussi entre les jeunes de Mimboman et ceux de Ebolowa. Nous n’étions pas prévenus à l’avance, mais en famille on se contente de ce que l’on trouve et on le partage avec humour et sans grincement de dents.


Une nouvelle formule d’imposition des cendres !

Le mercredi des cendres est l’entrée dans le temps de carême. Ce jour a été tout particulier chez nous à Mimboman. Trois messes avec beaucoup de gens, notre église est apparue trop petite.

A la messe de 6h 15, le Père Antoine, à cause du nombre de personnes, invite une participante pour l’aider. Cette dernière n’hésite pas et commence son service. La formule à utiliser pour l’imposition des cendres n’arrive pas dans sa tête. Que faire ? De tout cœur elle dit aux fidèles qui s’avancent vers elle : « Cendres du Christ ! » Certains lui répondent :

«  Amen », d’autres « Merci » et d’autres « Oui ! »

Pour vivre le temps de préparation au grand événement de notre foi avec les chrétiens de notre paroisse, la communauté a commencé sa tournée dans les communautés de zone, pour donner la catéchèse, en trois mardis. Nous nous sommes répartis deux par deux, chaque groupe avec ce thème extrait de « Avancez au large » du Pape Jean Paul II. Comme les disciples de Jésus : « Allez annoncer la bonne nouvelle à tous les peuples ! ».

Trois clés pour vivre la sainteté, disait St Jean Bosco:

- Vivre toujours joyeux !

- Bien faire son travail et bien prier !

- Chercher toujours à faire du bien aux autres !

Bon carême à tous et bonne fête de Pâques !

Léon MUSAAS, sdb


14 CAMEROUN EBOLOWA

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15 Religieuse auprès des handicapés

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16 Le décès de Sœur Christine

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C’est avec consternation que les chrétiens d’Ebolowa ont reçu la triste nouvelle de la mort de sœur Christine Ongbambok de la Congrégation Maestra Pie Vénérini le samedi 1er mars à la suite d’une courte maladie. Le corps est transporté à la morgue de l’hôpital central d’Enongal.

Dans le sillage du charisme de leur Congrégation « Eduquer pour sauver », sœur Christine a passé son temps parmi les jeunes. Elle sera catéchiste des enfants à la Paroisse Notre Dame de Fatima, enseignante au Centre des handicapés « Père Monti d’Abang » pendant cinq années et récemment responsable et infirmière pendant la colonie des jeunes à Kribi au mois de juillet dernier.

Au cours de la semaine, les groupes de la paroisse se rendent tour à tour au domicile des parents à Nkoessombo pour compatir avec la famille.

Le vendredi 7 mars la morgue de l’hôpital central d’Enongal reçoit tous ceux et celles qui ont connu la sœur au caractère calme. Ils viennent lui dire « adieu ». La bénédiction est faite par le curé de la paroisse, puis le cortège se met en route pour la Paroisse Notre Dame de Fatima où sont prévues la veillée et la messe. Celle ci est présidée par le Père Fernando Ricci, sdb.

Le samedi 8 mars l’église catholique de Nko’ovos est trop étroite pour contenir tant de monde venu des quatre coins du triangle national. Tous veulent accompagner cette religieuse amie. Onze prêtres participent à la concélébration.. Le célébrant principal le Père Jean Allievi, curé de Bimengué, paroisse du diocèse d’Ebolowa- Kribi, satisfait tout le monde par son homélie en « bulu-français ». Il rappelle à l’assistance qu’un chrétien ne doit pas avoir peur de la mort et il invite les jeunes à suivre l’exemple de cette femme généreuse.

Après les témoignages et l’absoute, la dépouille est transportée au cimetière de la paroisse. Elle est inhumée auprès du Père Paul décédé il y a quelques années.

Dieu a donné, Il a repris. Que la terre de nos ancêtres lui soit légère !

16.1

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16.1.1 Christophe TCHAWA

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17 CONGO : POINTE – NOIRE

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1er FESTIVAL DE THEATRE

18 Le Centre des Jeunes Don Bosco de Pointe-Noire, dans le cadre de ses activités de Pastorale des Jeunes, a organisé du 9 au 12 janvier 2003 son « Festival de Théâtre 1re Edition sur le thème « STOP SIDA Un vif succès artistique et apostolique.

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Tenu au jour le jour par Laure Ursule Biemoundonghat, le compte-rendu de cette Première Edition révèle un sérieux effort éducatif : «  La Communauté salésienne et le « Noyau animateur » du Centre de jeunes ont mis en place cette activité pour éduquer les jeunes sur la question du Sida et leur faire vivre les valeurs évangéliques. »

La journée d’ouverture s’exprime tout de suite par une joyeuse ambiance de fête dans la grande salle du Centre. Un ballet d’enfants inaugure le Festival, puis le groupe « Kisito » présente la chanson «STOP SIDA» avec un grand succès.Trois troupes théâtrales se produisent ensuite. « Jeunesse en éveil » de l’Eglise évangélique présente « Sauvons la jeunesse ». La troupe évangélique «Kiesse» interprète « La prophétie en marche », puis « Don Bosco » fait acclamer « Sida, une machination de l’homme ? » Le jury, composé de sept personnes donne 31 points à « Don Bosco », 26 à « Jeunesse en éveil », et 24 à « Kiesse ».


Venues de tout horizon, dix troupes de comédiens

Le deuxième jour voit l’affluence augmenter encore. La Compagnie « Ar’Abana » du quartier « Mpaka 120 » se taille un franc succès avec 27 points du jury pour « Complicité du cœur ». Les « Grands As » de Saint André Kagwa arrachent la 2e place avec 26 points pour « Si je savais ». Et « Handi-Art » du quartier Foucks remporte 22 points avec « Le Résultat ». Tous les acteurs de ce dernier groupe sont des personnes handicapées. Leur présence donne à ce premier Festival un souffle émouvant de générosité. Certains observateurs avancent le chiffre de 3000 spectateurs.

Et voici le troisième jour. Au programme, quatre troupes au lieu de trois. «  Les Pétroliers » du Centre Ville se gagnent le 1er prix avec « Coup de poing Sida ». Le jury leur décerne 30 points. Arrive en 2e place la troupe « Ngougel 1er » du lycée Victor Augagneur, avec la pièce « Jean Muvusu », 28 points. Le groupe « Amis de Dominique Savio » décroche la 3e place avec 27 points pour « Stop Sida ». Enfin la troupe « Evangélique de la sous section CBE » du quartier Mpaka obtient 26 points pour « Uki-Keba ».


Succès international pour la Fête de la Province

Un 4e jour permet aux trois troupes théâtrales qui ont obtenu les premiers prix chaque soir de se présenter à nouveau, et cette fois devant un public « international » de qualité. Le Père Provincial des salésiens, le Conseil Provincial au complet, tous les Supérieurs des Communautés salésiennes de l’ATE réunis depuis plusieurs jours près de Pointe-Noire viennent découvrir sur place ce premier Festival et ses richesses artistiques. Grande joie pour tous ces jeunes et pour un public venu de toute la ville ! Couronnement inattendu pour la Fête annuelle de la Province « Notre Dame d’Afrique » ! Un brillant succès théâtral comme au temps de Don Bosco précéde le temps de ferveur de la grande concélébration eucharistique. L’interview final du Père Miguel Angel Nguema, aumônier des jeunes et initiateur du Festival, et celui de Nestor Boussoukou, metteur en scène qualifié, mettent en relief ces deux aspects de la richesse éducative salésienne.

La lutte contre le sida et les souhaits de paix dans tel ou tel des six pays de la Province encore trop éprouvés, trouvent à Pointe-Noire l’appui d’une jeunesse fascinée d’expression artistique et de soif spirituelle.

Jean Baptiste BERAUD


19 CONGO BRAZZAVILLE

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20 Sur la Paroisse St Charles Lwanga

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L'élan de ferveur vécu pour la saint Jean Bosco nous ouvre sur la montée vers Pâques.

Avec le Carême, les groupements partent pour le désert. Ici commence une neuvaine, là s’organise une récollection. Le dimanche 16 mars, se déroule la récollection paroissiale. Les adultes se réunissent à la paroisse avec leur curé.

Les jeunes vont au séminaire saint Jean Apôtre de Kinsoundi avec leur aumônier. Ils se retrouveront aux Rameaux pour la fête de la Jeunesse. Le vendredi 11 avril, ils animeront le Chemin de croix, puis le samedi 12 avril, le Concert auquel participeront plusieurs chorales de jeunes et de groupements. L’ensemble des chants présentés sera œcuménique avec des choeurs évangéliques, salutistes, et catholiques.

Le dimanche des Rameaux, les jeunes seront à la messe paroissiale. Durant la veillée pascale, l'oratoire assurera une représentation théâtrale. Bravo aux postulants et au grand séminariste en stage qui savent redonner vie à toute la jeunesse de notre secteur. Catéchumènes et petits enfants recevront le baptême à Pâques. Le samedi 26 avril verra la Pâques des jeunes.

Vincent MUNSHYA

21 GABON nbsp; LIBREVILLE

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22 SESSION DE FORMATION SUR LES TECHNIQUES D’EVALUATION

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Du 10 au 14 Février 2003, le Foyer de Charité de Libreville a abrité les travaux de la session de formation sur les techniques d’évaluation . Cette session a été organisée par le Bureau de Développement « Ensemble, ATE », avec l’appui financier de DMOS-COMIDE de Bruxelles-Belgique, et l’appui technique de South Research de Louvain-Belgique.

La rencontre a regroupé une quinzaine de participants représentants les SDB du Cameroun (Yaoundé), Gabon (Libreville, Port Gentil, Oyem), Congo ( Brazzaville, Pointe Noire), et deux Sœurs Salésiennes FMA venus de la Guinée Equatoriale ( Bata) et de la Côte d’Ivoire ( Abidjan).


Les travaux se sont articulés autour des axes suivants :

Des communications : Présentation du Bureau de Développement par le Père Agustin Hernandez. Présentation des critères des projets DMOS-COMIDE par Marc van Laere.

La récapitulation de la gestion du cycle de projet et de l’approche cadre logique par An Dewaele, suivies de discussions sur les types d’évaluation.

Des travaux en groupes ponctués par des visites informelles sur deux études de cas, le « Projet Patro » des FMA à Owendo à environ 10km du centre ville et le projet « Section coupe couture » des Sœurs Jésus-Marie à Libreville.

Au cours de ces visites, les responsables ont présenté leurs projets, et les participants ont pu poser des questions d’ordre général..

Afin de confronter les enseignements reçus au cours des travaux avec les réalités de terrain, les participants ont effectué une seconde visite durant une demie journée, dans les deux centres. Une fois sur place, les groupes ont pu prendre contact et discuter des thèmes et questions qu’ils avaient préparés.


Discerner l’avenir

La formation de Libreville s’est distinguée des formations précédentes dans la mesure où en plus de l’apprentissage des méthodes, outils et instruments pour gérer les projets, nous avons aussi pu développer une réflexion sur l’avenir, la vision et l’évaluation thématique des Centres Professionnels des SDB-ATE.

Pour cela, un canevas a été élaboré. Il nous aidera à collecter des informations utiles sur les sept Centres professionnels en vue d’une analyse générale du contexte de ces œuvres. Cette analyse servira aussi à introduire dans l’avenir d’autres projets de Formation professionnelle dans la Province ATE. Ils pourront être adressés aux bailleurs de fonds, notamment au DMOS-COMIDE.

On peut conclure que la formation s’est bien déroulée. Les objectifs ont été atteints, et les participants ont bien apprécié. La semence est donc là, les éléments nécessaires à une bonne germination aussi. Il reste maintenant que les fruits veuillent tenir la promesse des fleurs ! Le BD remercie tous ceux qui de loin ou de prés ont contribué au succès de cette session, notamment les FMA et SDB de Libreville qui n’ont ménagé aucun effort pour rendre notre séjour et notre formation agréables.

Jeanne Marie MINDJA, Bureau de Développement

LISTE DES PARTICIPANTS DE LA SESSION DE LIBREVILLE


NOM

Position/poste

Pays

1

Agustin Hernández

Directeur BD

Yaoundé, Cameroun

2

Christine Lengauer

FMA

Libreville, Gabon

3

Josephine Pescarini

FMA

Abidjan, Côte d’Ivoire

4

Alphonse Owoudou

Econome

Port Gentil, Gabon

5

Jeanne-Marie Mindja

Assistante de Direction BD

Yaoundé, Cameroun

6

Vincent Munshya Mbofwana

SDB

Brazzaville, Congo Brazzaville

7

Pierre Chopin

SDB

Brazza St. Charles, Congo Brazzaville

8

Désiré Silverans

Directeur Porte Noire

Pointe Noire, Congo Brazzaville

9

Lorenza Campanet

FMA

Bata, Guinée Equatoriale

10

Luis Javier Sanchez

Econome

Oyem, Gabon

11

Henri Caniou

Directeur

Libreville, Gabon

12

Natalino Parodi

Directeur

N’Djamena , Tchad

13

Marc Van Laere

DMOS/COMIDE

Bruxelles, Belgique

14

An Dewaele

South Research

Louvain, Belgique



DERNIERE HEURE : Marius Jiodio,

après des semaines d’attente à Yaoundé pour obtenir un visa pour Nairobi, où il doit aller étudier, a pu finalement partir pour la Zambie le 23 mars 2003. De là, il rejoindra dès que possible le Kenya. Bonne route.


MALI : SIKASSO

Des nouvelles de Denis Soro,

Denis nous a adressé ces lignes le 15 mars 2003

« J'ai bien reçu les dernières nouvelles de la Province à travers « ate.medias » et tout

dernièrement m’est arrivé le Bulletin Salésien. Je suis bien heureux de ne pas me sentir coupé de vos réalités malgré mes préoccupations actuelles qui malheureusement ne me permettent pas toujours de satisfaire, dans les limites du temps, les sollicitations du courrier auquel je dois répondre. Merci de continuer à me faire parvenir des nouvelles.

Merci d'avoir prêté autant d'attention à l'événement de mon ordination à Sikasso. Ici les gens ont été bien heureux de découvrir le Bulletin Salésien et ils vous félicitent ainsi que toute l'équipe qui collabore à sa réalisation. C'est toute une autre vision du monde salésien pour eux ainsi qu'une découverte enrichissante sur l'engagement de la vie chrétienne avec Don Bosco.

Dans l'ensemble je me porte assez bien. A présent, nous sommes en pleine composition avec les élèves. Dès le 22 mars, nous commencerons, ici, les congés dits de Pâques. Ils dureront jusqu'au 7 avril. Mais je les ai déjà remplis même avant de les commencer : un camp de formation avec les enfants, puis les Journées Paroissiales des Jeunes, JPJ, du 4 au 6 avril. Il y a ensuite les bulletins des élèves à établir, les messes dans le quartier à l'occasion du carême. J'espère tout de même avoir une seconde pour me refaire les forces avant la reprise. Salutations à toute la communauté et je vous souhaite une bonne

poursuite du Carême jusqu'à Pâques. »


REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO : LUBUMBASHI

Apa Kansebula « Akuna Matata »

Par ces mots plusieurs fois répétés, enrichis des noms de leurs visiteurs, les étudiants de Kansebula, ont accueilli leurs hôtes de marque venus de Rome, du Mozambique, des Provinces d’Afrique tropicale équatoriale (ATE) et d’Afrique francophone occidentale(AFO).

Certes, le refrain tel que mentionné, n’exprime que partiellement la situation actuelle de Kansebula, car les différents maux que connait la RDC n’épargnent personne.

Le premier groupe de visiteurs arrive dans l’après midi du samedi 15 février 2003. Il est constitué du Père Valentin de Pablo, nouveau Conseiller pour la Région « Afrique et Madagascar », du Père Miguel, Provincial de l’Afrique Tropicale Equatoriale (ATE), et du Père Oliveras, Provincial de l’Afrique francophone occidentale (AFO). Le Régional saisit cette opportunité pour présenter les grandes lignes des perspectives d’avenir pour la Région « Afrique et Madagascar ». Il souhaite voir se réaliser au cours de son mandat, la consolidation de l’œuvre salésienne dans les différents pays d’Afrique.

Le deuxième groupe de visiteurs arrive le soir du lundi 17 février 2003. Il est constitué du Père Francesco Cereda, supérieur chargé de la formation au niveau mondial, accompagné de son secrétaire, le père Christophe. Le père Rodriguez Taillon, actuellement au Mozambique, est lui aussi des notres. Don Cereda profite de son séjour pour visiter la pépinière de Kansebula. Cette visite lui permet de clarifier le souci, le projet, les visées du Recteur Majeur et de la Congrégation pour les jours à venir.

Voici maintenant un secret pour bien exécuter ce refrain : « Akuna Matata ». Offrez le meilleur de vous-mêmes partout où vous êtes. Il est grand temps de découvrir ce que vous pouvez donner de bien, si voulez le meilleur de vous même à votre famille, dans votre milieu de travail. Ce n’est qu’à cette condition, à l’instar des kansansiens, que vous exécuterez convenablement ce refrain mélodieux : « Akuna Matata » .

Ngassaki Marien GHISLAIN, sdb


EN BREF EN BREF EN BREF EN BREF EN BREF


Bulletin salésien 

Le Bulletin des Anciens de Don Bosco de Nice ( France ) a repris comme « liminaire » de son numéro 142 de janvier 2003, l’éditorial de notre Bulletin salésien N° 1 de janvier 2002, dans lequel le Rédacteur présentait « l’audace de Don Bosco, écrivain et journaliste ». La Maison « Don Bosco » de Nice est la première œuvre fondée hors d’Italie par Saint Jean Bosco lui-même en 1875. Le Bulletin intitulé « L’Ancien », organe des ADB de Nice est connu depuis ses origines pour ses qualités de rédaction et d’impression. Dès ses débuts, il a bénéficié d’élèves et anciens élèves hautement qualifiés en arts graphiques et en journalisme, suite à leurs études dans la célèbre Ecole Professionnelle d’Imprimerie « Don Bosco » de Nice.


A la Radio Nationale

Le mercredi 26 février 2003, le Rédacteur du Bulletin salésien de Yaoundé a été l’invité de l’émission « Cameroon Magazine » à la Radio Nationale « CRTV ». Sollicité par Monsieur F. Bingono Bingono, Journaliste principal et Homme de théâtre, le Père Jean Baptiste Beraud a répondu aux questions de Madame Félicité Désirée Oyono, Animatrice Radio au Poste National. Madame Félicité a centré le dialogue sur le Bulletin salésien dont le N° 3 lui était présenté : « Qui est Don Bosco ? Pourquoi « Salésiens » ? Quelle est la ligne éditoriale de ce Bulletin salésien ? Que font les salésiens ? » En quelques minutes, les auditeurs ont pu avoir des réponses à ces questions. Ils ont aussi eu le temps d’apprendre que les salésiens sont présents dans 128 pays, que leur nouveau Supérieur Général est mexicain, et que leurs deux Centres Professionnels du Cameroun, Yaoundé- Mimboman et Ebolowa, sont d’une bonne performance qui leur a obtenu plusieurs fois de suite, le premier prix de l’exposition annuelle de l’ameublement et des travaux du bois, dans les salons du Hilton.


Rencontre d’écrivains et de cinéastes

Le jeudi 13 mars 2003, sont venus partager notre repas à la Maison Provinciale Messieurs Richard Pipa, Cyrille Masso et Gaston Essono.

Richard Pipa partage son temps entre le Centre Culturel Allemand et le Centre Culturel Français. Dramaturge et metteur en scène, il a créé récemment « Rue barrée », série de tableaux pris sur le vif dans le monde des « jeunes de la rue ». Gros succès déjà à Yaoundé et à Libreville.

Cyrille Masso a pu étudier le cinéma grâce à une bourse obtenue suite à un concours. Après des essais « en école », il vient de tourner un documentaure révélateur de tristes conditions sociales. Il lui aura fallu un talent éducateur peu commun pour persuader un groupe de femmes des banlieues de Yaoundé qu’il était important de montrer la dureté de leur travail, la récupération des débris de verre dans une décharge publique. Ce court métrage lui a valu déjà une invitation au prochain Festival de Milan.

Gaston Essono est désormais un habitué des lecteurs du Bulletin salésien. Il a publié dans notre rubrique « Tic-Tac » plusieurs « papiers » sur des activités théâtrales africaines.

Cyrille nous a confié : « J’ai commencé à m’intéresser au cinéma à la Cité Don Bosco de Mimboman. Nous étions jeunes et nous avions formé un club pour visionner des films. Je pense que sans ces rencontres, je n’aurai pas eu l’idée de mon dernier documentaire ».

Gaston rappelle souvent qu’il a été responsable des Anciens Elèves de Don Bosco d’Ebolowa, et qu’il participe toujours à leurs réunions.

Richard Pipa qui connaissait déjà Cyrille est heureux de savoir que les salésiens travaillent aussi avec les gars des rues.


EN BREF EN BREF EN BREF EN BREF EN BREF


Récollection de Jeunes

Le dimanche 16 mars 2003, à la Maison Provinciale de Yaoundé, s’est déroulée une récollection de jeunes de la paroisse Saint Joseph de Mvog Ada. A l’invitation des étudiants salésiens en théologie Vincent de Paul et Armando, une trentaine de jeunes gens et jeunes filles des différentes chorales paroissiales ont pris leur matinée pour réfléchir, partager le sacrement de la Réconciliation et vivre ensemble l’Eucharistie.


Yaoundé – Mimboman : Le « Griot »

Notre Rédaction apprend qu’un nouveau mensuel «  le Griot » en est à son n° 2 de mars 2003. Nous félicitons son directeur, le Père Francis Gatterre, ainsi que les rédacteurs et collaborateurs et nous leur signalons que notre petite revue régulière « @te.media » sera toujours à leur disposition pour faire écho à leurs articles. Ils peuvent transmettre leurs messages soit à notre adresse électronique habituelle, ans.yde@refinedct.net, soit directement à l’un de nos rédacteurs, Maison Provinciale Yaoundé.


Nouveau diocèse à Port-Gentil

L'Ogooué Maritime ( Port-Gentil, Gamba, Omboué ) est dès aujourdh'ui un diocèse et notre Evêque est Monseigneur Matthieu Madega, suite aux nominations faites par Mgr le Nonce Apostolique et transmises aux informations de midi.
( Transmis par notre correspondante Yolande Gisèle OSSAVOU, le 15 mars 2003 )






VERS LA MAISON DU PERE

Ngassaki Marien Ghislain, sdb, du scolasticat St Jean Bosco de Lubumbashi nous signale trois décès récents :

Le Frère Jean Pierre Sambo Mutonkole né le 6 février 1966. Il prononce ses vœux perpétuels à la Cité des jeunes, le 9 juillet 2000, puis travaille au garage automobile dont il devient le responsable. Il meurt le 8 janvier 2003.

Le Père Dumont Lambert né en Belgique le 19 octobre 1915. Il prononce ses vœux perpétuels le 9 août 1941, est ordonné prêtre le 21 mai 1945 à Lubumbashi. Il meurt le 5 février 2003.

Le Frère Aloïs Urlings, luxembourgeois, né en 1941. Nommé successivement dans

les différents centres de Lubumbashi, il arrive à la Cité des jeunes en 1992. Il y est chef d'atelier de mécanique générale et de soudure. Il meurt le 17 février 2003.

Les confrères de Lubumbashi ont été très éprouvés par ces décès proches les uns des autres. En particulier, les circonstances qui ont entouré la mort des deux coadjuteurs salésiens posent beaucoup de questions pas encore éclaircies. S’agit-il de morts naturelles, de meurtres, d’autres hypothèses ? La situation reste confuse et douloureuse.


Juan Nve Nguema a perdu sa sœur

Notre confrère stagaire Juan Nve Nguema a perdu sa sœur. Elle est décédée dans son village situé sur la partie continentale de la Guinée Equatoriale. Le Père José Antonio Vega qui nous transmet la nouvelle le 11 mars 2003, nous demande aussi de prier pour Emilia Nguema et pour toute la famille.



Pour notre prochain numéro de mai 2003,

adressez-nous vos articles avant le 15 avril 2003


Faites–les parvenir au Père Jean Baptiste Beraud ,

Maison Don Bosco, BP 16 07 Yaoundé

ou à ans.yde@refinedct.net


Utiliser l’adresse électronique, c’est nous faciliter notre travail.




BON ANNIVERSAIRE AVRIL 2003


02 Juan Francisco NUÑEZ 12 Carlos NGUEMA

03 Pergentino BORUPU 30 Ferdinando RICCI

06 Pascal TUYISENGE 30 Pelayo OBAMA

08 Foster CERDA 30 Alphonse OWOUDOU




@te.media

Salésiens de « Don Bosco »Direction : Miguel OLAVERRI

Maison Provinciale Administration : Augustin HERNANDEZ

B.P 1607 Rédaction :Jean Baptiste BERAUD

YAOUNDE (Cameroun) Roland MINTSA

Tel : (237) 222.22.39

Edition espagnole : José Antonio VEGA






DERNIERE MINUTE

Des nouvelles de Bangui nous sont parvenues en date du 24 mars 2003. Les deux communautés de Galabadja et de Damala vont bien : « Nous n’avons aucune nouvelle inquiétante des familles de nos confrères centrafricains… Nous avons passé des moments très difficiles. Le pillage et des exactions de tout genre ont dominé dans la ville de Bangui pendant trois jours. A présent tout est sous contrôle… Les deux communautés se portent bien malgré la situation sociale qui devient de plus en plus dure. Nous comptons sur vos prières tout en restant solidaires sur la situation de guerre en Irak. »



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