ATE MEDIA JUIN 02


ATE MEDIA JUIN 02


N° 26 – juin 2002


Vice-Province Salésienne "Notre Dame d'Afrique"

Afrique Tropicale - Equatoriale

B.P. 1607 - Yaoundé – Cameroun

Tél. (237) 222.22.21 Fax : (237) 222.22.51. E-mail :< ans.yde@refinedct.net >


EDITORIAL


TEMPS DE VACANCES, TEMPS DE LECTURE

Le temps des vacances devrait pouvoir apporter à chacun la possibilité de quelques loisirs par jour pour s’adonner à la lecture.


Il est devenu banal aujourd’hui d’affirmer que la société mondiale vit de très rapides changements. Sur les continents dits encore hier « du tiers-monde », les pays qui paraissaient les plus éloignés de cette course planétaire sont maintenant bousculés comme les autres.

Pour les personnes adonnées à l’éducation, nul n’est désormais à l’abri de brusques bouleversements. Ce que tu as appris et appliqué en pédagogie, il y a à peine quelques mois, est devenu obsolète en peu de jours.

Jusque vers les années « soixante », ce que vivaient les parents pouvait donner l’image de ce que serait la vie des enfants. Le jeune homme pouvait se préparer au même artisanat que celui exercé par son père. Il avait l’avantage de profiter de toutes les améliorations de son expérience au long des années. Les artisans du bois de Bamenda sont aujourd’hui les héritiers recherchés d’un art ancestral dont l’école d’enseignement était l’échoppe installée à même la rue.


Des temps nouveaux

En ces dernières années, les jeunes filles et jeunes gens de Bamenda sont partis étudier comme tous les autres de leur âge dans des classes bien construites dans des bâtiments spéciaux. Plusieurs poursuivent leurs études à l’Université. Quelques-uns sans doute continueront avec de nouvelles perspectives le travail artistique du bois. Il leur faudra de plus en plus une nouvelle forme d’enseignement.

Le salésien pour continuer à être éducateur, doit lire, chercher et se tenir au courant. Le dernier Chapitre Général restera un témoignage fort de ces remises à jour nécessaires. L’école, la paroisse, le centre de jeunes ont à se renouveler constamment et très vite. En même temps, tout doit s’adapter : la manière d’approcher les jeunes, les formes de la pastorale. L’évangélisation elle-même a besoin de devenir « la nouvelle évangélisation ». Une journée de loisirs, la façon d’organiser une Bibliothèque nécessite en 2002 un nouvel apprentissage.

Il y a beaucoup de travail à faire. Lire et se maintenir au courant dans tous les domaines peut y aider. « Salésien » peut mieux faire.

Jean Baptiste BERAUD


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1.1 « SPECIAL 

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1.2 1ers MESSAGES DU 9e SUCCESSEUR DE DON BOSCO

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A l’audience de Jean-Paul II aux Capitulaires du CG 25, le vendredi 12 avril 2002


« Nous sommes comblés de joie et de gratitude pour cette rencontre que vous avez bien voulu nous accorder dans votre maison. Nous sentons que c’est aussi notre maison à cause du sens vivant de l’amour pour l’Eglise et pour le Vicaire du Christ que Don Bosco nous a transmis ».


« Nous voudrions être capables d'offrir aux jeunes un modèle nouveau d'humanité à travers des communautés qui soient un seul cœur et une seule âme, significatives et visibles et, ( en citant le Souverain Pontife lui-même ) « maison et école de communion »


A « Radio Vatican », le vendredi 12 avril 2002


« C’est toujours un honneur d’être le successeur de Don Bosco. On ne se sent jamais à sa hauteur. Mais je compte sur la bonne volonté de mes confrères et surtout sur la grâce de Dieu qui, s’il a voulu me choisir pour ce rôle, sera à mes côtés, j’en suis convaincu… »


« Les jeunes ont besoin de témoins de Dieu. Notre expérience de Dieu est le don le plus précieux que nous pouvons offrir aux jeunes. Considérant le fait que notre expérience de Dieu est inséparable de notre donation totale aux jeunes, nous avons aussi à leur fournir une présence plus qualifiée et plus significative, du point de vue professionnel, de la compétence pédagogique et de l’évangélisation. » ( Traduction JB Beraud )



L’équipe du Recteur majeur, pour le sexennat « 2002 - 2008 »

Le Père Pascual Chávez pourra compter sur la collaboration de 14 conseillers. Le vicaire du Recteur majeur est le Père belge Luc Van Looy, qui aura aussi la tâche d’animer la Famille salésienne. Les cinq conseillers de secteur sont : les Pères Francesco Cereda, italien, pour la formation, Antonio Domenech, espagnol, pour la pastorale des jeunes, Tarcisio Scaramussa, brésilien, pour la communication sociale, Francis Alencherry, indien, pour les missions, et Giovanni Mazzali, italien, pour l’économat. Les conseillers régionaux sont les Pères Valentin De Pablo, espagnol, pour l’Afrique-Madagascar, Helvécio Baruffi, brésilien, pour l’Amérique-Cône Sud, Joaquim D’Sousa, indien, pour l’Asie-Sud, Vaclav Klement, tchèque, pour l’Australie-Asie-Est, Albert Van Hecke, belge, pour l’Europe-Nord, Filiberto Rodriguez pour l’Europe-Ouest, Esteban Ortiz, équatorien, pour l’Interamérique, et Adriano Bregolin, italien, pour l’Italie-Moyen Orient.

50 % des nouveaux conseillers ont été confirmés dans leur charge. Le plus jeune d’entre eux est le Père Klement, 43 ans. Les plus âgés sont les Pères Luc Van Looy et Albert Van Hecke, l’un et l’autre de 1941. Le Conseil supérieur sdb est désormais largement international : le Père Chávez, mexicain, a 3 conseillers espagnols, 3 italiens, 2 brésiliens, 2 belges, 2 indiens, un équatorien et un tchèque.



REFLEXION PASTORALE




Le Père Grégoire Kifuayi suite à la Session des postulants salésiens qui s’est déroulée à Yaoundé du 2 au 7 avril 2002, nous propose des éléments de réflexion sur la Pastorale des vocations. Nous publions avec ce numéro la deuxième et dernière partie de son texte. Voir notre édition N° 25 de Mai 2002. Les intertitres sont de notre rédaction.


« Des communautés appelées et appelantes »



Une pastorale de la jeunesse ne peut éluder la dimension de la vocation

La pastorale des vocations se pose en catégorie unificatrice de la pastorale en général, presque comme une sorte d’élément de vérification de la pastorale authentique. Répétons-le : si la pastorale n’arrive pas à transmettre le cœur et à placer l’auditeur face à la question stratégique « Que dois-je faire ? », elle n’est pas une pastorale salésienne, mais une hypothèse de travail indifférent et inoffensif. Il ne faut pas oublier que la jeunesse est une période riche en projets. Une authentique pastorale de la jeunesse ne peut donc éluder la dimension de la vocation; au contraire, elle doit l’assumer, car proposer Jésus-Christ signifie proposer un projet de vie précis. En définitive, la pastorale des vocations requiert beaucoup d’attention de la part de la communauté, mais elle offre en échange une dimension destinée à rendre vraie et authentique l’initiative pastorale de chaque communauté. La vocation est le cœur battant de la pastorale communautaire.


Vocations ? Souci communautaire ou travail isolé ?

Par ailleurs, au-delà du nombre toujours croissant de jeunes qui demandent d’entrer dans la congrégation, nous ne pouvons nous endormir sur nos lauriers. Un danger guette nos communautés salésiennes. Celui d’une culture anti-vocationnelle, dans une sorte de logique qui réduirait et rétrécirait l’espérance en l’avenir salésien dans notre quasi province. Un objectif primordial, pour ne pas tomber dans l’incertitude au sujet de l’avenir, est donc de faire renaître une « culture de la vocation dans nos communautés ». Chemin d’accompagnement des jeunes où il s’agit pour les communautés, d’éduquer chaque jeune, au sens étymologique de ce verbe éduquer ( e-ducere ), pour lui extraire sa vérité, ce qu’il a dans son cœur, afin qu’il puisse découvrir ce qui l’empêche de répondre à l’appel et accepter la dimension mystérieuse de son existence.

Certaines communautés ont démissionné face à la pastorale des vocations. La vocation est devenue l’affaire d’un confrère, une affaire personnelle, en parallèle souvent, en marge parfois, de la vie de la communauté. Bien entendu, toute vocation est personnelle. Mais, désaccouplée de la vie de la communauté, elle devient une aventure dont la sincérité subjective tient lieu d’authenticité communautaire et ecclésiale. Du point de vue de l’animation des vocations, il est urgent de passer d’une pastorale des vocations par un agent « solipsiste » à une pastorale toujours conçue comme une action communautaire, de toute la communauté. La communauté doit être davantage entièrement vocationnelle. En son sein « chaque évangélisateur doit prendre conscience qu’il devient une lampe » pour les vocations, capable de susciter une expérience religieuse qui conduise les jeunes à un contact personnel avec le Christ, à une rencontre où se révèlent les vocations spécifiques. Bref, la communauté appelle parce qu’elle est appelée. L’appel qu’elle reçoit la traverse et s’adresse aux jeunes. Le premier effort consiste à rendre la communauté consciente de son appel, non seulement en disant, mais en faisant vivre, son propre appel.


Le témoignage des Actes des Apôtres

En ce sens, la pastorale des vocations est communautaire. Il est beau que tous les Apôtres, le jour de la Pentecôte, s’adressent à la foule et qu’ensuite Pierre prenne la parole au nom des Douze (Ac 2, 4 ;14). De même, lorsqu’il s’agit de choisir Matthias, Etienne ou encore Barnabé et Saul, toute la communauté prend part au discernement par la prière, le jeûne et l’imposition des mains. S’il est vrai que la pastorale vocationnelle implique une dimension communautaire, il existe un moment dans la dynamique vocationnelle où la proposition est faite par une personne à une personne et a besoin de tout le climat particulier que seule la relation individuelle peut garantir. Saül a besoin d’Ananie pour discerner ce que Dieu veut de lui (Ac 9, 13-17), de même que l’eunuque a besoin de Philippe (Ac 8, 26-39). Cela n’est pas contradictoire mais forme en réalité, le principe qui décrit la nature ambivalente de la pastorale des vocations, capable lorsqu’elle est authentique, de composer deux polarités, celle du sujet et celle de la communauté.

Dans un avenir proche, notre pastorale des vocations devra être vue comme le signe admirable de la fécondité évangélique de nos communautés d’aujourd’hui. Nous avons conscience de la grande beauté et de la grande richesse que représentent nos vocations respectives. Il est donc tout a fait naturel que nous disions à des jeunes : « Venez voir comme c’est bien ! »



Grégoire Marie KIFUAYI, sdb

Maison Provinciale – Yaoundé

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MESSAGE DU NOUVEAU CONSEILLER

DE LA REGION AFRIQUE – MADAGASCAR ( Extraits )


Rome, 2 mai 2002


Un mot de salutation et de présence fraternelle au moment où je commence mon service d’animation de la Région…

Avant tout, mon sincère remerciement au Père Antonio Rodriguez Tallon, le Régional précédent… Il s’est offert à travailler dans la Délégation du Mozambique…

Le Recteur Majeur et son Conseil ont approuvé, le 1er mai, la « Conférence Provinciale » pour la Région Afrique – Madagascar. C’est une Bonne Nouvelle. Elle nous permettra d’assumer avec une plus grande responsabilité …la mission salésienne dans les divers secteurs. La première réunion est prévue à la fin du mois d’octobre à Johannesburg.

Pendant le Chapitre Général, nous, participants de la Région, avons eu l’opportunité de réaliser quelques rencontres. Notre grand défi est de faire présent le charisme salésien dans les différents pays. Ceci exige la fidélité vocationnelle de chacun, la promotion de vocations autochtones et la valeur signifiante de nos présences.

Nous sommes aujourd’hui 1145 salésiens, dont 35% d’autochtones. Nous travaillons dans 42 pays avec 171 présences de type éducatif et évangélisateur.

Valentin de PABLO, sdb



CAMEROUN : EBOLOWA

Une retraite spirituelle pas comme les autres

Notre paroisse a en charge cinq chemins de campagne ou « pistes » . Sur ces pistes, des chapelles essentiellement dirigées par des jeunes.

Ces jeunes de la campagne sont aussi dynamiques que ceux de la ville. Mais ils nous disent toujours : « Les jeunes de la ville sont plus favorisés que nous. Ils bénéficient davantage de l’aide des Pères et leurs activités sont plus financées que les nôtres. Jamais nous ne pourrons nous entendre ni jumeler nos activités avec les leurs ». Le Père Emmanuel, aumônier de la piste d’Ambam, a voulu réagir. Un programme est établi avec Frère Mathieu, directeur du Centre. Une retraite spirituelle est décidée du 21 au 24 mars, à Allen, avec les jeunes de la ville et des villages de Ambam et de Engwebayu.

Les jeunes de la ville arrivent le jeudi 21mars dans l’après-midi au village d’Allen et trouvent ceux des « pistes » déjà sur place. La journée commence par l’installation chez les chrétiens du village. Suit une mise au point du programme. Les jeunes sont répartis en cinq groupes. A 22h 00, c’est le repas, puis la prière du soir. Le vendredi 22 mars, on passe au travail sérieux. Après le réveil à 6h 00, la prière des laudes et le petit déjeuner, les retraitants se regroupent à la chapelle pour les exposés.

Le thème est basé sur l’histoire d’Abraham et de Joseph, pour symboliser quel degré de foi et confiance nous devons avoir envers Dieu. Les exposants précisent les maux qui minent la société, et les jeunes d’aujourd’hui, villageois ou citadins. Dans les carrefours et les mises en communs, les jeunes exposent avec sincérité leurs difficultés spirituelles, affectives, physiques qui peuvent détériorer leur relation à Dieu. Toute la matinée est consacrée à la réflexion. La soirée est réservée aux jeux de connaissance, au partage d’expériences, à divers échanges, et au sport.

Pour le samedi, le Père Emmanuel a préparé une surprise pour les jeunes du village. Le soir après une longue matinée de réflexion, arrive l’orchestre « Banana » des jeunes de la paroisse. Les musiciens jouent de 19h 00 à 22h 00, puis à la demande des jeunes du village, on continue l’animation jusqu’à 1h 00 du matin. Personne ne veut aller dormir. Le Dimanche est encore plus réussi. C’est le Dimanche des Rameaux. A 10h 00, Messe en plein air. La célébration commence par une longue procession sur plus d’un kilomètre avec les servants de messe, les catéchistes, les retraitants, et les chrétiens. Pour les villageois, c’est une merveille !

Dans son homélie, le Père exhorte les jeunes et les adultes à faire preuve de maturité, à prendre conscience du dessein que Dieu leur offre :  « Ne vous laissez pas endoctriner par des maux qui peuvent vous conduire à la débauche. Par nos actes, nous avons demandé nous-mêmes la mort de Jésus. Le commérage, la haine, le vol, l’adultère, les querelles sont les causes de la crucifixion du Christ. Laissons-nous conduire par l’exemple d’Abraham et de Joseph » . La Messe s’achève, les retraitants se rassemblent pour le repas et les préparatifs de départ. Les fidèles retournent, joyeux, dans leurs villages.

Francis MVONDO

CAMEROUN : EBOLOWA

2 Le Gouvernement camerounais reconnaît et encourage l’œuvre de Don Bosco

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Ce 29 avril 2002, en prélude à la fête du travail du Premier Mai, le Secrétaire Général de la Province du sud représentant le gouverneur empêché a remis des parchemins de fin de formation aux deux dernières promotions du Centre Professionnel « Don Bosco » d’Ebolowa. ( CPDB ).


Trois allocutions au nom de la direction du Centre expriment la gratitude de l’établissement envers le ministre du travail qui a tenu parole. Les orateurs disent également leur vœu de voir la continuité de cette collaboration entre « Don Bosco » et le ministère du travail. Aux lauréats, ils proposent le souci de l’exemple, et aux jeunes en formation, plus d’ardeur au travail.

Le Secrétaire général se dit heureux de présider cette remise de diplômes. Il demande à ces jeunes en fête de prendre le souci des promotions suivantes. Il leur rappelle que l’avenir reste incertain, mais que du moins un tel pas franchi peut permettre de gagner honorablement sa vie. La remise des parchemins se fait dans la joie et le sympathique hululement des youyous. Un cocktail « maison » permet ensuite l’apothéose de toutes les félicitations dans la salle de réception.

Christophe TCHAWA

CAMEROUN : EBOLOWA

La visite de Mgr Raphël Marie Zé


Le vendredi 18 avril 2002, Monseigneur, administrateur apostolique du diocèse est dans notre établissement « en visite canonique ».

3 Il s’entretient avec les prêtres de la ville, les conseils paroissiaux et les différents groupes nbsp;Je ferai de mon mieux pour poursuivre le travail de mon prédécesseur 

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Le samedi 19 avril, il confère le sacrement de confirmation à 132 jeunes de notre paroisse. Il reviendra pour le conférer aux prisonniers.

Armel KIBAMBA, postulant salésien

GABON – OYEM

Le mois de Mai, mois des salésiens


A l’occasion du mois de mai dédié à Marie, la Famille salésienne de Oyem, sœurs salésiennes et salésiens de Don Bosco, organise diverses activités en collaboration avec les animateurs des différents Centres.


Au programme :

1er mai : Au Centre Don Bosco, journée consacrée à la Vierge Marie avec tous les jeunes autour du thème : « La place de Marie dans l’Eglise Catholique »

4 mai : Au Centre Marie Dominique, veillée de prière avec tous les Mouvements pour ouvrir la semaine culturelle et sportive en l’honneur de Marie Dominique.

11 mai : Concert œcuménique à l’occasion de la fête de Dominique Savio.

12 mai : Championnat des Mouvements et championnat de Foot féminin à l’occasion de la fête de Marie Dominique.

En clôture, concours de chants modernes à Marie : l’innovation est le premier critère.

Zacharias EYEGUE MICO, postulant salésien



GABON – PORT-GENTIL

PAROISSE STE BARBE


Visite Pastorale de Mgr Basile Mve Engone, sdb, Archevêque de Libreville


Les 10 et 11 avril 2002, Monseigneur Basile Mve Engone venait en visite pastorale annuelle. à la Paroisse Sainte Barbe de Port-Gentil. A cette occasion, Yolande Ossavou, présidente du Conseil paroissial prononçait le mot d'accueil ci-dessous.

Les intertitres sont de notre rédaction

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Excellence Monseigneur Basile MVE,


Le Conseil Paroissial, la Communauté des salésiens de Don Bosco, des Filles de Marie Auxiliatrice, les Coopérateurs Salésiens, ainsi que toute la Communauté paroissiale de Sainte Barbe, sont heureux de vous accueillir et vous souhaitent par ma voix, une cordiale bienvenue à l’occasion de votre visite pastorale.


Un ministère d’amour

Comme disait Saint Augustin, le ministère de l’évêque est « un service d’amour », qui « s’accepte par amour » et est « soutenu par l’amour ». En ce troisième millénaire, l’image de l’évêque vivant tranquillement dans ses pénates épiscopales est révolue. L’évêque de Rome, sa Sainteté le Pape Jean Paul II, en est l’exemple vivant par tous ses pèlerinages, voyages et visites à travers le monde. Pour nous chrétiens du Doyenné de l’Ogooué Maritime et particulièrement de la paroisse Sainte Barbe, c’est toujours un honneur de vous recevoir. Excellence, soyez le bienvenu et recevez nos vifs remerciements pour cette escale pastorale, signe de votre mission de guide, de pasteur qui nous indique la voie à suivre !


Paroisse en pleine évolution

Que vous dire de Sainte Barbe que vous connaissez déjà pour avoir été avec le Père Marcel Nihouarn l’un des pionniers ?

Comme l’adage le dit si bien, « les jours passent mais ne se ressemblent pas ». Depuis bientôt cinq ans, la paroisse Sainte Barbe est sous la houlette de Père André Ndiomo, secondé depuis deux ans par le Père Alphonse Owoudou et de Marius Jodio, stagiaire. Les sœurs salésiennes du centre « les Cocotiers », sœur Renée Dumortier, sœur Philomène, sœur Peace et Nathalie, aspirante, ainsi que quelques laïcs engagés sont à leur côté pour toutes les activités.

Associé au Conseil Paroissial, un Conseil Economique et Financier a été créé pour la gestion de la paroisse. De même, plusieurs commissions sont nées pour la catéchèse, la liturgie, la préparation des sacrements de baptême, de mariage, et pour la communication.


Service prioritaire auprès des jeunes

Groupes et mouvements se sont multipliés. Ils cultivent l’unité dans la diversité. Un accent particulier est accordé aux malades et aux plus démunis par la « Caritas » de la paroisse. Auprès de ces nombreuses organisations, vivent aussi des fidèles « non regroupés ». A sa façon, chacun apporte sa part à l’édification de l’ensemble.

Sainte Barbe étant dirigée par les salésiens, dont le charisme est l’éducation des jeunes, tous les mouvements et groupements des jeunes sont rattachés au « Comité Jeunes » dont l’aumônerie est assurée par Frère Marius, qui, avec un groupe de jeunes, coordonne et planifie toutes les activités des jeunes au sein de la paroisse et au sein de la Pastorale des jeunes du Doyenné.

De lourds problèmes n’empêchent pas les laïcs de grandir

Excellence, dans tous les continents, la jeunesse actuelle vit des situations difficiles, liées au matérialisme, aux mutations culturelles, aux divisions familiales, à la violence sous toutes ses formes, au manque de repères moraux et spirituels. Pour cela, cette année quelques innovations ont vu le jour : dix à vingt minutes de prière pour les jeunes après le catéchisme, une formation chrétienne au cours de laquelle plusieurs thèmes d’actualité sont débattus et surtout un approfondissement de nos connaissances des lois et doctrine de notre Eglise. Un enseignement est diffusé par des sessions, conférences, récollections.

Un feuillet intitulé « La Parole » est vendu à 100 cfa tous les dimanches. Il permet aux chrétiens d’avoir les commentaires bibliques d’au moins deux des textes entendus pendant la messe, et de pouvoir ainsi les méditer pendant toute la semaine.

Dans leur mission d’éducation, les salésiens ont besoin de laïcs qui les aident et collaborent à leurs œuvres. Nous avons l’honneur de vous faire part de l’agrandissement de la Famille Salésienne par les quatre premiers Coopérateurs Gabonais Salésiens. Après trois ans d’une formation assurée par Père André et Sœur Renée à la suite de Sœur Angelita, ils ont fait leur promesse solennelle le 3 février 2002 devant le Père Germain Lagger, responsable de la famille salésienne et devant la communauté paroissiale de Sainte Barbe.


Des communautés nouvelles

Lors du jubilé de l’apostolat des laïcs, le 26 novembre 2000, le pape Jean Paul II déclarait: « Avec l’arrivée du nouveau millénaire, l’heure des laïcs a sonné ». Il encourageait alors les fidèles à relire les documents du Concile Vatican II, qui ont aidé « tant d’hommes et de femmes laïcs à mieux comprendre leur vocation chrétienne, qui par nature est une vocation à l’apostolat ». C’est ainsi que le 30 janvier 2002, naissait au quartier Rombitzozo, la première Communauté Ecclésiale de Base (C.E.B), baptisée Sainte Martine, dans l’enceinte familiale de Madame Nicole Ezova, paroissienne engagée, qui a su répondre aux appels de notre curé sur le bien fondé de cette « église en miniature » ou « église du quartier ».

Une autre C.E.B appelée Saint Joseph a également vu le jour à Matanda, au sein de la communauté béninoise. Une troisième, ouverte dans notre secteur par la paroisse Saint Louis, nous a été cédée comme un bébé à une nourrice.


Mission en communication sociale

De nos jours, les mass media ont une importance capitale pour la diffusion de l’Evangile et nous ne nierons pas que les moyens de communication sociale sont d’utiles instruments au service de l’évangélisation.

Au sein du doyenné, en collaboration avec la RTG1 Canal 8, et avec l’aide du Père Alphonse, nous essayons depuis le dimanche 7 octobre 2001, de diffuser l’émission « Ekklesia » de 11h30 à 12h et les jeudis, de 20h30 à 21h « S-pace Catholique ».

Ces émissions diffusent la parole de Dieu avec des commentaires, transmettent de la musique religieuse, traitent des thèmes d’Eglise, selon le temps liturgique, et donnent les nouvelles de l’actualité. Ce travail ne va pas sans difficultés. Non seulement il requiert beaucoup d’énergie, mais souvent, le matériel nous fait défaut. Nous gardons l’espoir qu’un jour le diocèse pourra nous pourvoir d’un récepteur assez puissant ou nous installer un relais. Nous pourrions ainsi capter Radio Sainte Marie, et également diffuser nos émissions sur tout le diocèse .

Malgré tout, ce petit studio, sous la direction du Père Alphonse, a permis la sortie du volume 1 de Sainte Barbe « Ozungué é koka myè » - « Le Seigneur m’appelle », et de quelques vidéos clips.



Travaux en cours

Je voudrais maintenant attirer votre attention sur la construction d’une clôture pour notre paroisse. Les chrétiens de Sainte Barbe ont tenu à relever le défi de doter notre paroisse d’une clôture, garantissant ainsi la protection des locaux et surtout la sécurité des prêtres. Vous remarquerez également les travaux d’agrandissement du presbytère qui sont en voie d’achèvement et qui ont été financés par l’œuvre de Saint Pierre Apôtre et par la Maison Mère des Salésiens de Don Bosco.


Notre foi en Jésus-Christ

Comme vous le voyez, Excellence, malgré les difficultés du monde actuel, la liste des réalisations est loin d'être exhaustive et je puis vous dire que votre présence ici parmi nous, nous apporte un grand réconfort moral et spirituel. La Paroisse Sainte Barbe que vous avez connu dans vos premières années sacerdotales s'est complètement métamorphosée en s'adaptant aux réalités de son temps. Dans un monde en totale perdition, nous les fidèles de Sainte Barbe, nous sommes convaincus que Celui que nous avons choisi comme Maître, le Christ, n'est pas un marchand d'illusions ni un calculateur astucieux et habile. Il est le Crucifié, le Christ mort et ressuscité pour nous. Nous sommes convaincus que nous ne serons pas déçus. Personne en dehors de lui, ne peut en effet nous donner cet amour, cette paix et cette vie éternelle à laquelle aspirent profondément tous ceux qui se mettent à sa suite.

Je terminerais par une question qui brûle les lèvres de tous les paroissiens de Sainte Barbe : « Quelle solution peut se permettre d’entrevoir notre paroisse qui est de plus en plus exiguë devant le nombre croissant de ses fidèles ? ». Nous sommes en train d’y réfléchir et nous pensons que vos conseils, vos propositions à ce sujet, peuvent nous être d’un grand secours.

Bon séjour parmi nous et que le Seigneur vous comble de ses grâces afin que vous meniez à bien votre tâche de pasteur, de berger, de guide au service de l’Eglise du Gabon.

Je vous remercie.


Yolande OSSAVOU

Vice-Présidente du Conseil Paroissial,

Coopératrice Salésienne.


GUINEE EQUATORIALE - MALABO 

Les soirées des “Contrití” Littéraires


Pour ceux qui ne savent pas ce qu’est un verre de « contriti » bien chaud, il s’agit de la meilleure boisson qui soit pour éveiller, susciter et cultiver l’esprit poétique. Au Centre des Jeunes Don Bosco de Malabo, c’est une véritable découverte.


Chaque lundi, en effet, à partir de 19h 00, se réunit un groupe de vingt à trente jeunes avec Javier, professeur au Collège espagnol. Tous ont en mains un verre de « contriti », et partagent leurs réflexions poétiques.

Sans doute, l’un ou l’autre demandera :  « Qu’est-ce donc que ce « Contriti » ? » C’est une herbe dans de l’eau chaude qui se boit comme du thé, du café, ou de la citronnelle Ces jeunes en prennent seulement dans ce groupe. C’est pour cela qu’ils appellent cette rencontre « Contriti Littéraire »

Ceux qui connaissent l’histoire de la Littérature savent que les grands écrivains ont triomphé dans des séances littéraires préparées comme des « contriti littéraires ». Les jeunes de notre Centre, avec leur verre de « contriti » en mains, croient eux aussi à leur éveil comme hommes de lettres. Comme disait quelqu’un, « pour commencer, on n’apprend pas à commencer, il faut commencer et en commençant, la moitié du chemin est déjà parcourue ».

Ces jeunes ont commencé. Dans leur groupe, il y a les poètes, hommes de cœur, et il y a aussi ceux qui composent en prose, réalisent des articles, des essais.

Les poètes, hommes de cœur, parlent d’amour. Ils récitent des poèmes tandis qu’un des compagnons passe les verres de « contriti ». Les autres écoutent attentivement la poésie et font ensuite quelques observations. Après les « hommes de cœur », les écrivains de la prose réfléchissent sur les différentes cultures et sur quelques aspects de la société.

Parfois on semble assister à une renaissance culturelle lorsqu’ils lisent des essais comme « La Caza » ( la Chasse ) de Juan Mañé, ou « La Defuncion » ( Les Funérailles ) de Salomon Abaga.

Les réunions se terminent avec les observations du professeur Javier Garcia Montes, toujours très enthousiaste, et par quelques pièces musicales amenées par un des participants qui semble beaucoup promettre.

A retenir ! Si vous voulez devenir poète, un verre de « contriti » à 19h00 !


Salomón ABAGA O. Animateur du Centre de Jeunes


TCHAD N’DJAMENA
Postulant ? Pourquoi faire ?


Durant la session des Prénovices salésiens à Yaoundé, Armel, postulant à Ebolowa, a interviewé Serge, postulant à N’Djamena. Essais journalistiques.


  • Peux tu te présenter brièvement ?

  • Je suis Serge Nyongo Mbessa, de nationalité camerounaise, originaire de la Province

du Centre. J’ai été suivi par les salésiens d’Ebolowa, puis envoyé comme postulant au Tchad à N’Djamena


Quel était l’objectif de la Session de Yaoundé ?

  • Il était d’abord de nous connaître entre nous pour une meilleure fraternité, pour apprendre

à se tenir la main, et à cheminer ensemble dans la même direction à la suite du Christ. J’ai estimé pouvoir me poser la question « Comment devrait - être ma vie de postulant ? ». Des sujets m’ont particulièrement fait réfléchir : « Saint François de Sales et sa spiritualité », « Le parcours de la formation salésienne », « La Prière salésienne », « Le Chapitre Général XXV ». J’ai apprécié les informations sur la Province. 


  • Tes impressions après cette session ?

  • Je sens un renouveau en moi. En union avec nos frères postulants d’Afrique de l’Ouest, je

vois se profiler à l’horizon un esprit fraternel et une amitié sincère.


Recueilli par Armel KIBAMBA, prénovice congolais




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1 - Vous nous envoyez un texte. Gardez-en une copie.

2 – Lorsque votre texte est publié dans @te.media, comparez-le avec votre original. Vous apprendrez ainsi bien des détails pour une meilleure écriture.


EN BREF


3.1 Le Festival du Cinéma européen Yaoundé, du 2 au 8 mai 2002 )

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a passé la rampe avec succès. Une deuxième édition riche d’un apport exceptionnel d’Allemagne, d’Angleterre, d’Espagne et de France. Le Centre Culturel Français a accueilli un très nombreux public. Il a dû refuser du monde pour l’irrésistible « Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre ». Pour sa part, « @te.media » a savouré la remarquable fresque historique de la paysannerie espagnole des années 60 dans « Los santos inocentes », et pris un réel plaisir à revoir les grandes figures de Fernandel, Bourvil, et autres de Funès dans l’heureuse rétrospective de « Les enfants de lumière ». Un Festival désormais attendu au Cameroun !

3.2 Sœurs salésiennes de Yaoundé L’inauguration de la Cité Marie-Dominique

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s’est réalisé dans l’après-midi du 8 mai 2002 en prélude à la fête de Mère Mazzarello. Les Filles de Marie Auxiliatrice ont convoqué pour l’occasion leur Conseil Provincial à tenir sa session à Mimboman. Sur ce terrain « occupé, il y a six ans, par une plantation de cacao », comme le rappelle Sœur Vilma, Provinciale, Mgr André Wouking, Archevêque de Yaoundé, et les nombreux invités découvrent, émerveillés, un véritable village, avec son école maternelle, ses ateliers, son foyer, ses terrains de sport, sa maison de communauté, sa spacieuse chapelle. Les tout petits et les jeunes sont heureux de faire la fête à leur évêque. Ils ont prié sérieusement au cours de l’eucharistie. Ils laissent maintenant éclater spontanément leur joie salésienne.


« Tam-tam », dans son édition N° 26 d’avril 2002

présente un Dossier sur « Les moyens de communication sociale dans l’éducation des jeunes ». Le Bulletin de la Maison Don Bosco de Lomé ( Togo ) réalise cet essai de dix pages avec six signatures, où se rencontrent jeunes comboniens, franciscains et salésiens.

Un autre cahier central de huit pages salue le nouveau Recteur Majeur, fait revivre ses huit prédécesseurs, et divers espaces sont attribués aux nouvelles. L’ensemble de la revue apporte une présentation agréable à l’œil. Le choix des articles représente une vraie recherche.

Le lecteur ne peut que souhaiter une sérieuse persévérance à cette publication, un travail d’ateliers d’écriture pour un meilleur habillage des textes et pour une orthographe précise, une invitation à tous les étudiants de la Maison Don Bosco à participer à la rédaction.

La communication entre de plus en plus dans la pastorale. Les salésiens peuvent s’en servir davantage.


4 Juillet Août, temps de vacances, de colos, de camps

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5 « te.media de septembre 2002 compte sur les jeunes salésiens et les moins jeunes pour rédiger quelques lignes sur leurs expériences de vacances toujours si intéressantes pour le lecteur et en même temps si riches pour une meilleure formation pédagogique.

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5.1 Les Centres Professionnels d’Ebolowa et de Mimboman

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5.2 ont remporté de grands succès en mai 2002 dans leurs deux Expositions au Hilton et à la Maison Provinciale. Les travaux des divers ateliers féminins et masculins sont très appréciés. De jeunes entrepreneurs viennent prendre des contacts. L’aventure du prêtre Giovanni Bosco pour donner du travail à ses jeunes se réalise peu à peu sur notre Province.

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6 Par ailleurs, le public cherche de plus en plus à connaître Don Bosco et les salésiens. Le stand de librairie dirigé par les jeunes travailleuses de Maman Marguerite a déjà conquis une sympathique clientèle.

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La REDACTION.



ATTENTION ! BONNES VACANCES !


Notre prochain numéro paraîtra en septembre 2002.

Adressez-nous vos articles avant le 15 août 2002



Faites–les parvenir à Jean-Baptiste Beraud,

Maison Don Bosco, BP 16 07 Yaoundé

ou à ans.yde@refinedct.net

Utiliser l’adresse électronique, c’est nous faciliter notre travail.





Bon Anniversaire :


Juin

le5 Léopold Fanzele18Pablo Labrado

le5Germain Laggerle 23Agustin Hernandez

le7Luis-Javier Palenzuelale26Yves Moukoko

le16Gervasio Riloha

Juillet

le4Pietro Banole18Giovanni Favaro

le10Grégoire Assienele22Xavier Zilly

le12Kévin Vomile26Alain Machia

le13Miguel Angel Nguemale30Siméon Bekourou

Août

le3Artur Bartolle 28Henri Caniou

le7José Maria Sabele29Léoncio Montero

le 7Dominique Hounsounoule31Alcide Baggio

le27José Bragadole31Jean Baptiste Beraud



@te.media

Salésiens de « Don Bosco »

Maison Provinciale

B.P. 1607

YAOUNDE (Cameroun)

Direction : Miguel Olaverri

Administration : Agustin Hernandez

Rédaction : Jean Baptiste Beraud Tél. :(237) 222.22.39

Edition espagnole : José Antonio Vega
















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