Editorial


Editorial


N° 22 – février 2002


Vice-Province Salésienne "Notre Dame d'Afrique"

Afrique Tropicale - Equatoriale

B.P. 1607 - Yaoundé – Cameroun

Tél. (237) 2.22.22.21 Fax : (237) 2.22.22.51. E-mail :< ans.yde@refinedct.net >

LE 8ème SUCCESSEUR DE DON BOSCO ( 1931 – 2002 )


Le mercredi 23 janvier 2002, nous apprenions son décès. Un long calvaire de souffrances, de silences, d’impossibilité totale de communiquer s’achevait pour le Père Juan Vecchi, dans l’infirmerie de l’Université de la Congrégation à Rome. De lourdes semaines douloureuses prenaient fin pour ce salésien, la veille de la Saint François de Sales.


Fils d’immigrés

Son élection comme Recteur Majeur le 20 mars 1996, avait permis de rappeler à l’Eglise et au monde que déjà en 1875, Don Bosco avait envoyé ses premiers missionnaires en Argentine. Cent vingt ans après, le fils des immigrés italiens Maria et Albino, septième enfant de la famille, revenait de ces « terres latino-américaines » vers le « pays de ses ancêtres ». Les messagers venus de Turin avaient planté profond.

Dès son jeune âge, Juan est conquis par les salésiens de sa paroisse et de son école. Il a écouté plus d’une fois le récit de son grand père parti d’Italie en 1898 avec la toute petite Maria, deux ans, celle qui sera sa maman. Faut-il chercher ailleurs l’attention qu’il gardera constamment pour tous les « déplacés » de notre époque ?


Formateur de missionnaires

Prêtre à 27 ans, ses qualités d’enseignant et de directeur spirituel le font désigner rapidement pour des tâches délicates de formation. Directeur du Séminaire salésien de Fortin Mercedes, dans la Province la plus australe du pays, au seuil de la Patagonie, il revient ensuite à Viedma, sa ville natale.

Devenu « Conseiller général pour la Pastorale des Jeunes » de 1977 à 1990, il donne toute sa mesure en suscitant une nouvelle impulsion à cette tâche éducative. Véritable visionnaire au sein de cette époque en pleine transformations sociales et technologiques, il assure renouveau et continuité à l’action pédagogique de la Congrégation. D’excellents observateurs modernes, tel le jeune organisme « Vidimus Dominum », n’hésitent pas à dire que bien au delà de la sphère salésienne, son action a fait prendre conscience des coopérations désormais nécessaires entre les divers Ordres religieux.


Aux dimensions du monde

Collaborateur, durant de longues années, du Père Egidio Vigano, au sein du Conseil Général de la Congrégation, il partagea avec lui son amour de l’Eglise et de l’Histoire chrétienne des régions andines d’où ils venaient tous deux. Cette passion des « vastes espaces » les enthousiasma l’un et l’autre, lorsque le « Projet Afrique » se présenta à la Famille Salésienne. En février 1998, lorsque don Juan Vecchi, Recteur Majeur, vint à Yaoundé et à Abidjan, la réponse à qui lui demandait ce qu’il attendait de ces deux nouvelles Provinces jaillit de suite : « J’attends qu’elles puissent nous donner le « Don Bosco africain ».

Le neveu du coadjuteur Zatti parti à 17 ans de son Italie natale, choisissait à son tour le « grand large »

Jean-Baptiste BERAUD


MONSEIGNEUR ANDRE FERNAND ANGUILÉ ( 1922 – 2001 )


Monseigneur Anguilé, archevêque émérite de Libreville est décédé le lundi 10 décembre 2001. Il laisse une Eglise Gabonaise bien enracinée, optimiste, suffisamment inculturée, et d’une réelle ouverture missionnaire. Les sœurs salésiennes et les salésiens lui doivent beaucoup pour leurs diverses implantations au Gabon. Regards sur une vie.



André Fernand Anguilé naît le 15 mai 1922 à Libreville. Il devient servant de messe à Saint Pierre, sa Paroisse d’origine. Son désir de servir Dieu se confirme de plus en plus jusqu’au Grand Séminaire Libermann de Brazzaville au Congo, en 1947. Trois ans plus tard, le 2 juillet 1950, il est ordonné prêtre à la Cathédrale Sainte Marie de Libreville. L’année suivante, il est affecté à la paroisse St Louis à Port-Gentil. Il retrouve sa paroisse d’origine à Libreville quelques années plus tard comme vicaire et bras droit du Père Gervain, auquel il succèdera comme curé en 1956. Son sens de l’initiative et l’efficacité de sa façon d’organiser la mission attirent l’attention de la hiérarchie qui lui confie en 1960 la Direction de l’Enseignement Catholique. Il est le premier ecclésiastique Gabonais à recevoir une telle responsabilité.


L’Abbé Anguilé est nommé évêque le 29 mai 1969. Le 1er août suivant, en la fête de Saint Alphonse de Liguori, à Kampala en Ouganda, il est sacré par le Pape Paul VI. C’est la toute première visite d’un pape dans le continent noir. Officiellement intronisé par Mgr Adam, son prédécesseur, en la Fête de l’Assomption, il dirige pendant 29 ans l’Eglise et l’Archidiocèse de Libreville, jusqu’à sa retraite en juin 1998. Depuis lors, comme archevêque émérite, il continue de contribuer à la consolidation de l’œuvre de Dieu dans l’Eglise du Gabon, tout en assistant de ses conseils, de ses prières et de sa longue expérience, son successeur, Mgr Basile Mvé Engone, sdb, ainsi que tous les ouvriers apostoliques, ses amis d’hier.


Sa dernière visite à Port-Gentil date de Pentecôte 2000, fête paroissiale à Saint Louis. Déjà tous peuvent constater les efforts de cet homme de Dieu pour tenir ferme contre le poids de l’âge, le diabète et les complications rénales. Il y a quelques mois, Mgr Anguilé, souffrant, est évacué en France pour des soins intensifs. Revenu à Libreville, il est interné à la polyclinique Chambrier pour le suivi médical, avec des séances de dialyse à la clinique Owanga. L’illustre pasteur s’éteint le lundi 10 décembre 2001 à 23 heures, cinq mois avant son 80ème anniversaire. Il laisse une Eglise Gabonaise bien enracinée, suffisamment inculturée et optimiste, avec un esprit d’ouverture missionnaire que toutes les Congrégations présentes dans l’Archidiocèse racontent avec fierté et gratitude. Comme le disait le jeune Anicet Kassavi dans un sondage que nous avons réalisé en vue de notre émission Radio : « Nous venons de perdre un pasteur unique en son genre, mais son souvenir et son esprit restent gravés dans nos cœurs ».

Alphonse OWOUDOU, sdb,

aumônier diocésain des jeunes à Port-Gentil


TRAGEDIE DE GOMA : UN APPEL DES SALESIENS


Le Père Antonio Martinelli, chargé des Relations Publiques des Salésiens de Don Bosco

publie un appel à toutes les Autorités pour une prompte intervention face au drame de cette région martyrisée par « dix années de guerres, de camps de réfugiés, de rivalités politiques, d’exploitation financière, d’expropriation des richesses du sous-sol, d’épidémies dévastatrices, auxquelles s’est ajoutée la catastrophe de l’explosion du volcan. »

Le texte mentionne la présence sur place depuis 20 ans des équipes salésiennes et aujourd’hui du VIS. Il en appelle à un sursaut de tous pour la « dignité des personnes »



1 CAMEROUN - EBOLOWA

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Les paroissiens de Notre-Dame de Fatima

rendent grâces au Seigneur pour les récoltes.


Pour la première fois, cette célébration particulière à la Province ecclésiastique de Bamenda, s’est réalisé pour les francophones de notre paroisse.

Instituée dans notre paroisse depuis 1998, elle était jusqu’ici suivie seulement par les fidèles anglophones. Cette année, elle est devenue l’affaire de toute la paroisse. Une équipe s’est mise en place pour sa préparation.

Avec les chrétiens de la paroisse sont venus aussi toutes les communautés rurales. La fête a eu lieu le premier dimanche de l’avent, 2 décembre 2001. En même temps que les récoltes, c’est notre reconnaissance au Seigneur pour toute l’année liturgique écoulée.

Une seule messe remplace ce jour-là les trois habituelles. Le Père Valentino Favaro préside, assisté des Pères Alcide Baggio et Giovanni Favaro. Dans son homélie, le Père explique le sens de cette messe : remercier Dieu pour toutes les bénédictions qu’il répand sur nous.

Les offrandes sont apportées par les quartiers et les différents groupes. Les dons peuvent être remis en nature ou en argent. La communauté anglaise s’est généreusement distinguée.

Après la messe, tous les dons sont vendus aux enchères. Un total de 623 500 cfa est recueilli. Il servira à l’achat d’un nouvel orgue et à l’amélioration de l’éclairage de l’église.

1.1 Christophe TCHAWA

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1.2 Traduction de l’anglais par @te.media

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2 QUAND LA « VIE SPIRITUELLE EST MISE EN RECETTE

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Faut-il parler de pharmacie « apostolique » ? A vous de juger.

3 Pierre Célestin ONA ZUE, salésien, est stagiaire à Ebolowa. Ses 27 « printemps sont florissants d’imagination. Si « chez nous, la sainteté consiste à être toujours joyeux personne n’avait encore songé à l’exprimer avec un tel humour… et d’aussi profondes convictions.

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4 Nous vous communiquons l’intégralité de la « potion à vous procurer pour vous mettre « en marche vers les autels NDLR )

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5 TOUSSAINTYL © 100 mg

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Composition : Générositazol150 mg

Joiemicine130 mg

Charitalyn250 mg

Piétamityl 70 mg


Propriétés : Toussaintyl est un puissant composé sanctificateur qui oriente et guide, de manière progressive, sur la route de la sainteté. Par sa composition, incite à l’amélioration et à l’approfondissement des relations avec Dieu et avec les autres.


Indications thérapeutiques : Ce médicament est indiqué chez tous sans aucune distinction. Il s’utilise tous les jours. L’arrêt brusque peut causer quelques dommages (parfois graves) dans les relations interpersonnelles. Dans ce cas, reprenez sans hésitations, même sans avis de votre médecin.

Ce médicament est préconisé dans les cas suivants :


- Découragements accompagnés de perte de foi, de désespoir, de pessimisme.

- Faible activité caritative et généreuse.

- Excès d’égoïsme, de violence, d’orgueil.

- Allergie à l’amour des autres, au pardon, au service.

- Relâchement des battements de cœur pour la pratique de piété.


Interactions médicamenteuses : Afin d’éviter d’éventuelles interactions entre plusieurs, notamment le fétichisme, l’idolâtrie, les sectes, le maraboutage et la superstition, il faut éviter tout mélange pouvant conduire au syncrétisme.


Effets gênants ou non souhaités : Comme tout médicament, ce produit peut chez certaines personnes entraîner des effets gênants :

* piétisme, idolâtrie.

* ulcérations d’orgueil.

* élévation de souci d’Eglise et déshydrations des responsabilités du foyer (enfants, mari, femme).

* en cas d’insuffisance, possibilité de survenue de laisser-aller (impureté, emportement, athéisme).


Posologie : Traitement d’entretien : 1 chapelet par jour avec une fréquence de l’Eucharistie quotidienne.

Traitement d’attaque : Méditation, Eucharistie, confession, neuvaine, charité tout au long de sa vie.

Si nécessaire, la posologie peut être augmentée ou diminuée. En cas de surdosage, ne craignez rien, car vous avez plutôt augmenté l’efficacité.


Intoxication : En aucun cas, même pas pour les païens.


* Les excipients, la forme et le poids du médicament peuvent être modifiés, mais le principe actif reste inchangé. Ce médicament existe sous forme d’autres dosages, qui peuvent être plus adaptés à tous. Dans tous les cas, se conformer à l’Evangile.


Date de révision de la notice : Tous les ans à la même période.


Durée du traitement :Toute la vie.



Cameroun LABORATOIRES ONAZ PC-GHISLAIN

Ebolowa B.P. 877


6 CAMEROUN – YAOUNDE

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A Ekié – Ekounou, naissance d’une œuvre salésienne


L’œuvre des Sœurs de « Don Variara », « Hijas de los Sagrados Corazones de Jesus y Maria » prend pied sur la terre camerounaise. Le dimanche 6 janvier 2002, en la fête de l’Epiphanie, salésiennes et salésiens de toutes les communautés de Yaoundé entouraient le Père Miguel Olaverri pour la bénédiction du terrain et la pose de la première pierre.

Ce même jour arrivait à Paris pour étudier le français la première équipe de religieuses qui prendra en charge la nouvelle maison. Orientée vers les malades et spécialement les lépreux, cette Congrégation membre de la Famille Salésienne, est déjà établie en Guinée Equatoriale. Ekounou aura grâce à elles sa Maison des Sœurs, son dispensaire, son école maternelle et son Centre de Promotion féminine. Une centaine de « voisins » ont tenu à participer. L’un d’entre eux résumait leur attente : « Nous sommes loin ici de toute église. Maintenant nous pourrons faire baptiser nos enfants. »



7 CENTRAFRIQUE - BANGUI

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8 Proche des familles, la Communauté St Jean de Galabadja

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La communauté St Jean de Galabadja aide les fidèles de la paroisse durant l'Avent en organisant des activités, telles que récollection, célébration de mariage et autres.


Dès le premier dimanche de l'Avent, les aspirants salésiens participent à une récollection organisée par le Service diocésain des Vocations à la paroisse Notre Dame de Fatima. L'abbé Gilbert Nzenze souligne que la première vocation est la vie. Toute personne est appelée à mener une vie conjugale ou consacrée. Toute vie spirituelle commence par le baptême.

Les aspirants coopérateurs salésiens ont eu de leur côté une récollection à la paroisse St Jean. Le Père Léopold Fanze a choisi comme thème Don Bosco. Il débute son exposé par la naissance de Giovanni Bosco. Il parle ensuite de sa jeunesse et de ses œuvres.

Deux autres récollections sont organisées sur l’Avent les 9 et 16 décembre pour les mouvements d’adultes puis de jeunes : « Quel est le sens de l'Avent dans l'Église, dans la liturgie et dans les mouvements ? »

En la fête de l'Immaculée Conception, le 8 décembre, a lieu le mariage d'un couple dont la femme est légionnaire. C'est un bon témoignage et un exemple à suivre. Notre église compte de nombreux et généreux légionnaires.

Le même samedi, Mgr Mathos célèbre la messe de reprise des activités des charismatiques de Bangui. Le célébrant saisit cette opportunité et attire l'attention des participants sur la confiance et l’entente à faire grandir vis-à-vis de leurs prêtres.

A la demande du St Père d’observer une journée de jeûne contre les maux qui ruinent le monde, le diocèse de Bangui a invité les fidèles à réaliser cet effort le vendredi 14 décembre. Les salésiens ont organisé ce jour-là une célébration pénitentielle.

Pour la préparation au baptême des petits enfants, une rencontre, le 17 décembre, permet au curé de mettre au clair certains points.

Avant les congés de Noël, ont lieu les préparatifs des fêtes de "l'Université Mapa" et du cours de soutien, organisé par le Centre.


Sébastien RAMADAN, postulant salésien

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CONGO - BRAZZAVILLE :


La Mission St Charles Lwanga prépare ses « 40 ans »


Le Père Yvon Reaudin, nouveau curé de St Charles Lwanga a été très bien accueilli. Les paroissiens ont tenu à organiser en son honneur un banquet de réception. Le Père, homme d’action, a organisé le rosaire journalier durant le mois d’octobre consacré à Marie. Chaque soir, les fidèles se sont retrouvés nombreux près de la grotte où se trouve la Vierge. Le 31 octobre, une messe a clôturé ce temps de prière.


Bien préparés et formés, cinquante-trois catéchistes ont été envoyés en mission. Des mouvements se réorganisent : les servants de messe, sainte Rita. En préparation au 40e anniversaire de la Paroisse St Charles, les chrétiens sont invités à participer à la construction d’une véranda, à refaire le chœur et l’autel, à électrifier les abords de l’église.

Une « tsisanie » ( « Quête spéciale » - NDLR ) a rapporté 1.200.000 cfa. Le projet d’ouverture d’un Poste de Santé est également en marche.


Le 2 décembre 2001, le comité paroissial et le clergé se retirent à la Cité Don Bosco pour organiser la session paroissiale du dimanche suivant. Le 8 décembre, les deux communautés salésiennes se retrouvent pour une récollection, et célèbrent ensemble l’Immaculée Conception.

Le temps de l’Avent est marqué par des sessions de catéchèse, des récollections et des moments de Réconciliation.

Le 24 décembre, le Père Pierre Morteau célèbre à 16h 30 la messe de Noël des enfants et des catéchumènes. A 20h 30, après une belle évocation scénique de la crèche, il concélèbre la solennelle Eucharistie avec le Père Yvon. A 23h 00, la messe se termine, mais la joie de la fête éclate dans toute l’église et dans tout le quartier jaillissent de nombreuses manifestations « à la congolaise ».

Le 1er janvier, la messe de 7h 00 surprend tout le monde par le nombre extraordinaire encore jamais vu de participants.

Max Innocent ROCHEZ, postulant


9 Au Centre professionnel, des jeunes et des familles se transforment

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L’année débute par des arrivages de produits : matériel pour travaux de tournage, de soudure, tables, bancs, moteurs pour la mécanique. Les conditions ne sont pas les meilleures, mais chaque salésien fait de son mieux pour répondre à l’appel de Dieu et aux nécessités de la centaine de jeunes désireux d’apprendre un métier. Les relations au Centre sont bonnes. Les jeunes se sentent plus à l’aise ici que chez eux où on les traite souvent de vauriens. Certains parents qui hier refusaient d’envoyer leurs enfants au Centre sont, lorsqu’ils acceptent, étonnés du résultat.

Un jeune mécanicien de 2e année automobile est allé en stage dans une grande entreprise congolaise. Son père, lui-même mécanicien, a été étonné des « exploits » de son fils, et par la suite, l’a autorisé à travailler sur sa propre voiture. C’est un peu le reflet d’une situation. La famille ne se préoccupe pas beaucoup de l’enfant, mais est heureuse le jour où il entre au travail.

Max Innocent ROCHEZ postulant


RDC CONGO - LUBUMBASHI


REGARDS DE PRÊTRE


« Au Theologicum, à Lubumbashi, la vie continue son bonhomme de chemin. Après la timidité qui caractérise les rentrées académiques, le train a pris sa vitesse de croisière… Les cours, les travaux de recherches et les devoirs sont le menu quotidien des étudiants… Il y a de quoi perdre l’étoile polaire… »

Le Père Grégoire Kifuayi, professeur de théologie à Lubumbashi nous livre «  l’Histoire à vif » de ce qu’il voit. Riche d’un regard critique sur la marche du monde, il se révèle aussi comme un chroniqueur attentif à des précisions inattendues. Analyse.

Titre et intertitres sont de notre rédaction.


Plusieurs activités balisent notre vie depuis le début de l’année académique :


Le 18 Novembre 2001, les membres de la famille salésienne (salésiens, filles de Marie Auxiliatrice, Coopérateurs, Volontaires de Don Bosco, Anciens élèves des écoles salésiennes), se sont réunis à Safani, maison d’accueil, pour la récollection trimestrielle sur un thème au goût d’actualité dans un pays marqué par la violence et l’intolérance : « Comment vivre en chrétiens dans un monde marqué par l’intolérance ? ». L’histoire atteste l’omniprésence des conflits et de la violence. Les séquences actuelles de cette histoire sont fertiles en témoignages significatifs. La violence a investi le champ des relations interpersonnelles, le champ des rapports sociaux dans toutes ses dimensions. Elle a investi les relations entre les peuples et les nations. Les foyers de tensions, les guerres civiles, interethniques ou inter étatiques, avec leurs cortèges d’horreurs, en sont les tragiques manifestations en Afrique. À l’échelle planétaire, de multiples foyers de violence effective ou potentielle mettent le monde en convulsions. La violence n’a-t-elle pas investi aussi le plan des relations inter-religieuses ? On repère des situations d’intolérance dans les communautés religieuses, qui sont devenues des foyers de violence. On peut élargir l’observation à d’autres champs de la vie et on aboutit à ce même constat de tentations ou d’expériences d’exclusions, de violence et d’intolérance qui habitent le monde et la vie en société à tous les niveaux. Comment être chrétiens et membres de la famille salésienne dans ce monde ? A la suite du Christ et de Don Bosco, les chrétiens, membres de la famille salésienne, doivent être des personnes pétries de foi, imbibées de charité et porteuses d’espérance.


Renouveler notre vision du prêtre


Quelques jours après, le 23 Novembre 2001, c’est le tour de la communauté du Theologicum, qui prend la route du monastère bénédictin de Kiswishi : « Venez à l’écart », comme le Christ le disait à ses disciples (Mc 6, 31), pour la récollection trimestrielle sur le thème : « Le salésien prêtre et son témoignage de foi, de charité et d’espérance dans le contexte d’aujourd’hui ». Le thème est motivé par la dégénérescence et la déliquescence impressionnantes de l’idée du sacerdoce qu’on observe tant dans la jeunesse que dans le clergé lui-même. Il y a vraiment lieu de s’interroger sur cette confusion qui s’installe dans l’esprit du clergé au grand préjudice des fidèles dont ils ont la charge spirituelle. On le sait bien : La contestation est nécessaire et possible, surtout là où le bât blesse, là où la vérité est voilée, là où les controverses aussi bien que les paradoxes s’accumulent et se relayent. Aujourd’hui, pas moins qu’hier, la vie du prêtre constitue une véritable tourmente comparable à une zone de perturbation aérienne, à une traversée du désert : le désert de l’épreuve, de sorte que soit re dynamisée cette vie et que devienne plus parlante aux contemporains et plus paradigmatique la vocation du prêtre, homme Dieu, à l’image du Christ.

Fort bien contestée par la société ou il s’insère, l’identité du prêtre est de nos jours sujette à caution. Elle pose problème à l’homme et à la femme d’aujourd’hui. Dans la rue comme dans la communauté ecclésiale, on ne manque pas d’ergoter, d’en évoquer d’amers souvenirs. La presse sans doute aussi en parle, sans omettre toute l’aversion et l’agressivité de certains chefs de groupes religieux dissidents qui eux-mêmes aussi ne sont pas plus parfaits que les prêtres. Les prêtres d’aujourd’hui sont donc appelés à relever ces défis. Les deux récollections ont été animées par le Père Grégoire Marie Kifuayi.


Anuarité, modèle d’engagement


Le 1er décembre 2001, c’est la fête de la bienheureuse Anuarité, vierge et martyre congolaise. Anuarité se consacre très jeune au Seigneur et entre chez les sœurs de la Sainte Famille. Attaquée dans sa maison religieuse pendant la rébellion, elle pardonne à celui qui voulait la violer et qui la tuera. Cette fête a été marquée par un événement exceptionnel dans notre Province salésienne d’Afrique Centrale. Cette date s’inscrit en lettres brillantes dans les annales de la vie du Frère Alexis Mitonga, salésien frère, qui prononce ses vœux perpétuels à Kansas-City pour ne pas dire Kansebula, notre Maison de formation pour le noviciat et la philosophie. La célébration eucharistique, présidée par le Provincial, le Père Camille Swertvagher, est suivie d'un repas fraternel avec les membres de la famille d’Alexis, amis et connaissances, sdb et fma, dans un décor champêtre.

Le 29 novembre 2001, nous avons commencé la neuvaine de l’Immaculé conception et le 7 décembre 2001, fin de la neuvaine et veille de la fête de l’Immaculée, une soirée musicale a été organisée par la commission culturelle du Theologicum en l’honneur de Sainte Cécile, patronne des musiciens. La chorale Saints Pierre et Paul de la Cathédrale de Lubumbashi a agrémenté la soirée par des chansons qui alliaient à la fois la musique traditionnelle et moderne. Les communautés religieuses avoisinantes et les confrères salésiens ont présenté quelques prestations musicales.


Football et basket-ball, éléments de joie salésienne


Le 8 décembre, fête de l’Immaculée Conception, comme d’accoutumée, c’est la communauté de Kansebula qui vient à Lubumbashi au Theologicum. Après la messe solennelle, présidée par le Père Mario Valente, ancien provincial et maintenant directeur du scolasticat de philosophie, nous nous retrouvons autour des agapes. L’après-midi est réservée aux activités sportives. Les confrères de Kansebula, pleins de dynamisme juvénile battent le Theologicum au football, mais avec un score étriqué d’un but à zéro et aussi au basket-ball, encore avec un score serré de 44 à 40 paniers. Les aînés du Theologicum sauvent l’honneur en infligeant une défaite sans appel de trois sets à zéro, au volley-ball, à nos confrères de Kansebula. Et c’est dans une note de fraternité que tous se séparent. Le prochain rendez-vous est fixé au 24 mai 2002. Ce sera le tour du Theologicum de se déplacer à Kansebula.


VDB, vocation salésienne


Le 15 décembre 2001, la chapelle du Theologicum accueille les volontaires de Don Bosco, pour une messe, au cours de laquelle Mademoiselle Angélique Kawej Kad prononce ses vœux perpétuels comme Volontaire de Don Bosco. Elle est la deuxième congolaise à prendre cet engagement. C’est encore une occasion de voir les membres de la famille salésienne festoyer ensemble et se réjouir de leur croissance. Don Philippe Rinaldi et Don Bosco au ciel n’en sont pas tristes.


Les amis du Theologicum souhaitent à tous une bonne fête de Noël et une heureuse année 2002.


Grégoire Marie KIFUAYI


GABON – LIBREVILLE


Eveil à la Famille Salésienne

Le 31 décembre 2001 restera une date dans notre chronique communautaire. Ce jour-là, nous avons invité ceux et celles qui expriment depuis plus ou moins longtemps leur désir de connaître et de vivre l’idéal des coopérateurs.


L’occasion nous est donnée de partager un repas dans les nouveaux locaux que la Communauté occupera sous peu au site de « Mikolongo - Don Bosco », près de l’aéroport de Libreville.

Avant de partager les plats apportés par chacun, nous échangeons sur ce que chacun connaît de Don Bosco et des coopérateurs.

Sont présents deux laïcs et une famille. Papa et maman de cette dernière cheminent depuis déjà six ans et sont désireux de faire leur promesse. Jusque là, la « pérégrination » de la communauté n’a pas permis de poursuivre la formation d’un groupe. Désormais le nouveau site salésien de l’œuvre prend corps et de prochaines rencontres sont prévues. Nous espérons que Gabriel et Marie pourront faire leur promesse au cours de cette année. Gabriel est un ancien de la Maison de Sindara. Il vient de poursuivre une longue formation pour le diaconat permanent. Lui et son épouse ont également parcouru les cinq années de formation catéchétique et sont « animateurs catéchistes » sur leur paroisse. Leurs quatre jeunes enfants les accompagnaient à la rencontre.


Henri CANIOU


9.1 TCHAD – SARH

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Pour Sarh aussi est né le Sauveur
A l’occasion de Noël 2001, Ignace Privat nous adresse cette méditation. Extraits.


Bonjour, et que la paix de l'enfant Jésus vous "dynamise"!

Un temps, un instant... attendre un peu afin que le Sauveur annoncé prenne sa place dans nos cœurs, puis vient ce petit mot :

Ce sera Noël tous les jours, c'est Noël tous les jours, puisqu’Il est avec nous. Mais alors, quelle disponibilité toute humble faut-il pour accueillir « Dieu-avec-nous », parmi nos frères ! Nos seules forces humaines sont si limitées. Je l'expérimente chaque jour au contact d'un peuple aux limites de la faim et du mépris. La dignité de l'homme autour de nous accuse de sérieux dommages. Les sollicitations sont grandes ! Que faut-il faire dans cet océan de besoins ? Peut-on rester indifférent ? Pourtant, le mystère est là : le Seigneur écoute le pauvre qui crie vers Lui et, voilà : « Le Sauveur nous est né. » Longtemps annoncé, mais une fois arrivé, qu'est-ce qu'il a de la peine à se faire reconnaître ! Tant il est si petit. Quel est le sens du salut que nous attendons ? Ne sommes-nous pas souvent, agents pastoraux, au devant de la scène sans Lui laisser l'occasion d'atteindre ses bien aimés, parce que soucieux de tel besoin ou de telle autre occupation ?


Ces réflexions juste pour partager avec vous quelques questions que me pose ma vie missionnaire, sans cesse interpellée par le mystère de l'Incarnation. Interrogations douloureuses parfois, mais je voudrais finir par reconnaître que cet Enfant, Lui seul, demeure notre espérance, même dans l'humiliation totale, dans nos limites et nos faiblesses.

« Le Sauveur nous est né ». Pourquoi se fier aux vendeurs d'illusions ?

« Le Sauveur nous est né ». A-t-Il la chance d'occuper la Place qui lui revient ?

« Le Verbe s'est fait chair ». Saurons-nous Le reconnaître ?

Au-delà de tout, Emmanuel : "Ne craignons pas !"
Que le Prince de la paix raffermisse votre foi, votre espérance et votre charité !


Ignace-Privat FOUDA




QUOI DE BON AU CJDB DE SARH ?


Ignace - Privat FOUDA nous a envoyé le Journal des Jeunes de Sarh. Une présentation du CJDB hors du commun. Première partie : Extraits. La suite au prochain numéro.


Inauguré il y a deux ans, le Centre Don Bosco de Sarh est situé entre le Lycée Ahmed Mangué, le Collège d'Enseignement Technique Industriel et la Mairie de Sarh. Le Centre accueille chaque jour des centaines de jeunes qui viennent soit pour des activités sportives, soit pour se cultiver et se former. L'accès à ces activités diverses se fait au moyen des cartes d'abonnements annuels ou mensuels. Pour mieux connaître le CJDB, Bosco M-oo Kooi, notre journal, ouvre ses colonnes à quelques uns de ses Animateurs qui présentent les différents Secteurs d'activités.







Le Secteur Audiovisuel a pour rôle d'éduquer, d'informer les jeunes de ce qui se passe autour d'eux par des journaux télévisés des différentes chaînes et par des projections de films vidéo-cassettes. C'est ainsi que tous les jeudis et samedis, la salle audiovisuelle s'ouvre aux abonnés du Centre pour leurs informations. Tous les jeudis soirs sont consacrés aux films culturels (documentaire, roman, théâtre...) et les samedis le sont aux films de détente ouverts à tout le monde avec une entrée payante. Quelquefois, le Secteur projette à l'intention des élèves des Lycées (surtout ceux des parcours d'examen) des films sur les romans proposés par leurs programmes scolaires.

Roger


.La Bibliothèque existe depuis le 4 février 1999. Elle comprend près de 3 500 ouvrages, tous types confondus : romans, mensuels scolaires, et des revues. Elle compte plus de 500 jeunes et quelques adultes abonnés à son programme. Sa gestion est assurée par Monsieur Edmond Simadji, employé du BELACD ( Bureau d'Etudes et de Liaison des Actions Caritatives et de Développement ), Institution de l'Eglise Catholique, assisté de trois Animateurs du Centre.

Edmond


A l'instar de quelques Secteurs du Centre, celui de la Conférence-Débat a été créé à l'ouverture du Centre en 1998. A travers des thèmes traitant les problèmes socio-éducatifs et culturels, il vise à la formation intellectuelle des jeunes de la ville de Sarh. Amis, venez et participez à nos conférences-débats car cela vous permettra de développer vos capacités intellectuelles. Bou Amos


Né le 3 janvier 1999 et dénommé Ballet Lôtiko, le Secteur « danse traditionnelle » du Centre a pour objectif la formation physique et morale des jeunes, leur éducation chorégraphique. Il valorise la culture traditionnelle africaine. Le ballet fonctionne grâce aux ressources de ses productions et au soutien du Centre. Les répétitions se font chaque dimanche et mercredi dans l'après midi.

B.Kadjine


La Troupe Théâtrale Tomatis ( 3T ) est l’œuvre de jeunes filles et garçons de la ville de Sarh. Elle a vu le jour le 7 janvier 1998 en vue de revaloriser la culture africaine et éduquer par le théâtre. Elle a pris le nom de Tomatis, nom d'un jeune de l'Oratoire au temps de Don Bosco qui aimait le théâtre.

Gosbaye Emile


Mosaïque Musica a été créé en 1994 par un frère salésien Serge Loubayi de nationalité Congolaise, aidé de quelques jeunes assoiffés de musique. Le groupe a pour objectif d'animer le Centre et la ville de Sarh, de valoriser la culture musicale tchadienne et de donner un sens à la musique en général. Le groupe est dirigé par un bureau de 4 personnes. Il comporte des conseillers et des membres. Pour son fonctionnement, il organise des productions de concerts même en dehors du Centre.

Simplice


A SARH, AU SERVICE DES JEUNES, LA COMMUNAUTE SAINTE BAKHITA


Cette année, au service de la mission auprès des jeunes, la communauté Sainte Bakhita est constituée de son directeur, le Père Giorgio Gallina, du Père économe, Enrico Bergadano, du Père Francesco Cremon et du clerc Ignace-Privat Fouda, stagiaire.


Cette présence salésienne à Sarh se situe à environ 600 km de Ndjaména la capitale où se trouve une autre communauté salésienne. La même distance la sépare des deux communautés salésiennes de Bangui en République Centrafricaine. Les salésiens se sont installés dans la ville depuis l’année 1994 avec pour pionnier le Père Pietro Bano. Celui-ci venait de la province italienne San Zeno de Vérone, province fondatrice de l’oeuvre. Ce n’est qu’en l’année 2000 que la communauté a été canoniquement érigée.


Au départ, les salésiens sont chargés d’assurer l’aumônerie des jeunes du diocèse et de gérer un centre culturel dont les locaux se trouvaient au sein de l’école François Xavier. Avec le temps, les travaux de construction d’un nouveau centre dirigés par le Frère Giancarlo Scarparo de Vérone, ont permis aux salésiens d’avoir de nouvelles structures d’accueil des jeunes. L’inauguration officielle a eu lieu le 31 Janvier 1999, jour de la Fête de Don Bosco, en présence de Mgr Edmond Djitangar, évêque de Sarh, du Père Provincial ATE, Miguel Olaverri, de l’Imam de la Mosquée et de diverses personnalités salésiennes et Tchadiennes.


Le Centre Culturel des Jeunes Don Bosco se consacre avec d’autres centres, notamment deux autres liés à une paroisse, dans l’animation de la jeunesse, pour une ville qui compte autour de 100 000 habitants. A l’occasion des grandes manifestations, le nombre de jeunes dans le Centre avoisine facilement le millier.


Aujourd’hui, la Communauté Sainte Bakhita compte dans son champ d’action pastorale une paroisse. C’est la paroisse saint Joseph de Kassaï. Pour le moment, elle est gérée par un modérateur, en la personne du Père Giorgio Gallina et un comité constitué par une sœur combonienne, l’assistante paroissiale et un groupe de laïcs.


Ignace-Privat FOUDA



EN BREF


Cameroun – Ebolowa :

La Famille Salésienne améliore la situation des prisonniers

La communauté salésienne d’Ebolowa a vécu le 22 décembre 2001 un événement social d’importance. Depuis de longues semaines, le Père Valentino Favaro, sdb, curé de la Paroisse ND de Fatima et Mademoiselle Rosa Vettese, coopérante italienne, tous deux visiteurs réguliers de la prison centrale, cherchaient une possibilité d’améliorer les conditions de vie des prisonniers. L’occasion se présenta lorsque les autorités acceptèrent le projet et qu’une association italienne « Solidarieta nel mondo » en assura le financement.

M. le Préfet du département présida la cérémonie, accompagné de M. le Régisseur de la prison et de son personnel. Ce fut la fête pour tous de visiter les nouvelles salles de classe, les locaux des mineurs et les salles d’infirmerie.

Armel KIBAMBA


Cameroun - Ebolowa : Des activités informelles au CPDB

Les activités informelles sont l’un des moyens pour éduquer et instruire les jeunes.

Comment les pratiquons-nous au CPDB ?

Les jeunes s’organisent en groupes, forment des équipes et choisissent les activités qu’ils préfèrent. Nous leur proposons : Football, Basket, Musique, Volley, Journal, Catéchèse, Ping-pong…

Nous notons que ces occupations les aident à dialoguer, à surmonter les difficultés qu’ils rencontrent : problèmes psychologiques, vols, délinquance, souvent séquelles du manque de paternité et de situations familiales défectueuses.

Un bon signe : ces activités attirent de plus en plus de jeunes.

Armel KIBAMBA, postulant salésien


Togo – Gbodjomé : Une Session Internationale

Du 3 au 8 décembre 2001, une rencontre a eu lieu au noviciat pour les Responsables des « Oratoires » et des Centres de Jeunes des Provinces Salésiennes AFO des Filles de Marie auxiliatrice, ATE et AFO des salésiens. Les participants venaient de partout : Bangui, Sarh, Malabo, Ebolowa, Pointe-Noire, Bamako, Abidjan, Cotonou, Kandi, Conakry, Bobo Dioulasso, Lomé, Kara, Parakou, Thiès, Saint Louis, et Yaoundé. Partageant leurs réalisations, ils ont décidé des programmes de formation au niveau local et au niveau provincial.

La clôture du samedi matin se célébra par la Fête de l’Immaculée Conception. Le Père Lluis Oliveras, Provincial de l’AFO présida l’Eucharistie au cours de laquelle Pascaline, VDB, renouvela ses vœux. Une vraie fête de Famille !

Roland Bertholet NKOUNKOU, novice salésien


Nos malades :

M. Silvano Ordoñez et le Père Anselmo Perez sont depuis quelque temps en Espagne pour des soins médicaux. Nous les assurons de nos prières fraternelles.


10 Ceux qui nous quittent

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* Le papa d’Apollos NGUIESSEU, postulant à Yaoundé-Mimboman

* Le papa d’André ELA ENAM, post novice de 2ème année à Lomé

Unissons nos prières à celles de ces familles.









Bon Anniversaire :


En février

le 2 Yvon Réaudinle 17 Raimundo Ondo

le 9 Serge Loubayile 19 Luc Zambo

le 16 André Ndiomo







@te.media

Direction : Miguel Olaverri

Salésiens de « Don Bosco » Administration : Agustin Hernandez

Maison Provinciale Rédaction : Jean Baptiste Beraud

B.P. 1607 Tél. :(237) 2.22.22.39

YAOUNDE (Cameroun) Edition espagnole : José Antonio Vega

Diffusion – Secrétariat : Guy Ollivry






















Attention : Envoyez à JB Beraud, Maison Provinciale,

ans.yde@ refinedct.net ,

vos contributions pour le prochain @te.media de Mars

avant le 15 février 2002

Par e-mail, vous nous facilitez la tâche. Merci.


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