Editorial


Editorial




N° 21 – janvier 2002


Vice-Province Salésienne "Notre Dame d'Afrique"

Afrique Tropicale - Equatoriale

B.P. 1607 - Yaoundé – Cameroun

Tél. (237) 2.22.22.21 Fax : (237) 2.22.22.51. E-mail :< ans.yde@refinedct.net >

LE MONDE ATTEND LA PAIX


Au moment où nous « bouclons » ce numéro, en ce 20 décembre 2001, parviennent dans tous les pays, les paroles insistantes de Jean-Paul II dans ses interventions multipliées ces derniers jours en faveur de la paix au Moyen Orient et dans le monde


Le Saint Siège et la Paix

Le jeudi 13 décembre, le directeur de la salle de Presse du Vatican, M. Joaquin Navarro Valls fait une déclaration à propos de la rencontre présidée par le Pape sur le thème :  « La paix en Terre Sainte et l’avenir des chrétiens. ». A cette réunion participent le cardinal secrétaire d’Etat, d’autres cardinaux, des responsables de différentes communautés catholiques de Terre Sainte, des présidents de conférences épiscopales et les représentants pontificaux du Moyen Orient :

« En ce qui concerne particulièrement le conflit israélo-palestinien, déclare M. Navarro Valls, il a été observé que les deux peuples directement intéressés et leurs responsables doivent mobiliser leurs énergies pour la recherche de nouvelles voies pacifiques capables de résoudre un conflit qui a déjà trop duré. »

Le vendredi 14 décembre, journée mondiale de jeûne, de prière et d’aumône, le Père Raniero Cantalamessa, capucin, prédicateur de la Maison pontificale, prêche en présence de Jean-Paul II :

« La « seule guerre sainte » des chrétiens, c’est la conversion intérieure. »

Le dimanche 16 décembre, durant l’angélus, Jean- Paul II lui-même interroge la foule très nombreuse des familles sur la Place St Pierre :

« Qu’est-ce que l’humanité attend de ce Noël ? »,

et il répond : « L’humanité aspire avant tout à la joie de la paix »

Ainsi en trois jours, dans le temps de préparation à Noël, le Saint-Siège multiplie les formes d’invitation à une réflexion des peuples et de leurs dirigeants.


Dans nos Eglises locales, surgissent aussi des appels

La Lettre des Evêques du Tchad pour Noël 2001 appelle une fois de plus aux grands changements nécessaires : « L’insécurité persistante, le manque de moyens et l’irresponsabilité de l’administration, l’exacerbation des tensions tribales, voilà de réelles zones d’obscurité devant lesquelles il nous faut apporter la lumière. »

Salésiens au travail parmi les populations, saurons-nous éduquer à la paix, saurons-nous annoncer cette « Lumière de Noël » pour une « Joyeuse et Bonne Année de Paix » ?

Jean–Baptiste BERAUD, sdb


CHRONIQUE DE LA SEMAINE

DES ORATOIRES ET CENTRES DE JEUNES

GBODJOME (TOGO), DU 03 AU 08 DECEMBRE 2001



Chers confrères,

Vous avez certainement été au courant de la semaine des Oratoires et Centres de jeunes, organisée par nos deux provinces salésiennes AFO - ATE, sous le haut patronage de nos deux délégués provinciaux chargés de la pastorale de jeunes, les Pères Franco Enrico de l’AFO et José Antonio Véga de l’ATE…eh bien, je viens vous présenter dans ces colonnes, les différents temps forts de cette rencontre.

Mardi, 4 décembre 2001


ANALYSE DE LA REALITE DE LA JEUNESSE DE NOS ORATOIRES ET CENTRES


Le travail de ce mardi a consisté avant tout, à l’analyse de la réalité de la jeunesse de nos Oratoires et centres de jeunes, à partir de deux exposés faits par nos deux délégués provinciaux, exposés basés sur les enquêtes menées il y a quelques temps, dans nos deux provinces.

Après ces interventions, il fallait réfléchir en carrefour afin de saisir deux ou trois défis, et proposer quelques solutions pour l’avenir proche.


  1. Défis relevés:

  • Absence quasi permanente des critères communs de discernement pour les Oratoires et Centres de Jeunes dans nos deux provinces.

  • Manque de sensibilisation, de formation générale et spécifique de nos animateurs à l’esprit des Oratoires et Centres de jeunes.

  • La question des inégalités des budgets de fonctionnement de nos Oratoires et Centres.


  1. Solutions envisagées face à ces défis :

  • Fixer des critères clairs et précis, communs à nos deux provinces, sur la réalités des

    Oratoires et centres;

  • Proposer un itinéraire commun de formation des animateurs et groupes de jeunes de nos provinces AFO-ATE

  • Proposer des critères précis de financement et de fonctionnement des Oratoires et centres, pour éviter les fortes inégalités des budgets que l’on ressent d’un Centre de jeunes à un autre, tout en tenant compte des spécificités.

    Dans l’après midi du mardi,

    l’occasion nous a été donnée de faire un retour aux sources de notre charisme. Le P. Guillermo

    Loizaga, salésien de Cotonou et professeur de philosophie à Lomé, nous a entretenu sur le thème:

    L'Oratorio dans la tradition salésienne.

    Toujours égale à lui-même, ce brave fils de Don Bosco nous a retracé les grands aspects de l’esprit et de la réalité de l’Oratoire selon le cœur de Don Bosco. Tout son exposé a tourné autour des mémoires de l’Oratoire, ressortant l’essentiel de l’expérience pastorale typique de Don Bosco, les différentes dimensions propres à l’Oratoire salésien (une maison, paroisse, école, cour) -

    Après ce long et brillant exposé, les carrefours ont eu lieu comme d’habitude; il était question de dégager deux points auxquels nous salésiens, ne pouvons pas renoncer, s’il nous faut conserver l’identité des Oratoires. La mise en commun de ce travail nous a permis plutôt de cerner trois points, au lieu de deux :

  • Un milieu de large accueil ouvert à une grande diversité de jeunes, avec une grande diversité de propositions

  • Avoir un programme d’évangélisation missionnaire adressé de façon prioritaire aux jeunes, en vue d’un chemin d’éducation à la foi adapté à leurs situations et sensible à la réalité œcuménique où ils vivent.

  • Une présence chrétienne dans le monde des jeunes et dans la société civile (œuvre aux marges entre le religieux et le civil, entre le séculier et l’ecclésial), capable d’offrir des réponses éducatives et évangéliques marquantes aux défis et aux urgences les plus senties, et capable aussi de promouvoir un environnement d’ouverture interculturelle, interraciale, œcuménique et inter- religieuse.

    Mot du soir

    Nous avons mis fin aux travaux de ce mardi, en écoutant le mot du soir du Père Tim, salésien de la communauté de Koumassi (Côte d’Ivoire), qui nous a fait le point sur la rencontre qui a eu lieu à Nairobi au Kenya, rencontre portant sur les enfants à risque, enfants atteints de Sida ou sortant des conflits armés, ou encore ceux ayant pour seule demeure la rue. Il nous a rappelé les urgences de la congrégation par rapport à ces défis criants et croissants, invitant les uns et les autres à se rendre plus attentifs à ces problèmes dont sont victimes la plupart de nos destinataires.

    Pour terminer en beauté notre journée, un bon film a été projeté à l’intention des amoureux de cette activité. Les autres, gagnés par la fatigue, ont vite fait de regagner leur lit pour un repos bien mérité.

    Mercredi, 5 décembre 2001

    Une journée pas comme les autres

    En tout cas, le bienheureux Don Rinaldi, patron du noviciat de Gbodjomé (Togo), a été bien fêté. Une belle messe d’action de grâce a été célébrée par le Père Carlos Nguema, qu’assistaient les deux provinciaux de l’AFO - ATE. Une homélie de qualité a retracé les grands traits de Don Rinaldi. Occasion d’encourager novices et autres salésiens présents, à ne point se lasser de marcher sur le chemin de la sainteté.

    Après la messe et le petit déjeuner, les novices sont partis en excursion continuer la fête dans les villages voisins. Nous de la session sommes restés continuer avec le rythme normal de nos travaux, toujours épuisants.

    Une matinée marquée par la problématique de la pastorale salésienne de jeunes

    Le P. Enrico, conseiller de l’AFO pour la pastorale de jeunes a pris soin de nous présenter pendant plus d’une heure d’horloge, les éléments fondamentaux de cette pastorale salésienne qu’il a comparée à un géant arbre planté dans un terrain fertile et dont les racines forment le système préventif, marqué par une expérience spirituelle, avec une proposition pastorale et une méthodologie pédagogique. Sur le tronc se trouvent greffés le projet éducatif et pastoral salésien (PEPS); la communauté éducative et pastorale (CEP) , le tout constitué des médiations historiques et les instruments opérationnels de la mission, sans oublier les modalités opérationnelles de la communion et de la participation.

    Les branches de cet arbre portent les traits caractéristiques de notre action éducative et pastorale, avec entre autres : L’option pour les jeunes et leur monde; une tâche : éduquer en évangélisant, évangéliser en éduquant ; une expérience commu-nautaire ; une pastorale organique qui s’appuie sur le principe de l’unité dans la diversité, avec un style spécifique : l’animation. On aurait pu voir tout cela sur diapositives ! Hélas, il y a eu coupure de courant électrique pendant toute la matinée.

    Critères pour élaborer un PEPS

    En carrefour, il nous a été demandé de cerner les critères permettant d’élaborer le PEPS dans un centre de jeunes ; puis, dire ce qu’il faut faire, pour harmoniser les quatre dimensions du PEPS.

    A la première question, une synthèse de différentes propositions a été établie et aide à déterminer ces critères :

  • Intervention nécessaire de toutes les composantes de la CEP avec recherche d’une vision commune ;

  • Etude et analyse profonde de la réalité du monde de nos destinataires ;

  • Mise sur pied d’une mentalité de projet, avec lutte contre l’individualisme et le sectorialisme ;

  • Se donner , à partir de l’analyse de la réalité, des objectifs généraux et spécifiques à atteindre ;

  • Les lignes et moyens d’action pour accomplir ces objectifs

  • Une programmation mensuelle des activités appropriées

  • Intensification de la formation des animateurs et groupes de jeunes à tous les niveaux ;

  • Veiller à harmoniser la pastorale salésienne avec les attentes de l’Eglise locale.

    Etude et analyse des PEPS des autres centres et Oratoires

    Ce travail a eu lieu dans l’après midi. Nous étions appelés à étudier et à analyser les nombreux PEPS de différents Centres et Oratoires, pour voir les points positifs qui les caractérisent, mais aussi, tenter de dégager leurs limites de ces PEPS et les causes de ces limites. Il fallait par la suite essayer de trouver des lignes communes pour nos centres d’AFO-ATE. Travail proposé et animé par le P. José Antonio Véga, conseiller de l’ATE pour la pastorale de jeunes.

  • En gros, nous avons constaté que plusieurs communautés s’efforcent de se doter d’un PEPS et d’une CEP.

  • Dans ces PEPS, les communautés s’efforcent d’articuler en mieux les quatre dimensions

  • Le calendrier des activités est bien présenté .

    D’une façon générale, les limites de ces PEPS sont plus nombreuses :

  • La structure du PEPS n’est pas toujours respectée

  • Certaines lignes d’action ne sont pas toujours liées aux objectifs fixés par la CEP

  • Omission faite de l’analyse de la réalité des destinataires

  • Parfois, c’est la communauté qui élabore toute seule le PEPS, sans la participation de toute la CEP

  • Confusion entre objectifs et lignes d’action

    Les lignes communes à promouvoir

    Comme lignes communes à promouvoir dans l’élaboration de nos PEPS en AFO - ATE, il est conseillé de considérer deux points essentiels :

  • Suivre la structure générale du PEPS

  • Travailler avec toutes les composantes de la CEP.

  • Eviter de donner les titres tels : président, vice-président etc, aux responsables de nos centres car, cela frise les formes d’organisations politiques dont sont friands nos jeunes et ça change tout y compris l’esprit de service.

    Mot du soir

    C’est le P. Miguel Angel Olaverri, provincial de l’ATE, qui nous l’a adressé. Il a stimulé les confrères de toujours prendre à cœur la nécessité de l’insertion pastorale salésienne dans les diocèses où ils travaillent. Tenir compte des lignes d’action pastorales des diocèses ; tâcher de bien collaborer avec les prêtres diocésains, tout en ayant cependant des idées claires sur ce que nous sommes et sur ce que nous avons à faire en tant que salésiens.

    Puis, il nous a donné des informations au sujet de la santé de Don Vecchi, notre Recteur Majeur, soulignant les grands traits de ce 8è successeur de Don Bosco qui, hélas, est affaibli par la maladie. Il nous a aussi parlé du congrès mondial de la communication et des médias auquel il a participé ; congrès pendant lequel certains grands thèmes ont touché les aspects de la pastorale tels : les médias et l’éthique ; médias et annonce d’un Dieu Amour…Il a cependant déploré l’absence d’un grand nombre des agents pastoraux à ce congrès.

    Jeudi, 6 décembre

    Journée largement marquée par un grand « topo » présenté par le P. Miguel Angel Nguema, salésien de Pointe-Noire au Congo. Le thème portait sur l'animation d'un centre de jeunes, le rôle, le profil et la formation des animateurs des centres et oratoires.

    L’orateur s’est inspiré du document du Dicastère de la Pastoral des jeunes de Rome, pour aider à cerner quelques critères devant nous permettre de choisir nos animateurs.

    Critères de choix d’un animateur

  • Avoir vécu l’expérience de l’oratoire ou de centre de jeunes comme destinataire, et y avoir suivi un processus de maturation personnel dans le groupe

  • Il revient à la communauté, par l’entremise du directeur du centre , de convoquer et d’accepter le futur animateur, après consultation de la CEP

  • Le futur animateur doit avoir au moins 18 ans et jouir d’une certaine maturité humaine, spirituelle et culturelle

  • Accepter de travail selon l’esprit salésien et comprendre la notion de bénévolat, de solidarité et de disponibilité. Etc.

    L’assemblée a été unanime pour dire qu’il faut absolument définir et proposer à nos deux provinces, un plan de formation adéquate pour nos animateurs. Plan qui tiendra compte de différentes tranches d’âges de nos animateurs.

    Un après midi bien mouvementé

    Mouvementé parce que les uns et les autres n’avaient pas le même rythme et les mêmes préoccupations. Les uns, plus libres, sont partis en ballade, sortie détente. D’autres devaient remplir les formalités administratives pour ne pas se voir bloqués par la police de l’immigration. Il y a lieu de remercier une fois encore le Maître de novices qui a su se mettre avec grande disponibilité et générosité de cœur, au service des « sans papiers ».

    D’autres enfin, membres des équipes de pastorale des provinces ont eu à tenir leur réunion comme prévue. La soirée s’est soldée par un film ayant trait au mouvement salésien de jeunes. Certains, bien fatigués, n’ont eu la chance de le visionner et ont préféré regagner leur cellule.

    Vendredi, 7 décembre

    La session sur les Oratoires et Centres de jeunes ne pouvait prendre fin sans qu’on ait fait allusion à un facteur qui, pour nous salésiens, demeure une richesse infinie : le Mouvement salésien de Jeunes(MSJ). C’est donc au P. Faustino Garcia, salésien à Bobodioulasso (Burkina Fasso), que revenait l’importante tâche de nous en parler en profondeur. Hélas, tout le matériel en diapositives préparé pour la circonstance, n’a pas été exploité, pour des raisons techniques. Mais l’essentiel a été fait.

    C’est quoi le MSJ ?

    De façon synthétisée, le P. Faustino nous rappelait que le MSJ (Mouvement salésien de Jeunes) est la communion de tous les groupes et associations de jeunes, qui, tout en conservant leur autonomie d’organisation, se reconnaissent dans la spiritualité et dans la pédagogie salésienne et veulent partager et se coordonner entre eux.

    Une brochure nous a été distribuée pour étayer et soutenir l’exposé. La brochure donne en clair, les possibles orientations à promouvoir pour faire germer et répandre ce patrimoine salésien dans le monde de jeunes.

    Cependant, une question reste posée à nos deux jeunes provinces AFO-ATE: celle de savoir s’il serait tôt de lancer le MSJ dans nos Oratoires et Centres de jeunes, bref, dans nos présences ?

    Aspects positifs du MSJ

  • Ouverture à toutes les catégories de personnes, respect de l’identité et de l’organisation interne de chaque groupe affilié ;

  • Possibilité pour nous salésiens de proposer et de partager notre identité avec d’autres ;

  • Le MSJ peut alors servir de pépinière pour les diverses vocations dans la famille salésienne.

  • Promeut le volontariat - aide les jeunes à mieux s’engager dans la société et dans l’Eglise.

  • Promeut le lien entre la vie et la foi chez les jeunes de différentes catégories

    Aspects difficultés

  • Possibles difficultés au niveau de l’intégration ecclésiale et intergroupes du MSJ

  • Le MSJ reste pour le moment une réalité peu connue dans nos églises d’Afrique ; le proposer est une difficulté

  • Le MSJ n’est pas encore adopté par nos deux provinces - Peu de motivations des confrères.

    Stratégies et possibles lignes à favoriser

  • Commencer par faire découvrir le MSJ à tous nos animateurs, collaborateurs et différents groupes de jeunes existants dans nos milieux ;

  • Faire du MSJ un lieu d’expression de tous les groupes, lieu de partage des expériences, centre de coordination…

  • Faire connaître la méthode salésienne et sa spiritualité, en visant aussi des valeurs communes aux autres groupes et mouvements ;

  • Penser à son insertion dans la pastorale des églises locales et encourager la collaboration avec les autres agents pastoraux.


Après ce long et dur travail de synthèse, l’après midi a porté aux partages des expériences vécues dans certains de nos Oratoires et centres de jeunes.

Ainsi avons nous suivi avec intérêt, le partage fait par certains confrères sur la vie de leurs centres :


A Koumassi (Abidjan -Côte d’Ivoire)

le P. Tim nous nous parlait de l’école de formation des animateurs des temps libres. Une école qui a trois niveaux, avec 70h de cours par ans, offrant des attestations d’animateur de temps libres 1er et 2ème degré, et un diplôme de directeur de temps libres à l’issue de la troisième année ; le tout sous les auspices du ministère de la culture.


A Bobo Dioulasso (Burkina Fasso)

Le P. Faustino nous a parlé d’une école de musique ouverte à des jeunes de 16 - 24 ans, accueillant environ 40 à 50 jeunes. La spécificité de cette école de musique est de préparer les jeunes talents à faire de la musique un cadre éducatif pour véhiculer les valeurs humaines et chrétiennes.


A Malabo (Guinée Equatoriale)

Notre confrère Eleuterio Evita, stagiaire salésien, nous a parlé des émissions radio - télévisées organisées et animées par les jeunes, sous la direction des spécialistes des domaines abordés tels : la santé, avec la question de la pandémie de Sida. Il y a aussi des émissions religieuses…


A Ebolowa (Cameroun),

Le frère Matthieu Makima nous parlait de l’expérience des récollections mensuelles organisées à l’intention des jeunes du centre. Récollection qui rassemble environ 300 jeunes pour une réflexion et méditation sur différents thèmes qui les préoccupent. Le tout couronné par une célébration pénitentielle à la quelle prennent par les autres confrères salésiens.

Autant de merveilles qui s’opèrent dans nos centres de jeunes, sous es heureux auspices de la providence et la bienveillance de notre Madone, Marie Auxiliatrice, et le fier regard de Don Bosco.


Dans son mot du soir qui a servi en même temps de conclusion à cette session de travail, le P. José Maria Oliveras, provincial de l’AFO soulignait qu’on avait, nous salésiens, toutes les raisons pour croire à l’avenir et à l’épanouissement de nos Oratoires et Centres de jeunes. Cependant, il insistait sur la nécessité de valoriser et de bien structurer ces Oratoires et centres, bien les animer en mettant en valeur la CEP et le PEPS…deux locomotives qui mènent l’action. Il n’a pas manqué de nous exhorter, nous salésiens, à avoir une mentalité de projet, de créativité, de souplesse et de bien nous armer de beaucoup de patience et de foi.

Les grandes conclusions de cette session vous seront communiquées.

P. Rémy NGOMO NGOMO, sdb


PROPOSITONS POUR L'AVENIR:


Au Niveau Local :


1.- Former et consolider les Communautés éducatives pastorales (CEP) de nos Centres et structurer le Projet éducatif pastoral de chaque Centre des Jeunes (PEPS).


2.- Bien soigner la formation des animateurs et des jeunes de nos Centres, en essayant de démarrer le Mouvement Salésien des Jeunes.


Au Niveau provincial et inter-provincial :


1.- Créer les plans et les itinéraires de formation pour les jeunes


2.- Elaborer un plan de formation pour les animateurs



CAMEROUN- EBOLOWA

Projets sur le Centre Professionnel

Suite de l’interview du Père Alcide Baggio ( Voir @te.media N°20 )


Armel Kibamba - Père Baggio, vous venez de remplacer le P.Francis Gatterre. Doit-on s’attendre à des changements ?

Père Alcide Baggio - Nous avons déjà creé un GIC pour les stages des jeunes. Nous voudrions lancer l’électricité et la mécanique. Nous avons besoin d’un séchoir à bois et de renouveler les machines.


- Ici au Centre professionnel , vous ne cessez jamais de nous parler de discipline, de joie et de responsabilité. Que signifient ces mots pour vous ?

- C’est la méthode préventive de Don Bosco valable aussi en Afrique si on veut entrer dans la modernité car il y aura de la joie si on mène une vie disciplinée et responsable face à soi- même, son avenir, sa famille, son pays.


- Père Baggio, quand on voit les animateurs, on a l’impression que vous voulez faire du CPDB une école salésienne ?

- Si par exemple, les activités informelles, théâtre, bibliothèque, musique informatique, permettent un sens d’appartenance au milieu et évitent les vols, c’est positif. L’école devient plus pédagogique avec des méthodes plus pratiques, fiches des matières, cahiers de textes, photocopies, projest de fabrication.


- Selon vous quelle est la place de la jeunesse dans l’avenir du pays ?

- Elle sera grande, si on a le courage de rentrer dans la mondialisation. Il faut gagner le combat de la pauvreté.


- Quels conseils pourriez-vous donner aux jeunes du Centre Professionnel ?

- Plus on se forme, plus on se cultive. L’école offre des données de base qui vous permettent de continuer. On ne finit jamais de se former. La technique et le contexte socio-économique changent continuellement . Le travail qualifié est le meilleur diplôme.


Propos recueillis par Armel KIBAMBA


1 Ensemble pour un bon départ

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L’un des objectifs de notre projet communautaire est de « mieux vivre et travailler ensemble ».


Pour rendre cela effectif, la journée du 26 novembre a été spéciale pour l’œuvre salésienne d’Ebolowa. Pour la première fois les trois secteurs se sont retrouvés pour présenter et mettre ensemble leur projet. Plus de quatre-vingts personnes ont suivi les grandes lignes pour l’année.

Des questions intéressantes : Comment les laïcs peuvent-ils aider les salésiens à vivre leur vocation  ? D’autres questions sur la formation biblique, la constitution d’autres chapelles …Un échange très prometteur qui témoigne de la volonté de construire une œuvre solide pour le bien de tous.

1.1 Pierre Célestin ONA’Z

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1.1.1 Monsieur le Ministre du Travail au Centre Professionnel

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Le jeudi 6 décembre a été pour le Centre Professionnel Don Bosco d’Ebolowa un grand jour. Nous avons eu dans nos installations la visite du Ministre du Travail, Monsieur Pius Ondoua.


Le Directeur a accueilli Monsieur le Ministre. Après la présentation du corps professoral, sous les youyous des élèves, nos hôtes ont visité l’atelier. Ils se sont émerveillés du travail accompli par les apprentis.

Le Directeur, après avoir retracé avec brio le chemin parcouru par le Centre depuis sa création, a plaidé pour la signature de la convention et des diplômes qui traînent depuis trois ans dans les bureaux du ministère. Il a par ailleurs souligné que la lutte contre la pauvreté exigeait que la collaboration entre le public et le privé soit intensifiée.

En réponse, dans un style très dégagé, le Ministre a remercié le Centre pour son excellent travail :. « Je connaissais don Bosco dans les dossiers, aujourd’hui je reste convaincu », a-t-il dit. Il a donné ensuite des conseils aux jeunes : « Allez de l’avant ! Dieu a fait son travail. A vous maintenant de créer dans votre environnement de meilleures conditions de vie ». « Nous penserons à la convention et aux diplômes, a-t-il ajouté. Nous ferons notre part. Vous ferez le reste. »

Un cadeau, fruit du travail des jeunes, une chaise, qui a gagné le 1er prix à la dernière « Exposition du bois » au Hilton, a été remis à M. le Ministre. Un cocktail a terminé en convivialité cette excellente rencontre.

1.2 Pierre Célestin ONA’Z

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CAMEROUN - YAOUNDE

Bénédiction du nouveau scolasticat spiritain


2 Le samedi 17 novembre 2001, le petit village de N’goya, à 20 km de Yaoundé, connaît un événement assez spécial. Une bonne partie de la population participe à la cérémonie d’implantation officielle et solennelle de la Congrégation des Pères du Saint-Esprit (Spiritains)

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En effet, le nouveau scolasticat de théologie des spiritains « Claude François Poullart des Places » est consacré à Dieu par une bénédiction solennelle au cours d’une Eucharistie présidée par son Excellence Mgr Athanase Balla, spiritain et évêque du diocèse de Bafia. Cette célébration voit une grande affluence des populations villageoises, des divers chefs traditionnels et surtout des frères et sœurs d’autres congrégations, venus manifester leur fraternité et leur amitié.

Au cours de la messe à laquelle l’équipe provinciale de la P.A.C ( Province d’Afrique Centrale ) prend part, un historique de la nouvelle fondation est prononcé par le Père Provincial Ferdinand Azegue avec beaucoup d’humour. Pendant son homélie, son Excellence Mgr Athanase Balla met l’accent sur l’intériorisation de l’Esprit-Saint. Selon lui, cette bénédiction n’est pas pour les bâtiments seulement, mais pour les hommes qui y habitent. Il conclut par cette citation : « Si le Seigneur ne bâtit la maison, en vain peinent les maçons » (Ps. 126,1)

Nous avons été marqués par l’ambiance très joyeuse et festive. Soulignons surtout la petite collation qui a réuni tout le monde dans la fraternité et la charité. Cet événement reste mémorable pour les villageois qui en ont tiré le plus grand profit. Certains parmi eux disaient : « A quand la prochaine fête ? » Seule la Province répondra !

Dominique HOUNSOUNOU SDB, étudiant en théologie 1ère année.



CENTRAFRIQUE - BANGUI

3 Ouverture de la saison sportive

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Le samedi 24 novembre 2001 a eu lieu au stade Barthélemy Boganda de Bangui, l’ouverture de la saison sportive 2001-2002. La fête était belle en couleur, en présence d’un public nombreux, avec la participation de plusieurs personnalités, de membres du Gouvernement et du Corps diplomatique.


Avec les 3 000 athlètes qui se sont donnés rendez-vous, la jeunesse salésienne a répondu présent. Le ministre d’Etat, Monsieur Bizima Bria, ami des salésiens, a dit à l’un de nous qui accompagnait les jeunes : « Nous avons besoin de vous ».

Avant le rendez-vous protocolaire de l’après-midi, plusieurs épreuves ont été organisées au Centre National d’Education Physique (CNEPS) pour les éliminatoires dans diverses disciplines. Nos jeunes footballeurs « minimes »ont tous été éliminés en demi-finale, et « les cadets » en finale. Cependant nos clubs de basket ont réalisé un véritable ras de marée en raflant les trois trophées chez les juniors, les filles et les cadets. C’est donc avec fierté que les jeunes de « Don Bosco Damala » ont défilé avec leurs prix. Il était 18h.30 quand les jeunes avec joie ont présenté leurs coupes et autres récompenses au Père Vincent, directeur du Centre. Ce dernier leur a souhaité un véritable esprit sportif.

3.1 Paul-Marie NTSAKALA, sdb

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GABON- OYEM

« Don Bosco 2001 », une colonie bien vivante


La Communauté Salésienne de Oyem a eu la joie d’accueillir pendant les vacances 2001, deux jeunes salésiens étudiants en théologie, Gervasio, de Naïrobi, et Maurice, de Yaoundé, ainsi qu’un stagiaire diocésain.

Ces jeunes ont organisé avec les deux postulants, Virgile et Vicente, la colonie du mois de juillet. La grande cour du Centre Don Bosco était envahie et animée tous les après-midi. Animation et diverses activités sportives, puis de nombreux ateliers s’organisent. Chacun peut choisir : danse, dessin, bricolage, journal, théâtre, couture, dactylographie, cuisine, gymnastique, flûte, piano, guitare ou musique. La soirée s’achève par le « mot du soir ».

Pour clôturer ces activités de la colonie, nous avons eu sur la place publique d’Oyem, un grand défilé où les adolescents étaient les « hôtes » du jour, imitant diverses autorités du pays. Puis ils ont présenté les travaux réalisés pendant la Colonie « Don Bosco 2001 ». C’était merveilleux ! La fête était belle pour les parents et les autorités locales.

Au mois d’août, vient le moment d’aider les jeunes à mieux préparer la rentrée scolaire. Des Cours de Vacances s’organisent pour les élèves de la Sixième à la Terminale. Nous avons eu la joie d’accueillir comme professeurs de ces Cours de Vacances, des professeurs des lycées et collèges de la ville. Merci à leur générosité, leur disponibilité, leur serviabilité.

Cette première édition s’est bien déroulée sous la direction du Père Grégoire Assiéné. Merci à tous ceux qui ont contribué à la réussite de ces journées,

Maurice GOUHOUEDE, théologie 2ème année



Vous désirez apprendre à mieux rédiger vos articles ?

Profitez de notre aide qui se révèle comme un cours par correspondance. Suivez le guide :

1 - Vous nous envoyez un texte. Gardez-en une copie.

2 – Lorsque votre texte est publié dans @te.media, comparez-le avec votre original. Vous apprendrez ainsi bien des détails pour une meilleure écriture.


GUINEE- EQUATORIALE

Mikomeseng, rayonnement d’une paroisse rurale


Le Père Luis Javier SANCHEZ, sdb, de nationalité espagnole, vient de passer trois mois d’étude intensive du français à Yaoundé. Son témoignage à la Maison Provinciale nous a tous impressionnés. Avant de partir vers sa nouvelle destination, Oyem, il nous a donné le mot du soir suivant.


J’ai passé près de 10 ans dans la communauté de Mikomeseng. Ce sont aussi mes 10 premières années de vie missionnaire en Afrique. Je dois dire que ce fut pour moi une grâce de Dieu. J’ai été témoin de la naissance de la nouvelle province ATE. En son sein, la communauté de Mikomeseng présente une certaine originalité : c’est une paroisse de brousse, dans un milieu rural.

L’évêque d’Ebebiyin, à l’époque Mgr Obama, a confié cette paroisse aux salésiens il y a déjà quinze ans. Cette paroisse de la ville de Mikomeseng possède autour d’elle quarante communautés, toutes avec leurs petites chapelles. Il faut accomplir un travail intense. Vous connaissez la réalité des routes. Parfois elles ne sont pas bonnes, surtout pendant la saison des pluies. Dans chaque chapelle il y a un catéchiste assisté d’un petit conseil. Nous salésiens, nous nous sommes engagés pour la formation humaine et chrétienne de ces communautés.

A la paroisse, à Mikomeseng, l’activité pastorale se déroule en trois aspects importants : Célébration, Formation, Service. Dans le domaine de la « Célébration », il y a la commission de liturgie, la chorale, les enfants de chœur. Dans la « Formation », il y a la catéchèse pour la préparation aux sacrements, enfants, jeunes et adultes, les associations mariales, le groupe des animateurs. Au plan du « Service », nous avons Caritas et aussi un groupe de développement concernant l’agriculture.

En plus de toutes ces activités, nous avons encore le Centre de Jeunes avec une présence d’environ soixante jeunes. Chaque semaine ces jeunes ont des réunions de formation et des activités de temps libre : musique, sport, bibliothèque, mécanographie. Une autre réalité en pleine croissance, c’est le Centre professionnel avec un groupe de cinquante jeunes dans trois spécialités : menuiserie, agriculture et secrétariat.

A Mikomeseng, le travail des laïcs dans chacun de ces secteurs est remarquable. La communauté est à peine composée de trois confrères salésiens, mais grâce aux laïcs le travail réalisé est immense. Et la collaboration entre tous est excellente.

En terminant, je vous invite à être disponibles et à bien vous préparer pour la mission salésienne, même en milieu rural.



TCHAD – N’DJAMENA

4 Le regard d’un prénovice

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Depuis deux mois, je suis à N'djamena dans l’œuvre salésienne la plus récente de l'ATE. C'est avec beaucoup de joie que j'ai été accueilli par les jeunes et par la communauté salésienne .


Je garde dans mon cœur ces jolis mots que le Père économe, Pietro Bano m'a dit à mon arrivée : " Le Tchad tout entier se réjouit de ton arrivée et est très content de t'avoir comme prénovice. C'est une grâce de Dieu qu'on t'ait envoyé ici, mon frère » . Ces mots sont venus me consoler car, en conversant avec le directeur au parking de l'aéroport, alors que moi je trouvais qu'il faisait très chaud, il me disait que pour lui c'était le beau temps. Il me demandait d'oublier Yaoundé , Ebolowa et même le Cameroun .

J’ai vu maintenant que le soleil très chaud ne m'empêche pas de faire une bonne pastorale avec les enfants auprès du Centre de jeunes ou à la paroisse. Il ne m’empêche pas non plus de danser avec les kemkogui tous les dimanches au rythme du saï ,du ndo et du dallah .

Ce qui impressionne le plus ici, c'est la pauvreté. On enregistre pratiquement 60% de la population en situation de vraie pauvreté . La criminalité fleurit comme une gangrène. Pour une petite dispute , les couteaux sont rapidement brandis. Puis c'est la guerre entre deux ethnies avec toutes sorte d'armes blanches et même des armes à feu . Chaque semaine on note des cas de décès suite aux guerres entre les clans.

De temps en temps je pense aux autres compagnons qui sont engagés dans la même mission : Willy d'Oyem, Innocent de Pointe Noire, Emile de Mikomeseng, Apollos de Minboman et tous les autres prénovices . Nous sommes ici au rythme gastronomique de la boule, c’est à dire du couscous de mil ou autres céréales et de la sauce longue avec le thé rouge, propre à vous brûler les lèvres. S'il y a des salésiens qui s'ennuient de temps en temps, je leur conseille de venir à N'djamena car là ils trouveront énormément à faire du lundi matin au dimanche soir. C'est notre quotidien à N'djamena. Nous nous efforçons de ne pas le confondre avec de l'activisme .


Guy Serge NYONGO MBESSA, prénovice salésien


TOGO - GBODJOME

Au noviciat, la promotion « Artemides Zatti »

Le 8 septembre dernier a eu lieu la profession religieuse de la promotion « Luigi Versiglia et Callisto Caravario » dans la chapelle du noviciat don Rinaldi de Gbodjomé. Cet événement a drainé une grande foule venue de tous les villages autour de Gbodjomé et de Lomé. Grande fête riche en couleurs !


Le soir de ce même jour a eu lieu la rentrée de la nouvelle promotion 2001-2002 qui prendra le nom de promotion Artemides Zatti, ce coadjuteur salésien en marche vers les autels.

« Pour commencer, on n’apprend pas à commencer, il faut commencer », disait le Provincial de l’AFO, le Père Luis Maria Oliveras . Différentes rencontres et la retraite d’entrée ont marqué les débuts du noviciat :

Du 10 au 14 septembre, une session de chants et de bréviaire avec le Père César,

Du 17 au 23 septembre, une session de patronage avec le Père Guillermo,

Du 24 au 28, la retraite d’entrée.

Le 1er octobre, c’était la rentrée académique et le 7 le début des patronages. Deux par deux, les novices sont envoyés dans les villages le dimanche après-midi pour ces « oratoires ».

Les novices sont maintenant de plein pied dans le noviciat. Matin et soir ils sont bercés dans leur méditation par le chant des vagues violentes et par le bruissement des cocotiers.

Eynem MAGUERGUE, novice


5 Comment j’ai été appelé à la vocation salésienne

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Les guerres successives et fratricides de mon pays, le Congo, ont été un moment de désert, mais aussi un chemin ouvert sur une nouvelle histoire de ma vie. Il me fallait quitter le séminaire moyen de Brazzaville pour Pointe-Noire où la situation politico-économique semblait plus saine.

Après un douloureux échec au bac, l’aventure devenait pour moi intérieure, du fait que j’avais envie de faire quelque chose de grand dans ma vie. Quelques jours après, pour la première fois j’ai fréquenté un oratoire salésien, celui de Saint Jean Bosco de Pointe-Noire. Je passais de l’ignorance à la connaissance de la congrégation et de la vie salésienne. Au départ, mon seul et unique but était de jouer au football pour me défouler et me distraire suite à mon échec au bac. Mais Dieu devait avoir un projet sur moi en me laissant séduire par cette vie communautaire. Aussi, dès mon retour à Brazzaville, ayant déjà découvert le sens des mots : prière, travail, joie, humilité, douceur et optimisme chez les salésiens, force m’était donnée de continuer ma vocation salésienne comme aspirant, puis postulant en RCA après ma réussite au bac. Les salésiens Albert Vanbuel, Vincent Munshya, Paul Ebome, Pergentino Borupu et Paul-Marie Tsakala m’ont aidé à découvrir la joie de vivre et de m’exprimer en communauté, de développer et favoriser l’amour et l’esprit communautaire, ainsi que la confiance mutuelle. Me voici maintenant à la table du noviciat où le Seigneur me nourrit d’un amour formidable et de sa joie.

Que, par l’intercession de Marie Auxiliatrice, Dieu veuille achever en moi ce qu’il a déjà commencé.

Daniel BOUBELO, novice



EN BREF


Monseigneur Fernand Anguilet,


archevêque émérite de Libreville est décédé le lundi 10 décembre 2001, à 23 heures, cinq mois avant son 80ème anniversaire. Il laisse une Eglise Gabonaise bien enracinée, suffisamment inculturée et optimiste, avec un esprit d’ouverture missionnaire que toutes les Congrégations œuvrant dans l’Archidiocèse rappellent avec fierté et gratitude.

Les sœurs salésiennes et les salésiens lui doivent beaucoup pour leurs implantations au Gabon et ensuite pour leurs différents travaux apostoliques.

Recueilli par Alphonse OWOUDOU, sdb à Port-Gentil


Le Père Bruno de Nadaillac,


salésien français, a passé un mois sur notre Province ATE. Educateur de jeunes de la rue depuis de longues années, et Professeur d’Université en Psychologie, à Lyon II, le Père vient de prendre sa retraite.

Durant son séjour parmi nous, il a visité les œuvres salésiennes FMA et SDB à Yaoundé, Ebolowa, Oyem et Libreville. Il a pu partager quelques moments de rencontre avec son frère spiritain, dans la paroisse de Mimongo, au cœur de la brousse au Gabon.

Très doué en informatique, le Père a multiplié ses interventions sur nos ordinateurs et prodigué ses conseils pédagogiques à tous ses interlocuteurs sur ce terrain.

Ses compétences de photographe et sa proximité aux personnes lui ont attiré de nombreuses amitiés.

Correspondance particulière


Radio Siantou


Vincent de Paul Ngaleu, étudiant en deuxième année de théologie vit à la communauté de la Maison Provinciale de Yaoundé. A ce titre, il occupe une partie de son temps libre à la paroisse St Joseph de Mvog-Ada. Le Père Curé lui a confié entre autres missions celle de suivre une chorale de jeunes, dite « Chœur du Candide ». Là, il fait connaissance avec un jeune, prénommé Delaplace.

Celui-ci assure chaque dimanche soir une émission religieuse sur une radio privée, du nom de « Siantou ». Il demande un jour à Vincent si un prêtre salésien pourrait venir participer de temps à autre. C’est ainsi que le dimanche 9 décembre 2001, Vincent et Jean-Baptiste Beraud ont assuré l’émission de leur présence. Commentaires sur le temps de Noël, explications de textes bibliques, revues des événements à la lumière du Christ, puis questions des auditeurs :  « Je m’appelle Adrien… Je voudrais savoir… »

Les radios fleurissent en terre africaine. En attendant la Radio Salésienne de Yaoundé, entendu, Delaplace, nous reviendrons.

Correspondance particulière

Noël à Ebolowa


Cent trente deux jeunes du Centre Professionnel Don Bosco se sont retrouvés le mercredi 19 décembre 2001 pour une célébration eucharistique autour du Père Alcide.

Le jeudi 20 au matin, remise des bulletins et vœux de nouvel an.

Le jeudi soir, grande soirée culturelle avec théâtre, musique et danse.

C’était Noël pour tous ces jeunes !

Recueilli par Armel KIBAMBA



Attention : envoyez vos contributions pour le prochain @te.media

avant le 15 janvier 2002





Bon Anniversaire :


En Janvier

le 1 Pierre Chopin le 20 Fabien Lijot

le 2 Bienvenido Garciale 20 Guy Ollivry

le 7 Francisco Moro Mbale 20 Frédéric Mbayani

le 13 Juan Nve le 22 Antonio Muñoz

le 15 Ignace Foudale 25 Vincent Munshya

le 16 Gilles Delalandele 28 Matthieu Makima

le 16 Giorgio Gallina















@te.media

Direction : Miguel Olaverri

Salésiens de « Don Bosco »Administration : Agustin Hernandez

Maison ProvincialeRédaction : Jean Baptiste Beraud

B.P. 1607Tél. :(237) 2.22.22.39

YAOUNDE (Cameroun)Edition espagnole : José Antonio Vega

Diffusion – Secrétariat : Guy Ollivry


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