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Bulletin D’Animation Missionnaire Salésienne
LES SONGES MISSIONNAIRES DE DON BOSCO / 3
T rès chers
mission-
naires et
amis des missions
salésiennes!
Un salut cordial depuis
les visites d’animation
aux Provinces de l’Asie
du Sud!
En contemplant le cœur mis-
sionnaire de Don Bosco, il
nous porte à découvrir, en ce
mois, son troisième songe
missionnaire qui nous porte
en Afrique, en Asie et en Amé-
rique. L’exclamation de Don
Bosco « Pourquoi vois-je les
salésiens si peu nombreux?”
reste encore valide. Nous par-
tageons les rêves de notre
Père avec nos jeunes, avec les
laïcs engagés dans nos mi-
lieux. La moisson est grande
mais les ouvriers ne sont ja-
mais en suffisance !
P. Václav Klement
Conseiller pour les missions
La Grande Moisson Destinée aux Salésiens
s’ils Travaillent avec Humilité et Tempérance!
Dans la nuit du 31 janvier Don Bosco fit un troisième songe semblable à celui de 1883
sur les Missions. Il le raconta donc à Don Lemoyne qui l’écrivit immédiatement. C’est le
suivant. [Pour le texte intégral, vois MB 17, 299-305; http://sdl.sdb.org (= biblioteca
digitale salesiana)].
«J’eus l’impres-
sion d’accompa-
gner les Mis-
sionnaires dans
leur voyage. …
Au bout d’une
très longue rou-
te qui s’avançait
d’une région du
Chili, je voyais
une maison avec
beaucoup de confrères Salésiens qui s’exerçaient dans les sciences, dans la
piété, dans des arts et des métiers divers et dans l’agriculture. Au sud, se
trouvait la Patagonie. De l’autre côté, en un coup d’œil, on apercevait tou-
tes nos maisons en République Argentine. Puis en Uruguay, Paysandú, Las
Piedras, Villa Colón; au Brésil ... Où sommes-nous ici, demandai-je en lui
indiquant ce dernier pays. Nous sommes en Mésopotamie, me répondit
l’interprète ... Tandis que je restais toujours dans cette plaine je parcourais
du regard toutes ces routes interminables et je contemplais, de façon claire
mais inexplicable, les lieux qui sont et seront occupés par les Salésiens. Que
de choses magnifiques, je vis ! Je vis chaque collège. Je vis d’un coup le pas-
sé, le présent et l’avenir de nos missions. Comme je vis tout l’ensemble
d’un seul regard, il est bien difficile si pas impossible de donner, même fai-
blement, une petite idée de ce spectacle. … Je vis dans cette vaste plaine,
de nombreux sauvages dispersés du Pacifique jusqu’au golfe d’Ancud, dans
le Détroit de Magellan, au Cap Horn, dans les îles Diego, dans les îles Maldi-
ves. Toutes moissons destinées aux Salésiens. Je vis que les Salésiens sè-
ment seulement, mais nos descendants ramasseront (recueilleront). Des
hommes et des femmes nous renforceront et deviendront des prédica-
teurs. Leur fils mêmes qu’il semble quasi impossible de gagner à la foi, eux-
mêmes deviendront les évangélisateurs de leurs parents
et de leurs amis. Les Salésiens réussiront tout cela avec
humilité, par le travail, avec tempérance … ».
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