CG28|fr|Quels Salésiens pour les jeunes d’aujourd’hui ?

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SALÉSIENS DE DON BOSCO – 28ème CHAPITRE GÉNÉRAL

QUELS SALÉSIENS POUR LES JEUNES D’AUJOURD’HUI ?

(Turin – 22 février 2020)


L’IDENTITÉ DE LA VIE CONSACRÉE

ET SON APPORT À LA VIE DE L’ÉGLISE ET DU MONDE

Quelques points de réflexion



La Congrégation pour les Instituts de Vie Consacrée et les Sociétés de Vie Apostolique (CIVCSVA) a rassemblé dans un petit volume1 les orientations apparues au cours de l’assemblée plénière du dicastère au mois de novembre 2014 et dans la réflexion qui s’en est suivie. Partant du logion de Jésus « personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; car alors, le vin fera éclater les outres, et l’on perd à la fois le vin et les outres. À vin nouveau, outres neuves » (Mc 2,22), nous avons essayé de recueillir les grandes orientations ouvertes par le Concile Vatican II, de prendre conscience des défis encore présents que nous avons identifiés en approfondissant la vocation et l’identité de la vie consacrée dans les nouveaux choix de formation, en prêtant attention aux relations dans l’humanum, c’est-à-dire dans la réciprocité entre hommes et femmes, dans le service de l’autorité et de l’obéissance, dans les modèles relationnels et dans le témoignage concernant la possession, l’usage et l’administration des biens.


Après ce regard sur les défis, nous nous sommes demandé comment préparer les outres neuves, en recherchant la fidélité dans l’Esprit, en identifiant des modèles de formation et en veillant à la formation des formateurs, vers une dimension relationnelle [relazionalità] évangélique qui se manifeste dans la réciprocité et dans les processus multiculturels, au service de l'autorité en relation avec les modèles relationnels, avec les structures des Conseils et des Chapitres.



  1. Le renouveau postconciliaire


Plus de 50 ans se sont écoulés depuis le Concile Vatican II. Le Pape François, religieux comme nous, nous a offert des paroles et des gestes très stimulants afin de faire avancer le renouveau proposé par Vatican II pour la vie consacrée, en gardant à l'esprit les besoins d'aujourd'hui.2 Les bases théologiques et ecclésiologiques du renouveau ont été traduits dans les actes par les Pères conciliaires dans la Constitution dogmatique Lumen Gentium [Christ, lumière des peuples], au chapitre VI (nn. 43-47). Il s’agit de l’aggiornamento [mise à jour] spirituel, ecclésial, charismatique et institutionnel de la vie consacrée dans l’Église.


Aujourd’hui nous pouvons dire que le Concile Vatican II a généré des impulsions et des méthodes d’une grande efficacité dans l’aggiornamento. Une nouvelle compréhension de la vie consacrée s'est fait jour. En fait, avant le Concile, ses manifestations et ses structures étaient celles d’une « force compacte et opérationnelle pour la vie et la mission d’une Église militante qui se percevait en continuelle opposition vis-à-vis du monde. Dans la nouvelle saison d’ouverture et de dialogue avec le monde, la vie consacrée s’est sentie poussée en première ligne pour explorer, au bénéfice de tout le corps ecclésial, les composantes d’une nouvelle relation Église-monde. … Dans cette ligne de dialogue et d’accueil, la vie consacrée a, pas toujours mais généralement, embrassé généreusement les risques de cette nouvelle aventure d’ouverture, d’écoute et de service. »3


Les charismes et le patrimoine spirituel de la vie consacrée, dans ce nouveau climat, ont été mis avec confiance à la disposition de cette nouvelle relation, mais en même temps, il a fallu courir le risque de ces nouveaux parcours.4



En cette période postconciliaire, les textes normatifs et les formes institutionnelles ont été réélaborés, d’abord en réponse aux encouragements venus du Concile, puis pour se conformer aux dispositions du nouveau Code de Droit Canonique (1983). « Un grand effort a été consenti par chaque famille religieuse dans la relecture et dans l’interprétation de l’"inspiration originelle des instituts" (PC 2). Ce travail avait deux objectifs principaux : garder fidèlement "la pensée des fondateurs et leur projet" (CIC c. 578) et "retrouver avec courage l’esprit entreprenant, l’inventivité et la sainteté des fondateurs et des fondatrices, en réponse aux “signes des temps” qui apparaissent dans le monde actuel". (VC 37) ».5


De nouveaux itinéraires de formation, une adaptation des structures de gouvernance et de gestion du patrimoine économique et des activités ont été mis en œuvre avec un grand sens de la responsabilité et un grand esprit de foi. Les Papes de cette période ont généreusement soutenu de leur Magistère le chemin de la vie consacrée, nous aidant « à consolider nos convictions, à discerner les nouveaux parcours, à orienter avec sagesse et sens ecclésial les nouveaux choix de présence et de service, dans une écoute constante des appels de l’Esprit. »6 D'une manière toute spéciale, l'Exhortation Apostolique post-synodale Vita Consecrata (1996) avec la contemplation et la référence directe au mystère de la Sainte Trinité, illumine le sens de la consécration, la comprenant comme confessio Trinitatis [louange à la Sainte Trinité] également « lorsqu’elle relève le défi de la vie fraternelle "en vertu de laquelle les personnes consacrées s’efforcent de vivre dans le Christ avec un seul cœur et une seule âme (Ac 4, 32)" (VC 21) ».7


En ce moment le Pape François a demandé à la Congrégation pour les Instituts de Vie Consacrée et les Sociétés de Vie Apostolique (CIVCSVA) et à la Congrégation pour les Évêques de préparer la révision du document « Mutuae relationes ».8 Entretemps, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a publié le document « Iuvenescit Ecclesia ».9 Cette lettre propose un approfondissement lucide des relations entre Évêques et personnes consacrées, à la lumière de l'ecclésiologie et de la spiritualité de communion, et à la lumière des deux principes coessentiels de l'Église : hiérarchie et charismes. Ainsi, le nouveau texte de « Mutuae relationes », qui est déjà dans sa rédaction finale pour être présenté au Saint-Père, a été providentiellement enrichi.


L'expérience de l'Année de la Vie Consacrée et du Jubilé de la Miséricorde nous pousse maintenant à ouvrir de nouvelles voies. Nous sommes mis au défi par l'évolution sociale, économique, politique, scientifique et technologique. Les secteurs qui étaient autrefois occupés par le zèle de la vie consacrée sont désormais gérés par l'État. Des urgences nouvelles et sans précédent, de nouvelles pauvretés, le développement du volontariat, l’ouverture à de nouvelles frontières de la mission – notamment la fondation de nouvelles Églises –, tout cela crée un nouveau contexte pour la vie consacrée. Nous sommes passés de situations monoculturelles au défi du multiculturalisme, avec des communautés internationales présentes dans des contextes inconnus ou multireligieux, insérées dans des contextes difficiles et menacées par diverses formes de violence. Dans de nombreux cas, les programmes traditionnels de formation ont connu une crise. Ces nouveautés perçues comme une richesse amènent également des tensions et génèrent un sentiment de fatigue généralisé, avec la tentation qui en découle de se contenter de stratégies de survie. Nous comprenons de plus en plus que, seuls, nous ne pourrons pas franchir cette étape nécessaire.10



2. Des défis encore ouverts


Partons d’une constatation assez évidente : « Tout système stabilisé tend à résister au changement et s’emploie à maintenir sa position, parfois en occultant les incohérences, en acceptant de rendre opaques le vieux et le nouveau, en niant la réalité et les frictions au nom d’une concorde fictive ou en allant jusqu’à dissimuler ses propres finalités par des ajustements de surface. Malheureusement, les exemples ne manquent pas où l’on rencontre une adhésion purement formelle sans la nécessaire conversion du cœur. »11


À une époque comme la nôtre où nous constatons un grand nombre d'abandons de la vie consacrée, soit après le processus de formation, soit dans la vieillesse, dans tous milieux géographiques et culturels, il est important de rechercher les causes de ce phénomène. Il ne s'agit pas seulement de crises émotionnelles, mais aussi de déception à cause d’une vie communautaire sans authenticité. Parfois les valeurs proposées ne correspondent pas au vécu, ou bien le nombre d'activités est excessif et ne permet pas une vie spirituelle solide. Il y a aussi l'isolement des jeunes dans des communautés de personnes âgées surtout. Même si chez de nombreux jeunes, il existe une ouverture à la transcendance, une capacité à se passionner pour les valeurs de l'Évangile, une vie consacrée très standardisée les bloque. Ainsi, bien des fois, nous ne parvenons pas à toucher le cœur et à le transformer.


L'intégration entre cultures différentes dans certains Instituts est devenue un problème : d'une part, peu de membres âgés et d'autre part, un grand groupe de jeunes de différentes cultures qui se sentent marginalisés, avec seulement des rôles subalternes. « Il devient toujours plus clair que le plus important n’est pas la conservation des formes, mais la disponibilité à repenser, dans une continuité créative, la vie consacrée en tant que mémoire évangélique d’un état permanent de conversion d’où jaillissent des intuitions et des choix concrets. »12


Dans le contexte du renouveau de l'expérience d'autorité et d'obéissance au milieu de la crise actuelle dans différents Instituts, on peut dire : « Parmi les motifs principaux des abandons, d’après l’expérience de notre Congrégation, on observe non sans raison : l’affaiblissement de la vision de foi, les conflits dans la vie fraternelle et la vie de fraternité faible en humanité. »13


Un domaine où les défis actuels sont particulièrement présents est celui des choix de formation. L’effort concret des Instituts et des Conférences de Supérieurs Majeurs (nationales et internationales) est très important. Une des difficultés significatives reste encore « une faible intégration entre vision théologique et vision anthropologique dans la conception de la formation, du modèle de formation et de la pédagogie éducative.… [et] ce manque d’intégration ne permet pas de faire interagir et dialoguer entre elles les deux composantes essentielles et indispensables d’un chemin de croissance : la dimension spirituelle et la dimension humaine. »14 Les formateurs et formatrices doivent être sensibilisés aux valeurs des différentes cultures, des nouvelles générations, des divers contextes de vie : il en va de l’attention due au discernement des motivations vocationnelles dans les différentes zones culturelles et continentales.


Les urgences des œuvres, en de nombreux Instituts, surtout féminins, prennent le pas sur le parcours d’une formation systématique et organique. En outre, il se crée souvent un déséquilibre entre la formation théologique et la formation professionnelle, de sorte que vient à manquer la formation pour devenir disciple [discepolato] et la formation à la vie consacrée.


Si nous portons notre regard sur les formateurs, nous constatons souvent une préparation insuffisante, mais aussi un nombre insuffisant de personnes. La formation des formateurs devient donc un des plus importants défis actuels. Comment garantir une pédagogie personnelle, c’est-à-dire une personnalisation de la formation où, au cours de la période initiale, le formateur marche quotidiennement aux côtés du disciple, dans la confiance et l’espérance, surtout comme expert sur le chemin de la recherche de Dieu ?


La communauté a un rôle important : « C’est dans la fraternité que l’on apprend à accueillir les autres comme un don de Dieu, en acceptant leurs caractéristiques positives et en même temps leurs différences et leurs limites. C’est dans la fraternité que l’on apprend à partager les dons reçus pour l’édification de tous. C’est dans la fraternité que l’on apprend la dimension missionnaire de la consécration (Cf. VC 67). »15


En ce qui concerne la formation permanente ou continue, il lui reste encore à devenir une vraie culture où l’énonciation de concepts théoriques et la capacité de révision et de vérification du vécu concret dans la communauté vont de pair. Ici prend place également une sérieuse initiation à la gouvernance afin d’en éviter l’improvisation et l’exercice inapproprié et lacunaire.


En nous attardant encore sur la dimension humaine des défis lancés à la vie consacrée, un domaine particulièrement important est celui de la réciprocité homme-femme. « Nous sommes héritiers, dans les modèles de vie, dans les structures d’organisation et de gouvernement, dans les langages et dans l’imaginaire collectif, d’une mentalité qui mettait en avant de profondes différences entre l’homme et la femme, au détriment de leur égale dignité. Dans l’Église aussi, et pas seulement dans la société, de multiples préjugés unilatéraux empêchaient de reconnaître les qualités du véritable génie féminin (cf. VC 58) et la contribution originale des femmes. Ce type de sous-évaluation a touché particulièrement les femmes consacrées, tenues en marge de la vie, de la pastorale et de la mission de l’Église (Cf. VC 57) ».16


Ce scénario a commencé à changer à partir du Concile Vatican II, mais « l’on n’a pas encore atteint une synthèse équilibrée et une purification des schémas et des modèles hérités du passé. Des obstacles persistent encore dans les structures et il reste pas mal de méfiance quand se présente une occasion de donner aux femmes "des espaces de participation dans divers secteurs et à tous les niveaux, y compris dans les processus d’élaboration des décisions, surtout pour ce qui les concerne (VC 58)", dans l’Église et dans la gestion concrète de la vie consacrée. »17


Dans nos milieux de vie consacrée, il reste encore à mûrir dans la réciprocité entre homme et femme : une maturation particulièrement nécessaire de nos jours. La distance provoquée même par des motivations de type ascétique et spirituel a causé un appauvrissement réciproque et la perte de sensibilité pour la vision différente de l’autre. Il y a ce réflexe dans la vie consacrée ainsi que dans la sensibilité différente chez les jeunes et les personnes âgées : « Nous pouvons parler de dissonance cognitive entre les religieux âgés et les jeunes. Pour les uns, les relations avec le féminin et le masculin sont caractérisées par beaucoup de réserve, voire de phobie, pour les autres par l’ouverture, la spontanéité et le naturel. »18


Pour finir, nous devons encore signaler « la faiblesse que l’on rencontre ad intra des Instituts, par rapport à ce processus anthropologico-culturel de véritable intégration et de complémentarité réciproque avec l’élément et la sensibilité féminins et masculins. Saint Jean-Paul II a reconnu comme légitime le désir des consacrées d’avoir "des espaces de participation dans différents secteurs et à tous les niveaux" (VC 58), mais de fait, dans la pratique, nous en sommes encore loin. Et on court le risque d’appauvrir gravement l’Église elle-même, comme l’a dit le Pape François : "Ne réduisons pas l’engagement des femmes dans l’Église, mais promouvons leur rôle actif dans la communauté ecclésiale. Si l’Église perd les femmes, dans sa dimension totale et réelle, elle risque la stérilité." (Discours à l’épiscopat brésilien, Rio, 27.07.2013) ».19


Un autre défi ouvert concerne le service de l’autorité. Aujourd’hui encore, on trouve dans des communautés de vie consacrée « la tendance à une centralisation verticale dans l’exercice de l’autorité, que ce soit au niveau local ou dans les sphères plus hautes, outrepassant ainsi la nécessaire subsidiarité. Dans certains cas, l’insistance de quelques supérieurs, convaincus de répondre (de manière autonome) à leur conscience, sur le caractère personnel de leur autorité au point de rendre quasiment vaine la collaboration des Conseils, pourrait être suspecte. D’où une coresponsabilité faible ou inefficace dans la pratique du gouvernement ou, selon le cas, l’absence de délégations opportunes. Le gouvernement ne peut certes pas se concentrer dans les mains d’un seul, contournant ainsi les interdictions canoniques (cf. CIC c. 636). Il y a encore dans certains Instituts des supérieurs et des supérieures qui ne tiennent pas compte des décisions capitulaires. »20


Majorités préétablies, utilisation de la logique de « coalitions » [faire bloc pour ou contre] pour résoudre des problèmes graves sont des comportements de gouvernance au-delà de toute logique évangélique. Des supérieurs qui s’incrustent et se fossilisent dans le pouvoir au point, dans certains cas, de changer même les Constitutions, font beaucoup de mal à leurs charismes et neutralisent la croissance de nombreux autres frères et sœurs qui pourraient aider davantage la communauté. La conversion de nombreux supérieurs et supérieures afin qu'ils puissent vraiment aider à discerner la volonté de Dieu est aujourd'hui indispensable. Dans certains cas, parmi les plus extrêmes, il y a des supérieurs qui mettent fin à la maturité de toute une génération de personnes consacrées, en construisant des relations maladives de dépendance et d'esclavage. Au Dicastère, nous devons souvent intervenir pour remédier à ces situations.21


Encore un mot sur le service de l’autorité : « Il faut garder à l’esprit le fait que l’obéissance véritable ne peut se passer de mettre à la première place l’obéissance à Dieu, de l’autorité comme de celui qui obéit, et ne peut non plus se passer de la référence à l’obéissance de Jésus, obéissance qui inclut son cri d’amour Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? (Mt 27,46) et le silence d’amour du Père. »22


Enfin, parmi les défis ouverts de la vie consacrée aujourd'hui, nous devons dire un mot sur la gestion des biens ecclésiastiques des Instituts de Vie Consacrée et de Sociétés de Vie Apostolique dans l'Église.


C'est le Pape François qui a attiré l'attention de la vie consacrée sur l'administration des biens ecclésiastiques. Ces dernières années, la CIVCSVA a organisé à Rome deux Symposiums sur le sujet dans le but de perfectionner et d'actualiser le soin à prendre des biens qui entrent en possession de la vie consacrée dans le monde. Au vu du nombre de participants, nous avons pu mesurer l'intérêt suscité. Une partie du contenu a été publiée lors du premier symposium (2014).23


« La vie consacrée a été capable, dans sa longue histoire, de s’opposer prophétiquement chaque fois que le pouvoir économique a risqué d’humilier les personnes et surtout les plus pauvres. Dans la situation mondiale actuelle de crise financière que nous rappelle continuellement le Pape François, les consacrés sont appelés à être vraiment fidèles et créatifs pour ne pas manquer à la prophétie de la vie commune à l’intérieur et de la solidarité à l’extérieur, en particulier envers les pauvres et les plus fragiles.


« Nous sommes passés d’une économie domestique à des processus administratifs et de gestion qui échappent quasiment à notre contrôle, qui soulignent notre précarité et, avant même, notre manque de préparation. Nous ne pouvons pas tarder à nous recentrer sur la transparence en matière économique et financière comme premier pas pour nous réapproprier le sens évangélique authentique de la communion réelle des biens à l’intérieur des communautés et de leur partage concret avec celui qui vit à côté de nous. »24


Conclusion


Trois indications du Concile Vatican II en particulier sont au cœur de la réforme de la vie consacrée en ce moment de notre histoire : la sequela Christi vécue à la lumière des paroles de Jésus dans la transparence du témoignage ; le retour au noyau central du charisme de nos fondateurs et fondatrices, laissant tomber les choses qui ne sont pas essentielles ; un dialogue continu avec l'homme et la femme d'aujourd'hui pour nous tenir continuellement au courant des questions de notre temps.


Un rôle central concerne le passage nécessaire à une spiritualité de communion vécue avec une générosité et une conviction intenses dans toutes les directions de nos relations.


Le présent Chapitre qui commence aujourd'hui pour vous, Salésiens, peut vraiment être un moment de grâce pour faire avancer le renouveau de la Société de Saint François de Sales.


Tous mes vœux !

1CIVCSVA, À vin nouveau outres neuves. Depuis le Concile Vatican II, la vie consacrée et les défis encore ouverts. Orientations, Cité du Vatican, LEV 2017.

2 Cf. CONCILE VATICAN II, Décret sur la rénovation et l’adaptation de la vie religieuse, Perfectae caritatis [recherche de la charité parfaite], PC, n.1, Rome, 28 octobre 1965.

3 Cf. À vin nouveau, outres neuves, o.c., n. 4.

4 Ibidem.

5 Ibidem n. 5.

6 Ibidem n. 6.

7 Ibidem.

8 CIVCSVA, Mutuae relationes [les rapports mutuels], Directives de base sur les rapports entre les Évêques et les Religieux dans l’Église, Cité du Vatican, 1978.

9 CDF, Iuvenescit Ecclesia [l’Église rajeunit] Lettre aux Évêques de l’Église catholique sur la relation entre les dons hiérarchiques et charismatiques pour la vie et la mission de l’Église LEV, Cité du Vatican, 2016.

10 Cf. À vin nouveau, outres neuves, o.c., nn. 6-9.

11 Ibidem, n. 11.

12 Ibidem, n. 13.

13 Ibidem, n. 24.

14 Ibidem, n. 14.

15 Ibidem, n. 16.

16 Ibidem, n. 17.

17 Ibidem, n. 18.

18 Ibidem.

19 Ibidem, n.18.

20 Ibidem, n. 19.

21 Cf. ibidem, nn. 20-22.

22 Ibidem, n. 24.

23 Sequela Christi, La gestion des biens ecclésiastiques des Instituts de Vie Consacrée dans l’Église, 2014/01, Études et commentaires, pp. 89-148.

24 À vin nouveau, outres neuves, n. 26.