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Critères et Normes 2000 Page 51




3. LES ADMISSIONS


103.On a mis précédemment en évidence la signification et l’importance des admissions au cours du long et délicat cheminement du discernement des vocations. Les admissions constituent des moments de synthèse et de grande responsabilité décisionnelle; elles constituent une véritable aide pédagogique dans l’accompagnement du candidat vers une réponse toujours plus convaincue et mûrie. C’est pourquoi les admissions doivent être considérées dans la perspective d’un cheminement dans lequel il faut distinguer clairement le processus de maturation d’avec l’inaptitude à la vie religieuse salésienne1, les critères de base d’avec les critères de croissance.

Les conséquences qu’auront les admissions pour le candidat et pour la communauté exigent que les décisions soient fondées sur des éléments positifs, comme le prévoit explicitement le texte des Constitutions2. Les responsables des admissions doivent assurer en priorité que les conditions pour que le candidat puisse vivre une vocation authentique existent bien; en cas de doute sur l’idonéité, la prudence et l’expérience conseillent de ne pas procéder à l’admission3

Comme tout au long du processus de discernement, lors des admissions, il faut garder présentes à l’esprit les deux formes de l’unique vocation salésienne, celle du salésien coadjuteur et celle du salésien prêtre.


3.1 LA DEMANDE, LES RESPONSABLES ET LES MODALITÉS DES ADMISSIONS


104.On ne répète pas ici ce qui a été dit précédemment au sujet de la nature, des conditions et des critères du discernement. L’attention est portée ici spécifiquement sur les admissions et sur le jugement d’aptitude à la vocation des confrères en formation initiale.


3.1.1 La demande


L’admission fait suite à la demande présentée librement par le candidat4. L’admission n’est pas un passage effectué automatiquement, à la fin d’une période de formation ou par suite d’une échéance du calendrier. Ce que disent les Constitutions pour la profession perpétuelle est valable, de manière analogue, pour chaque étape de la formation: le candidat présente sa demande “quand il a atteint la maturité spirituelle salésienne requise par l’importance d’un tel choix”5.

La demande est exigée pour l’admission au noviciat, à la profession temporaire ou perpétuelle, aux ministères, au diaconat et à la prêtrise. La Ratio fait référence également à des demandes diverses, comme celles pour le prénoviciat, pour la formation spécifique des candidats à la prêtrise, pour la préparation à la profession perpétuelle6.


105.Il convient que la demande, adressée au Provincial par l’intermédiaire du Directeur, tout en respectant la forme personnelle, contienne les éléments suivants:


  • nom et prénom du requérant et date de présentation de la demande;

  • référence au dialogue tenu avec le Directeur et mention de son accord pour la demande;

  • référence au discernement pratiqué et à la demande d’avis du directeur spirituel et du confesseur;

  • l’objet de la demande, exprimé d’une façon claire, à savoir: l’entrée au noviciat, la première profession temporaire ou son renouvellement, la profession perpétuelle, les ministères et les ordres;

  • exprimer qu’on a bien conscience de l’acte public que l’on va poser, qu’on le pose en toute liberté, et en donner la motivation fondamentale.


3.1.2 Les responsables


106.Les responsables des admissions sont, à des degrés divers, le Provincial avec son Conseil et le Directeur avec son Conseil. “L’admission au noviciat, à la profession temporaire ou perpétuelle, aux ministères et aux ordres sacrés... — déclarent les Constitutions — est décidée par le Provincial avec l’approbation de son Conseil, après avoir pris l’avis du Directeur de la communauté accompagné de son Conseil”7.

La responsabilité juridique des admissions incombe donc au Provincial, au Directeur et à leurs Conseils, à chacun selon sa compétence propre consultative ou délibérative. Par le discernement et l’admission, ils assument les responsabilités juridiques et morales associées à leur fonction. Il est indispensable qu’ils établissent des instances de dialogue permettant d’assurer l’unicité des critères et d’empêcher des divergences ou des contradictions dans l’évaluation et dans les décisions.


107.La demande sera examinée à deux niveaux: par le Conseil de la Communauté à laquelle appartient le candidat et par le Conseil provincial dont dépend cette communauté.

Au niveau local, le Directeur et les membres de son Conseil, qui ont d’ordinaire un contact plus proche avec le candidat et une connaissance plus directe de la situation de sa vocation, sont appelés à exprimer un avis personnel et un vote consultatif. Le Directeur participe aussi aux votes; la majorité est calculée sur la base du nombre des membres présents.


108.Au niveau provincial, les Constitutions déclarent que “Il est nécessaire que le Provincial ait l’approbation de son Conseil... pour l’admission au noviciat, à la profession, aux ministères et aux ordres sacrés”8.

Les membres du Conseil provincial ne peuvent pas s’en remettre simplement au jugement du Conseil de la communauté. Ils doivent se forger un avis personnel, autant que possible direct, sur les candidats; qu’ils cherchent à connaître et à suivre leur préparation, en usant de toute forme de contact et de vérification qui leur permettent d’exprimer un vote motivé et conscient. A cette fin, la considération attentive du jugement du Conseil de la communauté locale et la comparaison avec les observations pratiquées à l’occasion des admissions précédentes seront décisives dans l’évaluation des progrès accomplis et de la maturité acquise. Face à d’éventuelles perplexités, que l’on cherche à acquérir une meilleure compréhension de la situation, grâce au dialogue et à un supplément d’information. Il n’est pas prudent de se limiter simplement à voter comme à voté le Conseil de la communauté.

109.L’admission proprement dite est un acte formel du Provincial9. Le rapport Provincial-Conseil, en ce qui concerne le vote d’admission, doit se conformer aux règles suivantes:

Si l’approbation du Conseil est exigée (c’est le cas des admissions au noviciat, à la profession, aux ministères et aux ordres), l’obligation du supérieur de s’en tenir au vote émis signifie qu’il ne peut admettre un candidat pour lequel le Conseil a émis un vote négatif. Par contre, il n’est pas obligé d’admettre un candidat pour lequel le Conseil a voté positivement; il peut refuser l’admission dans des cas où il existe une raison grave connue de lui.

Si l’avis du Conseil est requis, pour garantir la validité de la décision, le Provincial doit entendre tous les conseillers. Ensuite, que ceux-ci soient favorables ou non, il peut agir en pleine autonomie, suivant sa propre conscience. Cependant, il ne devrait pas, sans motif grave, s’écarter de leur avis, surtout s’ils concordent.


110.Lors des votes du Conseil, la majorité est calculée sur le nombre de membres présents (et non sur le nombre de votes valides), en se rappelant que le Provincial ne vote pas. En cas de parité des voix, le Provincial ne peut pas prendre de décision10.

Aucun membre du Conseil local ou provincial ne peut céder à des ordres ou des pressions de quelque genre que ce soit ni d’où qu’ils viennent, quand il s’agit d’exprimer son vote personnel sur l’idonéité d’un candidat.

Qu’on se rappelle que la règle du secret couvre toutes ces démarches.


3.1.3 Les modalités


111.Pour les modalités des admissions, que l’on suive la succession des moments, désormais éprouvée, en tenant compte de la diversité des situations:

  • colloque avec le Directeur (le confesseur et le directeur spirituel) et présentation de la demande;

  • avis de la communauté11;

  • avis du Provincial de la province d’origine avec son Conseil (pour le candidat hors de sa propre province)12;

  • avis et vote du Directeur de la communauté avec son Conseil;

  • vote délibératif du Conseil provincial compétent et admission par le Provincial13.


3.2 ADMISSION AU PRÉNOVICIAT


112.Pour l’admission au prénoviciat, on doit considérer attentivement la diversité des situations et des expériences personnelles d’où proviennent les candidats et qu’ils portent avec eux, notamment: l’âge, les études, les expériences vécues, les situations familiales, la vie chrétienne, la connaissance de la vie salésienne, etc.

Pour l’application des critères présentés plus haut, qui concernent les aptitudes et les dispositions, les motivations et les contre-indications, que l’on considère les objectifs de cette étape de la formation, et donc l’idonéité et la maturité qu’elle réclame.En ce qui concerne l’idonéité, il importe de “recueillir en collaboration avec le candidat, toutes les données et informations utiles pour faire apparaître les signes d’une vraie vocation salésienne et d’éventuelles contre-indications”14. Que l’on procède aux examens médicaux prévus par la Ratio et le Directoire provincial15.

Certaines exigences jugées nécessaires pour l’admission au noviciat doivent être prises en compte pour l’admission au prénoviciat (cfr par exemple, les situations qui rendent invalide l’admission au noviciat)16.

C’est seulement quand le candidat a opté pour la vie salésienne (option initiale, bien sûr) qu’il est en état de commencer la préparation immédiate au noviciat”17


3.3 ADMISSION AU NOVICIAT


3.3.1 Aptitude à la vie salésienne


113.L’admission au noviciat signifie que le candidat a été jugé idoine à commencer l’expérience de la vie religieuse salésienne18. Suivant les Règlements, il “doit être exempt des empêchements prévus par les canons 643-645 §1, faire preuve des aptitudes et de la maturité nécessaires pour entreprendre la vie salésienne, avoir une santé suffisante pour pouvoir observer les Constitutions de la Société”19.

L’importance et, par conséquent, le sérieux de l’admission au noviciat sont mis en évidence par une constatation faite au niveau de la vie religieuse, selon laquelle “la plupart des difficultés rencontrées de nos jours dans la formation des novices proviennent du fait qu’ils n’ont pas, au moment de leur admission au noviciat, le minimum de maturité nécessaire”20.

Avec le noviciat débute l’expérience de la vie religieuse salésienne; le candidat y adhère parce qu’il la juge en accord avec son appel personnel. L’admission ne peut donc avoir lieu qu’après qu’on ait vérifié la présence d’une semblable intention, qui détermine une option vraie et une authentique volonté de se former. Il faut certifier l’existence d’une motivation suffisamment authentique, adéquate et valable.

Si cette décision ou cette motivation sont absentes, le noviciat peut se réduire à une expérience artificielle et extérieure, pour ainsi dire une entreprise imprudente de la part du candidat, étant donné les exigences qu’on lui demandera de satisfaire, et les effets non positifs sur le climat même de la formation.


3.3.2 Conditions, empêchements et prescrits juridiques


114.Le canon 642 prescrit “Que les supérieurs mettent le soin le plus attentif à n’admettre que ceux qui, outre l’âge requis, ont la santé, un tempérament adéquat et une maturité suffisante pour assumer le genre de vie propre à l’Institut; la santé, le tempérament et la maturité seront également vérifiés, en cas de besoin, par des spécialistes, le canon 220 restant d’application”.


115.Les empêchements auxquels font réfèrence les Règlements généraux à l’article 90 sont présentés de la façon suivante dans les canons 643-644: “Est admis invalidement au noviciat:

  • quelqu’un qui n’a pas encore 17 ans accomplis;

  • quelqu’un qui est marié, si son mariage persiste;

  • quelqu’un qui est actuellement engagé par un lien sacré avec un Institut quelconque de vie consacrée ou a été incorporé dans une Société de vie apostolique, restant sauve la disposition du canon 684;

  • quelqu’un qui entre dans l’Institut, poussé par la violence, par une grande peur ou une tromperie, et qui est accepté par un supérieur contraint de la même façon;

  • quelqu’un qui a dissimulé son appartenance à un Institut de vie consacrée ou à une Société de vie apostolique”21.

Les supérieurs ne doivent pas admettre au noviciat des clercs séculiers sans consulter l’Ordinaire du lieu, ni des personnes grevées de dettes et incapables de les apurer”22.

En ce qui concerne l’admission de fils illégitimes ou de divorcés, on suivra les indications données ci-dessus (N 57).


116.Les exigences juridiques requises pour l’admission au noviciat sont que le candidat:

  • soit exempt d’un quelconque des empêchements mentionnés ci-dessus;

  • soit admis par le supérieur légitime;

  • présente les documents prescrits, à savoir:

- la demande,

- l’attestation de baptême et de confirmation,

- l’attestation de son état non engagé,

- pour quelqu’un qui est incorporé dans un Institut religieux ou une Société de vie apostolique, l’attestation du supérieur majeur de l’Institut ou de la Société,

- pour les clercs séculiers, l’attestation du dernier ministère ou ordination et les lettres testimoniales des Ordinaires des diocèses dans lesquels le candidat a servi pendant plus d’un an après avoir reçu le ministère ou l’ordination.


Les destinataires de ces informations ont l’obligation stricte de garder le secret sur les informations reçues et sur les personnes qui les ont fournies. Quant aux consultations des spécialistes, il faut tenir compte aussi des lois relatives à la vie privée (privacy).


3.4 ADMISSION À LA PREMIÈRE PROFESSION


3.4.1 Aptitude à la vie salésienne


117.Pendant le noviciat, le candidat, avec l’aide du maître, “approfondit les motivations de son choix, vérifie son aptitude à la vocation salésienne et s’oriente vers le don total de soi à Dieu pour le service des jeunes dans l’esprit de Don Bosco”23. Le jugement exprimé par les supérieurs chargés d’admettre à la première profession doit être fondé sur des éléments positifs qui prouvent que les objectifs propres du noviciat ont été atteints.

Les critères d’admission dont on a parlé permettent de reconnaître les éléments qui prouvent l’aptitude du novice à la vie salésienne; il s’agit notamment de:

  • une santé suffisante et une qualification adéquate;

  • un développement normal de la capacité d’établir des relations personnelles;

  • une affectivité riche et équilibrée;

  • une expérience chrétienne profonde et une motivation fondée sur la foi;

  • une connaissance et une assimilation suffisante de l’esprit salésien; l’identification à la mission de la Congrégation, caractérisée par la charité pastorale et la prédilection pour les jeunes, et vécue dans le style du “Système Préventif”.


118.La vie et l’expérience communautaires exigent positivement:

  • la capacité de s’intégrer dans la communauté, en surmontant l’isolement et l’individualisme, en faisant l’apprentissage de la diversité et en promouvant l’unité, même au prix de sacrifices personnels;

  • une capacité affective qui porte à la communication, au partage de la prière et des expériences, à la correction fraternelle;

  • un sentiment d’appartenance exprimé par la disponibilité, l’engagement et le fait de se sentir responsable de la mission de la communauté;

  • une attitude d’ouverture et d’accueil envers les personnes qui entrent en contact avec la communauté.


119.L’expérience vécue conformément aux conseils évangéliques suppose certains comportements intériorisés de façon adéquate:

  • par rapport à l’obéissance: accepter positivement et de façon responsable aussi bien les ordres que les critiques, être ouvert aux formateurs, faire preuve de sa capacité de collaboration et d’initiative;

  • par rapport à la pauvreté: le zèle pour adopter un style de vie sobre et austère; se contenter de peu et se montrer souple en ce qui concerne les exigences et les goûts personnels, la nourriture, l’habillement et autres; l’amour du travail, la générosité à accepter les services demandés; savoir partager avec les autres ses propres affaires; être attentif aux situations de pauvreté et d’injustice et à la situation des destinataires de la mission salésienne;

  • par rapport à la chasteté: être conscient de la dimension sexuelle de sa propre vie; adopter une vision juste et sereine du célibat, comme valeur caractéristique de sa vie; se faire connaître exactement par son directeur spirituel; être à même de donner et de recevoir des manifestations de fraternité et d’affection et de vivre des amitiés; cultiver la capacité d’ascèse dans la vie quotidienne.


3.4.2 Prescrits juridiques


120.Une fois satisfaits les prescrits exigés par l’admission au noviciat, pour la validité de la profession temporaire conformément au canon 656, il faut que:

  • le candidat ait atteint au moins 18 ans accomplis;

  • le noviciat ait été achevé validement;

  • l’admission ait été prononcée librement par le supérieur compétent, après le vote de son Conseil, conformément au droit;

  • la profession soit exprimée et soit émise sans violence, ni crainte, ni tromperie;

  • la profession soit reçue par le supérieur légitime en personne ou par son délégué.

121.En ce qui concerne la durée du noviciat, il faut rappeler la prescription de l’article 111 des Constitutions: “Le noviciat dure douze mois, comme l’indique le droit. Il commence quand le candidat, admis par le Provincial, entre dans la maison du noviciat canoniquement érigée et se met sous la guidance du Maître. Une absence supérieure à trois mois, continue ou discontinue, le rend invalide. Une absence qui ne dépasse pas deux semaines devra être récupérée”.

Par absence, on entend l’éloignement effectif et temporaire de la maison du noviciat, justifiée ou non, avec ou sans permission. Quand les novices pris en groupe résident tous dans une autre maison de l’Institut, désignée ad hoc par le Provincial, en vertu du canon 647 §3, ceci n’est pas considéré comme une absence24.

En ce qui concerne les stages pastoraux ou des périodes de formation apostolique, dont parle le canon 648 §2, on doit appliquer les mêmes critères que ci-dessus, puisque notre droit propre ne fixe pas de règles particulières à ce sujet. Par conséquent, dans ce cas aussi, on ne peut pas parler d’absence, si l’on s’en tient au prescrit du canon 647 §3; s’il en est autrement, ces périodes devront être comptabilisées comme des absences.


122.Nos Constitutions, tenant compte de ce qui est prescrit par le canon 655, établissent que “La profession du premier triennat sera triennale ou annuelle; pour le second triennat, elle sera habituellement triennale”25. “Rien n’empêche — ajoute la Ratio — qu’elle puisse être biennale. Le choix entre les diverses possibilités doit être basé sur des motifs de formation, en tenant compte de la gradation et du sérieux de l’engagement. La décision dépend de la demande du novice ou du profès temporaire et du Provincial qui l’admet”26.

La période de la profession temporaire dure ordinairement six ans; le Provincial, s’il l’estime opportun, peut la prolonger, mais pas au-delà de neuf ans27. Le canon 658 établit que la profession temporaire doit durer au moins trois ans, sauf ce qui est prescrit pas le canon 657 §3.


123.“La réadmission dans la Congrégation de quelqu’un qui est sorti légitimement de la Société à la fin du noviciat ou après la profession revient au Provincial et à son Conseil. Celui qui est réadmis doit refaire le noviciat et accomplir la période des voeux temporaires.

Conformément au canon 690, le Recteur Majeur avec l’assentiment de son Conseil peut dispenser de la charge de refaire le noviciat, donnant ainsi ipso facto au Provincial avec son Conseil la faculté de réadmission.

Il revient au Recteur Majeur de fixer — dans ces cas — une période convenable d’essai avant la profession temporaire et la durée des voeux temporaires avant la profession perpétuelle.

Le Provincial, après avoir évalué avec son Conseil les motivations de la demande de réadmission, présentera la requête au Recteur Majeur, accompagnée d’un rapport circonstancié sur le cas (curriculum détaillé du requérant, motifs pour lesquels il n’a pas fait la profession ou a décidé de sortir après la profession et demande maintenant à être accepté, etc.)”28.




3.5 ADMISSION AU RENOUVELLEMENT DE LA PROFESSION


3.5.1 Aptitude à la vie salésienne


124.“La première profession ouvre une période de vie consacrée pendant laquelle le confrère... complète le processus de maturation en vue de la profession perpétuelle et développe, soit comme salésien laïc, soit comme aspirant au sacerdoce, les divers aspects de sa vocation”29.

Le critère de jugement pour l’admission au renouvellement de la profession consiste dans le constat de l’acquisition progressive de cet objectif, soit au cours de l’immédiat postnoviciat30, soit durant le stage pratique31.


125.Plus concrètement, après avoir certifié l’idonéité à la vie salésienne et avoir approfondi les motivations du choix de la vocation, deux objectifs du noviciat qui restent valables tout au long de la formation, le profès vit successivement les étapes de l’immédiat postnoviciat et du stage pratique qui, suivant le texte des Constitutions, ont comme but:

l’immédiat postnoviciat: d’aider “le jeune confrère à intégrer progressivement foi, culture et vie”, grâce à “l’approfondissement de la vie de foi et de l’esprit de Don Bosco, grâce aussi à une adéquate préparation philosophique, pédagogique et catéchétique menée en dialogue avec la culture”32;

le stage pratique:d’aider le confrère à réaliser “la synthèse personnelle entre son activité et les valeurs de la vocation”, dans la “confrontation vitale et intense avec l’action salésienne d’une expérience éducative-pastorale”. Il l’exerce en s’entraînant “à la pratique du Système Préventif et en particulier celle de l’assistance salésienne”33.


3.5.2 Prescrits juridiques


126.Vers le moment du renouvellement, il ne faut pas oublier que les voeux, une fois écoulé le temps pour lequel ils ont été émis, doivent être renouvelés sans retard34.

Le renouvellement est obligatoire, même dans le cas où, à l’approche de la profession perpétuelle, on voudrait, pour des motifs raisonnables, retarder cette dernière pour une brève période et la reporter à une date opportune. Dans ce cas, la profession temporaire doit être renouvelée pour la période à courir jusqu’à la profession perpétuelle. Cependant, une interruption éventuelle, due à l’ignorance ou à la négligence, n’infirme pas la validité ni la licéité de la profession prononcée.

La profession doit être publique, c’est-à-dire reçue par le supérieur compétent.


3.6 LES ADMISSIONS AU COURS DE LA FORMATION SPÉCIFIQUE

DU SALÉSIEN PRÊTRE


127.Les admissions aux ministères et aux ordres sacrés constituent des moments de discernement, de choix et de décision à replacer dans le processus de formation du salésien prêtre. Les critères de discernement et les prescrits pour l’acceptation doivent être considérés dans la perspective globale de l’identité du salésien prêtre, décrite dans la Ratio et dont on rappelle ici quelques-unes des composantes.


128.Il faut se rappeler avant tout que, pour celui qui s’oriente vers la prêtrise, la perspective de la formation sacerdotale doit être présente tout au long du parcours de la formation et pas seulement lors de l’étape de la formation spécifique.

En effet. La formation salésienne, tout en offrant ordinairement un curriculum commun à tous les confrères, avec les mêmes étapes, des objectifs identiques et des contenus similaires, présente certains éléments distinctifs propres à la vocation spécifique de chacun. C’est pourquoi, toute la formation initiale offre au salésien candidat au sacerdoce la possibilité de développer les divers aspects de sa vocation comme “aspirant au sacerdoce”35.


129.La formation spécifique du candidat à la prêtrise, qui s’acquiert partiellement ou entièrement après la profession perpétuelle, complète la formation initiale. Pour le candidat au ministère sacerdotal, la formation spécifique suit les orientations et les directives établies par l’Eglise et la Congrégation et vise à préparer le prêtre pasteur éducateur dans la perspective salésienne36.


130.La configuration progressive du futur prêtre au Christ Pasteur est le fruit de l’initiative de Dieu, qui appelle, habilite et envoie, et, en réponse, d’un engagement généreux dans la formation. Elle s’exprime à travers un processus graduel, surtout à l’occasion des événements qui manifestent et signifient, de façon visible, l’appel et la réponse, l’attribution de la grâce et le mandat pour le service.

La réception du lectorat, de l’acolytat et du diaconat, orientés vers la prêtrise, sont des moments importants. L’exercice de ces ministères et du diaconat, bien qu’ils aient chacun des contenus et des objectifs propres, revêt une finalité principalement pédagogique (spirituelle, ascétique, liturgique) en vue de l’ordination sacerdotale.


131.Les admissions aux ministères et aux ordres s’appuient sur le critère fondamental qu’est l’identité du salésien prêtre. C’est en effet par rapport à elle qu’on évalue l’idonéité progressive et la maturité du candidat. Pour cette raison, quand on parle du lectorat et de l’acolytat, que l’on ne s’en tienne pas à en expliciter les critères positifs d’aptitude; mais que l’on tienne compte aussi de ce qui est dit du diaconat et de la prêtrise.


3.6.1 Admission aux ministères


132.“Les ministères du lectorat et de l’acolytat, prévus pour les clercs à des fins pédagogiques, doivent être conférés au cours de la formation spécifique du salésien prêtre”37.


Pour l’admission aux ministères, sont requis:

  • la demande présentée librement par le candidat au Provincial, par l’intermédiaire du Directeur de la communauté;

  • la présence des prescrits fixés par l’Eglise et de ceux réclamés pour la forme salésienne du ministère, ainsi que le niveau de maturité de la vocation requis par l’étape de formation dans laquelle se trouve le candidat38;

  • le respect des intervalles fixés par le Saint Siège et les Conférences épiscopales.

Ceci est valable pour l’admission à l’acolytat et au diaconat; “La réception du lectorat et de l’acolytat est illicite s’il ne s’écoule pas entre eux un délai d’au moins quelques mois; elle est irrégulière et fait perdre le sens pédagogique des ministères eux-mêmes. Il en est de même pour un délai trop court entre l’acolytat et le diaconat”39.


3.6.2 Admission aux ordres sacrés: diaconat et prêtrise


133.Les critères pour reconnaître l’idonéité du salésien candidat au diaconat et à la prêtrise se fondent sur l’identité du prêtre dans l’Eglise, en tenant compte que la spécificité de la vocation salésienne imprime des caractéristiques propres au ministère.

En effet, le modèle de Don Bosco prêtre inspire et oriente la vocation et le parcours de formation du salésien prêtre. Le charisme salésien le marque comme prêtre éducateur pasteur, dans une forme concrète de vie consacrée, et le distingue du point de vue spirituel et pastoral.

C’est également dans cette perspective qu’il faut voir les critères permettant d’évaluer la maturité et la croissance par rapport aux fonctions fondamentales du ministère de l’ordre. Ces critères sont valables, de façon analogue, pour d’admission au diaconat et celle au sacerdoce.

L’expérience diaconale, outre qu’elle permet l’approfondissement et la synthèse de certaines orientations de la formation, offre la possibilité d’acquérir une préparation particulière dans le domaine de la spiritualité sacerdotale, d’annoncer la Parole, d’exercer l’animation liturgique, de pratiquer la catéchèse et la pastorale des jeunes et celle du sacrement de la Réconciliation.

Pour l’admission à la prêtrise, on tiendra compte du succès de l’expérience diaconale.


3.6.3 Aptidude à l’exercice salésien du ministère


134.Sans vouloir répéter ici les critères fondamentaux de discernement40, on rappelle les éléments qui indiquent l’idonéité du sujet pour les fonctions ministérielles et font comprendre la pertinence de leurs motivations.


3.6.3.1 À PROPOS DE L’APTITUDE À REMPLIR LES DEVOIRS SACERDOTAUX


135.Dans le service de la Parole, le candidat doit faire preuve de:

  • une foi vivante et adulte, basée sur une intériorisation personnelle sérieuse du message chrétien;

  • la capacité d’émettre des jugements droits, théoriques et pratiques, dans le domaine du discernement spirituel et pastoral;

  • la docilité et l’accord avec le magistère de l’Eglise dans l’exercice du ministère41;

  • la capacité d’écoute, de communication et d’adaptation aux circonstances diverses;

  • une synthèse théologique suffisamment solide, constituant le fondement des devoirs exigés, d’une part par la transmission du message évangélique et son inculturation, et d’autre part par un constant aggiornamento personnel.


136.Dans le service de la sanctification, il faut que le futur diacre ou prêtre fasse la preuve de:

  • un sens salésien et sacerdotal de sa consécration religieuse; l’expérience de Dieu et de la vocation, vécues comme pilier central de son existence; la chasteté religieuse et le célibat sacerdotal, acceptés positivement comme un don et comme style de vie;

  • une vie de foi, cultivée et soutenue par une pédagogie spirituelle concrète et permanente, exprimée par la prière personnelle, le partage des expériences et l’accomplissement des devoirs relatifs à la prière liturgique de l’Eglise;

  • la capacité d’accompagner, spécialement les jeunes, dans la vie spirituelle et de les introduire dans la pratique des sacrements, en particulier l’Eucharistie et la Pénitence.


137.Dans le service de la charité, par l’animation de la communauté d’esprit et le service éducatif-pastoral aux jeunes, le candidat devra faire la preuve de posséder les ressources suivantes:

— la maturité humaine requise du prêtre salésien dans l’exercice de sa mission éducative-pastorale, en particulier:

  • la fermeté d’âme, la stabilité du caractère, l’acceptation de la discipline personnelle et communautaire requise par la vie sacerdotale42;

  • un bon sens pratique, enraciné dans la vertu de prudence, capable d’évaluer objectivement les situations;

  • une peronnalité affectivement mûre, ayant une image correcte de soi, capable d’établir des relations pastorales positives avec des hommes et des femmes, de démontrer un intérêt sincère et de conserver un juste équilibre quand les circonstances demandent de s’impliquer dans des situations personnelles (capacité d’affection et de détachement);

  • l’esprit d’ouverture salésienne aux problèmes des personnes, du milieu et de l’époque.


138.— la capacité d’exercer adéquatement la fonction spécifique du salésien prêtre:

  • dans le monde moderne et parmi les jeunes d’aujourd’hui;

  • avec le sentiment d’appartenir à la Congrégation et de s’identifier avec sa mission spécifique;

  • dans la valorisation et la complémentarité du rôle du salésien coadjuteur;

  • dans la communauté salésienne et dans la CEP, dans l’animation spirituelle de la Famille salésienne et des laïcs;


139.— la capacité d’animer la communauté éducative-pastorale, qui s’exprime par des compétences spécifiques: savoir:

  • lancer, diriger et animer l’organisation de la communauté chrétienne;

  • accompagner comme prêtre des personnes et des groupes dans la direction spirituelle et le dialogue pastoral;

  • gérer les différents types de milieux et de secteurs pastoraux salésiens;

  • transmettre l’esprit salésien aux laïcs et partager le travail éducatif-pastoral.



3.6.3.2 À PROPOS DE LA FAÇON D’AFFRONTER LA VIE DU SALÉSIEN PRÊTRE


140.Il faut souligner les aspects suivants:

— le souci de la formation permanente et une pédagogie de vie qui privilégie l’attention prêtée à sa propre expérience spirituelle et à l’entretien du rapport avec Dieu;

— le dépassement de la simple satisfaction des besoins personnels, la croissance de la liberté intérieure et de l’unité de vie, la consolidation du sens de la vocation et des motivations surnaturelles capables d’aider à faire face sereinement aux inévitables épreuves de la vie salésienne;

— la mise en valeur du partage fraternel, des rapports avec le supérieur, de l’accompagnement spirituel et du discernement pastoral;


141.— un sens vivant de l’Eglise, de sa présence et de sa mission dans le monde d’aujourd’hui, dont voici quelques signes:

  • le zèle apostolique, l’intérêt pour les urgences du Royaume, l’ouverture au monde;

  • une acceptation convaincue de l’identité du prêtre et du ministère, tels qu’ils sont présentés par l’Eglise, l’accueil des directives du Pape et des Evêques;

  • la conscience de la place du prêtre dans le rapport de communion avec les autres membres de la communauté ecclésiale;

  • une façon spécifique de se situer comme prêtre religieux dans l’Eglise locale43;


142.— la capacité de se comporter “sacerdotalement” dans les diverses oeuvres à travers lesquelles se réalise la mission salésienne et dans les divers rôles que cette mission requiert (directeur spirituel, administrateur, curé, formateur, éducateur de jeunes des rues, homme de communication sociale,...);

— vivre le ministère sacerdotal comme une expérience spirituelle qui donne sa signification à la vie et remplit l’existence, et non comme un service fonctionnel dans une structure déterminée.


3.6.4 Prescrits juridiques


143.Sont requis les prescrits juridiques suivants de la part de ceux qui, à l’issue des trois ans de formation spécifique dans le cas du diaconat et des quatre ans dans le cas de la prêtrise, demandent d’être admis à l’ordination44:

avoir reçu les ministères de lectorat et d’acolytat, en ayant respecté les intervalles de temps prescrits: un délai convenable, d’au moins quelques mois entre le lectorat et l’acolytat, d’au moins six mois entre l’acolytat et le Diaconat (cfr can. 1035 §2) et entre le Diaconat et le Sacerdoce (cfr can. 1031 §1); on rappelle que “l’ordination au Diaconat ne peut être conférée ordinairement avant la fin de la troisième année des études de théologie”45;

— la demande librement formulée et signée (cfr can. 1036);

— avoir émis les voeux perpétuels (cfr can. 1037);

— être exempt des irrégularités et empêchements mentionnés dans les canons 1040-1049;

avoir présenté les documents requis: 1) certificat des études régulièrement accomplies, conformément au canon 1032 (troisième année des études de théologie pour le diaconat, quatre ans pour la prêtrise); 2) certificat de l’ordination au diaconat, dans le cas des ordinands au sacerdoce; 3) pour les ordinands au diaconat, le certificat de baptême et de confirmation et celui de la réception valide des ministères dont parle le canon 1035; également, le certificat de la déclaration prescrite au canon 103646;

— avoir fait l’objet d’un scrutin relatif aux qualités mentionnées au canon 1051: doctrine correcte, piété sincère, bonnes moeurs, aptitudes à exercer le ministère, rapport sur son état de santé aussi bien physique que psychique.

Après l’admission au diaconat ou à la prêtrise, suivant la procédure établie par les Constitutions47, le Provincial remet les lettres dimissoriales mentionnées au canon 1019 §1, en vue de l’ordination.


3.7 ADMISSION À LA PROFESSION PERPÉTUELLE


144.La période de profession temporaire a pour but de compléter “le processus de maturation en vue de la profession perpétuelle”48. L’admission à la profession perpétuelle constitue donc le point d’arrivée du processus de discernement de la vocation salésienne; elle est en continuité avec lui et, en même temps, elle détient en elle-même une importance unique. Cette valeur exige un temps adéquat de préparation prochaine et un soin particulier dans l’application des critères exposés jusqu’ici.

La Ratio souligne l’importance de l’étape de préparation à la profession perpétuelle qui “comprend la période de vérification et de discernement en vue de la demande, le processus d’admission et la préparation à la célébration de l’acte de la profession; elle ne se limite pas à la célébration une fois décidée l’admission”49.

Le profès temporaire, environ un an avant l’échéance de la période de ses voeux, doit manifester explicitement au Provincial, sous la forme la plus opportune, sa volonté d’entamer la préparation à la profession perpétuelle”50.


3.7.1 Aptitude à la vie salésienne


145.L’admission à la profession perpétuelle suppose que le confrère ait atteint “le degré de maturité spirituelle salésienne requis par l’importance d’un tel choix”51, qui devient “la référence de jugement et le critère de discernement de tous les choix ultérieurs”52, et en particulier qu’il ait démontré être poussé par des motivations adéquates.

Les aptitudes à la vie salésienne, décrites précédemment, devront être prises en compte dans une perspective synthétique, dans leur globalité et leur cohérence.


146.En particulier, en tenant principalement compte de l’expérience du stage pratique, il faudra vérifier les aspects suivants:

à propos de l’activité apostolique: si le candidat a montré dans les contacts éducatifs-pastoraux une maturité humaine adéquate, correspondant à son âge biologique, base de tout autre type de maturation; si l’expérience du stage pratique a été vécue avec zèle, en tant qu’engagement et réponse vocationnelle ou dans un esprit activiste et le désir de sortir de l’anonymat, dans une attitude d’équilibre serein aussi bien dans les réussites que dans les difficultés, en sachant s’adapter aux lieux, circonstances et devoirs apostoliques divers; si le candidat a manifesté sa prédilection pour les jeunes, surtout les plus pauvres; s’il a mis en pratique le Système Préventif dans l’enthousiasme et la fidélité; s’il a vécu la mission en esprit communautaire;


à propos de la vie communautaire: si le candidat a adopté une attitude conviviale avec les autres confrères, même ceux d’âge et de mentalité différents; s’il a fait montre d’ouverture et d’esprit de collaboration et a cherché à s’intégrer docilement et activement dans les initiatives communes;


à propos de la vie conforme aux conseils évangéliques: si le candidat a fait montre de discernement et de disponibilité, d’esprit d’initiative et de coresponsabilité; s’il a donné un témoignage de pauvreté dans son style et ses choix de vie, dans la réalisation de la mission et dans l’engagement au travail; s’il a montré un équilibre et une maturité suffisants dans les rapports interpersonnels, dans le contact avec les jeunes et avec les laïcs; s’il s’est montré capable de communiquer et de nouer des amitiés, capable de prudence et d’ascèse;


à propos de la vie de prière.personnelle, de la direction et du partage spirituels et de la formation permanente: si le confrère a agi avec zèle et constance; s’il a fait preuve de vouloir activement se former et a tiré parti de l’accompagnement spirituel; s’il s’est montré sensible à une certaine ouverture culturelle et à son aggiornamento.


3.7.2 Prescrits juridiques


147.Outre les prescrits et les contre-indications précautionneuses dont il faut tenir compte pour la première profession, pour la profession perpétuelle il est aussi requis:


pour la validité:

  • un temps d’essai, après la première profession qui, selon les normes du Code de droit canonique, ne doit pas être inférieur à trois ans ni supérieur à neuf ans53. Suivant nos Constitutions54, pour nous le temps d’essai est ordinairement de six ans. Dans des cas particuliers et pour un motif valable, reconnu par le Provincial et son Conseil, la profession perpétuelle pourra être anticipée , mais pas plus d’un trimestre. Pour anticiper, dans des cas exceptionnels, la profession perpétuelle pour une période supérieure à trois mois, avant l’échéance des six années de profession temporaire, la demande devra être adressée au Recteur majeur :

  • avoir atteint l’âge de 21 ans accomplis55;

  • être libre du service militaire, soit qu’il ait déjà été accompli, soit que le candidat ait été déclaré inapte ou exempté définitivement56;


pour la licéité: oberver le rite prescrit.






Chacun de nous est appelé par Dieu à faire partie de la Société salésienne. Pour cela, il reçoit de Lui des dons personnels et, s’il répond fidèlement à cet appel, il trouve le chemin de son plein épanouissement dans le Christ.

La Société le reconnaît dans sa vocation propre et l’aide à la développer. Lui, de son côté, en membre responsable, se met lui-même avec ses talents au service de la vie et de l’action communes.

Chaque appel manifeste que le Seigneur aime la Congrégation, qu’il la veut vivante pour le bien de son Eglise et qu’il ne cesse de l’enrichir de nouvelles énergies apostoliques.


(Constitutions, art. 22)

ANNEXE


DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE, ECCLÉSIAUX ET SALÉSIENS


Note:

On indique seulement quelques documents ecclésiaux et salésiens récents, qui peuvent présenter un intérêt particulier pour le discernement des vocations salésiennes et les admissions. D’autres documents sont renseignés dans la Ratio.



1. DOCUMENTS ECCLÉSIAUX


Jean-Paul II

Exhortation apostolique Pastores Dabo Vobis, 1992

Exhortation apostolique Vita consecrata, 1996


Congrégation pour l’Education Catholique (CEC)

Ratio fundamentalis institutionis sacerdotalis, 1985

Lignes directrices pour la formation au célibat sacerdotal, 1974

Lettre circulaire sur la formation spirituelle dans les séminaires, 1980

Lignes directrices pour la formation à l’amour humain, 1983

L’admission au séminaire de candidats provenant d’autres séminaires ou familles religieuses, 1986

Directives concernant la préparation des formateurs pour les séminaires, 1993


Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique

Potissimum Istitutioni. Directives pour la formation dans les instituts religieux, 1990

La vie fraternelle en communauté, 1994


Congrégation pour le culte divin

Lettre: Les scrutins concernant l’idonéité des candidats aux ordres, 1997


Conseil Pontifical pour la Famille

Sexualité humaine: vérité et signification, 1995



2. DOCUMENTS SALÉSIENS


Le projet de vie des Salésiens de Don Bosco. Guide de lecture des Constitutions Salésiennes, 3 tomes, 1986

Le Directeur Salésien. Un ministère pour l’animation et le gouvernement de la communauté locale, 1986

L’Inspecteur Salésien. Un ministère pour l’animation et le gouvernement de la communauté provinciale, 1987; contient en annexe les “Eléments juridiques et la praxis administrative, voir ci-dessous.

Eléments juridiques et praxis administrative pour le gouvernement des provinces, 1987



1) Cfr CGS 697

2) Cfr C 108

3) Cfr FSDB 321; voir plus haut, n 47

4) Cfr C 108

5) C 117

6) Cfr FSDB 351, 482, 515

7) C 108

8) C 165

9) Cfr can. 127

10) Cfr can. 127 et l’interprétation officielle donnée par la Commission pour l’interprétation du CIC, in AAS 1985, p. 771; cfr Eléments juridiques et praxis administrative dans le gouvernement des Provinces, Rome 1987, n. 18

11) Cfr R 81

12) Cfr FSDB 301

13) Cfr C 108

14) FSDB 351

15) Voir plus haut, N 54

16) Cfr can 643-645 §1

17) CG21 267

18) Cfr C 109

19) R 90

20) CRIS, Renovationis causam. Instruction sur l’aggiornamento de la formation à la vie religieuse, 1969, n. 4 (cité par PI 42)

21) Can. 643

22) Can. 644

23) C 110

24) Dans le can. 647 §3, on lit: “Le supérieur majeur peut permettre que le groupe des novices, pour des périodes de temps déterminées, réside dans une autre maison de l’Institut, désignée par lui”.

25) C 113

26) FSDB 390

27) Cfr C 117

28) FSDB 394

29) C 113

30) Cfr C 114

31) Cfr C 115

32) C 114

33) C 115

34) Cfr can. 657 §1

35) Cfr C 113

36) Cfr C 116

37) FSDB 491

38) Cfr can. 230 §1

39) ACS 293 (1979), p. 26; cfr can.1035

40) Cfr Chapitre Deux

41) Cfr MuR 33

42) Cfr Sac. Coel., 66

43) Cfr MuR, spécialement 30, 33

44) Cfr FSDB 494-495

45) FSDB 494, cfr 495, cfr Elementi giuridici 76, 78

46) Il s’agit de la déclaration du candidat qui atteste vouloir recevoir l’ordination spontanément et librement et se consacrer pour toujours au ministère; pour les documents requis, cfr can. 1050

47) Cfr C 108; R 81

48) C 113

49) FSDB 512

50) FSDB 512

51) C 117

52) ACS 295 (1980), p. 20

53) Cfr can. 658, 2; 657 §2

54) Cfr C 117

55) Cfr can 658, 1

56) Cfr SCR Décret Militare Servitium (Sur les religieux astreints au service militaire), 30 juillet 1957, AAS 49; Eléments juridiques et praxis administrative du gouvernement des provinces, n.53, 73