Cimatti|Fukahori Domenico / 1946-3-31

3296 / Fukahori Domenico / 1946-3-31 /


a S.E. Mons. Domenico Fukahori, Amministratore Apostolico di Miyazaki


RELATION SUR L’ÉTAT DE LA PRÉFECTURE APOSTOLIQUE DE MIYAZAKI

AU 31 MARS 19461


31 marzo 1946

Au très Rev. S. G. Mons. Fukahori, Évêque de Fukuoka

Administrateur Apostolique de la Préfect. Apost. du Miyazaki (Japon)


NOTICE HISTORIQUE. L’actuelle Préfecture Apostolique du Miyazaki par bref apostolique du 28 mars 1928, détachée du Dioc. de Fukuoka et auparavant érigée en Mission indépendant de Miyazaki et confiée à la Societé de S. François de Sales (Vulgo: Salesiani di D. Bosco) par suivant bref du 28 janvier 1935 érigée en Préfecture Apostolique et confiée à la même Société.

À 1 aout 1928 fut nommé Supérieur de la Mission le P. Vincent Cimatti salés. (qui était le Supérieur religieux des Salésiens au Japon) et en date 28 janvier 1935 le même fut nommé Préfet apostolique.

L’année 1937 la Visitatorie de S. Fr. Xav. au Japon fut canoniquement érigée en Province religieuse (Inspectorie de S. Franc. Xav. de Japon) et le P. Cimatti nommé Inspecteur salésien (Provincial), et qui jusq’au présent détient la charge.

En date 15 février 1940 la Préfecture Apostol. de Miyazaki fut confiée au clergé indigène, et fut nommé Adminis. Apost. le très Rev. Mons. François Xavier Ideguchi, Préfet Ap. de Kagoshima, qui fut intronisé à Miyazaki le 25 février 1941.

Et récentement (20 janvier 1946) l’amministration de la même préfecture Apost. fut transferée au très Rev. Mons. Domenique Fukahori, Évêque de Fukuoka, nommé Adminis. Apostolique de la Prefect. Apost. de Miyazaki.

La Préfecture Apost. de Miyazaki fut aussi reconnue comme personne juridique.


ÉTENDUE: prefectures civiles de Miyazaki et Oita, situées dans la partie orientale de l’île Kyushu. Surface de Kmq. 16.072, 75.

Population totale de les deux provinces: 1.813.332 (ens. 1940); catholiques (au 31 mars 1946) 1636 indig. 36 etrang.


État matériel de la Prefecture Apostolique de Miyazaki.

Clerge, residences et Oevres annexes.

Le personnel de la Mission est formé par: Vicaire ................ N° 1

Prêtres indigenes… N° 3 (Parmi le quels 1 en repos, 1 encor en zone de guerre).

Prêtres étrangers relig… N° 16

Coad. relig.…....... N° 2

Soeurs N. Dame M. A.: Japonnaise…

Étrangères…………

Soeures Charitas Shujokai Japonnaises

Pieuse Union S. Coeur de J. (Hikari no sono)


Dans la Province de Miyazaki.

l. - La résidence central de la Mission à Miyazaki (église et maison) fut fortement endommagée par la presence de la police militaire et par les typhons. On tâche de la remettre en bon état.

2. - La résidence de Miyakonojo (église et maison) fut complètement brûlée par les bombes incendiaires dans les incursions aérién. On n’a pas encore trouvé la possibilité de la recontruction.

3. - La résidence de Tano à besoin de réparations radicales et 1’église d’une ampliation, pour l’augmentation du nombre des Chrétiens.

4. - La résidence de Takanabe aussi réclame des réparations pour les endommages des tremblements de terre et des typhons.

5. - Les sous-residences en maisons louées de Tomitaka… pendant la guerre ont cessées.

6. - À Nobeoka étant eté défendu par la police Japonnaise la construction de la mission, restat seulement le terrain. Maintenant on a pu commencer la construction de 1’église et de la maison.


Les oevres adnexeés (shingakko)

l. - Le Séminaire fut presque complètement abîmé par les conséquences de la guerre et par les typhons. On commence la recostruction qui servirà à l’aspirantat salésienet à la nouvelle école moyenne Hyuga.

2. - La petite Colonie agricole salésienne (Kosei) gravement endommagée par les mêmes raisons vient d’être réparée tant bien que mal.

3. - L’Hospice pour le vieux et enfants sérieusement endommagée par les mêmes raisons vient de reparer les parties plus urgentes; en confiant dans la Providence pour une complète réparation. Le takujisho (giardino d’infanzia) de l’Hospice a été complètement abîmé par les typhons. Soeur 14; nov. 8; post. 3; Hosp. 56; asp. 8.

Tano, succurs. de l’Ospice de Miyazaki: Soeur 5, aspir. 12, enf. 26.

En autre et pour les désastres de la guerre et les inclémences atmosphériques et pour les échanges du personnel et abandon de reid, les meubles de l’églises et des maisons ont a perdu et est resté fortement endommagée la plus grand partie du materiel (ornaments de l’église, livres, habits, meubles) de la mission.


Dans la province de Oita

l. - La résidence, l’eglise de Oita sont restés complètement anéanti par les bombes incendiaires. On a commencé à rebâtir la maison sur lieu.

2. - La residence de Beppu à eté endommagée par le typhon est déjà suffisamment reparèe. Comme auparavant est restée la petite résidence de Morie.

3. - La résidence et l’oeuvre annexe de Nakatsu abîmée par la police japonnaise vient d’être rebâtie et on espère dans le courant mois de l’employer.

Les oeuvres annexes: l’ecole maternelle de Oita est brûlée avec la maison et l’église.

Est en reparation l’Oeuvre des Soeurs du N. Dame M. A. pour les enfants, endommagée par le typhon.

Vient d’être rebâtie le patronage pour enfant (Yosein) de Nakatsu. L’église aussi vient d’être réparée par le dommagée de typhon.

Comme pour les résidences, églises et oeuvres catholiques de la Province de Miyazaki, aussi pour la province de Oita on lamente la perte et le dommage de tout le materiel de la mission.

En resumé: Eglises et maisons detruites N°. 6

Serieusement endommagées N°. 9

Oeuvre annexes détruites N°. 3

Seriesement endommagées N°. 3

Pour le premières réparations et reconstructions ont prêté leur généreux et charitable secours le gouvernement d’occupation americain, les bienfaiteurs, les très faibles resources de la mission et des oeuvres annexes, et aussi l’aide des chrétiens.

Mais pour pourvoir aux dépenses formidables sont necessaires subsides extraordinaires, que nous attendons par la Divine Providence et par tous les hommes de bonne volonté, qui ont à coeur la gloire du bon Dieu et la salut des âmes.


ÉTAT MORALE-RELIGIEUX DE LA PRÉFECT. APOSTOLIQUE


Au retour pour le travail dans la mission aprés combien d’années d’absence ou d’impossibilité au travail nous trouvons nos brebis bien chéries en differentes conditions:

l. - Plus au moins tous ont ressenti le conséquence de la guerre au point de vue religieux (cessation ou difficulté de la fréquence à l’église et conséquente cessation ou diminution de l’instruction religieuse, travail dominical, dispenses diverses, etc.) et au point de vue humaine-social (esprit du temps, formation mental forgée par la presse, l’école, l’atelier, tout l’ambiente politique, militaire, civil, difficultés de la vie matérielle).

2. - Il y a le chrétien resté toujours pendant la guerre en place, mais qui pour l’exclusion dans l’apostolat des missionaires est restés abbandonnée.

3. - I1 y a le chrétien immigré volontairement ou forcément dans la mission, ayant la commodité ou non d’accomplir les dévoirs chrétiens.

4. - Il y a le chrétien de retour apres avoir accompli son devoir de soldat, du travail à l’étranger, et qui combien d’années n’à pas accompli ces dévoir chrétiens.

5. - Plusieur émigrés qui ne sont pas encore retournés et qui ont vécu dans une ambience complètement payenne.

6. - Il y a aussi un catégorie special des emigrés par lieux ou sévit la persécution (Okinawa, Oshima) et qui ont parfois beaucoup de choses à régler (administration des sacraments, mariage à regler, abjuration ecc.).

Par conséquence dans cette situation on cherche pour tous rechauffer 1’esprit et le coeur avec un bon enseignement et une régulaire pratique de la religion donnant toutes le commodités; il ont besoin et héreusement ils en sentent le besoin: on a commencé pour tous une bonne retraite en préparation au dévoirs pascales.

Visite à toutes le familles pour le récensement et pour comprendre les conditions de facto (du mariage, de l’éducation des enfants, condition économique, etc.) de la famille et s’accorder pour les décisions a suivre.

On cherche (? = si cerca) de retablir au plus tôt possible la régularité dans la vie chretienne, en ce qui a rapport avec l’action catholique (groupes des hommes, de la jeunesse, etc.), la vie liturgique (fréquence dominicale, cérémonies, chant, etc.) et aux oeuvres sociales et de charité, et spécialment à l’education religieuse des enfants.

Les missionaires sont tous au travail et tous pleins de bonne volonté pour développer le programme leur confié par le très Rev. Administrateur Apostolique et selon l’esprit de S. Jean Bosco travailler avec toutes leurs forces dans la vigne leur confiée par 1’Église. On a l’heureuse impression que presque la totalité des chrétiens démontrent bonne volonté pour correspondre à la grâce du bon Dieu et au travail du missionaire, qu’il nous aiment encore, qu’il désirent notre travail.

Ne manquent pas les difficultés et matérielles et spirituelles, mais avec l’aide de Dieu, des superieures qui nous dirigent on réussira à reprendre en plein le travail, remedier les conditions penibles des ces pauvres brebis abbandonnées et égarées.



CONDITION DES MISSIONNAIRES SALÉSIENS EN REPRENNANT LE TRAVAIL


N’est pas mal à propos pour comprendre notre présent position du travail faire remarquer: aprés le transfert de la Préfec. Apos. au Clergé indigène, pendant les années de la guerre les missionaires sales. de D. Bosco, sourtout spécialment dans la province de Miyazaki parce qui étrangers et à cause des questions particulières avec l’Admin. Apost. ont dû forcément et avec la plus grande douleur de leur coeur peu a peu diminuer et cesser presque complètement leur travail. On à experimenté l’internement officiel, la prison, tâche de rendre impossible la vie materielle a potestate et a domesticis et ab auct. eccles. loc. Leur travail précédent fut blâmé chez les chrétiens, à l’église, chez les élèves à 1’ecole et au dehors chez les autorités au point de vue religieux et il faut l’avouer âprement dans toutes les manières et occasions au point de vue religieux et éducatif – jusq’à l’interdiction canonique ad annum. Et encore aujourd’hui nous ne pouvons comprendre les vrais raisons de la conduite de l’Admin. Apost. envers les fils de D. Bosco.

On ne demandait que parce que pauvres et dans l’impossibilité d’obténir le subs. d’être aidés pour travailler dans le champ d’apostolat, nous confié par 1’Église.

Peut etre on voulait nous expulser: mais nous ne pouvont désobéir à1’Église et à nos Superieurs religieux et quitter nos oeuvres, nos maisons et surtout les âmes nous confiées. Peut-être les autorités civiles se servirent de l’autorité eccles. japonn. qui grossièrment se prêtat:

Maintenant les missionaires sont retournés à leur place, désirent oublier le passé, pardonnent de tout coeur ceux qui sciemment ou insciemment ont été cause de leurs afflictions et demandent humblement pardon si avec leure conduite, leures paroles ont offensé quelqu’un.


1 Lo scritto riportato è una MINUTA scritta per di più in lingua non propria: le varie correzioni qua e là rendono l’interpretazione cosa assai ardua. Non è difficile comprendere il pensiero, fino ad un certo punto familiare. Don Cimatti la scrisse per il nuovo Amministratore Apost. che non era pratico della Prefettura di Miyazaki-Oita, e non poteva domandarla al suo predecessore uscente.