Miyazaki, 19 marzo 1935

Mon P. Heuzet,¹

J’ai besoin de votre aide dans une question un peu salébreuse… Et excusez mon pauvre français. C’est une question matrimoniale.

A) Est payen (l’homme – veuf, pas mal âge avancé, qui cerche une femme et la trouve avec l’aide d’un vieux catéchiste sui generis et pas trop fort en religion).

B) Est la femme, chrétienne – virgo (est mal formé dans les jeux et dans la personne (sukoshi chimba = un po’ zoppa), pas mal âge avancé, qui accepte.

On fait comprendre au payen la lois de l’Église – le promesses – et le brav homme exécute avec l’“han” (= timbro) toute sa bonne disposition. On donne la dispense régulière – on fait la fonction propre pour le genre du mariage. Au soir les deux vont à la maison et le matin “summo mane” [la femme] returne à sa maison en disant que pour sa malformation du corp n’etait pas possible se prêter au desir de l’homme et que absolument elle ne veut pas retourner chez l’homme.

Quelque protestation – et àpres l’homme a finit pour prendre une autre femme, qu’il a dejà abbandonnèe. L’homme a remis à la femme l’acclus acte.

On domande:

1. Quid facere?

2. On peut penser à une séparation, et permettre à la femme de s’acquitter de son devoir religieux comme chrétienne? (La femme certainement ne veut pas s’espouser ni au précedent ni à un autre).

3. Ou est-il necessaire de faire quelque chose de spécial pour régulariser cette situation?

Mon P. Heuzet, si vous pouvez, avec une certaine sollicitude me donner quelque conseil pour la pauvre âme chretienne, je vous remercie de tout mon coeur.

En union de prière,

Votre bien dévoué

Don V. Cimatti, sales.